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Vox populi

Zolealie
Léalie n'écoutait en général pas les discours du sieur Zorg.. Elle n'en avait pas le temps. Mais alors qu'elle passait devant sa "tribune", le nom de son époux lui vint aux oreilles, et la curiosité féminine étant ce qu'elle est.... Léalie assista à tout cela avec détachement, secouant tristement la tete et levant les yeux au ciel.

A la description de Wuggalix enfant, Léalie sourit. L'homme au discours le plus alambiqué de Flandres s'amusait des tournures de phrases de Wuggalix ? Celui-là même qui montait sa tribune n place publique et déblatérait pour que tout le monde l'ecoute trouvait son époux en mal d'attention ? Eh bien elle en connaissait un autre que le précepteur n'avait pas du assez laisser s'exprimer sur les bancs de l'école...songea-t-elle, cachant son hilarité.

Puis vinrent les inévitables réactions de certains badauds, toujours là pour râler mais jamais pour agir...


Ce sont toujours ceux qui ne font rien qui critiquent le plus.. Comme d'habitude. murmura-t-elle, moitié amusée moitié lasse.

Lorsque le Comte etait venu annoncer la "méga urgence" de remplacer Dame Joie en mairie de Bruges, il avait semblé logique, Wuggalix s'y trouvant et disposant du charisme necessaire, qu'il propose son aide. 4 jours, en urgence... Wuggalix n'avait pas pris d'assaut la mairie pour le mois entier, non plus... 4 petits jours, et les badauds de tous poils venaient beugler, puisqu'ils n'avaient rien d'autre à faire.


Voilà ce qu'on gagne à vouloir rendre service, mon ami, murmura-t-elle pour elle même. Vous eûtes mieux fait de laisser la situation se dégrader et de rester paisiblement avec vostre famille, tiens. L"egoisme est toujours mieux récompensé.

Et dans tous cela, la maire de Bruges, appartenant au meme parti que l'horrible méchant traitre venu pour 4 jours, n'etait pas là pour donner son avis... Facile de profiter de son absence.

Haussant les épaules, Léalie s'eloigna. Tous les hommes qui agissent et s'impliquent attirent instantanément la jalousie des petits. C'est ainsi.

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Zorg69
Cher wuggalix,

Vous savez comme je suis charitable.
Je suis en charge de ménager un moment intellectuel jubilatoire pour Messire Bernard … heu Bayard qui nous a fait l’honneur de sa présence.
Vous êtes une cible fort peu appétissante, mais vous avez le mérite d’être là ! Je fais, en bon artisan, avec la matière que j’ai !
Espérons que ma verve matinale pourra quand même le satisfaire.

Ma garde rapprochée personnelle, dont vous avez pu mesurer le brio, et l’infinie finesse, et encore elles ne sont pas toutes là, vous a admonesté sans ménagement.
Il est vrai que d’exhumer cette histoire de mandat alors que j’ai pris la peine de vous expliquer personnellement mon point de vue en votre établissement de tournai, n’était pas vraiment digne de vous. En être réduit à de si vils artifices… vous êtes tombé très bas.

Je n’avais pas relevé l’histoire de la situation monopolistique sur la filière viande. Vous vous inscrivez dans la grande tradition Jyscalienne qui prétendait que j’avais une rente de situation. Il oubliait juste de préciser que j’étais seul, sans volonté de l’être, juste un néant de bouchers. Pardonez-moi cette dernière assertion, je relie en vous causant, les sujets que j’entretiens. Maintenant nous sommes 8 de mémoire, mon monopole s’est largement écorné, en conviendrez-vous ?
Vos menaces à peine voilée m’ont amusé. Produisez Maistre Wuggalix, produisez les écrits qui me désignent comme le maître à penser de cette filière organisée dont votre esprit affuté prétend avoir trouvé l’existence. Et « montez » un dossier à charge. Je vais vous faire gagner un peu de temps :
- rachat systématique des carcasses à des fins d’épuisement du marché. Accessoirement libération d’un peu de trésorerie pour l’éleveur mais c’est un effet de bord réellement détestable !
- revente de la viande en masse et à un prix scandaleusement élevé, en utilisant des exportations de la mairie, pour inonder le marché flamand de viande brugeoise. Un must, sans rire, les cochons de Katchoo sont nourris aux herbes de Provences. Les meilleurs du royaume ! Conséquences hautement probable : enrichissement personnel sur le dos des finances publiques. Zorg est pété de tunes !
- Revente de viande « discount » à ses proches, et sous le manteau, largement en dessous des fourchettes de prix.
- Financement partiel de quelques partis occultes qui tissent des FILs en Flandres. On peut observer d’ailleurs quelques toiles de ces maîtres flamands dans les coursives et les interstices de cette tribune, pour ceux qui ont de la mémoire. C’est rien Wuggalix, c’est rien, ne froncez pas le sourcil, je suis en train d’unifier mon œuvre !
- …
Heu, quoi d’autre ? que je pourrai mettre en avant pour servir votre dossier… Bah vous trouverez bien dans les écrits dument collectés que vous détenez.

Tiens oui Wuggallix, une preuve en live pour votre dossier à charge :
Ma kat, suis pas là demain, ou en pointillé, mets tes 26 carcasses sur le marché t’en débarrasse dès que j’y pense. Avec un petit courrier de rappel c’est plus sûr ! *sourit* demande à Princesse elle t’expliquera mes penchants « némosiens. »

Bon cher Wuggalix, entre deux procédures judiciaires contre moi, en tant que truc au conseil, Prêvot ?, Bailli ?, marchand de sable ?, détecteur d’association de malfaiteurs ?, enfin bref en tant que conseiller, z’auriez pas un petit débouché pour les centaines de morceaux que je ne vais pas tarder à produire, enfin si vous ne me mettez pas en prison tout de suite. C’est que j’ai une trésorerie à refaire moi et accessoirement je doute que le marché brugeois puisse absorber. Et les prix au max, hein Wugg, le comté est riche, sinon je fais du « discount » à Bruges histoire que ce soit les Brugeois qui en profite.

Pour le procès, si le cœur vous en dit, je vous laisse le soin de tout organiser. La gargote, je vous le rappelle, sinon c’est la politique de la chaise vide garantie !

Sur le ton de la confidence.

Messire Wuggalix, je vais vous parler d’une chose sérieuse, qui mérite qu’on s’y intéresse. La théorie du « quoi ? ». Vous connaissez l’histoire du papillon qui bat des ailes dans le nouveau monde et qui nous précipite des sceaux d’eau sur le clocher de la cathédrale, quelques jours plus tard. Vous connaissez ? Oui ? Ah vous connaissez ! Ben, vous oubliez ca n’a rien à voir.
La théorie des « quoi ? » c’est une invention de ma moitié. Vous connaissez l’objet de mes pensées, mais savez-vous ses « quoi ?» ?
Elle a des « quoi ? » qui sont mortels !
Je vous fais un « Quoi ? » typique : Allongée sur la couche, elle plisse les yeux, me regarde par le dessus, maintien un silence d’écoute et le rompt au bout d’un temps par un « quoi ? ». Mais attention, cher Wuggalix, ce n’est pas un « quoi ? » banal, ce n’est pas un « quoi ? » trivial, ce n’est pas un simple « quoi ? » qui signifie une interrogation, ce n’est pas un « quoi ? » d’agacement non plus, c’est un « quoi ? » qui est dit avec intonation, c’est un « quoi ? » qui démarre bas et qui culmine haut, parcourant le crescendo d’une émotion croissante chez le receveur, moi en l’occurrence.
Le « quoi ? » est ravageur, le « quoi ? » est submergeant. Le « quoi ? » est émotionnant.
C’est bien simple, un « quoi ? » et vous avez envie de la bouffer pour le restant de vos jours.
Voilà la théorie des « quoi ? », bien plus intéressante que vos petites mesquineries.

Bon allez cher Wuggalix, à demain donc … pour de nouvelles aventures.

Z
Taquin, en phase de consolidation de son œuvre !
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zorg69
Dame Zoo machin,
D’habitude je n’interagis pas avec la médiocrité, mais je vais faire une exception pour vous, vous êtes recommandée par Wuggalix ! *rit*

Ce sont toujours ceux qui ne font rien qui critiquent le plus.. Comme d'habitude.

Cela dépend de ce que l’on considère comme « faire ».
Je vous recommande tout particulièrement la production de Lucie et Lauda, qui ne font rien, mais avec un talent fou !

Rhaaa je suis de mauvaise foi, je vous le concède, ce n’était pas votre propos. Mais que voulez-vous, votre remarque me renvoi aux sempiternelles reproches de la secte d’Autrement qui ne savait m’objecter que ça, quand il n’avait plus rien à argumenter.
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zolealie
hep, joueur de Zorg, tu pourrais lire mes quelques lignes j'ai fait l"effort de lire la dhiarée verbale de Zorg. Léalie murmure pour elle meme, justement pour que personne ne l'entende. C''est mon choix. Penses-en ce que tu veux, mais respecte-le, avant de sauter sur un personnage que tu ne connais pas pour le traiter de médiocre

Je pourrais te dire que Léalie murmure justement parcece qu''elle ne souhaite pas intéragir avec la médiocrité.. Mais ce serait petit. Je lis la prose avant d'insulter, moi. Et la tienne, si elle est barbante, n'est pas médiocre.

Et puis appeler mon perso, dont le nom est TRES lisible sur ma bannière, avec des surnoms farfelus, ça a déjà été fait par Toffie... Innove, un peu....


Léalie s'est déjà eloignée lorsqu'elle entend Zo-truc s'interpeller lui même... Ah non, il parle à une dame médiocre dont le nom commence par Zo...

Léalie de Clairambault hausse les épaules, la voix de l'homme se fait trop faible pour distinguer ses paroles. Ce qu'il a à baver, de toutes façons, ne l'interesse plus, quelle que soit sa cible.

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Chevalier°bayard
Bayard/Bernardo (ou inversément à voir), en galant homme qu'il était, offrit son bras à Léalie pour aller retrouver Wuggalix plus loin... beaucoup plus loin que cette tribune maintenant si boueuse. Car si tout le monde à autant de qualité que de défaut (ou inversément à voir), traiter des personnes très actives pour leur Comté de "bouffon" ou de "médiocre" était injuste, mesquin et bêtement méchant. Mais après tout, Wuggalix et Léalie étant ses amis, peut être était-il lui aussi trop médiocre pour Z (ou inversément à voir)
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Wuggalix
Préférant ignorer la demoiselle du Prévot, qui semblait jouer avec son couteau afin d'impressionner les personnes présentes ou par simple habitude "courtoise", ainsi que ces quelques questions sans rapport ni fondement... Puis à son tour l'aimée du maitre de la tribune, qui se considérait comme "l'entière populace brugeoise", et qui par son intervention montrait qu'elle n'avait rien saisi du fond des paroles du Patriarche de Clairambault...
Celui qui administrait à cette heure la capitale du mieux qu'il pouvait, se tourna vers l'ancien parlementaire et lui dict.



Nous nous connaissons depuis quelques temps et vous savez combien je ne suis point procédurier, très peu pour moi de demander à mestre en accusation quiconque pour des faits comme ceux-ci... Je tenais simplement à ce que ce soit dit, et qui sait peut estre aussi vous rappeler que certains choix que vous avez faicts, ne sont point forcément les meilleurs pour la capitale... Afin que vous avisiez lors de prochaines hypothétiques situations similaires.

Ce n'estait donc point pour moi, contre vous ou encore pour satisfaire quelques plaisirs que je vous ais mandé à rapporter le mandat brugeois, mais bien dans un but de clarification comptable des finances de la capitale, et dans celui d'augmenter le faible nombre d'écus disponible pour effectuer commerce ou gestion quotidienne.

(Car plus d'écus nous avons à disposition, plus il est possible de faire de bénéfices)

Refuser de rendre les écus municipaux afin qu'iceux soient utilisés et rapportent - vous connaissez mes quelques connaissances et mon penchant pour le commerce - est donc en vostre pouvoir, mais je n'en vois aucune raison légitime.

Les votes des brugeois tendent à me laisser administrer certainement quelques 2 jours de plus, ce qui fait plafonner à 6 le nombre total, vous conviendrez désormais donc, qu'il fut nécessaire qu'une personne s'occupe de la mairie.






PS: Intéressante théorie sur laquelle je me pencherais assurément quand je trouverais un moment d'inaction.

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Luciedeclairvaux
[HRP par MP merci ]

[concert de grenouilles]

Lucie se demanda un instant si aller chercher du fer en Lorraine était "ne rien faire". Puis elle se perdit dans les souvenirs de ce voyage extraordinaire aux rencontres inattendues et charmantes. Sous d'autres cieux ... Finalement, c'avait été un plaisir, et si prendre plaisir annihilait le faire (le "faire" pas le fer) alors, oui, elle ne faisait rien.

Elle était revenue, par miracle, et par honnêteté finalement. Pas pour la gloire, ça non .. et heureusement ! elle aurait été déçue. On la remercia du bout des lèvres et on la laissa retourner à ses occupations : ne rien faire. Ne rien faire car si c'était pour se bouffer le nez, autant se tenir éloignée du conseil. Et cultiver un champ ... non merci. Il y avait tant de choses plus rigolotes à faire à Bruges.

Déçue, elle l'était, en ce jour funeste où la morve de Slam inondait Tournai et la contaminait de sa puanteur malsaine. Ils étaient tous infectés par le mal. Et le Tournaisien allait déposer sa vermine sur le mobilier de la mairie de Bruges ! Mieux vaudra y mettre le feu pour reconstruire sur des bases saines. Lucie, à cette pensée, fit un pas en arrière. C'est alors qu'elle s'aperçut que Lauda était là. Elle esquissa un sourire en regardant la brune. Encore plus désirable dans sa colère.


Dites, le maire, vous pouvez nous rapp'ler combien de mandats ont été confiés par Bruges ?
Et combien qu'vous en rappelez pour "la clarification comptable " ?
Vous vous éclairez p'têtre à la lueur d'une seule bougie ... ^^

Cette requête serait-elle pure vengeance ? ... Hooou que c'est mal !



En ces temps moyen-âgeux, les femmes étaient encore désignées sous le nom de leur compagnon. Combien de temps cette injustice allait-elle encore durer. Des siècles, peut-être. Parlait-on de "Wuggalix, le damoiseau du porte parole flamand" ? ... Lucie secoua la tête en signe de dépit.
Slamjack
Qu'un Tournaisien s'empare du fauteuil de premier magistrat de la ville de Bruges, Capitale des Flandres, moi j'adore. Surtout après les évènements récents qui ont prouvé, une fois de plus, que la Communauté tournaisienne n'était pas à négliger dans le paysage, non pas politique, mais influent du Comté de Flandres.

Le Seigneur Slamjack ne comptait pas intervenir dans ce débat, jusqu'à ce qu'une gueuse délurée pense tellement à lui, subissant probablement un manque du à l'absence de l'Enfant Terrible des Flandres dans la présente discussion, qu'il ne puisse réprimer son envie de remettre les arguments à plat.

Les Flandres n'ont d'autre choix que de traiter avec les Tournaisiens...

C'est une évidence. Comment les Brugeois peuvent-ils espérer relever leur économie désastreuse sans l'intervention d'une personne compétente? On devrait même retirer le droit de vote aux citoyens brugeois, au vu de ce qu'ils en font. Je ne parviens toujours pas à comprendre comment un électorat aussi ignorant ait pu un jour élire une crème telle que Princesse_blanche, appelée évidemment à des fonctions autrement plus prestigieuses que la magistrature pitoyable de l'enfant pauvre des Flandres depuis lors. Je comprends maintenant pourquoi elle n'a pas voulu rempiler.

Je ne ferai pas de démagogie électorale en avouant mes desseins pour la ville de Bruges, mais je pense que la capitale a un grand besoin d'aide extérieure. Chose que je lui promets, notamment dans le domaine de la sécurité, si ma Liste parvient à hisser quelques conseillers dans les soi-disant hautes sphères du Pouvoir Flamand.

Ainsi donc, au vu du secours impératif que réclamait la capitale, je ne comprends pas qu'on puisse houspiller le coup de main, vertueux et pertinent, d'une des figures les plus compétentes des Flandres dans le domaine commercial. A croire que les moutons brugeois se complaisent dans le marasme et la difficulté pour suivre les avis et commentaires déraisonnables d'une minorité, certes criarde, mais bien peu éclairée.

L'élite, jeunes gens, voilà ce que l'on vous offre à la tête de votre municipalité. Tournaisien, certes, mais où voulez-vous trouver une élite ailleurs que dans la Cité des Cinq Clochers? Notre ville rayonne sur tout le Comté et cela en déplait à plus d'un. Les Tournaisiens se serrent les coudes, même dans les situations les plus incommodes, et c'est ce qui fait notre force. Et que l'on vienne vous aider, vous Brugeois, à garder la tête hors de l'eau, et les bonnes âmes se font fustiger. Quelle infâmie.

Le Cavalier Noir se mit alors à sourire. Ce qui annonçait une conclusion des plus provocatrices.

Bruges, Capitale des Flandres, est désormais sous gouvernance tournaisienne, que cela vous plaise ou non. Et je n'ai même pas eu besoin d'y déplacer mon armée...


Mouahahahaha
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Doudou
doudou explosa de rire dans son bureau quand on lui rapporta les paroles du baron...
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Laudanum
"Les Flandres n'ont d'autre choix que de traiter avec les Tournaisiens... "

*décidément la mégalomanie n'étouffait pas le nain de jardin, que l'ambition semblait avoir dévoré au point de lui faire oublier le peu de bon sens qui lui restait.

Tournai semble se prévaloir d'une appartenance autre que les Flandres, ou bien pensez-vous être capable de faire de Tournai une ville totalement indépendante du comté..?
Je serai tout de même curieuse de voir ça. Et je ne parle pas d'un de vos tours de passe passe, destiné à impressionner le pouvoir en place, pour la plupart déjà à votre botte, n'ayons pas peur des mots, et qui consistait à faire de Tournai une ville franche l'espace de quelques jours.
Soit vous avez une bien piètre éducation en matière d'économie (ce qui est plus que probable), soit vous parlez pour vous même, et vous considérez au dessus des Flandres, ce qui ne m'étonnerait pas du sale mioche que vous êtes, tout seigneur qu'on vous nomme. Z'avez du manquer de torgnoles dans l'enfance...

Quand à vos desseins pour Bruges et sa sécurité, je le perçois comme une menace voilée, et encore une fois, en parlant d'aide extérieure, vous vous placez comme un envahisseur et vous désolidarisez des Flandres.
Et c'est vous qui prétendez à gouverner, et à faire ce qui est le mieux pour TOUT le peuple flamand?
Sachez que la médiocrité est justement de se croire supérieur*, et que le véritable pouvoir est de ne pas en avoir.

Je ne relèverai pas l'allusion à la figure la plus compétente de Flandres, qui est plus un je-mêle-de-tout, qu'un véritable moteur de l'action pour le comté.
Pour les moutons, je vous renvoie à Tournai et à votre élevage, que vous semblez maîtriser parfaitement avec votre populisme masqué par la verve d'un faux couillu, et dont le reste des Flandres n'est pas dupe.

L'élitisme est une notion que je ne m'étonne pas d'entendre dans la bouche d'un parlementaire dans votre genre, ce qui montre parfaitement l'opinion que vous avez de la démocratie et de la fonction que représente le vote du peuple, au lieu d'une véritable participation à l'ordre juridique.

Vous vous targuez de monter une liste pour accéder aux hautes sphères du pouvoir, je ne comprend pas cette démarche, puisque Tournai semble être au dessus de tout...

Vous êtes votre propre contradicteur Seigneur, Baron ou Concon Slamjack. Peu importe le titre, le fond est le même...


*La Rochefoucauld
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Wuggalix
Luciedeclairvaux a écrit:
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Dites, le maire, vous pouvez nous rapp'ler combien de mandats ont été confiés par Bruges ?
Et combien qu'vous en rappelez pour "la clarification comptable " ?
Vous vous éclairez p'têtre à la lueur d'une seule bougie ... ^^

Cette requête serait-elle pure vengeance ? ... Hooou que c'est mal !


Ne seriez vous point en train de conclure avant d'entendre ma réponse, et dans le sens qu'il vous plait ?

Car justement à cette heure seuls 5 mandats sont confiés par la mairie brugeoise, dont 3 pour fonction ou aide à la mairie sur le marché (Maryse, LadyMacvin et Alineaire), puis deux autres, à savoir celui contenant plus de 500 écus à Zorg, et un "sauf-conduit" donné par Blanche à Mehar...
Faisant confiance à l'ancienne mairesse sur le fait qu'elle ait donné un mandat quasi vide, je ne compte point demander ledit mandat, puisque les écus & marchandises contenus n'appartiennent point à la mairie.

Cela n'est-il point logique alors que de demander le retour du seul mandat de Zorg ?





PS: Je me permet de rappeler que ces écus pourraient servir à en gagner d'austres, par le simple principe de disponibilité donc d'avantage par la fructification.
Plus on est riche, plus on peut augmenter sa richesse en faisant du commerce... Et plus on est pauvre moins le commerce peut nous rapporter puisqu'on dispose d'un capital d'investissement faible.

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Zorg69
Zorg s’absorbait non loin de sa tribune dans la contemplation de la neige qui tombait. Elle couvrait patiemment, flocons après flocons, un rosier étonnant, qui avait décidé de se rebeller contre l’hiver naissant. Il offrait à la vue des passants, de magnifiques fleurs blanches, et préparait ses boutons comme pour la venue d’un meilleur printemps !

Zorg admirait ce rosier qui symbolisait tout ce qu’il aimait. Le refus des conventions, des comportements « panurgesques », les reproches convenus, les arguments fallacieux usés jusqu’à la corde qui lui valaient de temps en temps de lâcher une « médiocrité » de circonstance.

Il ne parlait pas des dires (*). Il savait la difficulté et ne se permettait JAMAIS.
Par contre il était sans compassion pour la mauvaise dialectique et pour ceux qui s’immisçait dans une opposition historique, et néanmoins plus amicale qu’il n’y paraissait, croyant venir au secours d’un époux qui n’en avait nul besoin.

Il méditait aussi sur le sens des mots et se demandait comment on pouvait taxer de méchanceté, ce qui n’était que de la provocation. Souvent les gens niaient sa nature et lui prêtaient des intentions. Bien souvent les mêmes, se rendaient compte de leurs erreurs et s’en excusait en privé, comme l’ami Nicjoachim qui, le premier, en mai, avait qualifié ses propos de diarrhées verbales (rendons à césar).

Zorg réfléchissait aussi aux dires de Bernardo qui pour une fois n’avait pas été muet. Il trouvait l’air nauséabond et le sol boueux ! Lire Zorg nous disait B, c’était à la fois avoir « la nausée » et « les mains sales » (**), laissant l’être devant un néant d’incompréhension de l’incompréhension des autres. « Les mots » si chers à son cœur étaient donc corrompus, empreints d’imperfections et de travers, qui rendaient sa pensée difficile à cerner pour les autres. Source de méditation assurément.


Zorg se remémorait le philosophe : « Autrui est le miroir indispensable entre moi et moi-même » …le même que celui qui causait de l’être devant ses néants.
Quelle image lui renvoyait donc tous les Bernardo et toutes les épouses offusquées de la terre ? L’image de la méchanceté dont il était pourtant à mille lieux ? Quelle ironie ! Désenchantement et désillusion, il était peut être tant de foutre le feu à cette tribune et de partir vers d’autres horizons, voir un peu si l’incompréhension était universelle ou bien un particularisme local. Il se devait de savoir et d’en tirer les conclusions : Dire ou se taire à jamais.

Il s’interrogeait encore, quand il fut tiré de sa méditation par un discours flamboyant, support d’une provocation inouïe.

Non ! Pas lui !
On foutra le feu une autre fois, il y a mieux à faire tout de suite…


Il écouta attentivement.

Il éclata de rire et sourit de contentement.


ENFIN !
Le seigneur noir lui l’offrait enfin !
Il n’y croyait plus et c’est quand on y croit le moins que cela arrive !


ENFIN !
Une confrontation directe.
Les Flandres allaient trembler !


Il couru vers sa tribune qui n’était qu’à deux enjambées du rosier pour assister à la fin de la réaction de sa moitié.
Brillante et sans concession comme à l’accoutumée. Elle était encore plus belle quand elle était en colère.

Il s’avança alors vers le seigneur noir et le salua.


Bonjour monseigneur, bienvenue sur mes bancs, vous y êtes si rare !
Un grand honneur assurément, vous si grand, avait daigné venir provoquer le gueux que je suis sur ses terres !
Parce qu’en provoquant les Brugeois vous me provoquez moi, n’est-ce pas ?

J’attends ce moment depuis longtemps, seigneur.
L’idée de vous faire mordre la poussière m’excite depuis longtemps.

Observe un sourire sur le visage du baron

Hum… pas d’emballement, je n’ai ni épée, ni casque à pointe. Laissez donc l’armée ou elle est.
Je vais juste vous faire boire le calice de mes mots jusqu’à la lie, et vous faire chuter du piédestal que vous vous êtes forgé a grand coup de tirades pleines d’aplomb mais bien fragiles et vide de vérités.

Baron, Bruges est la patrie de l’excellence. Elle a produit ou accueillis toute une lignée d’esprits libres et affutés. Vous citerais-je Kerowynn que vous avez sans doute oublié, plus récemment les Cochons, Princesse, Lauda, Lucie et tant d’autres.
Vous rendez un hommage appuyé à Princesse. Elle est la seule qui vous recherche et qui marque un intérêt pour vous. Qu’est-ce à dire ?
Il faut vous admirer pour éveiller chez vous de l’intérêt ?
Ne savez-vous distinguer la grâce et l’intelligence dans les oppositions farouches ?

Je vous rejoins cependant sur un point.
Princesse est promise à de grandes choses.
Elle sera comtesse et n’a nul besoin de vous pour le devenir.
Elle s’appuiera sur son berceau naturel et sur les liens qu’elle a tissés dans le comté.
Néanmoins votre support ne peut lui nuire, c’est l’évidence.

J’en reviens à votre propos, baron : Le rayonnement de Tournai et l’asservissement de Bruges.
Vous faites mourir de rire les brugeois, baron. Si je n’avais autant de respect pour vous je vous qualifierai de bouffon, mais je n’en ferai rien. Je vais dire que le lyrisme de vos propos n’est liée qu’aux troubles provoquées par notre plus belle rousse.

Baron, Bruges a eu par le passé besoin du comté. Alineaire et moi n’avons eu de cesse de le clamer. Lors du départ des Saint-Ange et de la moitié de la ville, dont notre maire Jyscal qui nous avait plantés à mi-mandat, nous nous sommes retrouvés seuls, démunis, abandonnés.
Nous avons crié notre besoin au conseil, au parlement, ici même.
Ou était les Tournaisiens ?
Ou était le reste des flamands ?

Rien pour le repeuplement.
Rien pour l’approvisionnement.
Rien.
Alinéaire était même obligé de saigner la ville pour satisfaire aux quotas.
Le comté et les Tournaisiens avaient mieux à faire !
Il fallait s’occuper du prestige !
Et quelques gueux qui crevaient la gueule ouverte, ca n’était qu’un petit dommage collatéral, sans grande importance.

Alors quand les tournaisiens pointe le bout de leurs bobines pour nous SAUVER, 4 jours durant, là ou un mandat à alinéaire aurait suffit, en dépêchant le soi disant meilleur économiste des Flandres – ce n’est pas vrai d’abord, c’est Doudou -, pour porter secours à une ville qui va parfaitement bien et qui n’a aucun problème, comprenez notre hilarité. Vous allez nous faire crever de rire.

Nous nous en sommes sorti seul cher Baron.
Comment ?
Avec patience, avec la bonne volonté de quelques uns, dont notre Kat, la seule, l’unique, qui a officié sans relâche, qui pour retenir nos jeunes, qui pour solliciter des aides de droite et de gauche, qui pour activer son relationnel. Quand je pense qu’elle n’a même pas eu l’honneur d’un petit décret que je lui avais fabriqué parce qu’un Dragon mal embouché et qu’un Plasm émasculé en avaient décidé Autrement ! ouarff.

C’est à cette époque qu’Alineaire m’a mandaté pour aller chercher des denrées pour notre marché.
J’opérais par razzia, mais en restant dans les limites du raisonnable, pour ne pas démunir de trop les villes visitées.
Vous direz à votre bouffon d’économiste d’ailleurs, que lorsqu’il manie la désinformation en exhumant de vieilles histoires sur lesquelles deux comtes se sont cassés les dents, il convient qu’il soit précis dans son accusation.
C’est fort dommage qu’il n’ait pas poursuivi ses accusations devant un tribunal. Je lui avais pourtant mâché le travail ! Je me serai fait un plaisir de lui rappeler à quel point Zorg est exemplaire - je ne pourrais pas être Zorg sans cela - en lui rafraichissant la mémoire :
Lors de la première razzia sur Gent à l’époque de Valentiane, j’avais simplement utilisé mon droit d’achat. Je n’avais strictement commis aucune faute. Il est amusant de constater d’ailleurs que quelques jours plus tard le conseil autorisait la mairesse gentoise à promulguer un décret anti achat ! Un décret anti Zorg !
Comme quoi il n’y a pas que les Tournaisiens qui marquent les Flandres !

Quand à la deuxième razzia, Sheila vous confirmera que j’avais son accord.
Vous comprenez mieux baron pourquoi je dis que Wuggalix est un bouffon !
Sans couille en plus, j’aurai rêvé d’un petit procès. Je lui aurais mis une petite fessée.
L’élite disiez-vous ?

Eclate de rire bruyamment

L’a eu peur pour sûr.
L’ai trouvé un peu faible dans ses attaques. Du réchauffé, un peu avarié.
Ah il est beau le rayonnement Tournaisien !

Pendant que vous y êtes Baron, dites aussi au cuistre qui nous squatte le siège de la mairie, qu’il n’est pas nécessaire de déballer son attirail d’économiste de prisunic pour tenter de me reprendre le mandat, que je connais fort bien tous les mécanismes, que son argumentaire ne vaut pas tripette, et que je remettrai mon mandat au prochain maire BRUGEOIS, dûment CHOISI et ELU par la populace. J’ai d’ailleurs voté ce matin !

Tout ca pour dire, baron, que la domination de Tournai à Bruges, c’est le rêve de quelques illuminés, qui prennent leurs désirs pour une réalité.

Par contre le rayonnement des Brugeois en Flandres … c’est autre chose…
Ici on ne bouffonne pas ! On ne se déballonne jamais ! On n’est guère impressionné par les démonstrations de force ! Et on cultive l’impertinence …

D’ailleurs je vous lancerai bien un petit défi cher baron…
Oh rien de militaire, je sais votre supériorité en la matière.
Non un défi, plus intellectuel …
Un défi de rayonnement… un défi d’intelligence … un défi de créativité …

Voyez voir si vous avez ça en rayon à Tournai et si vous relevez ce défi là, ou bien si vous déclinez en faisant raisonner le bruit des bottes sur le sol …
De mon coté je vais m’enquérir du support de quelques brugeois dès fois que vous acceptiez, encore que je relèverai le gant d’affronter seul, tous les grands esprits de Tournai …

A vous de voir Baron.

Z qui s’incline.
(*) du texte
(**) Emprunt à Choron (harakiri) à propos du journal Minutes (je crois)

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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zolealie
c'est bien à propos du journal Minute, mais ça n'est pas Choron, c'est Desproges

"il faut lire minute, c'est un journal avantageux! au lieu de vous emmerder à lire tout sartre, avec un seul numéro de minute, vous avez en même temps la nausée et les mains sales! "

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Toffie
L'Zorgueilleux, prenez les gens pour des huitrons et d'palourdaux!!

'V'nez vous rincer l'virginité en prenant vos distances in fine d'avec le Comte quand 'autorise un interim qu'un Brugeois aurait pu assurer? Lequel? Vous ne réagissez qu'en fonction d'vot clocher, pêcheur en flaques, gratteur d'rochers. Rien eu à redire d'l'action de vos colistiers durant des semaines.

Z'avez vous mêmes gérer 'vec le bon sens d'un albatros vot'filière viande, à en desespérer l'Jyscal. Compétence économique, Alinéarité, desersions de votre caserne, amateurisme et vision copinée.

Qui a défendu les Brugeois lorsqu'ils étaient mis à l'écart par l'clique ghentoise si ce n'est que!ques tournaisiens? Plus encore que votre Maire d'alors. Z'êtes une carpe ingratement saumonée trop occupée à gober l'moucheron pour remonter l'courant par elle-même..

Quant à Tournai, que cela plaise ou non, l'village est économiquement, politiquement, militairement et géographiquement prépondérant. Indépendant? Il en a les moyens.
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Seigneur de Lessines
Princesse_blanche
Parlement - Bureau des Archives

Blanche regardait ce rosier. Des belles fleurs épanouies.
Un signe.
Ces roses l'appelaient. Sors de ton Parlement, petite sotte ! Il y a de la vie hors de la bâtisse que tu chéris tant ! Prends ta cape et SORS !
Littéralement hypnotisée, la jeune demoiselle prit sa cape et sortit.

Dehors

Quel ne fut pas son étonnement de sentir la fraicheur du vent sur son visage ! Enfermée quelques jours de plus, elle aurait fini par se faner.

Du monde se bousculait à la tribune Vox Populi.
Ca sentait la soirée d'anniversaire surprise. Ou un truc du genre.

Entrée de la Tribune

Le stock des cousins étaient là, intact.Comme elle les avait rangés à son derniers passages. Les gens n'étaient pas venu pour écouter passivement ! Mais bien, participer !

Blanche saisit quelques brides échangées.

Le Baron, ici ? oh ...
Personne n'ignorait le culte qu'elle lui vouait. Personne ? Personne ...
Le même Personne qui connait son adoration pour l' Institution juste en face de cette tribune.
Et oui, Zorg l'avait prévenu. Il fallait qu'il reste un fantasme. sans quoi il perdrait tout son charme.
Charme qui n'existe pas, s'empressait de commenter Lauda.
Ben si, Lauda. Pas de ma faute. Pas de la sienne non plus. Plaire à une naïve Princesse, c'est à ce point déroutant pour que l'on me sermonne comme cela ?
Je travaille mieux quand je suis amoureuse, c'est grave Docteur ? Ou bien pour la survie du monde politique flamand il faut que je me fasse nonne ?
Blanche ! T'es pas le nombril du monde ! Encore moins celui des Flandres ! Arrête de penser, t'es plus mignonne comme ça !

Blanche, une crème ? Évidemment ! Renversée la crème peut-être ?
Blanche, Comtesse ? Pourquoi pas .. Ça ferait d'elle le nombril des Flandres. Un premier tour dans la spirale qui la mènerait à devenir celui du monde.

Pourquoi Wuggalix à Bruges ? Cela resterait une énigme un long moment.
Quoi de plus insupportable de voir un étranger venir fourrer son nez dans les affaires de la ville ?
Celui-ci même qui venait parler d'un certain mandat comme des écus ronflants de béatitude dans les poches de l'homme le plus entropique que les belles Flandres n'ai jamais connu ?
Qu'est donc l'usage du mandat ? N'est-il-pas de confier des écus afin de faire marcher les finances de la ville en lieu et temps inaccessibles au Bourgmestre ? C'est de la DST [note aux personnes n'ayant pas suivies des études appronfondies : Déformation Spatio-Temporelle. Lieu de la découverte : la taverne brugeoise Des Petits Cochons, évidemment ! ] organisée, c'est tout !

Et si le Tournaisien est puissant, le Brugeois, aussi pauvre soit il, est fier !
Pas difficile à saisir tout de même !

Elle avait envie de calme. et non, c'était la tempête. Au moment où elle avait d'autres chats à fouetter. Et la découverte d'un nouveau monde à faire.
Comme si les Flandres attendaient qu'elle soit occupée pour s'éveiller.
Tant pis, tant mieux. La bataille aura lieu sans elle. Qu'elle dommage ! Elle fera un effort pour être là.

Son nom sur la liste Sang & Honneur ?
Elle était éprise du Baron. La pauvre niaise n'avait plus grand entendement.
Bof...
Elle était bien plus sensible à son charme au Parlement ou lors de leur échanges de missives.Rien de bien coquin. Juste des mises au point.
Pourquoi cela serait-ce étonnant ? Ils avaient bien travaillé ensemble dans le passé, non ? Oui c'était une liste à vocation militaire. Cela interdisait-il les civils d'avoir une pensée pour ces hommes et femmes sans coeur qui allaient étriper dans les comtés voisins ? Etait-ce contradictoire d'être civil et de respecter ceux-ci ? P'tre bien ... Elle n'était pas à une contradiction prêt ! Cela était tellement enrichissant pour son futur CV de Comtesse ...

Blanche dite la demoiselle qu'on achète avec des bisous ? Pas cher, à la portée de tous !
Blanche que l'on achète à l'aide de Cochonnailles ? d'Auvergne s'il vous plait !
Ou Blanche qu'on achète à coup de CL ? Plus lourd déjà ... Plus efficace aussi ...

De toute façon, si d'autre n'en n'avait pas, le Baron en avait lui.
Ola lecteur ! Blanche est bien trop naïve pour avoir les mêmes pensées que toi ! De sa parole, elle parle.
Il lui avait promis d'œuvrer pour les intérêts de Bruges, c'était la condition sine qua none de sa participation à ses côtés. Avec la protection du Parlement, bien évidemment ...

Et si Blanche est jeune, belle et naïve, manipulable à souhait, elle peut se montrer des plus féroces si on touche à ses bébés. Le Parlement et Bruges. ou Bruges et le Parlement ?



C'était un extrait de Livre I : Blanche, Chapitre 4: Du paysage politique, Opus 2: Lorsque que cœur et raison se mélangent, Article 18 : L'art de répondre à côté de la plaque.




Blanche regardait le joyeux brouhaha qui régnait dans la Tribune.
Cela faisait plaisir à voir !
C'était peut-être pas un anniversaire surprise, mais c'était au moins autant amusant d'y participer !



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