Zorg69
Question à notre comte
Votre grandeur,
Je vois que ma communication ne vous laisse pas indifférent, voir même quelle est attendue !
*sourit*
Vous me flattez !
Sacrifions donc à la question rituelle, oserons-nous cérémoniale ?
Avec le temps passant, vous noterez quelle se fait moins virulente. Mon ami lEntropie prétend que je me socialise à la vitesse dun cheval au galop. Il semble le déplorer.
*sourit à nouveau*
Enfin, donc, avec le peu de verve qui me reste, venons-en à mes questions du jour.
Jai pris connaissance des différents écrits des conseillers, sur les difficultés dapprovisionnement en céréales et sur les conséquences en matière déquilibre budgétaire.
Une des propositions envisagée ma frappé plus que les autres, peut être parce que je suis directement interessé, et que je mesure avec une bonne acuité les conséquences immédiates sur les filières concernées.
Ce qui ma frappé donc, disais-je, cest la mesure de contingentement du bétail envisagée, et peut être même, déjà opérationnelle. Il me semble bien avoir aperçu mon ami Mehar râler sur ce sujet, arguant quil ne pouvait même plus sacheter une bête !
Indépendamment des aspects financiers, je la crois désastreuse pour le moral des acteurs des filières concernées, avec un effet dévastateur garanti.
Sans en percevoir tous les contours, et notamment sans pouvoir en mesurer tous les impacts économiques, dun point de vu strictement psychologique, cest une très mauvaise mesure. Elle risque de démotiver grand nombre déleveurs et bouchers, en proie depuis déjà longtemps à plusieurs crises successives : pénurie de carcasses puis plus récemment, peut être plus à Bruges quailleurs, crise de la consommation.
Jai dailleurs soumis lidée dune filière momentanée de production à bas coûts pour servir le comté et ses fêtes dispendieuses et, accessoirement - ne perdons jamais le nord - pour évacuer les surplus de production qui saccumulent sur le marché.
Pour en revenir au propos initial, tout concoure à me faire penser que le contingentement nest pas une mesure acceptable.
Je lui oppose limportation de céréales, en quantité suffisante, depuis les comtés voisins, pour couvrir notre besoin. Je ne peux évidement pas évaluer le différentiel et les impacts financiers entre les deux options, ne disposant pas des éléments unitaires. Peut-être pourriez vous éclairez les flamands sur ce thème, pour quils puissent mesurer que le sacrifice des filières délevages soient de nature à sauvegarder suffisamment de trésorerie pour redorer durablement le blason, entendez le prestige, des Flandres ?
Dans le cas contraire, vous néchapperez pas à la critique. Daucun, comme mon ami Alineaire, pourrez vous taxer de Malthusianisme. La culture dAlineaire est, vous le découvrirez en fréquentant lostrogoth, comparable au tonneau des danaïdes !
Mais nous nous égarons, comme dhabitude dirons certain, Zorg est de toute façon incapable de la moindre pensée un tant soi peu synthétique et ne manque jamais de sétaler en dialectique verbeuse, disent de lui ses détracteurs.
*sourit*
Puisque je vous tiens, si je puis dire, et que je sais capter une oreille que je crois attentive, il me semble quil serait temps aussi de remettre à lordre du jour les quelques idées débattues au parlement et sur la halle de Bruges concernant le peuplement de notre capitale.
Nul besoin de vous faire un grand dessin. Les peuplements en cours, ont largement saigné notre belle ville, la laissant exsangue et sans vie. Nous sommes quelques uns à essayer dy maintenir un souffle. Néanmoins, au delà de lanimation des halles et des tavernes, importante mais non vitale à court terme, notre marché na peut être jamais été aussi bien approvisionné. Il est vrai que les acheteurs sont aussi nombreux que les trombones à coulisses dans le désert de Gobi, et encore, je pèse harpagonesquement mes mots.
Bref, je crois opportun de relancer le débat dun peuplement financé par le comté en privilégiant la prise en charge de déménagements.
Inopportun en pareille période, Zorg, me direz-vous. Nous avons déjà tant de mal à boucler la boucle.
Je vous retoquerai que cest encore une histoire de serpent qui se mord la queue. En létat, Bruges est dans lincapacité de produire son quota de céréales pour le comté. En privilégiant laccès à la capitale et en orientant correctement les arrivants vers du mais ou du blé, nous réduisons progressivement la fracture. Il ne sagit donc pas dune dépense à fonds perdus pour la collectivité, mais bien dun investissement à fort potentiel dont le ROI (*) est avéré. Enfin, il faudrait faire quelques menus calculs pour avoir des certitudes, mais vu lheure, je nen ai point le gout, et puis lidée générale nest pas mauvaise, vous en conviendrez.
*sourit*
Voilà je vais men tenir là pour linstant, impatient de vous lire.
Mais grand dieu, ne lâchez pas tout non plus pour me répondre promptement. Jai appris à être patient.
La bonne gestion du comté reste une priorité, devant laquelle, je mefface volontiers.
Votre grandeur
*salue*
Zorg
(*) Retour sur investissement. Lemploi de lacronyme évite une répétition pour le moins disgracieuse.
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement
La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Votre grandeur,
Je vois que ma communication ne vous laisse pas indifférent, voir même quelle est attendue !
*sourit*
Vous me flattez !
Sacrifions donc à la question rituelle, oserons-nous cérémoniale ?
Avec le temps passant, vous noterez quelle se fait moins virulente. Mon ami lEntropie prétend que je me socialise à la vitesse dun cheval au galop. Il semble le déplorer.
*sourit à nouveau*
Enfin, donc, avec le peu de verve qui me reste, venons-en à mes questions du jour.
Jai pris connaissance des différents écrits des conseillers, sur les difficultés dapprovisionnement en céréales et sur les conséquences en matière déquilibre budgétaire.
Une des propositions envisagée ma frappé plus que les autres, peut être parce que je suis directement interessé, et que je mesure avec une bonne acuité les conséquences immédiates sur les filières concernées.
Ce qui ma frappé donc, disais-je, cest la mesure de contingentement du bétail envisagée, et peut être même, déjà opérationnelle. Il me semble bien avoir aperçu mon ami Mehar râler sur ce sujet, arguant quil ne pouvait même plus sacheter une bête !
Indépendamment des aspects financiers, je la crois désastreuse pour le moral des acteurs des filières concernées, avec un effet dévastateur garanti.
Sans en percevoir tous les contours, et notamment sans pouvoir en mesurer tous les impacts économiques, dun point de vu strictement psychologique, cest une très mauvaise mesure. Elle risque de démotiver grand nombre déleveurs et bouchers, en proie depuis déjà longtemps à plusieurs crises successives : pénurie de carcasses puis plus récemment, peut être plus à Bruges quailleurs, crise de la consommation.
Jai dailleurs soumis lidée dune filière momentanée de production à bas coûts pour servir le comté et ses fêtes dispendieuses et, accessoirement - ne perdons jamais le nord - pour évacuer les surplus de production qui saccumulent sur le marché.
Pour en revenir au propos initial, tout concoure à me faire penser que le contingentement nest pas une mesure acceptable.
Je lui oppose limportation de céréales, en quantité suffisante, depuis les comtés voisins, pour couvrir notre besoin. Je ne peux évidement pas évaluer le différentiel et les impacts financiers entre les deux options, ne disposant pas des éléments unitaires. Peut-être pourriez vous éclairez les flamands sur ce thème, pour quils puissent mesurer que le sacrifice des filières délevages soient de nature à sauvegarder suffisamment de trésorerie pour redorer durablement le blason, entendez le prestige, des Flandres ?
Dans le cas contraire, vous néchapperez pas à la critique. Daucun, comme mon ami Alineaire, pourrez vous taxer de Malthusianisme. La culture dAlineaire est, vous le découvrirez en fréquentant lostrogoth, comparable au tonneau des danaïdes !
Mais nous nous égarons, comme dhabitude dirons certain, Zorg est de toute façon incapable de la moindre pensée un tant soi peu synthétique et ne manque jamais de sétaler en dialectique verbeuse, disent de lui ses détracteurs.
*sourit*
Puisque je vous tiens, si je puis dire, et que je sais capter une oreille que je crois attentive, il me semble quil serait temps aussi de remettre à lordre du jour les quelques idées débattues au parlement et sur la halle de Bruges concernant le peuplement de notre capitale.
Nul besoin de vous faire un grand dessin. Les peuplements en cours, ont largement saigné notre belle ville, la laissant exsangue et sans vie. Nous sommes quelques uns à essayer dy maintenir un souffle. Néanmoins, au delà de lanimation des halles et des tavernes, importante mais non vitale à court terme, notre marché na peut être jamais été aussi bien approvisionné. Il est vrai que les acheteurs sont aussi nombreux que les trombones à coulisses dans le désert de Gobi, et encore, je pèse harpagonesquement mes mots.
Bref, je crois opportun de relancer le débat dun peuplement financé par le comté en privilégiant la prise en charge de déménagements.
Inopportun en pareille période, Zorg, me direz-vous. Nous avons déjà tant de mal à boucler la boucle.
Je vous retoquerai que cest encore une histoire de serpent qui se mord la queue. En létat, Bruges est dans lincapacité de produire son quota de céréales pour le comté. En privilégiant laccès à la capitale et en orientant correctement les arrivants vers du mais ou du blé, nous réduisons progressivement la fracture. Il ne sagit donc pas dune dépense à fonds perdus pour la collectivité, mais bien dun investissement à fort potentiel dont le ROI (*) est avéré. Enfin, il faudrait faire quelques menus calculs pour avoir des certitudes, mais vu lheure, je nen ai point le gout, et puis lidée générale nest pas mauvaise, vous en conviendrez.
*sourit*
Voilà je vais men tenir là pour linstant, impatient de vous lire.
Mais grand dieu, ne lâchez pas tout non plus pour me répondre promptement. Jai appris à être patient.
La bonne gestion du comté reste une priorité, devant laquelle, je mefface volontiers.
Votre grandeur
*salue*
Zorg
(*) Retour sur investissement. Lemploi de lacronyme évite une répétition pour le moins disgracieuse.
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement
La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)