Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 30, 31, 32, ..., 40, 41, 42   >   >>

Vox populi

Slamjack
L'Hérauderie va apprécier qu'une Seigneurie ne soit octroyée que pour assouvir un désir profond de provoquer un noble en duel.

Je milite déjà contre les Seigneuries dites de "mérite" car, pour moi [et pour l'Histoire] les seuls véritables Seigneurs sont les Seigneurs de Guerre, alors les Seigneuries de "d'opportunisme", imaginez ce que j'en pense.

Mais entraînez-vous donc, on va s'amuser.

J'attends encore votre duel intellectuel. Et je n'ai pas besoin de m'entraîner.
_________________
Doudou
dit celui qui a eu une seigneurie par copinage...
_________________
Slamjack
Mouahahah.
Moi?
Copain avec LouisHubert!?

Je peux vous amener, Votre Grandeur, les témoignages d'au-moins 10 personnes qui vous confirmeront que LouisHubert et moi n'entretenions aucun contact avant qu'il ne me propose le contrat de vassalité via lequel je devenais son garde du corps contre une seigneurie...

Je suis l'un des seuls nobles flamands à avoir été anobli sur une base réelle [RP] et suivant un véritable serment de vassalité.

Vous devez dès lors confondre avec quelqu'un d'autre


[au moyen-âge, il était fréquent qu'un Noble confie l'un de ses fiefs à son "garde du corps". Le serment de vassalité, et celui qui lie Slam à LH est très proche, prévoit avant tout que le vassal ne peut nuire à son suzerain. Ce qui était très malin et clairvoyant de la part de LH : il se protégeait de cette énorme menace qu'allait représenter Slamjack dans le futur].
_________________
Doudou
c'est donc aussi une seigneurie de mérite...
_________________
Wuggalix
C'est une Seigneurie "issue de mérite" vot'grandeur... Ça n'est pas du tout la même chose les Seigneuries "de mérite".
_________________
Doudou
vous feriez un bon Hérault wugg
_________________
Luciedeclairvaux
Oui, un bon héraut. A propos, il ne veulent toujours pas d'vous là-haut ?

Lucie se tourne vers Zorg, ne pouvant s'empêcher de frôler ses doigts du regard.


L'hérauderie n'peut s'opposer. "Les raisons d'Octroy d'une Seigneurie sont à l'entière initiative du Seigneur du fief dont elle dépendra"

Ahh ces militaires, sortis d'leur partie, y sont dans les choux. Ya qu'à voir son programme pour s'en convaincre ... J'vous l'dis à vous parc'que t'façon, ym'répond même pas. J'dois y faire peur.
_________________
Wuggalix
Ce serait fâcheux que je sois nommé Héraut et que quelques jours après je sois Comte, les deux étant incompatible, nous verrons donc à l'avenir... Par ailleurs nous n'avons point terminé la remise en état de la Hérauderie Flamande avec Llyr di Maggio.

Il y avait pas mal à faire...

_________________
Zorg69
Zorg sourit à Lucie.

Bon Slam, je vous laisse causer et puis paf, je m’absorbe dans le regard de Lucie, et j’en oublie d’m’interposer dans vos propos.

Alors, que diable ai-je retenu ?

Se gratte la tête, fait mine de réfléchir …

Ah oui !

Vous avez dit un truc du genre : « L'Hérauderie va apprécier qu'une Seigneurie ne soit octroyée que pour assouvir un désir profond de provoquer un noble en duel. »

Alors là ! Je crois qu’on peut appeler ça du culot, ou bien une fuite opportune.
Je ne vous ai proposé ce duel que parce que vous aviez fuit le duel intellectuel, bavassant autour du neurone unique, qui est un discours maintenant récurent dans votre bouche.
Mais pour pratiquer moi même ce type de récurrence - demandez donc à l’archevêque, elle vous confirmera - pratiquant donc moi aussi la récurrence d’interpellation, je ne saurai vous blâmer !

Je crois que l’explication est ailleurs…

Comme il est avéré que vous avez au moins deux neurones, et qu’ils se touchent parfois, vous êtes allé vérifier mon état civil. N’est-ce pas d’ailleurs la raison de votre passage à Bruges ?
En découvrant ma date de naissance, en prenant en compte le fait que je suis boucher et pas complètement stupide quand au moyen d’acquérir les qualités dont vous vous nous délectez les « ouïerette » … – s’interroge quand à la justesse du « ette » utilisé en ligne de mire sur l’ouïe, faut voir ! - … « les ouïrettes » à longueur de lignes, vous vous êtes dit que finalement, p’être bien que, oui ca s’pourrait, qu’l’Zorg derrière son air niais de type qui comprend rien à la chose militaire, p’t’être bien qu’il pourrait quand même avoir c’qu’il faut « coté biscotos » et qu’en s’entrainant un poil, pourrait bien représenter, en « bugne à bugne », un danger non négligeable.

Autorisez-moi, cher baron, une petite digression sur ce thème. Paraît qu’le « biscoto » ca fascine la poulette de base, et qu’le « biscoté » peut entretenir une tartine de nénettes, qui s’pâment, alanguies et envieuses, devant l’triceps bandé. L’triceps, baron, l’triceps, rien d’autre ! Avec l’âge et la « cortication » qui s’consolide, l’ « biscoté » est souvent grillé et fait chocolat, devant les Lucies et les Lauds d’son quartier. L’ « biscoté » est alors promis à un rassissement précoce. Il a mangé son pain blanc !
Z’en êtes où, vous-même, du processus, baron ?

Mais revenons au propos originel à défaut d’être original, quoique, les 10.000 visites de cette tribune, attestent, que … *bing*

- Aie
- /* ‘tension Zorg, fais gaffe … Sifflet ?*/
- Ok, ok !

S’cusez baron, j’fais un peu de liant avec mon post précédent, pour qu’les gens perdent pas le FIL, …
Oh !
S’cusez à nouveau, c’est « Pavlovien », un réflexe électoral conditionné !

Revenons au propos…

Observant un agacement sur les sourcils du compte, si si l’agacement se lit aussi bien sur les sourcils que l’avenir dans les tripes d’un poulet.

Rhooo, baron, ne nous jouez pas la grande scène du III, celle du Wuggalix qui soupire, on revient, on a dit qu’on y revenait … au propos.

marque une pause pour se rappeler ou il en était. Alors je lui ais dit que j’étais FC8, comme lui, ca c’est fait, qu’il y avait réfléchi après coup, ca c’est fait… Ah voilà j’en étais là

Alors notez, baron, que je n’ai jamais pensé que cet état de fait puisse vous effrayez ! En aucune façon. Votre « mind set » personnel ne vous le permet pas.
Mais enfin quand on peut éviter de prendre un coup !

Et puis comme vous dites, c’est compliqué quand on est chef de l’armée, faut s’en défaire le temps du duel, ca coute des sous, des points de « j’sais pas quoi », … tout ca pour rosser un gueux sans envergure qui pousse l’outrecuidance jusqu'à cultiver le ridicule. Le jeu n’en vaut pas la chandelle.

En quelque sorte, on pourrait formuler la chose de la manière suivante : vous m’évitez sur le sujet, mon cher Baron, quelles qu’en soient les raisons !

Mais finalement, je vais faire encore un petit saut « Marsupilamien », « oxymorant » encore une fois mon écriture, ah j’adore, et rebondir comme vous ne vous y attendez pas : Je vous donne raison !

Vouloir accéder à la noblesse uniquement pour avoir le droit de faire mordre la poussière à la plus belle tringle à rideau des Flandres, nécessite que je me nie, et ce n’est certes pas là, une motivation nécessaire pour renier mes idéaux, comme mes hautes idées. Je ne puis m’y résoudre et c’est pourquoi ça ne me coûte pas cher d’affirmer de manière péremptoire et non moins déterminée : « Baron vous fûtes dans le vrai sur ce coup là »

Donc point noble je vais devenir.
Ca me couterait trop cher.
Faudrait que je sois le Vassal de Doudou.
Z’imaginez s’il se fasse encore enlever.
C’est que je n’ai pas les gros moyens que vous avez, vous !

Non point noble mais je ne renonce pas facilement !
Vous avez dit aussi je crois : « J'attends encore votre duel intellectuel. Et je n'ai pas besoin de m'entraîner. »
Z’êtes gonnflé !
Vous vous êtes défilé comme un malpropre, par une pirouette osée, vous vous êtes réceptionné sur le dos, et comme toutes les Flandres se gaussaient sous cape, vous nous la jouez « mais ca fait une heure que j’vous attends Zorg ! »
Z’êtes gonflé !

Bon défit intellectuel vous voulez, défit intellectuel il y aura !
Je me suis creusé. J’ai cherché quelque chose de difficile pour vous s’entends. Une énigme mathématique ? Non trop banal. De la cryptologie ? Pas drôle. Mettre à l’épreuve votre logique ? On va s’languir à vous voir tourner le cube dans tous les sens.
Non. Il fallait quelque chose qui soit à l’opposé de votre personnalité, loin de vos prédilections….
Alors j’ai eu une idée !
Une idée géniale !
De la poésie amoureuse …

Baron, je vous défie …
… je vous défie, de faire un poème en alexandrin, pour dire votre amour (virtuel s’entends, elle est à moi !) à ma moitié, dame Laudanum, qui vous résiste et que vous affectionnez !
Gniark ! Gniak !
Suis redoutable.
Enfin pas tant que ça, à la réflexion, mais bon c’est dit on n’y revient pas.

Quelques règles de base, baron, histoire de corser l’exercice :
- plus de deux lignes, quand même
- des alexandrins
- pas de vulgarité, grossièreté, insultes quelquonques
- un texte d’amour !

Alors Baron, vous relevez ?

Pour ce qui est de s’étriper sur le champ, je n’ai pas renoncé à vous faire bouffer le fourreau de votre épée. Je diffère, mais c’est provisoire, criez pas trop vite victoire.

Bon par ailleurs baron, vous savez que j’ai décidé de ne plus m’adresser à Wuggalix.

J’ai décidé de ne plus m’adresser à Wuggalix, qui n’est pas assez brillant pour moi et dont je trouve la répartie médiocre, et …

- /* Zorg ? */
- Vouuuui
- /* Dernier avertissement */
- D’accoooooord. ‘le fais plus !

J’ai décidé de ne pas apostropher outre mesure l’Wugg, qui produit un argumentaire que je trouve personnellement un peu court.
Néanmoins, j’ai, la nuit dernière, rédigé de mes jolis doigts – une pensée s’échappe pour Lucie – un traité complet à son intention, que pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai pas pu lui adresser. Je m’en vais réparer derechef, ce contre temps qui se double d’un désagrément.

Donc pour messire wuggalix, et pour tous ceux qui veulent …

Citation:

/* En hommage au magnifique post de LJD Princesse Blanche qui a un talent fou. Ca serait bien qu’elle le mette plus souvent à contribution */

Le ridicule est un art mineur mais oh combien difficile. En spécialiste et en observateur éclairé, je suis en mesure de livrer aujourd’hui les clefs de cette discipline.

Ce petit manuel, vulgarise les différentes techniques. Il doit vous permettre de briller en société, pour ne plus être ridicule par mégarde, mais en maîtrisant parfaitement les techniques.

Essayez avec vos amis, dans vos réunions politiques, à la taverne, …
Soyez ridicule !

/SPAN>
Citation:

Petit manuel du ridicule à l’usage des rustres et des Wuggalix !

Chapitre 1 : Le ridicule de situation

Prenez un ex-maire Tournaisien, faite lui avaler les traités et manuels de gouvernance adapté à la gestion de sa ville, mandatez-le dans une capitale et observez ce qu’il met en œuvre, la réalité de son savoir-faire et sa capacité à s’adapter !

Prenez une gentille fille. Cousez-lui sur chaque épaule un fil invisible. Nouez les fils sur une manette de marionnettiste. Faite bouger la manette au hasard et observez les dégâts que provoque votre marionnette. Demandez à la gentille fille de s’exprimer sur le sens de son action. Normalement on touche un sommet !

Prenez une comtesse qui se la pète grave. Demandez-lui en taverne si vous pouvez intervenir à votre sauce dans sa cérémonie d’allégeance. Obtenez son accord. Faite appel à deux de vos amis pour mettre au point un scénario d’intervention flamboyant mais décalé. Regardez la réaction de la comtesse. Normalement on touche aussi un autre sommet.

Prenez le premier comte d’autrement venu. Interpellez-le au deuxième degré. Attendez la réaction au premier. Souvent un sommet aussi.

Chapitre 2 : Le ridicule complexe

Prenez une ville avec un marché vide. Choisissez une denrée, au hasard le maïs.
Ne demandez surtout pas à votre maire de réapprovisionner via le marché du comté. Affrétez une charrette et allez piquer le maïs du village d’à coté. Revenez et vendez le maïs en criant très fort que vous avez sauvé la ville.
Note : cette forme de ridicule peut en engendrer une autre. Si le bourgmestre de la ville en question ou le CAC du comté vous agresse et vous menace d’hésitez pas à vous ridiculiser publiquement en vous défendant.

Chapitre 3 : Le ridicule flamboyant

Prenez le représentant le plus puissant de votre comté. Interpellez-le publiquement, et défiez-le dans sa spécialité.
Note : Il n’est pas nécessaire de connaître au préalable la spécialité du représentant en question.

Devenez parlementaire. Saisissez un prétexte quelquonque pour emplafonner le premier dragon mal embouché qui vous passe sous la main. Devant sa réaction prenez la mouche, publiez l’ensemble de l’altercation en vous asseyant sur les interdits, quitter le parlement en laissant un testament politique et en claquant la porte très fort.

Choisissez un gazier qui s’y connaît. Créez un mouvement politique et une liste aux comtales. Déversez un flot populiste et démagogue en gargote. N’envoyez surtout aucun courrier. Faite un appel au public, pour financer la liste. Obervez le bas de laine que vous avez laissé à l’entrée de votre permanence se remplir. Faite 5% en ayant rien déboursé. Criez sur la gargote que vous êtes le champion du monde !

Chapitre 4 : Le ridicule oratoire

Interpellez publiquement les gouvernants et autres têtes couronnés. Il est déconseillé de bien connaître les sujets. Il y a un facteur inversement proportionnel entre l’échelon du ridicule atteint et la maîtrise du sujet objet de vos interpellations.

Chapitre 5 : Le ridicule de taverne

Il peut prendre de multiple forme. Nous en illustrerons quelques unes…

Ce premier exemple s’adresse aux hommes. Prenez un barbu. Faites lui des déclarations sur la beauté de sa barbe. Faites des allusions sur votre désir d’aller plus loin, que la simple caresse de quelques poils. Proposez-lui de passer la nuit avec lui. Expliquez-lui que vous vous êtes mis dans la tête d’adapter le Kama sutra aux êtres qui ne s’emboitent pas.
Note : Cette situation de ridicule peut faire l’objet de maints développements. Il serait fastidieux d’être exhaustif.

Prenez un nouvel arrivant qui ne vous connaît pas. Ayez l’air intelligent, c’est clairement le point le plus difficile. Lancez-vous dans l’observation intense des poutres. Ayez l’air mystérieux, et attendez qu’on vous demande ce que vous regardez. Lorsque la question survient, demandez à votre tour s’il/elle les voit.
Attendez de lire son incompréhension sur son visage et lâchez : « J’ai toujours été fasciné par le vol des dauphins »

Toujours pour les hommes. Choisissez une femme qui ne vous connaît pas. Appliquez à la lettre le manuel de Zorg « de l’art de la séduction ». (Disponible auprès de princesse Blanche qui en est la dépositaire). Deux fois sur trois, la belle finit dans vos bras en vous roulant des pelles, mais une fois sur trois vous êtes ridicule.

Chapitre 6 : Les situations, faits, dires, qui tuent le ridicule

Voici une liste de points qu’il convient d’éviter, pour ne pas tuer le ridicule. Encore une fois, il est difficile d’être ridicule quelque soit la forme choisie, soyez attentif, ne commettez pas une erreur bête qui pourrait « foutre en l’air » des mois d’efforts. La liste n’est pas exhaustive.

N’ayez jamais l’air de tout savoir.
Ne donnez pas de leçon à tout le monde.
Ne trahissez pas Alinéaire parce qu’il vous a quitté politiquement.
Ne prenez pas un accent hautain en mettant des s de partout.
Ne soyez pas condescendant et méprisant.
N’ayez pas trop de répondant.
Ne vous renouvelez pas trop, en resservant toujours les mêmes histoires usées.
Ne choisissez pas un personnage puissant pour vous assurer les élections.
Ne mettez pas vos immenses compétences aux services des autres.
N’expliquez pas au boucher du coin qu’il est ridicule parce qu’il ne s’est pas astreint à 45 clics de souris par jour pendant quelques semaines.



Copyright : Zorg édition Bruges – 1453
Imprimeur : Cave de la taverne des cochons – Mehar and co – Bruges

Il a été tiré 50 exemplaires de ce manuel, sur vélin d’arches filigranés. Ils calent actuellement le comptoir branlant de la taverne des cochons, la plus célèbre de Bruges, en attendant mieux.

Remerciements :
- Le manuel « de l’art de la séduction » a été cité avec l’aimable autorisation du dépositaire.
- Grand merci à messire Wuggalix d’être ce qu’il est !

A paraître :
De l’art de renverser une montagne.
De l’art d’être un cochon.
De l’art d’aimer avec intensité un être rare.

L’intégralité des droits de l’ouvrage ont été cédé à Monseigneur Birgornéa, dites la cornette bigornée, pour lui permettre de financer sa carrière et son maintien dans les hautes sphères. Si vous avez aimé cet ouvrage vous pouvez, vous aussi, participez à cette noble cause en envoyant vos dons à :
Monseigneur Bigornea – Cathédrale de Bruges ou même au CCP – Banque de Bruges – compte Mondéveloppementpersonnel-0012-1Z234.






















Voilà baron. Je vous en laisse un exemplaire. Faite le parvenir au Bayard !
Ah tiens l’Bayard qu’j’ai pas oublié au passage. L’es plein de peurs finalement et supporte pas l’reproche. Je lui ai coupé son joli sifflet plein d’assurance ? Il « flippe grave » comme disent les jeunes anachroniquement, que je fasse marcher la rotative du Mehar, cachée dans l’sous-sol d’la taverne ?
Bah oublie Bayard, j’laisse tomber, tu vaux pas l’encre qu’on userait.

Par contre Baron j’ai appris incidemment que vous aveiz décidé de passer l’alinéaire en cours des comtes, heu non Ali n’est pas comte, c’est pas qu’il aimerait pas, mais bon tout de suite force est de constater que ca l’fait pas, non donc pas cours des comtes … alors laquelle ?

Bigre suis encore à l’ouest, moi ! Comme disait ma maman – oui, baron, j’ai une maman comme tout le monde - à force d’être à l’ouest, Zorg, tu finiras bien par arriver dans l’est.
Ah l’est ! baron, j’ai la tête à l’est en ce moment. Ses choucroutes, ses horloges astronomiques, ses bancs, …
Quoi vous connaissez pas les bancs de l’est. Ou c’est qu’les z’amoureux s’bécotent. Rhooo baron allez donc cultiver votre poésie dans l’est ca vous humanisera pour sûr !

Bon on s’éloigne un peu là !
J’entends déjà dire certain : « Oui heu, Zorg oui bien sûr, il a d’la verve, on ne peut le nier, mais ces derniers temps mon brave monsieur, il s’égare sans cesse, il n’est plus lui-même, on dit qu’il cherche même à être drôle, vous rendez compte ma p’tite dame, drôle ! Zorg !
Y dit qu’c’est son boulot à plein temps !
M’est avis qu’il a plus toute sa tête, ou qu’il est amoureux. C’est c’t’empoisonneuse, pour sûr, mon brave monsieur … P’t’être même c’est c’t’blonde, Vouiais t’sais, celle qui s’boit des coups, toute seule, dans des tavernes qu’j’y mettrais même pas l’orteil du pied, l’est bizarre celle là aussi… P’t’être même que tsss tsss tss tsss »

Enfin pour ne pas entendre ces certains là, mon cher baron, je vais être bref, si, si c’est possible !
Bon on en était où ?
Vous suivez vous ?
Parce que moi j’ai du mal !

Ah oui la cour des comtes …
Bon c’est pas celle là c’est sûr !
Ah oui cassation ! Euh non c’est pas ça non plus !
C’était un terme un peu plus guttural, un rien martial, …
… Rhaaa c’est trop bête !

sourit

Martial !

Et oui baron, c’est ça, la cour martiale !

Oui donc, Ali en cour martiale !
Alors que je lui ai piqué les courriers des mains et comme je suis bien plus « biscoté » que lui, il n’a rien pu faire !
Il n’y est pour rien !
C’est à moi qu’il faut faire un procès.
A moi baron.
Laissez donc Ali tranquille !
Un tout ch’ti procès, un procès de rien du tout, … pour me faire plaisir … alleeeeeeeez …
Non ?
Bon ! z’êtes complètement déshumanisé vous !

Bon redevenons sérieux.
Si vous passez Ali en cours martiale, vous passez Bayard où ?
Parce que j’ai quelques preuves là, qui montrent clairement qu’il a agit à la limite de la légalité.
J’ai d’autres preuves qui montre que vous le lui avez signalé !
Sourit
Alors z’allez p’t’être pas me massacrer l’Ali sur l’autel de votre fierté, qui est en l’occurrence, dans le cas qui nous occupe, fort mal placée !
Bon, j’compte sur le fond d’humanité qu’il doit vous rester Baron.
M’embêterai d’grimper au cocotier pour massacrer l’Bayard !

Bon Baron, j’vous laisse vous amender tranquille, j’vais faire une p’tite pause là !

Z
Qui a mal a ses jolis doigts !
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Bartox
Se tape la tête, essayant d'entendre son unique neurone rebondir dans sa boîte crânienne... sans réussite.
Désespéré, il tente de comprendre le flot de paroles de Zorg... souriant à pleines dents à chaque mot qu'un militaire ne peut pas comprendre.


Grmmmggllmmmm, ça veut dire quoi flamboyant ? !

Se rappellant soudain d'un beau procès entre Zorg et Dragon, puis contre lui-même, exemple même d'un ridicule de flammèche, où il avait dû péniblement se défendre avec son seul neurone, contre une armée de liaisons cérébrales plus douées les unes que les autres, Bartox laisse de nouveau apparaître un large sourire niais, où son nez se froisse de lui-même, sous l'effort de compréhension.
Quelle gloire, après avoir entendu son nom prononcé par Zorg pour la critique de ce que la populace nomme maintenant allégrement "L'affaire Alinéaire", le voila indirectement inscrit dans un manuscrit des p'tits cochons !


Hihihi !

A présent, un petit rire nerveux, impossible à réprimer, s'échappe de la bouche du major. Oh Diable, il sait ce qu'il proposera au prochain conseil : la JDAC ! Ou plus communément appelée désormais Journée de détection de l'activité cérébrale. Toute personne souhaitant rentrer dans l'armée, même si c'est déjà au fond une preuve de grande insuffisance neuronale de vouloir s'engager, devra passer un nouveau test auprès des infirmières, qui elles aussi au passage n'ont pas un quotient intellectuel très élevé. Cette détection permettra de faire signer uniquement les têtes brûlées les moins censées des Flandres. Du petit gros aux joues rosies par l'alcool, au grand exsangue et au regard vitreux, en passant par la personne à l'apparence normale, mais qui derrière tout cela, se cache un dangereux soldat prêt à aider sa chère patrie aimée ! Oui, tout ce panel peu glorieux, tout cela, on engage ! Le reste, on redistribue vers la politique, parce qu'on touche vraiment le fond parait-il... quoique, les poignées de boue dans la tronche auront été une petite étincelle non négligeable. Encore une preuve de grande bêtise, de la boue ! Ahaha, forcément, lancée par deux soldats, et une blonde plus dotée de charmes intéressants que d'un grand cortex surdimensionné.
Bartox, après avoir cogité quelques instants sur place, la bouche toujours entre ouverte, à la recherche de sa matière grise, écoute la fin du... du ! De la provocation en duel ! Que Diable, formidable, mais ? Oh non, de la poésie, encore une chose bien peu compréhensible pour la pauvre tête du major. Dépité, complètement désabusé, il prend au passage un manuel du ridicule, qui, pour le peu qu'il a comprit à la lecture de Zorg, semblait fort amusant. Peut-être qu'en le faisant déchiffrer par un grand sage, il pourrait se divertir... en espérant qu'il y ait des images tout de même !

_________________

Bartox, Seigneur de Laerne
Intendant et châtelain de Termonde
Slamjack
Un mal de crâne. Voilà ce qui résultait de vouloir écouter le cancanier jusqu'au bout. Le neurone du Seigneur Slamjack venait de sombrer dans une profonde léthargie. Était-il déjà occupé à relever le défi d'Alexandre? Ou tombait-il dans un coma dont il ne se relèverait jamais? Le Cavalier Noir s'assit et se tint le front avec la main.

Sans déconner faut arrêter de chier des mots comme ça. Moi j'émettais souvent des doutes, face aux gueux qui ne parvenaient pas à vous écouter jusqu'au bout, quant à leurs facultés mentales, mais là faut avouer que j'étais dans l'erreur.

Vous êtes une pitié à écouter, Zorg le 69e d'une longue lignée de concierges.

Vous abusez de déviations, de crochets et d'autres subterfuges pour dissimuler totalement l'imposture de vos propos, toujours plus imprécis de jour en jour.

Vous noyez la contrevérité dans un flot, constamment interrompu d'ambages volontaires, de mots dont seuls vous avez connaissance. J'admire votre connaissance de la langue euh... je ne sais pas de quelle langue sont issus les termes bizarres que vous citez, mais si vous voulez qu'on vous comprenne, Maître 69, je vous prierai de parler... le Français.

Pas le Français embrouillé, insupportablement pédant, que vous plébiscitez, mais bien le Français tel qu'on vous l'enseigne à l'université, maraud. Si jamais vous ne savez pas où cela se trouve...

Slamjack se tourna, esquissant un geste indicateur mais se rattrapant.

... euh, je vais vous montrer...

Le Baron regardait à gauche et à droite, à croire qu'il ne savait pas où se trouvait l'université. Il se souvenait pourtant y être allé, au-moins une fois, pour draguer les minettes sur les bancs du cours de latin.

VOUS N'AVEZ QU'A USER DE VOTRE ESPRIT AFFUTE POUR TROUVER L'UNIVERSITÉ!

S'énerva alors le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy.

Bon, revenons à nos moutons. Car il y a un monde de différence entre vous et moi, sieur Zorg le commère. Euh, ça se dit "un" commère?

Slamjack se mit à réfléchir tout haut. Il tenait à s'entraîner pour être prêt lors de la confrontation avec le nommé Alexandre 1.

On dit "un commérage" donc... OUI! UN commère!

Un monde de différence, je disais, car moi je ne cache pas mes lacunes sous un "moncha"...

Un badaud lui souffla poliment : "Non, Messire, c'est du patois de Charleroi". Alors le Cavalier Noir rectifia, en prenant un ton suffisant comme son interlocuteur.

... sous un monticule de bavardages.

Allez, qu'on en finisse, amenez-moi cet Alexandre 1 que je lui mette une bonne branlée.

Slamjack sourit. Il avait fait mine de dégainer son épée.

Je vous fais marcher. Je sais bien qu'il n'y a pas d'Alexandre 1 dans ce Comté. Je n'ai connu qu'une Alex, une jolie jeune fille que j'ai tenté de "troncher" plu...

A nouveau interrompu par le badaud féru de langue française : "Non, Messire, troncher c'est du mauvais argot issu de la rue, très irrespectueux". Dommage que cet homme n'intervenait pas aussi souvent dans les causeries du 69e, ses allocutions en seraient plus compréhensibles.

... tenté de séduire plusieurs fois. Mais elle a quitté le Comté. Elle était folle de moi et ce fut un réel déchirement pour elle mais je pense qu'elle s'en est remis.

De quoi parlions-nous?

Ah oui, d'Alexandre 1. J'espère qu'il sait se battre, vous savez que j'ai pas de temps à perdre à répondre à de vils duels lancés par des gueux privés de tout honneur.

Slamjack cracha au sol. Une espèce de grosse boule jaune, gélatineuse avec des reflets kakis. Apparemment, le Seigneur de Lys était malade.

Pardonnez cette interruption, j'ai "choppé la crève".

Encore le badaud : "Messire, on ne dit pas ça". Le Baron commençait à en avoir marre de cet avorton. Mais il se reprit, avec un ton professoral, espérant impressionner son audience.

... je suis fiévreux.

MAIS JE RELÈVE LE DÉFI.


Lança-t-il sans que personne ne s'y attende. Même lui s'étonnait, visiblement. Il tenait son poing en l'air mais ne savait pas ce qu'on attendait de lui. Il sortit un parchemin et une plume.

J'ai pas bien compris ce que vous vouliez... Permettez que je note sinon je vais oublier.

Il griffonna quelque chose. On ne savait pas bien quoi. Un badaud tout proche prétendit même que le Seigneur dessinait.

Laissez-moi quelques temps, parce que là, quand même, mon neurone va "rudement en chier".

TOI TU LA FERMES!

Cria-t-il alors au badaud qui s'apprêtait déjà à le corriger.

Tu ferais mieux d'intervenir aussi souvent quand l'autre péteux raconte des conneries à rallonges! J'aurais moins mal au crâne.

Je vais aller poser mes fesses sur ce banc, là, et je vais vous pondre une récitation, puisque c'est à peu près ce que vous voulez. Mais après je m'occuperai de votre sale tronche qui commence à me sortir du cul et ce, à ma manière. Cela se passera dans la rue, selon mes règles, et tu vas morfler vil gueu.

Slamjack était très très énervé qu'on vienne déranger son neurone fainéant.
_________________
Chevalier°bayard
Juste une parenthèse pour dire que vous ne me coupez pas le sifflet cher Zorg, et ne me faites certainement pas peur. Je n'ai pas beaucoup de temps à vous consacrer en ce moment... car, désolé, en ce moment vous êtes vraiment la dernière de mes préoccupations... mais je reviens... dès lundi, je viendrai réagir à vos interminables palabres... où je m'étonne de votre animosité à mon encontre... aurai-je touché là où ça fait mal? Le réseau zorgien ???
_________________
pnj
Marjolaine s'était assoupie malgré elle sur l'épaule du Capitaine Bayard. Elle sursauta quand il se redressa pour prendre la parole. Elle se frotta les yeux, se demanda avec confusion depuis combien de temps elle dormait.

Elle se souvenait des premières paroles du sieur Zorg, puis ses paupières s'étaient faites lourdes, tellement lourdes... Jamais un de ses livres d'université ne lui avait fait un tel effet. Les discours de Zorg n'avaient rien à envier à un grand verre d'eau de vie quant à leur effet soporifique. Marjolaine s'étira discrètement. L'épaule de Bayard était confortable, elle se sentait aussi bien reposée que si elle avait dormi dans son lit.
Zorg69
Zorg écouta Le seigneur noir réagir à ses propos. Au fil de son élocution, son sourire s’élargissait. Mais il est en train de faire du zorg l’animal, et moi le 69ème d’une longue lignée de concierges, j’ai réussi ce tour de force, d’amener le seigneur noir à s’exprimer avec maintes circonvolutions et ambages volontaires, pour reprendre ses mots. Je suis fort !
Mais lui aussi, reconnaissons-le : il a fait long et littéraire. Pour ne pas être en reste, je suis obligé de faire du Slam : court, direct, rugueux, grossier et brutal. Comment c’est-ti qu’j’vais faire ça, moi ?


L’université ?
C’est pour les nobliaux qui n’ont que ça à branler !
Moi j’ai de la cochonnaille à occire, je n’ai pas le temps de le perdre !

Le badaud qui avait interrompu à maintes reprises, le seigneur Slamjack, tenta de s’immiscer …

Messire, « branler », c’est…

Ta mouille, toi, si tu ne veux pas finir fracassé. Tu ne m’interromps pas !

Tu veux faire morfler ma gueule dans la rue, la tringle ?
Pas d’lézard ! Me ferait un plaisir de t’émasculer l’neurone.
Tu prends le risque de ne plus pouvoir sauter grand monde !

Zorg observait le badaud hausser le sourcil à chacune de ses phrases. …

Mais avant j’attends que tu déclames, voir un peu ce que tu nous as chié.
Va p’t’être nous méduser par son ramage, l’nain d’jardin, après nous avoir « ébloui » avec son plumage !

Bon à la revoyure, baron. Tu fais signe quand t’es prêt.
Et n’oublie pas de m’pousser l’adresse, de la rue !
Ca s’rait dommage que j’te rate.
M’en vais sécuriser l’périmètre des pucelles flamandes, moi !
_________________
Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Slamjack
Voir un précieux se la jouer mauvais garçon, c'était toujours d'un profond ridicule. Cela ressemblait à ces hommes mûrs, gâtés par la routine de la vie, qui tentaient de s'exprimer comme les jeunes, usant et abusant de termes qu'ils pensaient dans l'air du temps. Ou un vieux garçon qui fréquentait encore les endroits adulés par les jeunes, tentant de s'habiller comme eux.

Tout simplement risible.

Le Cavalier Noir leva un oeil en direction du gueu qui s'excitait tout seul, semblant apparemment pressé de se prendre une râclée. Mais Slamjack était un homme patient. Sous ses faux airs impulsifs, le Prédateur était extrêmement réfléchi et, même s'il savait rendre coup pour coup - une vieille habitude acquise dans les arènes - il savait également attendre le meilleur moment pour mettre son adversaire au tapis.

Car tout ici n'était que confrontation. Et lui seul excellait dans le domaine.

Concentré sur le problème qu'on venait de lui soumettre, le Seigneur marmonna quelques mots.


Fais le malin, espèce de pitre, tu finiras comme les autres.

Les Flandres en avaient vu défiler des individus comme Zorg. Orateurs ou bagarreurs, mais défiant toujours le Cavalier Noir pour tenter de se faire un nom, incapable de se bâtir une Légende autrement. Et ils revenaient, sporadiquement, en fonction de la lune. Entraînant dans leur sillage quelques pèquenauds frustrés. Zorg et sa clique n'avaient rien d'original : pour les Anciens, c'était même du déjà vu.

Mais où étaient donc leurs prédécesseurs!? Poser la question, c'était y répondre. Ces individus ne faisaient jamais long feu dans le Comté.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 30, 31, 32, ..., 40, 41, 42   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)