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Vox populi

Chevalier°bayard
Sans tout mêler également, et tout comme FIL et FUT, à l'AF on pense aussi au parlement... j'ai été moi-même parlementaire, et maintenant au Conseil, je passe chaque jour au parlement car c'est une institution que je pense essentielle pour les Flandres, tout comme je crois que chaque personne ayant des idées, des arguments, devraient y siéger... C'est du choc des arguments que naissent les idées... Animons le parlement par nos idées... nos confrontations...
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Zorg69
« Comtaleries » Zorgienne ou le discours de la méthode …

je fus
tu fus
il fut
nous fûmes
vous Fûtes


Vous ? FUT …

Un nouveau parti pointe le bout du joli minois de Lafred, à l’orée du bois, où devrais-je parler plutôt de Futaie… Va pour futaie.

A l’orée de la futaie donc, un parti Futé.
Affuté ou Futile ?
Au Futur nous dirons : Fut-il utile ? Ou futile ?
For instance, retenons affuté et futé.
Lafred était à l’affut du moindre Raffut.
Elle Fut inspirée, réfutant dans ces raffuts ce qui n’avait pas l’heure de lui plaire.
Cessons de digresser, sinon Messire Skorwatchkha va encore me réprimander *sourit* et sortons la blanche du fût (*) et trinquons à ce commencement.

(*) Je précise que je n’ai jamais séquestré d’aucune manière ma princesse, ni dans un fût, ni ailleurs, ma princesse, celle là même qui administre notre capitale de main de maitre, se rend de son plein grès dans mes fûts ou ailleurs. (Non je n’ai pas dit dans mon Fute ! Je hais la vulgarité). *sourit*

Il s’agit là de bière, les plus futés l’auront compris, que je tiens en réserve pour les grandes occasions, de celles qu’on n’oublient pas, comme par exemple se faire rouler dans la farine avec un joli sourire ! Que peut-on dire à une femme qui vous roule avec un si joli sourire ?
Rien assurément.
Le bipède « testosteroné » ne peut qu’opiner du chef et se lamenter.

Trêves d’arabesques pour livrer le fond de ma pensée sur le programme de FUT.
D’abord, en mémoire des sourires, et pas seulement d’ailleurs, je dirais qu’il est intelligent et globalement pertinent.

Comme je le soulignais dans mon introduction, Lafred, Vous avez toutefois fait le ménage dans les propositions des uns et des autres, soignant un rédactionnel donnant l’illusion d’un consensus. C’est futé ! Un rien de clientélisme… J’admire la méthode !

Je ne commenterai pas tout, comme soulignés dans mes propos susnommés la majorité des points m’agréent. Je commenterai les autres.
J’entends déjà la protestation. « Mais Zorg, ce ne sont que des propositions, il convient d’en discuter », me rétorquera-t-on !

Eh bien discutons.

Tout d’abord ceci


Alinéaire parlait de Malthusianisme. Le mot me parait quelque peu abusif dans le contexte, même si j’en comprends l’analogie.
Restriction paraît plus sage et plus approprié.
Quelle idée Lafred ? Pourquoi cette limitation.
Dans l’idée que je me fais du parlement, sens des propositions que j’ai faites, il n’a nul besoin d’être productif. Il faut en faire un organe législatif qui inscrit son action dans le débat et dans la contradiction argumentée, dont doit naître les futures lois qui nous gouvernerons. La réflexion s’inscrit dans le temps, déconnectée des contingences électorales. La productivité n’est pas de mise. Il faut au contraire laisser du temps au parlement pour traiter le fond législatif, le conseil se recentrant sur l’exécutif et la législation de l’urgence à caractère provisoire.
Dans ce cadre, le contingentement n’est pas une bonne idée.
Quand à l’usage de « Vox Populi », c’est une tribune de contestation, elle peut servir à débattre, elle peut être occasionnellement lieu de réflexion mais elle n’est ni structuré, ni structurable pour y mener plusieurs discussions simultanées. Je suis flatté que vous m’ayez adressé ce clin d’œil. En même temps je n’en suis pas dupe *sourit* Vous devancez et anticipez mes éventuelles objections ! C’est très habile, mais c’est mal me connaitre.
VP a toujours été un lieu ouvert à tous ceux qui souhaitaient s’exprimer …

Et encore cela

Citation:
Le Conseil et le Parlement seront nettement séparés. Chaque débat et chaque vote est fait dans chaque des Institutions. N’oublions pas que le Parlement est apolitique, or le Conseil lui est non seulement politique, mais aussi constitué par des personnes élues. Tout ceci devrait éviter une certaine cacophonie et aux conseillers de ne pas se répéter deux fois dans les deux institutions.


Sur ce point nous nous situons sur des positions qui s’opposent.
Je prône au contraire le rassemblement des énergies. Je fais du parlement le lieu unique des débats ouverts aux conseillers et aux parlementaires. Les conseillers administrent au conseil et légifèrent au parlement.
J’ajoute que j’ai toujours été hostile au coté apolitique du parlement. C’est une règle d’une grande hypocrisie, tout le monde connaissant fort bien les positions de chacun. Je dirais même que c’est un frein au débat obligeant parfois à vider les propos de leur substance politique, et de leur substance tout court dans certains cas. Le parlement ne doit pas rester apolitique. Mais autoriser les propos politique ne signifie pas pour autant que l’on autorise la diatribe promotionnelle et partisane et les virulences déplacées hors des sujets débattus. Le parlement est un lieu paisible et doit le rester.

Et pour finir

Citation:
Inviter la population à proposer des idées au parlement directement au château

Une chambre spéciale sera crée afin de débattre et de finaliser un texte. Les parlementaires et tous les flamands pourront y participer. Cependant une date limite sera fixée et des compromis devront être trouvés afin de pouvoir débloquer la situation.


Je vais vous surprendre. Là non plus je ne souscris pas à la proposition. Il ne s’agit pas de recréer la Gargote. Donner l’accès au parlement à tout un chacun n’est pas opportun.
Donner un accès en lecture à la population oui, je le revendique. Pour ceux qui veulent intervenir, il convient de faire une démarche de candidature et devenir parlementaire. Cela présuppose de la motivation, de la discipline, le respect de certaines règles. Le parlement n’est pas une tribune publique ou tout le monde peut décharger le fond de sa pensée, en vrac. Il faut construire son argumentaire et débattre sereinement. Le débat parlementaire s’accommodera mal d’une cacophonie, fut-elle citoyenne !
Dame Lafred, je vous renvoi à ce que j’avais proposé il y a quelques temps. (ici : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=5429840&sid=yRQaxgWk7MitQyx6MnUkIz6kK#5429840)
Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, et je souscris pleinement aux remarques de Maistre Braellock sur les points qu’il a lui-même soulevé.

Je vous remercie par ailleurs, Maistre, pour la peine que vous vous êtes donné pour vérifier la faisabilité de l’ouverture d’une tribune d’observation (forum en lecture) pour le public citoyen.
Il me semble que c’est une excellente solution.
Enfin puisque l’occasion m’en est donnée, je me félicite de vous voir encore parmi nous. Princesse et moi avons partagé en effet, un temps, les affres de l’inquiétude vous concernant.

Pour finir, je dirai que contrairement à vos prédictions Lafred, je ne retrouve pas l’esprit des propositions que j’avais formulées et le projet me semble dévoyé. Ce n’est pas une critique, mais seulement une observation. Je vous reconnais cela va sans dire, le droit de faire des propositions différentes aux flamands. *sourit*

Le fond de ma pensée toutefois : L’esprit de mon projet était de rééquilibrer légèrement le pouvoir entre le conseil et le parlement en recentrant chacune des institutions sur des tâches séparées, le conseil conservant la prééminence puisque les conseillers étaient aussi des parlementaires. Le votre va dans le sens contraire en renforçant le pouvoir du conseil et en amoindrissant celui du parlement. Vous coupez les contraintes et libérez complètement le conseil, en appelant à l’abrogation des procédures. Vous ne reprenez pas l’idée d’une représentation du conseil au parlement, même pas consultative comme chez FIL. Cette position est une avancée notable mais non suffisante d’ailleurs. Le must serait un président de parlement qui dispose d’une voix au conseil.

Je reste à votre disposition pour en parler, si tel est votre souhait.

Zorg
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Alineaire
En l'état actuel des réformes , proposer un poste au conseil du Président du Parlement avec un droit de vote serait hatif et aujourd'hui inadapté !

En effet, faire entrer une personne au conseil avec droit de vote sans avoir la légitimité du suffrage pose un réél souci, mais je comprends l'idée.

Alineaire
pnj
Il est clair qu'aujourd'hui le Parlement prête à débat. Partisans farouches des réformes ou partisans du Parlement à l'état actuel, tout le monde se prononce pour soutenir une institution en crise ou pour le démolir. Mais tout ce foisonnement de propositions à son égard montre qu'il est temps de faire quelque chose. Le sauver ou le détruire ? Le conserver ou le modifier ? L'acte 1 a commencé, il finira peut-être aux urnes.

Poupoule s'arrêta un instant et retira sa langue de bois avant de continuer.

Voilà un truc que j'aurais dû lui laisser.*

Poupoule sourit à Zorg, puis à Alinéaire. Que de beau linge ! Elle étouffa un rire hystérique avant de reprendre.

Concernant un point du programme du FUT, ardemment critiqué par messire Zorg (mais qui lui en voudrait ? chaque penseur doit avoir son grain à moudre, et s'il en veut, donnons-lui de quoi travailler sans pression), une chose : où voyez-vous que nous proposons aux citoyens d'entrer au Parlement ?

Citation:
Inviter la population à proposer des idées au parlement directement au château

Une chambre spéciale sera crée afin de débattre et de finaliser un texte. Les parlementaires et tous les flamands pourront y participer. Cependant une date limite sera fixée et des compromis devront être trouvés afin de pouvoir débloquer la situation.


Proposer et débattre d'une proposition avec les parlementaires et les Flamands n'est pas accéder au Parlement. Ne soyons pas stupides. Certains Flamands ont des idées et n'ont pas les moyens (temps, disponibilité) pour entrer en permanence au Parlement. Doivent-ils pour autant garder leurs idées pour eux-mêmes, sans nous les faire partager ? Si les idées sont bonnes, pourquoi ne pas travailler avec lui, tous ensemble, sur ses idées, en faire des projets, des améliorations même pour les Flandres ? Ce n'est pas accéder au Parlement pour autant.

Quant un Président du Parlement qui disposerait d'une voix me semble inapropriée, car à l'heure actuelle ce dernier n'est pas élu par le peuple.

Poupoule stoppa net avant de rougir.

Et voilà que je me mets à parler pour Dame Lafred, puisque c'est à elle que vous vous adressiez, messire, et non à ses co-listiers. Mes plates excuses, messire, pour le dérangement. Et ne vous inquiétez pas, je connais la sortie.

Poupoule s'éloigna en lui faisant coucou de la main.



*La saga Van Hoedezee ressemble à un mauvais roman.
Zorg69
Dame poupoule, Alineaire

*sourit*
Je souris parce que ce sont toujours les mêmes arguments fallacieux qui sont avancés pour retarder les changements.
Le parlement va crever …
Wuggalix fait le même constat et c’est le seul à mon sens à le faire véritablement et à s’inscrire dans une démarche pour l’éviter. Les autres se saisissent opportunément du sujet, soit pour le dévoyer et ramer à l’inverse, soit pour proposer des « mesurettes » sans fond.

La légitimité des urnes … laissez moi rire.

Toutes les têtes de liste sont élues mécaniquement. Il suffit donc de mille écus et de quelques bougres qui veulent bien prêter leur nom à la liste, pour être élu ?
Légitime cette élection ?

Adrienne élue avec seulement 30% des voix qui n’hésite pas à bloquer les institutions pendant près d’une semaine pour imposer son nom et ne doit son élection qu’à la trahison des FIL à leur électeurs
Légitime Adrienne ?

La légitimité des urnes n’est qu’une vision étroite de la légitimité au sens large.
Un président de parlement, expérimenté et disposant d’un recul sur les institutions serait au contraire un apport très intéressant au conseil. Disposant d’une voix, en plus, son avis serait pris en compte.

Je ne vois pas pourquoi cette mesure serait prématurée. Je la propose depuis tellement longtemps, qu’il me semble que tous les acteurs concernés ont eu le temps d’y réfléchir !
Après c’est peut être une question de pré carré, ou de finances. C’est vrai quoi, Voter au conseil, sans avoir déboursé le moindre écu, c’est très injuste ! *rit*
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pnj
Maistre Zorg,

Si vous saviez comment certains des fossoyeurs du Parlement me font rire. Pour ceux là, qui ont pourtant accès, et droit de vote, ils ne se déplacent même pas...

Pour qui s'agit éventuellement, de la présence du Président du Parlement au Conseil, pourquoi pas.
Pour les quelques votes qui y ont lieux (traités et décrets), je ne suis pas convaincu de l'utilité, ceux ci étant évidents et utiles et n'entrainent (parfois) qu'un léger débat.
Le Président du Parlement dispose d'une voix au Parlement, pour les Sessions Extraordinaires qui ont pour but de modifier nostre constitution (Livre I de nostre CL)
Il a également le rôle de trancher en cas d'égalité.

Deux votes importants sont en cours, résultats avant la fin de ce mandat comtal... Le visage du Parlement devrait s'en trouver modifier...
Zorg69
Je suis en ligne avec Vous Maistre.
La mesure est hautement symbolique… pas plus.

J’attends effectivement moi aussi, ces mesures dont je sais l’imminence.
Je pourrais de fait envisager mon retour dans l’institution.

Question de principe, je sais, mais j’en ai quelques uns ….
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Zorg69
Joies et étonnements Zorgien …

J’ai pris connaissance comme tous les flamands de la nomination de Doudou au poste de comte.
Je n’irai pas jusqu’à dire que mon cœur s’est empli d’une allégresse incommensurable, mais plus prosaïquement que je suis satisfait.
Je suis en effet depuis deux élections un fidèle soutien de la liste FIL. Je suis en outre, extrêmement respectueux du travail de Doudou comme CAC dans les deux mandatures précédentes.
J’ajoute qu’étant Brugeois, c’est pour nous habitants de la capitale une garantie qu’il conservera à l’esprit le statut et les caractéristiques particulières de notre ville.

Je suis curieux par ailleurs, d’observer la mise en œuvre de cet extrait de son programme, qui reprends pour partie les propositions que j’avais moi-même défendues :

« Une réflexion profonde sur le Parlement sera lancée en vue d'une réforme totale de cette vénérable institution. Le Président du Parlement aura le droit d'être en observateur au Conseil afin d'anticiper les débats au Parlement ».

C’est dire si mon attente est grande. Je prends date sur ce point !

Un dernier motif de satisfaction, dans cette nomination : il réside dans le fait que notre Doudou déjà bien surchargé, risque de l’être encore plus, me dégageant des plages de temps non négligeables pour conter ma folie ordinaire à sa maitresse, avec qui je me suis récemment lié. Je ne préciserai pas la nature de ce lien, soucieux d’alimenter ragots et « coasseries ». *sourit à la maîtresse du comte*



Enfin, Zorg ne serait plus Zorg s’il dressait un tableau idyllique de la situation et s’il ne livrait pas la moindre critique !

Ca vient …

En son temps, Doudou s’est fait le chantre de la légitimité par les urnes. Il m’avait opposé cet argument fallacieux quand j’avais poussé la réforme du parlement jusqu'à suggérer que le président de l’institution puisse bénéficier d’une voix au conseil, comme membre non élu, arguant de sa légitimité à lui, établie sur des bases différentes, non électorales.

J’avais par ailleurs vilipendé allégrement le même Doudou qui avait permis à l’indicible Adrienne d’accéder au même poste avec seulement 30% des voix des flamands, après avoir bloqué les Flandres pendant une semaine.

Aussi, je m’étonne ! Je m’étonne que le comte n’ait pas été désigné dans le parti majoritaire. Il y a là un mystère arithmétique que je ne m’explique pas, sauf, si notre ami doudou a su rassembler sur son nom l’ensemble des autres conseillers élus, non-membre du premier parti flamand.

Si tel est le cas, je n’ai rien à redire, c’est le jeu de la politique de couloir, mais je me permets de faire remarquer à notre vénéré comte, qu’il ne pourra plus jamais user de la dialectique de l’urne !

Zorg
Pas si sénile que ca finalement !
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Alineaire
TIens c'est calme ?

Nous sommes il est vrai loin des prochaines élections comtales
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Zorg69
Lettre de « non-candidature » pour redevenir parlementaire, adressée initialement au président du parlement et reproduite ici même.

Mon très cher président.

Vous êtes habitués aux facéties Zorgienne qui vous réjouissent souvent … et qui vous encombrent aussi parfois : Il est convenable de dire que de temps en temps je me drape dans une intransigeance irritante pour mon prochain, intransigeance qui sert des principes intangibles avec lesquels je ne badine pas. Je vous avais laissé au nom de ces principes, une non-disposition judicaire m’a longtemps empêché d’y revenir. Elle a été levée par un texte minimaliste mais qui a le mérite d’exister, dont je remercie au passage la comtesse Rosa pour l’avoir promu et promulgué.

Plus rien ne s’oppose à mon retour me direz-vous, ou du moins à ce que j’exprime ma candidature pour l’envisager, la décision de me réintégrer dans vos rangs étant l’apanage des parlementaires et non celui de mon « bon vouloir » ! Je ne l’ignore point. Vous savez à quel point je peux être respectueux parfois, derrière un masque d’irrévérence et une gangue épistolaire non moins sarcastique.

Cher président je n’abuserai pas de votre temps. J’avais caressé l’espoir de redevenir vôtre. Mais voilà, la vie en a décidé autrement ! J’ai été touché par la grâce d’un éclair et cet éblouissement persistant requiert toute mon attention et tout mon temps. Il serait déraisonnable que je prenne des engagements que je ne saurais tenir.

Je ne sais pas résister aux vibrations de mon cœur. Elles accaparent mon esprit à plein, ne lui laissant qu’une portion congrue pour lui permettre d’assurer les fonctions vitales. Pour le reste, mon énergie cognitive, est tout au service de l’entretien de cette vibration.

Cette vibration a un nom, une dénomination patronymique qui évoque le sommeil et l’engourdissement des sens. Les hommes nomment comme bon leur semble et Dieu dans sa grande mansuétude distribue les masques comme d’autres, en d’autres temps, multiplièrent les pains. D’engourdissement il n’est question. J’évoquerai préférablement l’animalité cérébrale, la grâce infinie, l’indicible beauté des formes comme des mots, une gestuelle post-diurne, soyons emphatique, qui confère au sublime, pour des sens enfin réveillés ! L’essence de mon être vibre donc et s’absorbe pour survivre au tsunami émotionnel, qui préfigure pourtant des eaux d’allégresse. Je nage dans des états extatiques que ma mémoire avait presque oubliés, renaissant tel un sphinx de cendres plongées depuis trop longtemps dans des froidures abyssales.

… Et revenons sur terre après cette tirade dont la poésie le dispute à l’onirisme, pour dire qu’ainsi affublé, je pressens quelques difficultés à défendre avec l’ardeur qui m’est coutumière, les intérêts des flamand les plus démunis.

Néanmoins ayant mené quelques réflexions solitaires sur le devenir des institutions flamandes, je me suis permis de vous les adresser sous cette forme postale que j’ai préféré à une diatribe verbale en ma tribune, moins appropriée au contenu.

Il y est question du parlement, et au-delà, du système institutionnel et de l’articulation générale que je souhaitais proposer au conseil et aux parlementaires. Il y est question du fonctionnement. Il y est question de l’implication des flamands dans leur vie politique. Il y est question de l’innovation en matière de gouvernance, il y est question d’atypisme flamand, il y est question au final de rayonnement politique des Flandres qu’une singularité qui devrait nous être enviée, pourrait contribuer à son accroissement !

Je tiens sa grandeur le comte Doudou en grande estime. Je lui laisse un pouvoir sans opposition Zorgienne, une mandature paisible. Je conserve pour moi les allégresses de quelques engouements, un temps communs. *sourit*

C’est un homme sage et expérimenté, entièrement tourné, je le sais, vers le bien de ses administrés. Il prête parfois à mes idées quelques intérêts, et je le crois assez sage pour concéder la réflexion sur ces thèmes. Profitez, cher président, pour proposer en mon nom et je l’espère en celui des flamands, ces quelques idées à sa grandeur et à l’ensemble des parlementaires et conseillers. La mandature du comte Doudou est sans doute une tranche de temps privilégiée pour ce faire.

Alors de quoi est-il question ?

Comme vous le savez j’étais le géniteur puis le promoteur des idées autour de l’ouverture du parlement au public et la participation du président de l’institution au conseil. Cette vision est venue alourdir l’air du temps, et les parlementaires et conseillers l’ont saisi, l’ont apprécié et l’ont concrétisé. Il est plaisant pour un pourvoyeur d’idée de les voir parfois aboutir ! Je constate avec un plaisir non dissimulé que le retrait d’ « Autrement » a été salvateur comme je l’avais prophétisé en son temps, « Autrement » qui était bien le parti de l’immobilisme nous le constatons aujourd’hui, et que la mutation des Flandres est désormais en marche !

N’en restons pas là …

J’étais pourvoyeur d’une autre idée, qui a pour l’instant connu une fortune moins brillante. Il s’agissait de recentrer le débat politique en un seul lieu dans un ensemble institutionnel unique, d’orienter le conseil vers la gestion d’un exécutif dont il ne devrait jamais se départir assorti de procédures simplifiés pour un « législatif d’urgence » adaptées aux situations de crise, et enfin, de rediriger l’institution parlementaire vers la prise en charge du législatif de fond, à même de conduire les réflexions qui construiront les Flandres de demain.

Je suggère d’enfoncer le clou, et propose les évolutions ci-dessous ennoncées. Pour être sûr d’être bien entendu de mes concitoyens je vous livre ces quelques réflexions sous la forme d’un rédactionnel synthétique, dépourvu de fioritures et d’arabesques littéraires :

- Suppression de la possibilité de deux lieux de débats. Grouper les débats du conseil et du parlement, au Parlement, les conseillers étant considérés dans ce cadre comme des parlementaires. Les conseillers maintiennent un espace privé au conseil, pour échanger sur la gestion du comté. Ce ne doit pas être un espace de débat lorsque le sujet est aussi traité au parlement, et qu’il requiert la participation des deux instances dans le vote final.

- Pouvoir du conseil de promulguer des lois à validité limitée, hors du corpus, pour gérer les situations d’urgence

- Le parlement devient le seul organe de réflexion, et d’évolution du système législatif dans son ensemble, corpus inclus.

- Création d’une commission parlementaire, si possible avec des juristes expérimentés, pour réaliser un travail sur le CL qui permette une accessibilité accrue par le flamand de base, que nous sommes tous. Deux solutions : le corpus simplifié, mais c’est peut être dommage, il est exhaustif ou presque. L’extrait de Corpus pour les choses les plus courantes, extrait qui regrouperait les éléments les plus courants et les exprimerai dans des formes, des barèmes et des procédures simplifiés. Maintient d’un Corpus « lourd » pour les délits les moins fréquents et les plus graves.

- Doter le président du parlement d’un droit de vote au conseil légitimant ainsi la place qui lui est faite. (ce faisant on instaure une continuité dans les changements de dirigeants, source de stabilité et de liant entre deux équipes de gouvernants, surtout utile en cas d’alternance radicale. (* hrp : Le président du parlement devenant ainsi une sorte de comte RP, pour prolonger une idée assez proche que m’avait suggéré LJD LH *))

Je voudrai revenir aussi sur un point qui me tient à cœur.

L’ouverture du parlement au public n’a jamais été dans mon esprit une fin en soi. C’est une première étape dans l’implication des flamands. Il convient ensuite de les informer et de les intéresser à la vie politique. Il s’agit de revoir les modèles de communications des institutions, conseil et parlement. Le déficit de notoriété du parlement est endémique malgré les efforts incommensurables des parlementaires, vous inclus président. Je me souviens de campagne de sensibilisation en gargote, je me souviens d’une tente parlementaire, je me souviens de beaucoup d’efforts peu fructueux …
Rien ne semble efficient !
Quel est donc le problème ?

Le problème est que la communication officielle est faite de propos absconds et formels. J’ai noté les efforts du conseil, dans ce domaine, qui nous propose de courts bilans thématiques. C’est la bonne voie !

Il faut « desofficialiser » la communication officielle et bâtir une communication plus informelle, plus ludique, plus attrayante. Nul besoin de publier un texte juridique pour informer de la publication d’une nouvelle loi. Un bref résumé des tenants et aboutissants, imagé par quelques exemples choisis fera bien mieux l’affaire !

Mais ca ne suffit encore pas : Il faut susciter l’intérêt en annonçant et en animant les sujets en gargote, pour glisser l’idée à nos concitoyens que le débat peut être intéressant et qu’ils ont l’opportunité de le suivre.

Je voudrais enfin sensibiliser les flamands et particulièrement les plus jeune d’entre eux, quoi que, à la défense de notre belle langue. Je suis indisposé, d’autres le sont aussi, de plus en plus, par les écarts constatés ca et là. Force est de constater que les personnages les plus en vu du comté ne sont pas ceux qui donnent le meilleur exemple.

Je propose d’instaurer un nouvel usage pour les parlementaires, les conseillers, et les bourgmestres (sur la base du volontariat pour cette dernière catégorie), afin qu’ils soient un exemple pour nos jeunes populations.

Je suggère que leurs écrits soient expurgés au maximum de ce qui peut l’être, de fautes diverses et variées que l’on y trouve. Dans certains cas, les fautes confèrent à l’inattention pure et simple. (Les outils existent et ne sont pas lourds à utiliser)

Je propose de nommer un observateur de ce point, un censeur de la langue, qui relèvera dans toutes les publications des nos chères têtes couronnées les monstruosités qui y apparaissent parfois. L’auteur ainsi épinglé devra verser un écu toutes les dix fautes dans une caisse gérée par le conseil qu’il devra périodiquement mettre à la disposition du maire de Bruges, ville nécessiteuse s’il en est, régulièrement confrontée à la faiblesse de sa démographie, pour qu’il constitue un fond de financement et d’aide au développement pour nos jeunes.
Je suis sur que cette idée devrait vous plaire président, je compte sur vous pour la promouvoir.
Au-delà des têtes couronnées, la mesure peut être étendue à tout un chacun, sur la base du volontariat comme pour les bourgmestres. Mes écrits n’étant pas exempt de ce cancer des textes, j’en suis bien évidement !

Très cher président, eu égard au contenu d’intérêt général de cette missive, je me permettrai de la rendre publique après vous l’avoir envoyé.

Je vous en souhaite bonne réception, cher président, et je ne manquerai pas en simple citoyen de livrer le fond de ma pensée sur la marche des Flandres, quand l’occasion m’en sera donnée.
Les projets énoncés, hors les dispositions sur la défense de la langue, sont un tout qu’il me parait difficile de dissocier. Les idées sont lancées, vous en avez désormais l’usage …

Zorg
Citoyen flamand impliqué, quand la source des vibrations qui l’anime concède aux contraintes physiologiques et néanmoins nocturnes.
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Bartox
Sieur Zorg,

Je me permets de réagir à votre lettre, plus ou moins publique, adressée à notre ami Braellock.
Vous parlez d'un Parlement ouvert à tous les flamands, je vous suis, je remets ci-dessous l'idée initiale que j'ai émise au conseil :

* Parlement au Château de Bruges avec :

- Partie Inscription / Présentation du Parlement
- Partie Débats, ouverte à tous les inscrits au château de Bruges
- Partie Votes, ouverte uniquement aux parlementaires
- Parties Archives, PP, Présdent

Vous parlez d'une commission pour améliorer le CL, je vous suis dans le deuxième choix, à savoir laisser un CL brut et indigeste, mais nécessaire car précis et pointu, et en rédiger un autre, qui serait le condensé des lois primordiales et indispensables, et suffisantes pour les personnes de passage par exemple.


Vous parlez de 'désofficialiser' les textes juridiques lors de leur annonce. Cela pourrait être le rôle du journaliste, s'il est accepté au sein du Conseil. Il aurait un ton moins formel, et peut-être plus à la portée de tous, c'est une idée, qui découlera directement de l'issue du vote au Conseil.

Concernant le pouvoir du Parlement, je suis également un partisan pour le lui en donner davantage. Mais lui accorder tout le côté législatif, alors que c'est un organe qui n'est pas élu par le peuple, je pense que c'est aller un peu vite en besogne, et ça ne sera jamais accepté de toute façon. J'avais proposé que le Parlement puisse voter des lois à l'unanimité sans droit de veto du conseil (sauf du comte), ce serait peut-être un premier pas vers un organe plus puissant.
Autre chose, je suis contre le droit de vote au conseil du président du Parlement. Il n'a pas été élu par le peuple, il serait anormal qu'il est un pouvoir égal aux conseillers. Et en ce cas, il serait logique de le donner à Monseigneur Bigornéa. Sincèrement, je ne pense pas qu'un conseil à 14 voix soit une bonne idée.

Je ne vous rejoins pas non plus sur la publicité. A l'époque, mon ami Pinolebourru avait fait une excellente affiche, qui avait attiré bon nombre de personnes, notamment anversoise (Pino étant anversois, et un fort bel homme, ça attire !). Je pense qu'une campagne de publicité, que ce soit sur les halles, mais aussi en taverne, ne serait-ce que pour faire connaître le Parlement bien trop peu connu des citoyens, serait très utile.

Enfin, dernier point qui a retenu mon attention, en espérant n'avoir rien oublié, l'orthographe. Je ne suis pas parfait. Il est vrai également que votre style approche parfois la perfection Sieur Zorg, mais il en est tout autre pour bon nombre de flamands. Faire un effort, quitte à utiliser divers moyens pour éviter les grossières erreurs comme vous l'avez dit, je suis pour, mais nommer une personne épiant chaque faute, je suis mitigé. Si on s'arrête au Corpus, voire aux annonces, pourquoi pas, mais il ne faudrait pas que cela devienne un 'argument' (je me souviens certaines personnes avoir critiqué Dragon pour ses fautes d'orthographe en gargotte, seul arguments qu'ils avaient trouvé d'ailleurs...).
Zorg69
Messire Bartox, quel plaisir de vous lire !
Vous avez fort bien fait de réagir, j’ai rendu cette lettre publique dans cet objectif !

Je suis flatté que quelques unes de mes idées aient pu trouver grâce à vos yeux.
Je m’en félicite.

Pour ce qui est de celles pour lesquelles vous avez émis des objections, je m’en vais argumenter un peu …

Concernant le recadrage du rôle du parlement et du conseil je vous revoie à une phrase célèbre : « C’est parce que c’est impossible que nous allons le faire » ou quelque chose dans ce goût là. Je ne suis pas un adepte des citations, que j’approxime volontiers, ayant l’habitude de créer les miennes, plutôt que d’user de celles des autres ! *rit*
(Si Plasm était encore en Flandre, il ne manquerait pas de signaler que je me fais mousser grave ! Cette petite phrase est un clin d’œil pour lui rendre hommage …)

Vous me renvoyez une nouvelle fois à la légitimité par les urnes. Vous valez mieux Bartox que ce discours convenu !
Je me suis fréquemment exprimé sur le sujet et je vous renvoie à mes prises de positions les plus récentes sur ce thème.

J’écrivais à doudou il n’y a pas si longtemps …
Citation:

En son temps, Doudou s’est fait le chantre de la légitimité par les urnes. Il m’avait opposé cet argument fallacieux quand j’avais poussé la réforme du parlement jusqu'à suggérer que le président de l’institution puisse bénéficier d’une voix au conseil, comme membre non élu, arguant de sa légitimité à lui, établie sur des bases différentes, non électorales.

J’avais par ailleurs vilipendé allégrement le même Doudou qui avait permis à l’indicible Adrienne d’accéder au même poste avec seulement 30% des voix des flamands, après avoir bloqué les Flandres pendant une semaine.

Aussi, je m’étonne ! Je m’étonne que le comte n’ait pas été désigné dans le parti majoritaire. Il y a là un mystère arithmétique que je ne m’explique pas, sauf, si notre ami doudou a su rassembler sur son nom l’ensemble des autres conseillers élus, non-membre du premier parti flamand.

Si tel est le cas, je n’ai rien à redire, c’est le jeu de la politique de couloir, mais je me permets de faire remarquer à notre vénéré comte, qu’il ne pourra plus jamais user de la dialectique de l’urne !


Ou encore à Alineaire et Dame poupoule …
Citation:
La légitimité des urnes … laissez moi rire.

Toutes les têtes de liste sont élues mécaniquement. Il suffit donc de mille écus et de quelques bougres qui veulent bien prêter leur nom à la liste, pour être élu ?
Légitime cette élection ?

Adrienne élue avec seulement 30% des voix qui n’hésite pas à bloquer les institutions pendant près d’une semaine pour imposer son nom et ne doit son élection qu’à la trahison des FIL à leur électeurs
Légitime Adrienne ?

La légitimité des urnes n’est qu’une vision étroite de la légitimité au sens large.
Un président de parlement, expérimenté et disposant d’un recul sur les institutions serait au contraire un apport très intéressant au conseil. Disposant d’une voix, en plus, son avis serait pris en compte.


Ouvrez vos chakras Bartox et prenez la peine d’y réfléchir.
L’évolution du législatif se fait sur le long terme, par des esprits qui « se posent », loin des problématiques du quotidien, qui prennent le recul nécessaire et le temps de la réflexion.
Rien à voir avec la gouvernance comtale, qui administre le fonctionnement public et qui ne devrait pas s’occuper de cet aspect.

Le président du parlement est désormais un acteur du conseil, puisqu’il peut débattre. Je vous rappelle qu’il est élu par ses pairs, qu’il représente aussi le peuple et que sa stabilité et sans commune mesure avec celle d’un comte. Ne pas lui donner le droit de vote est une disposition dérisoire, pire elle nie sa participation, pire encore elle n’est pas cohérente avec son introduction au conseil.
Quel est le prix d’un argument qui ne peut être transformé en une monnaie décisionnaire ?
De la roupie de sansonnet …

Quant à la cornette bigornée, l’église n’a rien à faire dans les institutions. Qu’elle aille éructer son fiel mystique dans ses propres établissements ! Mais je reconnais bien là, l’avidité du personnage qui n’hésite pas à utiliser ses brebis comme un marchepied pour accéder à certaines sphères et assouvir ses désirs de pouvoir. Merci Adrienne au passage …
Je suis naturellement contre l’éjaculation théologique par le biais de l’usage d’institution publique et qui se doivent laïque, propos courageux à notre époque, vous n’en disconviendrez sans doute pas. Mais que voulez-vous, la mort me fait rire et je n’ai peur que de l’absence d’amour, pour le reste j’attends de pied ferme !

Concernant la communication nous ne sommes pas sur des lignes contradictoires mais complémentaires. Oui il faut informer de l’utilité des institutions, de la nécessité de voter, de l’existence des partis, …
Oui il faut « tourner » en Flandres avec des tentes ou des fûts de bière pour recruter des parlementaires mais aussi pour sensibiliser le citoyen.
Oui la pub est utile et celle de pino était fort bien faite.
Mais il faut aussi susciter l’intérêt sur les sujets précis qui sont en cours de débat. Une tribune d’observation publique existe désormais au parlement. Qui la connait ? Qui s’y rend ?
Un journaliste fera bien l’affaire aussi dans ce domaine.
La petite Lucie qui a la plume bien pendue et dont j’ai cru apercevoir la candidature ferait sans aucun doute des merveilles … D’autres aussi sans doute.

Concernant la campagne de défense de la langue, sujet déconnecté des précédents, je crois qu’il faut faire quelque chose. C’est un principe que je propose. Il me paraissait amusant d’y accoler une sanction financière pour que chacun joue le jeu. Il y a différente manière de procéder. On peut aussi instaurer une tolérance en proportion du nombre de mots. Ce n’est pas une disposition répressive que j’espère mais une incitation forte à l’effort, sous forme ludique.

Enfin, vous êtes fort aimable à mon endroit, en arguant que mon style approche la perfection. Cela me touche que vous le pensiez mais c’est pourtant loin de la réalité. Sans fausse modestie, je m’exprime correctement mais je suis loin, très loin des grands maitres et beaucoup d’autres plumes existent en Flandre, bien supérieures à la mienne.

Z
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
pnj
Cher non parlementaire,

Votre style est toujours aussi plaisant, et vos interventions toujours aussi... longues en informations à extraire.
Je tacherai de faire une réponse plus efficace, mais je risque de louper certains points.
- je suis ravi que vous ayez trouvé chaussure à votre pied.
- Concernant l'idée du parlement publique, vous en avez en effet relayé l'idée que j'avais essayé de passer il y a un temps ou je n 'étais pas président, et que d'autres avant moi ont du émettre.
- Pour les débats au Parlement, et du lieu commun. Beaucoup de débats au conseil pourraient être rendus publiques (au parlement), les 3/4 peut etre.
(débat sur une réforme du parlement, révolte dans une ville, pourquoi pas un journaliste au conseil, quid de l'Alliance du Nord (avantages/inconvénients), remplissage des mines, bilan du bailli ... et j en passe.
Mais ceci doit etre à l'initiative du conseil, de débattre en un seul et unique lieu, certains se plaignant (à juste titre) de devoir se répéter sur le doublon au parlement(mais publique celui là )

- Les lois à validité limitée sont déjà existantes: un décret peut passer si une unrgence l'exige.

- Concernant le CL, je suis partisan d'un CL détaillé,précis, ne laissant aucune faille. Tout étant lié, des extraits seuls pourraient induire en erreur

- Vote du Président au Conseil, je suis personnellement Contre: un même individu ne doit pas pouvoir voter dans les 2 institutions. Je commence à douter de la nécessité de la présence du Président au Conseil: la communication du conseil vers le Parlement est à l'initiative du Conseil; le Président du Parlement siégeant au conseil n'a pas à se substituer au PP.
Après l'avis du Président peut être utile sur des cas sensibles (tels que le domaine militaire, les gros sous) qui ont donc lieu dans un lieu clos

- Concernant la communication, le parlement étant publique, tous les arguments sur un point peuvent être entendus. Il faut continuer à faire de la "promotion" du parlement. Il y eu les permanences par 2 fois (en halle avec pourtant pas mal de parlmentaires à l' époque des 1ères) , la tente en ce moment, les annonces régulières. Animer des débats en gargotte, pourquoi pas, mais ce ne serait qu'une triplette de débats identiques.

- Pour le censeur de langue, en effet, pouquoi pas

Et on a tous de bonnes idées, mais le temps ou les bras sont limités...
Bartox
Cher amis,

Nous avons tous les trois soulevé le problème majeur actuel, qui déchaîne les langues : le Parlement ne sert à rien en l'état actuel et le seul moyen, que vous avez d'ailleurs déjà mis en avant, c'est la corrélation du Conseil et du Parlement, une salle de débat commune 1. Nous pourrions envisager ceci :

* Parlement ET Conseil au Château de Bruges avec :

- Partie Inscription / Présentation du Parlement / Candidatures
- Partie Débats, ouverte à tous les inscrits au château de Bruges
- Partie Débats, réservée aux Parlementaires et Conseillers pour les sujets privés
- Partie Votes, ouverte uniquement aux parlementaires et au Conseil
- Parties Archives, PP, Président
- Partie Archive Conseil

Suite à cette réflexion, ressortirait deux lieux de débats. Un pour la populace, qui s’intéresse à la vie du comté, un autre où parlementaires et conseillers s’installeraient autour de la même table. Ce serait donc la fin de la discussion dans son coin, ou rien ne ressort, puisqu’on ne se met jamais d’accord (et c’est bien en cela que le Parlement est faible et inutile).

De cet adage, resterait à s’accorder sur les modalités des votes. Séparerait-on les votes conseillers / parlementaires, avec l’obligation que les deux hémicycles obtiennent une majorité pour que la loi ou texte soit acceptée ? Ou instaurerait-on, un vote général à la majorité ?

Ainsi, nous aurions les parlementaires avec une force égale aux conseillers, mais nous marcherions main dans la main, tous avec nos idées. Le plus dur restera de canaliser cette énergie afin de faire avancer les Flandres, et non de se tirer dans les pattes, chose prévisible pour ceux qui crieront au scandale des urnes ².


1 : Je m’y suis résolu, et après mure réflexion, je trouve désormais cette idée innovante et intelligente, dans la logique générale de nos propos.

² : L’argument que j’avançais moi-même précédemment, ne tiendrait plus, puisque nous aurions désormais parlementaires et conseillers à force égale, et donc le président avec un droit de vote.
Zorg69
Messire Bartox,

Je suis satisfait que nos idées convergent enfin.
J’épouse votre proposition avec deux ou trois nuances, qui sont les suivantes :

- Pourquoi séparer le vote du débat ? pour masquer le vote de chaque parlementaire et chaque conseiller ? mais la participation au débat permettra de toute façon de savoir quels sont les points de vues … à quoi bon donc ? Même sur le parlement « formule actuelle », je n’ai jamais compris l'intérêt de séparer les deux, versus poser un post de vote quand le débat semble terminé.

- Statut du conseiller : Durant son mandat le conseiller est automatiquement un parlementaire à part entière, avec les mêmes prérogatives (au parlement s’entend) et les mêmes devoirs (respect du rôle du président, obligation de vote, participation active aux débats).

- Tout se débat en un seul lieu !

- A la fin de son mandat le conseiller peut redevenir parlementaire, s’il le souhaite, sur simple lettre de candidature motivée. Cela lui permet par exemple d’achever de participer à un sujet initié sur la mandature qu’il a exercé et qui n’aurait pas pu aboutir dans les temps.

- Les conseillers conservent la gouvernance exécutive, (fonctions IG) mais peuvent s’ouvrir s’ils le souhaitent de leurs problèmes à un cercle plus vaste.

- Les modalités de votes en découlent : Il n’y a plus qu’une seule assemblée, qu’un lieu d’expression unique, et le vote s’obtient à la majorité. C’est simple et efficace.

- Le président du parlement conserve, la consultation, la participation et le vote sur la partie privée du conseil.

On règle ainsi le problème de la double participation des conseillers. On règle aussi le problème de l’unité de temps qui n’est pas la même pour les conseillers et les parlementaires, ce qui génère les perceptions actuelles autour de la lourdeur et de l’inutilité du parlement.
Si vous relisez d’ailleurs mon intervention du 8 septembre (Le parlement Hors les murs), qui jetait les bases de ce que nous sommes en train d’élaborer, je disais déjà
Citation:
Tous les conseils s’acharnent à faire fonctionner le pivot institutionnel « parlement-conseil », dans une même séquence de temps. Mais le temps n’est pas le même pour les deux ! Le conseil doit faire face au quotidien et aux aléas, doit être réactif et doit gouverner sans entrave, pour mettre en œuvre le programme sur lequel il a été élu. Le parlement à l’inverse est un lieu de réflexion et de réforme de fond, sans contraintes opérationnelles ni de temps, et n’est en aucune façon tributaire d’une élection. Vouloir les faire fonctionner en synchrone est une utopie !


Je reste convaincu que le conseil doit se concentrer sur l’exécutif (*comprenez fonctionnement*) dans la séquence de temps qui est la sienne (en gros une maille à la journée) et le parlement par contre s’occuper du reste dans une séquence de temps bien plus longue, pour laisser le temps à la réflexion et au débat (en gros toujours, la semaine voir beaucoup plus si le sujet le nécessite). On règle ainsi le problème de la vitesse relative des choses, et avant qu’on me vole dans les plumes, il convient de se rappeler que dans mon esprit le conseiller est un parlementaire à part entière donc joue sur les deux tableaux et dans deux séquences de temps différentes.

Concernant la communication, un journaliste publie les lois sous une forme rédigée et illustrée et fait un renvoi sur un lieu ou le citoyen particulièrement intéressé pourra y trouver l’information formelle.

Pour le CL, messire Braellock, je ne me déjuge pas. Je maintiens qu’il est nécessaire de faire un condensé des lois utiles pour les cas les plus triviaux. Personne ne se donne la peine de lire le CL en l’état. Il est, par contre, un outil précieux, parce qu’exhaustif et précis. Mettre à disposition une synthèse plus accessible et plus opérationnelle sur les essentiels, ne nie en aucune façon son existence et sa prééminence dans tous les cas.

Et enfin Louis, tu as 100% raison dans ta prise de position (voir en gargote) en l’état actuel des choses. Prend donc la peine, mon ami, d’examiner les quelques échanges avec Braellock et Bartox et fait un peu de prospective sur ce que cela pourrait donner. Un garçon aussi intelligent que toi ne peut pas rester insensible à des propositions sensées ?

C’est parce que c’est impossible que nous allons le faire, Louis, et cet aspect devrait te motiver !
En outre le rôle du président actif au conseil, avec un droit de vote, s’inspire pour partie de ce que toi-même tu proposais quand nous avons collaboré (Comte RP).

Z
De plus en plus consensuel.
Il vieillit !
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