Derriere les masques

Les deux copines qui s'étaient découvertes mutuellement dansaient en riant tout en faisant des pronostics sur les hommes masqués.
chacun d'eux ne laissaient rien paraître et cela était difficile d'y mettre une identité.

Viviane,va pincer les fesses de celui qui se fait appeler Haschatan.
Tu ne trouves pas qu'il a des similitudes avec ton homme?
Et le matthew,il a des airs de notre cher douanier non?

Cette soirée là était particulière pour nous car nous l'avions passé en la compagnie d'une dame aussi merveilleuse qu'un cœur, mais c'était la fête aujourd'hui et il nous fallait nous rendre au bal organiser en ville. Notre compagne se refusait d'y aller pour une raison qui lui appartenait. Il semblerait qu'elle aurait préféré passé un peu plus de temps en notre compagnie.

Alors c'est décidé vous y allez mon cœur?

Oui nous nous devons d'y être, et puis ce petit jeu nous amuse alors pourquoi s'en priver? Ne vous inquiétez pas je connaitrais toujours le chemin de votre couche et aucune de ces dames ne connaitra le chemin de ma couche.

Je l'espère pour vous car vous risquez de vous y retrouver tout seul pour les jours a venir.

Nous la regardions avec un petit sourire, puis nous nous approchions d'elle et lui déposions un tendre baiser sur les lèvres. Nous avançons ensuite en direction de notre garde robe ou nous sélectionnons nos plus beaux habits afin de nous faire particulièrement remarquer lors de cette petite fête. Beaucoup de ces villageois y serais il fallait des lors que nous nous distinguions de ces derniers de part notre tenue raffiné et de part notre rang social, ainsi tout le monde ferais connaissance avec nous Iziiah de Barzac, seigneur du domaine portant le même nom situé dans le royaume helvéte.
Nous la regardions une dernière fois elle fit mine d'être fâché mais ne pu s'empêcher de nous sauter au cou et de nous embrasser alors nous retirons notre masque et nous laissons transporter par ce baiser, un simple merci aurait suffit mais nous ne trouvions pas les mots à ce moment là. Alors sans plus attendre nous partons en direction de la salle où était organisé le bal on pouvait entendre d'ici la musique les gens rire et s'amuser, il était temps pour nous de participer à cette fête et apporter un peu de couleur à celle ci.
Nous poussons difficilement la grande porte qui nous sépare de la salle des fêtes puis nous entrons, elles sont toutes la aussi magnifique les unes que les autres derrière leur masque, certaine sont méconnaissable, d'autre sont agréable à regarder, mais au grande surprise une seule attira notre attention, nous pensions d'une part que cela n'était pas possible, mais pourquoi pas, le temps d'une soirée nous pouvons être quelqu'un d'autre alors le temps de ce bal les autres pouvaient aussi changer de personnalité. D'un geste timide nous exécutons une révérence et nous exprimions de la sorte.

Bonsoir gentes dames,
Bonsoir gentilshommes,

Nous nous présentons a vous, nous sommes Iziiah de Barzac
Grand seigneur du domaine de Barzac, situé à l'ouest du pays helvète.
Nous vous remercions de tout cœur, de nous laisser participer a votre bal.
Nous espérons que votre Armagnac est à la hauteur de sa réputation.

Quel ennui que ce genre de festivités en fait. Elle avait vite fait de reconnaître la plupart des personnes présentes.
Toujours les mêmes choses. Les mêmes hommes cherchant les mêmes demoiselles. La même inconnue attendant que son prince arrive enfin. Un soupir s’échappa de sa bouche tandis qu’elle levait les yeux au ciel.

Tant pis, elle était là, autant profiter. Elle vida son verre d’une traite, une goutte de vin s’échoua sur sa lèvre pour glisser jusqu’à son menton. Elle sourit. S’essuie d’un revers de la main.

Un pas, deux pas, une piste de danse qui se remplit.

La musique était enivrante, l’alcool aidant quelque peu, soit. Elle ferma les yeux un instant, s’imprégnant de la mélodie. Son corps libéra l’emprise qu’il avait sur ses jambes. Celles-ci se mirent à bouger aussitôt. Elle n’était plus la timide jeune femme qu’elle était parfois. Tant de convictions qu’elle s’efforçait d’oublier ce soir. Ce soir, elle danserait, seule ou accompagnée, qu’importait, du moment qu’elle dansait. Loin, bien loin de tout. De temps en temps, ses yeux se posaient sur l’entrée, guettant l’arrivée de nouveaux danseurs. Mais pour l’heure elle se mouvait gracieusement parmi les autres danseurs. La liberté. Ce sentiment qu’elle oubliait ces temps-ci. C’était donc ça.

Son sourire s’élargit tandis qu’elle fixait le plafond tout en tournoyant encore et encore. Elle se mit alors à rire. Non pas discrètement, mais d’un rire qui combla toute la salle. Elle mit quelques secondes à s’en rendre compte, elle se sentait observée, et son hilarité repartit de plus belle.

Elle venait de trouver une échappatoire… Enfin. La danse, un masque, la liberté.

Elle danserait, jusqu’à en avoir mal aux pieds s’il le fallait, mais elle danserait, pour lui, pour eux, pour elle. Ce soir, son masque, sa danse, seule une chose manquait, et la nuit lui appartiendrait…

Elle s’arrête un instant pour boire une coupe de vin, prend un fruit dans un panier d’osier et le croque à pleines dents. La saveur fruitée mélangée au parfum du vin, parfume sa bouche .

Avec un soupir de bien être, elle prend le temps de contempler l’assemblée.

Elle sourit en reconnaissant certains……… certaines.
Ici, tout est folie, rires et cris joyeux.

Son regard s’attarde longuement sur un homme qu’elle pense reconnaître, et elle sourit…..pensive ……..

Elle est ivre, ce soir, ivre de vin, de musique, de danse.
Elle a envie de retirer des escarpins qui lui font mal mais , non…… elle les gardera jusqu’au bout .
Demain, elle râlera , elle aura des cernes, sera de mauvaise humeur , mais ce soir, elle danse ………...

Elle pose sa coupe, et retourne danser.
Elle passe de bras en bras, suit le mouvement de la farandole, se laisse emmener, s’abandonne à la musique, aux mains qui la font tourner, reconnaît au passage des odeurs, des voix, des yeux……….

Ce soir, elle se sent vivante.
Elle est amoureuse, libre . Ce soir, la vie est belle.
Elle est dans son élément, entourée de ceux qu’elle aime.

Elle est heureuse. Elle danse , sans s’arrêter ……
La tête lui tourne, et elle rit ……………..

La salle était grande assez pour nous accueillir et pour faire de nous le centre de toute l'attention, notre entrée était un peu rater mais peu importe nous y étions et s'il fallait passer la soirée seuls à boire, nous le ferions avec plaisir. nous nous avançons vers la table des boissons ou nous découvrons une liqueur qui nous était jusqu'alors inconnue.

Allons un peu de courage et laissons nous tenter par cette liqueur a la robe ferme et qui semble appétissante. Cela ne nous fera pas de mal étant donné que c'est jour de fête.

Puis notre regard se tourna vers la piste de danse ou il vit une jeune femme masqué aux traits si agréables, un masque si jolie et une chevelure de platine. Nous ne pouvons nous empêcher de la regarder danser et se laisser aller, un peu comme si les lieux lui appartenait, un peu comme si aujourd'hui elle était la reine du moment. Après avoir passer un long moment a l'observer nous hésitions encore à aller la voir. Nous nous avançons discrètement vers cette jeune femme au sourire éclatant, et nous lui murmurons a l'oreille.

Bonsoir jeune dame nous vous observons danser depuis notre arriver et il semble que vous êtes pleine de joie, votre chevelure de platine et votre sourire sont parvenu a attiré notre attention sans compter que votre costume est d'une légèreté et d'une beauté saisissante. Nous avons donc décider de vous faire l'honneur de danser avec nous.

Regardant la jeune femme nous lui tendons la main en attente de sa réponse.

Elle dansait depuis un bon moment, les gens se déplaçaient en valsant autour d’elle, mais une présence, un pas bien plus précis que ceux d’une danse. Elle s’arrêta. Son sourire s’estompa. Quelqu’un se trouvait près d’elle. Elle n’était pas sûre d’avoir bien entendu. Un murmure.



Un moment, elle se demanda s’il s’adressait bien à elle. Une chevelure de platine. Son esprit ne fit qu’un tour, elle était la seule à avoir une telle coiffe pour le moment, elle en avait vu d’autres, blondes, mais pas autant. Oui, il semblait que ses paroles lui étaient destinées. Elle se retourna pour dévisager l’inconnu. Plus que masqué, hélas. Elle esquissa un sourire.

Me faire l’honneur ?
Elle toisa l’homme devant elle, non pas de façon hautaine, mais amusée. Enroulant une mèche de cheveux autour de son doigt elle avança la tête jusqu’à coller ses lèvres tout contre l’oreille dudit Seigneur.
Sachez alors que l’honneur sera pour vous…

Sans attendre de réponse, elle saisit la main tendue et entraîna l’inconnu dans une danse vive, joyeuse. Il avait tout intérêt à s’accrocher pour réussir à la suivre, et ça la fit rire. Elle n’avait qu’un but : montrer au Seigneur qui dominait ce soir. Un titre ne servirait à rien, oh non, pas avec elle. Ses pas étaient souples, dirigés soigneusement, mais rapides. Peut-être trop. Il aurait en effet été dommage qu’un tel messire s’emmêlent les pattes et finisse le séant par terre. Soit, elle essaierait de ne pas en arriver là, mais quand même, le faire transpirer un peu ne lui ferait pas de mal…

Marirose s'amusait comme une petite folle.Elle avait réussi à démasquer les femmes ici présentes elle devait maintenant s'atteler aux hommes.
Qu'avaient -ils donc tous à tourner autour de la robe flamboyante de Viviane?
Elle avait pourtant mis en valeur sa généreuse poitrine en passant une robe légère à petite bretelle,à la limite de l'indécence.
Tant pis elle continuerai à danser seule ou avec ses amies.Elle remercia cependant Matthew, le seul changeant de cavalière pour satisfaire la gente féminine.
Elle se demandait qui pouvait bien se cacher derrière ce masque sobre sans fioritures.