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[RP] Quand les Moires brisent le mauvais fil...

Nephertiti
[Un Lundi matin...]

[Un peu plus tôt...]

Bourges la belle, d'habitude si calme, était réveillée de bonne heure. Les rayons blafards du soleil filtraient à travers la fenêtre crasseuse de l'hôtel où elle dormait. Le lit n'était pas défait... Elle avait passé sa nuit à contempler les étoiles.
Seule, debout dans cette chambre bien trop silencieuse, le visage marqué par l'absence de sommeil. Lentement, elle s'assit sur son lit. Sur la table de chevet, une gravure... Son fils Bastian, souriant... L'artiste avait fait des merveilles. Le petit visage poupom, dont les yeux étincellaient de malice et d'espièglerie, reconnaissable entre tous... Le visage de son père...
Le vide la happa de nouveau. Bien trop longtemps que la chair de sa chair fut si loin d'elle. La douleur qui lui brulait la poitrine depuis qu'elle s'était à contre coeur séparée de lui, s'intensifia. Sa réspiration se fit courte et saccadée. Depuis qu'elle l'avait laissé prendre le carrosse en direction d'un lieu protégé, ce pressentiment ne la quittait pas. Comme à chaque fois où elle se sentait oppressée c'est vers l'Eglise qu'elle se tournait.
Elle attrapa sa cape...
L'enfila rapidement.
Sortit de sa chambre en oubliant d'en fermer la porte.


[Le lieu Saint... Mais quelle est cette impression étrange...]

Son pas était pressé.
Ses mains plaquées sur sa poitrine.
Son souffle douloureux.
Le parvis !... Enfin !...
Le parvis !... La lourde porte ... Elle était arrivée dans ce lieu de paix.
Comme à l'accoutumée, la porte grinça... Mais l'église était vide. La Douce entra et aussitôt fut envahie par une douceur réconfortante, malgré toutes les inquiètudes qui l'habitaient encore.
Lentement elle s'avança et se signa, puis elle continua sa procession dans la nef, arrivée devant l'autel, elle prit place au premier rang.
Joignant les mains, elle leva les yeux.
Silence...
Soupire...
Juste les battements de son coeur de mère, qui raisonnent dans son crâne.
Soupire...
Silence...
Et enfin... LE VIDE... Et se pressentiment étrange... Lui laissant un goût amer dans la gorge.
Les images s'entrechoquaient encore dans son esprit. Est-ce à cause de toutes ses horreurs qu'elle vit lors de la guerre ? Ou est-ce parce qu'elle avait peur ? Nul n'aurait su le dire pour le moment.
Son fils... Sa chair...
Une larme glissa le long de sa joue.
Bastian... Son ange...
Dans le silence, Nephe s'agenouilla, un murmure... un soupire...


Seigneur ! Puissez-vous protéger mon fils.
Puissiez-vous me le rendre en bonne santé.
Puissiez-vous me le rendre bientôt.
Donnez-moi le courage de tenir.
Donnez-moi la force de me lever chaque jour en attendant son retour.


Plissement des yeux, cette fois-ci les larmes coulaient en abondance.
Même ici, même par la prière elle n'avait pas réussi à calmer cette impression funeste.
Son coeur de mère devait être trop sensible, la séparation trop longue, le manque de ses rires, de ses petits mains qui se posaient sur ses joues lorsqu'elle était triste ou fatiguée, de ses gazouillis, de ses étreintes boudeuses lorsqu'il s'aggrippait à sa jambe quand il faisait son timide, trop important...
Aucune raison, il était en sécurité... à moins que...
La Douce resta ainsi de longues heures, dans ce silence religieux.
Peut être trop...
Elle ne cessait de prier...
Pour elle...
Pour lui...
Mais la mauvaise impression ne se dissipait pas...
Le silence ! Trop de silence !
Il n'était plus calme ni apaisant. Il était lourd. Annonciateur de mauvaises nouvelles.
Peut être était-elle restée trop longtemps ici.
Elle se releva... et sortit à la hate... Son coeur bondissait contre sa poitrine. Il lui fallait s'occuper, penser à autre chose. Elle était trop inquiète.
Elle se dirigea donc vers la marché, le bruit, le monde, les jaspinades c'est ce qu'il lui fallait, pour éviter de trop penser...

_________________
--Mythologie


[Un fil, six mains...]

Il faisait humide, la pierre suintait d'eau douce. L'air était chargé de souffre, là au coeur de la roche aucune indication de temps ou de lieu. A part quelques cliquetis précédant des complaintes etouffées, pas un bruit ne perturbait le travail des trois créatures.
Elles oeuvraient en silence depuis la nuit des temps. Maîtresses des destins de tous.
Clotho, la plus jeune et la plus belle, filait sans relache le fil doré.
Lachésis, représentant l'age de raison, veillait sur le fil comme la prunelle de ses yeux réparant les dégats du temps et de la vie sur chaque individu.
Enfin Atropos, à l'allure répugnante décidait le trépas.
Là, occupées à leur tache, nulle ne parlait, nulle ne murmurait... Juste Atropos munie, des ciseaux divins, créait ce bruit métallique qu'accompagnaient les complaintes des âmes rappelées là haut.

clic...clic......................clic................clic.clic...

Comme une marche Funèbre, annonçant l'au-delà.

N'allez pas croire que ces créatures se délectent du sort des humains. C'est leur travail uniquement.
Nephertiti
[Quand une idée n'est pas forcément la meilleure...]

[Le marché oui ? et après ?...]

Hélas, le marché et ses éternelles jaspinades n'avaient pas fait retrouvé son sourire à la Douce Nephe.
Elle s'était contenté d'être là et d'écouter, esquissant un sourire de temps à autres afin de préserver l'illusion que tout allait bien.
Pourtant...
Pourtant son coeur de mère, l'oppressait, comme une conviction que quelque chose allait arrivé. Que pour une fois elle ne serait pas maître de son destin...
Soupire...
Son fils...
Un fois de plus ses pensées se tournèrent vers son ange...
Pourquoi s'inquiètait-elle autant ? il était en sécurité... Et si elle partait le chercher ? oui voilà ce qu'elle ferait...
Déambulant alors parmis les étales du marché de la capitale, cette nouvelle pensée en tête, La Douce se fit bousculer avec violence...
Une chute, suivit par une douleur sourde à l'épaule lui rappela qu'elle était encore blessée...
A quoi cela servirait qu'elle aille le chercher si elle ne pouvait le défendre ?Aidée par quelques passants elle se releva.
Soupire...
Résignation...
Une nouvelle idée germait en elle...
Elle se dirigea à grandes enjambées vers l'Hôtel.


[Le métal chante...]

Après avoir grimpé les escaliers poussièreux, elle entra dans cette chambre lugubre.
Un regard vers la gravure de son fils...
Un sourire... pour elle, pour lui...
Un murmure...


Je viendrais te chercher mon ange.

Tout d'abord elle délaça sa chemise et découvrit son épaule afin d'examiner sa plaie. Les fils semblaient tenir. Elle prit un linge et un peu d'alcool qu'on lui avait donné et entreprit de la nettoyer.
Au contact de sa peau, elle grimaça, ça lui piquait encore.
Tanpis...
Pas le temps...
Plus le temps...
Elle ferait avec...
Elle se rhabilla, puis tira de sous le lit, une magnifique boite en bois ouvragé. Caressant l'ecrin un sourire tendre se dessina sur ses lèvres.
Elle se souvint de jour ou il lui avait offert...
Délicatement elle l'ouvrit...
Sa lame était nichée dans son velour bleu...
Brillante...
Intacte...


Tu vois que j'en ai pris soin... Murmura-t-elle...

Elle n'avait pas servit depuis des jours...
Il était temps que cela change...
Elle referma la boite, et s'en saisit sous le bras. Un rapide coup d'oeil à la gravure représentant Bastian.


Bientôt mon ange... Bientôt...

Nephe sorti de l'hôtel miteux et prit la direction de la forêt. A l'abris des regards indiscrets, elle pourrait tenter de manier cette épée, malgré la douleur de son bras droit. Nul ne serait là pour lui dire qu'elle était inconsciente et c'était tant mieux.
Elle trouva une petite clairière. L'endroit idéal...

_________________
Nephertiti
[Quand une idée n'est pas forcément la meilleure...suite...]

[Le chant appelle la sirène...]

Là, dans la clairière, quelques rayons du soleil filtraient à travers les branchages, une brise fraiche agitait les quelques feuilles dorées qui tentaient désespérément de rester accrocher aux arbres, dans un dernier espoir de survie.
La frimousse aux quatres vents...
Pas un bruit...
Quelques oiseaux de-ci de-là...
Parfait !...
Nephe s'installa à même l'herbe humide,il avait plu la veille. Elle posa le coffret juste devant elle, admirant une fois de plus le motif ouvragé sur le couvercle.
Une rose, c'était une rose, faite par le meilleur artisan. Ses doigts fins glissaient sur le bois, jusqu'au petit loquet. Elle l'ouvrit.
Un rayon ensoleillé tomba sur le métal de la lame, reflétant son éclat dans les yeux bleux de la Douce.
Sa main effleura l'acier, à son contact le metal semblait vibrer, comme une douce chanson apaisante.
De la main gauche, Nephe saisit la poignée, son bras droit encore meurti.


Allez ma belle ! tu peux le faire...

Elle se releva. Soulevant la lourde épée toujours de sa main gauche, elle se mit en garde. Avec application, elle essaya de répéter les mouvements jadis appris de la main droite.
Malheureusement...
Malheureusement ses gestes étaient approximatifs et d'une infini lenteur.
Quelques heures ainsi...
Aucun progrès...
Toujours aussi lente...
Epuisée, la sueur perlant sur son front...
Soupire...
La lame se plante dans le tapis de verdure...
A bout, là dans le silence de cette forêt la Douce poussa un cris de rage. Il fallait qu'elle y arrive. Il le fallait à tout prix...
Une regard sur son épaule droite...
La douleur y était encore... Pourtant... Pourtant il le fallait... Pour Bastian... Pour le récupérer et pouvoir le protéger...
Se pressentiment ne la quittant toujours pas.
Se saisissant de sa dague fermemant fixée à sa cuisse, elle trancha le tissus de sa houppelande. Déjà cela faciliterait ses déplacements. Puis, elle saisit la fusée de l'épée de la main droite. La douleur sourde se réveillant, elle se mordit la lèvre et faisant fit de son mal executa l'enchainement d'attaque.


[les fils se brisent, la sirène pleure...]

Se mouvant avec de plus en plus de facilité un sourire ettira ses lèvres. Elle allait réussir, elle y arriverait. Son improbable danse l'avait éloignée de son point de départ à présent elle se trouvait dans la forêt.
Le temps s'écoulait, le soleil s'enfonçait à l'horizon.
Bientôt il lui faudrait rentrer.
Heureuse de pouvoir manier l'épée comme avant elle regarda son épaule droite.
Juste un instant...
Sa chemise imbibée...
Le sang se répendait...
L'euphorie de son exploit lui avait fait oublier la douleur.
La tache s'agrandissait...
Beaucoup de sang... trop de sang...
La tête lui tourna et elle s'éfondra, roulant dans un fossé. Nul ne sait combien de temps elle resta ainsi. Quand elle se réveilla la nuit étendait déjà son manteau sombre. Elle se releva. Des aiguilles de toutes parts l'écorchaient. Des ronces... Elle était tombée dans des ronces...
Elle s'extirpa le plus rapidement possible protégeant ses yeux de sa main gauche, la droite étant paralysée par la douleur. Avec quelques difficultés, elle retrouva son chemin et y récupéra ses affaires. Elle avait besoin d'aide. Elle recouvra son épaule du reste de sa houppelande tranchée plus tôt.
Là perdue au milieu de nul part, un coup d'oeil à gauche rien à part la forêt sombre qui rejoignait le ciel noir, un coup d'oeil à droite...
Là enfin, des lumières au loin qui annonçaient une ville... Par là... Il se dirigerait par là...
Après quelques minutes qui lui semblaient des heures, elle vit enfin les portes de Bourges. Enfin !
Une taverne éclairée, peut-être y trouverait-elle de l'aide. Elle entra, épuisée, à bout de force, les yeux en larmes...

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Lilya
[Le matin le même jour]

Petit matin gris, petit matin ensoleillé

Contraction de l’estomac, mal au cœur, sale pressentiment

La jeune fille sortie de chez elle, la tête basse, le cœur lourd…sa besace pendant sur son épaule

Elle alla sur le marché, elle soupira rien qui pourrai lui remontait le moral…des jaspinades encore et toujours, le corps bandé depuis plusieurs jours, la jeune fille passa devant des étales colorées, mais rien y fit, même la bonne humeur des revendeurs, qui faisaient comme si la guerre n’eut pas lieu…

La jeune fille erra, puis entra dans un hôtel monta lentement les marches le cœur lourd les larmes les aux yeux, tapa, ouvrit et vit que c’était vide, elle pénétra, mais vit nul trace de vie, referma la porte lentement, non sans un regard sur la petite gravure.

Elle sortie et se dirigea à pas lent vers un lieu encore plus froid que l’était son cœur, elle y entra et regarda autour d’elle…Ce soir…

Elle avança lentement comme si c’était elle qui était couchée là, pas un souffle pas un bruit, elle se dirigeât comme des années avant, les larmes lui monta aux yeux

Elle s’assit devant, enleva les feuilles qui cachaient ce qu’elle redoutait depuis des années



A notre Mère bien aimée
Veille toujours sur nous


La jeune fille le cœur lourd jeta un coup d’œil, aval lentement sa salive, puis ouvrit sa besace et posa un coffret sur la tombe

Maman je crois que c’est à toi

La jeune fille l’ouvrit dedans se trouver deux mèches de cheveux avec un ruban bleu et un rose, serra deux minutes sur son cœur le coffret et le posa. Puis resta là, des heures durant sans pensée sans rien, juste sur cette pierre froide

Je ne t’oublie pas, Jamais….


La jeune fille se leva voulu courir mais ses blessures l’en empêchaient. Le froid avait du la réveiller de sa transe elle se dirigeât d’un pas lent vers le village

Toutes les tavernes étaient éclairée mais n’avait pas envie de voir du monde, juste boire une poire pour essayer de cacher son malaise

Elle entra commanda une poire, et la patronne lui sourit mais la jeune fille ne donna pas le change, et regarde l’horloge plus que quelques heure…8 ans bientôt qu’un vide c’était fait en elle, vide qu’elle comblait tant bien que mal

Elle se plongeât dans ses pensées, quand elle entendit la porte s’ouvrit, elle priât pour que des gens ne viennent pas faire la fête, ou chanter, ou se jaspiner, quand elle vit la personne qui rentra fit de la place à ses cotées et soupira


- Ne dis rien pas le soir, juste prends moi dans tes bras…


La jeune fille ne desserra pas les dents, et quand il la questionna ne répondit pas, pas le soir….

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Rudolf_karnap
[La même journée, le soir.]

Aujourd'hui était loin d'être un jour heureux.. Le matin avait bien débuté.. Soleil.. Nuages.. Chacun s'affrontaient en cette journée pour le contrôle de l'étendue bleu. Réveillé tard, à son habitude Rud c'était levé de fort bonne humeur et dans une forme exceptionnelle. Après son déjeuné matinal, il se rendit à la mine casser quelques caillous. Puis, sentant la faim, telle une lame lui creuser l'estomac, il se rendit le sourire aux lèvres dans le sous-sol qui leur servait de taverne.

Une discussion enjoué avait débuté, Neph et quelques autres femmes étaient présentes. Sans se rappeler exactement pourquoi, il avait commencer, sous couvert à faire des rapprochements entre femmes et animaux. Pour rigoler bien entendu.. Tous riaient s'esclaffaient buvaient.. Sauf une.. Neph.. Trop emporté dans ses rigolades, il n'avait pas remarquer qu'elle ne semblait pas en forme.. Pas bien.. Pas présente.. Rapidement, elle lui dit quelques durs mots.. Il ne soupçonnait pas son état, et crut qu'il l'avait personnelement blessée.. Elle partit rapidement et Rud sentit le remord et le regret lui tordre le ventre..

Plus d'humeur à rire, celui-ci retourna à la mine plus morne que jamais pour finir sa journée de travail.. Le soir arrivait, et il n'avait aucune nouvelle de Neph... Il craignait qu'elle soit vraiment en colère.. Alors, toujours abbatu, il se dirigea vers les tavernes, esperant la croiser.. Pour s'excuser.. Ne la trouvant pas, il se dirigea vers la taverne ou il avait aperçut Lily. L'idée de la revoir calmait ses remords..

En entrant, il vit rapidement que sa belle n'était pas en pleine forme.. Il ouvrit la bouche, espérant une explication, mais se fit vite rabrouer.. Il prit place à ses côtés et la serra dans ses bras, se consolant autant qu'il la consolait. Soudain.. Il entendit la porte s'ouvrir.. Nephé pénétrait dans la taverne.. Dégoulinante de sang..
Nephertiti
[Un tour de manège...]

[Ca tourne, ça coule, ça mouille...]

Le pied passa le pas de porte, une odeur de bière et de sueur vint lui chatouiller les narines. Habituellement ça ne la dérangeait pas mais aujourd'hui, fatiguée, à bout tout simplement, un haut le coeur la gagna. Elle fit des efforts pour ne pas rebrousser chemin. Le liquide tiède qui s'écoulait lentement de son épaule lui rappela qu'elle était là pour quelque chose et non par plaisir. Un coup d'oeil sur le tissus humide qui recouvrait la plaie, puis un regard allentours,... Sa fifille Lily aux cotés de l'Hélvète à la carrure colossale. Heureusement... De l'aide... des gens qu'elle connaissait... Ses yeux azure se posèrent sur les deux jeunes gens. Sa lily ne semblait pas au meilleur de sa forme... Rud paraîssait également tracassé. Il la regardait un pointe de regret, de remord et de culpabilité dans les yeux.
Pourquoi la regardait-il ainsi ?...
Un pas...
Lentement la Douce s'avance...
Un pas...
Quelques perles de sang la suivant...
Rud la regardait encore... Mais ?... La dispute ! mais oui biensur ! Ce matin là Rud et Nephe s'étaient disputés, pour des broutilles.
Elle s'avança vers lui. Elle ne lui en voulait pas, c'était elle qui avait prit la mouche bien trop vite.
Elle s'approcha encore... Une seconde d'inattention... Juste une. Sa main se cogna contre le coin d'une table.
La souffrance de son bras droit crispait ses lèvres et ses traits fins habituellement détendus. Un mal lancinant, lui parcourait le bras, comme une vague d'aiguilles que l'on plantait dans ses chairs. Elle ressentait chaque battement de son coeur dans les veines de son membre meurtri. La sueur suintait sur son front. Elle remua les lèvres dans une tentative de parler à ses amis.


B'soir ! j'ai ... j'ai ...

A ce moment là, l'étoffe recouvrant son épaule tomba au sol. Une tache sur sa chemise, de longues trainées écarlates marbrant sa peau blanche.
Un regard vers ses amis...
Des points noirs dansant devant ses yeux...
La nausée qui revenait...
La tête lui tournait. Avait-elle mangé ce jour là ? Elle ne savait pas, ne savait plus.
Les rires de son fils Bastian vinrent raisonner à ses oreilles. Bastian...
C'était pour lui tout ça...
Sa poitrine se compressa. Ce fut de trop. Le souffle court, la fatigue, le sang tiède et visqueux qui coulait d'elle... La Douce s'éffondra sur elle-même. Sa tête se cogna avec violence sur le sol. Pourtant le choc lui procura une sensation de bien-être.


[Voyage au pays des rêves...]

Son fils courait en culotte courte dans leur potager à Saint Aignan, son doudou fermemant maintenu dans ses petites mimines. La journée était ensoleillée, une journée du mois de juillet. Bastian riait aux éclats.
Nephe lui courait après, essayant de l'attrapper pour le couvrir de bisous.
C'était l'un des rares après-midi où elle avait pu se consacrer uniquement à son fils. C'était l'un des rares moments ou il y avait une réelle complicité entre eux.
Elle serait restée là avec son petit ange ad vitam aeternam...
Pourtant quelque chose clochait ...
Elle n'avait pas saigné cette après midi là ...
Elle n'avait pas souffert...
Bastian n'avait pas été effrayé par elle ...
Essayant de rejoindre la réalité, gravissant les méandres nébulleux de son esprit, une vérité s'ouvrit à elle. Un songe, un souvenir, voilà dans quoi elle s'était réfugié...

Entre songe et réalité, la Douce demeurait allongée à même le sol, dans cette taverne.

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Lilya
[Le soir]

Lilya allait ouvrir la bouche pour lui expliquer, ce malaise depuis le matin qui la tenaillait, comprendrait il ? Ne la prendrait il pas pour une folle…L’horloge égrenait ses seconde lentement, comme à l’inverse son cœur battait a tout rompre…

Un bruit. Une porte qui s’ouvre Lilya vit apparaitre sa tantine, blanche, elle marchait au ralenti, sur le moment Lilya ne réalisa point, mais s’aperçu vite que sa tantine, sa mère de cœur était blessé se cognait aux tables, pales comme un linge, elle regarda Rudy et d’un bond ils se levèrent mais trop tard, la douce s’était évanouie sous leurs yeux, laissant apercevoir son épaules ouvert, une plaie béante, du sang en coulait. Rudy souleva Néphé, et Lilya se précipita vers le comptoir la tavernière dormait à moitié, Lilya la secoua avec brusquerie, et la tavernière souleva un œil. Lilya lui demanda une couverture et des linges propres, la p’vre tavernière parti aussitôt et Lilya ralluma le feu, et s’approcha de Rudy qui était entrain de la soigner


- Regarde mon ange elle sourit…

Lilya sentit son cœur se serrer, elle en avait perdu une pas deux, sa mère sa tante, et maintenant….non cela elle ne le supporterait pas, son cœur se remballa comme un cheval fou, et regarda Rudy soigner sa tantine, son amie, et sa mère de cœur…

Elle caressa les cheveux de Néphe, lui tira délicatement pour que le sang ne sèche sur ses cheveux, et la couvrir rapidement, après que la tavernière posa tout sur une table et sorti discrètement….

Elle se mit a la tête de sa tantine pour laisser la place à Rudy, son Helvète, son doc, son cœur se resserra, encore se ressentiment….ou cette sensation, à un moment une nausée se fit poindre, voir ce que faisait Rudy à sa tante, Lilya ferma les yeux et inspira fort pour ne pas tourner de l’œil…

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Rudolf_karnap
Rud se leva d'un bond et courut vers Neph. Il la souleva doucement et la rassura de quelques mots à voix basse. Il le pose sur la table et défit rapidement la chemise déjà en lambeau pour mieux l'examiner. Ses sutures étaient rouvertes.. Et des nouvelles plaies plus ou moins profondes la tapissaient.

Aux grands maux les grands moyens, ne voyant pas d'autre possibilité, il plongea sa dague dans le feu.. Puis, il sortit une bouteille d'alcool fort et entreprit de désinfecter Neph en entier. Il arrosa chaque blessure et fit un bandage provisoire pour les pires, il fallait pas la tuer au bout de son sang tout de même..

La lame était maintenant rougeoyante. Il la retira vivement du feu et l'agita vivement dans les air pour retirer la cendre.. Il s'approcha de Neph, puis tout en la retenant brutalement, appliqua la lame rougeoyante sur sa blessure au bras. Une odeur écoeurante de chair brulée emplit la pièce. Semblant insensible, Rudolf retourna la lame et appliqua l'autre côté sur une autre partie de la blessure, soudant chair et sang dans une grimace peu ragoutante.

En sueur, Rud se leva et jeta la dague au sol, c'était pas fini.. Il sortit fil et aiguille et commença à racommoder avec des petits noeuds très solides Neph.. C'est qu'elle faisait pas attention elle.. Il évita les plaies les plus petites, inutile de gaspiller son temps avec elles. Quand il se trouva à peu près satisfait de son résultat, il commença à bander toutes les plaies.
Nephertiti
[manège ou montagnes russes ?...]

[Du Songe à la réalité...]

Son fils lui souriait, un petit ange parmis les anges. Bastian lui tendait les bras, là dans ce champs de fleurs, l'appelant, qu'elle vienne à lui, Nephe obtempérait, le parfum des tulipes l'enivrait... Etrange... Elle se croyait pourtant dans le potager...
Léger froncement de sourcils
Une soudaine impression de flotter...
A moins que...
Peut être la soulevait-on...
Non personne n'était avec eux...
Bastian gambadait toujours, riant, chantonnant, souriant, heureux de vivre...
Elle l'observait heureuse, envahie par une sensation de bien être, pas un soucis, pas un problème en tête, juste eux ! Ensemble !
Une douce chaleur se répendait sur son flanc droit, comme une eau agréablement tiède qui lui caressait la peau. Elle aurait pu rester ainsi des heures, des jours, des mois, des années, l'éternité...
L'expression de Bastian changea, fini les oeillades enfantines, juste une expression légèrement inquiète, un regard sombre...


Nephe ça va aller !

Nephe ?! Pourquoi son fils l'appelait Nephe ? et comment cela se faisait-il qu'il ait une voix si grave ?
Décidément quelques chose clochait...
Tendant le bras vers son fils, sa chemise habituellement imaculée, tachée de longues trainées écarlates...
Nouveau froncement des sourcils...
Bastian s'éloignait comme hapé par une force étrangère...
Son fils, on lui arrcahait son fils...
Le palpitant de la Douce s'emballa, la sueur dégoulinait sur son front, la sensation de tomber dans un gouffre sans fond, chaud il faisait bien trop chaud.


BASTIANNNN !!!

Ce cris s'était échappé de sa gorge au moment même ou la lame bouillante rentrait en contact avec sa chair.

[La chute est douloureuse...]

Clignement des grands yeux bleus...
Oeillades lancées dans tous les sens...
Panique...
Apparement elle était dans une taverne...
Rud et Lil' à ses cotés...
Rud ?!! mais que faisait-il, une lame dans la main, le fer rougi...
Nephe essaya de se relever, une souffrance aigue à l'épaule et la poigne de Rud la maintenèrent fermement allongée. Elle se tordit de douleur... Tandis que l'immence main de Rud compressait sa cage thoracique afin qu'elle ne bougea pas.
Respiration haletante...
Libération...
Nephe avala une grande bouffée d'air...
Une odeur de cochon brulée lui donna des hauts le coeur.
Soudain elle réalisa, sa peau crépitait encore, formant des petites cloques. Le cochon grillé c'était elle, du moins son épaule.
Ses grands yeux bleux s'écarquillèrent... Sa chair était à présent scellé mais la douleur était insupportable. Elle essaya une nouvelle fois de s'évincer de l'emprise de Rud mais sans succès, l'hélvète de deux mètres de haut avait une sacrée force. Si son trou béant à l'épaule était soigné il n'en était pas de même avec toutes les griffures des ronces, et apparement il avait décidé de s'en occuper.
il entreprit de la recoudre...
Docile, pour une fois elle se laissa faire...
Chaque parcelle de peau la faisant souffrire, elle n'avait pas vraiment le choix. La Douce ravala ses larmes et avec beaucoup de difficultée, balbutia un : "Merci"...

_________________
Rudolf_karnap
L'expression sérieuse de concentration se retira doucement du visage de Rud pour laisser place à un sourire rassurant qu'il adressa à Neph. La douleur devait être vive, il lui dit donc rapidement.

Ça devrait plus s'ouvrir ces damnées sutures.. Là j'imagine bien que tu as très mal partout, alors si tu veux, je te fais une tisane qui va t'endormir, je te trouve un lit et on te laisser prendre une bonne nuit de sommeil, tu devrais te réveiller en meilleur forme.

Il ranima le feu et mit un chaudron plein d'eau à bouillir..

Tu peux nous dire ce qui est arrivé?

Il sortit une petite bourse de sa besace et déversa les herbes qu'elle contenait dans l'eau bouillonante.

Ça va te permettre d'avoir un sommeil profond et réparateur, tu ne rêveras que très peu, vers la fin de la nuit quand l'effet s'estompera.

Il remplit une tasse et lui tendit.
Lilya
Lilya avait toujours un haut le cœur, quand Rudy proposa une tisane à Néphe, elle alla voir la tavernière et lui demanda les clefs d'une chambre voir deux, la nuit risquée d'être fort longue.

A l'étage Lilya s'appuya contre le mur, les jambes ne la portant plus, son cœur avait recommencé a battre fort, et entendit les heures s'égrener, une larme s'échappa, une nausée aussi....

Angoissée pour sa tantine, angoissée pour lui, angoissée depuis le matin, ça s'aggraver avec le temps...

Elle rentra dans la chambre fit un feu et le regarda, puis defis le lit et descendit en bas

Rudy était entrain de la questionné, elle s'assit et écouta oui comment sa tantine avait pu se mettre dans ce triste état....

_________________
Nephertiti
[L'heure d'expliquer une mauvaise idée...]

[Le ridicul ne tue pas... Heureusement !]

Assise sur le bord de la table, maintenant d'une main sa chemise sur elle, Nephe observait, des larmes roulant sur ses joues, les derniers petits points de sutures que lui faisait le Colosse Helvète. Elle ne disait mot, respirait à peine. Elle grimaça lorsque Rud tira sur le fil afin de le serrer. Mais finalement, se n'était qu'une petite douleur de plus face à toutes les souffrances qu'elle ressentait.
Un soupire s'échappa de ses fines lèvres...
Rud lui adressa un sourire qui se voulait rassurant...
Nouveau soupire...
Elle devait être dans un bel état.
Les soins étant prodigués, en silence, les épaules courbées, Nephe se rhabilla du moins tenta de se rendre plus présentable... Remontant lentement sa chemise sur ses bras, le tissus griffant sa peau sensibilisée, la Douce laissait les larmes se déverser. Heureusement la cascade de ses boucles blondes la cachait aux quatres yeux qui la dévisageaient.
Une inspiration profonde...
Du revers de la main, balayer les dernières perles d'eau...
Quelques mots prononcés par la voix grave du colosse...
Nephe lèva enfin le regard sur eux...


Dormir... Oui... Dormir j'en ai besoin...

Rud se leva alors, afin de préparer la tisane aux vertues apaisant. Du coin de l'oeil, Nephe vit sa pupuce partir vers l'étage. Se faisant toute petite, elle n'osa dire mot. L'odeur encore présente de cochon brulé, lui tenaillait le ventre.
Pincement du nez...
Tentative de penser à autre chose...
C'est alors que Rud revint vers elle, la questionnant sur le pourquoi du comment... Lilya venait également de réapparaître...
Nouveau soupire de la Douce...
L'heure d'expliquer son idée stupide... Devait-elle tout dire ?...


Je ... je suis tombée ... sur des ronces ...

Un rapide coup d'oeil vers eux pour constater qu'elle ne les convainquait pas vraiment.
Une grimace boudeuse...
Puis un flot de parole se déversa, le tout à grand renfort de sanglots...


Bastian me manque ! J'ai un mauvais préssentiment, je suis donc partie dans la forêt parce que je veux aller le chercher. Mais je suis blessée, je ne servirait pas à grand chose. Alors je voulais m'entrainer de la main gauche. M'entrainer à l'épée hein ? et je l'ai fait, mais je suis trop lente. Et mon épaule droite ne me faisait presque plus mal, alors j'ai tenté. Et ça a marché. Mais j'ai pas vu que les fils avaient cédé et quand je m'en suis aperçue et bah j'avais la tête qui tournait et je suis tombée. Il faisait nuit et je suis arrivée ici après...

Ses explications n'étaient vraiment pas claires et à en juger aux regards que lui lançaient le jeune couple, ils n'avaient rien compris. Rougissante, elle se saisit de la tisane tendue par Rud.
Dormir, c'est tout ce dont elle avait besoin. La tisane bouillante dans les mains, elle se dirigea vers l'étage comme le lui avait indiqué sa Lil'. La nuit sans doute, lui porterait conseil.


[Un mardi mieux que le Lundi...]

Un nuit paisible, sans cauchemard exactement comme le lui avait indiqué Rudolf...
Comme il était plaisant de ne penser à rien...
Alors qu'elle dévorait sa miche de pain tout juste sortie du four, en guise de petit déjeuner, une nouvelle idée lui vint à l'Esprit. Rassurez-vous ! Moins dangeureuse... Enfin normalement... mais avec Nephe allez savoir ce qui peut arriver...
Rud et Lil' devaient encore dormir, elle leur laissa un petit mot, pour leur expliquer qu'elle rentrait à son hôtel et qu'elle y passerait la journée.
Puis sans plus rien ajouter, elle prit sa cape et fila, non pas vers son hôtel, elle avait quelques achats à faire avant...

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Nephertiti
[A nouveau jour, nouvelle idée...]

[Ballade au Marché]

Les pales rayons de soleil filtraient au travers des nuages laiteux, se reflettant sur les teintes mordorés qui accompagnent l'automne. La Douce, sa chevelure aux quatre vents, se dirigeait d'un pas décidé vers la grand place du marché.
Durant son sommeil répérateur, "Merci Rud", une idée avait jailli de la brume de son esprit. Etrangement cette idée l'apaisait grandement.
Flanant en chemin, elle fut surprise de constater que tout le monde s'écartait d'elle. Certains avaient le regard appeuré, d'autres changeaient de direction, d'autres encore rasaient les murs.


Etrange... Vraiment très étrange...

Ne voulant pas perdre cette bonne humeur qui l'habitait depuis le matin, Nephe décida de ne pas faire attention à ces malotrus.
Un léger sourire se dessinant sur ses fines lèvres...
Malgrè ce sourire charmeur, on l'évitait toujours...
Elle profita de passer devant l'échoppe du miroitier afin de s'inspecter...
Horreur et stupéfaction...
Partie à la hate, elle n'avait pas pris la peine de se couvrire décement et savamment.
Je vous laisse imaginer l'apparence de la Douce.
Cape ouverte, chemise en lambeaux maculée de tâches de sang, égratignures, erraflures rougeoyantes et bleus sur toute sa peau découverte.
Rougissante de honte, elle profita de cette pause, afin de s'enrubanner intégralement de sa cape noire, se couvrant même du capuchon.
Se faisant plus discrète, elle se dirigea, tête baissée, vers l'echoppe du papetier.
Un flacon d'encre bleue nuit, une belle plume à la pointe fine et quelques parchemins, voilà le matériel dont elle avait besoin.


[des mots pour des maux...]

Ses emplettes terminées, c'est presque au pas de course qu'elle rentra dans l'humidité de sa chambre d'hotel. Sa bonne humeur du matin, tout comme le beau temps, était passée, engloutie par des nuages sombres annonciateurs de pluie.
A peine était-elle rentrée que l'eau se derversait. Un clapotis incessant et entêtant sur les carreaux de sa fenêtre.
Soupire...
Lentement elle s'installa devant l'écritoire, délicatement elle prit la plume dont elle plongea l'extrémité dans le flacon d'encre. Des mots couchés sur le velin. Noirlac... Noirlac... C'est là que se dirigerait sa magnifique colombe, portant quelques mots pour celui qui gardait et veillait sur son fils... Les mots lui vinrent facilement, directement dictés par les palpitations de son coeur...
Puis elle rédigea une seconde lettre déstinée elle à sa Douce soeur...
La tisane de l'Helvète devait encore faire effet, à peine avait-elle terminé de rédiger ses quelques parchemins, que lasse de tout elle s'endormit...

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Nephertiti
[le temps passe... la vie avec...]

[un courrier pas comme les autres ...]

Des jours et des jours que sa colombe et son aigle étaient partis l'un en direction d'une contrée lontaine du royaume et l'autre vers l'Abbaye de Noirlac. Lieu protégé où se trouvait son fils Bastian à l'abris de tout et de tous.
Le fait d'avoir écrit pour prendre des nouvelles, avait apaisé la Douce, certes son présentiment était encore très présent mais comme enffouit et non irrémédiable. Elle avait donc retrouvé le sourire.
Ce matin là, encore endormie, elle fut réveillée par des cliquetis sur le carreaux d'une vitre. Sa petite Isis, colombe de deux ans, frigorifiée devant la fenêtre.
Ni une ni deux, d'un bond elle se leva de sa couche laissant tomber les couvertures à même le sol. Il faisait frois dans cette chambre. Elle ouvrit doucement la fenêtre et avec précaution prit le petit volatile. Un fin parchemin était fixé à la patte de la colombe.
Avec une extrème douceur elle s'en saisit et le déplia, ses grand yeux bleus glissants sur l'écriture soignée






Ma fille,

Les événements gravissime menaçant le Berry et la sécurité de l'abbaye de Noirlac m'oblige à prendre des mesures exceptionnelles.

J'ai demandé aux plus jeunes de quitter l'abbaye afin de rejoindre des contrées moins hostiles.
C'est ainsi que je vais demandé au frère Horvy de sceller un cheval et de vous ramener votre fils Bastian.

Puisse Dieu faire en sorte de vous protéger le temps que les évènements se calme ici.

Fraternellement,

Frère Bardieu
Recteur de l'ordre cistercien



L'information mit un temps infini à se frayer un chemin dans les méandres de son Esprit. Norf de Norf ! on lui renvoyait son fils... Elle allait sauté de joie lorsque ses yeux se posèrent sur le nom de la personne qui le lui ramenait... Horvy ! Rho elle l'adorait mais le moine trop gourmand s'arrêterai dans toutes les tavernes sur la route rallongeant ainsi la période de séparation. Non décidément non ! elle trouverait une autre solution. Néanmoins ragaillardie par cette bonne nouvelle Nephe s'installa devant son écritoire, et prit un morceau de parchemin afin de répondre à l'évêque. C'est elle-même qui irait récupérer la chair de sa chair.

[Organisation d'une blonde...]

Elle avait quelques peu trainer dans sa chambre d'hotel miteux. Souriant largement en pensant au bonheur qui la transpercerait de revoir son fils Bastian. Tellement de temps qu'il avait été séparé d'elle.
Sourire...
Soupire d'aise...
Elle prendrait la route le plus rapidement possible...
Femme coquette la première chose qu'elle fit c'est de trouver une tenue approppriée pour le voyage.


Non pas ma robe Lila avec les améthystes... Jetant le vêtement... Encore que avec une cape noire ça pourrait aller... Se retournant et jetant une oeillade à la houppelande gisant par terre... Non... alors peut être celle-ci ?... non non pas de mousseline en hivers... un coup à attrapper la mort ça... La pile de vêtements s'agrandissait, son trie dura quelques heures quand enfin son choix s'arrêta sur une tenue à la garçonne, des braies bleue avec une chemise assortie puis des bottes, une ceinture, un bustier, des bas, un col et une cape noirs. Elle plia le tout avec soin et déposa sur sa commode.

Maintenant que les questions les plus importantes étaient réglées, à savoir sa tenue et sa coiffure, elle pouvait enfin se diriger vers la taverne afin de régler les détails, à savoir montures, carosse pour le petit, et surtout escorte. Un sourire aux lèvres elle s'avança donc vers la taverne du Duc Thomas ou elle avait ses petites habitudes.
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