Mariage Natafael et Valexan...

La nuit n'avait pas levé son voile sombre lorsqu'Agna prit la route pour la Cathédrale. Ce jour était un grand jour car l'Archidiaconesse allait officier les épousailles deux êtres qui avaient décidé de s'unir devant le Très-Haut et devant les hommes. Bien emmitoufflée dans sa cape serrant contre ses seins son fils attaché solidemnt dans son châle, Agna fouettait son entété de Cadichon afin qu'il avance le pas de peur d'arriver en retard. Après quelques heures de trot la petite charriotte s'arrèta devant le saint édifice.

Agna descendit doucement pour ne pas réveiller Théodore et se dirigea vers le parvis qu'elle monta à grande enjambée. Bertha sa fidèle la suivit au pas de charge chargée comme un mulet portant toutes les petites affaires dont la femme d'église avait besoin dans ses d'éplacements comprenant le panier fourre-tout qu'elle aimait à appeler son panier à malice et le panier contenant tout ce dont elle avait besoin pour le bien-être de son fils.

La porte à peine entrouverte, Agna se signa en faisant une genuflexion par automatisme en ouvrant de grands yeux en voyant la beauté des lieux. Une âme charitable avait pris du temps pour décorer avec beaucoup de gout ce qui rendait la Cathédrale encore plus accueillante que d'habitude. Les bougies qui dansaient, mettaient de la chaleur et remplaçaient les rayons de l'astre de lumière trop souvent absent pendant les journées automnales. Ne voulant pas perdre une miette de ce qu'elle voyait, Agna s'arréta tout net pour admirer l'oeuvre du ou de la personne ayant fait tout ce travail.

Ouaaaaaaaaaaah Bertha, t'as vu comme c'est beau ... Bon va déposer tout ça dans la Sacristie je te suis il faut que je nourrisse Théo autrement il risque de nous chanter un refrain pas très Aristotélicien en pleine cérémonie.

Les deux femmes s'engouffrèrent dans la sacristie et à peine installée Agna se mit à donner le sein à Théo qui commençait à grincher l'estomac tiraillé par la faim et les lèvres ne demandant qu'à sussuiller son casse-croute. Bertha attendait le signal de l'archidiaconesse pour aller sonner le début de la cérémonie...

Trouver le lieu du mariage avait été facile pour une fois. En général Zézé devait chercher, demander, mais là elle savait.

Sur l'invitation, pas d'heure, juste une date, alors la gitane était arrivée devant l'église, pousse la lourde porte, mais trouve les lieux vide, mais joliment décoré.
C'est en silence qu'elle va s'installer sur le banc du fond, comme à son habitude, d'ailleurs les gens qui la connaissait savaient où la chercher, pour autant qu'ils la cherchaient.

Pour l'heure, personne en vue, c'est détaillant les décorations pour la future cérémonie qu'elle reste là ...

Un bruit de porte, lui fait tourner la tête pour laisser passer Fabien, Noéline, Albine et Marie, un salut à leurs passages, un signe de la main accompagné d'un sourire vers Albine, avant qu'ils n'aillent prendre leurs places.

Ils avaient fait un bref passage le matin au domaine de Salers, qui se trouvait sur la route entre Aurillac et Clermont.
Noeline en avait profité pour faire décharger ses malles, ce qui allégea fortement l'attelage pour la plus grande satisfaction de tous.
La route jusqu'à Clermont était boueuse par ces temps d'automne humide mais ils étaient à l'abri dans la voiture aux couleurs de Challiers.

Enfin arrivés sur le parvis, ils entrèrent dans la nef parée de mille fleurs, la décoration était parfaitement réussie pour l'occasion.
Les invités étaient encore rares, ils allèrent prendre leur place dans un rang prenant soin de placer Albine entre son père et sa mère.
La petite fille sautillait déjà sur place, la messe serait surement longue pour elle.

Zézé était déjà installée, Noeline répondit à son sourire et salut par un petit signe de la main aussi et lui signifia qu'elles se verraient plus tard.

Le Duc Lanfeust arriva à son tour, Noeline était heureuse de travailler de nouveau avec lui à la Chancellerie, il était de nouveau son consul.

Il fallait maintenant attendre l'arrivée des mariés, mais cette fois ci ils étaient bien placé pour apprécier l'entrée de leurs amis qui allaient s'unir devant Aristote ce jour.

Elienore entra dans la cathédrale de Clermont. Comme toujours une étrange sensation s’empara d’elle. Elle pouvait entrer dans n’importe quel édifice religieux sans la ressentir mais la cathédrale lui donnait un sentiment de peine et de tristesse. Souvenir douloureux de son baptême sans doute. Elie secoua la tête chassant ses pensées tristes. Aujourd’hui était jour de fête pour son ami Valexan et Dame Natafael.



Elle se signa et s’avança un peu dans l’allée centrale, admirant au passage la décoration florale de toute beauté. Le bleu n’était pas sa couleur préférée, la jugeant trop froide. Elle devait cependant reconnaître que ces fleurs étaient très jolies mélangées aux rubans et gypsophile cela donnait un ensemble lumineux.

Elie ne connaissait pas du tout la mariée sauf de nom. Natafael avait été Duchesse du B.A et cela ne s’oubliait pas.

Elle était venue par amitié pour Valexan. Elle se souvenait de leur première rencontre et comment ils étaient devenus amis….c’était si loin déjà. Il avait été le premier à l’encourager quand elle s’était mise en tête de devenir Tribun. Il était même devenu parrain pour l’aider. Ne voyait-elle pas là-bas la jeune Marichen qui était justement la filleule de Val. ? Elle irait la saluer plus tard si l’occasion lui en était donnée.

Elienore voulait s’installer non loin de la porte. Bertrande devait venir la prévenir si le travail de Tia s’accélérait. Une pensée émue pour son amie traversa son esprit.
Tiamarys ne tarderait plus à mettre au monde son premier enfant et elle lui avait promis d’être à ses côtés. Ne sachant pas à quelle heure la cérémonie commençait, l’invitation ne le précisant pas, elle était venue en espérant ne pas être trop en retard. Visiblement elle était en avance…

Revenant au lieu et à la situation actuelle, elle avisa un visage connu. Elle s’approcha, souriante et salua aimablement la dame qu’elle appréciait pour sa droiture.

Bonjour Zézé.
Ravie de vous voir.
Il y a bien longtemps qu’on ne vous a vue à Polignac.

Elie s’installa et attendit le début de la cérémonie.

Cela faisait depuis 10 jours que Pachi apprit avec joie le mariage de son amie Nata, qu'il connaissait depuis bien un an, même si cela faisait depuis quelques semaines qu'ils ne se croisaient plus trop à Melgueil. Pour cette dame qu'il respectait, il était prêt à sacrifier quelques jours pour voir ses épousailles

Après deux jours de chevauchées à travers le Massif Central, en partant de son point sud Le Puy, Pachi arriva au petit matin à Clermont. Il prit le temps de louer une chambre dans une auberge, non loin de la place où sied la cathédrale.

Les cloches jouaient les notes annonciatrices du mariage, et Pachi, fin, prêt pimpant et poudré comme à son habitude, prit le chemin de la cathédrale.

C'est en arrivant sur le parvis que son malaise spirituel le saisit à nouveau, comme c'est à chaque fois le cas lors d'un baptême, d'épousailles, ou d'une cérémonie funébre. L'élancement des tours, le poids des piliers, l'écrasait. Comme dans chaque église orthodoxe, l'accumulation des richesses, des pièces précieuses d'orfévreries et de métaux précieux lui donnait la nausée.

Sa foi était assurémment aristotélicienne, mais il ne put jamais placé sa confiance aux prédicateurs de l'Eglise, ou aux moines bedonnants. Des serviteurs du Très Haut, assoiffés de richesses, il en avait rencontré plus d'un ! Pillards et félons, premier à trahir les textes sacrés !

La chaleur envahissait le corps de Pachi qui se sentait transpirer. Il enfonça son chapeau sur son crâne pour couvrir autant que possible ses yeux et son nez, afin d'être méconnaissable. Des rites orthodoxes, il ne connaissait rien, lui, le gueux, fils de gueux velaisiens qui passait ses dimanches à la peche ou à la montagne, loin des clochers.

Pachi traversa discrètement la nef, reconnut quelques visages du "PAF" auvergnat, et s'assit sur l'un des bancs disposés sur les bas côtés, et attendit le début de l'office. Il saluerait tout ce beau monde après, "dehors" si personne ne l'interpellait jusque là..

Pour une fois aller à un évènement ne demande pas des semaines de cheval, Tema en est bien contente. Elle est vêtue simplement, jupe pourpre et longue cachant de hautes bottes, bustier de cuir noir accompagné d'un foulard au cou et de longs gants, cheveux en chignon dont quelques mèches se sauvent. Tout est encore en parfait état à son arrivée aux portes de la cathédrale, encore un sacré monument qu'elle va visiter par la même.
Au bras de son homme auquel elle sourit, Tema monte les marches puis franchit les portes puis s'arrête juste après, retient de peu un sifflement d'admiration devant le travail de décoration accomplit, il doit y avoir des heures et des heures de labeur pour un tel résultat. Ses yeux parcourent l'édifice tout en saluant d'un signe de tête les invités dont le regard croise le sien, elle n'en connait aucun, encore un mariage ou elle a de fortes chances de s'ennuyer.

Allant des invités aux fleurs en passant par les pierres de la baptise en elle même Tema finit par poser son regard sur lui. Il est déjà à sa place, serait-elle en retard ? Encore !? La jeune femme prend le temps de le saluer d'un sourire, incapable de faire plus, le regarde, le trouve merveilleusement bien habillé, il semble serein et prêt. Discrètement elle demande à son homme s'il sait ou ils sont censés s'assoir vu leur rang mais n'en sachant pas plus qu'elle ils optent ensemble pour le fond, préférant laisser le devant aux amis proches et à la famille, après tout lui ne les connait pas, elle, invitée par le mari ne se trouve pas vraiment dans les amis et encore moins dans la famille, le fond de l'Eglise sera parfait. Et puis là personne ne pourra voir les ptis baisers volés à son homme, des fois qu'elle ai une petite envie pendant la cérémonie.

Tout en papotant discrètement avec son homme de se qu'il aimerait lui comme décoration pour leur éventuel mariage la jeune femme ne peut s'empêcher de jeter de rapides coups d'œil au futur marié, se souvenant de leurs derniers échanges, ne comprenant pas un paquet de chose mais devant attendre pour savoir. Tema se sent plutôt mal à l'aise, aimerait en faite être n'importe ou qu'ici mais elle a promis et met un point d'honneur à tenir ses promesses, peut importe qu'elles lui plaisent ou non. Le temps passe lentement, les chuchotis du couple vont bon train tandis qu'ils attendent le début de la cérémonie.

La cathédrale avait commencé à s'emplir durant le temps que Clothilde et sa famille, après avoir terminé la décoration florale, avaient passé en l'auberge proche.

Tandis que leur mère se changeait, les enfants avaient pris un bon bol de lait chaud et de belles tranches de pain. Ils étaient partis de bonne heure du Domaine, et n'avaient eu le temps de déjeuner, trop impatients de s'élancer sur le chemin qui les mènerait vers cette journée festive.

Clothilde avait revêtu une robe d'un beige rosé très doux, ornée de fourrure, et sa toque assortie, tenue commandée pour l'occasion.



Colombine et Aloîse portaient des robes dans les mêmes tons, tout comme leur étaient assorties les tenues de Louis et Perceval.

La petite famille revint enfin vers la cathédrale.
Gravir les marches, se signer et remonter la nef centrale.

De nombreux visages étaient connus de Clothilde, qui distribua moult sourires et/ou hochements de tête respectueux, selon les personnes.

Enfin arrivée à hauteur des places réservées, elle fit signe à ses enfants et à leur nourrice de prendre place, et s'y glissa discrètement à son tour.

Valexan, attendant fébrilement Nata, se retourna alors.

Clothilde lui adressa un grand sourire, n'osant enfreindre le protocole pour aller lui faire une bise...

Elle était sincèrement heureuse pour son filleul et irait le féliciter à l'issue de la cérémonie.

Crapaudine arriva sur le parvis de la cathédrale, la jeune femme vit de nombreuses personnes entrées, elle serait pas la première... elle était jamais la première ! Elle ne savait pas être en avance ! pourvu qu'elle soit pas en retard quelle honte d'arriver après la reine du jour !

Pressant le pas elle entra dans l'enceinte de la cathédrale et arrêta un instant promenant son regard sur l'assistance. Beaucoup de visage connu, d'autres moins.

Mais fort heureusement la cérémonie n'avait pas commencer, elle avait de la chance. Elle s'avança dans la nef et salua d'un sourire les invités et le futur marié.

La jeune femme l'avait rencontrer une fois en taverne d'Aurillac et croiser dans les couloirs de la chancellerie mais elle le connaissait fort peu, il devait être une homme de valeur pour épouser un des plus beau parti du BA.

Elle alla s'assoir sur l'un des bancs et attendit sagement le début de la cérémonie.

Remedios, Rosalie et la reine du jour étaient enfin arrivées à Clermont devant la cathédrale. Remedios entra seule car sa fille avait une mission tres importante. Elle avanca dans l'allée, un peu génée car elle ne connaissait pas grand monde et devait s'installer au premier rang, étant le témoin de son amie.



Pendant qu'elle marchait, elle repensa à leur rencontre, à tous les moments passés avec elle, et surtout à ce dimanche enfermées dans l'église d'Aurillac par le diacre Fabien, où elles avaient gouté au vin de messe attendant que quelqu'un vienne leur ouvrir!!! Un sourire se grava sur son visage qui ne la quitta plus jusqu'à ce qu'elle rejoigne sa place.

Nata , Rem et Rosa arriverent sur le parvis de la Cathédrale.
Les chevaux attelés au carosse aux couleurs de Salers, s'aretèrent devant la grande batisse.

Rem avait aidé Nata à se préparer durant toute la matinée, le nombre de jupons était impréssionant, jamais Nata n'avait porté une telle robe.
Elle eu besoin d'un petit moment pour s'habituer à tout ce froufrou de tissus.

Son amie Rem, l'avait rassuré.

Elles descendirent du carosse, et alors que Rem entrait dans la Cathédrale, la petite Rosalie resta avec Nata.

Nata s'agnouilla devant sa filleule, et d'un geste tendre lui piqua une petite fleur dans les cheveux.

Elle lui sourit et lui fit une bise
Voilà, comme Marraine!
Alors es tu prete ma petite princesse?

Rosa, le petit panier de pétales de rose en mains sourit puis avança doucement vers les grandes portes.
Nata se releva et suivit sa petite damoiselle d'honneur jusqu'à l'entrée du Lieu Saint.

Modsognir, le parrain de Nata l'attendait sur les marches devant la Cathédrale.
Souriante, elle s'approcha de lui et relevant son voile, l'embrassa tendrement sur la joue.

L'heure était arrivée, il fallait entrer.
Elle posa sa main sur l'avant bras que lui proposait son parrain et prit une grande inspiration...

Rosalie marchait devant le couple en parsement le chemin vers l'Autel de pétales de roses, Nata et Modsognir la suivaient dans l'allée centrale.


De nombreuses personnes étaient déjà arrivées.
Nata leur sourit, puis regarda un peu plus loin.
La décoration était magnifique, Clothilde avait encore fait des merveilles.

Valexan se trouvait là, dans un très bel habit.
Le coeur de Nata se mit à battre plus fort et ses doigts agrippèrent le bras de Modso.

Arrivés devant l'Autel, Nata dessera son étreinte du bras dorénavant meurtrit de son parrain.

Regard circulaire dans le lieu Saint puis ses yeux se posèrent sur l'homme à qui elle allait s'unir pour la vie...

Modsognir et sa filleule, quelle grande histoire. Que de chemins parcourus tout deux. Il étaient devenus au fil du temps deux personnes complémentaires dont l'amour l'un pour l'autre était sans faille, cet amour qu'un parrain porte à sa filleule et vice versa. La petite aurillacoise avait fait son entrée à la chancellerie alors que lui n'était qu'ambassadeur encore. Il l'avait pris en charge et leur belle histoire commença. Il était vite arrivé que Nata n'avait plus besoin de lui. D'ailleurs aujourd'hui, c'était lui qui avait grand besoin d'elle, elle qui était toujours là pour lui, quel que soit la circonstance. Le polignacois n'était pas exemplaire envers sa filleule, loin de là...il l'avait tant fait souffrir, et ce à plusieurs reprises mais il l'aimait beaucoup. Sans doute était-elle celle pour qui il avait le plus d'affection, souhaitant le meilleur pour elle comme un père le souhaite à sa fille, comme un parrain le souhaite à sa filleule.

Le parrain avait vu grandir sa filleule, devenir une femme apprécié de tous et dont son dévouement pour son duché était sans limite. Bien trop souvent l'aurillacoise pensait à son village, à son duché avant de penser à elle-même. A de nombreuses reprises, il lui faisait cette remarque mais sa vie était ainsi. Il était tellement fier d'elle, fier de ce qu'elle représentait, fier de ce qu'elle était devenu et aujourd'hui fier d'assister à son mariage et partager ce moment avec elle.

Partant du Limousin avec sa compagne, ils prirent la route du Bourbonnais-Auvergne se rendant au plus vite à la capitale afin d'arriver à temps à la cérémonie. Les monts auvergnats se profilaient peu à peu à l'horizon laissant à sa vue des paysages familiers. Le chambellan regarda Alienaure, sourire aux lèvres. Il était heureux de pouvoir l'amener à ce mariage, elle pourra ainsi connaître toutes les personnes qui lui sont proches. Le clocher de la cathédrale se pointa à l'horizon. Le soleil était encore haut dans le ciel, ils ne devaient pas être tant en retard que cela. Se faufilant dans les rues clermontoises, la calèche arriva enfin sur la place principale de Clermont. Descendant de leur moyen de transport, Modsognir aida sa compagne à descendre puis s'avança devant le porche de l'église. Il salua de la tête chaque personne présente, allant leur dire bonjour à la fin de la cérémonie mais pour l'heure il cherchait du regard la personne du jour. Apparement ils étaient arrivés à temps et patienta quelques instants lorsque la plus belle femme du jour fit son apparition.

Emu, son regard se porta sur la beauté de cette femme qu'il connaissait si bien. Sa fierté prit un cran de plus et laissa sa filleule s'avancer à lui. Prenant son bras autour du sien il lui chuchota

Tu es très belle fillote. Ce temps est à l'image de ma fierté d'être là à tes côtés et d'être la personne qui va te conduire jusqu'à l'autel.

Il était vrai que ce temps de novembre était relativement doux pour ce mois. Le soleil brillait de mille éclats laissant les femmes laver leur linge, les gosses s'amuser en courant dans les rues de la ville. Les oiseaux ressortaient pour profiter d'un dernier bol d'air et faire les dernières provisions avant de se réfugier au chaud.

Voulant la rassurer du mieux qu'il pouvait il lui conta combien elle était belle et qu'elle était de ses amis, de la grande famille bourbonnaise-auvergnate. La future mariée posa sa main sur son bras et d'un pas solennel, ils prirent le chemin de l'autel remontant doucement la nef. Remarquant les regards se poser sur eux, il sentit sa filleule serrer de plus en plus son bras.

Tout est parfait, tout ira bien. Ton futur mari a de la chance de se marier à une femme si sublime que toi.

Continuant de monter l'allée de la cathédrale qui n'en finissait pas, ils arrivèrent enfin à l'autel. Son bras laché, il se recula laissant la cérémonie commencer et admira encore à quel point Nata était somptueuse dans cette robe.

Jules s'était un peu perdu, mais heureusement, Nata avait pu le guider grâce à une carte dessinée sur un parchemin.
A quelques minutes d'arriver, il se remémora tant de souvenirs partagés...
Forza, le destrier qu'il avait hérité, n'était plus tout aussi frais que jadis, et soufflait fortement. Il l'arrêta non loin et se hâta de rejoindre l'édifice.

Déjà beaucoup de monde était présent, d'un coup d'œil il repéra ses amis Aurillacois et rejoignit le banc.

Bonjour tout le monde

Puis attendant impatiemment de voir Nata, il s'assit et commença a papoter.

Toute la famille entre dans la cathédrale. Albine, à qui on avait étrangement fait tout un sermon sur sa tenue dans l'église, entre calme et intimidée, à petits pas...

Elle se concentre pour se tenir bien droite, sa main glissée dans celle de sa mère, tenant de son autre main, sa robe pour ne pas marcher dessus.

Elle regarde ses pieds, puis la salle. Les yeux brillants, elle pousse un gloussement d'admiration pour la décoration. Mais son attention est soudain attirée par un petit signe de la main. Elle tourne la tête, hésite à se frotter les yeux, puis lâche la main de sa main, et pousse un cri de joie avant de courir

ZEZEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!! Elle détale sans prévenir pour se jeter dans ses bras et la couvrir de bisous. Puis, craignant que sa tenue n'ait été quelque peu inconvenante... Elle se recule légèrement pour faire une révérence.

Le rouge aux joues, un regard angoissé vers ses parents, elle ajoute d'une voix chevrotante

Ze suis contente... voir toi !!! Puis elle tend le cou pour chercher Sandino, tout en s'installant sur les genoux de Zézé sans lui demander son avis... Elle ne se doute pas qu'elle aura une leçon de morale sur son cri dans la cathédrale, mais là il faut être sage... La mariée entre.

Elle se cale contre son idole, et prend sa main pour la serrer fort entre les siennes.

Pour une fois, ils n'étaient pas en retard et ca, c'était pas tout les jours que ca arrivait. Il avait suivi sa mére a la cathédrale pour assister au mariage de Natafael et Valexan, des amis a sa mére. Marchant a coté d'elle, il prenait soin de ne pas la perdre de vu, c'est bien beau de vouloir faire le grand, il fallait s'en donner les moyens. Aprés avoir saluer les futurs mariés, ils prirent places sur un banc.

[Arrivée à la Cathédrale]

Arrivée la veille sur les terre de Salers voici qu'elle était enfin à destination. La sainte bâtisse se dressa fièrement devant elle. Acceptant la main tendu de son horrible cocher elle s'avança dans la bâtisse déjà pleine à craquer. Têtes connues, inconnues. Sourire en direction de son cousin qui lui semble plus tendu qu'un arc prêt à lâcher sa slave de flèche. Ah les joies du mariage.

Elle se retint de rire et laissa plutôt son sourire gravé sur ses fines lèvres en guise de salue silencieux vers la belle épousée qu'elle n'avait pas eu plaisir encore de rencontrer.

Avisant de plusieurs places non loin du premier rang elle prit son temps de gravir les quelques toises qui l'en séparaient, observant à la dérobé les convives présente, tenta la ou là déplacer un nom sur un visage et elle s'en fut s'installer. L'attente, fait étrange mais récurent à toutes épousailles commença à son plus grand damne...

Avant l’hiver les derniers mariages se faisaient célébrer en tout lieu du Duché du Bourbonnais~Auvergne… Peu de temps après celui de Paillard et Tyamaris, allait être fêter dignement celui de Natafael, la fillote de son fillot… Une amie parmis d’autre… Une ancienne régnante la première lorsque Laure débuta sa carrière ducale… Bref une personne fort appréciée… Et puis son promis… Un homme doux… Un ami a part entière… Une oreille… Une amitié épistolaire… Un ex Polignacois… Bref une valeur sure… Elle ne pouvait donc manquer ce mariage qui s’annonçait le plus heureux de l’année… Le plus joyeux…. Laure avait mis du temps a choisir sa toilette… La Vice~Duchesse avait retourné sa garde robe pour trouver une tenue à la fois chaude et assez jolie pour prétendre assisté à cette union et aussi dans un certain sens représenté le Duché… Pour finir, elle avait décidé de porter la même tenue que porté au précédent mariage fraichement lavée et parfumée avec soin…





Elle arriva sur la grande place, monta les quelques marches… Salua les personnes présentes… Le duc Lanfeust de Souvigny, Elienore, Fabien & Fabien de la Fléchére Marigny… Leur fille… Clothilde… Ah Clothilde toujours aussi ravissante… Sa Crapouille… Le duc Silec toujours aussi ravissant malgré son age… Gals… Son gendre… Puis faisant un immense sourire à la vue d’un couple… Elle se dirigea vers le banc derrière ces fameuses personnes… Une place de libre parfait… L’étique aurait voulu qu’elle prenne place vers les nobles et les notables mais au diable les convenances… Zézé était en vue… Laure se faufila, piétinant certains pieds… Salissant certaines robes au passage… Rohhh quelle honte… Mais pas grave y’avait sa tzigane… Elle prit place sur le banc, ajustant robes et jupons et posa les mains sur sa voisine de devant… Attendant sa réaction… A moins que l’eau de violette ne la trahisse… Puis tout à coup les cloches se mirent à retentir… La mariée entrait avec son parrain… Dieu qu’elle était belle… Et lui… Un sourire béa naquit alors… Un clin d’œil en signe de présence… La d’Orsenac se re-concentra sur Zézé et son crane… Puis cachant son véritable timbre de voix... Laure annonça

Dame Roséliande... Trouverez vous qui vous fait ainsi boutade ?!

Un petit ricanement se laissa entendre... Certains fixérent Laure... Auxquels elle s'empressa de répondre par une grimace infantile... Ben quoi c'est un mariage pas un enterrement...

Agna avait enfin réussit à endormir son fils bien installé dans son couffin dans la sacristie. Sur la pointe des pieds ell se dirigea vers la porte, l'entrouvrit doucement et vit que les bancs commençaient à se remplir de beau linge. Elle commençait à avoir les floppettes car elle n'avait jamais officié devant une telle brochette de personnes de la haute.

Ah ben v'la fab et sa tribu il est vraimnt partout celui la ... et ben v'la Lanfounet maintenant oui rin d'étonnant quand on en voit un on voit l'autre je me demande si y a pas anguille sous roche ... bon c'est pas mes oignons ... Eh y a Elienore aaaaaaaah quel beau mariage je lurs ais fait à ses deux la ...

Agna continuait à comptabiliser les gens qui entraient quand elle vit arriver le futur marié.

Bon en v'la déjà un j'espère qu la mariée ne va pas tarder maintenant ... oh qu'elle est jolie Clothilde avec toute se marmaille doit être content le créateur elle a bien travailler pour la procréation de l'espèce elle au moins ... pfff pas comme moi avec un seul bébé ... Mais même mon petit Duc Silec est la

Agna admirait les belles toilettes qui défilaient devant ss yeux à presque lui donner envie ce qui l'a fit rougir et tordre le coin de la bouche en levant les yeux vers les cieux.

Nan j'y crois pas y a Bisac aussi mais c'est pas vrai ils ont invités tous les écclésiastiques même ancien du BA ou bien ... manquerait plus qu Ton Eminence arrive et on ferait une sacré fiesta la ...

Agna se mit à ricaner de ses bêtises mais elle fut stoppé net dans ss délires lorsque les cloches se mirent à tinter à toutes volées et L'organiste se mit alors à jouer l'alleluia. . Elle comprit que la mariée venait de faire son entrée.

Agna ouvrit la porte et d'un pas lent les mains jointent, elle se dirigea vers l'Autel. Elle attendit que le calme fut revenu et salua les deux enfants prèts à s'unir pour le meilleur et pour le pire.

Bien le bonjour mes enfants ... Agna s'avança plus près des deux futurs mariés et leurs murmura . Ils sont arrivés vos témoins s'il vous plait que je sache si je peux commencer la cérémonie?

Impressionné et ému par la majesté solennelle des lieux, Rogue se contenta de sourire à son épouse Jenjitai alors qu'ils entraient dans la cathédrale.

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Oui ma mie, c'est vraiment impressionnant et très beau. Viens, prenons place et attendons la suite.

Il la guida vers des places restantes d'où ils auraient une belle vue sur la cérémonie tout en serrant fort son bras sous la force de leurs émouvants souvenirs récents.

Cerv qui avait chevauché toute la nuit arriva devant la cathédrale
Il regarda le mot apporter par le pigeon et ce dit
Ouf je ne suis pas en retard

Cerv descendit de cheval, et avança vers les portes
Saluant et bisoutant au passage les gens qu’il connaissait
Il s avança, voyant au loin Nata et Rem il sourit

Cerv vit qu’ il restait une place à coté de Clo est des petits
Il alla s installer à coté de sa fille et ne ratera rien de la cérémonie

[Montpensier - au petit matin du 22 novembre 1457]

Douceur automnale en ce matin de novembre. Quelques jours auparavant, Rick avait reçu un pigeon de la part de Valexan, l’invitant personnellement avec Tia et les enfants pour son union avec Natafaël. Et puis, même en ne l’ayant pas reçu personnellement, il aurait été difficile de passer à côté des invitations. Le promis les avait mis dans le vestiaire de l’équipe de soule ducale, dont il portait fièrement les couleurs et Natafaël avait profité de son passage éclair, à la direction de la prévôté pour le mettre.
Il serait par contre difficile pour sa merveilleuse épouse de se rendre à Clermont pour le mariage. En effet, leur petite surprise Esteban lui prenait beaucoup d’énergie et après chacune de ses grossesses, Tiadriel avait fait un séjour au couvent pour se remettre de l’accouchement et donner un meilleur lait à leurs enfants. La date avait été longtemps décidé à l’avance et elle tombait pour le lendemain. Il était donc tout naturel que la jeune femme préfère passer sa dernière journée de libre avec les enfants. C’est donc seul que Rick quitta Montpensier pour se rendre à la cathédrale.

[Clermont - Parvis de la Cathédrale]

Le jeune homme monta au pas de course la rue des Gras qui conduisait jusqu’à la Cathédrale. Il passa très vite devant les tavernes, se demandant au passage si celle tenue par Son Eminence était toujours là. A l’intérieur de la cathédrale, il y avait déjà un peu de monde, mais il y avait surtout une très jolie décoration. Le jeune homme se demandait qui pouvait être à l’origine de ce travail magnifique. Deux fauteuils se trouvaient devant l’autel.
Le jeune Montpensiérois s’amusa à regarder les tenues des uns et des autres et regardait les personnes qu’il connaissait. Plusieurs nobles ce qui était logique, vu le mariage d’une vicomtesse : Lanfeust et la famille de Fabien au grand complet, accompagnée par une des joueuses de l’équipe ducale, très discrète mais très sympathique. Il y avait aussi la troubadour du sud du Duché. Il avait eu l’occasion d’assister à une représentation de son chevalier blanc, à l’ambassade, lorsqu’il était encore ambassadeur pour le Périgord. Il avait beaucoup aimé le spectacle d’ailleurs, tout comme la plupart des invités. La porte s’ouvrit à nouveau et le promis fit son entrée. Au moins, cette fois-ci, le promis serait présent. Ce qui ne fut pas le cas pour le dernier qu’il ait dû célébrer. A croire que le jeune diacre multipliait les événements lors de ses cérémonies. Puis ce fut au tour de Natafaël de faire son entrée, au bras de son presque beau-frère, le dénomme Modso. Rick sourit en revoyant l’homme faire son entrée.
Du fond de l’Eglise, où il se trouvait, en gueux qu’il était, le jeune homme avait une belle vue sur ce qui se passait devant lui. Il était heureux de voir qu’autant de coéquipiers de l’équipe ducale étaient présents. Hormis Mariechen, il y avait aussi Jules et Clothilde, en superbe robe claire. Le jeune homme ne put continuer plus loin son étude de ses connaissances et amis car Agna venait de faire son entrée et entamait la cérémonie. Il écouta, religieusement, sa manière de faire, très différente de la sienne, attendant de voir si quelqu’un avait l’intention de s’opposer à l’union.

Agna apperçut Rick qu'elle n'avait pas vu au début et elle se mit à penser "tien un diacre et hop encore un homme d'église" elle se mit à sourire en regardant de part et d'autre si sa grande cheftaine n'était pas cachée derrière un pillier car il ne manquait pratiquement plus qu'elle à l'appel des hommes et femmes d'église du BA.

Comme aucune réponse négative à sa question n'arrivait pour écorcher ses oreilles Agna regarda Valexan.

Valexan veux-tu prendre Natafael pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Valexan regarde intrigué la Diaconesse se mettre soudain à sourire en balayant l'assemblée du regard... Elle semble chercher quelque chose ou quelqu'un, mais qui? quoi? et naturellement il ne peut pas se retourner pour l'aider! enfin, peu importe, la jeune femme fini par rompre le silence en s'adressant à lui :

Valexan veux-tu prendre Natafael pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Il sourit.. enfin ce moment si attendu est arrivé.. il se tourne vers Natafael, plonge son regard dans le sien, et dit :

Oui Natafael... Je veux te prendre pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec toi dans l'amour de chaque jour. Oui je veux faire dépendre mon bonheur de ton bonheur et donner par l'exemple de notre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre.

Et il termine en murmurant

Oui je veux t'avoir pour ma femme.. Oui je te veux à mes cotés jusqu'à la fin de mes jours... Oui.. je t'aime...

Journée folle, elle avait complètement oublié alors qu'elle avait tout miot en oeuvre pour ne pas que ça arrive, arfff nan mais je vous jure.
Ce fut essoufflée qu'elle passa soigneusement les portes de l'entrée de la cathédrale pour rapidement rejoindre le premier banc à porter, pourvu que personne ne voit rien, toujours pareil, elle n'arriverait plus à venir à l'heure.

Les épousés étaient sublimes et ce fut en apercevant sa marraine qu'elle se dit qu'elle lui ferait un tantinet honte dans sa tenue de soldat... Pas le temps pas le temps, Tyx n'était pas sur la route.

C'était à la vicomtesse de répondre, le silence lui devenait presque pesant...

toute de mauve vêtue, Elegie avait revêtu une tenue vaporeuse toute de soie , suivant la mode parisienne du moment.

Entrant dans la cathédrale, s'adossant à un pilier et suivant attentivement la cérémonie, elle avait prié pour le ménage qui venait de se dire oui.

Son oncle fit une entrée remarquée, tentant de masquer son retard et la jeune fille un peu espiègle lui fit de grands signes de la main pour lui montrer que les places près d'elle étaient déjà réservées pour sa famille et lui, s'attendant à son retard.

Le voyant arriver un peu rouge, elle lui chuchota ..

mon oncle .. trois bancs iront .. ?? pour votre famille et vous même ? j'ai même prévu que l'on garde les prie dieu pour que vous puissiez vous agenouiller au bon moment ...

Prenant un air compassé et priant, Elegie s'agenouilla pour suivre la cérémonie du plus sérieux qu'elle pouvait sans tenir compte du regard noir que son oncle venait de lui lancer.

agenouillée et priante, Elegie sentait une légère pression sur son pied délicat. Surprise, elle se tourna vers son oncle qui la détournait du sérieux de la cérémonie. Plissant légèrement le nez, ainsi qu'elle faisait quand elle était contrariée ou gênée, elle chuchota doucement à son vieil oncle un peu perclu de rhumatismes ou de goutte, elle n'avait jamais su, à cette heure d'automne en Bourbonnais

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Un air angélique suivit le chuchotement ..

Priez mon oncle .. priez ...

L'arrivée de Nata fut très remarquée, elle était vraiment magnifique !
Clo avait eu l'honneur d'entr'apercevoir sa robe, lorsqu'elle s'était rendue au domaine de Salers pour proposer son aide aux préparatifs. Mais sur la jeune mariée, cette robe revêtait toute sa splendeur.

La cérémonie débuta. Clothilde gardait toujours un oeil attentif vers ses enfants, espérant qu'ils ne trouvent pas le temps trop long et se tiennent correctement.
Elle n'avait guère de craintes à ce sujet, ceci dit, car ils étaient tous les quatre élevés dans la foi aristotélicienne, et habitués aux offices et cérémonies religieuses.
Mais à six et deux ans, une petite distraction est toujours possible.

Or, ce ne fut pas une vulgaire petite distraction qui leur arriva... Non ! ce fut leur cher grand-père qui rejoignit Clo et les enfants !

Le bonheur se lut immédiatement sur les visages de la petite famille à l'arrivée de Cerventes.

Pas le temps de les retenir, qu'Aloîse et Perceval se précipitaient sur lui, lui disant dans un énorme calin :

'An Pa'ounet ! Souette t'es v'nu !

Sous le regard tendrement amusé, bien qu'un peu gêné, de Clothilde, Louis et Colombine s'approchèrent à leur tour :

Oh Grand Papounet ! trop contents que tu sois là toi aussi !

Spontanéité de l'enfance bien difficile à réprimander... cependant le lieu et l'instant réclamaient un minimum de tenue, et Clothilde dut se résoudre à demander à ses enfants d'observer le silence, mais les laissa entourer son père, après lui avoir murmuré dans un grand sourire :

Je suis vraiment heureuse que tu sois venu... merci P'pa...

Silence demandé à temps, car venait la fameuse question fatidique.
Personne ne répliquant, Agna reprit le cours de la cérémonie.
Valexan et Natafael échangèrent leurs voeux dans un silence... de cathédrale !

( Vi je sais, facile mais je n'ai pu m'en empêcher, promis je ne recommencerai pas ! ^^ )

Les gens entraient les uns après les autre, une belle dame vient vers elle avec un sourire, en cette dame, Zézé la reconnait.

- Bonjour Elienore, ça fait plaisir de vous revoir, c'est vrai qu'il y a longtemps que Polignac n'a pas vu les deux bohémiens, mais qui sait ce que l'avenir réserve !

Le futur marié arrive à son tour, Zézé sursaute quand une main se pose sur son épaule.

- Gals ! Quel plaisir de te voir ! Madre de dios ! mais c'est Guilelme, comme il a grandit !! bonjour jeune homme !!

C'est une petite tornade qui arrive après le départ de la Duchesse et de son fils. C'est en courant que la petite fille lui saute dans les bras, avant de s'installer sur ses genoux.

- Albine ma toute belle, si tu n'avais pas hurler mon nom, jamais je ne t'aurais reconnu tant tu es devenu une belle jeune damoiselle ! Je vois que tu cherches Sandino, il n'est pas ici, il est malade, il a attrapé un mal en Italie qui l'oblige à rester couché. Ils appèlent ça la peste du cochon, ça ne va pas arranger son caractère ... mais ne t'en fais pas, je le soigne bien !! …

Albine, assise sur les genoux de Zézé, lui tenait fortement la main, comme si elle avait peur que la gitane parte en fumée. D'autres mains sur ses épaules, un autre sursaut, une voix qui l'appelait par son vrai prénom, un parfum qui ne laissait aucun doute sur la personne.

- Laure !! je me doutais bien que tu allais encore te faire remarqué en venant me voir !! Dit Zézé en embrassant la main de son amie

La cérémonie commençait, il fallait faire silence, au moment où Agna prononce ces mots "Si quelqu'un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant sous le toit de cette église, ou se taise à jamais" Zézé pose vite la main sur la bouche de Albine, sachant très bien que la petite en avait déjà marre de ne pas parler et qu'une invitation comme celle là risquait de la tenter.
L'échange des voeux entre les presque époux se faisaient sous les regards des invités.

La main sur la bouche, Albine pousse un ohhhhhhhhhh horrifié en entendant que Sandino avait attrapé la peste du cochon. Puis acquiesce peinée, en apprenant que Zézé doit le soigner. C'est en effet beaucoup de travail de s'occuper d'un homme malade !

La cérémonie commence, Albine regarde la robe de mariée les yeux exorbités en poussant un ohhhhhhhhhhhhhhhh en la pointant du doigt pour être sûre que Zézé la voit bien.

Elle se réinstalle ensuite pour la suite. Elle commence à pousser des soupirs de temps à autre, et regarde ses chausses en agitant ses orteils à l'intérieur. Bref, elle s'occupe pour ne pas faire de bruit.

Elle se retourne et salue une Dame qu'elle avait vu une fois en taverne qui vient saluer Zézé. C'était quand même pas juste, les grands ont le droits de parler, mais pas les enfants ! Bon il faut être encore sage. Après tout, elle est quand même sur les genoux de Zézé, elle est heureuse en fin de compte, tout va bien. Elle se recale, et tente d'écouter la suite. Mais en fait, tonton Al retient son attention. Elle se redresse pour lui faire un signe de la main.

Mais Zézé lui plaque ses mains sur sa bouche. Elle écarquille les yeux se demandant ce qui se passe. Bon il ne doit pas falloir faire coucou non plus alors... Dépitée, elle se réinstalle, et regarde la nuque de son voisin... Puis suce son pouce en détaillant l'assistance ne pouvant pas voir les mariés.

Elienore sourit à Zézé. Pas le temps d'entamer la conversation, le marié fait son entrée. Son regard accroche le sien, échange de sourires en guise de salutation. Il est bien beau dans sa tenue de future époux. Elie le suit de ses yeux verts jusque devant l'autel, il semble un peu tendu. Quoi de plus normal pour un homme qui va franchir le pas du mariage.

Un autre sourire attire son attention, celui de la diaconesse Agna. Elle remarque que la dame d'église a retrouvé sa taille fine. Elie ne peut s'empêcher de repenser à son propre mariage, pas si lointain, en riant discrètement. La diaconesse et la mariée rivalisaient de rondeurs ce jour là. Depuis son Eloïse remplit son cœur d'amour et Agna a eu un beau garçon.

Les invités continuent d'arriver, certains visages connus, appréciés ou respectés. D'autres un peu moins ou parfaitement inconnus...
Signes de tête, sourires....Lanfeust... Clothilde...la mignonne Albine qui se précipite sur les genoux de sa voisine...Galswinthe...Laure...et bien d'autre.

Enfin la mariée est là, au bras d'un Modso fière comme en paon. Très belle dans sa robe blanche et ses voiles, elle remonte lentement l'allée pour venir se placer aux côtés de son fiancé. Les chuchotements se taisent, le silence se fait et la cérémonie commence seulement perturbée par le grincement des portes poussées par les retardataires.

Après l'accueil des époux et la lecture d'un texte, vient la question fatidique. "Si quelqu'un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant sous le toit de cette église, ou se taise à jamais."

Moment où tout le monde retient son souffle alors qu'on sait que personne ne viendra ou n'osera dire "Moi je m'y oppose". Elienore s'est souvent demandé si certaines n'auraient pas préféré que cela se produise?

N'ayant pas de réponse à sa question, la diaconesse reprend avec l'échange des vœux et des consentements.

Le "oui" de Valexan retentit haut et clair sous les voutes de la cathédrale. Elie ferme les yeux une fraction de seconde, submergée par l'émotion.
Ce fut au tour de la jolie Natafael de répondre par l'affirmative.
Elienore sourit, contente pour eux…

Le monde continuait d'arriver, c'était toujours ainsi dans les grandes cérémonies, mais tout ceux qui aimaient les futurs mariés de près ou de loin seraient là pour témoigner de leur bonheur.

C'était toujours un moment de liesse, des moments qu'ils convenaient de choyer car ils ne reviendraient jamais. le jeune femme leur souhait plus de longues années de bonheur qu'elle n'en avait connu elle même.

Crapaudine jeta un regard vers Modsognir qui avait conduit la mariée, il avait été le témoin de son époux, il avait pourtant refuser au départ elle aurait dû y voir un signe funeste, il n'avait pas eu tord...
En ce moment même des gens d'église décidaient sur son sort de femme liée à un époux qui n'en était plus un. Elle se secoua intérieurement, ce n'était pas le moment.

La cérémonie commençait par la lecture d'un passage de la bible puis vint l'échange des voeux, cela se déroulait à merveille, c'était parfait.

Sibille à peine de retour en BA avait eu vent d'un mariage, celui de Natafaël souvent croisée au chateau et de Messire Valexan peu ou pas connu à sa connaissance mais sa mémoire était toujours capricieuse et il ne lui en voudrait sûrement pas. En le voyant peut-être que cela lui reviendrait.

Elle avait eu juste le temps de faire mener tambour battant au convoi qui les transportaient et après avoir confié son fils à son tendre qui garderait roulotte et bètes, elle fit un brin de toilette, enfila une robe propre et attacha ses cheveux pour se rendre à la cathédrale.

Oh c'est magnifique, je reconnais là, la griffe d'une décoratrice de renom... pensa-t-elle en voyant près des mariés Clothilde recueillie. Et les mariés sont splendides dans cet écrin.

Ah me voilà juste arrivée pour l'échange des consentements.

Elle s'intalla sur un banc du fond où de nombreuses personnes se serraient, sûrement comme elle, arrivées tardivement et calma son coeur et sa respiration pour attendre la suite.

De retour en Auvergne, enfin, la Moulinoise était passée à la chancellerie où elle avait trouvé une surprenante invitation. Nata se mariait avec un homme qu’Alethea ne connaissait pas. Cela dit les deux femmes n’étaient pas intimes. La brune appréciait vraiment le travail de Nata comme Chancelier et bien souvent, lorsque ce poste n’était pas tenu par elle, les couloirs se trouvaient désertés. Pour le simple ambassadeur qu’elle était, il ne faisait donc pas de doutes que le travail était plus motivant lorsque c’était Nata qui faisait équipe avec Modso. Alethea avait également apprécié le travail de Nata à la prévôté. A plusieurs reprise la responsable d’Aurillac avait aidé le prévôt débutant qu’elle était et lui avait évité bien des déconvenues. Elle avait pu voir alors le dévouement de la jeune femme pour sa ville. Et tout cela était important à ses yeux.

Alors malgré ses appréhensions, et son peu de goût des mondanités, elle avait tenu à être présente. Discrète, mais présente.

Pour la première fois depuis son retour elle avait donc sellé Rixende pour se rendre à Clermont et avait chevauché de nuit pour arriver au petit matin dans la capitale. Ensuite elle s’était glissée au fond de la salle pour assister à la cérémonie.

Androlyne était en retard au mariage de son amie Natafael, elle n'avait même pas l'excuse de chercher son chemin, cette cathédrale elle la connaissait très bien, elle avait assisté à plus d'une cérémonie.

Le plus discrètement possible elle poussa la porte et se glissa derrière un pilier, elle sourit en voyant qu'elle était loin d'être la seule, Alethea se faisait toute petite aussi.


Bonjour Alethea, je suis rassurée de ne pas être la seule très en retard, au moins nous serons les premières pour trinquer au bonheur du jeune couple

lui chuchota-t-elle en souriant

Nata venait de dire oui...un oui sincere plein d'amour pour cet homme qui allait devenir son époux dans quelques instants.

Pour la première fois depuis qu'elle avait rejoint l'Autel au bras de son parrain Modso, elle tourna son regard vers l'assemblée.
Son regard balaya l'ensemble de la Cathédrale, des premiers bancs jusqu'aux portes du Lieu Saint.
De nombreux amis, proches et personnes qu'elle appréciait énormément étaient présents. Un bonheur supplémentaire à celui qu'elle vivait déjà.
Elle les verrait tous une fois la cérémonie terminée, puis durant les féstivités à Salers et pourra ainsi les remercier d'avoir fait le déplacement et d'etre présent.

Sa poitrine se souleva de bien etre puis elle tourna à nouveau son regard vers l'homme qu'elle aimait...

Elle n'en perdait pas une miette de cette cérémonie. Admirant la beauté des lieux, la profondeurs des sentiments....

Une dame devant elle, qu'elle avait déjà croisée à Polignac et aussi à Aubiat lors du mariage de Tia et Pail, semblait quelque peu perturbée.
Elle ne se souvenait plus exactement de son nom...Tem....Tem quelque chose mais quoi? Elie se souvenait juste que cela resemblait fort au prénom de sa meilleure amie.
Elie haussa les épaules, peu lui importait finalement.

Une main sur son épaule la fait se retourner pour découvrir un visage bien connu.

Maintenant!!!

Elie se plaqua une main sur la bouche se souvenant du lieu où elle se trouvait et reprit beaucoup plus bas.

ça ne peut pas attendre?

Se rendant compte immédiatement de la stupidité de sa question, elle leva les yeux au ciel. Bien entendu que ça ne pouvait pas attendre. Comme si les bébés attendaient pour pousser leur premiers cris.

Elle se leva doucement, regarda une dernière fois vers l'autel avant de se retourner et de quitter la cathédrale en laissant les portes retomber derrière elle.

Son amie avait besoin d'elle et Valexan le comprendrait parfaitement.
Ici tout était fait....tout était dit...

Le moment était émouvant, les mariés radieux, que demander de mieux ? Personne ne s'opposait à ce mariage et la jeune fille ne voyait d'ailleurs pas qui aurait pu. Il avait semblé que ces deux là s'étaient trouvés naturellement, comme une destination éternelle de l'un à l'autre.

Mêlant son sourire à la joie de tous, Elegie goûtait ces instants avec tout le rêve de son âge.

C’est assez fébrile qu’elle a pris la route de Clermont. A peine rentrée chez elle et déjà à cavaler de plus belle encore une fois. Mais une fois pas comme les autres…

Certes, une cérémonie à laquelle elle aurait assisté de toute façon, la mariée étant devenue, au fil du temps, une personne qu’elle appréciait énormément. Elles avaient travaillé un moment ensemble à la chancellerie, puis Natafael était devenue comtesse, elle-même avait pris le chemin des armes, mais elles sont restées très liées, malgré la distance. Le futur époux, elle ne le connaît pas.

Mais ce jour revêt pour elle encore bien autre chose. Elle va le revoir ! Ce blond qui lui a ravi sa raison et son bon sens pour ne laisser place qu’à l’attente insensée. Tout ce temps à ne rêver que de lui, à faire mille projets pour avoir une chance de le croiser à nouveau, à essayer d’en savoir plus sur lui. A peine deux heures en sa compagnie, lors d’un banal baptême, un homme au milieu des autres. Pourquoi lui ? Qu’a-t-il donc de si particulier pour qu’il soit devenu le centre de son univers ?

Pour l’heure, Ninon fait les cents pas sur le parvis de la cathédrale, elle reste un peu en retrait, sur la gauche, saluant distraitement les invités qui passent, les yeux fixés sur les carrosses et charrettes déversant des gens superbement vêtus pour l’occasion. Elle l’attend…
Coup de folie que de lui demander de l’accompagner à cette cérémonie qui réunira toutes les personnalités auvergnates, mais … Qu’importe du moment qu’elle le revoit enfin ?

Quelques connaissances passent près d’elle, elle les salue en souriant. Ses bottes claques sur les pierres du parvis au rythme de ses pas car elle n’a pas jugé nécessaire de mettre une houppelande. Ces amas de tissus qui encombrent la marche ou gênent la chevauchée l’horripilent et elle n’en a jamais trouvé une seule qui lui plaisent vraiment.

Un cheval… Un blond… Un instant figé… Non, ce n’est pas lui.

Gros soupir de la donzelle, légère inquiétude, les futurs mariés sont arrivés, la cérémonie avance à grands pas et il n’est pas encore là.

Enfin, Agna demandait les anneaux!!! C'était à Rem de participer à la cérémonie! Enfin, c'est ce que croyait Nata!!
En fait, en secret, Rem avait cousu un petit coussin avec de petits liens où elle avait délicatement attaché les 2 alliances et appris à sa fille à marcher bien droit avec.
Elle prit donc le petit coussin sous sa jupe, le donna à Rosalie et lui souffla à l'oreille

Allez ma puce, va voir marraine et donne le coussin à la dame qui est avec elle.

La petite fille se leva toute fiere et marcha jusqu'à sa marraine, tenant avec ses 2 petites mains le porte-alliance ou les 2 anneaux brillaient.



Arrivée devant l'autel, elle regarda Agna et dit
Tiens madame, Maman m'a dit que je te donne ca!

Agna avait appelé Remedios le témoin de Nata, or ce fut la petite Rosalie qui s'avança.
Nata regarda sa filleule approcher , un petit coussin posé sur ses mains, les yeux pétillants.

L'émotion submergea Nata; quelle magnifique surprise lui avait fait son amie que de faire venir sa fille avec les alliances.

Avec un grand sourire, Nata passa la main tendrement dans les cheveux de la fillette alors qu'elle présentait le coussin brodé à l'Archidiaconesse.

Celle- ci défit les liens et présenta le coussin aux futurs époux.

Nata prit l'alliance destinée à Valexan.
Elle se pencha doucement vers sa filleule et lui fit une petite bise en lui murmurant

Merci ma princesse! tu es adorable!

Puis Nata se releva et regarda Valexan.
Elle avança sa main vers la sienne

Valexan reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.
Et tout en disant ces mots, elle fit glisser l'anneau au doigt de Valexan...

Albine ne savait pas quoi faire, son cerveau était en pleine effervescence, elle était perdue...

Il ne faut pas faire de signe de la main dans une cathédrale, il ne faut pas parler, elle ne voit rien de la cérémonie à cause du grand monsieur installé devant elles, par contre, lui elle l'a bien vu ! Arg comment faire ?!!! Elle jette des coups d'œil vers lui pour savoir s'il l'a vu ou non... Après s'être retournée 6 fois, elle est persuadée qu'il l'a vue.

Que c'est dur, que faire ?!!! On ne peut pas ne pas saluer le patron de papa et maman, mais comment faire puisqu'on ne peut rien faire... Elle s'agite un peu pour trouver une solution. Dire bonjour ou pas bonjour, faire un signe ou ne pas en faire !!!! c'est un véritable supplice...

Bon, elle respire profondément fait un grand sourire à Zézé, puis presque l'air de rien, elle offre un grand sourire à Petitrusse et incline la tête plusieurs fois pour être bien certaine qu'on ne puisse pas lui dire qu'elle s'était montrée grossière et irrespectueuse...

Rassurée, elle se retourne à nouveau pour admirer la nuque de son voisin...

Anne se faisait une joie d'assister au mariage de son vieil ami Val, mais elle habitait loin maintenant!
Pourtant pour rien au monde elle n'aurait manqué cette occasion. Pour la circonstance elle avait loué une jument bien pacifique, ses talents de cavalière restant totalement à prouver!
Seulement la Noémie était tellement pacifique qu'elle avançait à pas comptés, s'arrêtant quand bon lui semblait pour paître l'herbe grasse.

Ce n'est donc que très tardivement qu'elle aperçoit enfin les flèches de la cathédrale de Clermont.
Plus question de trouver une auberge pour aller se rafraîchir et surtout mettre cette belle robe. Tant pis Val comprendra! Elle ne connait pas la dame qu'il épouse mais ce ne peut qu'être une Dame bien!

Elle entre tout doucement dans la cathédrale, les futurs échangent leurs vœux. Elle se fait aussi petite que possible, et va s'asseoir sur un coin de banc.

En arrivant à la cérémonie accompagnée de son Levio chéri, Lyra était soulagée que malgré leur retard ils étaient là juste à temps pour assister à l'échange des voeux du mariage de Nata et Val.

Elle rendit le sourire à Levio, puis se concentra sur la célébration en admirant les heureux marié qui procédait ensuite à l'échange des bagues apportée sur un coussin par une jolie petite fille du village qu'elle avait déjà aperçu de loin quelque fois.

C'était une très belle cérémonie, Lyra était contente de pouvoir y assister dans une si belle cathédrale.

En observent de l'arrière la foule présente, elle vit que les invité était venu en grand nombre de l'entourage de Nata et val, Lyra ne les connaissait pas tous mais ce doutait que certain d'entre eux devait être de la noblesse ou de personne importante vu leur beau vêtements...
Voyant cela, Lyra espéra qu'il n'y avait pas trop de plis dans sa jupe, car elle n'avait pas eu le temps de mieux s'apprêter, mais dans un sens parmi tant de gens cela ne se verrait pas^^.

La cérémonie était très belle et très emouvante.
Celà faisait bizarre à Rogue d'être dans l'assistance alors que les souvenirs de leur propre mariage était encore si frais.

Au même moment son épouse se pencha vers lui en prenant sa main et lui murmura.

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Une fois de plus leurs pensées étaient à l'unisson et il quitta la cérémonie des yeux pour regarder son épouse.
En croisant son regard, il fut une fois de plus submergé par le bonheur et toute la fatigue du voyage disparu simplement en croisant le regard de son aimée.

Oh oui Jen, et mon coeur continue de s'emballer chaque fois que je te regarde

La cérémonie avançait à son rythme. Le bonheur et l'amour régnant dans cette Cathédrale. De quoi remettre un peu de joie dans l'esprit de la Blanche !

Loin de sa moitié... Loin de ses yeux... Loin de son caractère. D'un côté, c'était agréable, d'un autre côté... ça lui manquait.
Le sourire ne la quittait pas de toute la cérémonie, les regardant tout les deux...

Elle ne connaissait pas du tout Valexan, mais en voyant les yeux de Nata... Elle était heureuse pour son amie.

Silencieuse, la Blanche regarda sur le côté, apercevant quelques connaissances, puis reposa son regard sur les... presque mariés.

La cérémonie avançait, émouvante, mais Zézé sentait que pour Albine c'était vraiment long. Elle se tortillait, ne savait pas comment se mettre et d'où elle était, la pauvre petite de devait pas voir grand chose ..

Zézé savait que le mariage pouvait encore durer un moment, Albine ne devait pas en être à son premier, malgré son très jeune, la gitane, discrètement sort de sa poche des figurines qu'elle se place sur les doigts.



La main devant les yeux de Albine, c'est tout doucement qu'elle lui chuchote l'histoire du lapin qui va se cacher sous le ventre d'une vache pour échapper à un renard.

Il avait eu du mal à se rendre sur clermont, un peu débordé par moultes affaires à régler, mais il n'aurait manqué la carémonie pour rien au monde, sauf que là, en entrant, l'échange des traditionels oui venait de se faire, il se plaça au fond de la cathédrale qui était bondée, sa douce le suivant de prés.

Il se mit sur la pointes des pieds, scrutant au loin Nata qui était resplendissante. La main dans celle de sa douce, halletant encore de leur course folle pour arriver euhh presque à l'heure, il sourit.

Bientôt se serait leur tour, cette cathédrale était impressionnante, et quand elle était pleine, comme elle l'était aujourd'hui en ce jour de fête, elle semblait la plus belle du monde.

Sa main dans la main de son promis, arrivée haletante sur le parvis de la cathédrale, juste le temps de reprendre son souffle avant de faire une arrivée aussi discrète que possible dans la grande nef, remplie de la foule venue assister au mariage de Natafael.

Souvenirs qui ressurgissent, leur jeunesse à Aurillac, puis la vie les a séparées, chacune suivant sa voie.

Ils sont arrivés juste à temps pour voir de loin l'échange des anneaux, le sourire radieux de Nata, le regard de son promis, non, époux maintenant.

Elle se tourne vers Pierre, lui sourit tendrement .

Il deteste quand il a raison, mais il doit se rendre à l'évidence, il ne s'est pas trompé : Il doit attendre un peu pour embrasser sa femme! en même temps, désormais il a sa vie entière pour le faire; C'est donc en souriant malgré tout que Valexan voir Rosalie, la fille de Remedios et filleule de Nata, s'approcher d'eux en portant un petit coussin sur lequel les alliances ont été déposées.

Natafael prenant l'alliance qui lui est destiné, il tend vers elle une main qu'il ne peut empécher de trembler et se mord la lèvre lorsqu'elle lui passe l'anneau en disant

Valexan reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité

histoire de contenir son émotion. A son tour il prend l'anneau qui reste sur le coussin, prend la main de Nata dans la sienne et glissant l'alliance à son doigt dit

Natafael, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité

Souriant, il garde sa main dans la sienne et se tourne vers Agna...

Voila une route qui se faisait longue, plusieurs dizaines de lieux venait d'être franchit par le cavalier sombre sur sa monture a la couleur des ténèbres, voila plusieurs longues heures que ces deux la chevauchaient ensemble fonçant sur le Duché aux Volcans ...

Alors que les compagnons accoutraient de la couleur des ténèbres continuaient de galoper a forte allure, le vent qui soulevait doucement la capuche du jeune homme, laissait apparaître quelques mèches blondes qui habillaient le cavalier. Alors que quelques une de ses mèches flânaient aux grès des coups de rein de l'animal, le meneur d'homme lui avançait laissant ses hommes, sa famille, ses protégées et ses amis derrière lui, la tête totalement emportait a l'idée de retrouver sa noiraude, cette femme a poile qui de son simple déhanchement avait su emparait tout l'intention d'if, cette femme qui de son simple sourire lui avait fait oublier tout autre désir que de lui voler ses lèvres, cette femme qui de ses simples missives avait sut lui voler tout envie de prise de force, cette femme qui lui avait volé si vite des tendres mots et même un je t'aime bien caché derrière son breton, mais l'ange de son coeur comme il s'amusait a l'appelé avait su si vite attiser cette flemme si bien caché chez l'homme ...
Ces nouvelles étaient devenu un besoin, l'idée de la revoir une certitude, son visage un arrière plan de ses visions, le personnage principal de ses nuits ...

Alors que sont esprit était prisonnier de tous ces plus beaux rêves, la monture continuait a cavaler, et il finissait enfin par arriver a cette architecture auquel jamais il aurait pensé y mettre ses bottes ... Alors qu'il venait de descendre de son destrier, la vision de plusieurs bannières aux couleurs de la licorne le fit descendre de son nuage. Un rappel que les Royalistes étaient présent ici ... Et que c'était bien ceux la qui suivait les ordres de l'on bon roi tuant les ennemis de son domaine sans même savoir d'où la victime vient, ni pourquoi son nom est la et encore moins pourquoi il l'a fait ... A ce moment ci il se demandait s'il était pas un peu fou de venir ici dans un duché qui l'a listé est poursuivi pendant bien des mois ... Il avançait cherchant du regard son doux rendez vous, ce demandant si ça en valait la peine, venir jusqu'ici laissé un peu plus de 20 personnes derrière lui, juste pour rejoindre la douce, dans un lieu de culte, entouré de royaliste, et bien seul face a tous ...

Alors que ses pensées s'opposaient et se réduisaient a de simple poussières, il croisa cette posture droite, grande, fine, sombre et a la fois rayonnante, c'elle la semblait impatiente ça démarche parlant pour elle. A la vue de cette simple silhouette, tout les pour et les contre disparait immédiatement de l'esprit tourmenté ... Ni une ni deux un automatisme se mis en marche ses jambes se glissent doucement dans l'ombre, a fin de se avancer jusqu'à son dos, ses mains coulants doucement sur son visage, jusqu'à recouvrir avec délicatesse les yeux de la jeune femme velu. Ses lèvres vient doucement effleurer l'oreille gauche de c'elle ci, puis lui susurrer ces quelques mots :
Noz vat deoc'h ma ael eus ma karentez ...

Assise à côté de Fabien et Noeline, Marie jetait de temps en temps des petits coups d'œil vers le fond de l'église, en direction d'Albine qui s'était sauvée si vite que personne n'avait eu le temps de la retenir... Heureusement qu'elle était en de bonnes mains avec Zézé ! Mais cela ne l'empêcherait pas d'avoir droit à des remontrances, après toutes les consignes que Noeline avait données à la maison et que la nourrice avait répétées, tandis que Fabien prenait un air important et sévère... Résultat, un cri et une course dans la cathédrale! Heureusement que la cérémonie n'avait pas encore commencé à ce moment là...

Et puis finalement, Marie était presque contente de cette situation, sans Albine à occuper pendant le temps de la cérémonie, elle avait la possibilité de suivre avec attention ce mariage, ô combien important... celui de son parrain adoré, sa seule famille... avec l'adorable Nata... Très émue, Marie avait vu son parrain entrer dans la cathédrale, pas très à l'aise... un petit sourire pour l'accompagner, mais sa tête était ailleurs... vers Nata, qui était arrivée ensuite, si belle dans sa robe !
Tout se passait comme dans un rêve, si vite mais si intense à la fois, l'échange des consentements, les bagues... et bientôt, après la prière, le baiser, celui qu'ils attendaient sûrement avec impatience !

Joignant doucement sa voix à celle des autres, Marie entreprit de chanter la prière :

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.

L'ambiance était à la fois joyeuse et apaisante, elle attendit la suite, tranquillement. Le plus important était passé et le plus beau était à venir, Val et Nata étaient mariés...

Après avoir été occupé à moultes choses importantes, malheureusement le mariage de son vassal Valexan avait été oublié.

Comme elle s'en voulait...

Rapidement, elle passa une belle robe de circonstence. Elle s'en voulait de tout rater. Il fallait qu'elle arrive ne serait-ce qu'à la sortie des mariés sur le parvis.

D'un autre coté, elle avait demandé à Valexan de la prévenir quand cela débuterait, elle avait espéré qu'il le fasse. Il y avait tellement de chose qui la préocupait qu'elle ne pouvait penser à tout...

Enfin, elle arriva avec sa suite qu'elle laissa sur le parvis. Un page la prévint qu'ils venaient d'échanger leurs voeux.

Discrêtement, elle pénétrait dans la belle cathédrale de Clermont, s'installa à la première place qu'elle trouvait et souffla un peu soulagé de ne pas avoir tout manquer.

Il lui avait demandé de l'accompagner à ce mariage. Elle ne connaissait personne, hormis lui et le duc Lanfeust croisé maintes fois à l'ADC. Il lui avait dit qu'il lui présenterait ses amis, sa famille, que ces festivités lui changeraient les idées bien sombres qui l'habitaient depuis quelques jours.
Alors elle l'avait suivie, confiant sa fille aux bons soins d'une nourrice choisie lors de longues entrevues pour ne pas confier la prunelle de ses yeux à la première venue. Une fois la robe adéquate trouvée, ils s'étaient mis en route pour Clermont.

Arrivés juste à l'heure, le Chambellan avait dû la laisser seule pour conduire la future mariée jusqu'à l'autel, et elle était timidement entrée dans l'édifice, prenant place dans les derniers rangs, entre une vieille dame et un jeune soldat.

La cérémonie était belle, l'église fort emplie de beau monde, le moment intense en émotion.
Elle avait failli avoir droit, elle aussi, à porter une belle robe, frissonner de bonheur devant l'homme qu'on aime. Mais le destin en avait décidé autrement.
Et désormais, elle avait une autre chance. Peut-être, un jour, serait-elle à la place des mariés.

En attendant, la cérémonie touchait à sa fin, et bientôt, elle devrait retrouver sa moitié diplomatique parmi la foule.

Après le temps de l'échange des anneaux, la Diaconesse, décidément bien appliquée à sa tache, appelle l'assemblée à la prière:

Pour sceller cette union à tous jamais nous allons chanter ensemble cette prière que Bertha vous à remis.

que Bertha vous as remis? elle ne lui a rien remit du tout Bertha! elle est peut-être passée dans l'assemblée, mais lui et Nata étant occupé à se passer la bague au doigt, et donc ayant les mains occupées, et bien ils n'ont pas la prière... Bon, petit regard à droite, petit regard à gauche, ah! le tas de feuillet non distribué est juste là, à un pas, sur une chaise. Discrètement, Valexan tend le bras, la main, il y est presque, encore un petit effort.... quand agna leur tend à chacun un velin avec le texte dessus! rougissant, Valexan le prend, la remerciant d'un signe de la tête. Il sent sa main baguée contre celle de son épouse, sourit... Son épouse.. cela lui fait tout bizarre de penser cela... Nata est son épouse... il se met à chanter à son tour

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.


[HRP edité pour être en coherence avec ce q'Agna a dit plus haut [/HRP]

Laure avait été rapidement démasquée mais tant pis… Elle écouta religieusement la cérémonie, esquissant un sourire de temps en temps en voyant la petite Noeline danser sur les genoux de Zézé… Puis l’échange des vœux… Moment poignant ou toute femme repense à son propre mariage… Même s’il remonte à une éternité… Ne voulant plonger dans la tristesse, Laure se concentre sur le couple… Puis tantôt sur les invités… Ah la prière symbole de la proche clôture de la cérémonie avant de festoyer jusque point d’heure…

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions…

Son regard se posa plus comme une attirance non définissable au devant, sur les premiers rangs, ceux de la famille et proches amis… Elle le scruta… Le mangea sans doute des yeux… Beau comme à l’accoutumée… Souriant… Fier… Sensuel… Les paupières qui clignent avant de finir…

Régner l'Amour sur ta Création.

Lexhor avait suivit la fin de la cérémonie avec attention. Bien qu'il ne connaissait pas les mariés, ni tous les autres d'ailleurs, il sentait une pointe d'émotion l'envahir. Sûrement celle qu'il lisait dans les yeux de Naluria. Il devrait arrêter de la regarder autant au risque de l'user prématurément...Elle n'était déjà plus toute fraiche à force de sillonner les routes pour atteindre les champs de bataille...

Regardant une dernière fois sa douce, il reprit à l'unisson les paroles du chant.

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.

Ils avaient raté le début de la cérémonie, mais avait pu assister à la fin. Le plus moment de ce sacrement. Voilà deux amoureux qui seront unis pour la vie. Amen.

Les anneaux échangés, Agna remit à Nata et Valexan le texte à chanter.
Chanter? Ah!
Nata adorait fredonner quelques airs dans son jardin mais ici, dans la Cathédrale... Timidité quand tu nous tiens!
Heureusement, tout le monde allait chanter, on ne l'entendrait pas trop.

Regardant Valexan, sa main dans la sienne, elle mela sa voix aux autres et chanta doucement.

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.

L'échange des anneaux fait Tema pense que la fin est proche. Elle est surprise de se voir remettre un parchemin et encore plus quand elle comprend qu'il va falloir chanter. Elle qui chante autant de fois que son oncle prend de bain, c'est à dire 1 à 2 fois par an, ne se trouve guère enchantée.
La jeune femme regarde son homme qui d'un hochement de tête confirme qu'il s'agit bien d'un chant, quelle chance ...

Les voix s'élèvent, il faut s'y mettre mais Tema se contente de juste bouger les lèvres, lire les mots sans faire sortir de sons de sa gorge, au moins elle participe sans déclencher une pluie pas possible pour la sortie du couple. Il serait tout de même fort dommage de déclencher les grandes eaux alors que la fin est proche. Tout en mimant son chant la jeune femme laisse ses yeux se balader sur les invités, beaucoup sont arrivés depuis son entrée mais peu qu'elle connait, en faite, juste la Duchesse a qui elle envoie un petit coucou discret de la main, se promettant de la saluer plus convenablement à la fin de la cérémonie.

Patiemment Tema fait comme tout le monde, sourit quand il faut le faire, se tient bien, suit la cérémonie sans trop rêvasser en route. Finalement heureusement qu'elle ne connait pas grand monde à ce mariage, peu la reconnaitrait en la voyant si domestiquée.

Lanfeust suivait attentivement la suite de la cérémonie, on était passé à l'échange des alliances après l'échange des voeux et à présent Agna invitait tout le monde à réciter un texte.

Le Duc fit donc comme tout le monde, souriant de voir ce beau couple se liant pour l'éternité, enfin normalement.

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.

La diaconesse demanda à chacun de réciter un texte pour unir à jamais ces deux êtres dont tous sont venus célébrer leur union

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création