Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 22, 23, 24, ..., 40, 41, 42   >   >>

Vox populi

Luciedeclairvaux
Lucie savait lire. Ca vous épate hein. Alors Lucie lisait tout ce qui lui tombait sous les yeux, et en Flandres, Aristote sait qu'il y en avait des choses à lire ... placardées sur les murs ou tombées du ciel grâce à un opportun volatile.

Ce matin-là, elle joua des coudes pour accéder aux annonces du Porte-Parole des Flandres qui étalait le bla bla comtal ordinaire. Rien de bien flamboyant ni de bien original. Le conseil travaillait entre deux chopines, sur la terrasse ensoleillée du château, modifiant quelques lois par ci, publiant quelques chiffres par là.

Une affiche attira bientôt son oeil car elle était signée de l'archevêque. L'EA siège au conseil depuis 2 semaines et voilà déjà qu'ils soudoient le Porte Parole officiel ... murmura-t-elle.

Elle poussa de l'épaule un grand brun aux tempes dégarnies pour pouvoir mieux lire. Et là, étonnement, consternation, stupéfaction ... Elle ne put s'empêcher de dire tout haut :


Depuis quand ne baptise-t-on plus les enfants à la naissance ?!
_________________
Doudou
pour éviter de lire toute la page des annonces, commencez à chercher par le bas... (/hrp]

Doudou entendit une jeune femme parler tout haut et ne put s'empêcher de répondre :

"je ne me souviens pas que l'église est baptisé dès la naissance, enfin ici en Flandres..."
_________________





Luciedeclairvaux
Lucie se retourna vers le borgne qui lui répondait. Ses grands yeux étonnés le fixaient avec attention.

Par Aristote ! Je loue mes parents de m'avoir baptisée dès mon plus jeune âge. Si par le plus grand des malheurs votre enfant mourrait avant d'avoir atteint l'âge de choisir sa religion, hop ! c'est direct en enfer !

Mais ...

Peut-être n'avez-vous point d'enfant, messire ... Ou bien ...

.... peut-être ne croyez-vous pas à l'enfer ?! Ajouta-t-elle d'une voix sourde.
_________________
Zorg69
De quoi !

On s’invective, on vitupère, …
…Dans ma tribune à moi !

Mais c’est …

Mais c’est génial !
Je pensais, hors réaction, être le seul à faire trembler les gradins de bois.

Diable je m’en vais en retraite spirituelle, regonfler mes élans Tupiesques (*), ragaillardi.

Merci Dame Lucie de faire vivre un peu l’endroit.

Psss Psss, madame, Doudou est le plus vieux célibataire des Flandres, alors vous pensez, le baptême des enfants, ca lui passe largement au dessus de la courge.
Moi aussi d’ailleurs !

Zorg
(*) Qui est relatif à Saint-Tupi. (Juste pour mon nouvel ami) *sourit*
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Doudou
messire zorg c'est un bonheur de vous revoir.

Pendant votre absence, le titre est passé à sire abadonne.
Certes les jeux auxquels je m'adonne ne sont pas pour les enfants...

Madame Lucie de Clairvaux vous êtes certainement plus jeunes que moi car malheureusement le baptême de la naissance n'existait pas parmi nous...

Je tiens à souligner qu'étant conseiller comtale, que ce message a fait débat.

Certains étaient contre le fait qu'il passe par les voix non religieuses. cependant, il n'est de secret pour personne que justement personne ne lit les annonces religieuses. Nous espérions (enfin certains espérés) qu'afficher ici. il sera plus lu...
_________________
Luciedeclairvaux
Aaaah il m'a fait peur ce c** Lucie se retourna vers le nouvel arrivant, apparemment heureux propriétaire de cette tribune.

Moi non plus, messire Zorg, je n'ai pas d'enfant : je suis bien trop jeune. Mais ce doit être le propre de la femme de s'inquiéter du sort des petits, alors je m'inquiète du sort spirituel des petits flamands. Enfin ... quand je dis "le propre de la femme", hormis les femmes de l'EA il faut croire. A ce propos je me suis longtemps demandée si c'était bien des femmes qui se cachaient sous ces longues bures. Et pour avoir passé des années au couvent, je puis vous assurer que oui ^^ (malheureusement).

Du coup, je vous souhaite une bonne retraite spirituelle ^^

Messire Doudou-le-plus-vieux-célibataire-des-Flandres, je suis peut-être plus jeune que vous, mais je n'en ai pas moins bourlingué. Et ... je veux bien croire que le sujet a fait débat ! Heureusement pour la santé mentale des conseillers ! Partout, dans toutes les provinces, l'EA tente de s'infiltrer dans les hautes sphères du pouvoir sans passer par ce qu'ils doivent prendre pour une hérésie : l'élection du peuple, ce bas peuple qui ne se fait même pas baptiser sur la place publique, pensez donc, quelle honte ... Ici c'est notre Comtesse qui pour rester dans les bonnes grâces du seigneur ouvre la porte à l'archevêque, ailleurs des Ducs se font forcer la main par de simples curés en mal de joutes verbales.

Croyez moi, je suis une fervente aristotélicienne. Mais tout de même permettez moi une interrogation : à Rome, les représentants des provinces des Royaumes ont-ils accès aux salles où se prennent les grandes décisions ??? La réponse est non.

L'Ea n'arrive pas à redorer le blason de la religion et se sert des institutions déjà en place pour faire passer sa voix ... après tout, c'est humain et vous pouvez le permettre. Mais que diable, contentez-vous de leur ouvrir la salle des préparations des festivités.
_________________
Princesse_blanche
Zorg était au monastère en train de profiter du soleil.
Elle espérait qu'il trouverait la bouteille de Rhum et le cigare qu'elle avait caché dans la cantine. Elle avait trouvé une meilleure cachette au fond de l'eglise... mais connaissant l'assiduité de Zorg pour les messes ce serait surement une trop bonne la planque.

Elle vit du monde dans la tribune.
Elle leur tendit les jolis coussins, qu'elle avait brodé avec tant d'amour, qui ornaient auparavant les bancs de la tribune.

Elle regarda Doudou avec un sourire taquin. Ah ! Doudou jouait !
A trop boire de Rhum, ses rêves les plus fous collaient à la douce réalité brugeoise !

Elle regardait la jeune femme parler.
Sa fiole de rhum était dans sa besace, à porter de main. P'tre qu'une petite gorgée lui permettrait de comprendre ce qui se passait dans cette tribune.

Vous voulez qu'on baptise tous les jeunes enfants ?
Ils ont déja un baptême de bière aussitôt qu'ils sont assez forts pour pousser la porte un peu lourde des tavernes.

Vous savez, ca fait bien longtemps que je n'ai pas vu de curé. il y en a un nouveau à Bruges parait-il.
Je reviens d'un long séjour de chez les nonnes, je ne l'ai pas rencontré.
Mais s'il rode en taverne, je ne devrais pas tarder à le croiser !

_________________
Blanche, Fée Rousse, Brugeoise, touriste, collectionneuse de chemises, tutrice pas très légale d'Estienne.
Zorg69
Oxymore Zorgien et question taquine

- Zolg levient !

Ne pouvant rester insensible à si vibrant appel, et peu désireux de laisser choir deux cochons et une princesse, je me hâte lentement d’émerger...

… Je me hâte lentement, oxymore que j’affectionne, d’émerger d’une vive léthargie (l’est pas mal celui la aussi) itérative - entendons par là, chaque année renouvelée - léthargie quasi rhumatismale - pathologie récurrente s’il en est - je me hâte lentement d’émerger donc, à l’orée de l’agonie de cette douce période estivale, propice aux alanguissements iodés et aux lectures allongé, le pied « sandalisé » - non il ne manque aucun « C » - le torse dénudé, le front halé, le rosé au frais.
Mais voilà, l’habituelle quiétude de la période, a, cette fois, été troublée – à m’en barrer le front d’une ride interloque tout de même – par un oxymore rétif à ma compréhension.
L’oxymore m’a surpris au détour d’un chapitre, aux confins d’une Anatolie orientale d’une beauté inouïe, mais, revers d’une médaille oh combien éblouissante, sans accès possible au plus petit wiki ou bien à un infinitésimal recueil de définitions. Au bridage des yeux de mon voisin de transat, je renonçais à solliciter de sa part une déclamation patronymique en bonne et due forme afin de m’assurer qu’un Sardanapale ne s’était pas égaré sur les mêmes sentiers que moi - il aurait su sans doute !
Bref, soyons concis, *sourit*, cet oxymore méconnu m’a contrarié. D’autant que mon souvenir parfois chancelant avec l’âge avançant, me soufflait subrepticement que j’étais coutumier du fait, et qu’un oxymore précédent dans une contrée exotique et lagunaire avait déjà contrarié une précédente lecture, altérant mon humeur, à peu de choses près, dans les mêmes proportions. Il me semblait bien qu’à cette époque, j’avais, une fois regagné mes pénates européennes, consulté derechef mon Littré préféré, afin de combler cette lacune éhontée, dans une lagune révélée (oh c’est joli ça !).
Aussi me dis-je
- Zorg farfouille dans ton immense lobe temporal gauche, secoue un peu cette mémoire insondable, pour en extraire l’essence ou plus prosaïquement le sens, soyons modique, de ce fâcheux là, qui occulte ta compréhension !
Cette maïeutique dérisoire n’y fit rien, mon insondable mémoire défaillait, et le sens promettait de s’échapper, jusqu’à mon retour dans mes babouches domestiques.
Aussi me dis-je encore
- Zorg, il est injuste que tu sois seul à endurer ces mots (ca aussi c’est joli), il convient de faire partager tes épreuves à tes concitoyens dès que tu auras chaussé pantoufles et repris plume.
Concitoyen de moi, je vous engage donc, sauf Sardanapale bien sur, à vous jeter comme des morts de faims sur vos dicos attitrés pour découvrir ou redécouvrir le sens de cet oxymoron contrariant.
- Zorg, complique pas on a dit oxymore
- Tu chipote, c’est pareil ! Deux mots pour le prix d’un.
- ah bon !
Pendant que vous y êtes, jetez aussi un coup d’œil sur « maïeutique ».
Pour ceux qui savent déjà, pfff, c’est pas du jeu.

Cette considérable introduction, pour signaler que je suis sur un retour pointillé – merci de ne pas me découper en le suivant *rit* - ayant décidé d’étirer quelque peu encore la trêve « solsticaire » …/…
- Zorg ?
- Oui
- Ca veut rien dire solsticaire !
- Ben si ca rappelle l’été, c’est mieux qu’ « équinoxiale » qui fait plus hiver
- J’entends bien Zorg, mais ca n’existe quand même pas.
- Ben c’est bien dommage, c’est joli et moins commun qu’estival
- Oui mais la langue, c’est la langue, Zorg
- Disons que c’est du Sabir et on en parle plus, comme ça les concitoyens de moi, feront pas le voyage pour rien dans le dico
- Incorrigible tu es Zorg !
- Ben oui
…/… ayant décidé d’étirer quelque peu encore la trêve « solsticaire », ce qui ne m’a nullement empêché de consulter les nouvelles fraiches de mes Flandres favorites. Qu’observe-je ? Que Lis-je ? Qu’ouïe-je ? Que comprends-je ?

- Un nouveau conseeeeiiiilllll (*A prononcer façon Coluche dans « le nouvel homo » *)

Une comtesse épineuse « mignonne allons voir si la rose … », mais bienveillante sans doute, nous en jugerons à l’usage – une intuition toutefois - a remplacé la précédente dont nous avions fort peu gouté l’étroitesse d’esprit et la profondeur de l’humour - ca en est justement ! Pour faire écho au dialogue sur le bureau censorial débuté, avec la délicieuse Lucie, je n’ai pour ma part jamais oublié le « P », et je crois même pouvoir dire que je m’y complais. *sourit narquoisement à l’ancienne comtesse*

Bref encore, un nouveau conseil, disais-je. Un nouveau conseil c’est toujours un moment captivant. Va-t-on esquisser une réponse attendue par le gueux que je suis, ou bien, comme précédemment va-t-on toujours faire sourde son oreille.
Le choix du chêne pour symbolique qu’il soit, place la nouvelle comtesse sous de bons auspices. Nous sommes donc, telle la pucelle au soir de sa nuit, frétillant mais apeuré qu’on nous donne réponse.
- Mais c’est quoi la question, Zorg, tu vas lasser !
- Ah oui la question, ou avais-je la tête !

Votre grandeur, ma question est fort simple, même s’il elle a en héritage un historique complexe, un passif abondant et qu’elle met en exergue nombres d’événements et de faits qui ne sauraient vous avoir échappé au vu des postes que vous avez occupé. Je vous laisse donc le soin de reconstituer ce que son apparente simplicité ne narre pas, si vous souhaitez formuler une réponse.
- La question Zorg
- Oui j’y viens, zut à la fin
La question donc :

Le parlement est-il toujours un lieu A-justiciable ?

A vous lire, votre grandeur.

Zorg
Qui se délecte dans ses écrits prétentieux, son « P » à lui.
Qui n’a pas négligé toutefois de permettre le rebond.
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Rosa
Rosa, qui avait grandi, ma foi fort bien, étant donné qu'on l'appelait Votre Grandeur à présent, s'était délectée du retour prosé mais non moins prosaïque de Maistre Zorg. Son verbiage fort pourvu ne la laissait point sans lui rappeler un de ses amis à elle, Achille, un homme fort honnête, ne jurant que par la bière (son père surtout), à ne pas écouter l'estomac dans les Talons. Chichille donc, l'avait habituée à maintes formes littéraires à travers lesquelles il lui fallait déchiffrer le langage littéral.

Elle réalisa soudainement qu'on lui avait posé une question. Voyant à quoi ce sire se référait, elle lui tint à peu près ce langage:


- Maistre Zorg, je vois que le soleil vous a fait beaucoup de bien, vous avez la langue reposée et impatiente de verbiager intensément. Soit, je vous répondrais ceci.

Pour ma part, aucun endroit ne devrait être un lieu de non droit. En aucun lieu même en partie privé, l'on ne devrait insulter ou bafouer le respect dû à autrui. La justice devrait pouvoir trancher les choses. Cela dit, ce n'est pas pour autant que les choses se doivent d'être étalées en place publique. Un procès In Gratibus simple devrait permettre à réparer les torts causés ou du moins, remettre les choses en place.

Telle est ma vision des choses. J'espère que la réponse aura l'heur de vous satisfaire...

_________________
Luciedeclairvaux
[dans un espace-temps approximatif]

Un néologisme bien senti aidant (parfois) à la concision, les concitoyens de Zorg, œuvrant ainsi à la quiétude de son cerveau torturé, ainsi qu'à celle de leurs propres oreilles meurtries (les bonnes actions complètement désintéressées sont rares), d'un commun accord (si si), décidèrent de lui accorder celui-ci, malgré les préconisations d'un prédicateur zélé dans la foule, un gars nommé Littré que personne ne connaissait et qui finirait brûlé s'il ne restait pas à sa place ... (dans l'étagère).

"Même avec une cédille !!! vous ne vous en sortirez pas comme ça !!! Soyez tous maudits !!!" gueulait-il. Lucie lui allongea une gauche, et le silence, tant adulé par les flamands, reprit ses droits.

A Lucie, comme à Rosa, Zorg rappelait quelqu'un, mais qui ne s'appelait pas Achille. Ni Robert, je vous ai entendus. Quelqu'un qui soignait ses mots. Intarissable. Il était mort à la guerre le pauvre homme. L'Ost ne devrait pas avoir le droit de réquisitionner les poètes.

Bref.

Lucie n'avait pas tout pigé. Le transat, les babouches, le Littré, tout ça, plein de mots lui échappaient. Mais elle écouta la suite tout aussi attentivement. Pour résumer, Zorg souhaitait une extension à sa tribune, quelque chose de plus aérien, de plus proche des hautes sphères tout en restant un inestimable lieu de liberté. Enfin ... c'est ce qu'elle avait cru comprendre.

Lucie, la liberté, elle aimait ça.

La réponse ne se fit pas attendre.
Lui, au moins, on lui répondait. A croire que la vieille bigote ne traînait pas ses babouches (oui, Lucie avait appris un nouveau mot qu'elle prononçait avec délectation) aussi bas, dans le quartier des gueux et de la misère.

La Comtesse, elle au moins, elle était venue. Proche du peuple, conciliante, avenante et parfumée. Ah oui mais .... des serpents sortaient de sa bouche, mazette !
Réponse tranchante et machiavélique. Autant se plonger dans un baquet d'eau glacée en plein cœur de l'hiver.

"Aucun endroit ne devrait être un lieu de non droit."


Viens donc un peu voir dans ma ruelle, m'dame la tout'propre : c'sont les rats qui y ont tous les droits !

Lucie ferma sa bouille de peur de se prendre un "procès in gratibus " dans les dents. Elle ne savait pas plus ce qu'était un procès in gratibus qu'un transat. Sûrement un truc sadique où tu finis torturé par les puces jusqu'à ce que mort s'en suive. Ah les salauds de nobles.
_________________
Zorg69
La réponse me plaire ?
Une réponse déjà ! En outre dans un temps fini et relativement court, c’est inespéré !
Depuis Plasm nous n’avions plus ouïe réponse à nos questions innombrables.
En soi c’est déjà un miracle !
Prenez un ticket chère Lucie, on me répond, mais après trois mandatures… Armez votre fusil de patience, tout vient à point finalement.

La comtesse a, par ailleurs, décidé de nous projeter au firmament du contentement, osant une comparaison « Gregesque », dont l’œuvre incommensurable élit domicile aussi souvent que faire ce peut, au pied de mon lit, l’antichambre de mon plaisir nocturne. « chichille mon fils à moi » accompagne parfois mon endormissement et nourri mon sommeil paradoxal - Oui chère Lucie, je référence souvent dans l’anachronisme, ne vous en déplaise.

Mais … Et si … Je n’y avais pas songé ! Ce pourrait-il que, de fait, mon écriture pamphlétaire ne soit que mimétique ? Et finalement la comtesse, loin de nous flatter, ne nous fait-elle pas toucher du doigt, dans une infinie finesse, que nous ne sommes qu’un cuistre ? Le funeste résultat ! *sourit – tout ça pour en arriver là !*

Mais je présume sans doute … restons sur le contentement.

Notez chère Lucie, que je ne gueule pas, je m’interroge simplement. Je dis ça pour éviter un autre pain dans la gueule, que vous distribuez à l’envie, sans que le receveur en ait clairement exprimé le désir. Notez que je ne vous en veux pas, je ne suis pas un chantre du « RP » conventionnel, ou il est dit qu’il faut avoir préalablement rédigé une demande en trois exemplaire, contresignée par deux censeurs, avant de faire intervenir son prochain.

Comble du ravissement la réponse est celle espérée ! Ainsi donc la thèse est partagée et mes émois trouvent un écho favorable dans la préoccupation comtale, même si je ne me fais aucune illusion quant à la priorité de cette affaire là.
Parce que, chère Lucie, afin de vous affranchir quelque peu sur le sujet, ce n’est pas une extension de tribune que mes rêves caressent, pas même de tangenter les sphères couronnées fussent-elles hautes, mais simplement je revendique pour mes concitoyens, que l’institution législative flamande soit une zone de plein droit. Savez-vous chère, que pendant que je vous parle, le premier Dragon venu pourrait occire sans dommage son voisin de banc, sans que la justice n’y puisse rien. Le Corpus Législatif si cher au cœur de certains, qui prévoit absolument tout dans les moindres détails, dans un fatras innommables de règles absconses, comporte, n’en déplaise aux mêmes, un magistral trou dans la raquette ! Et ce n’est pas le pire voyez-vous. Savez-vous ce qui est le pire ? Le pire, c’est que cela n’inquiète et ne mobilise personne.
Le corpus fait pourtant l’objet d’attention multiples, incessantes, récurrentes. Chaque mandat qui passe vient tramer quelques lignes dans la chaine des textes existant, produisant un tissu rugueux et indigeste. Mais … mais un trou béant dans la pièce échappe depuis fort longtemps à la visite, pour achever cette parabole textile.

J’ai moi-même œuvré en ce sens, soumettant le dossier à la cour d’appel qui n’est point celle des miracles ! Le dossier a été rejeté sans autre forme de procès si je puis me permettre ce bon mot. Pas la trace de la plus « angstromique » motivation, ne m’a été fournie. Peut être que Louis, dans sa mansuétude infinie pourra un jour me dire ce qui clochait dans le dossier dûment renseigné par mes petites menottes à moi, sans assistance aucune. Pour être juste je n’en n’ai pas sollicité, non plus.

Bref pour conclure votre grandeur, une petite question, puisqu’il semblerait que vous ayez placé votre contrat comtal sous le signe de la discussion et de la concertation avec votre peuple, je m’en vais en profiter.

Sans attendre les éventuels bons offices de Louis sur les aspects procéduraux, le conseil a-t-il dans l’idée de proposer un aménagement législatif pour combler cet abysse d’absurdité ?
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Luciedeclairvaux
Il y avait tant de choses que Lucie ne comprenait pas.

Comme par exemple, pourquoi Zorg se frottait la joue quand c'était un autre qui avait mal. *

Comme aussi l'utilité de mettre de l'ordre parmi les nobles (les nobles et tout le gratin là-haut, tous les mêmes de toute façon pour la petite Lucie) dont la conduite devrait déjà n'être dictée que par leur honneur.

Elle leva un doigt timide agitant son ticket salvateur et osa la poser, sa question :


Pourquoi s'évertuer à faire régner l'ordre parmi les nobles dont la conduite n'est dictée que par leur honneur ?

[*Lucie ne frappe que ceux qui en redemandent ! Prenez votre ticket ^^]
Zorg69
Voyage au bout d’une idée …

… pour paraphraser Louis Ferdinand et pour rendre hommage aux enthousiasmes Mehardiens - si, si c’est possible, Mehar s’enthousiasme !! *sourit* - me suis-je donc dit ce soir interrogeant ma sœur Anne, Tupiennes parmi les Tupiennes, qui même affublée de ce qualificatif oh combien flamboyant, ne voyait toujours rien venir du coté des cheminées comtales. L’ombre du vent, peut être, dirait Carlos, et encore ! Mais en aucune façon une fumée, même infinitésimale, fut-elle grise plutôt que blanche.

- Pluto c’est le chien de mickey et blanche c’est le maire de Bruges ! Gniark Gniark. Je trouble la concentration Zorgienne, à la recherche de ses chers mots. Gniark Gniak.

- Mais tait toi donc ineffable babouin reflet de mon moi bouffonesque, ou je t’envoi des hordes de marmottes enrubannées et entropiques elles-aussi Mehardiennes, pour te rabattre l’incommensurable caquet qui officie comme organe d’expression orale.Les marmottes, tu sais ? De celles qui font tomber les masques et qui donnent à une affabilité de circonstance le visage ignominieux du dégout nobliau !

- Tu dis ça pour faire plaisir à Lucie petit canaillou, c’est une allégeance déguisée !

- Que nenni mon moi, je dis ça pour démontrer si besoin était l’étendue de ma cruauté légendaire. Mais je te concède que j’ai eu tort de parler de nobliau. Il ne s’agit pas de cela en l’occurrence, nous connaissons des nobles dignes d’être connus, courtois et d’agréable compagnie. Tous ne sont pas des rats en dentelles. Du reste, je soufflerai à l’occasion, à la délicieuse Lucie, que son combat n’est pas le mien, même s’il nous inspire, en certaines circonstances, de la sympathie. J’en profiterai pour lui confirmer que ma joue se porte à merveille, d’autant qu’elle n’a subit aucun outrage, j’en dirais pas autant de l’œil de Littré, noir de chez noir sur son étagère, ça m’apprendra à lire trop vite !

- Enfin mon moi pour être exhaustif sur tes allusions d’une trivialité convenue, je te dirais que quand j’allègue je ne prends pas les chemins de traverses. Tu sens généralement le souffle Zorgien. Rien de déguisé. Je décaisse comptant, c’est du cash sonnant et trébuchant !

- Et pourquoi enrubannées ?

- Ben parce que c’est plus joli !

Bref, ne perdons pas le fil de nos pensées, nous parlions du voyage au bout d’une idée…
Nous avions été enchanté de pouvoir nous abreuver à la fontaine des réponses comtales et tellement désemparé de constater que la source s’était tari aussi sec *sourit* avant même que nous ne soyons désaltéré !

Ne désarmant pas, nous nous sommes dit cependant, que nous n’avions peut être pas été très clair dans notre formulation ! Nous engluons souvent nos idées dans une gangue stylistique que fort peu ne goutent, et, ne négligeons rien, il se pourrait, bien que ce ne soit pas là une certitude, que la nouvelle comtesse n’y goute pas non plus !
Aussi nous sommes nous dit qu’une petite reformulation s’imposait, et derechef (*) nous nous mîmes à griffonner ce qui suit …

- Votre grandeur, étant entendu que j’ai compris que nous partagions les mêmes constats quant au statut juridique du parlement et des institutions flamandes dans leur ensemble, envisagez-vous de déposer un projet de loi amendant le Corpus pour mettre un terme au vide juridique ?

… escomptant, sans présumer, une réponse comtale.

D’aucun noteront, les mauvaises langues surtout, que Zorg ne poursuit pas uniquement son entrainement de « lancé de fléchette sur des totems comtaux » et qu’il sait aussi poser des questions simples et positives, reflet des préoccupations de l’humble gueux et de l’honorable citoyen, pour faire avancer le schmilblick. Parce qu’enfin, après l’acquisition matutinale de son quignon de pain, il est bien connu, que le néophyte s’interroge longuement sur le devenir du statut juridique des organes institutionnels de son comté ! *rit*

Zorg
Qui cultive une schizophrénie burlesque ou le nous remplace le jeu
(*) Emprunt à Greg, là c’est clair !
Rosa
Rosa s'affairait à compter les soldats qui défilaient, les noisettes qui pleuvaient, les plaintes à propos de son Capitaine préféré... bref, tout ce qui lui passait sous les yeux, l0rsqu'une voix parvint jusqu'à elle, l'arrachant par là à sa concentration intense. Un instant interloquée, elle s'aperçut que question lui était posée.

"Sapristi!" se dit-elle, "ma langue fourchât". En effet, il lui était arrivé ces jours de répondre, très sagement comme chacun le sait, à diverses questions dont on l'abreuvait fréquemment. Très étrangement, ses interlocuteurs ne semblaient pas avoir entendu sa douce voix mélodieuse. Ce qui devait certainement être sorcellerie que tout cela.*


Bref, "Sapristi!" donc. Une réponse était attendue.


- Maistre Zorg, proposition sera faite au Conseil pour étudier et éclaircir ce point. Patience donc.

*J'ai eu souvent des soucis pour poster, écrivant et aucun message n'avait été posté... désolée.
_________________
pnj
Et pendant ce temps, une bourgeoise, que personne n'attendait là, écoutait patiemment. Elle non plus ne comprenait pas tout.
Louis Ferdinand... qui était ce drôle dont elle n'avait jamais entendu parler ? Et ce Littré dont l'ami Zorg leur rabattait les oreilles ? Quelqu'un qui avait dû écrire quelque chose.

Mickey... encore un de ces rats mal fagotés qui non seulement donnait des noms ridicules à ses animaux (elle préférait à Pluto des noms bien de chez elle comme Bleut' sac ou Boubourse...), mais qui, en plus, était l'objet d'une association d'idées qu'elle ne maîtrisait pas du tout. Même si "la" Blanche de Bruges était maire, elle ne voyait pas bien le rapport avec un Mickey qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam.

Et l'homme se parlait, contrefaisait sa voix, comme s'il dialoguait avec... lui-même ! Ce pauvre ami avait, apparemment, des troubles bien inquiétants. Mais que faisait l'Inquisition contre ça ? N'était-ce pas pure sorcellerie ?

Elle écouta la suite, mais fut vite lasse. Le pauvre homme avait perdu la raison. Mais elle savait qu'il ne fallait pas contrarier les fous. Aussi préféra-t-elle le laisser déraisonner.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 22, 23, 24, ..., 40, 41, 42   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)