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Vox populi

Zorg69
Du discours autour du discernement dans l’application de la loi.
Réquisitoire Zorgien contre la répression excessive de la prévôté


Votre grandeur, j’ai noté à sa juste valeur l’intérêt porté par vos soins à mes propositions d’examen, des menus dysfonctionnement de nos institutions.

Je patienterai donc activement !

Ceci dit, si dans votre infinie mansuétude, vous trouviez deux secondes pour tenir les flamands informés de l’avancée des débats et des études, spécifiquement sur ce point, je m’en féliciterai. Ce serait une manière comme une autre de faire progresser la politique de communication comtale… *sourit*
La manière dont vous allez traiter la production de la preuve, m’intéresse au plus haut point.

Ceci dit, votre grandeur, ce n’est point avec cela que je m’en vais vous interpeller ce soir. Il s’agirait plutôt, de vous entretenir de mon étourderie congénitale, princesse ne m’appelle pas Nemo pour rien !!

Laisser moi vous conter, cette drôle d’histoire …

Ce matin, je m’en revenais de ma « porcherie », terme usuel chez d’ancienne comtesse - notez le singulier - pour désigner l’élevage des cochons, et m’en allais publier une annonce d’abatage, sur les panneaux municipaux prévus à cet effet. J’ai en effet coutume de ne pas œuvrer moi-même, afin d’offrir un emploi à nos jeunes concitoyens. L’abatage des cochons, comme vous le savez, se distingue de la culture des céréales par le fait qu’il ne requiert aucunes compétences particulières, ce qui en fait des emplois fort prisés, par les novices.

Bref, ayant publié mon annonce je me rendis ensuite dans mon officine bouchère pour y travailler toute la journée durant, ne découvrant que fort tard, ce soir, le mot de notre lieutenant, m’indiquant une étourderie dans mon annonce, puisque j’exigeais des compétences élevées, pourtant bien inutiles !

Trop tard ! Un sieur était déjà à l’œuvre, et je ne pouvais, de fait, corriger ma demande.

Je fus fort surpris un peu plus tard, de constater qu’un autre lieutenant me faisait mander, par missive, pour discuter du paiement d’une amende de 12 écus arguant d’un flagrant délit d’esclavagisme.
J’ai ris un peu. Esclavagiste. Moi !
Et puis …
L’incident et le zèle de la police brugeoise ont cependant suscités chez moi quelques réflexions, comme à chaque fois que je mets le doigt sur une anomalie patente.

L’esclavagisme c’est de proposer une offre d’emploi sous rémunérée pour un besoin de caractéristiques maximal. Dans le cas de l’abatage du cochon, les caractéristiques n’exercent aucune influence dans la qualité de l’abatage. Seule la taille du cochon, dûment nourri pendant de nombreuses journées, rentre en ligne de compte. Il ne pouvait donc s’agir que d’une erreur. Elémentaire mon cher Watson !

Si je puis me permettre ce petit point de sémantique (dans le sens de l’examen des conditions de véracité de l’énoncé), de fait, cela ne peut être considéré comme de l'esclavagisme. Tout au plus je lèse mes éventuels concitoyens qui n'avaient pas 19 de caractérisques et qui ne pouvaient donc prétendre à l'annonce, mais le lèse n’est pas une faute détaillé dans le Corpus.

L’erreur est largement compensée d’ailleurs par la période ou j'embauchais à 18 écus pour 0 de caractéristiques, à la demande de mon inestimable amie et néanmoins tribun, l’incomparable Katchoo.

Alors je m’interroge, chère comtesse. S’agit-il d’une politique de répression excessive de notre prévôté ou bien de l’application sans discernement d’une loi qui ne saurait détailler tous les cas particuliers - le corpus est bien assez complexe comme cela - de deux fonctionnaires zélés ?

Au-delà de mon petit cas personnel, je trouve assez rude de ne pas faire la différence entre une simple erreur qui ne se produit qu’une fois, avec une faute récurrente et plusieurs preuves accumulées. L’esclavagisme ne devrait être appliqué qu’en cas de récidive.

Naturellement eu égard au fait que je conteste « sémantiquement » la qualification de la faute, sans même mettre en avant le fait qu’il s’agisse seulement de la deuxième erreur que j’ai jamais commise depuis mon arrivée à Bruges - je n’ose même plus compter depuis combien de temps - je refuse naturellement de régler quelques amendes que ce soit, aussi symboliques soient-elle.
Sinon ce ne serait pas drôle !

Je crains fort que si la prévôté maintien sa politique de répression systématique, plutôt que de mettre en place un dialogue préalable à l’application d’une peine ou d’une amende, le comté soit obliger de me faire un procès !
*sourit*

Plus sérieusement, j’espère susciter une réflexion utile de votre conseil, sur la manière dont les lieutenants doivent s’acquitter de leur tâche.

Zorg
Qui sait écrire aussi limpidement pour démentir le fait qu’il soit fou ou torturé
Qui s’excuse auprès des lieutenants brugeois qui n’ont fait qu’exercer leur office, mais il n’y a rien à se mettre sous la dent depuis le départ de Tokagero des Flandres et d’Autrement des affaires.
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Lafred
Une fois n'etait pas coutume, Lafred prit son temps pour répondre à zorg.
Elle savait qu'avec lui il conviendrait de tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Elle peserait donc ses mots et n'en dirait plus que nécessaire à l'eclaircissement de cette affaire.


J'ai examiné votre affaire avec soin.
Effectivement le terme esclavagisme n'etait pas approprié.
L'esclavagisme est une embauche en dessous du salaire minimum alors que vous avez semble t-il commis un trouble à l'ordre public à l'emploi, c'est à dire un non respect de la grille salarial de votre ville.

Sur ce point la, effectivement je vous donne raison et vous prie d'accepter les excuses des forces de police.

Par contre je ne peux vous donner raison sur le reste.
En effet, nous devrions être heureux d'avoir un police efficace, certes peut-être maladroite mais incorruptible.

Le bareme utilisé par les forces de police fut validé par un vote consultatif du parlement et au conseil.

Les niveaux arrivants et paysans de moins de deux mois recoivent un courrier d'avertissement et de rappel des lois.

Ensuite nous appliquons la conciliation en donnant une amende. Nous y sommes contraints car si nous donnons un simple avertissement, nous avons remarqué que les contrevenants avaient un sentiment d'impunité qui les conduisaient à la recidive.

L'amende nous permet de regler une affaire a l'amiable et ainsi d'éviter les proces, couteux au comté et aux villes.
Dans votre cas c'est la ville qui devra vous mettre en accusation dans le cas ou vous refuseriez cette amende.

Je donne raison à notre police qui malgrès votre notoriete et les pressions n'a pas hésité à ne pas faire de clientelisme

J'espere que vous serez rassuré de voir qu'en votre belle cité, la loi est la même pour tous.

Cependant vous avez été victime d'une erreur, je vous propose donc un arrangement.
Vous pourriez dédomager votre employé en lui fournissant une denrée a bas prix à hauteur de son manque à gagner.

J'espere que cette solution et mes explications vous auront satisfaits.
Rosa
Rosa avait écouté attentivement le cas soumis par Maîstre Zorg. Une question lui vint à l'esprit et la lui posa:

- Vous dites avoir mis annonce avec caractéristiques, non nécessaire cependant pour un minimum de 15 écus, si j'ai bien compris? Dans ce cas là le cas qui s'annonce n'est pas de l'esclavagisme (embauche en dessous de 15 écus) mais un Trouble à l'Ordre Publie (TOP pour les intimes), car dépend de la grille salariale mise en place par le maire.

La différence entre une première infraction et une récidive est déjà prévue: en effet, amende est proposée pour "réparer" la faute commise pour les premières infractions. Dans le cas de récidive, l'affaire est immédiatement portée au tribunal.

Vous trouvez l'amende élevée, ce que je conçois, le but étant donné de dissuader certaines personnes de vouloir récidiver, la plupart sciemment.

Pour ce qui est de la question dont vous m'avez fait part précédemment, l'étude est en cours, sachez cependant que cela prends du temps étant donné que plusieurs cas sont à l'étude et des opérations en cours. Cependant, une fois la chose décidée, je ne manquerais pas de vous en faire part.

Rosa sourit et proposa une chope de bière à Zorg qui devait avoir fort soif à disserter ainsi, sans même reprendre haleine, performance qu'il fallait souligner. Elle-même en était bien incapable sans se réhydrater d'une goutte de breuvage malté.
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Zorg69
Chère Lafred,

J’ai encore en mémoire le bisou que vous me fîtes lors de votre venue à Bruges, c’est dire si je suis dans un état d’esprit ou la bienveillance domine. Ceci dit, vous avez raison d’être prudente, j’ai coutume de ne pas rater le coche quand je le peux, bien que rien ne soit jamais gratuit, dans le sens ou mes « contestations » ont toujours un fond.

Je suis en tout cas, très honoré que vous ayez pris en personne la plume pour traiter ce petit problème. En l’occurrence si je contestais la qualification de mon erreur en esclavagisme, je contestais surtout le fait de sanctionner une erreur, et prônait le dialogue au moins pour la première fois.

Pour reprendre vos dires, je suis en effet, très heureux que nous ayons à Bruges une police aussi efficace et incorruptible. Et je dénie le terme de maladroit, les concernant. Je parlerais plus de méconnaissance, mais peut-on tout savoir ? Nul ne songe à les blâmer et surtout pas moi ! Ce sont des amis, par ailleurs, et ils ont mis les formes pour m’informer, trop sans doute, là aussi je suis honoré. Chose inouïe, d’ailleurs, les rôles se sont inversés, tant la démarche à mon encontre paraissait malaisée pour l’un d’entre eux. Je me suis retrouvé dans le rôle de celui qui rassure et qui dédramatise, affirmant plusieurs fois qu’il n’y avait pas de problème.

Pour revenir au propos, mais je tenais à souligner le travail remarquable de mes concitoyens, je remets en cause précisément la conciliation par l’amende, la première fois uniquement. Surtout s’il s’agit d’une erreur. Je parle moins pour moi que pour les nouveaux arrivants ou les paysans pour qui, 12 écus représentent une somme qui n’est pas symbolique. Pour quelques uns qui vont récidiver, la répression s’abat sur tous les autres, pour qui, un avertissement « bien senti » aurait suffit.

Mais je ne suis pas obtus, et je vous donne raison en l’état actuel des lois. Je vous demande juste d’y réfléchir. Je réglerai donc l’amende demandée, faites moi parvenir les modalités.

Pour poursuivre, je voudrais vous tirer l’oreille.

Vous avez déclaré je cite :
« Je donne raison à notre police qui malgré votre notoriété et les pressions n'a pas hésité à ne pas faire de clientélisme »

Moi aussi, je lui donne raison, voir je la remercie. En aucun cas, et en aucun temps, je n’ai souhaité bénéficier d’un traitement de faveur, quel qu’il soit. Je n’ai exercé aucune pression sur les deux lieutenants. Je leur ai écrit deux fois chacun en des termes choisis pour leur dire que je comptais vous interpeler, sans toutefois les mettre en cause personnellement. Relisez ma première intervention, elle les dédouane. Je m’adresse à sa grandeur et indirectement à vous-même.
Je voulais juste apporter cette précision.
Je suis étonné, me connaissant, que cette suspicion ait pu vous effleurer !
Mais je ne m’en formalise pas. *sourit*

Pour finir enfin, je préfère acquitter une amende plutôt que de dédommager mon employé. Rien à voir avec ce brave garçon qui s’est fort bien acquitté de la tâche, simplement une histoire de logique…
Comme il ne s’agit pas d’esclavagisme, et qu’il s’agit d’une étourderie, il n’est pas lésé, à proprement parlé. J’aurai choisi cette solution, si j’avais été céréalier, parce que l’employé est lésé, puisqu’il a mis à dispositions des caractéristiques utilisées, sans bénéficier de la rémunération idoine. Pas dans ce cas, puisque ses caractéristiques étaient inutiles.
J’acquitterai donc l’amende.

Je vous remercie en tout cas, d’avoir pris le temps d’argumenter votre réponse.

Zorg
Qui n’a rien à se mettre sous la dent décidément !
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zorg69
Votre grandeur,
Je pense que la réponse au prévôt couvre aussi la votre.
Je suis fort aise de savoir que vous travaillez avec votre conseil sur mes petites interrogations. Je vous l’ai dit, je vais patienter.
Je prendrai par ailleurs volontiers une choppe de bière avec vous si toutefois vous aviez l’envie de fréquenter une taverne bien connue à Bruges. On peut y discuter aimablement tout aussi confortablement que sous votre chêne *sourit*
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Rosa
Cher Zorg, nous répondions tout deux en même temps, sans même nous en rendre compte, d'où la redite de certaines choses. Loin de nous l'idée de vous assommer par notre verbiage. Quant à boire avec vous en taverne, ce serait très volontiers, vous savez comme je raffole de la blanche! Rosa sourit
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Lafred
Mon cher zorg

Vous pourrez me tirer l'oreille en personne. Je me rends dans votre belle cité demain.

En parlant de pressions, je ne pensais pas à vous, désolé si ma plume vous a fait comprendre le contraire.
Ne me demandez pas de qui je parle, je ne vous repondrez pas. N'ayant aucunes preuves mais des ouie dire.

Concernant le debat sur les amendes rien ne vous empeche de le réouvrir au parlement.

J'espere que nous pourrons terminer cette aimable discussion autour d'une bonne blanche
Zorg69
Mais dame Lafred je ne suis plus parlementaire !! Ce qui m'empêche, précisément de rouvrir le débat. *sourit*
Quant aux pressions, je crois savoir ! Je me doute.
Il faut lui pardonner d’ailleurs, elle me connait et se doutait qu’il s’agissait d’une erreur. D’où l’intervention, plus que la pression.
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Princesse_blanche
*une petite voix s'élevait du tas de cousins dans le fond de la tribune*

Tous les jours je passe un coup de chiffon sur ton bureau Zorg !
Reviens le retrouver quand tu le souhaites !
Wuggalix
Alors que le Patriarche de Clairambault revenait d'une animée séance parlementaire (*), et qu'il déambulait en les rues de la belle Venise du Nord comme il aimait à faire en chacune de ses venues; la tribune nommée "Vox populi" semblait estre le lieu d'une débat intéressant et il se joignit à celle ci...

Il y avait là quelques personnalités flamandes bien connues et ainsi le Bourgmestre tournisien vit prendre la parole tour à tour, Zorg ou le maistre des lieux, la Prévot, la Comtesse, ainsi que son homologue Brugeoise. Puis il monta à son tour sur l'estrade.



Mesdames, messire, le bonjour !

N'estant que de simple passage, et ayant quelques obligations en Tournai, je serais bien plus bref que je ne l'eut aimé estre, mais m'en va tout de mesme vous énoncer ma pensée quand au sujet nous préoccupant - ou tout au moins, celui du jour.

Il est de tout temps et avant bien mesme la légifération de la chose dans le Corpus Civilis - qui deviendra plus tard le Corpus Legislatif - coutume en ma belle Tournai à ce que les forces de l'ordre usent de la Conciliation.(**)

Ainsi le Seigneur De St Aubain d'Oudembourg, alors à la teste de la police tournaisienne, usait du règlement amiable avant que la loi ne soit voté pour désengorger des tribunaux toujours plus emplis.
Vous me demanderez alors ce qu'il en est du rapport, mais j'y viens...

A cette heure, le Bourgmestre tournaisien à coutume d'envoyer un courrier à chaque personne vendant un produit "hors loi" afin de le prévenir du fait qu'il doive désormais changer son prix de vente, de l'informer concernant la loi en question, et de lui dire qu'il encourt un procès en cas de récidive.

Cela n'estant point nouvelle coutume et jamais, durant mes 5 mandats, je n'ai eus une erreur qui s'est reproduite.(***)

Peut estre est-ce là la clef de la situation ?









(*) Un pléonasme ? Non, c'est certain.
(**) Sauf une certaine mairesse, trop contente de mestre en procès celui que son tendre considère comme un ennemi.
(***) Seul le sieur Lololekonkérant avait quelques soucis avec l'ordre lors de mes premiers mandats et auparavant, Ralgnis s'en rappellera, mais quelques centaines d'écus d'amende dissuade généralement les tamagos qui ne voient que leur profit propre... Après tout c'est devenu pour lui un choix stratégique, lucratif même, que de respecter la loi.

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Lafred
Oui c'est peut etre une bonne solution !

Je vous donne les noms de tous les contrevenants flamands et vous faites les courriers. Du coup on éradique le crime en flandres
ça me va !

Non sans rire ! Si il y avait moins de recidive c'etait parce qu'il n'y avait pas les effectifs policiers pour constater.
Depuis la nomination de Dame Misskanoueg a la tête de la police tournaisienne et le recrutement de nouveaux agents, je peux vous affirmer (pour revenir du bureau du procureur) que des recidives il y en a. Le nombre de dossiers a augmenté significativement

Pourtant vous êtes maire et vous envoyez votre courrier !

Prevention oui ! On en fait ! Affichage en mairie, sur les halles, en taverne, j'ose esperer que les tribuns le font aussi. Pas d'amende au niveau 0 et 1 de moins de 2 mois avec rappel des regles...

Mais y'a un moment faut quand même arreter de dire "c'est pas bien" et punir
Alineaire
Je suis d'accord avecWug qui d'ailleurs m'a en partie formé au métier de maire. La conciliation m'a permis de corriger énormément d'erreurs de la part d'étourdis et par la même d'éviter d'engorger un emploi du temps de maire rempli et une justice débordée.

Ceci dit LAfred a aussi raison sur une part non négligeable d'habitants contrevenants aux décrets et à fortiori récidiviste. Ceux là il faut pas les rater !

Zorg souviens toi de Manuletchi ....

Alineaire
Zorg69
Oui Ali je m’en souviens, mais Manulechti n’était pas à proprement parler un récidiviste.
C’était un MA froid et cynique qui a écoulé sa marchandise en ayant pleinement conscience d’enfreindre une loi, et en s’en moquant ouvertement d’ailleurs.
Il ne s’était pas dérobé au procès et avait écopé d’une amende mineure eu égard au bénéfice que j’avais estimé.

Pour en revenir au propos je suis d’accord avec Wugg et avec Lafred qui ont des avis qui ne s’opposent pas. Pas d’amende sur la première erreur et une conciliation avec un rappel des règles. On allume sévèrement les récidivistes.

Mon intervention à l’origine, n’était que pour signaler qu’une amende sur une erreur, la première fois me paraissait un « traitement » un peu rude.

Voila
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zorg69
Je l’avais annoncé à Bartox sous le chêne …

Le parlement « Hors les murs » :
Du débat de la réforme …


Flamands, Flamandes

Je suis un observateur de longue date de la vie politique flamande. Je peux même dire que j’en ai été, par le passé, l’un des animateurs, en épousant la contestation, essayant de mettre le doigt sur ce qui « faisait mal ». Mon bilan est bien maigre : J’ai souvent eu le sentiment d’avoir raison, mais nul n’est prophète en son pays, je me suis heurté à des murs, qui avaient fait sourdes leurs oreilles !

Je me suis retiré après mon départ du parlement, las de prêcher dans un désert. En d’autres termes, las d’un immobilisme durable et délibéré (*). Depuis quelques temps, les choses changent. Le nouveau conseil au pouvoir, les positions de certains, opposants d’autrefois, qui se rapprochent des miennes, …

J’ai donc décidé de sortir de ma réserve politique pour vous faire part de quelques réflexions sur le fonctionnement de nos Flandres, et pourquoi pas, « si ca mord », de proposer de mener une grande reforme des institutions, en réintégrant le parlement … s’il veut de moi !

C’est un peu prématuré, nous verrons la mobilisation suscitée ...

Je disais que je suis un observateur de longue date. Et qu’ai-je donc observé ?

Si je devais faire simple, je dirais que tout le monde s’occupe de tout, et que c’est un « joyeux bordel », mal organisé et inefficace au possible. Développons un peu …

Tous les conseils s’acharnent à faire fonctionner le pivot institutionnel « parlement-conseil », dans une même séquence de temps. Mais le temps n’est pas le même pour les deux ! Le conseil doit faire face au quotidien et aux aléas, doit être réactif et doit gouverner sans entrave, pour mettre en œuvre le programme sur lequel il a été élu. Le parlement à l’inverse est un lieu de réflexion et de réforme de fond, sans contraintes opérationnelles ni de temps, et n’est en aucune façon tributaire d’une élection. Vouloir les faire fonctionner en synchrone est une utopie !

En l’état actuel le parlement est un frein au bon fonctionnement du conseil, et le conseil perd son temps à discuter de tout, plutôt que de se concentrer sur les sujets qui devrait occuper tout son temps : approvisionnement et commerce, diplomatie, sécurité, justice, fonctionnement …

En synthèse pour modéliser le rôle de chacun, selon moi :
- Conseil : Exécutif (entendre gestion du fonctionnement sur le court terme)
- Parlement : Législatif (entendre réforme sur le moyen terme)

Cela veut-il dire que le conseil ne peut plus légiférer ?
Non cela ne veut pas dire ca !

Le conseil doit pouvoir publier des décrets pour faire face à une situation nouvelle, sans attendre l’accord d’un parlement qui à l’inverse peut prendre du temps sur le même sujet pour élaborer quelque chose de plus construit, qui rendra caduque le décret promulgué dans l’urgence, le moment venu.

Pour le reste c’est l’affaire du parlement. J’ai toujours considéré d’ailleurs comme quelque chose de contre-productif, que les débats puissent avoir lieu simultanément au parlement et au conseil, sans croisement aucun, sinon le vote final.
Résultat : Aucun justement !
Presque tout est rejeté, sauf des vétilles qui ne modifient rien, puisque les avis n’ont pas pu être confrontés.
Par ailleurs, les conseillers interviennent très peu au parlement. On peut les comprendre, en plus des tâches qui leur incombent, il faudrait mener le débat en deux endroits ! C’est hautement inefficace.

Les débats ne doivent avoir lieu qu’au parlement et tout le monde doit s’exprimer en un seul lieu. Le conseiller est donc, de fait, un parlementaire et quand il est parlementaire il oublie qu’il est conseiller, dans le sens ou il ne doit pas avoir plus de prérogative qu’un autre. Et qu’on ne me parle pas de légitimité des uns par rapport aux autres, en brandissant le résultat du dernier vote comtal. La légitimité des urnes n’est qu’une forme de légitimité, il en existe bien d’autres.

Je prône aussi l’ouverture du conseil au parlement au moins pour son président, voire son porte parole, qui au passage pourrait être commun, pour pouvoir exprimer l’avis du parlement sur la gestion au quotidien du comté. Il devra naturellement observer une réserve, et garder pour lui les informations jugées confidentielles. (Facile d’imaginer les sanctions dans le cas contraire).

Dans l’articulation, je défends aussi l’indépendance des deux institutions. Il existe aujourd’hui une possibilité de dissolution du parlement par le comte. Elle doit disparaitre. C’est une épée de Damoclès inutile. Du reste la seule fois qu’elle a failli être appliquée, elle aurait été abusive. Le parlement a un président qui doit travailler de concert avec le conseil mais c’est à lui, in finé, de prendre une décision sur ce point, même si elle est concertée avec le comte (ce serait même souhaitable).

Le dernier point concerne l’information des flamands. De tout temps j’ai constaté que le peuple n’était pas informé de ce qui se passait au conseil et au parlement. Pire, les deux institutions sont méconnues. J’ai enfourché le cheval de la communication dès mon entrée au parlement. J’y suis revenu souvent. Choux blanc sur toute la ligne ! Je n’ai jamais pu faire bouger d’un iota !
Aujourd’hui je pense que le sujet est dépassé. Ce n’est pas de communication dont le peuple a besoin c’est d’implication. Oh, certes, il faut communiquer encore et toujours sur l’existence des institutions, sur leur utilité, sur les élections comtales, sur les sensibilités politiques…

Mais il faut surtout pratiquer l’ouverture du parlement au peuple. Lui permettre de suivre les débats sans y participer. Libre, aux plus intéressés, d’ouvrir des sujets en gargote pour faire connaitre leur avis le cas échéant. Ce n’est qu’à ce prix que nous réussirons l’implication des flamands dans leur vie politique. La ligne « Autrement » était contre, trop jalouse de ses prérogatives. Sortons de cette spirale. Défendre le « pré carré » de ses « petites prérogatives » ne sert pas les Flandres. C’est une évidence, non ?

Si ce hors d’œuvre vous ouvre l’appétit, réagissez, et montrez aux flamands ce qu’est un débat parlementaire ! Le parlement « hors les murs » … quelle meilleure publicité ?
J’ai par ailleurs dans mon escarcelle un ensemble de propositions pour réformer en profondeur le fonctionnement du parlement qui peut être un outil fabuleux et un point central en Flandres. Il faut le rendre efficace, pour sa survie et pour le bien des flamands.

Zorg
Qui a pris le soin d’exprimer simplement, directement et le plus clairement possible, ses idées et qui a fait le plus court possible.

(*) Un paragraphe explicatif accompagnait ce « délibéré » bien isolé. Soucieux de ne pas polémiquer aujourd’hui *sourit* je l’ai retiré ! Je maintien simplement le « délibéré ». Certains me comprendront.
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La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
pnj
Cher Maistre Zorg,

c'est avec plaisir que je vous lis avec une vision plus apaisée et de nouveau constructive à ce sujet.

Vous pronez une séparation des pouvoirs, là où il est vrai qu'actuellement, les 2 organes s'entremelent. Le Parlement, qui "récupérerait" toute la partie législative, gagnerait en pouvoir, et c est mon avis, serait un grand bien.

Concernant la dissolution, il est impératif qu'un système de dissolution soit possible: pour le conseil, il y a les urnes, pour le parlement, il doit y avoir également la possibilité de revoir l'effectif en cas d'erreurs manifestes. Reste à savoir si cela devrait s'appliquer sur les parlementaires (procédure individuelle de destitution), ou sur le parlement (dissolution collective)

Pour avoir siéger au précédent conseil, il est clair que le conseil s'occupe des affaires courantes, certes certains dossiers "moyen/long terme" y sont menés en parrallèle, mais ils sont bien rares, et leurs lectures ne m'ont pas emballés vu la complexité et l'intérêt de certains dossiers parlementaires.

Concernant l'ouverture du Parlement, les récents travaux sur les tableaux d'affichage (forums) compliquent la participation sur les halles et les annonces.
{Pour la lecture du forum, je vais tacher de me renseigner vu la récente séparation principal/secondaire, des mps qu'on a sur l'un mais pas sur l'autre... Bref, ici ca parait pas simple, au chateau éventuellement]
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