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Vox populi

K.tchoo
Katchoo avait été réveillée par les tambourinements à sa porte.
Elle n’avait entendu que les mots « Zorg », « Slam », « fossé »…
Titubante, elle était sortie en trombe de chez elle, et avait couru, pieds nus dans l’herbe gelée, un châle vite jeté sur ses épaules, jusqu’à la sortie de la ville.

Elle vit d’abord Zorg étendu, pantin inerte et blafard au sol, le public autour, puis son regard se posa sur le Baron et sa première pensée fut brutale, spontanée, sans équivoque
: « Le con, il s’est cru dans Guignol! »

Elle courut s’agenouiller à côté de Blanche, laissant courir un regard embué sur le corps tiède de son ami au corps ensanglanté de Lucie...
Et tandis que les plus puissants orateurs débattaient déjà de «
Devait-on ou pas bousiller Zorg pour son bien-être personnel, celui des Flandres et de son peuple, une œuvre masturbatoire mais ô combien instructive sur les actes des Tout Puissants, Volume1 », la jeune femme entendait déjà crépiter les flammes du prochain spectacle des enfants brugeois
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Forgeron, élève des cochons, Tavernière du "Petit chaperon louche", Fée brune de l'Inexistence , fière détentrice de feu Luchadore, cochon de 26 jours, Mécène des "Enfants de Bruges présentent" ...
pnj
Zorg tombé...

Alors qu'aucune annonce du Comte ne le condamnait à ce sort. Rien n'autorisait les FSF a listé un Flamand sans l'accord du Comte (publique cela va de soit)
C'était une belle boucherie et une belle connerie. En espérant que ce crime ne reste pas impuni. Car même si des menaces avaient été proférées, rien n'autorisait l'assassinat, un exil forcé des Flandres peut etre mais pas un assassinat.
Zorg69
La vie, la mort …

L’instant était pavé d’une noirceur absolue, abîmes d’obscurité, abysses de silence.

Bulles de conscience … qui jaillissent des limbes …
Pensées éphémères qui s’agitent désordonnées, …

Une lumière l’avait éblouit.
Suivre la lumière et la regarder rayonner… nouvelle quête, existentielle …

Ses mots n’avaient jamais été empêchés …
Son action entravée, le jour où l’on décide de ne plus dire…

Réminiscences …


« Le froid, la nuit, … des ombres qui filent, des ombres qui frappent … Embuscade ! …. Mais pourquoi ? … le délai dépassé … Le comte … « Zorg vous êtes officiellement un ennemi » … Guignol … prémonitoire … »

Le silence conquérant repousse la conscience … Les bulles s’éloignent … La conscience défaille … La conscience inconsciente au seuil de son agonie…

La vie, la mort … un fil … ténu … dont rien ne pouvait présager qu’il n’allait pas rompre

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Etis ater pecalum ideas ferem
Ailleurs et Autrement

La santé de l'esprit est une imperfection ! (Bukowski)
Princesse_blanche
* Blanche, Kat agenouillées devant les corps inertes de Zorg et Lucie*
*Zorg recouvert de la couverture noire, Lucie la couverture rose *


Trouve pas ca un peu décalé d’avoir recouvert Lucie de la couverture « A Mon fantôme Adoré » ?
Ca fait un peu épitaphe, non ?


* Blanche détache ses yeux un instant de Zorg *

Un peu, en effet. Tu veux qu’on retrouve la couverture ?

Les deux Loréal n’eurent pas le temps de résoudre ce souci logistique, que Lauda, la Brunette, l’Empoisonneuse du Nord arriva.
Blanche et Kat se turent et se levèrent.



La Brune titubait.


Une larme.
Une seule.



Epée levée, fission imminente.

Implosion d’une étoile pleine de vie.
Luminosité aveuglante.
Libération des énergies.
Onde de choc ressenti jusqu’aux confins du Royaume.
Un grain de sable, un seul, avait subi la gravité.


Supernova à effondrement de cœur.


Un cri.
Déchirant la brume. Le soleil n’avait daigné se lever.


Lauda. Tournay. L’étalon.
C’est cela, la Nébuleuse faisait route vers la Toute Puissante.





Egrainage des secondes.
















Bousculade des questions.





Des couleurs.






Les yeux devenus pays où il ne pleut pas.







Gestes lents et douloureux.
Yeux révulsés.


Soldats, chirurgiennes, mercenaires, Baron, gueuses,
Silencieux.
Respect ? Ennui ? Amertume ? Choc ? Habitude ?


Les chirurgiennes de l’Ost attendaient certainement un signe de la part des Brugeoises pour intervenir.
Mettre de coté son amour propre et lever la main.



Non. Pour le Sang.


Si. Pour l'amour.


Non. Pour l'Honneur.


Si. Pour la vie.





Alineaire
A l'annonce de la m... de son ami Zorg, une larme était tombée. Pas le genre d'Alineaire pourtant.

Il regarda les ordres du comte sur les brigands à arrêter dans les FLandres. Le nom de Zorg n'y figurait pas sur les papiers officiels.

Qui l'a assassiné ???

Alineaire sortit de son bureau en criant contenu, JUSTICE

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Chevalier°bayard
Au petit matin, le Capitaine de l'Ost apprit la nouvelle en sortant de chez lui. Maussade, il n'aimait pas sortir dans le froid du matin, alors qu'il faisait si chaud dans sa couche, auprès de sa belle...

Un soldat l'attendait devant sa porte, pour le prévenir que l'homme qui avait fait irruption, armé, au milieu du camps des FSF, et qui n'en avait pas survécu, avait été identifié. Et l'homme tendit au Capitaine un papier, avec un nom griffonné.

Zorg.

"Foutredieu!" Il avait été jusqu'au bout. Bayard entendait déjà dans sa tête les mots qui seront employés par certains... "complot", "assassinat"...
Zorg avait réussit. Il avait fait le geste d'opposition au pouvoir le plus fort qu'il pouvait. Comme il l'avait dit au Baron Slamjack, il voulait "gagner"...

Car on ne pouvait faire croire au Capitaine que ce n'était pas voulu par Zorg... Il aurait voulu quitter le pays en paix, il serait passé par Dunkerke, et non par Tournai où il savait que les FSF stationnait pour protéger le Comte, au vu des menaces que le brugeois avaient proférées contre le patriarche des Clairambaults, et affichés à Brugge... Comme d'autres, qui n'étaient pas ses amis, lui aussi aurait voulu que Zorg soit au Sud, les doigts de pied en éventail, les laissant travailler au bien des Flandres.

Il fit une boulette avec le morceau de parchemin, et la jetta rageusement à terre. Oui, Zorg avait "gagné". Le début du mandat de Wuggalix comme Comte allait être pourri par une mauvaise ambiance, les débats du Conseil seraient loin d'être serein...

Rageusement, il jura encore, puis marcha d'un pas décidé vers le camps des FSF.

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Doudou
Doudou entendit en taverne l'armée lancée une propagande, un mensonge éhonté comme Quoi Zorg avait attaqué l'armée..;
il prit la parole ainsi:


Je réitère ma demande d'enquête.
Les seules personnes qui annoncent que zorg a attaqué sont précisément ceux qui l'ont tué.
J'ai passé la dernière soirée en compagnie de Zorg et laudanum en taverne. ET ils n'avaiten aucune intention belliqueuse. Ils avaient justement attendu la fin de l'ultimatum du "baron" pour être tranquilles, croyant qu'au moins le "Baron" avait une parole...

De plus, Zorg a une connaissance de l'armée et du combat physique inversement proportionnelle à la taille de ses discours. Il est totalement stupide de penser qu'il aurait attaquer un groupe armé. Il est totalement stupide de penser qu'un homme qui n'a manié de toute son existence que la plume, ne pouvait être désarmé sans être mortellement blessé plusieurs fois, d'autant plus que le "baron" se vante d'avoir avec lui la crème de la crème de l'armée...

La seule explication est que l'armée "FSF" avait la ferme intention de faire taire à jamais Zorg. Les questions sont maintenant de savoir si le comte en place avait donné son accord ou non, si le conseil avait donné son accord ou non et de savoir si les FSF reçoivent des ordres et doivent des comptes ou s'ils jouissent d'une impunité sans limite.

Conseillères, Conseillers, mon Comte, nous attendons vos réponses !
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pnj
Le mercenaire se baladait, la tête basse, regardant son épée toute propre, lorsqu’il entendit une personne demander des comptes au conseil et plus principalement au Comte des Flandres.

Houla mon gars, t’es dans l’erreur l’ami. Ton Zorg, l’est arrivé avec des intentions qu’tu connais même pas.
J’t’assure mon gars, l’a même voulu m’attaquer, et j’t’assure aussi que j’lui aurais bien transpercé l’poitrail s’il n’était pas d’jà au bout d’l’épée du Baron.

On a fait qu’défendre comme l’aurait fait la milice t’sais. Lui attaque, nous on défend. C’simple non ? S’il est assez bête pour partir au suicide, c’pas not’ problème hein !


Mehar
Comme dit plus haut, inutile de se demander qui a attaqué, le Balon ayant lui même avoué avoil intelplété sa venue comme une attaque dans sa delnièle intelvention. Le tout est de savoil si ceux qui dictent les lois s'essuient les pieds dessus, chacun poulla se faile sa plople idée au legald de ce qui vient de se passer...
En fait me demande si quelqu'un dilige le comté. Pas un mot du conseil, lien de lien... Le conseil a poultant l'habitude de s'émouvoil poul bien moins que ça... Faut cloile que nos têtes pensantes s'emeuvent plus de la démission d'un maile ou d'une allégeance hols nolme que de l'assassinat d'un de leuls habitants. Une nouvelle manièle d'agil en politique est donc née avec les delnièles élections, avec l'aval silencieux de beaucoup visiblement.
Zolg avait peut êtle told. Les Flandles ne sont pas seulement sclélosées, mais aussi collompues pal un conseil qui a fait de l'almée une milice au selvice des intélêts de quelques uns...

Flamands, acceptelez vous cet état de fait ou vous joindlez vous à la demande de Doudou poul exiger que toute la lumiele soit faite sul cette affaile?
Lespectelez vous la loi que le législateul bafoue ?
Aspilez vous à un état paltial et totalitaile?
Vous souviendlez vous que le conseil est élu poul faile plospéler le comté, et non poul selvil l'olgueil et les noils desseins de quelques uns ?
Vous souviendlez vous seulement de ce joul ou l'assassinat est devenu une institution Flamande ?
L'acceptelez vous ?
Wuggalix
Arrivant sur les lieux le Comte des Flandres fit ralentir sa monture que le fidèle Saturnin avaict prit peine à habiller d'Or et de Sable alors que le Patriarche s'activer à se préparer... La scène n'estait point épique et n'avaict rien d'un champ de bataille ou l'on entendait les râles des mourants et les bruits des armes qui se taisent, seul le calme et la solennité recouvraient l'endroit, aux frontières de Tournai.

Le bourgeois tournaisien descendit de cheval et se rapprocha de l'endroit d'un pas rapide, la neige n'été pas très haute et ses bottes n'avaient aucun mal à parcourir sur le sol.
Il arriva donc devant deux masses corporelles allongées, du rouge perlait alentours, tachant l' immaculée blanc du sol qui n'avaict non plus esté épargné par les nombreuses traces de pas et autres chutes...

Une Rousse et une austre brugeoise estaient agenouillées auprès des deux corps, dans celui de la blonde estait indécemment encore planté une épée, qui de part son pommeau Wuggalix remarqua qu'elle n'appartenait point à l'Ost des Flandres...

Il se pressa alors vers le Lieutenant des Forces Spéciales Flamandes...



Baron, mon domestique m'a prévenu et faict venir au plus tôt, il m'a également dict que la demoiselle s'estée "bléssée" toute seule, que faict donc cette épée dans son dos ?
Pensez vous que le sieur en vous attaquant souhaitait vous oster la vie avant de prendre celle de vostre Comte ?


Se tournant alors vers l'un des badauds qui se délectaient de la scène, qu'il soit admirateur ou non des discours de celui qui gît le Patriarche entendait lui trouver plus grande utilité que celle de voyeur.

Allez quérir une charrette prestement, et que l'on transporte les coprs en la capitale.


Retournant à sa monture, le Comte donna quelques ordres à ses soldats quand au nettoyage des alentours, il répugnait à voir couler le sang en l'intérieur des Flandres et estimait qu'il ne le fallait point laisser celui-ci fertiliser les terres.
Une fois sur son cheval, il se dirigea vers l'Armée et dict alors...



Je souhaite savoir pourquoi il vous attaqué, ce qu'il s'est passé cette nuit et si nous avons à craindre encore pour la sécurité des Flandres, et ce au plus tôt. Vous me trouverez en le Castel van Bruges.



D'un coup de botte l'étalon s'en alla pour la Venise du Nord, le Comte savait que les bruits devaient déjà courir dans toutes les Flandres et il entendait bien rassurer son peuple quand à leur sécurité. Les menaces contre les villes de Flandres s'estaient calmées ses derniers temps mais la Hollande avaict bafoué le traité de paix en formant une armée, les traitres !

La capitale estait déjà animée de quelques paroles et débats alors qu'il arrivait, et le Patriarche se rendit vers le borgne qui semblait crier devant un auditoire d'une demi douzaine de personnes...



Ahhh, Audernarde !

Croyez le, une enquête sera bien menée pour éclaircir cette affaire.
Quand à d'éventuelles sanctions (contre l'assaillant, je crois que ce ne sera plus la peine) contre le Seigneur des Lys; le conseil votera dans la journée pour décider de cela.

Je présume que vous serez cependant heureux, d'apprendre que les fuites du Conseil se sont - il semblerait - estompées depuis quelques jours.


Wuggalix ne jugea pas utile à préciser que c'estait depuis que Doudou s'estait faict reprendre les clés, mais il pensait également que ce dernier n'avaict point esté le seul à fournir les informations aux Brigands.
"Lumière sera faicte sur cela aussi !" pensa t-il en se rendant aux écuries comtales.

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Merenwen74
Merenwen, elle aussi avait été éveillée en sursaut. Elle ne su qui avait crié ni ce qu'il se passait, ses réflexes de combattante prirent le dessus elle se leva l'épée à la main tel un somnanbule.

Elle reprit ses esprits quelques instants plus tard et là un homme qu'elle reconnu comme étant Zorg était allongé au sol blessé de toute part. Rosa était déjà en train de lui prodiguer des soins.

Elle se rappela alors une autre nuit, une nuit qu'il lui serait difficile d'oublier, une nuit semblable à celle-ci où pourtant le ciel était clair et les étoiles brillantes, une nuit où le calme était apaisant.

Elle ne comprenait pas, que faisait-il là ? Elle ignorait qu'il se trouvait sur les routes, elle ignorait qu'il se dirigeait sur Tournai. Elle ignorait ce qui avait bien pu conduire à une telle situation...

Les questions se bousculaient dans sa tête et elle n'était pas d'une grande utilité paralysée par l'effroi. Elle avait beau avoir participé à de nombreux combats elle n'avait jamais vu une telle horreur.
Les badauds avaient accouru, puis deux femmes l'une après l'autre. La première, la blonde, s'était donnée la mort en voyant le corps de Zorg étendu.
A ce moment elle aurait voulu crier l'en empêcher mais elle n'avait pu faire un mouvement.
Puis, la brune... elle avait abrégé les souffrances de la première, par pitié ou par vengeance, elle était la seule à le savoir... Son regard était désormais dur et froid.

Une fois ses capacités de mouvement réapparues, elle s'approcha de Rosa tremblante et lui saisit le bras comme pour en obtenir du réconfort.

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Rosa
Rosa était une habituée de l'action, de voir "son" patient, si jalousement veillé par un être cher au blessé, la laissait les mains libres... elle tournait en rond, ne sut trop que faire... quelques mots du Comte qui vint à leur rencontre puis, repartit aussi vite...

Rosa vit qu'elle n'était point la seule à errer, ne sachant que faire, Merenwen, sa fidèle amie, dame d'atours, qui avait les mains vides, Rosa ayant revêtu des habits bien plus commodes que ses nombreuses robes toutes plus franfreluchées les unes que les autres... elle n'allait pas bien, pas bien du tout, elle la vit s'approcher d'elle, lui prendre le bras. Pour sûr, une autre nuit, un autre lieu, une autre victime. Foin des convenances, Rosa la serra contre elle, espérant transmettre un peu de sa chaleur et de son assurance, de son réconfort et amitié. Elle ne dit mot, mais guère besoin en cet instant. Une main qui en serre une autre véhicule souvent bien plus de choses que milles mots prononcés. Et là, aucune parole ne pouvait l'être. Elles restèrent là, un moment, attendant qu'un paysan, sûrement brusquement réveillé ne consente à prêter sa charrette afin de ramener les dépouilles mortelles... ou presque. Une vie encore, il fallait le sauver... à tout prix... Forte de cette résolution, Rosa se rasséréna. L'action, un but l'avait toujours aidée en cas de coup dure. Elle détestait se sentir inutile et là, on aurait sûrement besoin d'elle encore.

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Doudou
Ah le comte je ne m'appelle pas Audernarde... mais bon passons.

Zorg s'est fait lâchement laminé et attaqué par une armée non habileté à le faire et c'est tout ce que vous avez à nous dire... Vous vuios rangez docn derrière l'armée comme un lâche ,

Quant à Devillepier, encore un assaillant qui témoigne... çà sens vraiment le coup foireux de l'armée..


doudou va en profiter aussi pour penser pour que tout le monde lise qu'il a des documents disponibles sur MéSanGes prouvant que le comte n'est pas la personne qu'il essaye de paraitre.


je mets çà vu que Devillepier à encore ouvert la voie... va donc jeter un coup d'oeil au hrp. Ta phrase en rouge ne prouve rien vu qye IG il est IMPOSSIBLE d'attaquer une armée...

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--Zurbaran
Zurbaran avait reçu un pigeon la veille.

Citation:
Messire,
Depuis longtemps Zorg m’a dit de vous envoyer un pigeon s’il avait un problème sérieux. Il m’a jamais dit, c’est quoi un problème sérieux. Il m’a toujours dit que je saurai quand le problème serait là.
Messire, Zorg a été attaqué par l’armée des Flandres.
On dit qu’il est entre la vie et la mort.
Je sais pas exactement où il est.

Je ne sais pas qui vous êtes Messire, mais faut venir vite, le problème est sérieux. Il avait raison : je sais.


Ils n’étaient pas très loin des Flandres ... Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient plus de nouvelles. Il réapparaissait brutalement et son retour n’était pas ce qu’ils attendaient. Entre la vie et la mort …

Ils partirent dans l’instant, chevauchant dans la nuit. Au petit matin, ils étaient en Flandres.

Ils retrouvèrent le corps de Zorg qui regagnait la capitale dans une charrette tirée par quelques paysans inoffensifs, sur la route qui revenait vers Bruges. Les chevaux lancés à toute allure arrivèrent sur ce curieux cortège et s’arrêtèrent brutalement dans une belle unité. Les cavaliers mirent pied à terre …


- Oh manant ne bougez pas, n’ayez aucune crainte, aucun mal ne vous sera fait ! Zanis occupe toi de lui. Shad va t’en querir un endroit discret pour nous héberger.

Zanis et deux de ses hommes, tous encapuchonnés de noir, se saisirent des bras de la charrette et prirent immédiatement la direction de Bruges. Le shad remonta en selle et lança son cheval au galop.
Zurbaran tira son épée et en positionna la pointe sur le poitrail du paysan le plus proche. Son regard apeuré implorait la pitié.


- Manant ! Pour conserver votre tête sur vos épaules il va vous falloir observer strictement ce que je vais vous dire. Repartez d’où vous venez, dans la direction opposée à Bruges. Marchez jusqu’au couché du soleil sans jamais vous retourner. Lorsque le soleil sera invisible, vous pourrez revenir. A cette seule condition vous pourrez raconter cet épisode de votre misérable vie, à vos petits enfants. Un regard en arrière et vos têtes orneront le sentier. Allez ! Maintenant !
pnj
Le shad avait fouillé les alentours de Bruges pour découvrir sur le tard une vieille bergerie qui semblait abandonnée. « Cela devrait convenir avec un minimum d’aménagements » se dit-il. Elle était suffisamment vaste pour les accueillir.

Il alluma un feu dans la cheminée et commençât à étaler fioles et flacons, sur la table branlante oubliée par les propriétaires précédents. Il retirait les médications de sa besace comme s’il s'agissait d’objets précieux, avec précautions et délicatesse. L’épée l’encombrait, il la déposa sur le sol.

Il s’affaira un moment à préparer un onguent à base de plantes et d’huiles.


- Faut laisser reposer.

Il remonta en selle et repartit guider ses camarades vers l’endroit
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