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[RP] Quand les Moires brisent le mauvais fil...

--Mythologie


clic ....... clic..clic....................clic......clic

Cliquetis, comme des goutelettes de pluies qui tombaient sur le carreaux d'une vitre. Voilà à quoi se résume une vie, une simple goutte d'eau dans le temps et l'espace...
Dans le silence mortel, les créatures oeuvraient toujours. Toujours en silence. Pas un mot, pas un bruit pour perturber ce travail. Pour un oeil attentif qui avait le privillège d'observer les Moires à leurs taches, il pouvait remarquer que parfois, entre les mains de Clotho, tisseuse éternelle des destins, le fil sintillait de mille feu annonçant une naissance, un bonheur, un instant heureux. A d'autres moments il s'effilait et s'éteint, tombant parfois en cendres, doit-on préciser ce que cela signifiait ?
Les mains squeletiques s'agitaient sur ce pauvre fil. Lachésis, la sage réparait chaque blessure, effleurant du doigt le fil délicat. Quelques fois un sourire tendre étirait ses lèvres

clic....clic......................clic.......clic
Jacques.rogy
[Un matin de plus à Bourges...]

Jacques baillât, dur dur de se lever à cette heure, il en avait plus l'habitude. Quarante cinq jour de grasse matinée ça vous ramollie un homme. Mais le fait est que pour trouver un travail à Bourges, il faut se lever aux aurores....

Attablé devant son petit déjeuner, il restait sceptique devant la fraîcheur du pain qu'il avait sous les yeux. Il le tata et grimaça, plus dur que de la pierre; ca allait être dur à digérer. Il regarda tour à tour ce qui devait être à la base une miche de pain et l'homme derrière le comptoir. Mais devant la mine renfrognée du tavernier qui apparemment avait passé la même nuit agitée que lui, Jacques se ravisa de faire une quelconque remarque.

Résigné il sortie un pot de confiture de sa besace et en tartina le pain plus que rassit. Il le coupa en morceau et le mit à nager dans le bol de lait qu'on lui avait apporté. Il soupira sa tête posée dans la paume de sa main, et l'autre touillant son lait ; c'était jamais pour lui les jeunes et jolies tavernières qui illuminent votre journée d'un sourire. Non encore une fois, il avait droit à un homme de mauvaise humeur et peu enclin à faire la conversation.

Il grogna pour lui et commença à attaquer son bol quand la porte s'ouvrit. Mais qui pouvait venir en taverne à une heure pareil, à part un fou comme lui? Il leva le nez et sourit à la vue du nouvel arrivé, plus précisément de la nouvelle arrivée. Cheveux blond au vent, yeux bleu malicieux, oui c'était bien Nephe qui entrait.


Bonjour blondinette!! euh referme doucement la porte ai pitié de mes vieilles oreilles s'il te plais. Je suis assez soupe au lait de bon matin. Que diable fais tu de si bon matin dans une taverne? t'as perdu un ruban hier soir? ou un bijou peut être?


Il sourit amusé de la taquiner. il la regarda intensément persuader qu'elle allait grogner et lui renvoyer un pic digne de ce nom.
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Nephertiti
[Espoir... Espoir quand tu nous tiens...]

[Sur le chemin...]

C'est qu'elle avait un regain d'énergie la Douce. Enfin l'horizon s'éclairait, enfin l'espoir apparaissait. Et après ces longs mois de séparation, enfin elle allait récupérer la chair de sa chair.
Bastian...
Son ange...
Il allait enfin retrouver sa place aux creux de ses bras. Elle allait enfin pouvoir le serrer et ne plus jamais s'en séparer. C'est donc le sourire jusqu'aux oreilles que la Douce réalisait la distance qui la séparait de sa taverne.
En ce matin, tout lui paraissait possible, tout lui semblait bien plus beau. Son regard azuré se posant partout, heureux de découvrir la vie sous un jour meilleur, c'est la qu'elle vit une échoppe de location de carosse.
Un éclaire de génie...
Une idée qui pointe le bout de son nez dans les nimbes de son Esprit...
Puisqu'elle ne pouvait pas prendre la route aujourd'hui... Elle enverait un carosse qu'elle rejoindrait à un point de ralliement.
D'un pas décidé elle entra dans l'échoppe.
Un grand Messire, blond au cheveux filasses lui tombant sur les épaules l'accueillit d'un sourire édenté. L'homme était d'apparence sale et dégoutante, un odeur de moisi lui chatouilla les narines.
Crispation de ses lèvres...
Un pincement au coeur...
Un pointe de crainte dans son regard...
Peut être n'était-ce pas une si bonne idée...
Elle s'apprêtait à faire demi tour, lorsque l'Homme lui saisit délicatement le bras.
En temps normal, sa main aurait déjà volée pour s'écraser sur sa joue, nonméo ! on la touche pas comme ça non plus, mais l'homme la regardait avec de grand yeux verts plein de tristesse. Doucement il s'adressa à elle, lui expliquant sa situation, pas d'argent et une famille à nourrir...
Son ton était plein de mélancolie, ses grands yeux implorants. Le coeur de Nephe se remplit de pitié à son égard. Pfff stupide femme qui allait se faire avoir encore !
Emue, elle se dégagea doucement de son emprise, et après un temps de réfléxion, lui exposa son problème. L'homme avait pris un air consentré, et lui demandé plus de détails.


Donc voilà j'ai besoin qu'un carosse parte de suite en direction de Noirlac pour aller récupérter mon fils. Je me trouve une escorte et dès que possible je le rejoinds sur la route... Oh et votre coché aura surement besoin de ceci.

Elle sortit de sa besace un fin morceau de parchemin, enroulé et cacheté, elle expliqua au Messire que c'était une autorisation signée de sa main, permettant au coché de partir avec Bastian.
Une poigné de mains...
Quelques écus versé...
L'affaire était conclue...
A peine eut-elle tourné les talons que le coche prenait déjà la direction de l'Abbaye cistercienne.


[La Taverne ... Ou petit coin de paradis]

Elle se trouvait à deux pas... Nephe les réalisa en sautillant, un grand sourire étirait ses fines lèvres. Elle poussa la lourde porte s'attendant à être seule à une heure si matinale, lorsqu'un ton taquin et charmeur lui souhaita la bienvenue... enfin presque tout comme hein ?...

Ohhhhhh mais qui vois-je c'est mon Pestou préféré ! alors on a du mal à se réveiller ? un petit tour dans la fontaine pour t'aider peut être ?
Bonjour Jacques !
Comment vas-tu de si bon matin ?
Bah ... non je suis venue exprès pour t'embêter !
Sourire angélique... Mais non je suis venue déjeuner... Encore que... puisque tu es là, je peux peut être faire les deux.

Sourire taquin en réponse au sien...
Doit-on vraiment préciser qu'elle était ravie de le voir ?
Lentement elle s'approcha de lui et lui fit la bise. Puis elle prit place en face de lui. Une oeillade charmeuse au tavernier, un main qui glisse nonchalament dans sa chevelure ensoleillée, un sourire qui tue, et voilà que le bougre se précipitait dans la cuisine dont il sortit quelques minutes plus tard avec un plateau bien rempli, une bonne tasse de lait bien chaud, une miche de pain encore fumante, et une confiture de groseilles, sa préférée.
Devant la mine étonnée de Jacques, elle gloussa.


Le charme féminin, mon ami ...

Voyant la pauvre miche rassie, elle partagea la sienne avec lui.

En fait Jacques tu tombes bien ! C'est exactement toi que je voulais voir... Déjeunons et je t'expliques après.

Elle planta son regard azuré dans le sien et lui sourit franchement, elle était vraiment très heureuse de le voir et il était sans doute, l'homme de la situation. Ses joues se teintèrent de rose et elle du détourner le regard. Elle rapporta donc son attention sur le vil tavernier. Un nouveau sourire, et se dernier se dépêcha d'apporter une autre miche de pain toute fraiche.
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Jacques.rogy
[suite d'un petit déjeuner déranger par une tornade]

Jacques sourit, il avait tapé dans le mile la blondinette de bon matin était remonter comme une horloge comtoise. Passage en revue de toute les expressions possibles en entendant ses dires: moues, frissons, sourires, rires, grognements... C'est qu'elle avait une façon bien à elle de venir vous titiller la pestouille.

Euh la fontaine non me suis baigné déjà, rapproches toi tu verras que je sens bon. Quoique en réfléchissant bien, rien que pour te couler..... ça te dissuaderais peut être un moment de venir harceler les honnête gens si bonne heure. Et ce que je fais la..... Et bien je vais chercher du boulot comme tout les matins dans cette ville de folles^^. Faut se lever aux aurores dans l'espoir d'avoir un emploi potable.

Il mit sa main devant sa bouche pour bailler une nouvelle fois. Toujours pas plus séduit par son bol de lait. Regard ahuri de poisson rouge lorsque le tavernier bourru se change en adorable hôte pour la blondinette. Il grogna agacé lançant un regard noir au tavernier.

Le charme féminin, le charme féminin.... surtout les deux atouts que t'as au dessus du nombril oui! C'est vraiment pas juste pffff. La prochaine fois je mets une perruque et je me colle du rembourrage...

Il sourit reconnaissant quand elle lui tendit un bout de son pain. Sans se le faire dire deux fois et surtout par peur qu'elle ne lui reprenne, c'est girouette les femmes, il croqua dedans vite fait. Puis un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres en l'entendant; il avait décidé de l'embêter. Après tout bien fait elle avait qu'à pas venir de si bonne heure.

Moi je tombe bien? mais je suis pas tombé tu débloques ma vieille. Je suis descendu de ma chambre comme tout le monde par les escaliers et suis venu m'installer en marchant.

Il fronça ensuite les sourcils entendant la suite. Les bras croisés, le dos appuyé sur la chaise qui se balançait il la regarda.

Bon moi j'ai fini alors vas y dis moi encore dans quelle galère tu vas m'embarquer....

Il la fixa intensément essayant de s'imaginer ce qu'elle allait lui demander. Il commençait à la connaître. Oui les femmes sont capables de tout du pire comme du meilleure, ça tout homme un minimum intelligent le sait. Mais la blondinette était du genre à avoir beaucoup de suite dans les idées, et parfois pas les suites les plus évidentes....
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Nephertiti
[Une taverne, un homme, une femme...]

Le tavernier, arrivant avec un plateau chargé de lait chaud, de miel et de tranches de brioches, avait intérrompu la conversation entre les deux jeunes gens. Nephe grattifia le curieux qui restait sur place d'un de ses sourires charmeurs dont elle avait le secret... C'est vrai il faut bien entretenir les rapports courtois pour s'en sortir dans la vie...
Le visage joufflu du tavernier chauve, se teinta de cramoisi... qu'elle était douée... Un sourire narquois étira ses fines lèvres...
Tribuchant, balbutiant, rougissant, l'aubergiste s'éloigna de la table.
Alors, ses grands yeux bleux pareils à des saphir vinrent se poser sur Jacques. Malgrè elle un sourire tendre se dessina sur ses lèvres.


Doué comme tu es, tu as du finir ta descente d'escaliers sur les fesses... c'est ça d'avoir deux pieds gauches... Encore que frais comme tu sembles l'être ce matin, ce sont tes deux chausses que tu as du lacer ensemble et c'est au pied du lit que tu es tombé ... La preuve tu ne vois même pas que je suis la jeunesse incarnée, Espece de vieux toi-même d'abord.

Tirage de langue en règle, puis croisement des bras sur sa poitrine ...
La Douce Nephe se mit à bouder... Une de ses spécialité qu'elle maitrisait à merveille. Et finalement elle ne boudait pas vraiment... Mais elle simulait parfaitement... Regardez !
Pincement des lèvres...
Yeux levés au ciel...
Un faible soupire lasse qui s'échappe de sa bouche...
En fait, elle aimait beaucoup ces petites chamailleries avec lui ... Elle l'aimait beaucoup tout cour...
Son émoi se traduit par un leger rougissement de ses joues. Une fois de plus elle du détourner le regard pour retrouver contenance. Les yeux bleus du beau brun avaient tendance à lui faire tourner la tête.


Bon au lieu de dire des aneries, prends donc un verre de lait chaud et une tranche de brioche au miel.

Tout en disant ceci, Nephe prit une tranche tiède de brioche moelleuse, qu'elle tartina méticuleusement de miel... Sans s'en rendre compte elle la tendit à Jacques, geste bien famillier pour deux étrangers... Devant son regard interrogateur, elle détourna les yeux...
Son coeur s'accéléra un peu...
Norf de norf...
Elle inspira profondément, puis le dévisagea de nouveau.


Tiens sinon tu vas mourir de faim, avoir le ventre qui gargouille... et moi j'ai besoin de toute ton attention...

La Douce lui adressa un sourire qui se voulait espiègle, mais ne su pas bien si ce fut le cas...
Elle rapporta donc toute son attention sur son grand verre de lait, qu'elle bu d'une traite. Puis dégusta une tranche de brioche, mais Jacques s'impatientait déjà. * Hum ... jeune renard fougueux... * Pensa-t-elle, le regardant amusée.


Galère ... galère ... Non je n'ai pas l'intention de quitter la terre ferme pour m'embarquer sur un bateau... Non mais ça va pas bien la tête toi ... ta chute à du être phénoménale...Sourire angélique de la Douce, puis petite pause dans ses paroles, et c'est avec sérieux qu'elle plongea ses grand yeux bleus dans les siens ... Bon en fait, je voudrais savoir si ça t'interresse de partir en voyage ? ... avec moi ?... je souhaite récupérer mon fils ... Bastian ... Tu sais je t'en avais parlé... J'ai décidé de suivre ton conseil... Mais je ne peux voyager seule, vu les circonstances... ça ne serait pas très prudent...
A l'instant je viens d'envoyer un coche loué pour le récupérer... et en fait nous, nous partirions demain ou après demain et intercepterions le convoi en chemin et on rentrerait avec le petit !... Enfin ... j'aimerai bien que tu m'accompagnes ...


Le rouge lui monta de nouveau aux joues... Elle était bien culottée... attendant la réponse, remarque, conseil, piques... de Jacques, elle mordit dans une nouvelle tranche de brioche au miel.
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Jacques.rogy
Jacques leva les yeux au ciel. Est ce bien utile de lui signifier qu'il n'avait pas de chausses mais des bottes? que s'il avait deux pieds gauche ça rentrerais pas dans sa botte droite? que les escaliers sur les fesses c'est une spécialité à elle? que vieille était un petit surnom sympathique? qu'il était pas vieux mais seulement emprunt de sagesse? Il la jaugea quelques instants. Non pas la peine elle était blonde... blonde, butée, bornée, boudeuse, touchante, bavarde, piquante, mordante... exaspérante au bout du compte. Mais qu'est ce qu'il adorait ça, faut croire qu'il aime bien les galères au final. Lui qui avait l'envie de jolies joutes orales avec elle il était servi, presque un divertissement à elle seule...

T'es vraiment pas possible toi, vraiment pas possible.

Un peu surpris de ce soudain geste d'attention mais néanmoins très touché, son regard interrogateur se mua en un clin d'œil affectueux. Il prit la tartine profitant de se soudain rapprochement pour effleurer sa main. Un léger frisson qu'il cacha un peu gêné en dégustant la tartine doucement.
Puis ayant besoin de cacher son trouble, il décida de la taquiner encore. Il arrêta de se balancer et lui piqua la tartine des mains. Sans attendre sa réaction, il croqua dedans.


Hummm vraiment meilleure que chelle de tout à l'heure ma petite pechtouille bien merchi.

Un petit sourire en la voyant surprise, il l'écouta bien attentivement posant le reste de la tartine. Lui préciser que galère pour lui était une situation rocambolesque comme elle a l'habitude de se créer? Non pas la peine sinon demain on ramerait encore... Il se reconcentra sur la voix cristalline de Nephe qui s'était faite plus grave. Peu à peu son air taquin fit place à un visage sérieux. Il suivit attentivement chaque détail qu'elle lui donnait.

Je comprend... Donc si je te suis bien tu as demandé à un coche d'aller récupérer ton petit bonhomme à Noirlac et tu veux qu'on le récupère sur le chemin du retour. Mmmhh tu as confiance en ton émissaire de fortune? Bon alors en ce qui me concerne je suis libre d'engagment pour le moment. Je peux t'accompagner bien sur; en plus ça serait mal venue de refuser alors que je t'ai conseiller de le faire. Et puis bon je dois bien avouer que même si t'es insupportable je t'aime bien.

Non, il avait essayé mais c'est pas possible de garder son sérieux avec elle. Il ne pouvait pas s'empêcher de la taquiner, une vraie maladie! Un sourire charmeur aux lèvres, il posa sa tête sur la paume de ses mains et la regarda bien droit dans ses grands yeux bleu.

Par contre je te préviens, je ne veux pas finir en Artois, ni en Provence alors c'est moi qui tiens la carte; c'est moi qui dirige. Parce que bon te connaissant tu serais capable de nous perdre.... ou inversement de nous traîner à Paris mine de rien pour acheter les derniers nœuds à la mode.

Jacques par réflexe regarda ses bas et se demanda de quelle couleur pouvaient bien être les nœuds qui les ornaient ce jour.
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Nephertiti
[Seuls au monde ... ]

Un frisson lui parcourant l'échine...
Un trouble grandissant...
Son palpitant qui s'accèlère...
Sa peau qui effleure la sienne...
Norf de norf, le beau brun lui faisait de l'effet trop peut être. Lorsque leur peaux s'étaient frolées, un frisson éléctrique l'avait parcouru des pieds à la nuque, lui donnant la chair de poule.
Génée, elle ne protesta même pas lorsqu'il lui piqua la deuxième tartine qu'elle s'était faite pour elle.
Lentement, elle prit une autre tranche de la brioche et la badigeona de miel. Puis avant qu'il ait une fois de plus la génial idée de lui piquer elle l'engloutit.


De rien Jacques, avec plaisir !

Son sourire la chamboula, elle cacha son trouble en prenant une nouvelle tartine. C'est bien connu, les femmes pour éviter les situations génantes se jettent sur le premier truc à manger...
Etant peu habituer au menu de Gargantua, elle fut vite gavée... Mince il lui faudrait trouver une autre parade.


Confiance en mon émissaire ? ... Hum à vrai dire je ne le connais pas mais j'ai confiance en son patron... Et puis tu sais je n'avais pas vraiment le choix... Je n'ai pas de carosse moi et je doute qu'il aurait voulu me prêter le sien après ... enfin tu sais bien... Donc je me débrouille comme je peux avec ce que j'ai et crois moi c'est déjà bien.
Bon au moins j'ai une bonne nouvelle j'ai déjà ma tenue pour voyager... Il ne me reste plus que les détails à régler.


Un franc sourire se dessina sur le visage pâle de la Douce, lorsque Jacques l'informa qu'il était libre de tout engagement et qu'il pouvait l'accompagner... Cependant, il ne semblait pas si ravi que ça d'être son partenaire de voyage ... Son regard s'assombrit quelque peu... Oui la Douce avait des yeux particulliers, pétillants et pareil à des saphir lorqu'elle était heureuse, et aussi sombres que la nuit lorsque colère, tristesse ... étaient ses amies. Là il s'étaient juste un peu assombris...
Insupportable ... c'était bien le mot qu'il avait employé ...
M'enfin ! non elle était parfaite...


Insupportable ... Pfffff N'importe quoi, je suis absolument parfaite... je te l'ai déjà dis il me semble ! mets-toi ça dans le crane.

Elle lui tira la langue amusée, avant d'ajouter plus sérieusement.

Merci Jacques je suis ravie que tu m'accompagnes.

Elle allait ajouter quelques gentillesses encore... oui elle était généreuse..., lorsque l'humeur taquine de Jacques en ce jour, se confirma. Il la cherchait et elle adorait ça. Il était rare de rencontrer des gens ayant un sens de l'humour et une dérision comme la sienne. Bref des gens qui ne se prennaient pas au sérieux, juste heureux de vivre et de rire de tout... de parler de tout aussi...
Elle avait été très étonnée de constater qu'avec lui elle pouvait parler sans craindre d'être jugée, sujets sérieux ou theme badins rien n'était tabou, tout était simple avec lui... Une certaine complicité naissait entre les deux jeune gens, une complicité évidente pour tous...
Moue boudeuse...
Tirage de langue...


Humpf ... je te signale que je sais lire une carte ... J'ignore juste dans quelle direction faut partir pour aller à Noirlac ... ... ... ... ... Rho mais me prends pas au sérieux, m'enfin ... je plaisante... Rire cristalin de la jeune femme, devant la mine déconfite de Jacques. En même temps... faire semblant de me perdre pour me rendre à Paris... Paris... Un sourire rêveur fleurit sur ses lèvres Oui j'y trouverai certainement des noeuds que je n'ai pas ... mais dis moi petit coquin mes petits noeuds t'ont marqué, on dirait bien ...

Elle lui sourit malicieusement, plantant ses yeux bleus, charmeurs, dans les siens.
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Jacques.rogy
[ Quand les choses se précisent...]

Il se mit à siffloter pensivement détaillant sa tenue de la tête aux pieds. Oui ça pour sur elle était parée, fallait juste espérer que sa monture supporte le poids des 50 kilos de tissus de sa robe, si sa tenue de voyage était une soeur de celle qu'elle portait ce même jour. Pauvre bête pensa-t-il. Il se prit à dessiner de son regard l'ensemble de ses courbes, c'est en croisant ses yeux interrogateurs qu'il stoppa net ses rêveries. Un peu rougissant de s'être fait surprendre mais aussi pour la dernière remarque de Nephe, qu'il éluda pour le moment, il sortit une carte qu'il déplia sur la table et enchaîna:

Oui bein avec toi rien ne m'étonnes. Rassure moi tu ne vas pas voyager comme ça t'as tenue n'est pas une robe encore? Parce que toi et la mode... je me méfie.
Pour ta gouverne blondinette Noirlac se trouve la et nous nous sommes la. Donc logiquement quand tu sors d'ici tu prendras à droite... Enfin comme je le disais de toute façon moi je guide et toi tu me suis. Tiens tu peux préparer les vivres? Je suis un ogre faut que je mange je te préviens. A propos prévois pas mal de pomme, ma jument est du genre butée mais gourmande quand elle n'avance pas une pomme et ça repart...


Il la regarda soudain inquiet.

Euh t'as pas un étalon toi au moins? Parce qu'elle a un cœur d'artichaut Byzance et tombe sous le charme de n'importe quel mâle qu'elle côtoie plus d'une heure. Bon soyons sérieux deux minutes quand partons nous précisément? et combien de temps nous absentons nous? Tu voudras rentrer directement à SA ou alors regagner Bourges?

Il prit machinalement dans sa main une cuillère de miel qu'il mangea comme ça. Puis se penchant doucement il lui murmura:

et encore les nœuds ne sont rien, t'as même pas idée de tout ce qui m'a marqué à Bourges...

Il lui sourit mi amusé mi énigmatique, avec sur le bout des lèvres l'envie de dire qu'elle l'avait marqué tout entière mais c'était trop tôt. Il voulait la connaître, mais aussi qu'elle le découvre; sans le savoir elle lui donnait la plus belle des opportunités. En plus, il allait découvrir son fils, ce fils qui lui manquait tant. Celui grâce à qui aussi elle c'était confié. Elle avait eu besoin de parler de Bastian et Jacques avait été là. Sans le savoir cet enfant avait été le début d'une jolie amitié. Le cosnois voyait ça comme un signe, son fils leur permettrait d'avancer il le sentait.
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Nephertiti
[Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue, Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue... ] (Phèdre (I, 3, v. 273-274) Racine)

Sa tenue... sa tenue, mais qu'avait donc sa tenue pour qu'il la critique ?
Discrètement, la Douce s'observa...
Elle était très bien habillée pourtant...
Ce jour elle portait sa houppelande bleue, celle-là même assortie à la couleur de ses yeux, son bustier plus foncé, bleu nuit, était réhaussé de quelques perles. Une coquetterie discrète au vu de la taille des perles, mais qui selon les propres codes vestimentaires de la Nephe, achevait parfaitement la robe.
Ses bas et ses chausses étaient également bleus, seule fantaisie, mais dissimulée aux yeux non attentifs, des noeuds (les fameux noeuds^^) en dentelle de la couleur de son bustier pour maintenir ses bas, un à la cuisse et un à la cheville...
La cascade de ses boucles ensoleillées était relevée en un chignon soigneusement négligé, quelques mèches rebelles encadraient son visage.
Non... Définitivement elle se trouvait bien habillée, même si pour voyager c'est une autre tenue qu'elle avait choisi.
Claquage de sa langue sur son palais...
Signe d'un leger agassement...


Pour ta gouverne, cher ami, pour voyager j'ai choisi une tenue à la garçonne. Chemise, braies, bas, bottes, col et cape bien chaude. Ca te conviendra ? Puis d'un ton plus morne, baissant légèrement la tête, elle ajouta deux ton plus bas : Je ne savais pas que tu n'aimais pas les robes...

Jacques sortit alors une carte pour lui montrer l'itinéraire. Elle savait très bien comment aller à Noirlac, mais ça lui faisait tellement plaisir qu'il lui explique qu'elle n'osa pas lui dire qu'elle savait y aller les yeux fermés... Et oui entre les cérémonies, les messes... Elle s'y était rendu souvent... Juste un sourire amusé se déssina sur ses lèvres...

Les vivres pour le voyages ? oui je m'en occupe, je me rendrai cette après-midi au marché afin d'acheter un peu de viande sechée, des bonnes miches de pain bien fraiches, et quelques fruits sec, ça sera plus pratique pour le voyage... Et oui des pommes... d'accord.

Pause dans son discours lorsque Jacques évoque le coeur d'artichaud de sa jument. Nephe le dévisagea curieuse... Une pensée, plutôt un préjugé fleurit dans sont ésprit. Ne dit-on pas que les animaux sont comme leurs Maîtres ?... Non ... Encore que... Non m'enfin !

Humpf ... t'inquiètes pas, je possède une jument du doux nom de Libellule. Mais la mienne préfère les carottes aux pommes et est très docile. Bref parfaite, comme sa maîtresse... Nouveau sourire angélique de la Douce avant de reprendre avec plus de sérieux. Nous partirons dans cinq jours, samedi donc dans l'après midi. Vu la neige sur les route, mieux vaut partir plus tard en espérant qu'elle ait un peu fondu, quite à ce que le voyage dur plus longtemps. Si la neige est tendre c'est plus pratique pour les sabots des cheveux... Bon d'accord voyager une partie de la soirée dans l'obscurité ne m'enchante guère je te l'accorde, mais on risquera moins l'accident. Et puis, je soupçonne que les moines de Noirlac retiennent quelques jours le pauvre coché, la neige est bien tombée, et ils ne voudront certainement pas qu'il reprenne la route si vite... d'ailleurs... Montrant un point sur la carte entre Bourges et Noirlac. Nous les retrouverons ici, le lundi, dans la journée... Et je retrouverai enfin ma prunelle, ma chair, mon fils.
Donc, voilà, tu sais tout! Nous partons samedi donc ! pas avant, je ... je dois me rendre à Cosne avant... une affaire à régler...


Pourquoi avait-elle senti le besoin de préciser cela ?... A la dernière phrase ses grands yeux bleus s'étaient assombris. Oui un rapide passage à Cosne pour rencontrer un médicastre, grand spécialiste des plantes médicinales, elle avait oublier que pour se voyage il lui faudrait au moins deux jours en poussant au triple galop sa pauvre jument qui aurait besoin d'un ou deux jour de repos pour se remettre de cette folle chevauchée.
Remarquant que Jacques la dévisageait, trop sérieux avec une pointe d'inquiètude, elle ajouta d'un ton badin


Je ne vais tout de même pas te demander de m'accompagner pour mes folles envies de coquetterie...
Bref... Et pour le retour nous ne repasserons pas par Bourges et nous irons directement vers Saint Aignan... Enfin si ça te convient ?


Elle lui adressa un tendre sourire qui se voulait à la fois détendu et rassurant. Elle l'observa ensuite mettre une cuillère de miel entièrement dans la bouche. Ahah ! enfin un vrai groumand ! Enfin quelqu'un en présence de qui elle pouvait laisser parler sa gourmandise.
Ravie, sans plus attendre, la Douce en fit de même se déléctant du précieux nectar.
Mais point le temps de savourer...
Un murmure...
Un oeil interrogateur à Jacques lorsque celui-ci s'adresse à elle.
Puis un grand sourire amusé se dessine sur les lèvres de Nephe.


Je vois ça, il y a au moins notre miel aussi...

Leurs yeux ne se quittaient plus, un nouveau frisson parcouru le long de la colonne vertebrale... Qu'essayait-il de lui dire ? se faisait-elle des idées ? son coeur battait la chamade et ses joues se teintèrent de rose...
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Jacques.rogy
Jacques la jaugea discrètement de haut en bas tout en ne perdant pas un mot de ce qu'elle racontait.
Il l'imagina dans sa tenue de "garçonne". La chemise lui serrant légèrement la taille appuyant sa fine silhouette féline. Il avait hâte d'être au moment du départ, finalement il allait peut être se mettre derrière afin de pouvoir la regarder à volonté...
Arff elle venait de le dire bougre d'imbécile la première partie du voyage se fera dans le noir, tu ne la verras donc pas.

Pincement de lèvres déçu, faudrait attendre le levé du jour tssss.... Il se ressaisit et se leva pour s'étirer... enfin pour cacher sa gène surtout mais ça personne n'est censé le savoir...
Il écarta les bras et les joignit derrière la tête en la regardant.


Bon entendu rendez-vous est pris pour samedi. Hum au cas ou je prendrais une ou deux couvertures on ne sait jamais si on devait attendre un peu. Je viendrais te rejoindre à l'heure dite devant ton auberge.

En ce qui concerne le retour et le passage direct à Saint Aignan je n'y vois aucun inconvénient ça me donnera l'opportunité de visiter. J'y suis jamais allé mais j'ai une amie chère qui y habite, ça me donnera l'occasion de la voir.


Il sourit rêveur à l'idée de revoir Lune chez elle. Il avait été heureux de la croiser à la caserne dernièrement. Malgré ce qui s'était passé elle n'avait pas changé, il avait retrouvé une amie. Il regarda sa besace où se trouvait encore le dernier courrier reçu.
Puis son regard se posa à nouveau sur la blondinette, il plongea dans ses yeux bleu saphir, il avait une idée mais.... allait elle accepté? Il prit une profonde inspiration pour prendre un maximum de courage, puis se jeta à l'eau.


Par contre excuse moi d'être indiscret mais tu comptes te rendre seule à Cosne? Parce qu'à la base avant d'être séquestré par des furies ici moi je devais rentrer chez moi... à Cosne justement. J'ai de la viande à produire avant d'aller me repromener à droite et à gauche.
Alors bon si tu te sens d'attaque pour supporter ma présence dès ce jour ..... je t'accompagnerais bien..... Ça serait bête de faire le même chemin chacun de nôtre côté..... Enfin c'est ce que j'en dis moi...


Il la regarda attendant de voir ce qu'elle en pensait sur son visage. Mais persuader que l'idée ne lui plairait pas , il lissa sa chemise et ses braies par réflexe.
Il avait abusé, elle allait pensé qu'il la collait, ou pire encore qu'il était entreprenant. Après tout seulement quelques jours qu'ils se connaissaient. Il aurait du se taire une fois de plus.
Mais c'est pas possible comme on cumule les sottises durant certaine période. Il pesta intérieurement contre lui même.


*non seulement elle va refuser mais en plus elle va annuler le voyage et t'auras tout gagner tiens, tu seras plus patient la prochaine fois triple buse que tu es*

Il ne quittait pas ses bottes du regard, cherchant un moyen de sortir moins idiot et surtout pas rouge de honte.. et ça ça n'était pas gagner encore.
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Nephertiti
[Qunad il propose, ce qu'elle n'osait demander...]

Cosnois... C'est vrai... Le jeune renard était cosnois, comment avait-elle pu l'oublier ? même quelques instants ?
Il venait sans le savoir, de lui offrir la plus belle des opportunités. Rester plus longtemps à ses cotés. Ainsi donc de longs et agrébles jours se profilaient devant elle, de longs jours pour discuter avec lui, apprendre à le connaître, le regarder, être transpercée par la douceur de son sourire, fondre quand il la gratifiait d'un clin d'oeil complice et rassurant...
Son coeur bondit dans sa poitrine quand il proposa ce que ses propres lèvres avaient refusé de demander, bien que son coeur et son ame en avaient l'envie...
Un sourire tendre se dessina sur son visage fin quand elle observa le trouble qui l'habitait...
Elle ne put se résoudre à le taquiner cette fois-ci. Non elle ne le put, parce que c'était bien ce qu'elle désirait... Etre à ses cotés.
Le jeune homme avait un don, il la rassurait, lui donnait confiance en elle, losrque'il était à ses cotés elle avait l'impression que rien ne lui était impossible... Etrange qu'elle ressente ceci pour un homme qu'elle ne connaissait qu'à peine...

Ses grands yeux saphir pétillaient lorsqu'elle s'adressa à lui.


Vraiment ? tu accepterais de m'accompagner ?... J'avais prévu de partir ce soir... mais si tu n'es pas prêt on peut repousser à demain matin, mais il faudra que nous soyons prudent sur la route... Malheureusement je ne peux attendre plus. Mais si cela te convient ça me va parfaitement. Tu as bien raison, ça serait dommage de faire la route chacun de notre coté...En tout cas pour voyager dès ce soir, il va falloir nous hater d'aller au marché, les produits le plus frais y sont le matin..

Un sourire...
Une oeillade charmeuse...
Un éclair de génie...
Une autre idée venait de gérmer dans l'ésprit de la Douce...
Ses joues se tintèrent de rouge, alors qu'elle se surprit à détailler les muscles dessinés qui passaient au travers de sa chemise qu'il venait de lisser... Honteuse, elle détourna les yeux et c'est avec une certaine gène qu'elle se racla la gorge, elle allait faire preuve d'audace...


Peut être que ... Peut être que ... si tu as un instant de libre... tu pourrais me faire visiter ta ville... me montrer où tu vis...

Elle marqua une petite pause dans son discours avant d'ajouter.

D'ailleurs, sais-tu s'il y a une bonne auberge à Cosne, pour que je m'y installe, et qui ne soit pas trop onéreuse, ma petite bourse ne me le permettrai pas ? J'aurai certainement besoin d'un peu de repos après le voyage...

Allait-il saisir sa chance ? allait-il la laisser passer ? peu importe... Au moins elle serait à ses cotés, elle pourrait lui rendre visite à son échoppe, l'important était qu'elle puisse le voir, profiter de sa compagnie le temps qu'il le lui accorderait... Elle plongea ses grands yeux bleus dans les siens, chassant de son esprit l'idée qu'elle devait à présent ressembler à un coquelicot...
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Jacques.rogy
[Quand on aimerait bien savoir ce que l'autre pense...]

Toujours le regard posé sur ses bottes, ruminant intérieurement contre sa bêtise. Il se rendait compte qu'il avait été entreprenant et se mordit la lèvre. Lorsqu'elle répondit, il releva doucement la tête.
Elle avait dit oui? avait il bien entendu? pas prêt? repousser? Il cogita vite, presque pas de bagage, et Byzance sellé en cinq minute, non il était prêt. De toute façon au niveau des affaires lui était assez léger, un vague baluchon et une besace... Il était parti léger, pas besoin de beaucoup de chose quand on va se battre.
Il se rembrunit un instant se remémorant ses derniers mois qui avaient été durs; entre combat, rémission, pertes d'être chers... Il ne savait pas trop où aller ni quoi faire de sa vie, en miette comme ce duché qu'il avait défendu.
Et puis il était tombé à Bourges. Une soirée.... une taverne... une arrivée... une discussion.... une flamme qui se ravive... Il esquissa un tendre sourire et la regarda avec une infime douceur.


Euh bein non non pas besoin de préparer grand chose, juste le temps de seller ma jument et je suis à toi.... enfin euh je te suis quoi... hum je te propose d'aller de suite au marché alors, comme ça on évitera le monde d'une et puis de deux on aura le reste de la journée pour se mettre en route.
Par les temps qui courent je préférerais faire un peu de route de jour on ne sait jamais. Et puis comme ça on pourra aussi commencer le chemin doucement sans se presser et être plus attentifs.


Il lui sourit et se sentit déstabiliser par son regard emprunt de malice et de joie. Serait il possible qu'elle espérait cette proposition? Il soupira discrètement, fallait pas rêver, un femme comme elle avec un homme comme lui? Enfin il allait faire un voyage assez important avec elle.
Un sourire éclaira son visage, quelques jours seuls avec elle pour converser, la regarder, profiter simplement de sa présence; se pourrait il que la chance enfin entre dans la vie du cosnois? On dirait oui....
Soudain il la vit rougir. Qu'avait il dit pour la gêner? Il réfléchit un instant perdu, puis surpris le regard de la blondinette sur sa chemise. C'était donc ça, elle ne devait pas aimer la chemise et elle n'osait pas le dire. Donc elle n'aimait pas le blanc, bon à savoir ça. Il se sentit soudain un peu bête, il était tout en blanc...
Il fut tirer de ses pensées vestimentaires par quelques mots:


tu pourrais me faire visiter la ville... me montrer où tu vis..

Il planta ses yeux dans les siens surpris par cette demande. Ainsi elle s'intéressait un peu à lui. Il sentit son cœur bondir de joie dans sa poitrine. Il rougit en pensant bêtement qu'a travers sa chemise blanche ça se voyait peut être...
Elle demandait une auberge à présent, elle voulait donc rester quelques jours la bas, oui il n'avait pas rêver. Les yeux de la berrichonne rivés aux siens, il lui sourit rayonnant.


Je serais enchanté de te faire visiter Cosne, bien sur. Tu verras c'est une très belle ville, les gens sont accueillants aussi. Dès le début j'ai été de suite intégrer, c'est agréable. Mais j'espère que tu as de bonnes chaussures, parce que la ville est grande et j'aime beaucoup faire connaitre les choses que j'aime. Donc ça risque de durer un certain temps^^.
Pour l'auberge j'ai une proposition à te faire. Voilà j'ai à disposition une maison la bas, pour moi seul à présent... ça serait bête de payer l'auberge alors que tu pourrais t'y installer. La chambre d'ami ferme à clé tu ne seras pas importuné par moi je t'assure.


Il se mordit la lèvre confus en disant que c'était peut être déplacer; alors il enchaina.

Euh si tu n'as pas confiance j'ai aussi un grenier avec du foin dans la grange, je pourrais m'y installer et te laisser la maison. J'ai l'habitude t'en fait pas, ce n'est pas la première fois que j'héberge des amies. Ainsi les rumeurs ne pourront pas naître... Je ne veux pas que tu sois gêner.
Comme ça on fait une pierre deux coup, d'une tu vois ma maison puisque tu as envie de la visiter et de deux tu as les frais d'auberge en moins.
Hum... je passerais pas mal de temps à la boucherie alors rassure toi t'auras souvent la maison pour toi seule... je ne serais pas dans tes jambes t'auras tout le loisir d'étaler tes affaires sans me déranger...


Ayant peur de la réponse, il décida de se préparer à l'accompagner au marché pour cacher son appréhension et ses mains qui tremblait un peu d'émotion. Il ne s'attendait pas à pouvoir partager quelques moments en tête à tête avec elle si rapidement et si privilégiés.
Il se leva et mit son foulard sur ses cheveux. Il prit son mantel du dos de la chaise, le secoua un peu et l'enfila sur ses épaules. Il tira dessus pour le faire tomber droit et le boutonna. Reposant le regard sur sa chemise, il se rappela les yeux qu'elle avait fait en la détaillant et ne put s'empêcher de placer:


Hum je t'ai vu regarder intensément ma chemise tout à l'heure... Elle a quelque chose qui cloche? Tu n'aimes pas le blanc? Devrais je mettre une autre couleur?

Il la regarda. Il avait enchainé les questions avec rapidité, certainement pour lui éviter de répondre à sa proposition d'avant plus que pour satisfaire sa curiosité. Il ne voulait pas la blesser et surtout pas la gêner. Ils bâtissaient une très jolie complicité et il n'avait pas envie de la perdre.
Il se dit qu'au moins comme ça il pourrait acheter une chemise qui lui plairait plus discrètement avant le départ.

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Nephertiti
[C'est ce qu'il s'appelle se faire grillée...]

[La taverne suite et fin... Ou commencement d'une belle histoire]

Nephe avait chaud, ses joues devaient à présent être cramoisies... Elle avait osé ! Son ventre était noué. Elle s'impressionnait elle-même.
Pourtant, malgrè la gêne ressentit, elle ne parvenait pas à déttacher ses grands yeux bleus du beau brun, il semblait aussi gêné qu'elle...
Un doute...
Une crainte...
Allait-il pouvoir partir avec elle presque sur le champs ? Allait-il refuser sa proposition de lui faire visiter la ville ? Allait-il refuser de passer un peu de temps avec elle ?
Le doute grandissait...
Alors la Douce se mit à détailler chacune de ses expressions.
Jacques semblait tout autant boulversé qu'elle, mais était-ce pour les mêmes raisons ? Le jeune homme, dans un premier temps semblait géné, puis songeur, puis soudain son visage se ferma complètement...
C'était mauvais signe...
Nephe s'apprêtait déjà à encaisser le choc d'un refus. Bah oui après tout pourquoi voudrait-il passer du temps avec elle alors qu'il la connait à peine ? Son coeur se serra, et elle se mit à penser à ce qu'elle avait ressenti lorsqu'elle avait vu Jacques la première fois... Son regard l'avait totalement chamboulée...
Un bref instant d'inattention...
Se préparer à l'idée que ce qu'elle ressentait n'était pas réciproque...
Lentement elle leva son regard sur ses yeux à lui...
Quatre saphir qui se rencontrent... et le choc... Dans les Yeux de Jacques, une douceur qu'elle ne lui connaissait pas, la transperça.
* pourvu qu'il dise oui ! *pensa-t-elle.
Les mots qu'il prononça alors raisonnèrent dans son esprit... Il était d'accord...
A ce moment précis, Nephe n'aurait pu dire si son coeur s'était arrêté ou s'il battait simplement trop vite pour ne pas en distinguer chaque battement.
Une bouffée de joie l'envahit, ses yeux pétaillaient lorsqu'elle s'adressa à lui.


Oui tu as raison Jacques nous devrions aller au marché maintenant. Avec un peu de chance on aura même peut être de la viande, je crois savoir que tu aimes ça.
Elle lui sourit tendrement encore boulversé par le regard qu'il lui avait servi à peine quelques secondes plus tôt. Puis elle réfléchit à sa proposition de partir plus tôt...
J'adhére à ta proposition. Oui nous pourrons partir plus tôt. Si ça se trouve, on aura même traversé la forêt avant la nuit et nous serons peut être en vue du lac pour le couché du soleil... Un soleil couchant se reflétant sur l'eau...
Emballée par son idée, la Douce faillit commettre l'irréparable.
Ca sera roman...Hum...Toussote..Magnifique... ça sera magnifique !
A présent ses joues la brulaient, elle devait être jolie rougeoyante... Elle toussota encore une ou deux fois, puis elle leva sur lui des yeux brillants.
C'est vrai ? tu acceptes de me faire visiter Cosne ? Rhoooooo Jacques !Ne t'inquiètes pas pour mes chausses, elles en ont vu d'autres, j'aime marcher et encore plus quand c'est en agréable compagnie.
Elle lui adressa un sourire géné. Elle avait encore une fois trop parler... Le Cosnoi finirait par être effrayer si elle continuait ainsi. Elle le regarda les yeux légèrement écarquillés.
Norf ! ... M'enfin je ne vais pas te faire dormir dans la grange. Non ne t'inquiètes vraiment pas, j'ai confiance en toi, je sais qu'il ne m'arrivera rien... et ne me demandes pas comment je le sais, je le sais c'est tout ! Tu pourras donc dormir dans ton lit... Et ... Et si ça te dérange pas j'aimerai passer te voir à la boucherie... J'ai un peu de viande à achéter.... Ta ta ta la belle excuse...

Elle lui sourit, oui ça pour sur elle ne risquait vraiment rien avec lui. Jacques se leva alors afin de prendre la direction du marché. Nephe l'imita, se levant avec grâce elle se saisit de sa cape et s'enroula précautionneusement dedans. Elle régla son petit déjeuner au tavernier, qui avec une nouvelle oeillade de la Douce lui avait fait un prix défiant toute concurrence, à savoir deux écus. Elle sourit intérieurement en pensant que Thomas ne devait pas savoir que son tavernier remplaçant lui faisait souvent grace du petit déjeuner. Pauvre Thomas il en ferait une crise cardiaque...
Puis elle rapporta son regard azuré sur Jacques qui se contemplait. Intrigués elle se rapprocha, au moment même ou celui-ci s'adressa à elle.


Hum je t'ai vu regarder intensément ma chemise tout à l'heure... Elle a quelque chose qui cloche? Tu n'aimes pas le blanc? Devrais je mettre une autre couleur?

De nouveau le rouge s'empara d'elle. Avec difficulté elle balbutia quelques mots

Humpf ... non pas du tout ... le blanc te va bien ... très bien même ... bon ça va ... j'avoue ... je regardais ta carrure... Rougissante elle ajouta Bah oui hein faut bien que tu puisses me défendre au cas ou non ? Sans même lui laisser le temps de répondre elle ajouta, surtout pour changer de conversation. Bon on y va au marché ?

[Escapade au Marché...]

Les deux jeunes gens prirent alors, la direction des étales colorés de la place du marché. La Douce se sentait comme sur un nuage. Tout était tellement agréable lorsqu'il était avec elle. Parlant de tout et de rien, mêlant confidences et sujets badins, une réelle complicité s'installait entre eux. A plusieurs reprises Nephe se surprit à détailler les traits de Jacques, lorsqu'il sourait, lorsqu'il parlait, lorsqu'il riait, ses yeux pétillants de malice...
Tout la boulversait... Il ne la connaissait que peu et pourtant il était prêt à l'accompagner pour qu'elle récupère son Bastian... Etais-ce vraiment par générosité ?... Elle souriait heureuse, et pour l'espace de quelques heures en sa compagnie, elle en avait presque oublié le présentiment funeste qu'elle ressentait depuis quelques jours... Ces idées noires étant à mille lieues d'elle à se moment là, elle était pleinement concentré sur lui. Elle l'écoutait, le comprenait...
Tout ! elle voulait tout connaître de lui, de sa vie... Et grace à ce voyage elle aurait quelques jours pour le faire...
Leurs emplettes à présent terminées... Viandes et Légumes achetés ... Sans oublier les carottes et les pommes pour leurs montures... Les deux jeunes gens pouvaient dès à présent prendre la route...

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Jacques.rogy
[escapade logistique au marché ...]

La belle blonde à son bras, ils déambulaient au marché. Plusieurs fois Jacques se surpris de la détailler du regard, de calquer ses pas sur les siens, de se concentrer pour sentir son parfum... Cette douce odeur de rose qui émanait d'elle l'enivrait. Comment est ce possible d'être envouté en si peu de temps? Il se croyait mort à jamais et le voila qu'il se prenait à plaisanter, charrier comme avant... Il était redevenu le Jacques que tout le monde connait. Il sourit amusé en pensant que sa marraine lui en avait fait la remarque, mais il s'était bien garder de dire le pourquoi de ce soudain retour de gaieté.

Pour preuve qu'elle le subjuguait, il n'avait même pas protester quand elle lui avait refourgué à porter toutes les provisions. Bien sur il avait ouvert la bouche dans l'intention de faire une réflexion mais les superbes yeux saphir de la belle avait fixé les siens; sa bouche avait affiché un sourire doux et charmeur qui l'avait fait fondre; et pour finir le tableau elle avait posé sa fine main sur son bras.
L'ours n'avait pas pu résisté et il s'était encore fait avoir comme d'habitude avec elle. Mauvaise habitude mon grand, lui murmurait une voix intérieur, elle va t'avoir jusqu'au trognon. Oui peut être mais ça ne l'effrayait pas au contraire il en avait envie.
Pourtant il était échaudé par ses expériences amoureuses, mais son intuition lui criait que cette rencontre n'était pas pareil; que c'était LA rencontre qu'il attendait. Il fixa Neph qui négociait encore avec un marchant et pensa à une réflexion qu'un jour une amie de Saint Aignan lui avait dit:


*la vie est fait de hasard nécessaire qui permettent de prendre de véritables tournants ou de complètement changés de direction. C'est ces hasards qui nous grandissent et nous permettent d'avancer*

Assurément la trés belle berrichonne qu'il avait devant les yeux était son grand hasard nécessaire, il le sentait, le savait. Elle se retourna soudain et empila encore un sac de provision dans ses bras. Savait-elle qu'ils ne partaient pas pour 2 ans? Au vu de tout ce qu'elle avait acheté pas sur. Mais bon il ne dit rien et était même plutôt heureux parce que les emplettes la rendaient rayonnante.

Enfin elle plongea encore une fois son regard bleuté dans le sien. C'était le signe du départ, elle avait pris tout ce qu'il y avait a prendre.
Il lui proposa de se séparer une heure afin que chacun aille regrouper ses affaires respectives. Il fût convenu de se retrouver devant la porte d'entrée de la ville. C'est donc seul mais chantonnant qu'il rentra à l'auberge.


[A l'auberge, préparation logistique...]

Demeurant dans cette bâtisse depuis quelque jour déjà, Jacques commençait à faire quelques sympathiques connaissances. C'est comme ça qu'il s'était pris d'amitié pour un fier garçonnet de 8 ans, fils du patron. Pas mécontent de le trouver à son entré dans l'auberge, il lui confia la garde des provisions qu'ils allèrent déposer dans la grange. Recommandation lui fut faites de surveiller plus particulièrement le sac de pomme, Jacques connaissait sa jument.

Puis d'un pas rapide, l'envie de prendre la route avec elle commençant à se faire des plus pressante, il rejoignit sa chambre. En moins de 5 minutes toutes ses affaires étaient rassemblées et il était à nouveau aux côtés du garçonnet. Ensemble, ils sellèrent Byzance et essayèrent de tout faire rentrer dans les sacs. Enfin prêt, il remercia le petit d'une accolade et de quelques piecettes lui promettant de revenir le voir bientôt. Un bref salue à l'aubergiste et le voila parti vers elle...


[Au point de rendez-vous; entre impatience et excitation]

Bien entendu, il était le premier, il aurait du s'en douter. Une femme ça avait une tonne d'affaire à prendre en permanence, bien loin de ce qu'il peut trimballer lui. Il flatta l'encolure de sa jument qui elle commençait à piaffer d'impatience. Elle avait bien compris qu'elle allait partir en promenade et ça la rendait bien nerveuse comme d'habitude.

Son impatience à lui aussi grandissait, pour masquer son trouble il se mit à faire les cents pas, gardant quand même Byzance en surveillance. Il se remémora ce qui s'était passé depuis ce matin. Une idée lui vint soudainement en tête. Si elle changeait d'avis? si finalement elle voulait partir seule? Il s'assombrit brièvement puis sourit à nouveau. Il se rappela des derniers mots de la pestouille avant de quitter la taverne. Elle avait failli dire romantique, puis elle avait enchainé agréable compagnie, confiance en lui, aimerais passer à la boucherie... se pourrait il qu'il lui plaise réellement? Il sourit et senti ses joues s'empourprées à cette idée.

Il revint à la réalité lorsqu'un passant le bouscula sans ménagement. Il regarda l'homme qui n'avait même pas prit la peine de s'excuser.


Vous pouvez pas faire attention non! Et les excuses ça vous écorcherait la bouche!

L'homme continua son chemin comme si de rien était pendant que Jacques vérifiait qu'il avait encore bien sa bourse. Constatant que tout était en place, il releva la tête juste à temps pour apercevoir celle qu'il attendait débouché au coin de la rue. Un large sourire sur son visage, il se mit rapidement en selle et parti à sa rencontre. Il remarqua amusé qu'elle n'avait pas pris de malle.

Alors ca y est ma pestouille préférée te voilà prête? et apparemment pour une fois tu as décidé de voyager léger.

Il éclata de rire et se pencha pour flatter l'encolure de la monture de la blondinette.
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Nephertiti
[Parce que tout commence un jour ...]

[se préparer en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ...]

Le quitter pour une petite heure ... Et ensuite il serait tout à elle pendant leur voyage... Enfin toute à elle... Elle l'espérait, elle le convoitait, elle le désirait.
Un voyage rien que tous les deux et en plus il avait accepté. La Douce était submergée par différentes émotions. Tout d'abord la joie, la joie de converser avec lui, elle aimait beaucoup son esprit fin et son sens de la repartie.
Puis l'envie, oui l'envie de le découvrir lui, son histoire, son passé, son présent, savoir ce qu'il désirait faire dans sa vie, même s'ils avaient déjà évoqué tout deux le sujet un soir en taverne.
Enfin le doute, allait-il l'apprécier comme elle, elle l'appréciait déjà ? Allait-il aimer sa compagnie ? Pire aurait-elle assez de conversation pour ne pas l'ennuyer ?
Certes la Douce était une bavarde mais en général c'était dans la plaisanterie et l'amusement. Aurait-elle assez de culture pour lui tenir une conversation sérieuse ?
Et voilà que l'angoisse venait également s'en mêler. Son coeur battait à tout rompre.
Ca pour sûr Jacques lui plaisait, elle avait failli se trahir à plusieurs reprises d'ailleurs. Etait-il possible qu'il s'en soit aperçu ?

La dans sa chambre d'hotel miteux - oui elle n'en avait pas changé - en proie à ses réflexions, elle en oublia un peu le temps qui passait.


)))))))(((((((Ding))))))((((((dong))))))(((((((

Norf !!! Les cloches de l'Eglise !! Deux heures, elle avait déjà perdue une demi heure en réfléxions inutiles, de toutes façon elle verrait bien sur place.
Pour l'heure il fallait qu'elle prépare ses affaires. Elle plongea sous le lit, après quelques péripéties et aventures poussièreuses, elle réussit à en sortir une vieille besace rapiècée par endroits.
Elle se saisit d'une pile de vêtements pliés aux couleurs chatoyantes, qu'elle roula. - Petite astuce de Nephe pour prendre plus de vêtements en ayant moins de volume - Ainsi il aurait l'impression qu'elle voyage léger alors qu'hormis les houppelandes elle avait avec elle toute sa garde de robe, ne sachant pas quelle couleur il préférait, elle avait tout pris, on n'est jamais trop prudent. Le sac était prêt, enfin presque, elle ajouta un carré de savon, bah oui elle allait se laver quand même^^.
Voilà c'était prêt il ne lui manquait plus qu'à passer sa tenue de voyage. Elle prit donc l'autre petite pile de vêtements sur la commode et l'enfila...
Lentement elle se dirigea devant le miroire. La chemise lui accentuait sa taille fine tandis que son bustier réhaussait ses atouts, les bas suivaient parfaitement le galbe de ses jambes...
Pas mal, moins féminin mais bon ça passerait encore que ...
Elle réfléchit deux secondes puis décida de se lacher les cheveux.
Ses longues boucles blondes insolentes tombant en cascade au creux de ses reins.
Là ! Voilà ! Elle serait parfaite pour voyager. Elle prit son sac et sorti de la chambre en direction des écuries de l'auberge.


[Comment qu'on selle un cheval ? non je plaisante]

Sur le chemin pour se rendre aux écuries, Nephe se remémora toute la matinée. Des joies, des rires, des sourires charmeurs, doux ou taquins, une complicité évidente qui ne trompait personne sauf eux ... Jacques ne s'était même pas écarté lorqu'elle avait saisi son bras pour avancer à son rythme. Le beau brun avait été d'une gentillesse extreme, d'une patience inimaginable, même lorsqu'il avait du porter tous les sac à provisions.
Un sourire amusé se dessina sur le visage de la Douce.

Arrivée devant l'enclos de sa Libellule qui semlbait attendre se moment, Nephe entra. Elle tendit une carotte à sa jument pendant qu'elle flattait son encolure. Une brosse dans les mains, elle déméla la crinière soyeuse de la pouliche. Libellule était une magnifique pur-sang bai noir réglisse, elle était docile et adorait les papouillles.
Après cela, Nephe caressa les ganaches encore mastiquantes de l'animal et la sella. S'agrippant au garot la Douce grimpa sur la bête tout en douceur. La demi heure était passée, il lui fallait aller le retrouver, et à vrai dire elle était bien impatiente. Malheureusement elle ne put la pousser au galop, les rues de la capitale étant bien trop fréquentées à cette heure-ci.


[L'heure H ... l'instant tant attendu ...]

Au fur et à mesure qu'elle s'approchait du lieu du rendez-vous, son coeur s'affolait. Elle avait hâte de revoir son sourire si doux, peut être qu'avec un peu de chance il lui ferait le même sourire qu'en taverne un peu plus tôt, celui qui l'avait totalement transpercée.
Hâte, oui elle avait hâte, si bien qu'elle criait sur son passsage.


Place !! Faites place !! laissez passer !! Une carriole proposant des poissons se mit en travers de son chemin, bloquant ainsi la rue. Nephe regarda le véhicule, ce n'était pas celui de la mairie. La colère monta en elle. Non seulement le bougres faisait de la vente illégale, mais en plus il la mettait elle en retard... Fichtre ! Voleur ! dégages de la route avec ton étale de poisson pourris !! Les seuls poissons dont les berruyers se délèctent sont à l'étale de la mairie ! t'as de la chance que je sois pressée sinon ... Mais déjà le fraudeur s'éloignait à toutes jambes.

Après ce leger incident, elle arriva a se faufiler tant bien que mal dans les lymbes nébuleuses de la capitale, ce qu'on appelle plus communément des routes en fait. Enfin elle voyait la porte d'entrée de la ville, un groupe de miliciens y patrouillait, l'un d'eux à la traine bouscula une silhouette qu'elle reconnaissait comme celle de Jacques. Son coeur bondit, manquant de s'échapper de sa poitrine, ainsi il était venu et ne s'était pas joué d'elle. Elle accelera la cadance de sa monture, mais déjà Jacques venait à sa rencontre.

Et oui je suis parfaitement prête ! c'est partie pour la grande aventure ? Elle lui sourit puis grogna... M'enfin tu as cru que je me déplaçait avec ma maison sur le dos ? Pffff je ne suis pas un escargot !! A la dur comme à la dur !!

Elle se garda bien de préciser qu'elle avait pris son nécessaire de toilette ainsi que ses jolis noeuds, bah oui La Douce coquette même en braies.

Bon Cavalier prêt pour la grande cheuvauchée ?

Norf de norf, les mots s'étaient échappés trop vite de sa bouche... Qu'allait-il comprendre. Pour cacher sa gène elle donna un léger coup à sa monture qui se mit à troter joyeusement en direction de la sortie de la ville. Jacques la rejoignit bien vite et les deux jeunes gens s'élancèrent au galop dans la forêt Berrichonne.
Libellule, jument de la race des "sang-chaud", vive, jeune et fougueuse était en forme et en pleine santé, Nephe sentait bien que sa monture nerveuse voulait se dégourdir après ses longs mois passés cloitrée dans son enclot.
La Douce lança une oeillade taquine à Jacques, puis tout en talonnant plus fortement les flancs de sa monture elle lui lança à la dérobée.


Dis-moi Beau Brun, on fait la course ?

Libellule hénit de contentement et s'élança dans les profondeurs de la forêt encore verdoyante, le vent faisant flotter aux quatres vent la chevelure dorée de la cavalière...
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