[J'veux mon bainnnnnnnnnnnnnn, crénom de nom ^^ - Auberge du Bwork brûlé]
RUUUUUUUFFFFFFFFFFFFFFFFFFUUUUUUUUUUSSSSSSSSSSSSSSSSS
Arfff quand on parle du loup, on en voit .... La voix du soldat Leportel venait de retentir avec fièvre
Ombeline regarda son coursier qui venait de passer du teint coquelicot à un blanc quelque peu cireux
Oula, faudrait-y pas quil tombe dans les pommes
Cest ainsi, quelle lattrapa par le col back afin de lemmener dans le couloir.
Allez, montrez donc cette fameuse chambre, j vous prie avant quil vous tombe dessus et vous estourbi.
Les cris furent rapidement remplacés par tout un tapage au rez de chaussée
Et bien, lon ne pouvait nier que ce bouge était désert et ennuyeux, songe-a-t-elle un court instant. Le duo après quelques minutes de déambulation pénétra dans une pièce. La jeune femme trouvait les airs de son coursier bien curieux, il narrêta point de faire moult révérences et autres chichis
pas du tout lui là
Quavait-il encore à se faire pardonner ? Faut lavoir à lil, à lil, Humm
Plissement de nez.
Vla patronne,
zety tout bien comme mandé, foi de Rufus.
Vous serez bien lotie
Zety la meilleure chambrée d la taverne, zelle-là même de la ptite mignonne du Gaspard.
Le bain est tout chaud
jaime trouvé vos cricris
dit-il la zieutant de ses grands noeilnoeils.
La Capitaine plissa quelque peu le nez quand il évoqua la fameuse mignonne
. Bouge, hum lupanar même ça se trouve
dailleurs en y regardant de plus près, la chambrée avait une décoration bien hum comment dire, bien personnelle, oui cest le bon terme, personnelle.^^ De nombreux miroirs, des tentures de velours, des coussins, des
Bref, personnel
. Elle en eut fit vite fait le tour et se dirigea vers le Baquet afin dy tremper les doigts et ainsi mesurer la température de ce bain .... bain qui arriva enfin.
A point
Humm
Quel dommage quil faille se dépêcher
le travail, le travail, toujours le travail
cogita-t-elle.
A labri du paravent, elle se délesta de ses fripes, se retrouvant prestement en chainse et braies faites de lin fin, autrement dit en sous-vêtements. Ses affaires propres avaient été posées avec soin sur le rebord dune chaise. A son intention, elle découvrit même brosses, gant en crin et dautres petites choses sur la table de toilette. Mazette, tout cela de Rufus
Quel perle pouvait-il être parfois
. Ahhh, vraiment, drôle de coursier tout de même mais depuis le temps quils se côtoyaient, elle avait bien du mal à simaginer sans sa présence. Elle attrapa lune des brosses et procéda à un brossage dans les règles de lart afin de retirer le plus possible de restes de potiron et autres cucurbitacées.
Quelques grimaces arborèrent sa frimousse par moment où les tiraillements étaient fort désagréables ... mais fallait ce quil fallait et pis, il fallait avouer quelle navait guère lenvie de couper tout cela
droit à être coquette même une Capitaine.
La jeune femme s'observa un instant dans le miroir puis se leva, parlant tout à coup à voix haute.
Allez, zoup, au bain. Plus le temps de flâner.
Elle allait se délester du reste de ses et reposer à brosse quand elle entendu un raclement de gorge.. Rufus ??? Sortant de son abri, elle savança vers lopportun qui osait entrer en ces lieux brandissant sa
euuu
.. sa brosse à défaut de cravache
Ses yeux sécarquillèrent
soulagement, surprise puis colère luisent tour à tour dans les pupilles de la Baronne
Rufusssssssssssssss, dehors !!!
Allez, voir si j'y suis !!!
Dit-elle tout en tournicotant sa brosse comme elle lavait lhabitude de le faire en caserne avec sa cravache avant de lui lancer pour quil décampe plus vite.
Nom de Nom
. Et Surveiller Stella correctement !!!
Crénom dune bobine
Et voilà, ses intentions « louables » en prenant soin de lui procurer tout ce quelle avait besoin, était réduit à néant par sa friponnerie ou que sais-je encore
.
Elle poursuivit seule ses invectives à lencontre du vieux coursier, jetant chainse et braies au sol.
Elle plongea un doigt de pied avec précaution dans le baquet. La jambe entière s'enfonça dans les profondeurs de la baignoire, puis la deuxième vint la rejoindre sitôt après. Enfin, Ombeline se trempa toute entière dans l'eau. Le contact des pétales sur sa peau la fit frissonner et eut le don dapaiser instantanément son courroux passager.
Soupirant daise, elle s'immergea toute entière, fermant les yeux dans le calme et le silence
enfin du moins elle nentendait plus de raffut en bas et que cela était plaisant. Plus rien à présent ne comptait. Elle était dans sa bulle de songe, son monde bien à elle. Plus de paperasse, plus de Rufus, plus de
Non, elle était bien. Les paupières closes, ses pensées divaguèrent. Pendant plusieurs minutes d'apnée totale, elle se sentait bien, libre, presque heureuse. Ses longs cheveux débène flottaient autour de son corps fin, lui caressant avec une douceur exquise sa peau lisse. Son ventre émit quelques gargouillements, lui rappelant qu'elle avait encore sauté un repas. Lentement, elle se décida à refaire surface. L'oxygène s'insinua à nouveau dans ses poumons lorsqu'elle prit une grande inspiration. Passant ses doigts délicats dans ses cheveux mouillés, elle les ramena vers l'arrière. Quelques pétales de rose parsemaient sa chevelure brune ainsi que ses épaules et sa gorge, le reste de son corps restant immergé sous l'eau. Hum, elle y resterait bien des heures
. Hummm, deviendrait-elle emprunt à la paresse
. Roooo, Ombeline, Ombeline, tu risques de les faire attendre à ce rythme persifla-t-elle à son encontre. On toqua soudain à la porte et la voix familière de Rufus retentit.
Patronne, nous dvons nous grouiller euuuu hâter
LAsticot euu le soldat Leporter commence à sagiter en tout sens, et zety que faudrait pas sprendre zoufflante pour rien, ma pas lair bien fini ze bal euu zet homme
Hummm
Jarrive
Attends là quelques minutes
Soupirant, la jeune femme se dépêcha bien vite de sortir de son bain et de se préparer pour rejoindre les autres en bas. Uniforme dapparat paré, ceinturon aussi, épée Saint Ange et cravache en place, col impeccable, bottines pourpres cirées. Hum, détachés, lâchés
cruel dilemme pour cette chevelure rebelle
Allez va, en liberté pour ce jour.
Elle héla Rufus qui fit son entrée et laida à ranger tout son barda, puis ils descendirent rejoindre léquipée. Discussions sur les derniers événements rocambolesques et zoup, ils filèrent. Ils arrivèrent bien vite sur la Grande Place et tout juste à temps
Polgara était demandé pour la remise dune pompomme. Esquissant un sourire, elle lobserva y courir puis après quelques paroles, fila voir où en était la surveillance des gredins à la bonnette rouge. Traversant la foule, elle entendit le nom des deux heureux élus
Piouffffffffffffffffff et ben
.. Y en a qui va sentendre souffler dans les bronches ce soir. Riant de bon cur, elle changea quelque peu de frimousse, en comptant rapidement les hurluberlus
même avec ceux récupérés à lauberge, le compte ny était point.
Jehanneeeeeeeeeeeee, où était-elle donc passé, et pis, elle nétait point seul à sêtre fait attribuer cette tâche
Tapotant de la bottine au sol, elle balaya la foule en quête des soldats concernés.