Zorg69
Du discours autour du discernement dans lapplication de la loi.
Réquisitoire Zorgien contre la répression excessive de la prévôté
Votre grandeur, jai noté à sa juste valeur lintérêt porté par vos soins à mes propositions dexamen, des menus dysfonctionnement de nos institutions.
Je patienterai donc activement !
Ceci dit, si dans votre infinie mansuétude, vous trouviez deux secondes pour tenir les flamands informés de lavancée des débats et des études, spécifiquement sur ce point, je men féliciterai. Ce serait une manière comme une autre de faire progresser la politique de communication comtale *sourit*
La manière dont vous allez traiter la production de la preuve, mintéresse au plus haut point.
Ceci dit, votre grandeur, ce nest point avec cela que je men vais vous interpeller ce soir. Il sagirait plutôt, de vous entretenir de mon étourderie congénitale, princesse ne mappelle pas Nemo pour rien !!
Laisser moi vous conter, cette drôle dhistoire
Ce matin, je men revenais de ma « porcherie », terme usuel chez dancienne comtesse - notez le singulier - pour désigner lélevage des cochons, et men allais publier une annonce dabatage, sur les panneaux municipaux prévus à cet effet. Jai en effet coutume de ne pas uvrer moi-même, afin doffrir un emploi à nos jeunes concitoyens. Labatage des cochons, comme vous le savez, se distingue de la culture des céréales par le fait quil ne requiert aucunes compétences particulières, ce qui en fait des emplois fort prisés, par les novices.
Bref, ayant publié mon annonce je me rendis ensuite dans mon officine bouchère pour y travailler toute la journée durant, ne découvrant que fort tard, ce soir, le mot de notre lieutenant, mindiquant une étourderie dans mon annonce, puisque jexigeais des compétences élevées, pourtant bien inutiles !
Trop tard ! Un sieur était déjà à luvre, et je ne pouvais, de fait, corriger ma demande.
Je fus fort surpris un peu plus tard, de constater quun autre lieutenant me faisait mander, par missive, pour discuter du paiement dune amende de 12 écus arguant dun flagrant délit desclavagisme.
Jai ris un peu. Esclavagiste. Moi !
Et puis
Lincident et le zèle de la police brugeoise ont cependant suscités chez moi quelques réflexions, comme à chaque fois que je mets le doigt sur une anomalie patente.
Lesclavagisme cest de proposer une offre demploi sous rémunérée pour un besoin de caractéristiques maximal. Dans le cas de labatage du cochon, les caractéristiques nexercent aucune influence dans la qualité de labatage. Seule la taille du cochon, dûment nourri pendant de nombreuses journées, rentre en ligne de compte. Il ne pouvait donc sagir que dune erreur. Elémentaire mon cher Watson !
Si je puis me permettre ce petit point de sémantique (dans le sens de lexamen des conditions de véracité de lénoncé), de fait, cela ne peut être considéré comme de l'esclavagisme. Tout au plus je lèse mes éventuels concitoyens qui n'avaient pas 19 de caractérisques et qui ne pouvaient donc prétendre à l'annonce, mais le lèse nest pas une faute détaillé dans le Corpus.
Lerreur est largement compensée dailleurs par la période ou j'embauchais à 18 écus pour 0 de caractéristiques, à la demande de mon inestimable amie et néanmoins tribun, lincomparable Katchoo.
Alors je minterroge, chère comtesse. Sagit-il dune politique de répression excessive de notre prévôté ou bien de lapplication sans discernement dune loi qui ne saurait détailler tous les cas particuliers - le corpus est bien assez complexe comme cela - de deux fonctionnaires zélés ?
Au-delà de mon petit cas personnel, je trouve assez rude de ne pas faire la différence entre une simple erreur qui ne se produit quune fois, avec une faute récurrente et plusieurs preuves accumulées. Lesclavagisme ne devrait être appliqué quen cas de récidive.
Naturellement eu égard au fait que je conteste « sémantiquement » la qualification de la faute, sans même mettre en avant le fait quil sagisse seulement de la deuxième erreur que jai jamais commise depuis mon arrivée à Bruges - je nose même plus compter depuis combien de temps - je refuse naturellement de régler quelques amendes que ce soit, aussi symboliques soient-elle.
Sinon ce ne serait pas drôle !
Je crains fort que si la prévôté maintien sa politique de répression systématique, plutôt que de mettre en place un dialogue préalable à lapplication dune peine ou dune amende, le comté soit obliger de me faire un procès !
*sourit*
Plus sérieusement, jespère susciter une réflexion utile de votre conseil, sur la manière dont les lieutenants doivent sacquitter de leur tâche.
Zorg
Qui sait écrire aussi limpidement pour démentir le fait quil soit fou ou torturé
Qui sexcuse auprès des lieutenants brugeois qui nont fait quexercer leur office, mais il ny a rien à se mettre sous la dent depuis le départ de Tokagero des Flandres et dAutrement des affaires.
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement
La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Réquisitoire Zorgien contre la répression excessive de la prévôté
Votre grandeur, jai noté à sa juste valeur lintérêt porté par vos soins à mes propositions dexamen, des menus dysfonctionnement de nos institutions.
Je patienterai donc activement !
Ceci dit, si dans votre infinie mansuétude, vous trouviez deux secondes pour tenir les flamands informés de lavancée des débats et des études, spécifiquement sur ce point, je men féliciterai. Ce serait une manière comme une autre de faire progresser la politique de communication comtale *sourit*
La manière dont vous allez traiter la production de la preuve, mintéresse au plus haut point.
Ceci dit, votre grandeur, ce nest point avec cela que je men vais vous interpeller ce soir. Il sagirait plutôt, de vous entretenir de mon étourderie congénitale, princesse ne mappelle pas Nemo pour rien !!
Laisser moi vous conter, cette drôle dhistoire
Ce matin, je men revenais de ma « porcherie », terme usuel chez dancienne comtesse - notez le singulier - pour désigner lélevage des cochons, et men allais publier une annonce dabatage, sur les panneaux municipaux prévus à cet effet. Jai en effet coutume de ne pas uvrer moi-même, afin doffrir un emploi à nos jeunes concitoyens. Labatage des cochons, comme vous le savez, se distingue de la culture des céréales par le fait quil ne requiert aucunes compétences particulières, ce qui en fait des emplois fort prisés, par les novices.
Bref, ayant publié mon annonce je me rendis ensuite dans mon officine bouchère pour y travailler toute la journée durant, ne découvrant que fort tard, ce soir, le mot de notre lieutenant, mindiquant une étourderie dans mon annonce, puisque jexigeais des compétences élevées, pourtant bien inutiles !
Trop tard ! Un sieur était déjà à luvre, et je ne pouvais, de fait, corriger ma demande.
Je fus fort surpris un peu plus tard, de constater quun autre lieutenant me faisait mander, par missive, pour discuter du paiement dune amende de 12 écus arguant dun flagrant délit desclavagisme.
Jai ris un peu. Esclavagiste. Moi !
Et puis
Lincident et le zèle de la police brugeoise ont cependant suscités chez moi quelques réflexions, comme à chaque fois que je mets le doigt sur une anomalie patente.
Lesclavagisme cest de proposer une offre demploi sous rémunérée pour un besoin de caractéristiques maximal. Dans le cas de labatage du cochon, les caractéristiques nexercent aucune influence dans la qualité de labatage. Seule la taille du cochon, dûment nourri pendant de nombreuses journées, rentre en ligne de compte. Il ne pouvait donc sagir que dune erreur. Elémentaire mon cher Watson !
Si je puis me permettre ce petit point de sémantique (dans le sens de lexamen des conditions de véracité de lénoncé), de fait, cela ne peut être considéré comme de l'esclavagisme. Tout au plus je lèse mes éventuels concitoyens qui n'avaient pas 19 de caractérisques et qui ne pouvaient donc prétendre à l'annonce, mais le lèse nest pas une faute détaillé dans le Corpus.
Lerreur est largement compensée dailleurs par la période ou j'embauchais à 18 écus pour 0 de caractéristiques, à la demande de mon inestimable amie et néanmoins tribun, lincomparable Katchoo.
Alors je minterroge, chère comtesse. Sagit-il dune politique de répression excessive de notre prévôté ou bien de lapplication sans discernement dune loi qui ne saurait détailler tous les cas particuliers - le corpus est bien assez complexe comme cela - de deux fonctionnaires zélés ?
Au-delà de mon petit cas personnel, je trouve assez rude de ne pas faire la différence entre une simple erreur qui ne se produit quune fois, avec une faute récurrente et plusieurs preuves accumulées. Lesclavagisme ne devrait être appliqué quen cas de récidive.
Naturellement eu égard au fait que je conteste « sémantiquement » la qualification de la faute, sans même mettre en avant le fait quil sagisse seulement de la deuxième erreur que jai jamais commise depuis mon arrivée à Bruges - je nose même plus compter depuis combien de temps - je refuse naturellement de régler quelques amendes que ce soit, aussi symboliques soient-elle.
Sinon ce ne serait pas drôle !
Je crains fort que si la prévôté maintien sa politique de répression systématique, plutôt que de mettre en place un dialogue préalable à lapplication dune peine ou dune amende, le comté soit obliger de me faire un procès !
*sourit*
Plus sérieusement, jespère susciter une réflexion utile de votre conseil, sur la manière dont les lieutenants doivent sacquitter de leur tâche.
Zorg
Qui sait écrire aussi limpidement pour démentir le fait quil soit fou ou torturé
Qui sexcuse auprès des lieutenants brugeois qui nont fait quexercer leur office, mais il ny a rien à se mettre sous la dent depuis le départ de Tokagero des Flandres et dAutrement des affaires.
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement
La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)