[rp] 3eme Grande cérémonie des Pommes d'Or 1457

Il faisait un peu froid, et les gens se couvraient correctement avant de sortir. Aucun souffle de vent ne passait cependant dans les cheveux, ne courbait l'herbe ou n'emportait les feuilles mortes de la place. Le temps était sec et annonçait un hiver rude.

Cela n'empêchait pas les ouvriers de travailler avec ardeur pour construire l'estrade que les pieds des élus d'Artois et des animateurs allaient fouler. Bien en avance, ou simplement prêt à faire ce pour quoi il était efficace, Stilicon arriva pour saluer Nefi qui supervisait le montage de la scène. Après quelques embrassades, on se pencha sur le déroulement de la suite des évènements.

arrivait la première avec le maitre d'oeuvre, enveloppé dans une lourde cape de laine, elle donnait ses directives, gardait un oeil sur tout, concentré...

stilicon arriva bientôt pour la saluer et se mettre à la tache.

bonjour stil, comment vas tu ? dit moi pourrait tu garder un oeil sur l'équipe qui s'occupe de monter les tentures ? je serais rassuré que tu les ais à l'oeil je doit voir ce que font les aubergiste de la place.

une charette bien pleine arriva bientôt sur les lieux. chani en descendit bientôt d'humeur jovial.

Coucou chef , comment ca va? déjà sur en route?

bonjour chani, oui comme tu vois le travail est déjà bien avançait tu as fait bonne route ?

elle lui rendit sa bisouille

Alors ca y est , c'est le grand jour on va enfin connaitre les heureux récompensés /pommés, j ai hâte de remettre ces récompenses , on a du beau monde ça va être chouette je le sens et en plus la journée s annonce sous un ciel clément

oui c'est une chance, Aristote semble avec nous, pourvu que ça dure, je suis aussi impatiente qu'une môme de remettre toute ses pommes, mais que d'angoisse pour ses préparatifs, il nous faut être à la hauteur de nos prédécesseurs.

jetant un oeil sur le chargement de chani, sont estomac encore vide se mit à grogner de façon bien sonore. elle regarda chani toute surprise et sourit.

en voilà de bien belle choses que tu nous apporte, la tente de la buvette se trouve la bas...

lui montrant la longue tente du doigt.

j'ai soudoyé les aubergistes de la ville pour qu'ils la tienne autant que ça leur profite aussi mais que les gens reste ici pour voir le spectacle. viens nous allons déposer tout ceci dans la tente. je devais m y rendre justement.

Koirki ayant eu vent d'une cérémonie, il décida de s'y rendre.

très bonne et surtout très calme , chose qui était devenu rare !

Chani allait poser une question lorsqu'elle ût interrompue par le bruit de réclamation du ventre de Nefi, elle la regarda , surprise puis sourit

sers toi tu as l'air , enfin plutot la chanson à en croire ton estomac, d'avoir faim!
elle tendit une corbeille de fruit Nefi qui se servit , Chani en prit un aussi



Elle suivit la GO
Bonne idée , en effet !

Arrivée à la tente , Chani hela des gaillards pour qu'ils viennent l aider a décharger , une fois la chose faite et déttela son cheval de la chariote et le conduisit dans une étable puis revint sur la place aider aux préparatifs.

Un grand sourire aux lèvres , elle s'approcha de son amie et la bisouilla très fort

bonjour ma fréné , comment vas tu ?

Gabyc arriva sur la place publique Artésienne, après un court voyage depuis Bertincourt, à regarder ce que la nature de Novembre avait déposé sur le comté. Voyant que ses collègues du CAB étaient déjà affairer à tout préparé, elle s'empressa d'aller les aider et laissa son sac sur une des estrades...

-Bonjour tout le monde!!!! Je peux vous aider? On en est où dans les préparatif?

Questions bien innutile, puisqu'elle vit Dagoon arriver avec le petit escalier de la scene et elle alla l'aider à le transporter.

La blondinette arriva à dos de princesse tirant à leur côté une germaine encore bien têtu.
La gamine avait chargé l'animal de plein de baluchon remplit près à exploser.
Après des heures juché sur son poney laurie arriva enfin à Arras.
La môme se dirigea vers le château lieu de rendez-vous que lui avait donné sa mère le matin même, pour préparer la cérémonie de remise des pommes.

Le voyage fut long et fastidieux comme toujours avec germaine.

Coucou les grands c'est moi...

Laureline déposa un bisou sur chaque joue qu'elle connaissait avant de chercher quelque chose à faire pour aider dans les préparatifs.

Est-ce que je peux faire quelque chose maman...

La fillette regarda les adultes rôder autour de sa mule ...

Tsss... On ne touche pas, c'est une surprise donc interdiction à quiconque de fouiller et de toucher.

La blondinette après avoir donné ces instructions concernant sa mule reporta son attention sur sa mère...

les choses se mettait rapidement en place, chacun vaquant à ses occupations. les charpentiers avaient cessé de jouer du marteau ce qui laissa place à plus de calme autour d'eux bien que les voix mêlées de tout le monde provoquaient un joyeux charivari.

sa fille arriva enfin traînant germaine derrière princesse.

Coucou les grands c'est moi...

Est-ce que je peux faire quelque chose maman...

Tsss... On ne touche pas, c'est une surprise donc interdiction à quiconque de fouiller et de toucher.

bisouillant sa fille, elle regarda d'un être suspicieux le chargement de sa fille, qu'avait elle encore mijoté dans ça petite tête blonde.

mais avant même se poser la moindre question alicette arriva.

bonjour alicette, tu as fait bon voyage ?
lauri as tu vus ton frère et césar ?
hum eyh bien je crois qu'il ne reste plus rien à faire regarde tout semble bien non ? non allons bientôt pouvoir commencer la cérémonie. juste les pommes ne sont pas encore arrivées, notre capitaine se charge de les escorter jusqu'ici manquerait plus qu'on nous les détournes.

le soleil commençait à être haut dans le ciel réchauffant la place de ses rayons. l'heure approchait et à mesure les entrailles de nefi se tordait dans une danse étrange rythmé par l'angoisse.

La ronde matinale terminé, les parchemin remplit avec attention Perl était enfin prête pour partie vers Arras où un grand évènement aurait lieu. Elle avait passé quelques minutes à torturer ses cheveux pour qu’ils obéissent puis voyant qu’elle ne gagnerait pas contre quelques mèches rebelles elle avait abandonné la torture pour simplement les attacher avec un petit bout de cuire pour les retenir du vent.

Tout sourire, elle avait sorti de la petite résidence qu’elle louait pour son séjour à Amiens, puis à sa surprise Jo patientait déjà devant la porte.

Ooooooooooooo non zut j’ai prise trop mon temps, il y a longtemps que tu patientes?

Tout au long du chemin Perl avait placoté de tout avec Jo, paysage, ville d’Arras et surtout de qui aurait quelle pomme c’était l’intrigue du jour.

Arrivé sur place, Perl avait peur que Jo se volatilise donc elle avait bien glissé sa main dans la sienne pour l’entraîner jusqu’à l’étalage de fût non pas pour boire mais bien pour offrir un coup de main.

Stof arriva sur la place pour la cérémonie , bique s'etait donné suffisamment de mal pour qu'il aille néammoins y assister.
Il y avait foule dans tout les cas , Stof reconnut des visages de personnes qu'il avait déja croisé.
Ca ne devrait plus tarder , Nefi allait arriver avec les resultats.

Tant que je suis pas élu le plus gros boulet ça me va. murmura-t-il.
Stof sourit de sa remarque et decida de se rapprocher , pour avoir un meilleur endroit d'ou observer la cérémonie

Depuis l'annonce de l'approche de la cérémonie des pommes d'or, une légère tension était palpable à Azincourt. En effet, deux Azincourtoises, Maîtresseevrard et Tiburce, étaient nominées dans la même catégorie, celle très convoité des sales têtes de l'année.
Polgara, devant se rendre à la cérémonie afin de participer à la protection des pommes durant leur transfert, mais aussi afin de décerner l'un des trophées, était bien embêtée pour se rendre à Arras. En effet, ne possédant pas de carriole, elle ne voyait pas comment transporter sa belle robe de soirée, spécialement acheté pour l'occasion, sans que celle-ci ne soit toute chiffonnée une fois arrivée à destination si elle devait y aller à dos de jument. Réfléchissant au problème, il lui vint une idée. Tiburce avait une charriote et devait aussi se rendre à la cérémonie; elle pourrait donc lui demander de l'accompagner. Et tant qu'on y était, Fanfan et Evrard serait peut être intéréssée, étant toute deux enceintes, un voyage en charriote serait bien moins éprouvant qu'une chevauchée chaotique.
Une fois tout le monde d'accord et le périple organisé, le jour du départ arriva enfin.

Très tôt ce matin là, c'est tout excitée que Polgara, en uniforme d'apparat, chargea sa malle dans la charriotte de Tiburce qui était passée la prendre. Evrard bien installée à l'arrière du véhicule était déjà entouré de nombreux bagages, les quatre femmes ne voyageraient pas léger. Après avoir saluer ses deux amies, Pol attacha Calypso, sa jument, à l'arrière du chariot et s'installa au côté de Tiburce qui d'un claquement de langue ordonna aux deux boeufs d'avancer. Fanfan, perchée sur sa monture, les rejoignit bientôt. Une fois tout le monde installée, elles prirent la direction de la capitale.
Le voyage se passa dans la joie et la bonne humeur, la discussion ayant sans surprise portée sur le nom de la gagnante de la pomme de la sale tête de l'année ainsi que sur les autres catégories. Polgara, s'étant occupée des votes pour la ville d'Azincourt et devant remettre l'une des pommes, fût harcelée une bonne partie de voyage par ses compagnes pour révéler le nom des différents vainqueurs. Riant aux éclats, la jeune femme, qui finalement ignorait la plupart des résultats, fît mariner avec bonheur ses amies a qui elle finit par annoncer que même sous la torture elle ne leur divulguerais aucune information, ne voulant pas risquer le courroux de Nefi.
De plaisanterie en agréables discussion, elles arrivèrent enfin à Arras. Dénichant une auberge agréable, elles firent emportées leur affaires dans leur chambre puis, laissant Evrard, après moult embrassades, à ses préparatifs et autres occupations, Fanfan, Tiburce et Pol se rendirent au chateau où une mission de la plus haute importance les attendaient.
Après une dizaine de minutes d'attente dans la cours ouest du château, la Capitaine accompagnée de nombreux soldats ordonna le chargement des précieux trophées. Fanfan et Pol, chacune à proximité de leur destrier surveillaient les alentours la main sur la garde de leur épée.

Bonjour à tous ^^
Bonjour Lieutenante Tiburce, Lieutenante Fanfan, Sergent Polgara ... [ben les autres qui arriveront^^]
J'espère que la route fut bonne et surtout celle que nous aurons pour nous rendre au rendez-vous.
Quelque chose à signaler ?
Pas eu vent d'un quelconque changement de programme ?

Bonjour Capitaine!

Pol répondit en même temps que son Lieutenant au salut de leur supérieur.

Mon capitaine! Rien à signaler! Notre trajet s'est bien effectué et nous n'avons eu vent d'aucun changement de programme. Nous sommes prêts à charger les trophées...N'est ce pas les filles? dit Fanfan

Oui mon Lieutenant, fin prêts! répondit Pol

rooo mais!!! Chanel rit à la remarque de sa fillote , tu changeras pas toi !, quoiqu'il en soit c est une bonne idée

Chanel salua ensuite les autres personnes qui étaient arrivées pendant qu'elle déchargeait sa chariote et alla donner un coup de main

Bien du beau monde arrivait de toutes les ruelles environnantes pour donner un coup de main. Cela faisait à voir, l'unité Artésienne toujours au rendez-vous pour de si bonnes occasions.

Odas avait donc décidé de décharger la chariotte contenant tous les fûts et tonneaux de bière. Assurément, une tâche fort importante qu'il ne fallait pas négliger. Il se mit donc au travail sans rechigner à la tâche mais il se fit vite ratrapper par sa réputation. Nefi qui supervisait le tout, au four et au moulin venait déjà le trouver :

Bonjour Nefi, je vois que tu organises tout cela à merveille !! Eh oui tu vois je m'occupe presque du plus important et compte sur moi, je fais du mieux possible, j'ai juste bu quelques chopinettes bien méritées rien de plus. Je place d'un côté les futs et de l'autre les tonneaux. Ne sont-ils pas bien harmonieusement disposés ?

Il lui sourit et retourna à son rangement et déchargement non sans avoir apprécié un bon bisou de Nefi. Il passait le bonjour à tous les nouveaux arrivants et sourit grandement à l'arrivée de sa soeurette Fréné.

Héhé je savais que tu viendrais soeurette, toi toujours le coeur sur la main !! Oui allez file on va avoir besoin de tes mains et de tes conseils d'expertes !!

Il lui reflanqua un bon gros bisou, sec cette fois-ci et se murmura qu'une petite pause n'était point de refus. Il improvisa donc une couche au milieu des tonneaux et s'endormit surement quelque peu bien aidé par les vapeurs d'alcool qui se dégageaient. Ils e réveilla tranquillement, profitant sous le soleil automnale pour gouter quelques fûts. C'est à ce moment là qu'arriva de nouveau sa soeurette qui prenait un de ses airs qu'il connaissait si bien et qu'il adorait !!

Rooooo, je goute soeurette !!!! Faut pas servir n'importe quoi non plus hein !! Et puis je n'arrête pas depuis tout à l'heure, j'ai bien le droit à une petite pause, noméo !! Ahhhhh, tu veux donc y gouter toi aussi, je te reconnais bien là également et tu sais tu pourrais me dénonçer, Nefi sait déjà que je suis là !! Allez vient-là !!!

Il tapota sur un tonneau pour qu'elle vienne s'y assoir et lui présenta une splendide chopinette en bois rempli à ras bord de mousse.

Allez Fréné, goutte-moi ca un peu !!!

Ils trinquèrent tous les deux et profitaient de quelques rayons de soleil bienfaisants sur leurs visages.

La cérémonie de la remise des pommes d'or ayant coïncidée avec la fin des élections comtales, Maé était déjà à Arras, pour l'élection de la comtesse, et Bayard s'était proposé de l'y retrouver.

Il était donc parti de Cambrai le vendredi, et lui et Maé avaient dormis en une auberge. Elle était parti tôt ce samedi matin au château, il flânait donc seul en ville...

Son oreille exercée, normal pour un chevalier^^, entendit de loin et sans faire d'erreur, le bruit de fûts de bière qu'on roule au sol... guidé par son oreille, il arriva sur la place où l'on travaillait déjà à dresser l'estrade pour la cérémonie des Pommes d'Or.

Il y avait aussi là Dames Frénégonde et Nefi, plus loin, Bique, Takanomi, Lndil et d'autres personnes que Bayard ne connaissait pas. Il apperçut ensuite Chani, Dagoon et Odas, et il s'approcha d'eux. Il les bizouilla (mais moins baveusement qu'Odas) et proposa son aide:

- Bonjour tous! Besoin d'un coups de main pour vider les chopes ? ... Heu, je veux dire, pour rouler les fûts ?

Laurie profita de la réflexion pensive de sa mère pour faire une bise à Alicette son amie.
Puis la blondinette répondit tour à tour à son amie et à sa mère en se tournant vers l'une puis l'autre à tour de rôle.

Bonjour Alicette je vais bien et toi...

Beuh tant pis on va aller jouer avec alicette pas loin en attendant, pour être prête et surveiller germaine que personne n'approche.

Pis si je croise les garçons je leur dirais que tu veux les voir pour les voir...

Laurie déposa un bisou à sa maman et fila jouer avec sa copine.
Au même moment non loin l'escorte arriva avec toute les récompenses.

Après que la scène fut complètement montée, et que les charrettes furent déchargées, Stilicon alla faire une pause à la buvette. Une choppe à la main, il salua les personnes qui arrivaient. Il attendait avec impatience le début des festivités. Il voyait les gens discuter, et se rendit compte qu'il n'avait pas grand chose à dire lui. A cause de sa longue guérison, il s'était un peu retiré de la vie publique. Il paraissait bien plus vieux, fatigué par les évènements de ces derniers temps, mais pourtant heureux d'être encore là. Il s'était laissé dépassé par la charge d'un travail, il avait fait un choix dans ce qu'il voulait faire. Il avait décidé de se concentrer sur les activités au Cab. Et, il était là, aujourd'hui, sur cette grande place, pour cette remise des pommes d'or.

Lieu de festivité :

L'heure avancée et à mesure l'angoisse l'étreignait de plus en plus. Elle embrassa affectueusement les deux fillettes et les laissa filer dans leur coin, elle avait suffisamment de mains d'œuvres pour laisser les enfants jouer de leur coté.
Elle fit un dernier tour d'horizon autour de la place, chani et son équipe avait fait des merveilles du coté de la buvette, restait simplement à souhaiter que les contrôles qualités de odas ne videraient pas tout les futs de réserve.
Les gradins étaient eux aussi en place, ils permettraient cette année à tout le monde de jouir du spectacle sans se démancher le cou et se faire piétiner. Elle était satisfaite de cette investissement du cabinet des divertissements effectué pour le premier « tourné méninges » un sourire furtif se dessina sur son visage à ce souvenir mémorable de ses débuts de GO et de sa toute jeune équipe d'animation. Grimpant quelques marches elle arriva à la tribune d'honneur qu'elle avait fait ajouter pour accueillir la Comtesse, la noblesse Artésienne, les conseillers aussi que les hauts membres du clergé si ils souhaitaient venir.
De confortable fauteuil avaient été apporter en ce lieu, protégé d'un dais aux couleurs de l'Artois et de tenture en harmonie, de cette place on avait une vue privilégié sur l'estrade ou aurait lieu la cérémonie, tout autour de la place des étendards aux couleurs des villes Artésiennes et de l'Artois ponctuaient les murs de touche vive, qui sous le soleil automnale réchauffaient l'atmosphère. Satisfaite de la mise en place de tout ceci elle termina sa visite par l'estrade elle même. Une longue table avait été dressée en retrait pour accueillir les pommes d'or. Le rouge sombre de la nappe descendant jusqu'au sol en ferait avantageusement sortir la dorure. Tout semblait en ordre et elle en fut soulagée, il ne lui restait plus qu'a revêtir sa houppelande de cérémonie. Elle s'éclipsa donc vers l'auberge ou elle avait pris une chambre.

En très bonne compagnie avec son frère de coeur, dégustant une bonne chopine, Fréné du haut de son tonneau visualisait l'espace et l'animation.
Un grand sourire illumunait son visage. Il y avait bien longtemps que l'Artois ne s'était pas sentie aussi solidaire et pleine de joie.
Voilà pourquoi elle avait rejoint le CAB, pour apporter un peu de bonheur et faire oublier le temps d'une animation les soucis du quotidien.
Elle se tourna vers son frérot

"Ah que je suis heureuse mon Odas.
Voir la place du Château d'Arras ainsi habillée avec toutes ces personnes riant et s'amusant, cela fait un bien fou au moral!"

Puis elle tourna son regard vers la buvette et remarqua Stili bien seul.
La belle eut un pincement au coeur.
Descendant de son perchoir elle attrapa Odas qui portait une chope à sa bouche et l'entraina avec elle.

"Allez suis moi on va rejoindre Stili à la buvette.
Pis on continuera notre descente là bas. "

Traversant les gradins, passant devant la grande estrade elle remarqua du coin de l'oeil un autre ami.
Changement de destination le temps de rapatrier Bry. Ce jour se devait d'être partager tous ensemble et personne ne devait se retrouver seul dans son coin.
Tenant toujours Odas qui grommelait contre elle, elle arriva près de Bry.

"Coucou toi!
Bé alors on festoie seul?"

Remarquant un sourire niais sur le visage de son ami elle haussa un sourcil.

"Dis donc Messire Brylastar on aurait pas un peu abusé du Père Naud hein?"

Elle esquissa un sourire.

"Bon allez on t'embarque avec nous, direction la buvette.
Stili nous attend"

Sans attendre de réponse elle empoigna Bry par son bras restait libre et mena sa fine équipe vers la buvette.
En marchant elle regarda les deux jeunes hommes bien séduisants à ses côtés, voyant la scène elle se mit à rire.

"Eh bien mes amis je vais faire des envieuses!
2 magnifiques damoiseaux m'escortant en plein centre d'Arras. Que du bonheur!"

Elle leur fit un clin d'oeil malicieux.
Arrivant enfin au lieu dit elle lâcha ses deux compères et poutouilla Stili.

"Alors ami du CAB on cherche la tranquilité?
Et bien c'est râté nous voici! "

[En position dans une ruelle d'Arras]

Satanée vieille carne ! Décidément, elle ne valait pas la bouffaille qu’elle lui coûtait. Une ruine, même, fichu canasson ! Enfin, il était tout de même arrivé à bon port ainsi que ses gars. Ils étaient dans les murs d’Arras, la fameuse grande Capitale d’Artois ! Pfffffffffffff, elle n’avait que le nom de Grand. Deux, trois hôtels, et un amas de maisons. Bien loin, mais loin de ce qu'étaient les majestueuses capitales qu'il visitait dans le Sud du royaume.

Enfin bref, le contrat proposé n’était pas inintéressant et pouvait largement renflouer le gang des bonnets rouges. Côté dépense dernièrement, ils avaient un peu trop tiré sur la bourse, d’ailleurs en parlant de bourse, enfin les plutôt, c’était bien le cas de le dire qu’elles avaient un peu trop chahutées, vu les activités honorées grâces à leur pécule. Mais vl’a, pécule y’avait plus et il était temps de passer à l’action. Ce qui faisait le petite plus de cette histoire, c’était de voir la trombine des artigots quand ils les maronneraient sous leurs yeux. Ahhh, c'est qu'il avait bien du mal à les voir en peinture ceux la. Trop fiers, trop arrogants, et tenant toujours le verbe haut. Leur rabaisser le claquet serait un plaisir bien jouissif.

Hrym était son nom. Un nom qu’il n’avait pas peur de clamer, satisfait de laisser ainsi une trace de son passage lors de ses forfaits, accompagné d'un bonnet rouge. Un peu de renommée dans le milieu était toujours utiles et les affaires pouvaient ainsi mieux tourner. Enfin, point le temps de raconter sa vie sinon nous y passerions toute la nuit, alors donc Hrym, dissimulé sous une soutane avait pris position au sein de la Capitale, tout comme ses sbires, attendant patiemment le bon moment. Un signe de sa part, et la machine se mettrait en branle. Et la divine providence se présenta sous l’aspect d’une vieille carriole en travers de la route et une partie des soldats occupés avec des badauds à la dépanner. Tout cela serait certainement un jeu d'enfants pour le gang des bonnets rouges.

Hé hé, pas de problème Chani, mes gros bras sont là pour aider! puis lançant un regard vers Odas qui roulait un gros fût Et pis, ce serait criminel de laisser Odas boire tout seul! Maé nous rejoindra plus tard. Tu sais comme elle est au conseil, ils sont tous enfermés au château pour désigner qui sera la ou le grand chef! Mais dis-moi, c'est ma première cérémonie des pommes d'or, comment ça se passe cette cérémonie ?

Un vrai crime oui , le pauvre odas !!!!! lui répondit elle souriante
Oh tu sais c 'est pas très difficile , Chaque membre du CAb va remettre une pomme à chaque gagnant de chaque catégorie , avec quelques petites surprises que je ne dévoilerai pas sinon c est plus une surprise hein! , le gagnant vient alors ici la chercher et fait parfois un petit discours , raconte un blagounette , ce genre de choses quoi!
Mais dans tout les cas , cela se fait dans la bonne humeur, lui attrapant le bras

allez viens , allons aider Odas a transbahuter les fûts!!!

(Mélangé dans la foule)

Aprés une trés longue remontée du royaume, la bande des bonnets rouges était enfin arrivée dans la ville d'Arras. Skzykwciz se demandait bien ce qu'il venait faire dans ce village. Hrym, leur chef, avait dit qu'il y avait un bon coup à faire et personne ne posa de questions.

Il s'agissait de voler des pommes. Quand Hrym avait annoncé cela, il se demanda si les dernières festivités ne lui avaient pas trop fait perdre la tête. Parfois, il lui arrivait de se moucher un peu le cerveau et cela le rendait assez étrange. Enfin, aussi bizarroïde que cela puisse paraître, tout le monde avait suivi. Ils étaient pourtant passés à côté de nombreux vergers mais on ne s'y étaient pas arrêtés. Les pommes d'arras devaient être drôlement bonnes pour se taper autant de canassons.

Enfin, arrivés dans Arras. sous différents déguisements, ils s'étaient mélangés à la foule, attendant le signal de Hrym.

Skzykwciz s'était déguisé en aveugle avec pour seul moyen de se diriger, un bâton qu'il tapait fortement devant lui, écartant ainsi les curieux. De toutes maniéres, personne ne s'approchait de lui; il puait comme cela n'était pas permis. Il avait récupéré les habits sur un mort lequel avait déjà été bien entamé par les vers. Il avait secoué tout ça mais il lui semblait qu'il devait en rester quelques uns car cela le démangeait parfois. Sa cape, trouées et bourées de puces, cachait son épée.

Discrétement, il regardait souvent Hrym, guettant le moindre geste d'attaque. Il avait repéré ici et là, ses autres compagnons.

Louison avait rangé la maison de sa dame , prit quelques trucs que celle-ci avait oublier quand elle était partie , une vraie tête en l'air , avait chargé son cheval et s'était dirigé vers Arras.
Cela faisait longtemps qu'elle n y était pas retourné , elle n avait plus eu de nouvelles de son père , hormis une lettre d un notaire qui lui annonçait que la taverne de son paternel avait été vendue et que la bourse qui accompagnait la dite lettre était le fruit de la vente des bien de son père , celui-ci avait recommandé au notaire de placé la petite sous la garde de Chanel et que l argent servirait a élever l enfant.
Chanel avait prit l argent et l avait placer dans un coffre , elle s était ensuite tournée vers Louison en lui disant que jamais elle ne prendrait cette argent que si elle le voulait , Louison pouvait rester chez elle.
Louison avait accepter , non sans avoir promis de se rendre utile , Chanel était bonne envers les autres , mais prenait très peu soin d'elle, c 'est tout naturellement que Loulou , comme l a surnommait Chani, gérait la maison de sa dame , lui préparant ses repas , faisant son ménage... y a que sa lessive qu elle ne pouvait faire , Chanel le lui avait formellement interdit , mais elle le faisait quand même en cachette

Elle arriva donc a Arras et allât à l auberge de la mairie , c est là que sa dame lui avait dit qu elle descendrait , elle alla ranger leurs affaires et se rendit sur la place;

Beaucoup de monde s activait , Louison resta un moment à l écart , observant les adultes , dire que pas mal de fois elle avait vus ces personnes se chamailler , s invectiver ... et aujourd'hui hui , tous se donnait la main pour les préparatifs , ah elle était fière d être artésienne.......

l'auberge de l'écu d'or, ou quand rien ne va jamais comme on veut...

Entrant elle salua l'aubergiste qui semblait rouge de colère et qui la regarda d un air confus, ce qui vu la carrure de l'homme et son caractère des plus virile semblait bien incongrue. Quelques sanglots venant de l'étage l'inquiétèrent un peu plus, il lui semblait être ceux de la toute jeune servante du couple, une douzaines d'années pas plus et tout frêle qu'elle était, avait attiré la sympathie de la maman qu'elle était. Entendant les rugissements de la matrone et un raffut contre le plancher, elle regarda interloqué le patron cherchant une explication et n'obtient qu'un bafouillement d'excuse totalement décousue qui furent ponctuer par un claquement de fouet et un crie de souffrance.

Par Aristote...

montant les escaliers quatre à quatre elle se dirigea précipitamment vers les cries qui sortaient tout droit de sa chambre. Un spectacle des plus déplaisant se déroulait ici. La petite servante au sol sanglotait tout recroquevillait alors que déjà le bras de la patronne se levait pour lui asséner un nouveau coup.

Il suffit... avez vous donc perdu la tête pour frapper ainsi une si jeune fille ? … que lui vaut donc si violente réprimande...

rougissante la femme laissa son bras retomber le long de son corps.

Dame Nefi, voilà bien un grand malheur que cette gourde à provoqué...

elle la vit devenir encore plus rouge, puis pâlir en s'écartant pour laisser voir sur le lit sa houppelande neuve.

Voyez...

une large brulure en marquait irrémédiablement le tissu. Les yeux écarquillés, le cœur battant, elle s'approcha pour mieux voir.
Mais... que c'est il passait ??? je vous avais demander d'en prendre grand soin !!! savez vous ce qu'il m'en a couté ?

Un bredouillement d'excuse plus incompréhensible les unes que les autres lui répondit.
Prenant l'étoffe dans ses mains elle constat l'ampleur des dégâts. Un grands troue au pourtour calciné trônais en plein sur le devant de la jupe.

Non de non, c'était pourtant pas le jours.

C'ben c'que j'ai dit a c'te bougresse, s'péce de bonne à rin, 'm fait qu'des âneries. Elle l'vous la remboursera dame, foi d'mouè...

à ses mots le sang de la GO ne fit qu'un tour. Se tournant vers la femme le regard noir.

Me semble que je vous ais confié à vous cette responsabilité, pas à cette enfant,... mais il suffit la mettre à sang ne me donnera pas une tenue digne de se nom pour la cérémonie...

un long soupire de dépit s'échappa, suivit d'une réflexion, fixant la robe un moment elle finit par reprendre.

Y a t il un drapier non loin ? Connaissez vous quelques couturières aux doigts de fée ?

L'enfant rassurée de son sort s'était relevé et leva son minois plein de larme vers nefi.

Oui dame, j'en connais moi, vous voulez que j'aille chercher ma sœur ? L'est très doué vous savez, elle fait plein de belle robe pour le noble de la ville.
Vous savez j'ai pas fait expres pour votre belle robe mais le fer est très lourd et je me suis brulé la main

elle lui montra sa petite main qui déjà cloquait.

Oh, on va t arranger sa petite, conduit moi à ta sœur tu veux bien des que nous serons la bas je te soignerais pendant qu elle répara ma houppelande.

Prenant sa besace et la robe elle entraina vers la sorti laissant derrière elle la matrone qui ronchonnait.

Pendant que les deux femmes aidaient le paysan à récupérer ses légumes en fuite, le Lieutenant Lndil alla informer rapidement la Capitaine de la situation. A son retour, il s'occupa de remettre la charette debout. Quel homme! On aurait pas dit comme ça mais c'est qu'il était costaud le bougre.

Merci ? Lndil, nous retournons avec le sergent Polgara, tenir au courant notre Capitaine que la route est en voie d'être dégagée dit Fanfan

Polgara, après avoir salué le pauvre paysan d'un sourire bienveillant, monta sur le dos de Calypso et emboîta le pas du Lieutenant Fanfan.

Après avoir encore bataillé à grand renfort de :

DEGAGEZ LE PASSAGE! POUSSEZ VOUS!

Les deux Azincourtoises rejoignirent la capitaine et, la Lieutenante se chargea de la mettre au courant de l'évolution des évènements.
Polgara, observait avec attention la Capitaine, se demandant ce qu'il avait bien put arriver à son uniforme. Son regard allant du Capitaine à la bouillis de légumes à terre puis à ceux embrochés sur l'épée de Loulou, la jeune femme se demanda si il y avait un lien. Souriant à son ami, elle lui chuchota discrètement :

Qu'est ce que tu as encore fait?

DEGAGEZ LE PASSAGE! POUSSEZ VOUS!

Fanfan et Pol revenaient pour signaler que la situation s'arrangeait.

Lou tournait le dos à sa capitaine maintenant, seul moyen qu'il avait trouvé pour ne pas croiser son regard et éclater de rire.

Qu'est ce que tu as encore fait?

Regard posé sur Pol et dans l'impossibilité de se contrôler sur ce coup là, il éclate de rire tout en lui répondant :

Je HI.HI n'ai rien HIHI fait HIHI pour une HI.HI fois........

La bonne aventure Sire, Qui veut connaître son avenir?

Une plantureuse créature se déplaçait au milieu de la foule. Voilée, on ne remarquait que ses grands yeux noirs en forme de noisette. Une robe moulait ses formes trés généreuse et son décolletté dévoilait plus qu'il ne fallait.

Elle souriait face aux regards des sires qui se faisaient des torticolis pour la regarder passer et des dames qui la maudissaient de voir leurs compagnons lever des yeux sur elle.

Elle accentuait son déhanché à la limite de la provocation. D'une main, elle invitait les gens; l'autre tenait fermement celle de sa nièce rosita. Cette dernière, dissimulée sous une cape avec capuche tenait fermement deux dagues.

Birgitt passa prés d'un mendiant qui lui tendait son chapeau. Elle lança une pièce.

Tiens, prends mon brave. Tiens toi prêt, c'est pour bientôt.

Elle continua son chemin, se dirigeant doucement vers l'objectif.

Dans la foule, des gens qu'il connaissait se serrait et prenait place pour être le plus devant possible. Stilicon regardait et saluait certaines de ses connaissances. Soudain, il vit Perl, et dans un grand pas, il arriva à sa hauteur. Il s'aperçut qu'elle était accompagné et ravala certaines paroles :

" Bien le bonjour chère amie. Alors, quoi de neuf? Belle journée pour une fête, n'est-ce pas?"

Puis il lui chuchota rapidement à l'oreille :

"J'aurais à te parler un de ces quatre, comme au bon vieux temps!"

Jo serrait toujours fortement la main de son ange. Il n'aimait pas trop la foule.

Perl lui présenta un de ses amis qu'il connaissait de vue, l'ayant croisé en taverne avec Stella et Lou.

Il fut heureux de rencontrer Néo et Modeste, enfin des visages connus pour lui redonner le sourire.

Mais son attention était attirée par la diseuse de bonnes aventures. Il serra un peu plus la main de son ange et la regarda en souriant.

Mon ange, je me trompe peut-être, mais comme tu le sais je suis du Sud et j'ai déjà vu cette femme. Je suis quasi certain qu'elle fait partie d'une bande qui a écumé quelques villages par chez moi. Tu ne devrais pas la perdre de vue.

Elle avait vu le premier signal et doucement, elle s'avançait vers le butin.

Rosita, va prévenir les cinq autres qu'ils attaquent par derrière. Fais vite.

D'un clin d'oeil, elle fit signe au mendiant et à l'aveugle de se préparer. Elle venait d'ailleurs de voir ce dernier se prendre un légume en pleine tronche mais heureusement il n'avait pas bronché.

Birgitt continuait à s'avancer , tout en criant :

Qui veut connaître son avenir.

Hrym et Skzykwciz n'allaient pas tarder à sauter sur les gardes. Elle, avait jeté son dévolu sur celle qui semblait commander.

L'aveugle allait probablement s'occuper de celle qui avait lancé le légume. Le mandiant agirait en fonction des réactions des gardes.

Rosita et ses cinq complices allaient les prendre de revers.

Je HI.HI n'ai rien HIHI fait HIHI pour une HI.HI fois........

Tandis que Polgara souriait devant le rire incontrôlable de Loulou, des hurlements se fît entendre. Etonnée, la jeune femme tira sur les renes de sa jument pour se retourner. Un forcené portant un bonnet rouge courrait vers eux en hurlant à gorge déployée. Puis, tout se précipita, d'autres hurlements, la réaction des soldats, les ordres du Capitaine......

Soldats, aux ARMES, aux ARMESSSSSSSS !!! Préparez-vous !!!

Fanfan, Polgara protégez le convoi avec Tiburce devant.

A vos ordres mon Capitaine!

Tandis que Tiburce était perchée sur la précieuse caisse, Polgara dégaina son épée puis, d'une pression des talons fît avancer Calypso pour se porter en avant du convoi. Mais, toute cette agitation effraya les deux boeufs qui mugirent à l'unisson et foncèrent droit devant eux, détruisant l'arrière d'une calèche. La secousse générée, par le mouvement des bêtes mais surtout par la collision, fût des plus violente, ce qui ne laissait présager rien de bon pour l'équilibre du Lieutenant Tiburce.

Qu'en a la jument de Polgara, elle eut juste le temps de faire un écart pour éviter les boeufs alors que ceux-ci lui fonçaient dessus. Observant tout d'abord les dégâts, Pol tourna très vite son attention sur les brigands hurlants qui approchaient. Tenant fermement son arme, elle se tint prête au combat.

Enfin, la capitaine avait terminé son nettoyage de printemps et elle commençait à donner des directives dignes de son grade.

Tout d'abord, il fallait se débarasser de sa réserve de légumes. Il essaya de retirer le premier. Non de diou, il tenait bien. Il leva tant bien que mal son épée pesante au dessus de sa tête et la fit tournoyer afin de faire décrocher ces satanés curcubitacés.

SIFffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff

Des sifflements fendirent l'air et son épée se vidait un par un.

FLOUFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF

Parmi ces bruits bizarres, l'un n'eut pas le même son. Il lui sembla qu'il était parti vers l'arrière. Il n'osa pas se retourner pour regarder les dégâts mais derrière lui se trouvaient la Capitaine, Poil et Rufus. Si l'un d'eux avait été touché, il espérait que ce soit le vieux débridé. Pendant quelques secondes, il pria Aristote que ce ne soit pas Omby, qui l'ait reçu.

Cette mimi priére terminée, il constata qu'un des brigands qui s'approchait dangereusement de la cariole venait de recevoir en pleine poire un légume, l'assomant littérallement.

Lou venait d'inventer le premier lance-légumes.

Malgré la situation dramatique, il explosa de rire ne pouvant s'empêcher de repenser à la capitaine et maintenant ce bandit arrêté en pleine course par un légume. Pauvre gars, pensa-t-il, quelle humiliation de raconter ça
dans sa future résidence, les géôles d'Arras.

Toujours hilarant, il fut surpris de voir une femme prés de lui à la gorge trés profonde. Quelques moments d'inattention, il n'eut pas le temps d'esquiver son bras armé, qu'il sentit une lame pénétrer dans sa cuisse.

Avant de ressentir la douleur, sa première pensée fut qu'à quelques centimètres prés, on l'aurait appelé madame et que ses bijoux de famille n'auraient plus servis que pour la décoration.

AIEEEEEEEEEEEEEeeeeeeeeeeeeeee

Il ressentit une douleur atroce. Réalisant qu'il était blessé et repensant à ses chéres et tendres qui avaient manqué de cesser de vivre, c'est dans une rage folle et par réflexe qu'il lança en avant sa jambe blessée. Sa botte arriva en plein dans le menton de la brigande.

CRACKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK

Un bruit d'os cassé se fit entendre et entre l'impact et le moment où elle toucha le sol, quelques morceaux de dents volérent dans les airs

Lou aimait pourtant les femmes aux belles formes mais celle-ci il la regarda d'un air méprisant afin de vérifier qu'elle ne bougerait plus. Il était rassuré, elle étaient inapte pour un bout de temps.

Du sang commençait à s'apercevoir. Regardant s'il n'y avait plus de danger immédiat, il pris son foulard sur sa tête et le serra en haut de sa cuisse afin de faire cesser l'hémorragie.

Grimaçant, il regarda où en étaient ses compagnons d'armes.......

Elle s'approchait rapidement de la cariole en proposant toujours ses services.

Skzykwciz venait de se faire estourbir par un légume lancé par un soldat faisant des moulinets avec son épée.

Elle entra dans une rage folle et fonça sur lui. Sa progression s'avérait trés facile, celui-ci rigolait tout seul comme un âne. Elle se précipita sur lui et lui planta sa dague dans la cuisse.

Elle n'eut pas le temps de porter un second coup qu'elle sentit sa machoire se broyer. En tombant, elle cracha quelques dents.

Au premier signal de Hrym, Kheltar sourit et propulsa un long jet de salive au sol. Ayé, on y était, l'attaque n'allait plus tarder.
Il observa durant un instant les agissements de son chef puis, au second signal, il sortit discrètement de sa planque et se rapprocha du chargement d'un pas tranquille. Continuant son avancée comme si de rien était, il profita des hurlements de ses deux comparses pour contourner le convoi par la gauche et se porter vers l'arrière du chargement. Les soldats, suivant les ordres de leur chef se mettaient en place quand les boeufs apeurés détalèrent pour s'encastrer dans la calèche devant eux. Kheltar, toujours dissimulé derrière sa capuche, sourit en voyant la femme, perchée sur la caisse, perdre l'équilibre et tomber dans la carriole.
L'incident suffit a désorganiser les rangs des soldats, les bonnets rouges n'en demandaient pas tant. Alors que Hrym et Skzykwciz arrivaient au devant du convoi, Kheltar vit d'autre membres du gang passer à l'attaque. D'un geste vif, il abaissa sa capuche, dévoilant ainsi son bonnet écarlate. Tout en sortant son épée de sous sa cape, il se précipita vers les deux militaires qui protégeaient l'arrière du chariot dont un qui tournicotait sur son âne.
Arrivé à hauteur de la mule, Kheltar, de son énorme paluche, frappa violemment la croupe de l'animal qui s'en fût en brayant. Il fît alors face à la jolie soldate. Un rictus malsain déforma son visage couturé de cicatrice, dévoilant des dents atrocement gâtées. Tout en détaillant la jeune femme de la tête au pied, il passa lentement sa langue sur ses lèvres.

A nous deux ma jolie. Viens voir Papa! dit-il en lui faisant signe d'approcher de son index.

Se mettant en garde, prêt au combat, il remarqua que la soldate tenait quelques choses dans ses mains.

Mais qu'est ce que.......

Le mendiant suivit ses compagnons. Il avait jeté son dévolu sur une blondinette pas bien épaisse.

Il s'avançait à grandes enjambées vers elle, se lança dans le vide pour prendre appui sur la tête du boeuf et se lancer sur la croupe du cheval de la soldate.

Au moment où il se lança, il vit les boeufs s'avancer. Il paniqua, pensant prendre appui sur la tête, il se retrouva sur le cul du boeuf où il se fracassa ses organes reproducteurs.

Dans sa douleur, il eut l'intinct de lancer sa dague laquelle se planta dans l'épaule de celle qui semblait commander.

Ayant rebondit sur le sol, il ne demanda pas son reste et tout en massant sa virilité, il prit la poudre d'escampette.

Le temps que les soldats se mettent en position après la désorganisation causée par l'échappée des boeufs, les bonnets rouges les attaquèrent de toute part.
Les deux brigands braillards bifurquèrent vers la droite de la carriole et y grimpèrent.
Polgara, de l'autre côté, ne put se porter à leur rencontre, la barrière boeufs-calèche lui en interdisant l'accès. La jeune femme, impuissante, ne put que les regarder atteindre la caisse.
Alors que Pol faisait pivoter Calypso pour monter à son tour sur la carriole, quelque chose l'atteignit violemment au visage. La jeune femme, sonnée par le coup, vacilla puis bascula sur le côté. Un pied toujours coincé dans l'étrier, elle fût traîner au sol alors que la jument s'éloignait au petit trot de la zone d'attaque.

[Dans une ruelle arrageoise - Les Bonnets rouges à l'action !!!]


Le maraud observa d’un air jouissif la blondasse qui avait pris en pleine poire le légume. Sa monture s’était même emballée, il ne pouvait pas mieux être satisfait de lui même pour le coup. Rosita n’allait assurément plus tarder à le rejoindre avec le reste de la bande, en attendant, il poursuivit les lancers de légumes et de tout ce qu’il trouva dans la carriole, notamment des balluchons d’étoffes féminines, à se demander d’ailleurs ce que cela fichait là… mais bon l’heure n’était point à la réflexion philosophique. Il visa cette fois les deux dernières drôles de Dames. Après tout, pas de jalouse ainsi.


Prenez cela, les donzelles … Et ça encore !!!
Allez fais risette, la rouquine.


Hrym cria de nouveau après son comparse toujours inanimé au bas de la carriole.

Skzykwciz, tu m’entends ? Ce n’est pas le moment de piquer un roupillon !!! Si Rosita te voit, vais en avoir pour les esgourdes toute la sainte soirée encore, secoue toi la couenne !!!!
Tiens, en parlant d’elle, la voilà !!!

Un sourire illumina son visage.

Astigots, vous allez voir ce qui arrive quand on s’attaque à un bonnet rouge !!!
Vous allez le regretter et mordre la poussière, bande de bousseux , de phallocrates, d’astigots !!!
Elite militaire de pacotille !!!

Rosita et cinq membres des bonnets rouges arrivèrent donc par l'arrière du convoi. Le Chef admira la belle à l’action tout en tirant la caisse vers lui avec un des bonnets rouges à ses côtés mais bien trop lourde encore pour deux. Deux, enfin plus que lui finalement au bout de quelques secondes de tentatives, vu que Le Borgne venait de se prendre une rasade de légumes en pleine face, et sans doute un truc guère sympatoche aussi au vu des cris qu'il beugla et de sa chute qui le laissa à terre.


ALLEZ Vous Autres, embarquez moi cette malle.

Oui, feignassez pas, allez qu’on se barre avant que ça devienne chaud les marrons pour nous les gars !!!

Les Bonnets rouges tirèrent comme des bœufs de chaque côté de la caisse. La malle se souleva sans peine mais chuta avec moult fracas. Hrym resta avec l’une des poignées dans la main et ne put que mirer le trou béant dans la carriole et la caisse au fond de ce dernier.

ALLEZ, ON SE REPLIE TOUS.

Hrym prit tout à coup la carnation de sa bonnette. La moutarde lui montait au pif, tout avait été pourtant prévu, impossible d’échouer et qui plus est si près du but. Hors de question de laisser les Astigots rire sous cape. Il frappa contre la caisse afin de l’ouvrir, refusant de suivre les autres comparses, les poches vides. Pendant qu'il décochait des coups avec sa dague, il put clairement entendre les menaces d'un des soldats, ce qui lui donna encore plus le cœur à l'ouvrage afin de clouer le bec à ce blanc bec.


Et vous pensez allez où messieurs ?
Vous n'êtes plus que trois.... vous ne passerez plus par le bas de rue... et le haut va être de suite bouclée...
Rendez vous ... et votre vie vous sera épargnée
SINON je ne vous promets pas de vous laisser tous vos membres

[ sur la place]

Toujours assise sur son fût , elle regardait les autres finir les préparatifs , tout était presque prêt , ne manquait que les pommes

OHEEE vous avez pas l impression qui a quelque chose qui cloche vous???

Sautant à terre , elle rejoignit le groupe auprès de l 'estrade

[Dans une ruelle arrageoise - Les Bonnets rouges à l'action !!! - sur la carriole a côté de la caisse]


(...)
Hrym poursuivit sa démonstration de force à l'état brut en tentant d'ouvrir le tabernacle recelant les fameuses pommes. Par Saint Nicolas, ô grand patron des marauds, j'te déposerai un cierge, susurra le chef des Bonnets rouges.

Il se découvrit et glissa une pomme dans son couvre chef. Alors qu'il était tout à son affaire, malgré le chahut ambiant, il sentit soudain ses épaules ployer sous un poids conséquent. Il valdingua sur le côté, percutant quelque chose et fit un roulé boulé avec une masse agrippée à lui.

Se relevant quelque peu estourbi, il eut à peine le temps de s'en remettre qu'un espèce de nabot lui sauta dessus et lui bourrina le dos à coup de poings. Il faisait mal en plus ce bougre, malgré sa petite taille, mais cela n'empêcha point le maraud de persifler méchamment.


Viens là, le nabot, allez allez viens te frottez a moi.
C'est pas au grand Hrym que tu vas faire peur !!!
Même pas peur Nabot, tu sais vraiment pas à qui tu as affaire !!!
Souviens toi de mon nom, cancrelat de bas étage,
Oui, souviens toi, de Hrym, le grand !!!

Le nabot allait finir par lui filer une déculottée. Plongeant sa main au sol, il attrapa des morceaux de tomate afin d'aveugler l'adversaire.

Prends ça, sale nabot !!!

Malgré le voile rouge devant les yeux, le soldat frappait, frappait avec vigueur. Grand Hrym ou non, il n'eut pas le temps d'en dire plus, qu'il vacilla et chuta au sol.

Hé bien Stilicon tu aides les équipes adverse maintenant toi?

Perl avait un sourire pour taquiner Stilicon.

Lorsque Jo avait mentionné les possibilités que la diseuse de bonne aventure en soit une fausse Perl l’avait suivit du regard jusqu’à ce qu’elle quitte le lieu de la fête par la petite rue. L’image de cette dame était bien imprégnée dans la mémoire de Perl pour pouvoir la reconnaître dès qu’elle reviendrait…

Hé bien pourquoi pas une chopine pleine de mousse certes, mais eeeeeeeeeee je dois rester sur ici… Soit on se contente du stand du tavernier là bas ou soit vous y allez sans moi…

La main toujours dans celle de Jo, inconsciemment ses doigts c’était resserré sur celle-ci.

[Arrivée sur la grand Place]

Incroyable, il y avait un monde fou agglutiné sur la grand place. Maé se laissa porter par un mouvement de foule et se retrouva non loin de l'estrade. Impossible de retrouver Bayard dans cette fourmilière

Elle saluait, échangeait quelques mots de-ci, de-là puis elle aperçut Chani sautant d'un tonneau, elle tentait de l'appeler, criant, gesticulant...

Chaniiiiiiiiiiii..........Chaniiiiii!!!!!!!!!!!!

elle avait pourtant une voix qui portait, mais elle était bien trop loin pour que Chani l'entende...

Au diable la bienséance! La bonne vieille méthode, y'a que ça de vrai!
Elle glissa 4 doigts entre ses lèvres et siffla de toute ses forces l'assoo soulesque pour attirer les regards sur elle....

Le monde commençait a s'agglutiner sur la place , un brouhaha tel qu il devenait difficile de se comprendre sans hurler et encore.....



Elle se retourna croyant avoir entendu son nom mais ne vit personne , haussant les épaules , elle continua a papoter avec ses collègues et amis présents lorsqu un sifflement soulesque la fit sursauter

Boudjou!!! je connais ce coup de sifflet moi! grimpant illico sur le fût à côté , elle scruta la foule

éh éh mais c est bien sur!!
levant le bras , elle fit un signe a Maé de venir la rejoindre

COUCOU MA BELLE !!!VIENS PAR ICI

sautant parmis la foule restée silencieuse apres le sifflet soulesque , elle se fraya un passage pour rejoindre Maéva au beau mileu de la place

comment tu vas bien , rooo quelle belle robe tu as !!!!


Entrainant Maé avec elle , Chanel regagna l estrade

AH Nefi te voila enfin , y a quelque chose qui va pas j en suis sure , c est pas normal jte le dis , c est sur même , y a pas les pommes !!!
regardant la GO droit dans les yeux

dis dis dis !!! t es sure que l armée doit les amenées? et si ils s étaient trompé de jour , t es certaine de leur avoir donné la bonne date? c' est bizarre quand même non?? Ombeline est toujours a l heure !!! qu 'est ce qu on fait ??????

Elle avait enfin pu rejoindre Chani, et se tenait à ses côtés près de l'estrade, lorsque qu'elle parlait des pommes avec Néfi...



Pas de pommes? Pas de Bayard? Pas de comtesse? Son corset qui commençait déjà à la démanger, elle avait le gosier complètement sec d'avoir couru...
Voilà une journée qui s'annonce mal!

Puis Chani poussa un sourire de soulagement...elle lui colla une chope dans la pogne et montra du doigt l'armée qui enfin arrivait!

quand les choses semblent rentrer dans l'ordre...

c'est avec soulagement qu elle reconnut de loin les uniformes de l'ost que chani lui indiquait.

oufff, les voila, j avoue que tes inquiétudes commençaient à m atteindre également.

se tournant vers maéva qu elle n'avait dans la panique point encore saluée, elle la bisouilla chaleureusement.

mazette maéva tu es resplendissante dans cette robe, très bon choix.

puis lui glissant à l'oreille,

hum, hum, notre dernière conversation de femme t'aurait elle donner quelques séances de réflexion ??? je suis sur que ton bayard ne va pas s en remettre de te voir si élégante.

le convoie arriva enfin à la hauteur de l'estrade et nefi s'en approcha bien vite pour les guider.

par aristote mais que c'est il passé ? vous êtes tous dans un état !!!!!

tous sans exception étaient enduit de substances douteuses ou déchiré, sanguinolant, écheuvelé. puis montrant la troupe de pouilleux ligotés qui suivait

et c'est qui ça ?

Tout était rentré dans l'ordre , après avoir vider une chopine avec Maé et Bayou, Chanel s'était éclipsée pour aller se changer.

Il ne lui avait pas fallu longtemps pour choisir sa tenue , la brave Louison avait déja tout préparer.
Elle enfila sa robe rouge, se coiffa , relevant ses cheveux en chignon laissant s'échapper quelques mèches de ci dela.





Oh ca va commencer , vite ....
Juste le temps d accrocher sa dague à la ceinture , d enfiler sa cape et Chanel gagna la place

pardon ...excusez moi...pardon, pas facile de passer..Tant bien que mal , elle fini par arriver aupres de l'estrade
un coup d 'oeil à la comtesse

mais elle est seule?????????, rooo elle avait réussi à sortir sans sa garde , l 'est forte la comtesse quand même!!!!!!!!

Se reprochant discetement de la place d'honneur , Chanel se demandait comment Erwyn avait bien pu faire pour sortir du chateau sans avoir été vue !!!!

Le cavalier resta en retrait afin de suivre la cérémonie, son cheval se cambra légèrement, et s'agita quelque peu, mais Darflex lui tapota le cou en lui chuchotant de se calmé, le cheval souffla en baissant sa tête puis en la remontant, puis il aperçu quelques amis.

Il leur fit un sourire au loin, et préféra rester en retrait sur sa monture, afin de bien observé la cérémonie, dont la foule amassée devant empêchait tout regard confortable à pied.

La Fréné près de la buvette était restée bien silencieuse ou peut être que l'alcool qu'elle ingurgitait depuis un petit moment l'empêcher de parler...
Elle avait remarqué du mouvement non loin puis l'attente des Pommes devenait assez alarmante.
Tapotant du pied, se mordillant la lèvre elle guettait l'horizon espérant voir arriver le cortège.
Enfin il arriva! La belle fronça les sourcils à la vue des soldats...Que s'était il passé? Les malheureux étaient dans un piètre état.
Voulant en savoir plus la jolie curieuse pressa le pas et se rapprocha du rassemblement. Sans pipper mot elle écouta les dires de la Capitaine.
Fichtre le convoi avait été attaqué?! une bataille de légumes avait eut lieu en plein Arras!
Mais voyant qu'il y avait eut plus de peur que de mal, Fréné lâcha un petit rire étouffé tant la situation était drôle.
Rassurée elle termina son verre un grand sourire aux lèvres, au moins on se souviendrait de cette cérémonie.

Puis les trompettes sonnèrent l'heure était enfin arrivée!
Nefi la talentueuse GO avait rejoint l'estrade. Elle semblait heureuse et sereine. Tant mieux la fête n'en serait que plus belle.
A cet appel, Fréné qui était l'une des animatrice s'approcha de l'estrade.
Elle remarqua son amie Chani joliment vêtue de rouge et se posta à ses côtés.
Impatiente mais aussi anxieuse son coeur battait à vive allure, c'était la première fois qu'elle allait remettre des Pommes d'Or...

Laurie entendant son nom, sortir de la bouche de sa mère, laissa en plan Alicette et les cailloux avec les quels deux fillettes étaient en train de jouer.
La gamine accourut d'abord vers sa mule qu'elle déchargea de tous ses balluchon bien lourd.
La môme les déposa un à un sur l'estrade prévue pour les récompenses et récompensés.
Puis elle monta à son tour et pris la parole.

Euh ... Bonjour les Grands et les petits

Je me présente pour ceux qui ne me connaissent pas encore je suis Laureline la princesse rose groumpheuse chipie ronchon de Bertincourt et encore un peu de Cambrai.

Je suis là pour ouvrir le bal, enfin, plutôt récompenser un homme, un vrai, un dur.
Je sais qu'il est dur et vrai parce que j'l'avais mordu y a pas longtemps.
Cet homme il a beaucoup de mérite déjà pour me supporter et tolérer la misère que je lui fais vivre quand je le vois.
Vomis, farce, morsure, tout je lui aurais tout fait et je suis jeune alors il va encore en voir je pense.
Mais tout ça c'est parce que c'est un garçon et que les garçons c'est nul.

Bref j'arrete de parler de lui et de nos aventures, j'en reviens à ce dont pourquoi que je suis ici.

Cet homme il a réussi à mettre tout un comté à nu.
Ben oui il y en a qui mettent les comtés à sac lui c'est à nu.

J'vais donc sans plus attendre demander à rufus de venir puisque c'est sa fête aux braies qui vous a tout le plus plu en tant qu'aventure.

Laurie attendit en applaudissant que rufus accepte et vienne la rejoindre.

Un homme courait vers Takanomi,endormi dans les gradins.

Patron,patron!il semblerait que des militaires soient présents sur la place!

Takanomi,qui n'avait pas bougé d'un poil jusqu'alors,releva son chapeau et,l'air froid,fixa l'homme.

Combien reste-t-il de tonneaux à charger? demanda-t-il.

Environ cinq,patron!Mais nous risquons de nous faire repérer par les membres de l'ost! lui répondit l'autre.

Le "patron" se leva enfin.

Pas d'inquiétude à avoir,comme je le pensais l'attention de presque tous les gens présents n'est attirée que par l'estrade et ce qui s'y passe.Et à mon avis,les soldats ne se doutent pas que les tonneaux se font dérober.De toute manière,on improvisera,ils sont obnubilés,ils ne vous ont pas vus.

Il desendit des gradins et se dirigea vers le lieu d'entrepôt avec son interlocuteur.Sept hommes étaient adossés au chariot de chargement,presque rempli de tonneaux,attendant les instructions.

C'est bon,vous pouvez y aller les gars,laissez ces cinq tonneaux restants où ils sont,soyons gentils.Leur dit-il,tout sourire.

Par où se trouve votre taverne déjà patron?Demanda l'un des gaillards.

L'Oeil du Faucon,vous ne pourrez pas la rater,c'est un auberge.Faites vite avant qu'on ne vous voie ici!

Il rédigea une petite note et la déposa sur le fût le plus en évidence:



Se dirigeant vers l'estrade,il aperçut Odas et sa magnifique pyramide,il resta là envieux à la regarder puis alla s'installer le plus près possible d'elle,regardant à gauche et à droite,enfonçant bien son chapeau,les yeux éclairés de malice.

A sa vue, la capitaine repris du poil de la bête. Elle haussa le ton envers le tavernier puis poussa Lou dans la chambre et claqua la porte.

Désolé de me taper l'incruste, mais je n'ai pas vu d'autres portes de sortie sur le coup. Hummm.

Personnellement, j'appelle ceci une porte d'entrée mais tout dépend du côté où l'on se trouve.

Vous êtes seul ? Stella et la petiote ne sont pas là ?

Rgarde derrière lui. Je crois être seul. Chou et Johanna doivent m'attendre sur la Place.

Et pis, qu'est-ce que vous traficotez ici ???? Pour cela, que je ne vous voyez plus avec les autres à la surveillance ???
Et ben, et ben ... j'avais parlé d'une pause, Lou enfin soldat Leportel, vous êtes rapide pour exécuter ce type de directive, tiens aussi vif que pour embrocher des potirons,
j 'dirai ^^...

En ce qui concerne la surveillance, je me suis fait remplacer par deux gardes. J'en ai mis que deux, mais j'aurai pu en metre quatre ou cinq pour me remplacer, mais cela aurait été un peu présomptueux de ma part. Deux, c'est déjà bien.
Euh.....je n'avais pas l'intention de faire une pause mais de faire un peu de couture sur ma personne. Arrivé dans la chambre, je me suis assis et Pffffffffffff plus personne. Je ne vous raconte pas mais j'ai fait un rêve complétement débile, la preuve vous étiez dedans. Arffff, ce n'est pas ce que je voulais dire, bien au contraire. Vous aviez l'épée à la main et vous poutriez tous les brigands.

Il sourit rien qu'en la revoyant attraper les légumes avec sa casserole et son couvercle.

Voulant reprendre un peu le dessus, Lou rajouta :

De plus, vous devriez être content que je sois là. Sans moi, vous seriez probablement passé à la casserole, recto verso.

La voyant rire puis grimacer, lou s'inquiéte pour son épaule.

Vous ne vous êtes toujours pas faîtes soigner? C'est à croire que Nefi vous fiche une trouille d'enfer.
Si vous voulez, en attendant votre bain dans ma chambre, je vous ficelle ça en deux temps, trois mouvements......

Lou fit un énorme effort de concentration pour décrypter ce que
la capitaine baragouinait. Un mélange de français et d'onomatopées rufesques. Vous rajoutez quelques euh. Vous touillez l'ensemble et aprés cogitation, on comprends qu'elle à la trouille.

Il serait plus simple de dire, j'ai la trouille.

Le faire sur quelqu'un. Oui, sur ma personne mais avec l'aide de chou. Certains endroits sont difficillement accessible seul. Il faut savoir s'y mettre deux.

(HRP : pour ceux qui ne suivent pas trop : s'y mettre deux, c'est la bonne longueur qu'il faut pour satisfaire une partenaire : 6 mètres deux).

Il souléve sa chemise et montre la cicatrice qu'il a sur le côté droit du ventre.

Bah, ce n'est pas plus compliqué que de recoudre un accroc sur des braies. Commencez à nettoyer la plaie, je vais voir le saligot du bas pour récupérer quelques bouteilles et des linges propres. Cherchez une aiguille et du fil.

Il quitta la pièce quelques instants et revint avec le nécessaire.

Sympa quand il veut le tavernier. Bon, vous avez nettoyé?

Il débouche deux bouteilles. En tends une à Omby et s'envoie une bonne gorgée de l'autre. Versez en un peu sur le linge et collez ça sur la plaie afin d'assouplir la plaie. Je pose ma dague là, vous mordrez le pommeau que l'on ne croit pas que l'on égorge un cochon dans le groin, coin pardon.

Pendant ce temps, lou désinfecte l'aiguille......