Erwyndyll
Cérémonie des Pommes d'or...L'occasion parfaite !
Hmmm...Trois personnes du Guet juste devant sa porte qui attendait sa sortie...Tous prêts à se jeter sur elle pour la protéger, prêts à mourir pour elle...Trop d'honneurs vraiment...
Elle avait toute ses personnes en haute estime mais là...elle avait envie de sortir seule, d'arpenter les rues d'Arras seule, de se rendre seule, en flânant jusqu'à la cérémonie.
Mission sans nul doute impossible en temps ordinaire mais ce soir elle avait prit sa décision... Elle irait seule un point c'est tout !
Elle regarda dubitativement sa garde-robe...trop ostentatoire, trop jaune, trop voyant, trop rouge...Ah...Là dans le fond, un ptit truc noir tout simple...parfait.
Elle ouvrit d'un ou deux centimètre la porte, passa un il... Deux personnes à moins de deux pas attendant qu'elle mette un pied dehors...Aucune sortie par là, tour de la pièce...La fenêtre !
La Comtesse l'ouvrit, grande bouffée d'air frais, histoire de bien lui rappeler qu'elle était complètement folle. Elle enjamba le rebord...Ohlala...Haussement de sourcils et avant qu'elle ait pu se rendre compte de quoi que ce soit, elle se retrouva en train de glisser sur la cloison un peu plus bas. Un ptit clou qui dépassait et voilà... Elle avait réussit à se faire une échancrure à faire rougir les femmes de petite vertu.
Magnifique ! Elle arrivait ainsi à la cérémonie et elle marquait les esprits pour les dix prochaines années...
Mais quelle liberté ! Quel bonheur de pouvoir regarder les échoppes, de s'absorber dans la contemplation d'un bête canard, de regarder voler les oiseaux, d'écouter les Artésiens crier et rire, de se faire disputer par le premier charretier venu ! Le nirvana à l'état pur !
Ceci étant... Il lui fallait penser à arriver à la cérémonie...
Ptit détour par le parc et un bosquet accueillant et changement de tenue. Entrée charbonnière, elle ressorti comtesse d'Artois en grande tenue.
Elle parvint à l'entrée, salua des gardes éberlués et s'avança dignement à travers les couloirs, hochant, comme de d'habitude la tête pour saluer de droite et de gauche et adressant sourire à tout un chacun puis s'installa dans la tribune d'honneur.
_________________
Hmmm...Trois personnes du Guet juste devant sa porte qui attendait sa sortie...Tous prêts à se jeter sur elle pour la protéger, prêts à mourir pour elle...Trop d'honneurs vraiment...
Elle avait toute ses personnes en haute estime mais là...elle avait envie de sortir seule, d'arpenter les rues d'Arras seule, de se rendre seule, en flânant jusqu'à la cérémonie.
Mission sans nul doute impossible en temps ordinaire mais ce soir elle avait prit sa décision... Elle irait seule un point c'est tout !
Elle regarda dubitativement sa garde-robe...trop ostentatoire, trop jaune, trop voyant, trop rouge...Ah...Là dans le fond, un ptit truc noir tout simple...parfait.
Elle ouvrit d'un ou deux centimètre la porte, passa un il... Deux personnes à moins de deux pas attendant qu'elle mette un pied dehors...Aucune sortie par là, tour de la pièce...La fenêtre !
La Comtesse l'ouvrit, grande bouffée d'air frais, histoire de bien lui rappeler qu'elle était complètement folle. Elle enjamba le rebord...Ohlala...Haussement de sourcils et avant qu'elle ait pu se rendre compte de quoi que ce soit, elle se retrouva en train de glisser sur la cloison un peu plus bas. Un ptit clou qui dépassait et voilà... Elle avait réussit à se faire une échancrure à faire rougir les femmes de petite vertu.
Magnifique ! Elle arrivait ainsi à la cérémonie et elle marquait les esprits pour les dix prochaines années...
Mais quelle liberté ! Quel bonheur de pouvoir regarder les échoppes, de s'absorber dans la contemplation d'un bête canard, de regarder voler les oiseaux, d'écouter les Artésiens crier et rire, de se faire disputer par le premier charretier venu ! Le nirvana à l'état pur !
Ceci étant... Il lui fallait penser à arriver à la cérémonie...
Ptit détour par le parc et un bosquet accueillant et changement de tenue. Entrée charbonnière, elle ressorti comtesse d'Artois en grande tenue.
Elle parvint à l'entrée, salua des gardes éberlués et s'avança dignement à travers les couloirs, hochant, comme de d'habitude la tête pour saluer de droite et de gauche et adressant sourire à tout un chacun puis s'installa dans la tribune d'honneur.
_________________