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Vox populi

--Zurbaran
Les quatre hommes soulevèrent le corps de Zorg et le portèrent dans la bergerie. Ils l’étendirent sur une couche qui avait été préparée. Zurbaran ôta la couverture noire du corps de Zorg et pour la première fois depuis qu’il avait posé le pied sur le sol Flamand, il s’oublia dans une émotion en découvrant son corps meurtrit

- Mon frère … Qu’as-tu fait ? Nous sommes venus dès que ton dispositif d’alerte a été activé. Nous avons extrait ton corps de la vue des flamands. Pour que tu restes le maître de ton destin. On a voulu t’occire mon frère, on pourrait recommencer. On pourrait te dire mort alors que tu n’es qu’inconscient. Ton coma t’appartient et nul bras ne viendra te frapper ! Nul mot ne viendra confirmer ton décès ! Nulle langue ne te donnera pour mort.

Le Shad s’approcha avec l’onguent qu’il avait confectionné. Il le donna à Zurbaran qui l’appliqua consciencieusement sur les plaies.

- Ton pronostique Shad ?
- Réservé … Il survivra ou il mourra. Nul ne le sais. Nous le saurons dans 45 jours, quand ses plaies seront cicatrisées. Nous saurons si ses fonctions vitales sont touchées. Nous saurons si son esprit revient. Nous saurons s’il a lutté ou s’il est parti. Dans 45 jours Zurb. Pas avant.


Zurbaran s’absorba dans la contemplation du corps de son ami. Il serrait les poings. Il résistait à sa colère. Il se retourna vers le Shad

- Shad, part ce soir sur les routes. Parcours le royaume, rassemble-les. Rassemble-les tous. Rassemble les Zèdes. S’il meure nous nous vengerons. S’il vit, il aura le choix : nous utiliser ou nous dissoudre à nouveau. Fais ton office Shad, et reviens avec une armée … Nous, nous restons ! … pour le protéger, le veiller, le soigner, le nourrir … Va Shad et reviens avec la puissance d’antan. Tu étais … tu sais ce que tu étais pour lui …

Zeshadow rassembla ses affaires et s’apprêtait à partir. Il plongea sa main dans sa besace et se tournant vers Zurbaran déclara
pnj
- Je suis passé discrètement chez lui. Il avait reçu un courrier qui était encore devant sa porte. Il était déjà parti, le courrier n’était pas décacheté, il ne l’a donc pas vu avant son départ. Je l’ai lu. Quelqu’un le prévenais de passer par dunkerque. A l’intérieur, j’ai aussi trouvé un courrier de sa main, sur sa table.

Le shad dessina un sourire sur ses lèvres, se remémorant soudain…

- Il a visiblement oublié de le faire partir. Son étourderie était encore vivace. Il n’avait pas changé ! Regarde Zurb. Et dis-moi ce que j’en fais !

Zurbaran se saisit du courrier et le parcouru.

Citation:

Kat, Princesse.
Je quitte les Flandres avec Laud. Nous rejoignons Lucie et nous filons vers le sud.

Nous partons un moment, nous reviendrons un jour. Vous ne pouvez pas venir, ce n’est pas souhaitable, nous nous y rendons dans un but précis ! Vous n’y trouveriez pas votre compte.

Princesse, la discussion ce soir m’a été pénible. Ne démissionne de rien, maintiens tes objectifs, ta vie est ici, tu ne peux pas tout lâcher, tu serais malheureuse. Je savais que ce serait difficile, tu ne m’as pas épargné, mais c’est sans doute à la hauteur de ce qui nous lie, ce lien, si particulier. Je t’aime comme ca princesse, même quand tu ne me facilites pas la tâche !
Je ne peux pas t’emmener, pas cette fois, … pas cette fois … et tu n’as plus besoin de moi … tu voles si bien de tes propres ailes.

Ma Kat … veille sur elle, tu sais comme elle est parfois si …, et sur toi aussi.
On s’est peu vu ces derniers temps. La faute à pas le temps, la faute à … au manque de volonté aussi.
Tu m’as fait une belle épée. Elle brille de mille feux. Je l’emmène, pour t’avoir avec moi, un bout de toi, un bout de ce que tu y as mis. Je doute d’avoir à m’en servir, tu sais comme je suis malhabile avec ces engins là, je risquerai à coup sûr de me blesser.
Prends soin de toi ma Kat … et à bientôt

Et … les filles … gardez un œil sur l’Mehar. M’inquiète l’animal.

Ne vous inquiétez pas nous reviendrons un jour … et puis on fera des pigeons pour vous dire si le bronzage de Laud est harmonieux !

On passe par Tournai, on a attendu que le délai du nabot soit écoulé. L’a levé son dispositif asteure le nain de jardin. Je compte sur vous s’il clame partout que j’ai eu peur de relever son défi, pour rétablir la vérité et lui dire que je n’ai peur de rien, pas même du ridicule puisque j’ai écrit un traité sur le sujet, mais que je ne suis point assez bête pour aller me faire occire alors que je n’ai qu’une hâte, c’est de rejoindre le sud. Manquerez plus qu’il me fasse passer pour un couard !

Allez les filles, je vous embrasse, et portez-vous bien.

Votre cochon … Zorg


- Fais un pigeon et envoie ce courrier. C’est ce qu’il aurait voulu. A la lumière des événements, qu’il ne pouvait pas deviner quand il a rédigé cette missive, m’est avis que certains détails pourraient intéresser la justice. Je ne sais pas qui sont ces filles, mais elles sauront sans doute ce qu’il convient d’en faire …
Princesse_blanche
Une charrette ! Enfin !
J’ai bien cru qu’ils n’arriveraient jamais !

Hey la Rousse ! Y’avait les futs à décharger ! mais la v’la ta charrette !

Blanche lança un regard assassin – si on peut encore utiliser ce mot au vu des circonstances – à l’homme en question.

Oh la Banane ! tu la ferme et tu viens nous aider.

La bas..où ?

* admiration des branches *

Viens là, brave garçon. A défaut de cervelle, t’as des muscles.


Tu crois qu’on a le culot de demander aux soldats de nous aider ?


* les deux se retournent et regardent les soldats *

L'ex Comtesse, qui a permis d’ouvrir les geôles en visite guidée ce qui a fait gagner du prestige à la capitale, mais elle était en train de réconforter une autre dame en armure.

Le Baron, en train d’essuyer son épée.

Un m’sieur qu’elles ne connaissaient pas, en train d’affirmer que Zorg avait assailli l’armée, et que eux, surpris par la supériorité numérique de l’unicité du belliqueux voyageur en quête de soleil. Son arme ? un parasol et un maillot bien indécent. Surtout dans le noir. Sa réaction était des plus justes, on ne pouvait le blâmer.

Les autres, plongés dans leur partie de belote.



T’es pas censée les connaitre ?

Juste censée, Kat, juste censée …

Je vois … les hommes, part l’Baron tu les vois pas ?

Y’a d’l’idée dans c’que tu dis … * rougit un peu *



un gaillard les interrompant dans leur discussion



On a chargé le corps mesd’moiselles. Et la charrette est déjà en route pour Bruges.
Coupez par les champs, vous arriverez avant elle.


Kat et Blanche, posèrent un regard sur le corps de Lucie.


Et elle ?

Vous inquiétez pas, on se charge de l’emmener dans la capitale.




**traversée de champs **


Lauda a toujours dit que la vase c’était bon pour les pieds Kat ! j’imagine que la même règle s’applique pour la bouse …





** arrivée dans Bruges **


C’est vrai que c’est plus court par les champs …

Ouep.

Kat, j’te laisse la, j’vais faire un tour à la tribune. T’occupe bien de lui et …

* lui coupe la parole *
File ! c’est un Cochon. J’prendrais forcement soin de lui !

Blanche savait que Kat serrait dans sa poche sa boule d’amidon issu des champs de G. et pop cornisé par une bien fameuse flamme …






**A la tribune**


Vox Populi… situé en face du Parlement, des massifs de rosiers à l’entrée. Un tas de cousins qu’elle avait brodé avec patience afin de ménager l’auditoire Zorgien.

Au bout d’une rangée, les derniers exemplaires de ses mémoires, ainsi que quelques exemplaires du
Petit manuel du ridicule à l’usage des rustres et des Wuggalix !.
Sur le mur, la publicité pour le Théâtre Guignol du spectacle de Noël. Un véritable délice pyromane.

Il paraitrait que la troupe serait en forme et qu’elle voulait mettre sur pied un spectacle pour fêter la nouvelle année.


Blanche resta sur le seuil à contempler le joyeux brouhaha qui régnait dans le lieu.

*écrase une larme*

Le lieu s'animait ...




.
pnj


Aux portes de Bruges, le convoi fut à nouveau stoppé mais cette fois par des hommes en armes portant bannières étrangères.

Les soldats portant le bleu et l'argent de leur maison, étaient puissamment armés, les montures robustes, les regards déterminés. Pourtant, un jeune homme blond richement paré d'or et vêtu de somptueux tissus se détacha des rangs. Sans même tirer son épée du fourreau, il mit pied à terre et approcha. Ses yeux étaient aussi pâles que le bleu de la glace. Il semblait contrarié, mais sa voix se fit amicale quand il demanda à voir le corps que les soldats flamands transportaient.

Le garde s'exécuta sans broncher. Le regard du nouveau venu, posé sur lui, brûlait sa peau et annihilait sa volonté. Il prit un coin de la couverture. Tous les regards des soldats étrangers se tournèrent vers lui. Leur quête, si longue, aboutissait-elle ici ? sur ce chemin boueux, sous cette maigre et funeste couverture ? Des années de recherche pour la trouver ... morte ?

Le garde souleva le tissu pour laisser apparaître le visage de Lucie, sa pâleur et ses cheveux collés de sang. La descendante des Clairvaux, celle qui savait que son frère la poursuivait pour la liquider.

Gregoire grimaça. Etait-il déçu ? ... Déçu ne ne l'avoir pas tuée de ses propres mains ? Avec le temps, sa rage contre elle s'était muée en une détermination ; le projet de la tuer transformé en une mission. Mais l'aurait-il vraiment fait s'il l'avait trouvée avant ? ...

Un de ses espions l'avait informé qu'une blonde du nom de Lucie s'était donné la mort suite à l'assassinat d'un de ses amis. Gregoire était déjà dans les parages car quand il avait lu à l'AAP le nom de sa soeur sur les listes comtales, il avait quitté la Hollande, où il avait suivi sa trace, et était venu s'installer discrètement à Bruges.


Il tendit une bourse à celui qui semblait être le plus gradé. Un vulgaire sergent qui avait eu pour corvée de ramener la gueuse en sa ville.


Tiens. Que cela paie ton dévouement et ton silence.


Sans un mot de plus, Gregoire fit signe à ses hommes. En un tour de main, la charrette fut tournée et prit place au milieu des soldats en bleu et argent.

Il savait que la première chose que ferait le flamand serait de se rendre à la taverne pour raconter son aventure. Mais Lucie n'avait pas dû être assez folle pour dévoiler son vrai nom, du moins l'espérait-il. Il rabattit la couverture sur le visage de sa soeur et se remit en selle.

Son crime commis quinze années plus tôt resterait impuni, mais au moins, elle ne salirait plus l'honneur de sa famille, cette catin insoumise.

Ainsi, le corps de Lucie, transpercé par sa propre dague puis par l'épée de Laudanum, traversa les Flandres et disparut en des contrées lointaines.
Duncan.
Il était là, lui aussi, resté discrètement assis sur un rocher non loin de l’endroit où se trouvaient les corps. Il n’était pas resté avec les autres, ne souhaitant pas participer à l’opération de sauvetage de celui qui avait menacé les Flandres, le Comte et par conséquent son père…

Oui, Duncan était de ceux qui avaient attaqué Zorg, ne l’aillant jamais vu auparavant, il ne savait pas qui était cet homme qui avançait vers les FSF, armé et sans s’annoncer mais il apprit ensuite qu’il s’agissait de celui qui avait en premier défié le Baron de Renaix, menaçant même de lever une armée, celui qui avait insulté et menacé son père. Bien sur, le jeune homme n’avait pas pense tuer ce Zorg sans qu’il ne l’ai provoquer mais les choses s’étaient passées ainsi, un homme s’approchait des FSF et les FSF, sur le qui vive à cause des menaces qui pesaient sur les Flandres, ont attaquées…

Bien sur, il fallait des coupables, des gentils et des méchants. Certains diront que le Lieutenant SlamJack a profité de son statut de chef d’armée pour assouvir sa soif de sang, d’autres diront que Zorg a voulu se poser en martyre en se jetant au devant des FSF… Quelle importance à cette heure, le mal était fait et une chose était certaine, tous regrettaient ce qu’il s’était passé. Les amis de Zorg par ce qu’il est gravement blessé, voir mort ? Les autres par ce qu’il l’ont empêché de quitter les Flandres et donc de ce débarrasser à coup sur d’une menace…

Tous regrettaient ? Non, pas tous, Duncan lui n’avait aucun regret. Comment pourrait il en avoir, il à fait ce qu’il devait faire à ce moment la, et cet homme qu’il avait frappé de son épée était celui qui avait menacé ce qui était le plus cher à ses yeux : Sa famille, en menaçant son père, et le Comté.
Alors Duncan n’avait pas de remords, cela faisait il de lui un monstre ou tout simplement un homme ?

Il regardait la charrette emmener le corps presque mort mais qu’allaient ils faire de la blonde ? Personne ne semblait s’en soucier, peut être par ce qu’il était trop tard pour elle ou par ce qu’elle ne servait aucun dessein politique …

Duncan se leva et s’en retourna au campement des FSF, il existait toujours une menace et il ne fallait pas baisser la garde…

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K.tchoo
Katchoo se gelait les miches.

Elle attendait la charrette ramenant les blessés à l’entrée de la ville et si les émotions l’avaient un temps épargnée du climat glacial qui régnait dans les Flandres, elle commençait désormais à frissonner.
Sautillant sur place, elle allait pousser un énième soupir lorsque qu’une troupe dispersée de gardes arriva, bruyants, faisant de grands gestes.


- "… et là, ils nous ont menacés de tous nous tuer si on filait pas la donzelle… Au départ, tu me connais, j’ai juré sur ma vie qu’il la prendrait pas ! C’est que j’ai fait mes classes à Tournai, moi ! Mais là, sortent des fourrés, plus de… oh, vingt gars armés au moins, tout en bleu et argent, arbalètes en main ! Je devais faire quoi moi ? Laisser crever mes hommes ?"

Brouhaha d’acquiescements. Personne ne le vit serrer la bourse qu’il avait reçu pour donner le corps de Lucie en pâture à une mystérieuse troupe et qu’il comptait partager avec ses hommes pour que tous gardent le silence sur l'odieux mensonge qu'il servait aux autres.

- « T’as eu du bol », renchérit un des gardes chargés du convoi de Zorg. « Nous, z’ont surgi de la nuit comme ça, en quelques secondes, z’avez le feu dans les yeux, et ça sentait le souffre ! Nous ont ordonnés de partir sans nous retourner jusqu’à ce qu’on voit plus le soleil… sauf que, faut aller loin pour plus voir le soleil…
- « Et faut passer par Tournai », renchérit un autre.

Rires légèrement tendus.
Katchoo en regarda passer quelques uns sans broncher. Quand elle comprit qu’aucun des deux corps qu’elle attendait n’allait passer les portes de la capitale, elle attrapa un des gardes par le bras.


- « Gros Jean, c’est ça ? » demanda-t-elle en reconnaissant le fils du boulanger.

Le jeune homme hocha la tête.

- « Dis moi, ils sont où les corps ? »
- « Y a plus d’corps, mam’zelle, ils ont été réclamés les deux sur le chemin, on n’a rien pu faire pour les ramener. »

Ahurie, elle le laissa filer.
Pas de corps ? Les deux ? Soustraits à ceux qui les aimaient pour les veiller ou leur rendre hommage ?
Un horrible juron s’échappa de ses lèvres blêmes.


Pensée 1 : « Aller à la taverne »
Katchoo se rappela qu’elle n’existait plus
Pensée 2:
« Prévenir Blanche… Oui, voilà, prévenir Blanche… Pour lui dire quoi ? « Heu, Blanche, ils ont perdu les corps de Zorg et Lucie »… Non, pas fameux… « Blanche ? Devine ?! »... Non… Heu…»
Un autre juron allait sortir de sa gorge lorsqu’un pigeon se posa à côté d’elle.
Elle remarqua immédiatement qu’il ne s’agissait pas du sien puisque celui-ci avait l’air intelligent.
Elle détacha le message de sa patte et le parcourut.

Une lettre de Zorg !
Arrivant trop tard, bien sûr, mais un début de réponse à ce flot de questions…
Katchoo rassembla ses esprits.
Hors de question de laisser les corps de ses amis dans la nature… Elle attrapa le pigeon, et le serrant contre elle, elle courut jusqu’à sa maison.
La piste la plus facile était celle de Zorg. Ce pigeon venant après son attaque, ce n’était pas lui qui l’avait envoyé.
Elle jeta quelques mots sur un papier et les relut attentivement.



Citation:
A qui nous a fait parvenir cette missive,

Tout d’abord merci.
Maintenant les choses sérieuses : Epargnez moi de fatigantes recherches et dites nous où nous pouvons voir notre ami.
Je ne suis pas de nature belliqueuse mais si je n’ai pas un lieu de rendez vous dans les 48 heures, qui que vous soyez, je me mettrai personnellement en chasse. Si vous êtes vous aussi des amis de Zorg, vous saurez à quel point je suis déterminée et sérieuse et surtout à quel point nous assurer qu'il est entre de bonnes mains est essentiel.
Vous nous avez retiré notre droit de veille, accordez nous celui de visite

Katina Choovansky.


Elle l’attacha à la patte du pigeon, qui d’un air navré, observait son congénère brugeois tenter de gober un grain de raisin.
Une fois le volatile partit, tout en s’habillant chaudement, Katchoo se demandait qui avait eu intérêt à prendre le corps de Lucie.
Zorg, c’était évident, était entre des mains amies qui avaient pris le temps de les tenir au courant… mais Lucie ?...

Claquant la porte derrière elle, la lettre de Zorg au chaud de son corsage, elle remonta en courant les rues jusqu’à la Tribune, guettant une pause de Blanche pour la tenir au courant.

_________________
Forgeron, élève des cochons, Tavernière du "Petit chaperon louche", Fée brune de l'Inexistence , fière détentrice de feu Luchadore, cochon de 26 jours, Mécène des "Enfants de Bruges présentent" ...
Princesse_blanche
      -- what you say when you don't know what to say -- by Mary P.




    Superbe

    Unique
    Princesse
    Entropique
    Rousse
    Cataclysmique
    Angélique
    Loréal
    Idolatrice
    Flamboyante
    Renversante
    Apocalyptique
    Grillée
    Inconnue
    Lumineuse
    Immuable
    Somptueuse
    Tout simplement merveilleuse
    Intenable
    Coquette
    Excellente
    XXX
    Parfaite
    Inutile
    Admirable
    Lemalquable ** accent Mehaldien **
    Insignifiante
    Divine
    Originale
    Croquante
    Irristible

    Originale
    Universelle
    Sublime




.
Princesse_blanche
… La tribune s’animait …

Blanche inspira profondément.
Surement, sa première vraie prise de parole en public.

Elle avait l’habitude du Parlement, où de temps à autre elle exprimait son opinion. Mais au Parlement, si l’on pouvait critiquer, les règles du combat étaient claires : interdiction formelle de mordre ! Zorg y a été brulé pas mordu ….

Après le quart d’heure de banalités écoulées, Blanche attendait patiemment la petite impulsion qui lui permettrait d’entrer dans l’arène.
Fallait être fou pour vouloir y entrer de son propre chef, non ?


Blanche va prendre la parole.

A trois, elle s’avancera et tapotera un petit peu le pupitre pour que les flamands se taisent et l’écoutent.
Oui, c’était relativement bruyant. Des brides de discussions de toutes parts lui venaient.

Un ….
Profonde inspiration.
Les mains moites. Une mèche de cheveux qui volete. L a porte s’est ouverte.

… Deux …
Expiration.
Les yeux fermés, concentration.

… Trois !
On ouvre les yeux et on se lance.
Blaaanche ! Ouvre les yeux ! Avance !
* on lui tapote l’épaule *
* bond à faire palir son fournisseur de cigares Sotomayor *


Hébé ! Je te fais de l’effet dis donc !
Kat ? Qu’est ce tu fais là ?
Rien. Je venais faire du yoga avec toi.

* regard suspect *

Et sinon ? T’as confié Zorg à saint Tupi et tu cherche quelqu’un pour vider les fûts qui encombrent l’accès au lavoir ?
Ben … justement … A ce propos …
Laver son linge sale en public ? Tu crois que ce n’est pas une bonne idée ?
Oh que si ! Si si ! On a recu une lettre de Zorg.
De Zorg ?
Oui. Elle vient juste d’arriver.
Pourtant, les pigeons de Zorg nous connaissent, non ?
Cen’était pas un pigeon brugeois.
Il avait une étincelle au fond des yeux si tu vois ce que je veux dire.

Oui, tu viens de le dire ! Il n’était pas brugeois !
Tu crois qu’en plus d’importer son maïs, Zorg importait ses pigeons ?


** réflexion **

Tu me montres la lettre ?
Au fait, tu ne m’as pas dit, Zorg va pas trop mal ? Il a bien supporté la route en charrette ?

Euh …
Kaa aat ! * ton qui descend avant de remonter *
Qu’est ce que tu ne dis pas ?
Ben Zorg, il s’est fait la malle.

* regard de pigeon brugeois *

Can you repeat, please ?
Tu connais pour son aversion pour les nonnes, des femmes qui ont décidés de vouer leur vie à un homme, qui en plus d’être pas là est un autre que lui-même ! Il n’a pas supporté, il s’est fait la malle.

* yeux pays où il ne pleut pas*
* perles de pluie *


Kat …. Deuxième fois en vingt quatre heures…

* Les deux femmes, à défaut d’être de pieuses aristocraticiennes aristotéliciennes, s’en remettaient à tous les saints qu’elles avaient rencontrés. Au moins, elles étaient sures qu’ils avaient eu une existence à brugoises *

Que Saint Tupi veille sur lui.
Que Sainte Cindy l’hydrate.
Que l’ensemble des cochons partagent leur maïs lorsque l’éleveur aura faim.
Que Petit Sandwich le protège de la noyade.
Que la confédération des bouchers de Flandres et Navarre le rende plus fort !

* haussement de sourcil de Blanche *

Il est allé en Navarre ?
C’est une image, Blanche, une image …
Aaaaah !

* lecture de la lettre*
* larmes *

Kat, ils vont prendre soin de lui, pas vrai ?
Mais oui, mais oui ..
Tu vas leur dire quoi à eux
*geste vague désignant la masse insignifiante en tribune *
Ce qu’on dit quand on ne sait pas quoi dire.
philosophie de haute voltige ?
Non.
Supercalifragilisticexpialidocious.


** Princess and the poor lonesome Pig échangèrent un regard et sourirent **

Aller ! va ! Ils t’attendent avec impatience !
Tu reste là ma Kat ?

* lui fait un sourire, lui montre ses doigts croisés *
* l’impulsion que Blanche attendait *
Princesse_blanche
* Blanche se dirigea vers le pupitre d’un pas d’une détermination inversement proportionnelle à la peur qui lui faisait une boule de la taille d’un œuf d’autruche dans le ventre *

* Un regard vers Kat *
* celle-ci leva ses doigts croisés *
* inspiration *
* tu déballes tout et tu te casses, c’est pas compliqué tout de même ! *


Excusez-moi de vous interrompre …

Plus foooort ! On t’entend pas au fond !
Y’ a des imbéciles qui causent …


Hum hum …


Vous n’êtes pas sans savoir que les troupes armées du Comté ont ou ont été attaqué, cela n’a pas été encore déterminé, par le fondateur de cette belle tribune, Zorg.

* pause *
* regarde Kat * *pouce levé*
* poursuit en prenant un peu d'assurance *


Je sais, cela vous sidère également.
Peut-être n’étiez vous pas présent, mais vous êtes tout de même au courant des, hum …, inamitiés animant nos deux protagonistes,

* geste théâtral afin de capter l’attention de tous *

A notre gauche, le Baron, montagne de muscles et d'acier, accompagné de quelques soldats dopés à la testostérone.

A notre droite, Zorg, centrale nucléaire avec sa compagne.

Oui, le surnombre est frappant à notre droite, on voit bien que le combat n’est pas équilibré.
C’est pourquoi, nous allons rajouter dans le camps situé à notre gauche, une marionnette supplémentaire * agite une marionnette, qu’elle lance aux milieux des autres poupées * vous avez reconnu le Comte.

Nos deux protagonistes se sont lancés des défis.
Rencontre avec Alexandre innoubliable.
Séquence émotion, on se remémore des doux écrits du Seigneur.
Dans quelques années, ce sera le poème que vos enfants réciteront pour la fête des mères.


Défi du Seigneur à l'attention de Zorg.
Se rendre avant la prochaine messe à Tournai. Désarmé.
Avant la prochaine messe … là réside la clef du défi !
Car si à Bruges nous n’avons pas de curé, le conseil nous en dégote un de derriere les fagots, à Tournai, siege de Monseigneur, l’Abesse dort en tribune !
Et qui vient vous endormir avec des sermons le dimanche ?

* pause théatrale, faut garder l’attention captée *

Ben … pas elle …
Elle n’a pas celébré la grande messe du dimanche …
Fûté sur le coup le Baron !
Un point pour le camp à ma droite ! Jolie stratégie !
Saouler l’Abesse, pour qu’elle ne celebre pas.. bien vu !

Zorg et sa compagne, centrale nucléaire, souhaitent passer à l’énergie écolo.
Pas de souci ! Le solaire ! Ca le vent en poupe !
Stratégie minable du camp de gauche aillant été découverte, le Z brugeois, le vrai et unique, se demande comment l’être des fantasmes d’une Princesse a pu mettre sur pied une telle chose.
Anéantissement total de la Princesse, qu’il s’empresse de rassurer.

* séquence émotion *

Mais Princesse, il a toujours été aussi naze !
Puis, il n’est pas grand ! c’est toi qui est petite ! Ca s’appelle la théorie de la relativité.

On va faire bronzette dans le Sud, histoire de recharger nos batteries, tu viens ?

Deuxieme anéantissement de la Princesse.
Quitter les Flandres ? Le froid ? la grisaille, puisqu’elle n’est plus noire ?

* fin de la séquence émotion, rangez vos mouchoirs *

Empaquetage express des affaires. La messe a été célébrée ce matin à Tournai, faut qu’on parte ma Puce !
** rappel à ceux quine suivent pas, Zorg ne sait pas que l’Abesse pionce sur le bras d’un chevalier **

** analyse du rappel **

** cherche Bayard du regard dans la salle **
** hochement de tête traduisant une certaine désapprobation certaine **

Ecriture d’une lettre en quatrième vitesse au club Loréal.
Aller ma Puce ! On décolle ! En route pour le Sud !

Sur les routes, bivouac du bras armé du Comte, au bout du chemin, deux vacanciers.
Tabassage de Zorg
Agression raciste ?
Acte prémédité ?
Suicide ?
Cette question demeure entière !



Moi, j’ai résolu l’enquête.

* laisse l'auditoire digérer son annonce *

Oui, j'ai trouvé le coupable de toute cette histoire !

* fait un signe à Kat *
* roulement de tambour *
* éclaircissement de la voix*
* décachettage de l'enveloppe *

Et le coupable est ...
l’Abesse !!
Elle a qu’à célébrer les messes à l’heure …



*Sur cette annonce qui laisse sans voix l’auditoire, qui retrace l'histoire dans leur tête, Blanche ramasse ses poupées et s’en va rejoindre Kat *




Tu crois qu’ils vont aller demander des comptes à la Cornette ?

edit : marrant ca!
r.a.c.i.s.t.e est un mot non toléré dans les RR... Il est automatiquement corrigé par "intolérant"
Ah bon ? Ca se dit pas une agression intolérant ?
pnj
l'Archevêque écouta ce long discours aussi pompant que celui de Zorg, aussi diffamatoire et mensonger, La dame ne devait pas être de tournai car la messe avait était bien dite et même très tôt.
pnj
Ite missa est
Doudou
Doudou rit de bon coeur devant cette blague. Cela fait du bien par ces temps.
_________________
K.tchoo
"Note pour plus tard", pensa Katchoo en son fort intérieur, dévisageant Bigornéa qui, visiblement, n'avait pas abouti aux mêmes conclusions "le manque d'humour ne sied pas au teint..."
_________________
Forgeron, élève des cochons, Tavernière du "Petit chaperon louche", Fée brune de l'Inexistence , fière détentrice de feu Luchadore, cochon de 26 jours, Mécène des "Enfants de Bruges présentent" ...
Princesse_blanche
Blanche regardait la cornette.



Qu'elle rende les hommes muets, Blanche le savait depuis longtemps.

Mais que les dames restent silencieuses, elle n'était pas habituée.

Juste un regard désapprouvateur. Ca ne se dit pas ?
Et alors ?
l'Archeveque ne dit rien non plus !

Ah oui ...
Tribune zorgienne ...
Première intervention, et déjà, certains me voient reprendre le flambeau.
Quel honneur !
Vraiment, je suis très flattée !

D'autres honneurs ?
Vous avez remarqué, je vous ai listé mes qualités plus haut.

Bien evidemment, elle n'est pas exhaustive.

On m'a fait remarqué que "modeste" n'était pas sur la liste.

La faute à mon scribe ?

La faute à Monseigneur ?



Qu'elle rende les hommes muets, Blanche le savait depuis longtemps.

Mais que les dames restent silencieuses, elle n'était pas habituée.

Oui je radote.

Mais bon, ce sont mes pensées, j'ai encore le droit de faire ce que je veux, non ?

Pâte à modeler de taille humaine, une guirlande de Noël en guise d'écharpe, un panneau entouré de loupiotes clignotantes avec inscrit dessus : "Venez m'essayer !"

Oula ... on s'échappe du politiquement correct !

Ce n'est pas completement erroné non plus.

Sa carrière de X puissance trois terminée avant de commencer, son cordon qu'elle n'osait couper.
Miss W. qu'elle s'appelait désormais. Pour combien de temps ?

Elle n'avait pas encore tester la voie aristotélicienne.
Monseigneur qui la condamnait avant même d'essayer de la sauver.
Le jeu ne valait pas la chandelle d'essayer ?



Qu'elle rende les hommes muets, Blanche le savait depuis longtemps.

Mais que les dames restent silencieuses, elle n'était pas habituée.

Observation de la Cornette.

regard désapprobateur.
C'est mieux ?
Comme quoi, chacun peut s'améliorer.

Personnellement, je remercierai plutôt Saint Tupi.

*Sort cueillir une rose *
*Souffle délicatement la neige *



Qu'elle rende les hommes muets, Blanche le savait depuis longtemps.

Mais que les dames restent silencieuses, elle n'était pas habituée.


Et si Monseigneur était un homme ?

Cela résolvait bien des énigmes, non ?

Aristote ...
Quelques années plus tard, Euclide.
Les deux nous apprennent à voir la vie sous un certain angle, avec certaines règles.

Livre des vertues.
Les Elements.

Tout est là.
Arrêtez d'essayer de vivre, cela ne sert point.
Tout est ici. Feuilletez, vous verrez.

la Cornette devrait vous preter le premier livre.
Pour le deuxième, venez me voir.
Et avec, je vous offrirai même le CL qui régit les Flandres.

Venez au Parlement ! Vous pourrez avoir l'infini honneur de retoucher le livre qui regit la vie de milliers d'hommes et de femmes !
Vous voulez ressembler à dieu sur terre sans vous déguiser avec une soutane ?
Une solution.
Le Parlement !

Deux droites parallèles ne se croisent jamais. Si on travaille dans le plan. Si les deux droites n'ont pas de point commun.

Monseigneur est une femme. Pas de "si", c'est comme cela. Point barre, rien à discuter. Sixième postulat d'Euclide.
"Monseigneur est une femme, même si tous les Éléments s'y opposent."
J'ai raison t'as tort.

Rien qui ne vous choque ?
Ben, c'est toi qui te plante Blanchy, si tu arrives à une incohérence !

Posons des nouveaux postulats pour une vie meilleure !

"Deux droites parallèles peuvent se couper si Blanche le souhaite."

Et voila ! Nous sommes rentrés dans une nouvelle ère ! ou une nouvelle aire ?

Les arretes du mur sont parallèles. Vous savez,je parle du grand mur de la cathédrale. celui qui est très trèèès haut !
Normal, les macons flamands ne sont pas des bricolos.

Et pourtant, faites quelques pas en arrière.
Regardez attentivement.
Les arrêtes semblent vouloir converger.

Blanche vous l'autorise.
Oui, elles se coupent.
Vivez votre vie à la lumière de cette affirmation !

Oui, Monseigneur est un homme !
Non, ne changez rien à votre vie pour cela, il n'en vaut pas le coup.

Loréal, parce que vous le valez bien !
Il n'est pas Loréal, laissez tomber.



Qu'elle rende les hommes muets, Blanche le savait depuis longtemps.

Mais que les dames restent silencieuses, elle n'était pas habituée.

Livre des vertus. Tout est dit, rien à rajouter.

Les sorcières n'ont pas leur place ici.

Blanche ravala ses pensées pour elle.

Elles seraient bien mieux au chaud à faire couper des droites parralleles comme elles le souhaitaient, plutôt qu'être prisonnières de livres sans justification.



Qu'elle rende les hommes muets, Blanche le savait depuis longtemps.

Mais que les dames restent silencieuses, elle n'était pas habituée.

Blanche s'approcha de Bigornea.
Lui tend la rose.



Arretez de me regarder de la sorte !
Allez donc prier Aristote pour sa mort.
Ca lui permettra peut-être de survivre ...
--Zurbaran
Les ténèbres avaient laissées place à une pénombre silencieuse mais bienveillante puis à des brumes denses et laiteuses, opacifiant l’idée d’une lumière blanche qu’il devinait sur un horizon incertain. Parfois les langues de brumes se déchiraient, la lumière perçait, violente, brutale, obscurcie par de soudains nuages opalins parcourant avec une invraisemblable célérité, d’équivoques lignes parallèles, qui se croisaient en inventant une improbable géométrie non euclidienne, floutant ce qu’il devinait être l’horizon. Une chaleur étrange irradiait alors au visage.

- N’approche pas la bougie de son visage comme ça, tu vas le bruler !
- Oh oui pardon, excuse Zurb. J’avais l’impression que ses yeux avaient bougé sous les paupières.


L’activité cérébrale avait repris, retrouvant sa nature, qu’aucun coma ne pourrait réellement occulter durablement, sauf à ce qu’il soit définitif. Mais la nature de cette nature en avait décidé pour l’instant autrement.

Activités réminiscentes exclusivement, la réflexion n’avait pas droit de citer, les gangues laiteuses annihilaient la conscience qui sommeillait aux abords de l’inconscience. Le moi votait blanc, le surmoi privé de signaux extérieurs était exsangue, laissant au Ca un vaste terrain de jeu pour exposer ses engouements pulsionnels.

Réminiscence.

« Zorg allongé sur le dos, « jesuschrisant » ses bras qui cherchent vainement à agripper les extrémités du lieu des débats, les mains n’accrochant que difficilement des bords qui se dérobent, regarde son éclair qui va et vient à l’équerre, enrobant sa flamboyance dressée dans son antre de plaisir, saturée d’un nectar dont les lèvres il y a peu se sont repues.

Mimétique de la mécanique cardiaque, les corps « sinusoïdent » en rythme, adaptant la fréquence et l’amplitude à l’aulne de l’harmonie et du plaisir qui s’expurge des gorges et grimace les visages.

Sueurs, tremblements, vibrations, c’est la naissance du monde, ce sont ses pourtours revisités.

Disjonction de la cadence un temps « Von Neumienne », que l’on croyait perpétuelle, pour enchainer sur un apaisement ou les réserves de flamboyance tarde à saluer et maintiennent des audiences en allers-retours lent d’amplitudes exacerbées, pour permettre à l’atome de dessiner de sa bouche un « je t’aime » à l’oral d’une intensité qu’aucune plume jamais ne pourra approcher.

Tête qui s’enfouissent mutuellement, le châtain moire le brun, bouches jumelles des oreilles, un « moi aussi » poussé par un cœur décroché meurent sur les lèvres au seuil du pavillon.

Abandon, relâchement, sérénité, Hiroshima de sensations.
Dans la quiétude de l’instant, l’iris se noie d’une émotion qui a du mal à se contenir, dans l’indifférence générale des mains qui s’oublient en caresse. »


- J’te dis qu’il bouge ! J’ai vu ses lèvres remuer, il a esquissé un sourire, et ses yeux sont humides. Regarde si tu ne me crois pas !


Approchant la bougie.

- Hum… Tu crois qu’il pense ? Et à quoi il peut bien penser ?


Réminiscence 2

La lumière s’éloigne sur des rails parallèles et infinis, qui ont perdus le goût de défier Euclide, favorisant la décroissance du lux jusqu’à l’extinction, laissant à quai un cœur atomique qui retombe doucement dans les ténèbres abyssales d’une froideur et d’une tristesse infinies.

- Ben j’crois bien que c’est retombé là. Il bouge plus, à nouveau !
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