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[rp] 3eme Grande cérémonie des Pommes d'Or 1457

Alicette9
Nefi demanda à Alicette si elle avait fait bon voyage.

- Oui, très bon. Même si c'était un peu long toute seule !

Laureline s'était tourné vers Alicette :

Bonjour Alicette je vais bien et toi...

- Je vais très bienn !!

Beuh tant pis on va aller jouer avec alicette pas loin en attendant, pour être prête et surveiller germaine que personne n'approche.
Pis si je croise les garçons je leur dirais que tu veux les voir pour les voir...


- Génial ! On va jouer ! Mais attend...

La petite fille observa l'animal qui se trouvait au côté de Laureline.

- T'as dit que la mule elle s'appellait germaine ?! Oh oui, je me souviens d'elle ! Une fois j'étais fatiguée ne taverne elle m'avait emmené à la maison !

Alicette caressa Germaine.
--Skzykwciz


(Mélangé dans la foule)

Aprés une trés longue remontée du royaume, la bande des bonnets rouges était enfin arrivée dans la ville d'Arras. Skzykwciz se demandait bien ce qu'il venait faire dans ce village. Hrym, leur chef, avait dit qu'il y avait un bon coup à faire et personne ne posa de questions.

Il s'agissait de voler des pommes. Quand Hrym avait annoncé cela, il se demanda si les dernières festivités ne lui avaient pas trop fait perdre la tête. Parfois, il lui arrivait de se moucher un peu le cerveau et cela le rendait assez étrange. Enfin, aussi bizarroïde que cela puisse paraître, tout le monde avait suivi. Ils étaient pourtant passés à côté de nombreux vergers mais on ne s'y étaient pas arrêtés. Les pommes d'arras devaient être drôlement bonnes pour se taper autant de canassons.

Enfin, arrivés dans Arras. sous différents déguisements, ils s'étaient mélangés à la foule, attendant le signal de Hrym.

Skzykwciz s'était déguisé en aveugle avec pour seul moyen de se diriger, un bâton qu'il tapait fortement devant lui, écartant ainsi les curieux. De toutes maniéres, personne ne s'approchait de lui; il puait comme cela n'était pas permis. Il avait récupéré les habits sur un mort lequel avait déjà été bien entamé par les vers. Il avait secoué tout ça mais il lui semblait qu'il devait en rester quelques uns car cela le démangeait parfois. Sa cape, trouées et bourées de puces, cachait son épée.

Discrétement, il regardait souvent Hrym, guettant le moindre geste d'attaque. Il avait repéré ici et là, ses autres compagnons.
Leportel62


Regardant sa capitaine et sa brochette de légumes, Lou n'osait pas trop croiser son regard de peur de se pisser dessus tellement la situation était hilarante.

Il sortit de sa poche un mouchoir enroulé et le tendit à la capitaine.

Ne vous inquiétez pas, il est propre, je n'ai dû m'en servir qu'une ou deux fois.

Dans ce laps de temps, Jéhanne était apparue. Elle semblait perdue.

Coucou, ma belle; tu es toute seule? Reste avec nous, nous ne sommes jamais assez nombreux pour une telle mission. Regarde, nous venons de subir une attaque et je ne l'ai même pas vu arriver.

Il s'arrêta de parler, se mordant la lévre pour ne pas rire.

Je ne pense pas que la capitaine soit contre le fait que tu lui serves de garde rapprochée. Pour ma brochette de légumes, bah ma foi, j'aide ces braves gens à ramasser.

Il écouta les remarques de Jehanne adressées à Omby et il dû encore une fois de plus se concentrer de plus belle pour ne pas éclater de rire.....

_________________
--Loulou




Louison avait rangé la maison de sa dame , prit quelques trucs que celle-ci avait oublier quand elle était partie , une vraie tête en l'air , avait chargé son cheval et s'était dirigé vers Arras.
Cela faisait longtemps qu'elle n y était pas retourné , elle n avait plus eu de nouvelles de son père , hormis une lettre d un notaire qui lui annonçait que la taverne de son paternel avait été vendue et que la bourse qui accompagnait la dite lettre était le fruit de la vente des bien de son père , celui-ci avait recommandé au notaire de placé la petite sous la garde de Chanel et que l argent servirait a élever l enfant.
Chanel avait prit l argent et l avait placer dans un coffre , elle s était ensuite tournée vers Louison en lui disant que jamais elle ne prendrait cette argent que si elle le voulait , Louison pouvait rester chez elle.
Louison avait accepter , non sans avoir promis de se rendre utile , Chanel était bonne envers les autres , mais prenait très peu soin d'elle, c 'est tout naturellement que Loulou , comme l a surnommait Chani, gérait la maison de sa dame , lui préparant ses repas , faisant son ménage... y a que sa lessive qu elle ne pouvait faire , Chanel le lui avait formellement interdit , mais elle le faisait quand même en cachette

Elle arriva donc a Arras et allât à l auberge de la mairie , c est là que sa dame lui avait dit qu elle descendrait , elle alla ranger leurs affaires et se rendit sur la place;

Beaucoup de monde s activait , Louison resta un moment à l écart , observant les adultes , dire que pas mal de fois elle avait vus ces personnes se chamailler , s invectiver ... et aujourd'hui hui , tous se donnait la main pour les préparatifs , ah elle était fière d être artésienne.......
Maeva83


[ Au château]

Trois coups de semonce à sa porte...

Maé se précipitait pour aller ouvrir, la matinée était déjà bien avancée lorsque le page revint, les bras chargés de ses effets...

Elle le débarrassait tout en roulant des yeux, l'air terrifiant.


Vous avez pensé à faire suivre mes missives au moins?
Oui, oui Dame, je les ai confié à un messager!
Tu lui as bien remis la bourse bien garnie que je t'ai donné sans en voler un denier?

Le petit page tremblait dans ses braies...

Oui, oui Dame je lui ai tout donné, j'y ai rien piqué, je peux le jurer!

Tu peux cracher aussi? Parce que les voleurs je les mets en procès maintenant! Je peux plus les assommer, les dépouiller, les raccourcir sans en référer au juge ! Tu le sais ça?
Oui oui Dame, je le sais, parait même qu'après les procès vous les attendez à la sortie de prison pour les poutrer, heuuu...nan voulais dire pour les sermonner à vot' façon!
J'y ai rien pris je vous dis! J'le jure!


Le jeune page cracha trois fois par terre en jurant pour montrer sa bonne foi.

Jure pas si fort malheureux, Monseigneur Otto, enfin, le juge est juste à côté, s'il t'entendait boudiou! Il te passerait un savon! ...Et à moi aussi, et là j'ai pas envie d'aller faire pénitence où de prier! Je suis à la bourre! Crénon!

Maé s'empressa de retirer sa chemise pour passer son bustier...

Reste pas planté là, mortecouille! Aide moi! Tu vois bien que je pourrais pas lacer ce truc toute seule!

Mais mais... c'est que... que...

Mais t'es un empoté toi! Tu vas finir par me mettre en retard! Ferme pas les yeux, gné pas potib ta! Tu vas finir par lacer ce truc de travers!
Un peu de nerf petit!
Gard à tes fesses si j'arrive la dernière, vêtue comme une chambrière!


Tout compte fait, pour une première, le petit s'était débrouillé comme un chef et la Maé était très en beauté...

Tiens petit! Tu l'as bien mérité! Prends ça! Tu pourras aller t'enivrer en taverne à la nuit tombée!

Merci Dame! Je ne vais jamais en taverne, mais je pourrais avec ça, offrir un joli bustier comme le vôtre à ma fiancée! C'était bien plaisant de vous ficeler, je pense que j'aurai grand plaisir à dé-saucissonner ma belle après l'avoir empaqueté

Le page un peu gêné de s'être ainsi lâché, prit ses jambes à son cou avant que la furie rousse ne lui reprenne sa bourse et lui colle une torgnole pour son insolence...
Maé le laissa filer, et s'en fut à vive allure de son côté, l'avait plus le temps de trainer, tout le monde se rassemblait déjà sur la grand place...

_________________
Fanfan
Tandis qu'elle demandait l'aide des gens tout alentour, Lndil apparut et régla la situation en peu de temps et en soulevant la carriole du coté de la roue explosée.
Puis grâce à l'aide d'un gamin qui tentait de chaparder des légumes,il cala la roue endomagée.


"Merci ? Lndil, nous retournons avec le sergent Polgara, tenir au courant notre Capitaine que la route est en voie d'être dégagée".

Puis Fanfan enfourcha sa jument et retourna vers l'escorte , où l'ambiance était plutôt à la plaisanterie. La tenue de la Capîtaine souffrait de quelques tâches. Loulou était toujours autant d'humeur jovial.

"Capitaine, Lndil est en train de dégager la route et nous n'allons pas tarder à reprendre notre itinéraire"
Perl
[Parmi la foule qui attendait la cérémonie]



Chope à une main, seul Jo et le Tavernier savait qu’elle contenait que de l’eau, l’autre main tenait tendrement celle de Jo, son regard fouillait la foule. Les sourires réconfortant des uns, le mystère dans celui des autres, les enfants qui commençaient à se regrouper pour rire et s’inventer des jeux imaginaires. Elle cherchait des visages connus dans toutes cette marmaille peut-être y verrait-elle son petit Killian ou pas…

Les organisateurs semblaient bien occuper, l’envie de présenter Jo était très forte mais le moment n’était pas très propice à cela. Un peu de jonglerie avec ses pensés et elle avait opter pour marcher doucement sur le terrain.


Tu vois la dame là bas c’est Nefi, elle est médicastre à l’ost si jamais tu as besoin je suis certaine qu’elle saurait t’aider. Perl avait présenté de loin plusieurs personnes qu’elle irait voir en un moment plus calme.

Un petit tour du terrain ça te dit, il y a tant à voir?
Nefi


l'auberge de l'écu d'or, ou quand rien ne va jamais comme on veut...

Entrant elle salua l'aubergiste qui semblait rouge de colère et qui la regarda d un air confus, ce qui vu la carrure de l'homme et son caractère des plus virile semblait bien incongrue. Quelques sanglots venant de l'étage l'inquiétèrent un peu plus, il lui semblait être ceux de la toute jeune servante du couple, une douzaines d'années pas plus et tout frêle qu'elle était, avait attiré la sympathie de la maman qu'elle était. Entendant les rugissements de la matrone et un raffut contre le plancher, elle regarda interloqué le patron cherchant une explication et n'obtient qu'un bafouillement d'excuse totalement décousue qui furent ponctuer par un claquement de fouet et un crie de souffrance.

Par Aristote...

montant les escaliers quatre à quatre elle se dirigea précipitamment vers les cries qui sortaient tout droit de sa chambre. Un spectacle des plus déplaisant se déroulait ici. La petite servante au sol sanglotait tout recroquevillait alors que déjà le bras de la patronne se levait pour lui asséner un nouveau coup.

Il suffit... avez vous donc perdu la tête pour frapper ainsi une si jeune fille ? … que lui vaut donc si violente réprimande...


rougissante la femme laissa son bras retomber le long de son corps.

Dame Nefi, voilà bien un grand malheur que cette gourde à provoqué...

elle la vit devenir encore plus rouge, puis pâlir en s'écartant pour laisser voir sur le lit sa houppelande neuve.

Voyez...

une large brulure en marquait irrémédiablement le tissu. Les yeux écarquillés, le cœur battant, elle s'approcha pour mieux voir.
Mais... que c'est il passait ??? je vous avais demander d'en prendre grand soin !!! savez vous ce qu'il m'en a couté ?

Un bredouillement d'excuse plus incompréhensible les unes que les autres lui répondit.
Prenant l'étoffe dans ses mains elle constat l'ampleur des dégâts. Un grands troue au pourtour calciné trônais en plein sur le devant de la jupe.

Non de non, c'était pourtant pas le jours.

C'ben c'que j'ai dit a c'te bougresse, s'péce de bonne à rin, 'm fait qu'des âneries. Elle l'vous la remboursera dame, foi d'mouè...

à ses mots le sang de la GO ne fit qu'un tour. Se tournant vers la femme le regard noir.

Me semble que je vous ais confié à vous cette responsabilité, pas à cette enfant,... mais il suffit la mettre à sang ne me donnera pas une tenue digne de se nom pour la cérémonie...

un long soupire de dépit s'échappa, suivit d'une réflexion, fixant la robe un moment elle finit par reprendre.

Y a t il un drapier non loin ? Connaissez vous quelques couturières aux doigts de fée ?

L'enfant rassurée de son sort s'était relevé et leva son minois plein de larme vers nefi.

Oui dame, j'en connais moi, vous voulez que j'aille chercher ma sœur ? L'est très doué vous savez, elle fait plein de belle robe pour le noble de la ville.
Vous savez j'ai pas fait expres pour votre belle robe mais le fer est très lourd et je me suis brulé la main


elle lui montra sa petite main qui déjà cloquait.

Oh, on va t arranger sa petite, conduit moi à ta sœur tu veux bien des que nous serons la bas je te soignerais pendant qu elle répara ma houppelande.

Prenant sa besace et la robe elle entraina vers la sorti laissant derrière elle la matrone qui ronchonnait.


_________________
--Kheltar


[A l'angle d'une ruelle d'Arras....]

Après une longue chevauchée, le gang des bonnets rouges avait enfin rejoint la Capitale Artésienne où un gros coup les attendait. Hrym leur avait promis un joli pactole si ils remplissaient leur contrat, voler, au nez et à la barbe de l'Ost, les pommes d'or, trophées d'une cérémonie débile. Des pommes vraiment, pffffff et pourquoi pas des carottes. Qu'importe, cela permettrait à Kheltar, c'était son nom, de se payer de nombreuses soirées de débauches. L'alcool, les femmes et une bonne partie de castagne, rien d'autre n'intéressait ce grand gaillard, battit comme une armoire à glace.

Vêtu d'une longue cape usée dont la capuche dissimulait ses traits, Kheltar avait prit position à l'angle d'une sombre ruelle où il avait une vue dégagée sur le chargement convoité et d'où il pouvait guetter le signal de Hrym. Il observait avec un rictus malveillant les allées et venues des soldats, du convoi à la charrette accidentée. Quels bandes d'abrutis se dit-il, ils ne vont rien voir venir. Alors que deux soldates repassaient devant lui pour revenir vers le chargement, il se passa la langue sur les lèvres. Quel dommage de devoir abîmer de ci jolis petits lots. Mais bon, de toute façon, une fois l'attaque lancée, il n'aurait surement pas le temps de s'amuser avec elles. Tant pis, ce ne sera que partie remise se dit-il en les suivants du regard. Il jeta un coup d'oeil en direction du chef des bonnets rouges tout en posant une main sur le pommeau de son arme, bien dissimulée sous sa cape.
Polgara2009


Pendant que les deux femmes aidaient le paysan à récupérer ses légumes en fuite, le Lieutenant Lndil alla informer rapidement la Capitaine de la situation. A son retour, il s'occupa de remettre la charette debout. Quel homme! On aurait pas dit comme ça mais c'est qu'il était costaud le bougre.

Merci ? Lndil, nous retournons avec le sergent Polgara, tenir au courant notre Capitaine que la route est en voie d'être dégagée dit Fanfan

Polgara, après avoir salué le pauvre paysan d'un sourire bienveillant, monta sur le dos de Calypso et emboîta le pas du Lieutenant Fanfan.

Après avoir encore bataillé à grand renfort de :

DEGAGEZ LE PASSAGE! POUSSEZ VOUS!

Les deux Azincourtoises rejoignirent la capitaine et, la Lieutenante se chargea de la mettre au courant de l'évolution des évènements.
Polgara, observait avec attention la Capitaine, se demandant ce qu'il avait bien put arriver à son uniforme. Son regard allant du Capitaine à la bouillis de légumes à terre puis à ceux embrochés sur l'épée de Loulou, la jeune femme se demanda si il y avait un lien. Souriant à son ami, elle lui chuchota discrètement :


Qu'est ce que tu as encore fait?

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Jehanne66
Jehanne rageait un peu de voir Loulou se tortiller de rire bêtement.
Elle était persuadée d'avoir encore fait ou dit une bêtise sans s'en être aperçue.

Puis elle vit arriver deux soldates de fort d'Azincourt.


Oh !!!
Y'a une mission ?!?!
Où ça ???
J'suis votre homme !!!


Jehanne sortit son épée, puis hésitante...

Euh... Faut que j'assassine ces légumes moi aussi ???

Elle n'attendit pas la réponse et piqua un navet sauvage avec la pointe de son épée et l'envoya valdinguer assez loin devant,
sur un pauvre aveugle qui passait par là !


Oup's...
Leportel62


DEGAGEZ LE PASSAGE! POUSSEZ VOUS!

Fanfan et Pol revenaient pour signaler que la situation s'arrangeait.

Lou tournait le dos à sa capitaine maintenant, seul moyen qu'il avait trouvé pour ne pas croiser son regard et éclater de rire.

Qu'est ce que tu as encore fait?

Regard posé sur Pol et dans l'impossibilité de se contrôler sur ce coup là, il éclate de rire tout en lui répondant :

Je HI.HI n'ai rien HIHI fait HIHI pour une HI.HI fois........

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Poildecawotte
Poildecarotte souriait à la vue de ses compagnons de voyage qui ce mesurait bravement contre une armée de légume déchainé

Vous me le ditent si j doit soigner ou cuisiner, je suis légèrement mélangée en se moment.

Poildecarotte reporta son attention autour d'elle, ce moment était très drôle et cela pouvais très facilement lui faire oublier sa mission. Être attaquer par une armée de potiron quand elle allait raconter cela à l'hôpital sa allait tellement faire rire les patients qu'ils en guérirait miraculeusement.

Elle regarda son cheval qui était légèrement nerveux et le rassura en disant:

Ne t'en fait pas il reste encore des carottes pour toi, à l'étable.
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--Birgitt


La bonne aventure Sire, Qui veut connaître son avenir?

Une plantureuse créature se déplaçait au milieu de la foule. Voilée, on ne remarquait que ses grands yeux noirs en forme de noisette. Une robe moulait ses formes trés généreuse et son décolletté dévoilait plus qu'il ne fallait.

Elle souriait face aux regards des sires qui se faisaient des torticolis pour la regarder passer et des dames qui la maudissaient de voir leurs compagnons lever des yeux sur elle.

Elle accentuait son déhanché à la limite de la provocation. D'une main, elle invitait les gens; l'autre tenait fermement celle de sa nièce rosita. Cette dernière, dissimulée sous une cape avec capuche tenait fermement deux dagues.

Birgitt passa prés d'un mendiant qui lui tendait son chapeau. Elle lança une pièce.

Tiens, prends mon brave. Tiens toi prêt, c'est pour bientôt.

Elle continua son chemin, se dirigeant doucement vers l'objectif.
--Hrym

[Dans la ruelle face à la carriole du maraicher.]


Riant sous cape, Hrym remercia donc la divine providence. Il était temps de passer à l’action et de mettre à mal la soldatesque déjà bien en piteuse état par une simple armada de légumes. Trop cocasse que tout cela. Il donna le premier signal à ses hommes en crachant la brindille qu’il tenait en bouche et s’agenouilla devant la carriole en signe de prière. Jouer l’acteur ce n’était pas donné à tout le monde, qui plus est devant pareil public. Il en était fier de berner aussi facilement les badauds rien que par cette mascarade et là encore bien plus jouissif avec des soldats, de surcroit des astigots. Sa réputation allait monter d’une flèche avec un coup de la sorte. Célèbre à travers tout le royaume, il serait !


Le chef du gang des bonnets rouges baragouina donc des paroles qui pourraient prêter à sourire au vu des mimiques entreprises. Il appela Aristote à aider le jeune freluquet, apparemment officier d’après ses galons. Gestes appuyés, visage larmoyant, il y mit tout son cœur, adorant jouer le rôle de moinillon enfin du moins ce côté-là de ces drôles d’oiseau car pour le reste, guère la peine d’y compter. Comment s’abstenir de courir la gueuse. Des drôles de gugusses pour sur.
Hrym se releva et se planta devant le Lieutenant qui venait mander aide à un jeune gamin.


Laissez ami, j’vais le faire. Vous s’rez pas déçu.


Sourire factice du maraud.

Il arracha la bûche des mains du gamin et fit semblant de la caler. Tout le monde n’y fut que du feu. Il recula, poursuivit son rôle, se signa avec insistance, second signal à sa troupe, puis bénit la carriole. Le détachement de soldats et les volontaires s’apprêtèrent à la mettre sur la cale.


Un énorme vacarme retentit quand elle buta pour la seconde fois sur le sol et une nouvelle ribambelle de cucurbitacées prit la poudre d’escampette, tout comme Hrym.

Ce dernier fila vers l’arrière en direction du convoi des pommes. Prestement, il se délesta de sa capuche faisant ressortit son bonnet rouge et foulard de même teinte. Héhéhéhé, pas pour rien, que le gang s’appelait ainsi.. L’élégance était ainsi mise en avant, du moins pour ceux ayant les mêmes goûts. Il hurla une fois en vu du charriot tiré par deux bœufs.

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