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Vox populi

Slamjack
Moins de bruit!

Cria l'Enfant Terrible des Flandres. Assis sur une banquette, sans cesse dérangé par les locutions des esprits libres et affutés, le Cavalier Noir s’évertuait à trouver une solution au problème qu’on lui avait posé. Ces défis de tapettes, il n’y était pas vraiment habitué. Son neurone avait beau être bodybuildé, tout seul cela s’avérait laborieux. Il pensa  tout haut:

Ce gueu se croit très fort avec sa langue fourchue.
A chercher les ennuis il finira pendu.


Qu’est-ce qu’il lui avait pris de répondre à ce duel intellectuel ? Il n’avait aucune raison de prouver son intelligence, le turbulent Seigneur, puisqu’il n’était pas quelqu’un de réputé malin. Une pensée lui vint à l’esprit, lui rendant le sourire. Un hommage à sa gloire personnelle.

Slamjack est le meilleur, Et rien ne l’atteindra
Il a tué des gueux, Bien plus que des sales rats.


Ca oui, il en avait tué des gueux. Et des vagabonds et des marauds. Il ne les comptait même plus. Mais devant l’effort de cet exercice mental, il souffla.

Putain concentre-toi : Ce vil crétin puant !
Slam tu vas pas lâcher, C’est rien qu’un gros pédant.


Un poème d’amour à l’attention de cette écervelée, cette brunette qui fait pitié. On ne lui demandait même pas que cela rime, et pourtant cela semblait mission impossible. Le Baron de Renaix avait beau se triturer la cervelle, aucune idée gentille ne lui venait. Plutôt de mauvaises pensées même.

Laudanum la catin, Il se voit la troncher.
A grands coups de bâton, Et cela sans broncher.


Voilà ce qu’il avait envie de faire dans l’immédiat. La calmer, à grands coups de trique, et certainement pas discourir sur sa beauté, sa grâce et tout ce qu’elle n’avait pas. Il souffla encore.

Comportement idiot, elle en sera tondue.
Alors que son copain aura le crâne fendu.

Décidément, le Lieutenant ne parvenait pas à se concentrer sur ce qu’on lui avait demandé. Il allait perdre le défi. Le défi d’intelligence. Le duel culturel. Il perdrait toute possibilité de contredire son adversaire quant à ses facultés mentales. Il marmonna.


J’en n’ai rien à carrer de ces défis malins.
Qu’il aille chier avec ses cons d’alexandrins !


Le vers alexandrin n'est souvent qu'un cache-sottises*. Ce n’était évidemment pas son fort au Cavalier Noir. D'ailleurs, sa tête, il ne l’utilisait que pour donner des coups. Et lorsqu’on l’obligeait à réfléchir, cela provoquait chez lui de violents maux de crâne. Il persista néanmoins et, le temps que le 69e pèquenaud déclame encore une fois ses imbécillités, il griffonna quelques vers sur un parchemin, intitulé sobrement : "Laudanum".



C’est vrai tu baves beaucoup, ce n’est pas très joli. Mais ta claudication, on n’a vu plus guenon. Même quand tu déglutis j’estime que c’est sexy. Ta splendeur n’a d’égal que celle de mes morpions.


Le Seigneur Slamjack abandonna son écrit, sur le banc, de manière méprisante, comme on lâche une punition bâclée sur le bureau d'un professeur. Il fixa le 69e rejeton de la dynastie zorgienne et lui fit un doigt d'honneur insistant.



*
Stendhal (extrait de "Racine et Shakespeare"). Pour faire dans le zorgien jusqu'au bout.


Philippe Geluck : "Un ver de huit pieds s'appelle octosyllabe. Le ver de douze pieds, lui, se nomme alexandrin. Et un verre à un pied, c'est un muscadet !"

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Chevalier°bayard
Zorg, je vais vous faire plaisir, je vais vous éviter à l'avenir.

Tant pis. Vous pouvez me traîner en justice si vous le voulez, traîner mon nom dans la boue, me faire marcher sur les genoux de Brugge à Tournai, et retour, en me flagellant, rien n'y changera. Sachez juste que je ne suis ni méchant ni cynique mais j'agis et agirai toujours pour l'efficacité et pour les Flandres. Et jamais vous ne pourez changer cette conviction en moi.

Enfin avant de vous quittez je voudrais dire que les mots ne sont jamais neutres. Et qu'on est jamais libre, même pas vous, tenus que nous sommes par ces mots qu'on ne peut s'empêcher de lâcher...

Bonne continuation zorgienne...
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Zorg69
- Très joli feu.
- Alors on applaudit ?
- Plutôt deux fois qu’une !

Zorg applaudit avec enthousiasme. Le spectacle était stupéfiant et méritait qu’on rougisse la paume de ses mains. « Elle est douée la petite Atlantide, elle est douée … » songeât-il

- Bon les enfants je vous laisse, faut que j’passe à mon échoppe vite fait. Laud, ma puce je te rejoins tout de suite, je n’en ai pas pour longtemps …

Se rendant sur son lieu de travail, Zorg passa non loin de sa tribune. Il marchait vite, tête baissée, pour se protéger des flocons qui virevoltaient sous l’effet d’une brise glacée. Il était un peu perdu dans ses pensées et songeait au recrutement à venir. Il en fut tiré par une exclamation qui venait de sa droite. Quelqu’un était assis sur le banc et déclamait avec intensité.

- Putain concentre-toi : Ce vil crétin puant !
- Slam tu vas pas lâcher, C’est rien qu’un gros pédant.


Zorg reconnu immédiatement la voix et étouffa un rire. Il mit ses mains devant sa bouche. « Ce n’est pas possible, le seigneur noir qui a troqué son épée contre une plume ! Rhooo c’est énorme, les Flandres devraient m’élever une stèle pour avoir réussi ce coup là !». Il s’approcha le plus près possible, courbé au maximum de ce que ses grandes canes permettaient. A proximité, il s’accroupit pour observer la scène.

- J’en n’ai rien à carrer de ces défis malins.
- Qu’il aille chier avec ses cons d’alexandrins !


« Ouah, il est en forme ! » Zorg avait bien du mal à contenir son fou rire. Son estomac s’oubliait en spasmes convulsifs. En même temps, il était vaguement admiratif. « Quel diable d’homme tout de même. Derrière ses airs de brute épaisse, se dissimule un homme bien plus fin qu’il n’y parait. Ses manières affichées, ne sont que la scénarisation de ses apparitions publiques. Je suis certain qu’en réalité, une humanité sommeille »

« Ah il se lève ». Zorg observa le seigneur noir se lever, déposer un bout de parchemin sur le banc, se retourner en regardant dans sa direction, et exécuter un geste obscène, dans la lignée de ses agissements habituels »

« Hum il savait que j’étais là, il a du me voir arriver avec mes gros sabots ! ». Zorg songea que le baron enveloppait régulièrement son propos de référence à l’honneur. Il avait l’honneur dans la peau ! C’était un de ses fondamentaux, c’était son image. Il l’incarnait de tout son être, jusqu’au bout des doigts, c’était majeur chez lui ! Cette pensée le fit sourire. Lui aussi caressait des idées phonétiquement identiques. Il avait de jolis doigts d’après Lucie, des doigts d’owner, comme disent les anglois !

Zorg s’approcha du banc et se saisit du parchemin au vol, qui s’envolait sous l’effet d’une bourrasque, plus intense que les autres. Il se plongea immédiatement dans sa lecture.


« C’est vrai tu baves beaucoup, ce n’est pas très joli. Mais ta claudication, on n’a vu plus guenon. Même quand tu déglutis j’estime que c’est sexy. Ta splendeur n’a d’égal que celle de mes morpions. »

Il éclata de rire. Dans la bouche du baron c’etait une déclaration d’amour ! Et il a respecté les contraintes : quatre alexandrins, plus de deux donc, sans insultes, enfin il a été raisonnable sur ce plan! Remarquable ! Le baron gagne son défi ! Diable d’homme !

Zorg reprit sa route vers son échoppe, un sourire rivé aux lèvres.
« Sacré Baron. Beaucoup sont dupes de ses agissements ! Pas moi, et quelques autres non plus. Ce serait marrant, que moi, maintenant, je gagne sur son terrain ! Hum ca c’est moins sûr ! Tiens j’ai oublié de demander à Kat ou elle en était de mon épée. »
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Zorg69
En chemin il croisa encore Bayard qui l’interpella, avec un fond de tristesse dans la voix.

« … Enfin avant de vous quittez je voudrais dire que les mots ne sont jamais neutres. Et qu'on est jamais libre, même pas vous, tenus que nous sommes par ces mots qu'on ne peut s'empêcher de lâcher »

Bayard, je vous interromps : arrêtez de vous faire du mal comme ca. J’ai été un peu dur avec vous ! Les mots étaient à la hauteur de ma déception quand j’ai lu vos écrits « secrets ». Mais au final, vous êtes comme les autres, ni plus ni moins. Fourbe quand il le faut, manipulateur quand c’est utile, et sans doute pertinent quand vous oubliez l’écosystème qui pèse sur votre jugement.

Mais n’en parlons plus, et cessez de dramatiser l’incident. Je n’ai pas pour habitude d’être rancunier. Sauf avec une certaine comtesse, mais c’est une autre histoire. Je conserve quoi que vous en pensiez une liberté de ton. Vous l’avez sans doute oublié, mais j’ai publiquement conspué Ali quand je n’étais pas d’accord avec lui ! Alors je vous en prie, accordez-moi ce crédit et cessez de penser que je suis « vendu » aux uns ou aux autres.

Mes indignations ne sont pas sélectives. Je m’indigne sur un événement, nullement en fonction de son catalyseur. Songez-y avant de me prêter quelques intentions qui n’ont même pas effleuré les couches périphériques de mon esprit.

Sur ce, je vous laisse, on se les caille ici.
On s’verra sans doute à tournai prochainement, j’y fixe tous mes rendez-vous futurs.

Venez donc à la mairie, avec votre ami Wuggalix, je vous ferai visiter l’endroit !

Zorg partit en riant laissant un Bayard interloqué !
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Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Slamjack
Le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy était réputé grossier et violent. Tant dans le verbe que dans l'attitude. Mais c'était évidemment une image de noble ignoble qu'il s'était forgée au fil du temps. Ceux qui le fréquentaient, dans les rangs du Parlement, sur les bancs du Conseil ou dans les locaux de l'Etat-Major, savaient aussi qu'il n'était pas totalement dénué d'intellect. Et c'est pour cela qu'on l'appréciait dans les Hautes Sphères. Il était l'Homme de la situation. De toutes les situations. Dans un jeu de ramponneau, il était un Carré d'As à lui tout seul... Le genre qu'il valait mieux avoir à ses côtés plutôt qu'en face.

Mais le Cavalier Noir n'était pas un mercenaire à la solde de n'importe quel quidam. Il ne se battait que pour ses valeurs personnelles, ses propres desseins, sa cause à lui. Tant mieux si cela convergeait avec les desseins d'autrui. Tant pis si cela en dérangeait d'autres. Slamjack suivait sa voie.

Il fut tiré de ses pensées par le 69e concierge. Il l'interpella.


Oh, le corbeau, j'ai moi aussi un défi à te lancer. Selon mes règles.

Viens à Tournai si tu l'oses.
Seul et sans armes.
Avant la prochaine messe.


Le Baron de Renaix souriait. Le gueu devait déjà trembler dans ses braies bon marché. Il s'imaginait ce versificateur, esseulé sur le chemin, grelotant dans le froid hivernal, effrayé par les bruits environnants, mort d'inquiétude face à tout ce qu'était capable de lui préparer l'Enfant Terrible des Flandres.
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Zorg69
Oh baron !

Quel plaisir de vous voir !
A tournai, seul et sans arme ?

Pas de problème.
Je me rends céans à ma boucherie, achever ma tâche du jour, et je fais mes bagages ce soir.
Je partirai demain.

Je n’aurai évidement pas d’arme. Au demeurant l’épée dûment commandée auprès du seul forgeron de Bruges qui allie finesse et talent, n’est pas encore prête.

Et après Baron, une fois que j’y suis, je fais quoi ?
C’est pour un concours de poésie ? Ou bien …
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Laudanum
Laudanum se tenait les côtes pour ne pas souffrir le martyr tant elle riait à l'écoute des vers solitaires du poète nabot.

Et puis elle se repris quand le baron lança une "invitation" à son atome...invitation à se rendre en Tournai, seul et sans armes.

Yeux écarquillés, perplexe...et encore plus perplexe à la réponse de son cher et tendre...de l'ironie sûrement, du moins elle l'espérait...


Nan mais il nous prend pour qui le nain de jardin? L'a vu une apparition pendant sa tirade ou quoi! Hey faut arrêter la poésie le vilain pas beau!

Tu crois sérieusement que des esprits aussi affûtés que les nôtres vont mordre à ton hameçon minable??

D'abord, mon atome ne bouge nulle part sans ses molécules, et ensuite, faire confiance au chien chien de ce faux derch de Wuggalix et se pointer sans armes, c'est présumer de votre pouvoir d'illusionniste. Votre poudre de perlimpimpin c'est du pipo, et lorsque vous nous verrez à Tournai ce sera armés, et avec nos gros bras de paysans dopés à l'intellect!


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Slamjack
Le Cavalier Noir était déjà loin et ce n'était pas un effet d'optique du à sa soi-disant petite taille. Mais Slamjack avait l'ouïe fine. C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques qui renforçait encore la légende prétendant qu'il est à moitié démon. Il entendit la demeurée. Il répliqua, le verbe haut et fort, pour qu'on l'entende bien.

Le concierge m'a lancé un défi, auquel j'ai répondu.
Alors que ce n'était pas vraiment ma tasse de thé. J'ai d'ailleurs du me doper à la tisane de tilleul pour récupérer de cet effort. Et je l'ai remporté haut la main, le défi, en respectant les règles imposées par mon adversaire.

Il ne va quand même pas maintenant se déballonner et passer pour un misérable trouillard devant tout son auditoire quand je lui lance un petit défi de rien du tout?

Mon épreuve est évidemment basée sur ce qu'on a dans le pantalon. Chacun son truc.

Et elle est simple. Je mets au défi le sieur Zorg69 d'arriver à Tournai avant la prochaine messe, seul et sans armes.

S'il refuse le défi, ce sera un couard.
S'il rate le défi, ce sera le perdant.



Le Seigneur de Lys souriait. Il est était définitivement le plus macchiavélique de ce Comté. Nul ne pouvait se mettre sur son chemin. Le bavard avait cru pouvoir tenir tête au Baron de Renaix : il devait être bien désabusé à cet instant. Et la partie ne faisait que commencer.
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Bartox
Les défis, cette mélancolique et folklorique coutume, bien oubliée dans notre comté depuis des lustres. Cela pourrait être un divertissement fort plaisant, Bartox ayant été lui-même convié à cette petite tradition perdue par le bouffon du Seigneur du Lyz, mais sans jamais n’avoir eu de nouvelles, sûrement avait-il pris peur quand la portée et la dure conséquence qu’entraînait ses fébriles paroles avaient sombré sous la pensée d’une provocation perdue d’avance.
Toutefois, il ne fallait pas, en ces temps si troubles et noirs, se laisser tenter par une provocation stérile qui n’aboutirait probablement que sur un bain de sang inutile.

Sieur Zorg, je vous en prie, ne vous laissez pas tenter, comme tous ces moutons de panurge, qui suivent aveuglément le grand seigneur méchant homme dans ses incitations à la violence.

Non, accepter une telle proposition entraînerait assurément une conséquence trop lourde pour notre pays déjà bien fébrile, Bartox devait le convaincre d’abandonner cette idée.

Je vous en conjure, fermez les yeux devant cette excitation puérile. Nous n’avons pas toujours été sur la même longueur d’onde, mais aujourd’hui, je vous le demande, de grâce, rejoignez le rang de la raison, de la sagesse et de la politique saine. Prendre les armes, serait une grave erreur, tant vos mots sont forts et importants pour tous les flamands ayant encore un espoir de revoir leur comté briller et faire tomber la lâcheté et la traîtrise.
Oui, car, même les plus grands esprits ont été corrompus ! D’autres ne l’ont jamais caché, mais l’appât du pouvoir et de l’argent résonnent comme les trompettes de l’apocalypse, et vous, et moi, devons nous dresser devant ce terrible fléau qui menace plus que jamais nos terres meurtries.
Accepter ce défi, serait prendre le risque de voir nos Flandres pleurer un de ses enfants qu’elle aime tant, et je ne conçois pas aujourd’hui un combat contre ces mouvements oligarchique et autocratique sans votre présence, et le poids de vos paroles.
Vous avez souvent été critiqué et lynché en place publique, vos paroles bafouées, et votre réflexion insultée de verbiage, mais vous avez toujours été là, là pour amener vos idées, vos notions et votre conception de la vie. Bien insuffisamment écouté, mon ami, aujourd’hui, prenez le flambeau de la liberté, et revenez à nos côtés, pour lutter contre ces patriarches aux idées démodées et à la nostalgie bien trop dangereuse.


Bartox reprit son souffle, il avait parlé avec le cœur, sous un flot incessant de mots, qu’il espérait assez forts pour convaincre Zorg de la déraison de cette invitation. Les Flandres avaient besoin d’hommes forts pour lutter, et il devait faire parti de ceux-là.

Oui mon ami, je suis aujourd’hui un homme meurtri, blessé au plus haut point. Complot, trahison, lâcheté, coups bas, sont indéniablement monnaies courantes ici bas.
Oui, j’ai peur mon ami, de voir un jour nos terres reculer sous le joug d’un tyran, qui irait assaillir les quelques courageux résistants, jusqu’à les voir gésir par plaisir.
Comment endiguer ou même juguler cette affliction, qui n’est pas encore fort heureusement devenue une triste fatalité ? Luttons, comme nous l’avons toujours fait, contre cette triste tempête qui approche. Certains de mes amis ont déjà succombé, d’autres ont tenté de lutter de manière solitaire et insensée.


Voyant que le Seigneur du Lyz s’apprête à répliquer et à lui rire au nez face à son utopie flamboyante.

Nous savons tous les deux quelle sera l’issue d’une telle bataille, nous savons pertinemment aussi que le plaisir de la mort, de la souffrance sont innés chez le baron Slam Jack. Nous pouvons anticiper sa réponse, et l’esquiver, afin d’avancer et de tenter de redonner une couleur moins monochrome à nos Flandres ! Je vous en supplie une dernière fois, refusez ce défi, et n’allez pas à la mort.
Zorg69
- Rhaaa ma puce … j’avais pris mon air le plus niais pour faire crédible…Fallait le lui laisser croire au nain, qu’j’avais mordu à son défi à deux balles…C’était ça qui était drôle. M’aurait attendu avec son armée de castrés, à se geler les burnes, sauf les filles bien sûr, sur leur nœud. Rhaaa tant pis.

Cinq hommes en noirs, encapuchonnés, lourdement armés, surgirent de la pénombre et entourèrent rapidement le couple. Ils avaient l’apparence de spectres, sinon qu’ils étaient entièrement vêtus de noir. Ils avaient surgis de nulle part et l’encerclement en un seul mouvement synchronisé avait quelque chose de terrifiant

- Aaaaaaaaaah !
- C’est rien Laud ma puce, c’est rien, ne bouge pas, ne dit rien.

Un homme se détacha. Zorg le prit par les épaules et le serra dans ses bras. Il chuchota :

- Merci mon frère, d’être là, si vite !
- C’est fait, Zorg !
- Combien ?
- Beaucoup. C’est le comte qui finance.
- Tous identifiés ?
- Tous.
- Sur les deniers des flamands ou sur ses deniers ?
- C’est les flamands qui payent ton assassinat, Zorg

Zorg sourit, marqua un temps d’arrêt, …, s’absorba dans une longue hésitation, … et lâcha

- Tu rassembles.

L’homme tressaillit
- Je rassemble ?
- Tu rassembles ?
- Tu avais dit que tu ne le ferais jamais !
- Je viens de changer d’avis, j’ai une bonne raison, non ?
- Combien ?
- Tous.
- Tous ?
- Tous.
- Zorg c’est énorme. Certains sont aux confins du royaume. Tu peux pas leur dem..

Hurlant

- TOUS


Revenant à un ton plus calme

- Fait ce que je te dis ne discutes pas.
- Ok Zorg, c’est toi le patron.
- Il va savoir comment je m’appelle cet enfoiré. Les Flandres vont saigner. Les identifiés tu ne les lâches pas. Je veux tout savoir de leur déplacement. … Tu dis au shad de rassembler le sud en bourgogne et de remonter ensuite. Je m’occupe des autres.
- Ca prendra un peu de temps Zorg….
- Suis pas pressé, tu fais au plus vite, c’est tout. Rassemble les TOUS. Je veux tuer ! Il ne restera rien. L’autre pense faire une guéguerre civile pour tuer FUT et FIL, il n’a aucune idée de ce qu’il va prendre sur la tronche !
- Zorg apaise toi, la colère n’est pas bonne conseillère.
- Je ne suis pas en colère, mon frère, je suis déterminé. J’ai défié un homme sur son terrain. Je lui ai fait savoir qu’il ne pouvait pas m’abattre en tête-à-tête. En constituant un groupe pour m’assassiner il prouve qu’il est un lâche et qu’il n’a aucun honneur. Il doit le payer mon frère, sur sa vie. Il va apprendre, en la perdant, le sens du mot « perdre » ! Va mon frère, fais ton œuvre, je t’attends ….

Les cinq hommes s’évanouirent dans les ténèbres comme ils étaient venus. Nulles traces d’eux ne persistaient, pas même une odeur, pas même un murmure, rien.
Zorg se retourna vers Lauda


- C’est eux ?
- Oui. Mes frères … d’avant
- Contacte les amis. Ceux d’avant aussi. Les plus terribles de préférence. Les sanguinaires. Ceux qui aiment tuer ! Va voir comment on s’est appelé dans le temps ce co..
- Arrête, il ne mérite pas que tu t’énerves, c’est juste un lâche.
- Pas d’énervement, ne t’inquiète pas. La perte du sang froid nuit aux bonnes décisions. Je suis froid comme la glace. Je vais juste … le tuer ! Le comte aussi… Je n’aurai jamais cru que je les rassemblerai à nouveau. Surtout ici ! Vais me façonner une nouvelle image. D’ici là ma puce, les Flandres vont apprendre à se passer de mes diatribes. Toute mon énergie et mon temps vont y passer ! Aller on file se coucher, on a du taf devant nous…


Zorg se réveilla en sursaut et en sueur. L’amour de sa vie dormait paisiblement à ses cotés. Il se perdit un instant dans la contemplation de son éclair, celle qui illuminait au quotidien sa vie. Tu es belle mon ange !.

« Mon dieu quel rêve. Comment ton cerveau torturé a-t-il pu songer à un tel scénario. Laisse donc tes anciens amis là ou ils sont. Tu sais bien qu’ils ne sont pas contrôlables et qu’après t’avoir aidé, tu ne saurais pas les canaliser. Ils mettraient le feu aux Flandres. Et puis tu ne vas pas faire comme eux tout de même. Bartox à raison, écoute-le, c’est un homme sage. Faire payer les flamands au nom de ton seul orgueil. Quelle fatuité Zorg, tu t’apprêtais à enfourcher un cheval que tu dénonces depuis si longtemps. Tu es un con Zorg, ton orgueil a failli te perdre. Sans Bartox ….

Reste donc dans ton registre habituel et lutte avec des mots et des idées, c’est ce que tu sais le mieux faire. Durcit tes mots, Zorg, durcit tes mots. Il faut sortir les Flandres du joug de l’oppression. Et les mots sont infiniment plus forts que toutes les épées du monde. Déterre ta plume Zorg, celle là même que tu avais décidé de jeter pour la remplacer par un bras armé »

Zorg se leva doucement pour ne pas la réveiller, sortit de l’alcôve de leurs ébats, pour gagner la pièce d’à coté. Il alluma une chandelle, sortit quelques parchemins et se mit à écrire

Lettre ouverte et publique à Slam Jack

Machin,
Je vais te tutoyer machin, parce que je n’ai plus aucune considération pour toi. Tu te drapes dans des mots comme l’honneur dont tu ne comprends même pas le sens.
Tu sais que je sais machin. J’ai fais en sorte que tu saches.
Tu sais que je sais que tu n’as aucun honneur, que tu es un lâche et un pleutre.
Tu n’aimes pas les Flandres machin, tu n’aimes que toi.
Et tu te glorifies des quelques abrutis qui te servent de paillasson et qui t’obéiraient jusqu’aux tréfonds de la connerie humaine.

Alors qu’est ce que j’ai à te dire.

Te dire que je ne suis pas un couard mais que tes défis minables sont une insulte à mon intelligence. Tu cherches avec une grosse ficelle à m’attirer dans un piège gluant.
Tu as constitué un groupe d’assassins, tous des traitres aux Flandres, et quelques mercenaires, pour me liquider sur le chemin que tu me défies d’emprunter. Tu veux éliminer le seul obstacle sur la route de ta domination absolue. Celui qui peut te tuer avec des mots !

Tu as un problème avec la domination machin. Sans faire de la psychanalyse à deux balles, ca révèle quand même un gros déficit. Tu veux faire croire à la présence d’un gros neurone entre tes jambes, mais en fait, il n’y a rien entre tes jambes, juste le vide intersidéral.

Tu as commis une erreur machin : Me sous-estimer. Tu vas la payer cash. Toutes les Flandres savent machin, ton crédit est grandement écorné.
Au passage machin, le traitre qui m’a guidé vers ton antre n’est pas celui que tu crois, tu te trompes de traitre. Tu sais mes mots fascinent parfois et au nom de cette fascination certains jouent un double jeu. Cherche bien tu vas trouver … Je te donne un indice : peur et reproche … tu vois ? Tu sais que je ne pipeaute jamais machin.

Bon machin, je t’ouvre une porte sur la rédemption. Si tu aimes les Flandres voilà ce que je te propose : Tu fais une déclaration publique aux flamands. Tu leur dis que tu les aimes. Tu leur dis que l’armée est au service de leur sécurité et que tu t’es momentanément égaré dans des rêves de grandeur inutile. Et pour acter, tu démissionnes du conseil et tu t’excuses auprès de Doudou de ce que tu lui as fait.
A cette condition, tu retrouveras un peu d’honneur. Et puis après si tu y tiens vraiment, et si ca te soulage, je veux bien sortir mon épée flambant neuve et t’affronter en duel, sur le nœud entre Bruges et Tournai. Mais en tête-à-tête hein, pas avec ton armée d’assassins cachée dans les fourrés alentours. Mais en même temps je t’ai fait savoir, que j’étais de même force que toi. Alors n’est-ce pas un peu stérile ? Mais si ca peut t’aider à sortir de l’ornière psychologique dans laquelle tu t’es placé, je veux bien te faire ce cadeau. Et si tu m’assassines, avec tes hommes, et bien, les flamands sauront ainsi qui tu es, pour ceux qui avaient encore des doutes. Mais je te préviens, ta vie sera alors un calvaire, parce que mon fantôme ne te lâcheras plus. Alors réfléchit. Et écoute-moi.
Retrouve la flamboyance et la grandeur que tu as eu un temps et que j’ai pu parfois admirer. Tu te fourvoies depuis trop longtemps dans un objectif illusoire. Tu vas finir par faire fuir tout ceux que les Flandres compte d’esprits saints et tu vas finir par régner sur un comté de moules.
Je t’offre l’opportunité de laisser machin au bord de la route et de t’appeler à nouveau Slam.
Ne pense pas que d’accepter signifierait que tu perdrais. Tu as déjà perdu machin, seul toi ne le sais pas. Regarde ma mansuétude, je t’offre une main.
Saisit là !
Les Flandres ont besoin de Slam le grand, l’homme d’honneur, le militaire au service de ses concitoyens, pas de machin, minable, aveuglé par une ambition démesurée et inopportune. Prend ma main …

Lettre ouverte et publique à Wuggalix

Comte de mes deux. Tu fais des discours qui sont pitoyables. Tu rêves d’un règne de grandeur et tu intrigues comme un vulgaire manant pour justifier juridiquement mon assassinat. Tu utilises l’argent des flamands pour donner à ton bras armé les moyens de ce meurtre. Mon pauvre ami, tu es tombé bien bas, encore que tu n’aies jamais été bien haut, bien incapable de t’opposer à moi sans user de désinformation et de contre-vérités.
Tu es venu à Bruges nous faire la démonstration de ton incompétence, tu essayes toujours de te mettre au dessus du lot sans te rendre compte que tu es un faux cul de première qui sonne creux à chacune de ses interventions. Tu plébiscites la seule qui n’a qu’un axe d’articulation sur la tête et qui ne sait l’agiter que de haut en bas, pour te garantir ses voix, injustice absolu envers ceux qui ont fait Bruges. Autant j’ai eu de l’estime pour Slam, autant je n’en ai jamais eu pour toi.
Te rappelle-tu notre premier tête à tête. Comme tu m’avais mal cerné !
Je te tutoie aussi comte fantoche, pour bien te faire sentir l’étendu de mon mépris. Et je n’userai pas mon encre bien plus loin.

Je ne suis pas une menace pour le comté ni pour le comte. Seul dans mon coin je n’en ai pas les moyens. Tu ne t’attaques pas à une fonction mais à un homme. Tu cherches juste à éliminer la contestation. Utiliser l’argent des flamands pour cela est un acte de haute trahison. Les flamands ne t’ont pas mandatés pour que tu élimines l’opposition de ton chemin. J’ai beaucoup critiqué les comtes d’Autrement. Je n’aimais pas leur politique. Mais je ne crois pas me tromper en disant que même virulents nos échanges sont restés sur le terrain politique. Ils n’auraient jamais utilisés ces méthodes de malfrats pour me faire taire.
Tu es un déchet organique ta grandeur !
Démissionne et présente toi devant un tribunal, que les flamands te jugent. Et alors là seulement tu pourras te regarder dans une glace.
Excuse-toi auprès d’eux aussi, publiquement, pour les avoir léser de l’argent que tu as mis dans mon assassinat.
Et après, rentre chez toi et fais toi oublier. Tu reviendras avec plus d’humilité quand on t’aura pardonné.

Lettre ouverte et publique aux assassins qui ont répondu présent à l’appel de machin.

Brave gens.
Pour l’instant je conserve chez moi la liste de vos noms.

Ais-je besoin d’en dire plus ?


Zorg releva la tête de son pupitre et relut les courriers. Ses mots étaient très durs, il en avait conscience. Il s’habilla, enfila des vêtements chauds et courut placarder ses trois missives pour qu’elles soient lues par les flamands.
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Princesse_blanche
Blanche jouait dans la neige.
C'est tout ce qu'il lui restait à faire.
Elle attendait un messager.
Elle caressait l'idée qu'il se déplace jusqu'à elle. Caresse subtile.

dans sa main deux boites. dont l'une vraiment toute petite.
Estienne qui s'approche.


Je lui ai porté ton pli, Blanche.
Maintenant, arrête de te faire de la bile, ca ne sert à rien.


Moui... T'as raison ...
mais tout de même ...


Y'a quoi dans tes boîtes ?

Oh ... Ce sont les mes puces savantes. Il fait trop froid, je ne vais pas les entrainer aujourd'hui.

Et dans la petite ?


Dans la petite ?

Blanche l'ouvre doucement


Elle est vide !

Ou elle est pleine d'air.

Instant de réflexion. Il fait froid, il est tôt, on n'est pas pressé.
En plus, la chute des grains de sable est accélérée dans la perception princière.


Pleine de vide ?

C'est cela.

Et elle te sert à quoi ?

C'est une oeuvre d'art. Le raisonnement de Monsieur Triache, c'est le nom de l'oeuvre.


Estienne prend délicatement la boîte, l'inspecte dans tous les sens.
Il déchiffre dessous la citation : ¤ Ca tombe sous le sens ¤


Intrusion dans les pensées d'Estienne :
Elle va pas bien ma Blanche en ce moment.
C'est toute cette histoire qui la tracasse.
Voilà maintenant qu'elle se met à faire de l'art.
C'est incompréhensible.
Une vraie artiste !


** flottement dans l'air **


Et sinon, qu'est ce que tu fais si tot ici ?
Les archivistes sont en grève ?


Non non ... je me promène ... je me dis qu'un dimanche matin, il est fort probable que je fasse des rencontres ...
Slamjack
Tu mélanges tout, Zorg…

Annonça Slamjack, en prenant place face à son interlocuteur. Le Seigneur lui imposait une entrevue en tête à tête, loin du public, les volets clos. Il savait que le concierge était libre de répéter ce que bon lui semble, mais il n’avait cependant pas envie de le laisser se fourvoyer dans l’erreur trop longtemps. Cela en devenait dangereux pour la stabilité du Comté.

Le ton était à la confidence et il tranchait sévèrement avec la colère qui se lisait dans les yeux du corbeau.


… Tu vois le mal partout et tu as tort.

Tu récoltes deux, trois bribes d’information incomplète, sorties de leur contexte, à gauche, à droite, et tu penses détenir la vérité. Plus grave, tu en fais des rumeurs en t’exprimant publiquement comme tu le fais. Tu parviens même à semer le doute dans l’esprit d’officiers et de politiciens dévoués envers leur Comté. Tu en deviens dangereux, Zorg. Et je ne pense pas que c’était là ton objectif lorsque tu as commencé ta tribune…

Le Baron de Renaix était détendu, aucune inquiétude ne se lisait sur son visage. Il était persuadé de ne pouvoir remettre Zorg dans le droit chemin duquel il s’écartait trop ses derniers temps mais il voulait essayer.

Tu ne te rends pas compte, Zorg, que tu es devenu une menace pour la stabilité du Comté. Et tu t’attendais à quoi, après les propos tenus à l’encontre de Sa Grandeur ? Tu l’as dit et redit, tu ne voulais pas de Wuggalix sur le trône. Tu as même affirmé que tu t’acharnerais contre lui. Bordel, Zorg, tu n’as pas la carrure pour t’opposer au Pouvoir.

Surtout lorsque je suis de son côté.

Un sourire. Le Cavalier Noir était complaisant mais il restait lui-même.

Mais ce n’est pas une raison pour user de bassesses, de mensonges et autres manipulations.

Tu es bien loin de la vérité, Zorg. Tu vois en Wuggalix le Grand Méchant. Mais sois sincère et pose-toi la question : pourquoi ? Nuit-il aux intérêts des Flamands ? Certainement pas. Nuit-il au prestige des Flandres ? Que du contraire. Prévoit-il de faire sombrer le Royaume dans la guerre et l’horreur ? Non, rien de tout ça. C’est ton petit orgueil personnel qui est atteint, c’est tout.

Si nous voulons vivre en toute quiétude et profiter de la prospérité de notre Comté, il faut que tout tourne rond. Et toi tu es devenu l’empêcheur de tourner en rond, Zorg. Pour une bonne partie de la population, sans cesse croissante, tu es même devenu le Grand Méchant. Un comble n’est-ce pas ?

Regarde autour de toi : ton camp se désagrège. Tes relations s’effilochent. Tu sais pourquoi ? Parce que tu n’es plus dans le bon, Zorg. Tu as laissé ta rancœur prendre le dessus sur ta libre pensée. Tu t’es laissé corrompre, Zorg, il n’y a pas d’autre mot. Pire : tu as même précipité la chute de gens qui étaient promis à un bel avenir dans ce Comté, uniquement parce qu’ils ont cru en ta théorie du complot.

Alineaire, d’abord. Blanche, ensuite. Bartox sera le prochain ? Tu les as grillés, Zorg. Plus personne ne leur fera confiance désormais. Leur vie est foutue, parce qu’ils ont cru en toi, en tes balivernes, en tes certitudes erronées.

Parce que tu divagues, là, mon vieux. Tu vois la conspiration partout. Non mais sincèrement, crois-tu que le diable est parvenu à la tête des Flandres ? Wuggalix est un homme réfléchi, certes, mais cela n’en fait pas quelqu’un de machiavélique. Cela fait des lustres que je suis le bras armé de tous les Comtes qui se succèdent. Si j’avais voulu exécuter les sombres desseins auxquels tu penses, crois-tu que j’aurai attendu que Wuggalix soit élu ? Nom d’une burne Zorg, réfléchis ! J’étais notoirement attaché au camp d’Harlegnan, farouchement opposé aux Clairambault. J’ai été à la droite de Lunconnu, de Telya, de LouisHubert, de Rosa et même de Plasm et d’Adrienne ! Ne vois-tu pas quelques noms avec lesquels j’aurais eu plus de facilité pour me faire une place au soleil, pour éliminer mes adversaires, pour faire ce que je voulais dans cette partie du Royaume ?

Franchement, Zorg, ta théorie ne tient pas debout. Tu ne feras plus illusion très longtemps si tu persistes sur cette voie. Tu n’auras bientôt plus d’autre allié que… des brigands. Tu vois, ceux qui attendent le moindre prétexte pour justifier des exactions.

Moi, je suis le garant de la sûreté, Zorg, pas toi. C’est pour cela que les Comtes s’adjoignent mes services les uns après les autres.

Slamjack marqua une pause. Il parut réfléchir. Il tentait de se remémorer les derniers événements.

Tu sais, les méthodes utilisées par les gens que tu soutiens sont bien plus perfides que les miennes.

On a été obligé de déplacer l’Etat-Major dans un lieu plus sécurisé : un groupe « méconnu » avait copié les clés, de manière illicite, sachant ainsi tout ce qui se déroulait dans l’antre stratégique du Comté. Depuis combien de temps, nul ne le sait. Tu trouves cela « bien » ? Tu veux les noms ? N’essaie pas de couvrir la traîtresse ni de semer le trouble en accusant le sans peur et sans reproche.

Ne viens pas non plus essayer de me faire peur, en menaçant de dévoiler « des noms ». Bien que tes propos ne visaient pas à me faire tressaillir, puisque moi j’assume mes actes et paroles. Tu agis comme un vil maraud, Zorg, en espionnant, en poussant à la trahison, en divulguant tes sources, en propageant des rumeurs calomnieuses, en menaçant. Tu tombes bien bas, Zorg, tu fais usage de moyens que tu critiquais jusqu’alors. Nous, nous ne venons pas t’espionner chez toi. Nous ne venons pas trahir nos amis en divulguant ce que l’on sait. Nous ne venons pas te diffamer en public : on prend même la peine de venir t’expliquer en privé, pour que tu cesses de t’enfoncer inutilement. Nous avons de l’Honneur, Zorg, quoi que tu en dises.

Et que tu oses parler de lâcheté à mon encontre alors que tu n’es pas capable de relever un défi, je trouve cela très… surprenant. Tu n’as pas ce qu’il faut entre les jambes. Tu n’as pas les épaules. Tu n’as même pas les capacités. Je me doutais bien que tu ne viendrais JAMAIS à Tournai. Que tu n’oserais pas risquer ta misérable petite vie. Mon défi était basé sur la peur. Tu as crevé de trouille, Zorg. Tu es une lopette. Alors ne viens pas tenter de m’impressionner avec ton épée qui sent le neuf et tes mercenaires qui ne passeront pas.

Le Lieutenant-Commandeur déplia un parchemin. Une carte des Flandres, des troupes et des flèches dans tous les sens.

Le Comte a demandé de sécuriser le Comté. J’avais carte blanche avec mes forces spéciales. A cause de toi, Zorg, je ne le cache pas : tu as ouvertement menacé Sa Grandeur ; Mais surtout à cause d’un brigand sans envergure qui devrait finir ses jours au fond d’une geôle. Il va de soit que si tu approchais de Tournai, il m’aurait été facile de te lyncher en prétendant à une erreur, voire une agression. J’avoue avoir joué double jeu : je me servais d’une sécurisation officielle pour te lancer un défi personnel. Je ne pouvais prévoir si tu viendrais ou pas, je comptais surtout sur le fait que tu aies peur. Et j’ai gagné : tu as fait la démonstration de ta couardise. Tu te défends comme tu veux, en criant « au complot politique », « à la lâchet頻. Entre nous, Zorg, je craignais que tu reles le dl. Tu ne luaurais pas r si, mais j,aurais eu raexpliquer quant uette bavure. Lttu aurais eu de quoi me mettre des vilenies sur le dosi: des voix se seraient probablement vr dans les hautes sphas pour appeler pa dession, au proc a trahison. Mais tu ne peux pas, car je naai rien fait. Je t ai invit’Tu nies pas venu. Au-delve ce fait, ce ne sont que suppositions dans lesquelles tu inclus, iort mais cela tlarrange, le Conseil Comtal et toute laarm,des Flandres. Alors que cela ne concerne que moi.

Jcavais dit au Conseil que je mroccuperai de toi. Je lsai dit aussi ocarmeet det-major. Je l ai dit sur tous les toits. Tu as eu peur Zorg, car des gens sont venus te le ruter. Il ne fallait pas que tu viennes. Tu aurais pu sortir un tout petit peu vainqueur si tu avais o molest ar les forces spaales, mais ce nvest pas le cas. Tu es comme un petit roquet qui aboie, aboie, et retourne trmvite se planquer dans sa niche ba moindre brise.

J'ai ajoutsuelques deniers personnels dans les caisses des forces spqales, pour m'assurer le soutien de quelques mercenaires, en plus des miliciens r nes par le ComtuTout le monde y gagne : l'armea davantage d'hommes, sans d urser un u de plus, et moi j'assure ma suprvtie au cas omme jouerais un coup tordu. Mais tu n'as pas mordu 'hamep. Tu as eu chaud aux fesses. Tu me fais bien rire, Zorg : tu veux affronter l'homme fort de ce Comtaais tu refuses qu'il utilise tout ce qui fait sa force... Alors, of l'int t? C'est comme si tu montais dans l'ar face au champion toutes cat ries mais en exigeant qu'il se batte pieds et poings li C'est grotesque.

Jgai envoyin petit courrier personnel au Comte, dans lequel je le prie de bien vouloir m excuser daavoir agi de la sorte. Si les forces sp ales avaient violentee principal contestataire du Pouvoir en place, imagine dans quel p in se serait trouvvuggalixi! Je me serais fait taper sur les doigts, jraurais du sauter. Mais juaurais assum comme dthabitude. Jlai pris un risque, jiai gagn Sans verser la moindre goutte de sang. Finalement, je le r te, tu as ratuon coupi: tu aurais du venir et, ensuite, preuves a appui, annoncer que tu is le martyr d un tyran. Mais jusque lotu nues rien quaun petit aboyeur avec la queue bien serruentre les jambes.

Cela fait trop longtemps que tu cries sAu Loupn!re, Zorg, plus personne ne t /ute. Les derniers qui ont fait lnerreur de te croire se sentent maintenant bien seuls, avec leurs doutes, leurs regrets. De combien de gens vas-tu encore te servir avant de les abandonner meur triste sorts?

Ton combat est perdu deavance, Zorg, parce que lnobjectif est tronqutTu es d rmais polluà lar tout ce que tu habais jusquralors. Tu nbas plus le moindre cr,t aupr du peuple.

Le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy se leva. Il en avait apparemment terminuIl conclut par quelques mots.

Re:is deux secondes, Zorge: si jeavais re leordre de te tuer, naaurait-il pas m plus simple que je me dqace jusqu/OI>
Tu mrnges tout, Zorge
_________________
Doudou
doudou "uta avec attention et pensa que le baron fera moins le fier quand les documents qui se baladent en Flandres et autres arriveront sur ses terres de Lys
_________________
pnj
Oreillebionique n'en avait pas non plus perdu une miette.

Ayant de plus interprr, en une particule mentaire de l'espace temps, les ondes ases par Doudou, qui semblait bien remontiil se demanda s'il ne fallait pas avertir le Baron de Renaix du danger potentiel d'un coup d'orteil mortel?..
Zorg69
Ah baron i
Tu vas me manquer !

Tu vois jrai laiss/omber le machin, ca ne convenait d d Et puisque tu as drd e faire monter notre intimit"par lnusage du tutoiement, et bien, je t/embo le pas. *sourit*

Baron, j’arrive aux mms conclusions que toi, pas sur le md argumentaire, mais il niy a que le réciltat qui compte. Nous sommes diaccord Baron, sauf que je suis arrive ces conclusions, 24H avant toi !
Je gagne ! *rit*

Ah je te brocarde Baron s pour la derniu fois.

Mais Baron, je salue la performance !
Quelle rhsrique, mes aux ! Comme tu es habile ioyer les faits pour les retourner et les printer dans un sens qui te convient mieux. Beaucoup pourraient prendre une le>, peut /e moi y compris. Je suis admiratif et c est sans ironie !
Bon sdement tu abuses de menteries et autres prfntations erronr sur une base avpe, mais cdest de bonne guerre, si je puis dire. Mais toi et moi savons que je sais de quoi il en retourne, alors ce naest pas bien grave. Nous avons l un et lBautre notre conscience pour nous !

Je ne vais pas faire durer le suspense, Baron, j dnce la conclusion pour pouvoir d lopper le reste sans suspicion. Je meen vais, Baron, je quitte les Flandres. Parce que pr sont jvarrive na m conclusion.

Joai fait ce que tu n/as jamais rssi saire finalement : Jpemine la contestation ! Tu auras ainsi le champ libre pour construire les Flandres de tes rns !
Tu en as r , Zorg lda fait !
Je gagne encore ! *rit*

Pour autant, aucune couardise. Je le sais, tu le sais.
Tu nlas pas souhaitinaffronter en duel, je ne te traite pas de l e, pour autant. Tu as eu cette intelligence, e mononeuronale en dessous de la ceinture, je sais, de considnr que c*rit effectivement st>le !
Je te traite de l.e quand tu commandites un attentat contre moi, en armant quelques figures flamandes, pitoyables deailleurs en conspirateurs occasionnels, toutes heureuses de pouvoir te montrer comme elles te ljent bien, auquelles tu as ajoutiuelques professionnels de la dague, pour assurer le coup. Manquerait plus que les t suce-boules m me ratent !

Jlais prs, affronter en duel. Je te loai proposrEn tc-si cela aurait s hilibrsSeul contre l armmdes Flandres je nsavais aucune chance. Et je ntai pas lut dqun martyr. Relever un dd alors que lpon a connaissance du pin quril recu, ne rels pas du courage mais de la sottise. Et ca je ne le peux pas, je nfai pas ce quuil faut ! *sourit*

Au demeurant je né éai plus la libertne mouvement, depuis que le projet de mon assassinat est connu. Une armede jeunes femmes, toutes plus jolies et plus d rmina les unes que les autres, mla proprement interdit de bouger ! Et dieu sait que je neavais pas intat jger ! *rit*

Pour finir sur le chapitre, ne crois-tu pas au contraire qu il faut une bonne dose de courage pour se dresser seul depuis de si longs mois en tenant haut la flamme de la contestation ?
Je suis venu sout de six t rs drAutrement, simultanont, rien que u qui ont finis par ne plus me rtndre, faute d*arguments /opposer. Ce furent des moments difficiles, de grande solitude. Je ne suis pas aussi entouroue tu veux bien le croire. Et jeai souvent tenu la dragohaute aux gouvernants de tous poils, entiament seul. Tu parlais dveules ? Je crois que les miennes sont de bonnes tailles. Tu parlais de ltetide peur, de couardise ? Ais-je besoin de commenter ?

Avant de partir je voudrai revenir sur mon action et sur deux ou trois petites choses.

Tu m as rendu hommage Baron, du bout des lees mais je ne mpy trompe pas, mn si tu dTnces mon dernier engagement. Tu as raison au demeurant. Cnest la premi fois que je me dhrtis de la ligne fondatrice de mon action. Jeai toujours luttrour des id/, ou plus exactement contre celles qui ne me paraissaient pas opportunes pour les Flandres. Pour la premi fois, jrai luttmcontre des hommes et non point contre une vision. Je me suis souvent opposcux hommes mais en pointant du doigt leurs opinions. L e nsavais rien rointer. *sourit*

Cneit une erreur, mdement ! Quand ca sonne creux, il n y a rien ,ontester !

Me croiras-tu si je te dis que je noavais pas l intention dsintervenir dans la campagne ? Pourquoi ltais-je fais alors ?
Tout simplement parce que j ai dest ointervention de Wuggalix pruges, pleine de suffisance et de m is. Il est venu cultiver son client sme oup de propos mielleux et de solutions toutes faites, au demeurant inadapt au contexte.
Il a eu plus Mur de dantrer son savoir-faire, royalement inapproprii au passage cet homme l cnnais les donnq brugeoises n point qui est effarant t pour prouver queil avait de la valeur. Il a eu l incroyable fatuitge vouloir imposer sa vision pour Bruges en quatre jours ! Il snest ridiculis ans certains cercles brugeois. Les rttions sur la halle, au que sren sont largement fait lteo. On en rit encore.

Il nra jamais levfe petit doigt quand Bruges en avait vraiment besoin, lors des derniss colonisations par exemple. Et liil prendait nous donner des leus de gouvernance alors que tout allait bien ! Le comble de la suffisance.

Le bourgeois est un fat ! Je ne le mlise pas, on ne peut mciser le not ! Net déacido, nst de respect, nlt de flamboyance, nat de discours toujours deune platitude ourir, n t de grandeur, rhaaa je vais pas faire tous le dico, sinon on est encore lsemain !

Pourtant cher Slam, sache que je lui ai tendu la main. A son arrivo Je lui ai demand e promouvoir une solution Brugeoise. Plusieurs alternatives ron intervention, oient possibles, toutes crebles. Je le lui ai demanduvec courtoisie, relayant un sentiment garal dans certaines sphes de la capitale.

Il a m’isea requt !
Comment un homme imbu de lui-mv ie point, meisant la volontsiune partie non neigeable de toute une communautPagissant contre sa volontqbafouant les us et coutumes du lieu lentement lgiar toute une lignode maires m tants, n comment un tel homme peut-il se targuer de reprnnter tout un peuple ?

Je te laisse le soin de mater sur ce the.
Il est ta base de laengagement Zorgien dans les dernips comtales.

Mais cessons de parler de ce triste sire, coest lui faire trop d honneur.
Tout le monde sait bien que cnest une marionnette dans tes mains.
Mais comment as-tu fais pour le doter de la parole ?
Et on ne voit pas les FILS, clest bien fait !!
FUT FUT le Baron !
*rit*
Un vieux hobby, que je partage avec Lucie, pardonne-moi Baron.

Revenons donc mon action, si tu le veux bien
Elle est tout entie dirigivers un seul objectif : mettre en exergue les problls et les difficultrdu peuple, d ncer ltinjustice, les d Ma critique, toujours virulente, quoi qudon en dise, et pour peu qu>on me lise et quaon ms ute, nca jamais diurvue de propositions. Elle a ! bien plus constructive quvil n y paraissait au premier abord, pour peu qu-on sache encore une fois m> uter jusquoau bout.

Accorde moi aussi, que je ne me suis jamais censureour critiquer sans distinction de bord politique, ou deaffiniti y compris ceux que tu consid s comme mes amis, et dont je neai jamais hbte pointer l action, lorsque qu elle ne servait pas le peuple. Demande donc rlinnre les i sales quart d,heures r quuil a pass n tant que maire de Bruges. Demande tartox, aussi. Ils peuvent t.igner.

Le couplet sur Bartox au passage, est une prontation de la r’it darmede mani nntf Bartox est quelquuun que j.apprbe. Nous nous sommes pourtant souvent oppos ! Il a pris rsmment, fait et cause, pour quelques unes de mes revendications, sans que je n aie sollicit ette prise de position. En son s et conscience, dira-t-on ! Cela mpa touchl’ailleurs.
Mais dire que je lsai grill., cmest un peu fort ! Baron tu pousses un peu lenon ?

Parait qu il a ddssionnee lDarmn! La rumeur bruisse me semble-t-il. Ca te plait pas ca, hein ? Quoon puisse sortir du giron, queon puisse depprouver...
Tss tss Baron, devient moins tyrannique et moins exclusif et tu deviendras grand.
Tu sais ceest souvent de la diff nce et de lfopposition que nait la lumi . Csest dans lvadversitoue lson avance. A vouloir remettre la chemise brune ia mode, et âmeaire rnnner le bruit des bottes, tu vas y arriver, utsr ce qui d sse, duer la contestation dans l, uf. Mais tu nivelles par le bas, et tu vas finir par r er sur des moules ! Et au final ? Je vais te manquer terriblement b
Je gagne -ouveau *rit*
T,es nul ce soir !!

Redevenons sseux ésa
J.ai drst>a psode post-nctorale et la d sure de nos propos respectifs. Spirale que jsavais de toute fau dadse briser. Elle ne nous servait, ni leun, ni liautre. N moins, je ne retire pas une virgule sur le fond, mv si la forme est outrancil. Tu as, toi aussi, beaucoup dà fpies derniers temps. Ce que tu as fait aoudou est inqualifiable, surtout quand on sait que tu as min on mandat, quasiment dvle premier jour. Tu as mis ta puissance au service de tous les comtes disais-tu ? Pas celui-ci alors, cmest l exception qui confirme sans doute une r>e ’esie variable.

Son bilan onomique est exemplaire. Tu ntas m pas eu lehonnttélee le souligner ! Il leavait prpron tant que CAC, il laa consolidvn tant que comte. Sur ddautres aspects, il a sans doute fait des erreurs. Mais qui nmen fait pas ? La marionnette qui te sert de comte, ne va se borner quoutr ce que Doudou et ses pricesseurs ont construit : Un stock pl.orique, un prestige au plus haut, ...
Il peut mu se permettre d te mauvais, ses prdcesseurs ont tellement bien travaillu
Mais par pitiuemande-lui dtarr r de pmrer. Il est pitoyable !

Donc ceaulne de tous ces mois, tu vois, moi je ne me juge pas aussi s rement que toi. Encore que, je ne suis pas dupe, ta sTrit’st sur jous Tu en fais toujours trop !
Alors, bien sae ne suis pas exemplaire. Jcagis souvent en amplificateur, en caisse de rcnance. J ai l art de faire un brasier daune uncelle. Je ne suis pas exempt deerreur non plus. Je pourrai les lister. Mais je n aime pas les inventaires, ca fait sapin, et dieu sait que je suis encore bien vivant. Ne tuen duaise.
Je gagne encore *rit*

Alors pourquoi je mren vais me diras-tu !
Parce que tu as voulu miassassiner ?
Non, ca coest du folklore local, faut bien illustrer la thlie du complot, dont tu penses que je suis le chantre.
Non, non. Rien de tout cela. Ca cnest plutae qui m aurait fait rester !
Tu te rends compte de la reconnaissance que tu m,as attribuspar cette seule intention ? Mnassassiner moi, un pauvre boucher, poenaud, le 69l reprdntant d une longue lignede concierges tous plus cruches les uns que les autres, et je suis le dernier, c est dire !
Mvassassiner moi, en payant en plus.
C est Enorme !
C.est la plus belle des reconnaissances Slam, ca me touche infiniment. Jrai presque leimpression de e important !

Alors pourquoi je mnen vais ?
Jaaime bien reposer les questions, pour situer le lecteur, pour qulil ne se perde pas dans l abondance du propos, pour qunil ne perde pas le FIL (ah celle lte ne ltai pas dm faite ?)

Alors t
Alors je vais te le dire eoi Slam.
Je suis fatigue incarner e liornelle contestation ,. L audience que l,on me pru, aquelle je nrai jamais vraiment cru, je ne suis pas assez mslo pour cela, est sans effet sur la marche des Flandres. Tu vois l ncore tu te trompes. Ce neest pas que les flamands ne mr utent plus o ils ne mbont jamais lutpEt je llai toujours su. Ce qui ne m a nullement empfie dire. Parce que tu vois Slam, toi tu e triques t au bruit du pas dans la cadence, et moi je a trique r au bruit des mots que je dis. Ctest dire qui me plait, ctest le cas de le dire ! Pas pe uter, pas md dcee entendu ! Mo si quand je suis entendu, ca ne me deait pas, non plus, je mentirai si jbaffirmai le contraire. Mais ce noest pas absolument nessaire.

Mes diatribes ncont jamais eu aucun effet sur le cours de la politique et sur les affaires en Flandres. Elles niadressaient pas le peuple. Tu le sais bien. Pour adresser le peuple, il faut simplifier le discours, et le dire dans une taverne, payer sa tourns faire passer une idena fois, formuledans un langage simple, direct et efficace.
Leais-je fais ? Nan, jhai fais le contraire !
A qui je m adresse Slam ?
A une ate intellectuelle, que j ai la pr ntion insensed amuser parfois, en dsndant il neest pas interdit de joindre lrutile s agrele o les intsts des gueux que Wuggalix arrose de ses deniers ehaque action.

Chacun ses mtodes. Je naai pas choisi drae efficace Slam, ca nsa jamais n un moteur, et c Mais aujourd’hui je menise, et pour tout te dire mes pensP ont d happr par quelque chose dsautre. Je ney suis plus depuis un moment. Je me suis embrasane derni, fois mais le cnur née y est di plus depuis un moment. Il it ailleurs le ctur f

Jiai e touch?ar la gra dfun air, Slam. Mon c Alors du coup e du coup les diatribes politiques meennuient. Et le sort des gueux me para tout eoup pas si dramatique que cela ! Et je me dis que d autres seen occuperont.

Tu vois ccest tout simple. Pas chercher midi u4 heures. Je nrai pas peur de ton se, Slam, je suis juste raide dingue amoureux. Et elle veut voir Vesoul alors on va voir Vesoul.

Mste Slam, ce nuest pas avec une se quoon le dompte Zorg ! Il y a bien mieux et plus simple. Une td, des mots, un .air, et pouf plus de Zorg ! Comme quoi tu devrais rgir le spectre de tes comp nces et jouer sur dlautres tableaux. Tu gagnerais en efficacitt *rit*

Je me retire donc un moment et vais parcourir le monde avec mon lair et son double.
Jeu set et match ! Je crois bien quravec tous les points que jrai accumul je dois pouvoir me duarer vainqueur, me si je suis sme je neaurai pas tournde coin de la rue que tu crieras partout, je tqentends dl : L as fait dans son froc le vil gueux, lta rien dans l Mais toi et moi on sait. Ca me suffit.

Baron un mot encore. Arrd de d nner avec Elle. Oui Elle. Tu sais bien de qui je parle.
Tu vas la faire crever !
Elle est en pleine d quescence.

Elle m a prxnu cpest un fait, elle te lda dit d,ailleurs et elle tfa dit pourquoi.
Toi l homme d honneur, enfin jrespe, tu appréteeras la valeur du geste. Qutaurais-tu pensgnelle, si elle ne lé !avait pas fait, eu rrd a nos relations. Le mot m loyautv a-t-il un sens pour toi ? Je crois bien lsavoir dl vu dans ta bouche celui-lh

Elle mea prunu, mais ce nqest pas elle qui mja conduit vers ton antre.
J,imagine que tu te dis que la ficelle est un peu grosse. Mais bien que tu te le dises, je teaffirme moi, Zorg, le contraire ! Tu ne sais pas tout, Baron, des relations que les gens nouent, quoi que tu en penses !
Dans ton entourage baron, il y a des gens trobiens, tretrobiens. Qui savent. noute-les.
Amende-toi.
C est indispensable.
Pour elle.
Sinon tu la perdras, elle partira.
Et elle se perdra.
Et il ncy en a pas deux comme elle.
Et tu le sais en plus.
Et t es couillon defois.

Et ce n est pas souhaitable, le mot est faible.
Je l’aime infiniment Baron, et si tu continues dui faire du mal, je reviens, et faudra bien te cacher, parce que tu nias rien vu des colà vs Zorgiennes, je ne me suis encore jamais mis en colp !

Mais tu vas amender, cdest une certitude. Parce que tu sais euter. Sinon tu ne serais pas le

Et ne soit pas trop dur avec le traitre qui nien est pas un. Il mea fournit une preuve, parce que je ne voulais pas le croire. Une preuve minimaliste, juste le strict minimum. Nuoublies pas baron, je ne pipeaute jamais. Pourquoi commencerais-je le jour ou je pars ?

Allez une dernip pique .on jouet avant de prendre la tangentel
Je te remercie de bien vouloir souhaiter .a marionnette qui te sert de comte, un excellent mandat. *sourit*
Je doute qutil soit paisible, il me semble avoir entendu bruisser (csest le mot du jour) une nouvelle contestation, et pour une fois ce neest pas moi !
Ayant vidues lieux, il est possible que des vocations naissent. *sourit*

Baron je compte sur toi aussi pour venir prof r de temps en temps une petite injure dans ces lieux, afin de maintenir une ueendroit. Jcy suis attachtJ aimerai tant le retrouver on retour. Elle, si tu dtdes qurelle peut rester qes cotn ssen occupera, m’ut. Je le sais r
Ou au contraire laissez-le sombrer dans les limbes de lsoubli, pour mstdiquer de la mNire des Flandres.

Comme tu le sens baron, comme tu le sens. Je serai plus lrour le voir
Allez, bonne continuation.

Zorg rassembla ses affaires, jeta un dernier regard circulaire sur sa tribune, et partit rapidement avant que de devoir essuyer une larme.
Dans une derni penssil se dit queil devait faire un petit discours aux flamands, au moins ceux qui avaient eu l

Au revoir Flamands ére

Il espnit que pour une fois, il n avait endormi personne !
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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santae l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
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