--Zurbaran
Le shad était parti rassembler les Zeds éparpillés dans le royaume. Zurbaran, de son coté, avait contacté ceux qui croisaient alentour. Certains avaient déjà rejoint le premier groupe qui lavait accompagné. Il leur avait demandé de banaliser leur aspect et de se fondre dans la masse, comme de vulgaires voyageurs. Il sagissait de collecter de linformation pour comprendre la situation de Zorg avant la tentative dassassinat.
Zurbaran était étonné, de limage qui lui revenait de son ami en Flandres. Elle ne correspondait pas à ce que sa mémoire lui restituait. Dans son souvenir, Zorg était un homme plus à laise dans lombre que dans la lumière, charismatique mais de peu de mots, qui navait pas besoin den dire trop pour forcer le respect. On le craignait, on ladmirait.
Il le savait bon orateur pour lavoir vu galvaniser des régiments entiers de zeds, lorsquils décidaient dun nouvel objectif, mais ces mises en lumières publiques avaient été rares !
A linverse il découvrait un Zorg public, contestataire et polémiste. Il disposait même dune tribune populaire où, daprès ce quil avait comprit, il discourait devant ses concitoyens de sujets politiques, économiques ou sociaux. Il avait même était parlementaire !
- Ce peut-il que ce soit le même homme ?
Il avait des amis, et ca aussi cétait nouveau ! Hors de la mouvance Zed, Zurbaran ne lui connaissait aucun ami. Ainsi, ne fut-il pas étonné quand le pigeon revint avec un mot.
- Hum, il sagit surement des deux filles dont on ma parlé. Les amies de Zorg. Il est préférable de ne pas répondre, nous navons cure de ses amies. Il sagit de rester discrets et nous navons besoin daucune publicité. Nous aviserons si elles se mettent en quête de sa cache !
Zurbaran avait aussi identifié deux autres filles, Laudanum et Lucie ! La première avait été sa compagne et les événements postérieurs à la tentative de meurtre perpétrée sur Zorg, montrait que la seconde navait pas été en reste. Sa fin en témoignait. Zurbaran se faisait une bonne idée de ce qui sétait passé. La fille Laudanum sétait transformée dun coup dun seul, le croyant mort. Elle était partie, sans se retourner, . Zurbaran se dit quil fallait la pister Ce pouvait être intéressant. Il écrivit quelques mots à destination de leurs amis artésiens, puisque quaux dires des témoignages abondant, la femme était partie dans cette direction
Zurbaran allait de surprise en surprise. Il était perturbé par cet aspect de la nouvelle personnalité de Zorg.
- Zorg amoureux ! Pendant de longues années de lutte à ses cotés je ne lui ai jamais connu une seule femme ! Comment est-ce possible ?
La découverte damours Zorgiens le laissait circonspect. Il lavait connu de marbre, froid et désaffectivé, sans compassion, et voilà quil découvrait un Zorg humanisé, prenant fait et cause pour les gueux de ce petit comté minuscule et inconnu dans les royaumes, et amoureux !
Zurbaran ne savait quen penser !
Il veillait sur son vieux compagnon darmes et sinterrogeait en le regardant. Nul tourment ne venait ombrager son repos, ni plisser son front. Zorg avait sur les lèvres cet eternel petit sourire quil lui avait toujours connu, et qui était si agaçant pour qui se mettait au travers de sa route. Son corps cicatrisait lentement mais son esprit némettait aucun signe de mieux, tout au plus bougeait-il parfois ses yeux sous la paupière. Zorg était désespérément silencieux et laissait toutes ces questions sans réponse.
Zurbaran avait identifié aussi les assassins de Zorg. Les langues ne demandaient quà se délier. Il avait noté six noms sur un bout de parchemin, quil avait en permanence sur lui.
Il porta machinalement sa main à sa poche, se saisit de la boule qui résidait au fond, la déplia soigneusement et relu pour lui-même la liste quil avait sous les yeux et quil connaissait désormais par cur : Rosa, Slam Jack, Louis Mandrin, Merenwen, Duncan, Maridsa.
Il avait identifié aussi le rôle et le statut de chacun deux. Slam jack était sans doute le plus redoutable, il aurait un traitement particulier. Le comte en exercice, commanditaire de lattentat avec le chef des armées, était naturellement le premier sur la liste.
- Wuggalix, tu vas mourir en premier pour avoir commandité le meurtre de zorg, quil se réveille ou quil dorme à jamais. Nous serons sans pitié avec toi et avec les meurtriers
Sa voix raisonnait encore dans la bergerie vide quand le bruit dune petite troupe à cheval le sortit de ses pensées.
/
Zooropa rejoignait la bergerie à la suite de lappel de Zurbaran. Après Zorg, Zooropa était sans doute celui qui avait le meilleur talent dans lart de lorateur. Sa verve était aussi légendaire, à linstar de son maitre, dont il avait copié trait pour trait les mimiques et les tournures.
Zurbaran se dit quil était temps de lancer une campagne de déstabilisation des Flandres pour préparer la suite. Zooropa semblait être le mieux placé, même si Zurbaran entendait maitriser le discours.
- Zooropa, mon frère, merci dêtre venu si vite.
- Zurb. Tu sais que je suis au service des zeds. Je suis là, à tes cotés, on ma mit au courant de la situation.
- Tu tombes bien Zooropa. Il est temps de préparer les Flandres à loffensive des Zeds. Jenvisage de jouer sur plusieurs leviers. Des tracts placardés à la vue des flamands incitants à la révolte ou au rassemblement futurs et je te demande dendosser le rôle du prédicateur pour galvaniser les citoyens flamands. Tu te présenteras comme un ami de Zorg qui tavais invité à le visiter et tu diras que tu as découvert lignominie à ton arrivée et que tu entends bien le clamer sur tous les toits. Tu feras des discours contre le pouvoir en place, nous les écrirons ensemble. Des Zeds se noieront dans la foule pour repérer ceux qui te prêtent une oreille attentive. Il faut recruter des mercenaires, qui compléteront nos rangs. Notre victoire devra être fulgurante et totale.
- Zurb., tu sais que tu peux compter sur moi ! Zorg le savait aussi. Je mets toute mon énergie au service de cette cause.
Zooropa et Zurbaran se mirent en devoir de rédiger les premières annonces aux flamands .
Zurbaran était étonné, de limage qui lui revenait de son ami en Flandres. Elle ne correspondait pas à ce que sa mémoire lui restituait. Dans son souvenir, Zorg était un homme plus à laise dans lombre que dans la lumière, charismatique mais de peu de mots, qui navait pas besoin den dire trop pour forcer le respect. On le craignait, on ladmirait.
Il le savait bon orateur pour lavoir vu galvaniser des régiments entiers de zeds, lorsquils décidaient dun nouvel objectif, mais ces mises en lumières publiques avaient été rares !
A linverse il découvrait un Zorg public, contestataire et polémiste. Il disposait même dune tribune populaire où, daprès ce quil avait comprit, il discourait devant ses concitoyens de sujets politiques, économiques ou sociaux. Il avait même était parlementaire !
- Ce peut-il que ce soit le même homme ?
Il avait des amis, et ca aussi cétait nouveau ! Hors de la mouvance Zed, Zurbaran ne lui connaissait aucun ami. Ainsi, ne fut-il pas étonné quand le pigeon revint avec un mot.
- Hum, il sagit surement des deux filles dont on ma parlé. Les amies de Zorg. Il est préférable de ne pas répondre, nous navons cure de ses amies. Il sagit de rester discrets et nous navons besoin daucune publicité. Nous aviserons si elles se mettent en quête de sa cache !
Zurbaran avait aussi identifié deux autres filles, Laudanum et Lucie ! La première avait été sa compagne et les événements postérieurs à la tentative de meurtre perpétrée sur Zorg, montrait que la seconde navait pas été en reste. Sa fin en témoignait. Zurbaran se faisait une bonne idée de ce qui sétait passé. La fille Laudanum sétait transformée dun coup dun seul, le croyant mort. Elle était partie, sans se retourner, . Zurbaran se dit quil fallait la pister Ce pouvait être intéressant. Il écrivit quelques mots à destination de leurs amis artésiens, puisque quaux dires des témoignages abondant, la femme était partie dans cette direction
Zurbaran allait de surprise en surprise. Il était perturbé par cet aspect de la nouvelle personnalité de Zorg.
- Zorg amoureux ! Pendant de longues années de lutte à ses cotés je ne lui ai jamais connu une seule femme ! Comment est-ce possible ?
La découverte damours Zorgiens le laissait circonspect. Il lavait connu de marbre, froid et désaffectivé, sans compassion, et voilà quil découvrait un Zorg humanisé, prenant fait et cause pour les gueux de ce petit comté minuscule et inconnu dans les royaumes, et amoureux !
Zurbaran ne savait quen penser !
Il veillait sur son vieux compagnon darmes et sinterrogeait en le regardant. Nul tourment ne venait ombrager son repos, ni plisser son front. Zorg avait sur les lèvres cet eternel petit sourire quil lui avait toujours connu, et qui était si agaçant pour qui se mettait au travers de sa route. Son corps cicatrisait lentement mais son esprit némettait aucun signe de mieux, tout au plus bougeait-il parfois ses yeux sous la paupière. Zorg était désespérément silencieux et laissait toutes ces questions sans réponse.
Zurbaran avait identifié aussi les assassins de Zorg. Les langues ne demandaient quà se délier. Il avait noté six noms sur un bout de parchemin, quil avait en permanence sur lui.
Il porta machinalement sa main à sa poche, se saisit de la boule qui résidait au fond, la déplia soigneusement et relu pour lui-même la liste quil avait sous les yeux et quil connaissait désormais par cur : Rosa, Slam Jack, Louis Mandrin, Merenwen, Duncan, Maridsa.
Il avait identifié aussi le rôle et le statut de chacun deux. Slam jack était sans doute le plus redoutable, il aurait un traitement particulier. Le comte en exercice, commanditaire de lattentat avec le chef des armées, était naturellement le premier sur la liste.
- Wuggalix, tu vas mourir en premier pour avoir commandité le meurtre de zorg, quil se réveille ou quil dorme à jamais. Nous serons sans pitié avec toi et avec les meurtriers
Sa voix raisonnait encore dans la bergerie vide quand le bruit dune petite troupe à cheval le sortit de ses pensées.
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Zooropa rejoignait la bergerie à la suite de lappel de Zurbaran. Après Zorg, Zooropa était sans doute celui qui avait le meilleur talent dans lart de lorateur. Sa verve était aussi légendaire, à linstar de son maitre, dont il avait copié trait pour trait les mimiques et les tournures.
Zurbaran se dit quil était temps de lancer une campagne de déstabilisation des Flandres pour préparer la suite. Zooropa semblait être le mieux placé, même si Zurbaran entendait maitriser le discours.
- Zooropa, mon frère, merci dêtre venu si vite.
- Zurb. Tu sais que je suis au service des zeds. Je suis là, à tes cotés, on ma mit au courant de la situation.
- Tu tombes bien Zooropa. Il est temps de préparer les Flandres à loffensive des Zeds. Jenvisage de jouer sur plusieurs leviers. Des tracts placardés à la vue des flamands incitants à la révolte ou au rassemblement futurs et je te demande dendosser le rôle du prédicateur pour galvaniser les citoyens flamands. Tu te présenteras comme un ami de Zorg qui tavais invité à le visiter et tu diras que tu as découvert lignominie à ton arrivée et que tu entends bien le clamer sur tous les toits. Tu feras des discours contre le pouvoir en place, nous les écrirons ensemble. Des Zeds se noieront dans la foule pour repérer ceux qui te prêtent une oreille attentive. Il faut recruter des mercenaires, qui compléteront nos rangs. Notre victoire devra être fulgurante et totale.
- Zurb., tu sais que tu peux compter sur moi ! Zorg le savait aussi. Je mets toute mon énergie au service de cette cause.
Zooropa et Zurbaran se mirent en devoir de rédiger les premières annonces aux flamands .