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Vox populi

Slamjack
C’est dans un état d’esprit proche de la mélancolie que le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy apprit que le sieur Zorg envisageait de quitter les Flandres. Car, s’il était heureux de dégager tout ce qui se trouvait sur son passage, il était surtout content de pouvoir se confronter, en permanence, à tout ce qui lui tenait tête. Slamjack aimait se battre, c’était sa raison d’être. Il faisait preuve d’ingéniosité lorsqu’il fallait faire plier l’adversaire. Il y avait même de l’intelligence dans la manière dont il menait son combat. Le Cavalier Noir n’était jamais aussi fort que dans l’arène. En dehors, il se morfondait. Les Tournaisiens vous le diront : ils craignent toujours de voir s’ennuyer l’Enfant Terrible des Flandres, cela ne présage rien de bon.

Mais, quoiqu’on puisse en dire, il avait gagné. Slamjack faisait toujours la même promesse à ses adversaires : soit tu t’écrases, soit tu dégages, soit tu meurs. C’était ainsi depuis des lustres et chacune de ses batailles avait eu l’une de ses trois issues. Au détriment de son opposant, bien évidemment. Certains avaient fait de belles carrières dans un lointain comté. D’autres étaient restés, ou revenus, en Flandres la queue entre les jambes. Et d’autres avaient mystérieusement disparus : agressés sur le chemin par de vils brigands non identifiés, tués des propres mains du Baron de Renaix, emportés par une mystérieuse maladie ou s’étant laissés mourir, tout simplement. Voilà à quoi menaient les confrontations avec le redoutable Seigneur Slamjack.

Le Lieutenant avait donc cru les propos de Zorg., tant cela semblait sincère : il souhaitait déménager, aller vivre son amour aveugle avec la demeurée, loin des Flandres. Il baissait les bras. Il se rendait compte qu’il ne pouvait continuer le combat. Il abandonnait. Comme bien d’autres avant lui. Ce n’était pas une honte d’avoir envie de tranquillité. Rares sont les personnes qui supportent la pression malsaine et omniprésente imposée par le Baron lorsqu’il prend quelqu’un pour cible. C’était son jeu à lui. Sa vie. Il ne faisait pas bon tomber entre ses griffes.

C’est le cœur léger que Slamjack rejoignit alors sa belle ville de Tournai. Il aimait avoir le goût de la victoire en bouche. Il en était même accro. Quelle que soit la manière. Quelles que soient les basses méthodes qu’il ait eu à utiliser. La fin, même la plus sordide, justifier tous les moyens, surtout les plus cruels. C’était son credo. Il ne rechignait pas à frapper l’homme à terre, encore moins la femme. De la loyauté, il n’en faisait preuve qu’envers ses fidèles amis. Face à son adversaire, Slamjack n’avait plus ni honneur, ni loyauté, ni règles. La victoire avait un goût, mais elle avait aussi un prix. Et il était toujours prêt à le payer.

Le Lieutenant-Commandeur retrouva ses troupes, ses forces spéciales. Des soldats dévoués au Flandres. Mais aussi des mercenaires attachés au fief de Lys-Lez-Lannoy. Au vu des promesses de Zorg, qui affirmait battre en retraite, Slamjack avait libéré ses hommes de main : il n’avait plus à assumer le salaire quotidien de gros bras supplémentaires puisque son adversaire n’était plus une menace. Il y croyait, le Seigneur de Lys. Seuls continuaient à servir sous la bannière des FSF les véritables miliciens de l’Ost flamand, payés par l’armée des Flandres, pour la sécurisation du Comté.

Alors, quel ne fut pas son étonnement lorsque, dans la nuit, Zorg tenta de les attaquer par surprise. Que lui était-il passé par la tête pour venir se jeter sur les troupes surarmées ? Croyait-il sincèrement pouvoir les battre ? Où voulait-il mettre fin à ses jours, dans un sursaut d’orgueil ?


Code:
16-12-2008 04:27 : Vous avez été attaqué par Zorg69.


Suicide. Le mot résonnait dans la tête du Baron de Renaix. Voilà quelle était l’issue qu’avait choisie Zorg. Tout en armes, vêtu de sombre, approchant le campement des forces spéciales, il devait savoir qu’il se ferait découper. Il espérait peut-être trancher au-moins une gorge, celle de Slamjack, avant de mourir. Mais il n’y parvint pas. L’agresseur se fit lourdement tabasser.

Code:
16-12-2008 04:27 : Vous avez frappé Zorg69. Ce coup l'a probablement tué.


Lorsque le Lieutenant ordonna à ses hommes d’arrêter de cogner, la victime baignait déjà dans son sang, le visage tuméfié. Et il le reconnut alors, à la lueur de la pleine lune : Zorg69.

Slamjack fit rapidement appel aux chirurgiens.

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Rosa
Il faisait nuit noire, la lune transparaissait à peine, c'était une de ces nuits noires, le froid transperçait les habits, la fatigue pénétrait les corps. Les soldats engagés dans la FSF bivouaquaient lorsqu'ils furent mis en alerte par des bruissements et craquements sourds. Qui donc pouvait marcher aussi furtivement ainsi, en pleine nuit? Un voyageur? Un bandit? Chacun était à l'affut ne sachant trop que faire lorsque, on ne sût d'où cela vint, le combat fut déclenché. Il était rapide, violent. L'on avait sûrement estimé qu'il s'agissait d'un ennemi, Rosa se fia à ceux qui l'avaient vu de plus près.

Sans doute les coups avaient porté et soudain la voix de Slam retentit, appelant des chirurgiens. Elle se porta aussitôt à son côté. Quelle ne fut pas sa stupéfaction lorsqu'elle vit que celui qu'elle venait d'occire n'était autre que...Zorg, la plus belle plume du Comté. Contestataire certes mais elle admirait toujours le verbe bien exprimé. Elle entreprit aussitôt de le soigner, épongeant le gros du sang qui coulait, tentant d'enrayer les hémorragies qui menaçaient sa vie.
Elle fit mander sa besace, contenant ses fioles et flacons, et lui administra quelques cataplasmes, parant au plus pressé. Elle fit faire un feu auprès de lui... la nuit serait longue...

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Bartox
[Au bureau du FUT, apprenant la nouvelle]

Ils l'avaient fait, ils s'étaient débarrassés de Zorg, de son ami. Et le plus malheureux, c'est qu’ils n’en auraient jamais la faute reprochée.
Etait-il en vie ? Un dernier espoir, une dernière lueur résonnait, brillait faiblement dans le coeur de Bartox.
Doucement, les larmes tombèrent, ils avis réussi, ils avaient leurs Flandres pour eux tout seuls, ils pourraient à l'avenir s'amuser avec leur peuple, leurs pantins, leurs marionnettes. Au moins, les écus qui n’avaient pas été dépensé pour l’attentat de Zorg pourraient être redistribués ailleurs, peut-être avec un peu de chance, dans un plan pour Bruges, qui tenait tant à cœur Zorg.
Se tournant vers Lafred, la promose de Doudou, la si controversée et éclaboussée, mais pourtant la dernière aux côtés de Bartox.



Partons tant que nos vies peuvent être sauves, le combat est perdu d’avance, viens avec moi, partons, plus rien ne nous retient ici, la lutte est inutile.
Lafred
[Toujours au bureau du FUT]

Bonne route à toi mon poussinet.

Je te comprends ... je te suivrai peut-être ... certainement ...

Lafred regarde autour d'elle et ne voit plus grand monde.

Je vais tenter de continuer la lutte. Mais avec ceux qui nous ont donnés l'impulsion qui sont partis et nos anciens amis qui nous donnent tords peut-être sommes nous effectivement dans l'erreur.

Comme tu m'a dit, certains craignaient que je quitte le navire la premiere pour les idées d'un autre. J'ai plutot l'impression d'être le dernier rat à bord.

Bon on ferme boutique ? Slam a gagné. Il a eu ce qu'il voulait. M'en tape
Laissons les Flandres à l'élite. Laissons magouiller, tuer, piller .... et tant pis pour ceux que qui sont oppressés
Ils ont mangé les gentils. Mais à la fin ils se mangeront eux memes pour combler cette faim de domination.

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Luciedeclairvaux
[A l'aube]

Une monture écumante déboula.

...

Lucie avait bien joué le jeu en passant à Tournai. La volage blondinette qui courait après l'ambassadeur : c'était tout à fait crédible. D'autant plus qu'elle avait un faible pour Don Chile : la comédie était encore plus aisée à jouer.

A Cambrai, elle avait rejoint l'éternel voyageur. Voyager à deux serait plus sûr ... et plus agréable. De quoi faire oublier les battements de son coeur meurtri. Lucie rêvait déjà aux nuits étoilées qu'elle partagerait avec lui, au gré des campements ou des auberges, agrémentant ainsi sa quête.

Sa véritable quête : ramener des mercenaires pour poutrer Tournai et son vil Cavalier Noir !!! Ce petit jeu l'amusait terriblement. Elle savait déjà à qui s'adresser, et avait hâte de revenir avec une troupe de canailles armées jusqu'aux dents, bardées de gros muscles, des vilains pas beaux qui, peut-être mettraient à feu et à sang les Flandres, mais au moins vengeraient son honneur. (La brûlure de la cicatrice que Slam lui avait faite à la joue lui rappelait chaque jour cet outrage.)
Son honneur et celui de Zorg qu'ils avaient voulu assassiner !



Mais la terrible nouvelle s'étendit au-delà des Flandres comme une trainée de poudre. Zorg, entre la vie et la mort, blessé par les FSF !
Les tavernes de Cambrai n'avaient rien à envier à celles de Tournai en matière de potins.
Lucie blêmit. Le souffle lui manqua. Elle crut défaillir sur place. Un dernier espoir toutefois, venait battre contre ses tempes. Une infime lueur qui la fit se lever et, sans un mot, quitter l'assemblée pour rentrer à bride abattue.

A mesure qu'elle traversait à vive allure la forêt entre les deux villes, le remord l'oppressait. Comment n'avait-elle pas vu que c'était lui qui leur faisait ses adieux, l'autre soir ? C'était lui qui partait, pas elle ! Orgueil !
Les doigts de Zorg ... Simple caresse sur la joue pour dire au revoir. Mais qui prenait tout son sens aujourd'hui.

Puis elle avait cru le protéger en partant chercher des renforts. Pourquoi n'était-elle pas restée auprès de lui ? Tout était sa faute. C'était elle-même qu'elle avait voulu protéger en partant loin de Zorg. Orgueil encore ...

Et pour finir elle lui avait confirmé les positions de l'armée de Slam, qu'elle avait croisée en route. Tout était sa faute.

Aux remords, vinrent se joindre les regrets.
Regret du temps perdu.
Regret de s'être tue.

Quand elle débarqua à Tournai, elle était dans un état pitoyable, hallucinée par la peur de le voir mort. Où était-il ? Elle questionna, harcela, et finit par apprendre qu'il n'avait pas encore été transporté à la caserne, ni même chez le baron. On le soignait sur place.
Ou bien on le veillait ?

...

Une monture écumante déboula de nulle part. Lucie, livide, ses cheveux défaits encadrant son visage d'ange, sauta à terre. Elle n'avait d'yeux que pour lui. Les gardes, Slam, Rosa : elle ne voyait personne. Que lui, sa lugubre pâleur, ses lèvres bleutées naguère joyeuses.

Elle s'agenouilla. Que ne lui avait-elle rien avoué avant ...
Pour Laud, elle s'était tue mais son lourd secret n'avait plus de raison d'être. Ses yeux rougis ne contenaient plus aucune larme ; sa raison la quittait. Elle leva un instant les yeux vers la cause de son malheur : Slam. Que les dieux te maudissent !

Dans un dernier geste, elle sortit sa dague et avant même qu'aucun garde n'ait eu le temps de réagir, elle se la planta dans le cœur avant de s'effondrer auprès de Zorg.
Doudou
[Bruges => dans l'Antre]
Doudou reçut des nouvelles bien inquiétantes. Il fût surpris car il y a 2 jours en taverne, il avait souhaité un bon voyage à Zorg, sa beauté brune "son éclair" et leurs autres compagnons ...
Il avait refusé poliment de venir avec eux. Doudou partira en vacances mais pas seul, il attendra que sa douce soit libre. Par ailleurs, rendez vous était déjà pris pour se revoir dans le sud.Bref, tout cela paru bien étrange à Doudou.
Par contre, il nota la volonté de Zorg à entretenir cette tribune.
le futur vicomte réfléchit longtemps. Il n'avait pas les mêmes facilités que Zorg à discourir aussi longtemps. De plus, Doudou est un technicien, un gestionnaire celui qui va poser la question du comment plutôt que du pourquoi. Il finit pas se dire que ce n'était pas grave, il essaiera.

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Slamjack
Qu'on soigne cet abruti!

Lança le Lieutenant-Commandeur en direction de son intendance.

Il ne faudrait pas qu'il claque, on crierait encore "au complot" !

Le Seigneur Slamjack s'avança vers quelques soldats, pas vraiment des vétérans, pour lesquels la scène semblait choquante. Il les rassura.

Ne vous inquiétez pas, j'en prends toute la responsabilité. Vous avez fait ce qu'il fallait : Zorg a suffisamment menacé le Comte pour qu'on interprète sa venue, la nuit et tout en armes, comme un danger à écarter.

Et si c'est le sang qui vous choque, soyez certains qu'on s'y habitue... A moins que ce ne soit les râles du mourant?
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Wuggalix
[Matinée du 16ème jour de décembre 1456]


Alors qu'il s'estait la semaine passée, reposé en le Castel van Bruges puisque n'ayant le moindre temps pour revenir en sa belle Tournai, le Comte des Flandres avait chevauché sous bonne garde en la nuitée du samedi... Et ce afin de passer le jour du Seigneur en compagnie de sa belle famille et de ses concitoyens chéris.

Le Patriarche de Clairambault avaict emmené depuis la belle Venise du Nord, quelques affaires et austres traité qu'il estait en train à rédiger et entendait signer sans perdre trop de temps... Il décida donc de rester un jour ou deux de plus en sa ville natale, assurant la gestion et la direction des Flandres depuis celle-ci.

Un vieux rituel pour lui que de se poster au balcon et admirer l'aube se levant sur ce qui estait désormais et pour quelques temps seulement "ses" terres.
La neige recouvrait le plats pays et c'est ce jour ci, des rayons d'un pourpre qui ferait pâlir les rubis de sa couronne, qui plongèrent sur Tournai et les plaines alentours... Présages.



"Les nouvelles sont mauvaises mon Comte."
- Ahhh Saturnin, je ne vous avais point entendu entrer, qu'y a t-il ?
- Le brugeois qui crie, il est mourant...
- Comment cela ? Expliquez vous !
- Il a attaqué par surprise l'Armée du Seigneur des Lys dans la nuit, seul mais armé... Je passait vers leur camp pour m'en aller cueillir et le Baron de Renaix m'a interpellé et dict que le sieur voulait probablement venir à Tournai pour vous occire !
- L'idiot ! Préparez mon cheval Saturnin, je m'en vais aller voir par moi mesme ce qu'il en est...


Grommelant et encore mal réveillé le patriarche prit une pomme sur la table qu'il mangera en route, et avala quelques gorgées de blanche - il lui faudrait bien ça - puis s'en alla enfiler son mantel...

Et partit pour son écurie...



"Maistre ?"
Le Patriarche hoche la tête et s'essaye à sourire au domestique pour lui répondre...
"Il y a une blonde aussi qui est blessée, elle s'est apparemment porté le coup elle même"

Wuggalix savait qui cela pouvait estre, il remercia Saturnin de l'avoir prestement prévenu puis s'en alla au galop trouver le Lieutenant et s'assurer que les sots ne payent leur bêtise de leur vie...
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Doudou
Doudou monta sur la tribune et s’exprima à qui veut l’entendre.

Zorg a attaqué ou a t il été attaqué? telle est la question !

Je demande à notre comte de suspendre le FSF et de diligenter une enquête pour lever « les doutes ». Depuis hier, la population a le droit de douter des bienfaits de « son » armée.

Je peux témoigner que Zorg voulait s’éloigner des Flandres et il a entrepris de quitter notre comté sans aucune animosité presqu’excité de voyager à la belle étoile avec sa douce loin des tracas Flamands. Zorg avait déjà oublié ses rancœurs, tourné la page, la tête vers un avenir sans bière blanche. Sa dernière intervention, ici même, prouve bien qu’il avait conclu ses affaires et fait ses « au revoir ».
De plus, des documents circulant librement en Flandres, montrent la volonté des AF et des S&H de se débarrasser de Zorg. Comme par hasard, ceux-ci décrivent exactement ce qui s’est passé hier soir.

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Mehar
Citation:
Zorg a suffisamment menacé le Comte pour qu'on interprète sa venue, la nuit et tout en armes, comme un danger à écarter.


Hé Dude. T'intelpletes ça comment toi ? Que zolg est l'attaquant ou que l'on a intelplété sa plésence comme une attaque ?
Zolealie
Citation:
De plus, des documents circulant librement en Flandres, montrent la volonté des AF et des S&H de se débarrasser de Zorg. Comme par hasard, ceux-ci décrivent exactement ce qui s’est passé hier soir.


Messire Doudou, s'exclama Léalie qui venait d'arriver sur les lieux, arrêtez donc de dire des sottises !

La comtesse consort etait outrée de ce qu'elle avait pu entendre.

A peine le comte sur le trône, on apprend la présence d'un, voire de plusieurs traitres au conseil... Alors forcément, on prend des mesures de sécurité. Des mesures largement dites, haut et fort, partout !

Zorg menace publiquement le Comte. Le Baron de Renaix lui explique publiquement que s'il vient à Tournai, il sera massacré.

Le Baron narguait meme Zorg, hier encore, en lui disant qu'il n'aurait pu crier au complot que SI il s'etait jeté sur les FSF à Tournai.

Et comme par hasard, le lendemain même... Zorg fait précisément ce que le Baron le défie de faire...

Et hop ! on crie au complot ? Cessez donc d'insulter notre intelligence, messire Doudou.... Vous avez déjà prouvé maintes fois que vous manquiez de discernement, ne vous ridiculisez pas plus...

Les papiers dont vous parlez, s'ils existent, sont d'autant plus inutiles qu'ils etayent le discours du Baron, non le vostre ! Car ils ne font qu'appuyer les faits : Zorg SAVAIT qu'il etait attendu à Tournai.

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Princesse_blanche
Estienne court chez Blanche la réveiller.

Elle n'a jamais été matinale, loin de la !

Blanche, Blanche ! Dépêche-toi !

Hum...

Blanche ! Y a Zorg ...


Je sais, il est parti.


Non non ..


*se lève d'un bond*


Comment ca non ?
Il m'avait dit qu’il prenait la tangente, faire bronzette !


Il est au sur le bord du chemin. Blessé. C'est Rosa qui le soigne ...


Par Saint Tupi ...


Je me suis dit que tu voudrais quand même être au courant.


*s'habille en quatrième vitesse*
*sort en courant*
*remonte chercher sa couverture*


Montre-moi le chemin !




* sur le bord du chemin, le Baron de Renaix, Madame d'Harlegnan, un peu plus loin, quelques personnes armées avachies *

* le Baron de Renaix lui tournait le dos *


Madame d’Harlegnan …
Je vais m’occuper de lui.


* Se penche sur Zorg *

Mon Némo … Qu’est ce qu’il t arrive ?

Elle le couvre délicatement de la couverture qu’elle a reçue en présent de Zorg
C’’était un soir de Juin, et ils revenaient de Tournai.
Des soirs et des soirs que Zorg lui parlait du Seigneur. Décision fut prise d’aller lui rendre visite a Tournai.
Une première rencontre, certes un peu décevante. Blanche était sortie de la taverne dépitée par leur rencontre. C’était Zorg qui l’avait consolée.
Princesse …
Une deuxième rencontre, quelques jours plus tard. Incroyable tête-à-tête qu’elle n’est pas prête d’oublier !

Ils étaient rentrés à Bruges, Blanche, des paillettes pleins les yeux …. Et amoureuse !
La nuit avait été froide, Zorg partagea sa couverture noire.
Zorg avait fait coudre deux couvertures. Pour la rousse, une brodée « A Mon Fantôme Adoré », mais elle était rose.
Et Blanche n’aimait pas le rose. C’était trop neuneu ..
Elle regardait la couverture noire de Zorg, avec tant d’envie dans les yeux, que Zorg fut bien obligé de lui offrir.
Et c’est sur ce même bord de chemin, qu’ils avaient passé tous les deux la nuit avec pour drap la couverture noire brodée « Mort Aux Cons » et pour couverture un ciel étoilé magnifique.*

*ajuste au corps meurtri de Zorg la couverture « Mort Aux Cons » *

* lève les yeux, croise le regard du Baron de Renaix *

* tourne la tête. Non que les cailloux bordant le chemin soient particulièrement attrayants, mais des perles de pluie étaient sur le point d’éclore.
Et elle n’était pas sure que le Baron sache quoi faire de ses perles. *
Doudou
Léalie, encore une fois vos paroles sont ridicules et montrent que votre présence au conseil n'est due qu' à votre mari et non à vos compétences.

Une armée ne sait donc pas se contrôler en Flandres ?
Qui la contrôle d'ailleurs?
Le baron décide donc seul de qui est ennemi et qui ne l'est pas ?
Bizarrement , je ne vois çà nul part dans nos institutions.
C'est au conseil entier de décider et je ne vois aucune annonce sur ce sujet.

Zorg annonce publiquement son départ des Flandres et même le baron l'entend...
Alors quel est l'intérêt de cette boucherie ?
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Rosa
Rosa surveillait régulièrement l'état de santé de son patient, prenant sans cesse son pouls, inquiète lorsque celui-ci faiblissait. Par Dieu (pardon Aristote), elle avait faire la guerre, mais avait en horreur de perdre un homme confié à ses soins. Elle se battrait jusqu'au bout pour sauver celui-ci. Quelle ne fut pas sa stupéfaction lorsqu'elle vit débouler Lucie, l'air complètement défaite, se jeter sur Zorg, puis se mettre une dague en plein coeur. Un "Nooooon" mourut sur ses lèvres. Trop tard, il était trop tard. Bon sang, pourquoi tant de sang, de haine, de passions? Rosa ne put que constater la vie qui s'éloignait de Lucie. Elle lui passa encore la main sur le front, dégageant une mèche blonde qui lui barrait le visage, comme en un geste d'apaisement, lui ferma les yeux et la tint serrée contre elle un moment... Puisse-t-elle trouver le repos de son âme.
Une prière à Aristote et Sainte Illinda pour elle, puis la déposa délicatement auprès de Zorg, déplia sa main de sa dague et posa une couverture sur elle.

Peu après, survint Blanche, qui n'avait jamais autant mérité son nom que ce jour. Elle alla droit vers Zorg et lui dit:


Madame d’Harlegnan …
Je vais m’occuper de lui.


Rosa s'éloigna un peu, afin de les laisser seuls, sachant que Blanche veillerait sur lui. Mais elle restait assez près pour qu'elle puisse venir en cas de besoin. Elles ne seraient pas trop de deux pour le sauver... L'une par les potions, l'autre...par l'amour.
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Laudanum
* http://www.dailymotion.com/video/x3u34n_doctor-who-docteur-rose-doomsday_creation *

Les effusions de la veille avaient assombri son humeur. La gueuse n’aimait pas faire tâche d’huile, et encore moins tapisserie. Les fioritures d’la bourgeoisie, c’était pas son truc. Elle avait laissé son atome à ses affaires, et elle s’en était retournée aux siennes. Les vapeurs glaciales se condensant dans l’air vespéral lui anesthésiaient l’esprit, et calmaient sa réflexion.

Contemplant l’ascension de la lune à mesure que les minutes s’égrenaient, elle fut sortie de sa léthargie par la chaleur de ses lèvres piquantes. Au creux de son oreille il murmura sa détermination. Elle se tût, pouvant sentir les fourmillements dans son souffle, mais chacun avait ses décisions à prendre. Elle l’aimait dans ses silences, il l’aimait de ses plus beaux mots. Lorsqu’il disait Oh, elle disait J’aiMe. Et entre les silences il inspirait ses pensées, agonisant dans la blancheur d’un soupir.

Ils prendraient donc la route ensemble, mais l’annonce de leur départ s’était révélée moins aisée qu’elle ne l’aurait cru, et elle prenait soudain conscience de son statut…

Et puis, il fallait déjà arriver jusqu’à Tournai. Ils avaient bien été prévenus de la présence du nabot et de ses clébards, mais leur plan dévoilé à tous, elle espérait qu’ils pourraient se tirer de ce comté de pourris sans encombre. Mais c’était sans compter la noblesse à étrons qui se pointa alors qu’elle était à la traîne, occupée à écrire à la lueur d’une bougie quelque missive urgente.

Elle marcha toute la nuit, mais son atome était introuvable. Son inquiétude allait de façon croissante, et elle lui fouetta les entrailles lorsqu’elle croisa l’armée de mercenaires flamands qui manœuvrait au loin. Son instinct la conduisait à s’y rendre, il s’était passé quelque chose, il ne pouvait pas l’avoir abandonné…

Au loin, un bruit de sabots résonnait, l’armée se déplaçait, enfin. Pourtant, des feux transperçaient la nappe de brouillard matinal, il y avait toujours quelqu’un là bas….

Le néant !

Le néant s’était emparé de son âme, vision cauchemardesque qui s’étalait devant ses yeux qui refusaient de voir. Son atome...Sa fusion nucléaire …La flamme qui avait réussi à faire fondre les glaces de son cœur. A présent c’est lui qui était emporté dans les profondeurs du grand nord…

Tout son corps appelait au secours et menaçait de s’effondrer sous le raz de marée qui venait de s’abattre sur ces terres. Ses yeux ne pouvaient se détacher de ce visage meurtri, des plaies qui hurlaient au crime. Pendant quelques instants, qui paraissaient une éternité, elle demeura là, hagarde, pétrifiée par l’incompréhension.

Le regard se porta ensuite vers ce corps qui se trouvait si près, et dont elle avait jusque là occulté la présence.
Comment était-ce possible ? Confusion. C’en était trop ! La tête lui tournait. Et puis des murmures s’élevaient près des flambeaux. Elle n’avait pas remarqué les ombres présentes. A présent elle entendait.

*Suicidée…*

Elle comprenait enfin ! Elle n’était donc qu’un moyen… Des larmes naissaient, manifestation d’un cœur désemparé. Mais une seule s’échappa, essuyée d’un revers de main. La souffrance qui la consumait, toute la peine qu’elle ressentait, tout n’était plus que haine, colère, et mépris.

Dans un crissement métallique son bras empoigna la garde de son épée et la fît glisser du fourreau. Et ce fut avec la force du désespoir, et le poids de la trahison qu'elle transperça la masse agonisante, pour lui faire rendre son dernier souffle. Qu’elle disparaisse à jamais.


Allez au diable !!!!

L’poison du Nord était passé de l’autre côté. Elle avait fermé la porte à tout ce qu’il y avait de bon en elle. C’en était terminé de lauda. Elle quitta les lieux sans se retourner, n’échangeant pas un regard avec les badauds qui arrivaient, de plus en plus nombreux. Amis…ennemis…tout ça n’avait plus d’importance. Tout était fini.

Sur la ligne d’horizon s’étendaient les remparts de Tournai, comme un ennemi prêt à l’affrontement. Un instant elle les vit s’effondrer, implorant la justice de pardonner pour la vermine à qui elle avait donné gîte et couvert sans trembler. ..
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