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Vox populi

Zorg69
Question à notre comte

Votre grandeur,

Je vois que ma communication ne vous laisse pas indifférent, voir même qu’elle est attendue !
*sourit*

Vous me flattez !

Sacrifions donc à la question rituelle, oserons-nous cérémoniale ?

Avec le temps passant, vous noterez qu’elle se fait moins virulente. Mon ami l’Entropie prétend que je me socialise à la vitesse d’un cheval au galop. Il semble le déplorer.
*sourit à nouveau*

Enfin, donc, avec le peu de verve qui me reste, venons-en à mes questions du jour.

J’ai pris connaissance des différents écrits des conseillers, sur les difficultés d’approvisionnement en céréales et sur les conséquences en matière d’équilibre budgétaire.
Une des propositions envisagée m’a frappé plus que les autres, peut être parce que je suis directement interessé, et que je mesure avec une bonne acuité les conséquences immédiates sur les filières concernées.
Ce qui m’a frappé donc, disais-je, c’est la mesure de contingentement du bétail envisagée, et peut être même, déjà opérationnelle. Il me semble bien avoir aperçu mon ami Mehar râler sur ce sujet, arguant qu’il ne pouvait même plus s’acheter une bête !

Indépendamment des aspects financiers, je la crois désastreuse pour le moral des acteurs des filières concernées, avec un effet dévastateur garanti.

Sans en percevoir tous les contours, et notamment sans pouvoir en mesurer tous les impacts économiques, d’un point de vu strictement psychologique, c’est une très mauvaise mesure. Elle risque de démotiver grand nombre d’éleveurs et bouchers, en proie depuis déjà longtemps à plusieurs crises successives : pénurie de carcasses puis plus récemment, peut être plus à Bruges qu’ailleurs, crise de la consommation.

J’ai d’ailleurs soumis l’idée d’une filière momentanée de production à bas coûts pour servir le comté et ses fêtes dispendieuses et, accessoirement - ne perdons jamais le nord - pour évacuer les surplus de production qui s’accumulent sur le marché.

Pour en revenir au propos initial, tout concoure à me faire penser que le contingentement n’est pas une mesure acceptable.
Je lui oppose l’importation de céréales, en quantité suffisante, depuis les comtés voisins, pour couvrir notre besoin. Je ne peux évidement pas évaluer le différentiel et les impacts financiers entre les deux options, ne disposant pas des éléments unitaires. Peut-être pourriez vous éclairez les flamands sur ce thème, pour qu’ils puissent mesurer que le sacrifice des filières d’élevages soient de nature à sauvegarder suffisamment de trésorerie pour redorer durablement le blason, entendez le prestige, des Flandres ?

Dans le cas contraire, vous n’échapperez pas à la critique. D’aucun, comme mon ami Alineaire, pourrez vous taxer de Malthusianisme. La culture d’Alineaire est, vous le découvrirez en fréquentant l’ostrogoth, comparable au tonneau des danaïdes !
Mais nous nous égarons, comme d’habitude dirons certain, Zorg est de toute façon incapable de la moindre pensée un tant soi peu synthétique et ne manque jamais de s’étaler en dialectique verbeuse, disent de lui ses détracteurs.
*sourit*

Puisque je vous tiens, si je puis dire, et que je sais capter une oreille que je crois attentive, il me semble qu’il serait temps aussi de remettre à l’ordre du jour les quelques idées débattues au parlement et sur la halle de Bruges concernant le peuplement de notre capitale.

Nul besoin de vous faire un grand dessin. Les peuplements en cours, ont largement saigné notre belle ville, la laissant exsangue et sans vie. Nous sommes quelques uns à essayer d’y maintenir un souffle. Néanmoins, au delà de l’animation des halles et des tavernes, importante mais non vitale à court terme, notre marché n’a peut être jamais été aussi bien approvisionné. Il est vrai que les acheteurs sont aussi nombreux que les trombones à coulisses dans le désert de Gobi, et encore, je pèse harpagonesquement mes mots.

Bref, je crois opportun de relancer le débat d’un peuplement financé par le comté en privilégiant la prise en charge de déménagements.

Inopportun en pareille période, Zorg, me direz-vous. Nous avons déjà tant de mal à boucler la boucle.

Je vous retoquerai que c’est encore une histoire de serpent qui se mord la queue. En l’état, Bruges est dans l’incapacité de produire son quota de céréales pour le comté. En privilégiant l’accès à la capitale et en orientant correctement les arrivants vers du mais ou du blé, nous réduisons progressivement la fracture. Il ne s’agit donc pas d’une dépense à fonds perdus pour la collectivité, mais bien d’un investissement à fort potentiel dont le ROI (*) est avéré. Enfin, il faudrait faire quelques menus calculs pour avoir des certitudes, mais vu l’heure, je n’en ai point le gout, et puis l’idée générale n’est pas mauvaise, vous en conviendrez.
*sourit*

Voilà je vais m’en tenir là pour l’instant, impatient de vous lire.
Mais grand dieu, ne lâchez pas tout non plus pour me répondre promptement. J’ai appris à être patient.
La bonne gestion du comté reste une priorité, devant laquelle, je m’efface volontiers.

Votre grandeur

*salue*

Zorg

(*) Retour sur investissement. L’emploi de l’acronyme évite une répétition pour le moins disgracieuse.
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Pl@$m
Le Comte se dit qu’il est sûrement un esprit devin, il vit arriver Messire Zorg, toujours aussi pertinent et toujours à pointer du doigt ce qui pourrait être mal compris de tous. Il attendit la fin de l’intervention du célèbre brugeois avant de lui répondre, en espérant être assez clair dans ses explications afin que le sujet ne revienne pas une nouvelle fois.

Tout d’abord, bonjour Messire Zorg, quel plaisir de vous voir à nouveau, je vous savais ailleurs et c’est avec impatience que je vous attendais.

Avant toute chose, je souhaiterais qu’il n’y ait point de confusion entre notre crise céréalière, qui implique la production de nos éleveurs et de ce fait, de notre bonne production de viande flamande, entre nos besoins en festivité pour notre prestige et entre nos frais de bouche. Ce sont trois choses totalement différentes, qui n’impliquent pas les mêmes conséquences et les mêmes besoins.

Concernant notre crise céréalière, si nous avions la possibilité d’importer notre manque en céréale pour subvenir aux besoins accrus de nos éleveurs, nous le ferions sans hésiter. D’ailleurs, c’est par ce biais que nous avons pu enlever la mesure de restriction sous le mandat précédent. Mais, car il y a toujours un mais, nos Comtés voisins sont eux aussi en manque de ces denrées indispensables. Il nous est impossible d’importer lorsqu’il n’y a aucune offre à l’extérieur de nos terres.
Habituellement, nous produisons trente animaux de chaque espèce. Là, devant notre manque cruel de céréale, il nous a fallu revoir notre production à la baisse, à savoir, vingt cinq cochons et vaches et vingt moutons par jour.
Dans l’urgence et devant la forte demande, il nous a fallu restreindre ces quotas. Si nous ne pouvons importer, il nous faudrait déjà voir ce qui peut être fait en interne. Nous gardons un œil très attentif sur les récents changement d’exploitation afin de ne point partir dans le sens inverse, à savoir, trop de céréale pour moins de demande en bête.
Vous savez Messire Zorg, j’ai une boucherie et j’avais un élevage de cochon que je viens de changer pour une culture de blé. Croyez bien que je me pénalise en faisant cela, mais pour le Comté, il est impossible de subvenir à la demande de bête, si nous n’avons pas de quoi les faire naître.
Nous ferons un état des avancées sur le sujet, en notant bien toutes les entrées que nous avons en céréale et en vérifiant notre progression.
Des mesures ont été prises auprès de certains maires pour qu’ils subventionnent les personnes désireuses de changer d’exploitation pour se diriger vers la culture céréalière.
Il nous est impossible, dans l’état actuel des choses, de fournir tous les éleveurs. Croyez bien que mon souhait se dirige vers le fait que nous devenions indépendant en céréales voire même … exportateur si nous venions à en avoir de trop.

Lorsque vous nous parlez de filière viande, cette solution convient parfaitement pour nos frais de bouche. Il nous faut confectionner, et oui je suis un cuisinier talentueux, vingt repas par jour. Il s’avère que la viande a le meilleur rapport lorsqu’elle nous parvient à un prix inférieur à 18 écus. Nous n’allons point mettre de viande dans nos fêtes, ou très peu, alors qu’elle nous sert bien mieux en d’autres endroits.
Pour les fêtes, Messire Dragon, le plus actif à nous aider, m’a proposé une solution, solution déjà appliquée à Anvers et qui nous apporte beaucoup de marchandises à bas prix que nous revendons très bien aux institutions royales pour nos fêtes. L’idée de Messire Dragon, je la soumettrai au Parlement dans les heures qui viennent, afin d’avoir un avis éclairé, plus qu’il ne l’est au conseil, et je viendrai en parler à mon Peuple pour qu’il soit bien au fait de ces nouvelles dispositions.

Concernant le peuplement de Bruges, je vous dirais bien « c’est pas le moment » mais je pense que vous l’avez entendu bien trop souvent pour le prendre bien. Nous avons subit un exode sans réel précédent sur nos terres. Il s’avère que certaines villes ont été touchées plus que d’autres, Tournai, Ghent et notre bien aimée Capitale.
Déjà, il nous est impossible de diriger automatiquement nos nouveaux en notre Capitale, ce serait bien trop facile. Mais une solution financière par le Comté, n’est pas non plus envisageable. Je ne puis divulguer les chiffres ici, vous le comprendrez j’espère, mais nos finances ne nous permettent pas de subventionner des déménagements. Peut être quelques uns, mais ce ne serait point une solution pour l’avenir. Que faire alors ? Là est la question … que pourrions nous avancer de si attrayant pour que du monde se décide à aller habiter la Capitale flamande ? Vous semblez bien seul, en compagnie de vos amis, à vouloir faire vivre votre ville, pourtant vous êtes cent soixante dix ou peut être même un peu plus. Une vie agréable et une activité seraient déjà, un bon point pour inviter les personnes à se poser la question du déménagement.
J’avoue avoir perdu le fil du sujet au Parlement, mais je vous assure que je vais y prêter l’attention qu’il mérite. Avec vous d’ailleurs, vous êtes actif, dévoué, déterminé, je ne puis que me soumettre à votre avis pour voir ce qu’il peut être possible de faire dans ce sens.

Depuis le début de mon mandat, je cherche à créer une solidarité flamande devant la crise que nous traversons. Il semble que cela fasse des émules mais cela reste encore bien trop timide à mon goût. Avant de jeter des écus ou de demander des écus via un impôt, je préfère, et cela me vaut certaines critiques, me tourner vers la voie de la solidarité et de la consolidation. Tous les surplus boulassiens, tous les invendables, sont les bienvenue pour nos fêtes, que tous sachent cela. Je souhaite que le flamand aide le Comté avec ce qu’il produit ou reçoit, je souhaite que le flamand fasse l’impasse sur des envies qui peuvent attendre face à notre manque de citoyen à Bruges, je souhaite que le flamand pense « Flandres » avant de penser à lui-même ou à sa seule ville.

Le Comte est un utopiste vous allez me dire, hélas, vous avez raison Messire mais j’y crois sincèrement.

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Zorg69
Votre grandeur,

Merci de votre réponse claire et précise, qui a le mérite de lever toutes les ambigüités sur le sujet. La situation n’est guère satisfaisante, mais je comprends que vous ne puisiez pas faire plus. En attendant de retourner la situation sur les céréales, nous patienterons donc.

En ce qui nous concerne, nous ne manquons jamais de faire la promotion de la culture des céréales à tous les arrivants que nous accueillons. Mon amie Katchoo, nouvellement nommée tribun, qui en assurait déjà quasiment officieusement les fonctions, en tout cas en Taverne – de vous à moi, avec Mehar, il nous arrive de l’appeler mère Teresa - s’attachera sans aucun doute à relayer le message.

Ce soir nous avons même tenu conseil municipal avec notre ex nouveau maire, vous savez l’Ostrogoth. Nous lui avons arraché de haute lutte trois nouvelles mesures qui sont considérables, je vous laisse en juger :
1 – La Taverne – aux trois petits cochons – devient officiellement la salle du conseil municipal. Celle dédiée à cela à la mairie était décidément trop triste. Obligation après chaque vote, de payer une tournée générale, seule moyen que nous avons trouvé pour payer une villégiature décente au propriétaire des lieux, qui a parfois un penchant « pyro maniaque » au moment des départs en vadrouille. Comme vous le savez sans doute il nous arrive de partir pour « la croisière s’amuse » et finir en « grande vadrouille ». S’il nous carbonise la cahute à chaque fois, faut bien prévoir des fonds …
2 – Monseigneur le Vicomte Louis Hubert d’Harlegnan, alias Louis pour les intimes, est élu à la majorité et à sa demande « représentant de la noblesse Brugeoise ». Il a fait preuve de beaucoup d’abnégation en acceptant cette nouvelle charge.
3 – Sur proposition de Katchoo, la conversion financée par la mairie de champs de légumes est étendue aux élevages de vaches, parce qu’il faut bien le dire, Votre grandeur, faire de la vache dans une ville de pèche, on n’a pas idée !! Alineaire qui ne doit pas être nait très loin de Clermont Ferrand, nous a gratté dix écus, en réduisant la contribution de la mairie à 40 écus pour la vache alors qu’il en donne 50 pour les légumes. L’ostrogoth est aussi auvergnat, qu’on se le dise *rit*. Un collectif de Brugeois responsables, prendra en charge le différentiel si les cinq éleveurs actuels souhaitent convertir, dans le cas ou notre bien aimé maire ne s’amenderait pas sur le sujet. Nous conservons l’espoir, la nuit porte conseil.
*sourit en regardant par la fenêtre en direction de la mairie ou une bougie vacille encore asteure tardive*

Il est question demain de remettre le couvert sur d’autres sujets qui n’ont pas été suffisamment débattus ce soir :
- La création d’une république à dominante révolutionnaire en Lithuanie, dans l’objectif à terme d’envahir les Flandres en chariot. Un fantasme Katchoosien !!
- Légaliser les raids spéculatifs sur le maïs Gentois afin d’augmenter l’entropie personnelle de dame Adrienne
- Proposer une modification du CL pour interdire de dire Non à Katchoo quel que soit les circonstances. En effet, votre grandeur, il est déconseillé de lui dire non. On commence par lui dire Oui et après on réfléchit à « comment on fait ». autant légiférer sur le sujet, qu’on soit tranquille, non ? *rit* Cela devrait considérablement simplifier la vie d’Alinéaire *éclate de rire*

Comme vous pouvez le constater, nous avons encore du pain sur la planche à défaut d’avoir des carcasses sur l’Etal. Nous conservons tout de même à l’esprit les préoccupations comtales dans l’orientation des nouveaux arrivants. En gros nous conseillons le maïs ou le maïs et vraiment si ca ne leur plait pas, en dernier recours, ils peuvent aussi faire du mais.

Zorg
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Valentiane
Valentiane prenait toujours autant de plaisir à lire les écrits cochonnesques venant de la capitale et de ses irréductibles habitants.
Elle qui avait fait "Ktchoo première langue" comprenanit fort bien les nouvelles mesures dont il était urgent de débattre * rire *
L'Ostrogoth n'allait pas s'ennuyer !!!

Elle souhaitait bonne chance et pleine fougue à ce nouveau conseil et ne manquerait pas de visiter la nouvelle salle ( surtout pour la bière après chaque décision prise) dès que l'occasion s'en présenterait.

Concernant les hordes sauvages de razzia sur le maïs ghentois, elle astiquait déjà bouclier et épée pour pourfendre tout porcinet qui oserait s'aventurer près des greniers * pouffe de rire *

Grâce à l'ingéniosité de chacun et à l'action de tous, nous arriverons à sortir de cette crise, j'en suis sûre ....(utopie quand tu nous tiens !!!).
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Zorg69
Réflexions autour des problèmes des Flandres. Globalisation du débat – Information des Flamands

Flamands, Flamandes

Des débats agitent le conseil et le parlement autour de la notion de prestige. Comme me la dit un jour sa grandeur le comte Plasm, le prestige, c’est le porte monnaie du comté. Je ne suis pas savant sur le sujet, mais pour faire simple, on peut résumer les choses ainsi : plus notre prestige est faible, plus notre comté doit dépenser pour fonctionner.

Le prestige s’acquiert de différentes manières : Soit en faisant des guerres, solution non envisageable pour nous, quoique en pense certains esprits belliqueux en mal de reconnaissances militaires susceptibles de faire grandir leur prestige personnel, soit en dépensant tous les dix jours je crois, des sommes faramineuses. J’ai d’ailleurs réclamé au conseil un petit mémo de synthèse qui récapitule les tenants et les aboutissants.

Le sujet est donc d’importance. Quelques solutions se font jour pour doter le comté de sources de revenus lui permettant de maintenir et faire croitre notre prestige.

Pour faire simple encore une fois deux axes sont développés :
- une sorte d’impôt indirect en denrées ou objets divers, glanés par nos bourgmestres sur leurs marchés respectifs et revendus à bas prix au comté qui devrait pouvoir en tirer quelques bénéfices. Cette solution paraît séduisante mais d’aucun objecte qu’elle repose sur la bonne volonté des bourgmestres, ce qui, sans procès d’intention, présente un caractère incertain.
- L’impôt direct, le plus faible possible, qui assurerait au comté une source de revenu fiable et récurrente. Cet impôt pourrait être variable en fonction des points de prestige gagnés ou perdus.
Pour ma part je pense que les deux solutions peuvent être mises en œuvre simultanément. L’impôt direct sera d’autant plus faible que nos bourgmestres seront habiles dans le commerce.

Au delà de ces considérations sur le prestige et des solutions envisagées, un deuxième problème est au centre des préoccupations : Le déficit chronique de céréales. Là encore les besoins du comté sont importants pour faire naitre le cheptel. Notre comté est en déficit, obligé à des mesures de contingentement qui je pense pour ma part sont une très mauvaise solution. Les villes sont encore mises à contribution pour fournir les céréales nécessaires. Pas de solution miracle, sinon d’inciter les nouveaux habitants à la culture du maïs ou du blé.

Voilà pour les problèmes comtaux qui pour importants qu’ils soient, occultent tous les autres. Je souhaiterai, et c’est un peu le sens de cette communication, les remettre sur le dessus de la pile. Un groupe de réflexion est naît à Bruges sur un ensemble de thèmes corollaires.
* Zorg se demande si à une personne plus le maire, on peut considérer que c’est un groupe *

1 - Le comté a mis la main sur le commerce et centralise tous les échanges. Le commerce inter-ville a disparu, et disparu avec cette centralisation, la possibilité pour les mairies de faire du bénéfice et donc si on est logique, de financer à terme leur développement et leur contribution au frais du comté.
En gros, pour faire simple : Il y a trois mois, le bourgmestre de Bruges parvenait avec un système d’échange et la volonté de quelques artisans à réaliser 400 écus de bénéfice par semaine. Aujourd’hui, avec 45 clics de souris par jour, il parvient poussivement à une poignée d’écus. Alors nous disons halte à la centralisation et remettons à l’honneur la décentralisation. Laissons aux bourgmestres le soin de développer leur ville en commerçant entre eux, et en valorisant chacun les spécialités de leur ville. Echange bois contre poisson ….

2 - Pour reprendre une vieille idée qui n’a pas été saisie par le nouveau conseil, je voudrai remettre à l’ordre du jour aussi, et ce n’est pas contradictoire avec le point précédent, des possibilités législatives pour canaliser la créativité des maires sur les décrets imbéciles. Je ne reviens pas sur les hérésies protectionnistes de Gent, ni sur la grille de prix hautement démotivante de Bruges, que notre ami Alineaire tarde d’ailleurs à abroger. Je pense qu’il est aussi nécessaire d’uniformiser les prix sur certaines denrées et de mener une réflexion sur ce thème au niveau comtal.

3 – Le peuplement de Bruges : Le conseil n’a pas pris la mesure de la situation de Bruges. Venez y vivre une semaine et vous comprendrez ! Nous avons bien compris que le comté n’avait pas un copeck à mettre dans des mesures de repeuplement. Pour autant cela ne signifie pas que le sujet est clos, et à défaut d’avoir des écus, ayons des idées. Dans cet esprit et étant entendu que le conseil est situé à Bruges, je voudrais soumettre une idée simple : Contraindre chaque conseiller à résider à mi-temps à Bruges pendant la durée de son mandant, avec obligation de consommer les denrées locales. Il peut naturellement venir avec sa famille. Cette proposition est loin d’être farfelue. Elle a deux mérites : Créer une contrainte de taille pour les futurs conseillers, qui devront être motivés pour faire parti du conseil puisque cela créé l’obligation de dire adieu à mi-temps, à veaux, vaches, cochons, … cela pourrait contribuer à limiter les listes farfelues et inopportunes diront certains. Le deuxième mérite de cette disposition, c’est qu’elle assurerait à Bruges une consommation régulière et un peu de vie. A étudier, votre grandeur, sans l’occulter, comme vous le fîtes très adroitement au parlement. Pour poursuivre, je souhaiterai encore que la croissance de la population de la capitale soit un impératif, et une préoccupation de chaque instant de notre conseil. Cette ville cumule trop de handicap, et ne peut pas se développer sans l’aide de tous. Nous sommes en l’état, incapable de fournir quelque quota que ce soit et donc parfaitement inutile dans la gestion comtale. D’abord en commerçant directement avec notre maire. Nous pouvons produire du poisson et de la viande à bas coûts, nous manquons de mais, de fruits, … à des prix convenables. Nous manquons de carcasses aussi. Il n’y a plus d’éleveurs à Bruges. Il n’y a plus que des bouchers. Fournissez nous en carcasses excédentaires ailleurs, nous avons une force de frappe très conséquente pour transformer.

Flamands, Flamandes, Conseillers, Conseillères, Parlementaires (*j’ai mis des majuscules partout, ca fait respectueux*), pour conclure sur un trait d’humour : En vous rasant le matin (pour les hommes) ou en vous maquillant (pour les femmes), demandez-vous chaque jour ce que vous pouvez faire pour Bruges. C’est votre devoir, votre responsabilité. Pire, c’est une honte de laisser la ville dans cet état. Et venez y séjourner et consommer pour vous faire pardonner !! *rit*

Zorg
En croisade
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Alineaire
J'ajouterai que la présence de nobles rapporte quelques écus à la mairie ce qui en ces temps difficiles est précieux !

Alineaire
Maire de Bruges
Doudou
Bruges est notre capitale !
est il normal que le comte n'y habite pas ?
est il normal que l'archevêque n'y habite pas?
est il normal que le ou la responsable de l'université n'y habite pas ?
est il normal que nos nobles (barons, seigneurs etc.) n'aient pas au moins un appart à Bruges ?

non, non,non et non
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Toffie
Devrait changer IG prochainement, je pense. Pour les étudiants en général également.
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Seigneur de Lessines
Louishubert
Parlez pour les autres messire Doudou,
Je suis bien d'accord avec votre point de vue, mais sachez aussi que ma résidence principale est à Bruges.

Tout de même je garde mon échoppe et mes champs à Dunkerque pour deux simples raisons: Je ne veux pas repayer pour une échoppe que je n'utiliserai pas, et prendre champ à Bruges, c'est enlever la possibilité à quelqu'un d'autre d'en avoir un (le nombre de champs étant limité)
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Doudou
messire Lh, je sais bien que vous êtes l'exception qui confirme la règle.
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Alineaire
Au moins certains ont compris qu'il faut allier les paroles avec les actes ....

ALineaire
Zorg69
Je note qu’en mon absence, le comte s’est abstenu de saisir au vol les quelques réflexions que je lui proposais. Pourtant vivre à Bruges, ca peut être plaisant !!
Merci au passage à ceux qui se sont inscrits dans la même idée.

Tantôt il feint l’impatience à me lire, et tantôt il nous la joue momie. L’est assez inconstant notre comte, ou bien l’est en train de se noyer dans les problèmes ? Comme on l’aime bien le comte, on va être enclin à penser que c’est sa charge de travail qui l’a empêché, n’ayons pas peur des mots, de saisir à la volée ces quelques modestes propositions. On va y revenir différemment…

Mais comme nous sommes compatissant avec le comte et son dur labeur, nous nous sommes mis en devoir, ce soir, de le faire sourire. Doit pas sourire tous les jours c’t’homme là !

Bref, pour faire sourire le comte, il nous fallait une cible. De manière inespérée, une cible toute cuite s’est dévoilée ce jour. De quoi est-il question ?
J’ai soumis au parlement un petit décret, qui n’est pas fait pour engendrer la mélancolie. Les avis sont partagés, plutôt négatifs soyons honnête !
Mais …
Il est un vote « contre », qui a attiré particulièrement mon attention. C’est celui de Monseigneur Bigornéa qui dit en substance : « je trouve cela ridicule et non sérieux, je vote donc contre »

Nous avons eu envie de lui répondre ça :

Les bigorneaux encornés trouvent mon décret ridicule !!

Permettez-moi cet emprunt : « C’est un peu court madame »
Au sein de cette assemblée il est de coutume de motiver la négative. La votre n’est pas courte, elle est infinitésimale, que dis-je ? « angstromique » conviendrait encore mieux !

Alors si je vous entends, il convient d’être sérieux ! Une tentative pour dérider le flamand hagard par ces temps peu joyeux est une tentative que vous avez affublé du qualificatif de ridicule. Au delà de l’outrage, je vous trouve un peu faible dans le qualificatif, précisément.

Je vais vous faire une démonstration de flamboyance qualificative.

Madame, permettez moi cette comparaison : Le rire de nos concitoyens est une affaire tout aussi sérieuse que vos prêches endiablés, si je puis me permettre cette association. Et dussai-je décoiffer votre cornette, je trouve votre argumentation – là viens la démonstration – dérisoire, risible, grotesque, saugrenue et au final, pour marquer mon infini mépris, cocasse.

Le rire est un sacerdoce madame. *sourit béatement*

Je ne le considère pas moins sérieusement que vous ne considérez vos propres activités. Mais il est vrai qu’en prenant connaissance de votre curriculum vitae, on mesure à quel point le rire est sans doute très éloigné de vos considérations usuelles : Monseigneur (Pfout, rien que ça ! En ce qui me concerne, il n’y en a qu’un que j’appelle Monseigneur, c’est mon ami Louis Hubert, et encore uniquement pour me foutre de lui …), secrétaire primatiale (quelque chose à voir avec primate ?), Rectrice des Flandres (Vous n’avez pas tardé, dites-moi, à ajouter cette nouvelle attribution. La place était à peine froide ! Vous avez besoin de reconnaissance ? Un petit déficit à combler ? J’avais une infinie tendresse pour votre prédécesseur …), Professeur au séminaire de Reims (C’est vous qui aviez formé notre curé Jyscal ? qui avait, lui aussi, fait l’école du rire !!), Membre de la préfecture à l’enseignement Aristotélicien (On se demande bien ce dont il est question, mais les voies d’Aristote sont impénétrables n’est-il pas ?), Archevêque de Malines (c’est une tentative pour nous laisser croire que vous êtes futée ?).

Comble du mauvais gout, il est en plus animé !

Et que fait la bigote dans tout ce fatras ampoulé, grandiloquent, un rien obséquieux, ou la flagornerie n’est jamais loin, … pour faire sourire son troupeau ?
Seul Aristote le sait !

Alors madame de grâce, faites Action *sourit* : retirez votre « ridicule » et motivez votre refus dignement, d’une manière plus acceptable, sans vous draper dans un qualificatif minimaliste et blessant pour tous ceux qui essayent de sortir les Flandres d’une morosité circonstancielle, mais néanmoins bien réelle. Sinon vous courrez le risque que je vous fasse avaler votre cornette par le coté le plus évasé. *sourit sadiquement*

Madame, on ne vous l’a sans doute pas dit, mais je suis irrévérencieux et un rien taquin. Il y a un million de choses dont je rigole, mais il y en a une qui ne souffre pas la plaisanterie, c’est lorsque qu’un calumet emplumé, un dragon enflammé ou un bigorneau encorné me prennent de haut, en se prévalant de l’infini dérisoire de leurs titres ou de leur position.

Il est inapproprié que j’invective au parlement. Je réserve cela, en général, à d’autres lieux plus propices à mes emportements hilares, d’où cette diatribe publique. Il y a des « ridicule » qui me sont intolérables.

Retirez-le ou vous allez entendre parler de moi !!

Dame Adrienne qui n’en croyait rien, a, en permanence, depuis qu’elle a tenté de me faire passer pour un malhonnête doublé d’un cuistre, un épi de maïs coincé au travers de la gorge. Et encore il n’a plus beaucoup de grain sur le rafle, j’ai bien levé le pied sur le sujet. *sourit*
Dans toutes les formes possibles d’engendrer du rire, le comique de répétition a, de loin, ma préférence …

Zorg
En pleine forme à son retour de retraite.
Chacun pourra vérifier que l’esprit de Saint-Tupi l’habite toujours et que pour ça, les retraites sont toujours profitables.
Espère que le comte a sourit !
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Toffie
Calmos, L'Zorghetto.

Parlez clairement de votre décret ou choisissez-vous une cible que vous connaissez plus que vous n'en avez entendu parler.

Relisez également le Concordat établi par le Vicomte Louis-Hubert.
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Seigneur de Lessines
Zorg69
Citation:
Parlez clairement de votre décret ou choisissez-vous une cible que vous connaissez plus que vous n'en avez entendu parler.
Peu importe le décret, c'est la forme du vote que je souligne !!
Citation:
Relisez également le Concordat établi par le Vicomte Louis-Hubert.
Quel rapport?
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Whitechief
Je me demande ce que je viens faire dans cette histoire tout de même. En tout cas c'est l'hôpital qui se fout de la charité, comme on dit.
Je comprend pourquoi le comte est si impatient de lire ce genre de diatribe, le conseil n'a plus les moyens de se payer un bouffon.

Quant à m'installer à Bruges...Je ne vois pas l'intérêt, mes terres étant pratiquement collées à Ghent, ma résidence secondaire est à Ghent aussi, je ne peux me couper en trois. De plus je me demande si vivre dans un minuscule appartement au milieu de quelques bourgeois et squatteurs serait digne de mon rang, j'ai peur que l'article 2.3 de l'op.6 du livre I de notre corpus ne me l'interdise.
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