Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Jamais deux sans trois !

Rhân
L'orléanais était reparti vers la commanderie des Dames Blanches en ce mois de novembre. Après l'Alençon puis l'Artois, il faisait le tour de ses marches vacantes où il officiait en tant que maréchal intérimaire et Blanche était l'une de celle-ci. Et pas la plus désagréable : outre que le charge de travail était dérisoire au regard des marches territoriales à l'exception des cérémonies comme celle-ci, c'était toujours un plus pour le maréchal que de revenir en ce lieu qu'il avait bien connu et dont il appréciait grandement la maîtresse.

Une petite troupe aux couleurs du baron de Boiscommun, ce fameux chêne fleurdelysé au corbeau arriva donc dans la campagne environnante, puis aux portes de la commanderie en elle-même et après s'être présenté à la barbacane où il avait mis pied à terre et laissé destrier et escorte, il s'était fié à quelques dames blanches pour le guider jusque dans la salle de réception où se déroulerait la cérémonie. Il n'était guère en avance et avait pris des fontes de son cheval quelques parchemins et autres objets peut-être utile, comme un
Guide de l'adoubement pour héraut débutant. Après celà devait être le premier auquel il assistait et comme on lui avait dit qu'il y aurait quelque chose à faire... il fallait bien qu'il s'informe en n'espérant ne point faire trop de gaffes. Il avait juste la chance de commencer chez les dames blanches où il pourrait toujours poser une question discrètes à quelques dames bien connue comme la Grande Amazone ou /[i]Normandie[i] qui devrait être aussi dans les parages.

C'est donc en habit héraldique, tabard d'azur fleurdelysé et un caducé de velours de la même fourrure, que le maréchal entra dans la salle déjà bien remplie. Quelques souvenirs lui revenaient évidemment en mémoire comme à chaque fois qu'il venait ici.. tant de femmes qu'il avait fréquenté... Il se reprit finalement et s'avança jusqu'à l'estrade où se tenaient Kirah et Wondernanny, qu'il salua l'une après l'autre avant d'ajouter:


Veuillez m'excuser de mon retard. Je suis réellement ravi d'être parmi vous.

Coup d'œil discret pour savoir s' il devait se tenir quelque part.

_________________
Merenwen74
La réponse ne se fit pas attendre :

Merci mes sœurs, non, tout est prêt.
Kirah ? As tu besoin de quelque chose ?
Humm... Quoi que … plusieurs personnes sont attendues, veillez juste à ce que nos invités rejoignent bien cette salle, mais la garde devrait être suffisante, je pense. Par contre…veillez à ce que ce tout jeune homme… En laisse pour tous !

Allons donc ! Assoyez-vous et profitez surtout de cet instant !




La muse retint un rire en voyant le jeune homme visiblement affamé puis elle reporta les yeux sur Nanny sur ces derniers mots.

Ainsi c'était pour cela ? Elles ne les avaient pas tenues à l'écart par manque de confiance mais pour qu'elles puissent profiter de ce moment au même titre que toutes les autres Blanches ?
Elle s'en voulu d'avoir songé que la Dame des Dames doutait qu'elles puissent tenir leurs langues face à Cyrielle... elle n'aurait pu deviner l'envie qu'elles éprouvaient de tout vérifier et tout préparer pour leur Nesquire.

Elle sourit à Kirah et aux deux chevaliers de l'Ordre, Nanny et Esca, qui seraient bientôt trois... jamais deux sans trois, tout comme les Nécuyères puis les Nesquires. Leur nom changerait prochainement mais il n'était pas du genre de la Muse de regretter le changement et l'évolution... surtout quand il a été attendu si longtemps.

La Muse se dirige vers une chaise non loin, Lucie semble fort occupée peut être viendra-t-elle la rejoindre plus tard et Baile ? Là voici qui entre à nouveau et se dirige vers la Grande Amazone.
Margaux eu une pensée pour Cy, que ressentait-elle à cet instant ? Dans quel état d'esprit était-elle ? Son temps de préparation devait être à présent terminé, la nuit de veille, le bain purificateur, le jeûne. Était-elle impatiente ? Pour sur, d'autres l'étaient pour elle !

Lorsqu'elle releva les yeux la cérémonie allait débuter, Zalina était présente et le Maréchal d'Armes venait de faire son entrée.

_________________
Wonderanny
A peine avait elle commencé sa phrase qu’elle aperçu son neveu…
A peine avait elle fini sa phrase qu’elle aperçu le nouveau maréchal…

Enfin !
Envie de sermenter … je croyais que seules les femmes se faisaient attendre… mordre sa lèvre inférieure pour ne point montrer le grand sourire qu’elle tente de dissimuler. Attendre les avancées. Rhân lui, n’a point le choix, contrairement au neveu. A quelques pas de l’estrade, elle se lève à nouveau, descend et attrape le bras du maréchal.


Tu sais te faire désirer… mais ce n’est point chez les Blanches que tu auras les meilleurs résultats à présent.

Continuer à le taquiner, riant à moitié… enfin discrètement.

Et puis… Maintenant, tu es marié… est ce là la raison de ton absence en nos murs ?

Moue dubitative, amusée en fait. Glisser un clin d’œil au neveu, une bise affectueuse exécutée en un mouvement. Rien qu’au regard il comprendra les paroles qu’elle prononce alors silencieusement.

Merci d’être venu ! Elle… Elle appréciera.

Se mordre à nouveau les lèvres, après tout, cela ne la regarde pas.

Montant à nouveau sur l’estrade, indiquant à son ami ou se placer… quatre sièges, faut dire que c’est aisé. Kirah, Zalina, Rhân… et elle, bien oui ! ça fait quatre ! Un geste encore pour lui faire servir de quoi patienter.
Elle réalise alors qu'ils sont venus, qu'ils sont tous là... Enfin... presque !
Oui… Oui… sauvé par le Maréchal, pas si en retard que cela finalement… bien l’adoubement peu débuter, la future adoubée peut à présent entrer.

Demi tour vers la porte…

_________________


{Mésange toujours à terre , me cherchez pas en HL !. Oui je sais ça doit faire quasi un mois et ça m'arrange point !
Que vive le MP... enfin pour le moment !}
Zya
[Et voilà, les 24 heures se terminaient et la Chevalerie prenait toute sa mesure]

Une porte close... Nez à nez avec un battant en bois, légèrement et sobrement travaillé...
Elle avait eu la surprise de trouver la Rose, à la sortie de son purgatoire... Pas trop étonnant, au final, que la garde du corps soit là. Mais perdue dans ses pensées, elle avait occulté cette part qui fait de l'Epineuse ce qu'elle était...
Vague sourire intérieur, qui visiblement transparait, vu que la Blanche se détend.
L'escorte se fait silencieuse, le temps d'une traversée de couloir, comme pour prolonger encore l'instant de réflexion ou pour rendre solennel ce simple arpentage.
Accord tacite, il ne sera brisé que par la porte se refermant sur l'Apprentie partie prévenir un Grand Maître.

Commence alors l'interminable attente, devant cette porte que l'on trouve au début de cette narration.
Les minutes filent, la patience est mise à rude épreuve. Les pas s'alignent, dans ce couloir, ceux d'un Ange, les mains croisées dans le dos, et les yeux rivés au sol, s'nterrogeant sur le fait qu'on ne la prévienne... Un changement de dernière minute? Un renoncement? Un retour en arrière peut être? Autant de choses négatives qui lui font oublier une des plus simples raisons : un retard.

Mais bientôt, c'est un Grand Ecuyer de France qui passe près d'elle. Elle n'aurait été aussi interloquée, elle en aurait rougi de honte. La voir passer la porte. Puis, plus rien.

Elle retient un tic nerveux qui revient souvent quand la patience arrive à ses limites : un soupir.
Et elle sursaute, peu après, oubliant cette envie d'expulsion d'air. Un sourire léger se dessine, au son connu de la voix d'un Aigle.


Bonjour mon ange.Votre présence est toujours une agréable surprise. Pensez donc que je pensais arriver en retard et que je vous trouve là. Inutile de vous cacher ma joie.
En tout cas tu as l'air de te porter à merveille...

Détour des yeux vers celui qui se trouve à ses côtés. Dire qu'elle était heureuse qu'il fut là serait un doux euphémisme. Inexplicable impression qui s'empare d'elle. Ele se reculera, un peu, lui cédant la place devant la porte. Il devra entrer avant elle, de toute façon...

Vous auriez pu l'être, Messire. Las pour vous, ou heureusement... d'autres le furent et retardèrent le tout, vous donnant l'occasion de ne point manquer l'évènement qui suivra sous peu... J'ose espérer que vous profiterez de l'instant et de l'après...

Il lui fallait se reculer, elle le savait. On viendrait sous peu. Et les voir parler ne serait pas des plus appréciés, elle qui devait se mettre en retrait de tout, jusqu'à ce qu'elle soit devant son Grand Maître... Alors, elle se recule, un peu. Les doigts s'accrochent furtivement à d'autres, y puisant un courage nécessaire, l'appréciation d'une présence, la force de tenir encore un peu. Les émeraudes se mêlent, les lèvres murmurent

J'irai bien mieux quand tout ceci sera fini... Reste... après...

Le contact se défait, l'homme fait un pas et entre, alors qu'elle se colle à la paroi.

Un Sieur passe un peu plus tard, en l'apercevant pas dans le coin sombre où elle s'était retirée. Un homme aux caducées, rencontré une ou deux fois, à l'occasion, sans pour autant avoir échangé des masses... le Maréchal d'Armes...
Il franchit la porte, expliquant par sa seule arrivée le pourquoi de sa propre attente.

Bientôt... Bientôt, cela commencerait... Bientôt, on viendrait la chercher. Et alors qu'elle entrerait, elle savait déjà qu'elle ne douterait plus...

_________________

Absente Samedi 21/11 dès la fin d'aprem
Baile
Décrypter les divers mouvements de tête de Nanny, ou les multiples expressions de son visage à partir du moment où elle lui a posé la question, relève du travail d'orfèvre, et la Baile n'a certainement pas la lucidité pour le faire en cet instant. Alors elle espère que des mots linguistiquement compréhensibles pour son esprit qui brûle d'impatience sortent de la bouche de la Grande Amazone. Et plantée là, elle attend patiemment ce "oui" salvateur. Son regard inquiet se pose alors sur Kirah dont la visage semble si fatigué de près. Elle a un étrange pincement au coeur, la Baile, devant celle qui lui a accordé sa confiance, et la mission de sa vie...

Son angoisse est temporairement écartée par l'arrivée d'une GEF menée par Nanny à la place qu'elle doit occuper. Et c'est la délivrance, celles des mots cette fois, avant-dernière porte qui les sépare tous de l'arrivée solennelle du chevalier de ses rêves. Oui elle peut entrer, oui la Baile peut aller la chercher. Et elle y va, cavalant presque, au point qu'elle a failli buter dans un homme qu'elle ne reconnait pas, pas de suite. Mais elle reste figée un instant, en reconnaissant l'Aigle... Et puis elle se détend, et le sourire qu'elle a alors est sincère. Pourquoi s'étonner de sa présence en ces lieux alors qu'elle est si naturelle? Même toi je t'aime le Blond. Même toi, aujourd'hui... Elle le fixe un instant encore, avant d'aller là où elle doit et où on l'attend.

Mais ya encore cette porte, dernière épreuve d'un conte de fées en train de s'écrire. Porte qu'elle ouvre au moment même où d'autres mains font pareil de l'autre côté. Elle ne connait pas l'homme mais devine sa fonction à la tenue qu'il arbore. Et de sincère, son sourire devient comblé. Elle retient de justesse un "yipikaï merlette" de triomphe, ainsi qu'un grand éclat de rire parce que le bonheur a pris possession d'elle et que plus rien d'autre n'importe. Laissant d'abord passer le maréchal d'armes, elle sort enfin du Cénacle, et c'est un Ange aux joues rosies qu'elle retrouve, accolée au mur, l'esprit ailleurs, le regard au même endroit...

Tout est prêt Cap', c'est le moment pour toi d'y aller...


_________________
Aeldred
Escalibur qui ne répond pas, et le garçon qui hausse les épaules avant de repartir comme il était venu, par le dessous de la table, pour continuer à s'en mettre jusque là. Il observe le marmôt. Des hommes qui entrent, des femmes qui sortent ou entrent, et réentrent. Mais celle qui l'a conduit ici n'est pas là. Des yeux il scrute la salle, le gamin. La Cap' ? Qui donc peut bien être cette Cap' qu'il doit trouver. Les yeux pétillants, Aeldred passe en revue tous les visages. Lulue à ses côtés, la chef là bas dont il a oublié le nom, Esca qui est occupée, et les autres, toutes les autres. Il y a des blanches, et des pas blanches. Il y a des debouts et de assises. Il y a des agitées et des calmes. Mais toutes semblent attendre, et aucune ne semble être ce Cap' tant recherché.

Le môme demanderait bien à sa voisine, mais un geste et une parole du chef au loin le font taire. Et elle n'est toujours pas là. Le garçon se demande s'il y'a bien une Cap' quelque part, ou si les blanches l'ont bien eu avec cette recherche. Mais tout de même, elles sont plusieurs à lui avoir parler de cette Cap'. Ou alors il a mal compris, et ce n'est pas d'une personne qu'il s'agit. Le chef des chevaux peut être ? Ou un bout d'étoffe pour recouvrir épaules et dos ? Long soupir de petit garçon désappointé. Il lui redemandera, après, quand il la retrouvera. Peut être qu'elle est encore dans la forêt. Peut être qu'il lui est arrivé malheur ? Le gamin se lève. Mais la cérémonie semble sur le point de commencer, alors il ira plus tard. Il préviendra la chef, et il dira où il l'a vu au matin.

Pour l'heure, il replonge une main dans le plat presque vide, et en récupère une énième pièce de poulet, qu'il grignote pour se donner une contenance et ne pas laisser voir son angoisse. Après tout il est là pour ça, manger, et pour une cérémonie dont il ne connait que le nom.


_________________
Dandolo
Une rumeur… Bruissements d'agitation, pas alertes, cris vite étouffés… Les serviteurs du lieu sont en tumulte...

Et des Blanches qui se pressent vers un même lieu… Nul doute, une nouvelle cérémonie dans le sanctuaire de ces Dames.

Le Gascon est curieux de tout, trouve rapidement confirmation, et vient de nouveau y assister. Arrivée dans le Cénâcle pour constater que les Sœurs sont rassemblées comme à l'accoutumée. L'ancien sergent y voit une section constituée et apprécie sa cohésion; génératrice de force supplémentaire.

Aux Thermopyles, une poignée de Spartiates n'a-t-elle pas tenu tête à tout une armée? Hum… Certes… Mais Dandolo ne serait pas membre d'un Ordre équestre qu'il eut pu peut-être oublier que les Perses n'avaient pas encore inventé les étriers et n'avaient pu les charger dans le défilé. Il faudrait attendre encore douze siècles avant de voir la cavalerie franque enfoncer et éventrer un corps d'armée ennemi.

Mais là n'est point sa problématique et le Grand Maitre qui ne l'est pas vraiment tant que cela par la taille hausse la tête et cherche de ses yeux bruns un endroit où se placer. Objectif ciblé, il se fraie un passage en bon écorcheur habitué de la mêlée.

Bon port atteint, l'Armagnac se cale discrètement pour assister à la scène; les mains jointes dans le dos, sans autre signe distinctif que sa médaille de baptême.

_________________
Frère Dandolo de Pola
Ordre Equestre du Saint Sépulcre


Mélusine.
Arrivée sans bruit comme plus jeune au monastère quand elle faisait le mur la brunette a remis au gout du jour sa technique du déplacement furtif. Elle a jamais été aussi blanche qu'aujourd'hui la flamande... fichus vertiges qui la prennent depuis quelques temps... ça lui apprendra a croiser le fer avec plus retors qu'elle...Elle ne boîte presque plus c'est déjà ça mais elle commence a croire que les coups portés furent plus mauvais qu'elle l'a cru au départ. Elle se sent faible sur ses quilles et là c'est vraiment pas le moment!

Non pas le moment du tout!! Aujourd'hui elle se doit de laisser transparaître la fierté immense qu'elle ressent pour sa Cap' et la joie plus grande encore a l'encontre de cette soeur qui à ses yeux incarne la chevalerie. Elle n'a appris qu'il y a peu qu'elle n'était pas chevalier, pas encore officiellement du moins car pour la flamande Cy l'est déjà: dans ses actes, dans sa façon de vivre leur idéal commun ici a la commanderie. Elle les guide toutes sur la voie de l'exigence et de l'excellence autant par ses paroles que par ses actes.

Ne pas céder a l'appel de son corps de sortir prendre l'air, calmer les sursauts de son estomac et la chaleur qui envahi ses membres... Elle avise alors le buffet: elle sait qu'il n'est pas pour tout de suite et qu'il lui faudra attendre la fin de la cérémonie pour s'en approcher; mais pour une fois tant pis il lui faut manger pour ne pas tomber.

Elle s'approche alors et déroge aux conventions en chipant un fruit dans la panière et va se placer dans un coin du fond de la salle. au moment de le porter a la bouche elle remarque un jeune garçon qui croque a belles dents dans un pilon de poulet. Seraient ils deux a être incapable ce jour de se tenir? Le fruit de son larcin dans la main elle s'approche et lui glisse:

Si tu dis rien j'dis rien non plus- faible sourire complice- Et si nous allions nous assoir hein? on s'ra mieux que debout et moins tentés aussi non?

Et du geste l'invite à la suivre rejoindre les bancs sur lesquels ses soeurs ont prit place

_________________


-Filleule d'Estelle Caroline-
kirah
Kirah ? As tu besoin de quelque chose ?

Dénégation de sa part, la seule chose dont elle a besoin, nul ne pourrait la lui donner, c'est en elle qu'elle doit la trouver.
Sourires et saluts muets de circonstances devant les visages connus et moins connus qui s'adressent à elle, d'un regard, d'une inclinaison. Elle ne se sent guère bavarde quand lui reviennent les souvenirs.

Souvenirs d'il y a 10 ans quand une gamine avait frappé aux portes de la Commanderie et que le conseil voulait rejeter sa candidature, faute d'etre majeure. Qu'elle avait souhaité prendre sous son aile la dite enfant, et s'en était suivi un lien semblant indestructible maintenant...

Machinalement elle dévisagea les nouvelles tetes qu'elle ne connaissait pas. Si loin lui semblait le jour où elle avait choisi de quitter l'ordre. Départ pour ne pas etre de celles qui ne gardent que le nom, les honneurs mais ne font plus rien pour leur Ordre et ne participent plus à sa vie et ses missions, faute de disponibilités. Ses autres charges lui demandaient alors trop de temps et entre la gestion des Ordres Royaux et son propre ordre, elle avait du choisir. Désaccord également, quelques uns en effet, dont les motifs et les sources semblaient avoir disparu avec d'autres départs encore...
Dix ans déjà...

L'Ordre avait résisté, et était toujours bien présent... les Dames Blanches....

_________________
Zya
[Une porte s'ouvre, et avec elle la fin d'un nouveau jour d'automne]


Et voilà, il était temps. Le regard se porte sur Torcy-le-petit. Et ses yeux lui lancent un "Nan, mais t'es sûre? Sûre de sûr de chez "sûr"?"
Léger, subtil moment de panique, avant de fixer les noisettes, d'inspirer profondément et de lui faire un signe affirmatif.
Elle la suivrait, de peu, oui. Alors, l'Apprentie retourne à sa place à l'intérieur, laissant la porte entrebaillée.
Devant elle, un parterre de personnes, plus ou moins connues, venues pour un "évènement". Etait-ce évènementiel, son adoubement? Légère secousse des méninges. Pas le moment de commencer à remettre tout en question, namého!
Alors, elle reprend son observation... pour entrer en terrain connu, à défaut de conquis.
En face, un regroupement de quatre personnes... Quatre? Ecarquillement des yeux, avant de se fixer dessus. Bah, normalement, ils ne devraient être que trois, non? Naviguation rapide, avant d'atteindre la cible.
Elle profite d'être encore dans la pénombre pour esquisser un sourire. Un autre... Sa marraine... Enfin, pas devant Aristote, mais dieu qu'elle s'en fichait! Elle l'était, voilà tout. Choix naturel de deux femmes qui n'auraient jamais pu se croiser sans un saut rapide de la toute jeune fille qu'elle était à l'époque, en taverne flamande, lors de la tournée du petit Prince... Et là reposait sa décision d'entrer dans les Dames et non la Licorne... enfin, de tenter d'entrer. Là reposait l'idolâtrie de l'époque. Celle qui avait réussi à éclipser le plus charismatique de tous les Flamands... Et il fallait vraiment être quelqu'un d'à part, pour surpasser Guillaume de le coeur énamouré qu'elle était à cette époque.
Et voilà comment on réussissait à avoir un poids de moins sur le coeur et une pression de plus sur l'enjeu. Le Maître était là...

Elle inspire une nouvelle fois fortement. Il est tard. La nuit montre ses bras habillés de noirs et son souffle se fait froid. Alors, elle se décide.
Elle pousse la porte, d'abord doucement, puis plus rapidement pour éviter que les gonds ne grincent trop... Grincement qui pourtant, suffit à faire se lever les têtes vers elle. Battement de coeur qui se rate, laissant la place au suivant. Et dire qu'elle avait horreur de se planter devant tout le monde et d'être le point de mire public... Elle était gâtée, là...
Elle aurait pu rester là, devant, tétanisée. Elle aurait pu aussi faire demi-tour et prendre les jambes à son cou. Elle n'en fera rien. Un léger regard vers les Esquires. Un échange muet du style " Y a pu qu'à, les filles. C't'à vous, après, hein?". Recherche de la troisième du rang... pas là. Froncement quasi imperceptible des sourcils? L'absence était étrange... Et elle commence à s'interroger, en espérant que rien de grave n'est arrivé à la Guyennoise.
Mais elle n'a d'autre choix que d'avancer, la Dame de rouge et de noir vêtue. Elle évite de chercher les regards des autres. Elle en sait certains présents, elle en dévine d'autres et ça lui suffit.
Pour l'instant, seuls une... voire deux paires d'yeux l'importent. Celle d'une Normande à qui un "merci muet" est envoyé à travers le ravissement de ses yeux. Celle d'une Bourbonnaise et Auvergnate pour qui un message d'une toute autre nature est destiné... Un truc du style "toi, attends que j'te cause deux minutes...!"

Et c'est ces deux paires d'yeux là et leurs propriétaires, qu'elle s'enjoint à rejoindre à présent.

_________________

Absente Samedi 21/11 dès la fin d'aprem
Wonderanny
Un regard vers la porte qui croise tout d’abord celui pétillant de la Baile, non loin derrière celui interrogatif lui semble il d’une future adoubée, à moins que ?...
A ce qu’elle a fait … a ce qu’elle fait chaque jour, elle n’a point le droit de douter sur cet honneur, ce choix, ni de ses capacités la Cap. A ce qu’elle sait d’elle, à ses compétences notées et renotées, l’apprentissage a été de l’ordre, de Kirah, mais surtout d’elle-même. Repenser à son entrée dans l’Ordre, à son évolution… Une Esquire n’est elle point autonome ? En fait, cela, elle avait déjà mené certains projets mais… La GA de son impartial œil les mettait à l’épreuve parfois discrètement, parfois nettement moins, c’était certain. Le dernier exercice sur la diplomatie avait été décisif. Oui cette Blanche sera Chevalier ! Avec brio elle a mené. Voilà bien un bel exemple d’apprentissage.

Atteindre ce rang ultime, ces valeurs, travail et années étaient prises en compte oui mais cela n’était qu’une infirme partie à bien y regarder. L’investissement, les actes militaires et l’acquisition des multiples valeurs de la Chevalerie, en voilà les points décisifs. Tant de données… Devenir Chevalier, oui, cela n’était point donné. Revenir sur son passé. Depuis quand avait elle succédé à sa sœur Alivianne ? Fort fort longtemps… trop peut être. Ces pertes de mémoires n’étaient ils pas le signe qu’il lui fallait pour… Il était peut être temps aussi pour elle… Revenir sur le parcours de la Cap avant que de ne partir sur de trop lointaines et personnelles pensées. Ce jour la Cap ne serait que le second chevalier adoubé de sa main. Elle avait grandement travaillé à le devenir. Et devenir Chevalier des Blanches, oui, cela n’était point donné. Oui… il fallait vraiment le mériter.

En fait… Qui des deux est la plus inquiète ?
L’apercevoir, l’observer, ne pas douter. Sur le visage de la Blanche s’installe enfin un fin sourire.

Baisser la tête. Fermer les yeux. Se concentrer à présent, juste un instant. Doucement, s'éclaircir la voix. Un dernier regard jeté vers le trio assis à ses côtés.

Un cœur battant, des prunelles pétillantes d’impatience et de fierté, elle a pourtant répété mais tout de même, elle cherche les mots justes à prononcer non seulement pour la remercier mais aussi pour l’honorer à sa juste valeur.


Chevaliers, Chers amis, Compagnons d’armes, Mes Sœurs…

Tout d’abord, je remercie chacun d’entre vous d’être venus en ce jour bien particulier, un événement unique, qui, non seulement restera dans vos mémoires à jamais mais qui, surtout, donnera à la vie d’une d’entre nous un nouveau tournant.

Vous le savez toutes, un chevalier se doit d’être un modèle, devenir chevalier requiert de nombreuses qualités, d’acquérir de grandes valeurs. C’est un long apprentissage qui demande discipline et investissement, c’est une façon de penser, d’agir, de vivre. C’est un esprit et une mission, c’est une vie entière qui lui est dévouée.

Je suis fière de vous présenter à présent, celle qui rejoindra le cercle peu nombreux des Chevaliers du Royaume.

Notre Cap… Capitaine, Cyrielle est arrivée au sein de l’Ordre le 10 décembre 1455, Kirah ici présente, a été celle qui a su lui montrer le chemin de la Chevalerie.


Se tourner vers Kirah et souffler

Merci mon amie.

Cyrielle fut Lieutenante, elle est maintenant notre Capitaine et est Esquire depuis le 25 Mars 1457.


Le visage s’éclaire, fini les dates et le court résumé de son parcours sans faute, une lueur complice s’installe alors dans les prunelles de la Dame des Dames et la voix se fait plus douce.

Notre Cap, Cyrielle, par ses qualités humaines, nos valeurs qui sont à présent les siennes, donnant chaque jour de son temps, de sa disponibilité pratiquement que pour notre Ordre… Mais n’oublions pas aussi son travail, son courage et sa patience avec chacune d’entre nous, voilà ce qui ont fait que j’ai, avec l’aval de Madame Le Grand, ici présente, souhaité l’honorer du rang de Chevalier.

Il y avait tant à dire finalement… Mais choisir de ne plus en rajouter par humilité mais aussi dans l’espoir de ne pas endormir l’assemblée. Finir dans un large sourire la tirade d'un geste de la main pour faire signe à la Cap de les rejoindre sur l'estrade.

_________________


{Mésange toujours à terre , me cherchez pas en HL !. Oui je sais ça doit faire quasi un mois et ça m'arrange point !
Que vive le MP... enfin pour le moment !}
Lulue
Il lui échappe ce fichu garnement pas plus haut que 3 pommes.
Elle a beau faire son possible, ses réflexes et pressions ne sont pas suffisants.
Soupir de soulagement en voyant qu’il n’avait rien renversé… le pire fut évité.
Et puis devant le mutisme de la Grande Emissaire, il revient comme il était parti pour continuer son festin.
Lucie vit qu’il semblait être impressionné de voir tant de monde.
Elle se pencha vers son oreille pour lui souffler doucement, tout en lui faisant une pression sur l’épaule…


C’est une cérémonie d’adoubement, la Cap’ va devenir Chevalier, c’est la consécration de toute une vie.

Il ne comprendrait probablement pas tout mais qu’importe, il pouvait saisir le principal.
Une Mélusine fit son apparition, le temps de détourner son regard pour le poser sur sa Muse préférée et c’est une place vide, que ses pupilles retrouvèrent, là où 30 secondes auparavant, il y avait un gamin.
Elle y était devenue finalement transparante…
Rependre sa place initiale, dans un coin reculé et dans la pénombre, en attendant la future adoubée…

_________________
Pictavius
Le nouveau Cadet de l'Ordre des Hospitaliers arriva à l'invitation de l'Ordre de la Dame Blanche dont on lui avait fait part dans son Ordre.
Un peu impressionné de voir tant de monde, l'Hospitalier se faisait aussi transparent que possible tant il ne voulait troubler le déroulement de ce qui ce passait icelieu.
Il reconnut parmi les Dames présentes son ami Thomas qu'il invectiva fort discrètement en lui tapotant sur l'épaule.

Tiens, Thomas, je vois que je suis loin d'être le seul à avoir fait le déplacement pour l'évènement. Ai-je déjà loupé quelque chose ?

_________________
Zya
Elle attend, là, après cette porte, après ces quelques pas faits à l'intérieur de cette salle. Des Dames referment derrière elle, histoire que plus rien ne perturbe la suite.
Bon, on n'a pas dit qu'il était verrouillé, le passage... juste que bon, toute personne entrant maintenant ne passerait plus inaperçue!
Sur la droite, un petit homme de 12ans. La farce serait bientôt dévoilée, mais bon, elle espérait qu'il le prendrait bien... Pas vraiment besoin d'une nouvelle preuve de caractère, elle l'avait découvert, dans les semaines qui avaient suivi le décès de Mysouris. Un clin d'oeil lui est lancé, à tout hasard. Rapide, discret et quand le Grand Maître prend la parole, histoire qu'on ne soit pas en train de la regarder...

Sauf que... Humpffff Alors là... voilà pile ce qu'elle aimait pas. Qu'on parle d'elle et qu'on la brosse dans le sens du poil... fin, façon de parler, on comprend bien!
Listing des étapes cruciales dans son parcours? Bon, elle n'en a pas trop dit, c'est bon... Pourquoi? Elle ne sait pas! Mais en tout cas, ça lui va.
Juste ce Cap' au tout début et qui sort trop tôt. Elle n'a pas le temps d'apprécier la réaction de surprise du gamin, parce qu'on la fixe et qu'elle n'a plus droit de regarder ailleurs que son Grand Maître, maintenant.
Un signe de la main pour qu'elle s'approche. Elle a encore le droit d'hésiter, de renoncer, de reculer. Même avec ces portes fermées.
Oui, mais bon... non! En plus, vu le portrait qui est brossé, elle n'a plus vraiment le choix, là, en fait.

Un pas se fait.

"T'es sûre?"

Un second.
"Et tu vas lui dire quoi, une fois devant?"

Un troisième.
"Non parce que bon, avec tout ça, t'y as pas vraiment réfléchi..."

Une série.
"Boh, y a un serment, déjà. Et puis le reste, ca viendra bien quand il le faudra. Au pire, j'aurais l'air d'une cruche sentimentale ou d'une imbue et au mieux, je serai moi, tite voix!"

Plus qu'un pas à faire. Un arrêt programmé, à bonne distance du Grand Maître. La dextre se dirige déjà vers l'épée sur le pommeau de laquelle elle aurait voulu appuyer pour la faire se soulever et que le fourreau ne traine... mais une nouvelle fois vient cette sensation de vide, de nu. Pas là, celle qu'elle traine partout avec elle...
Elle se sent un peu idiote, pour la peine, mais continue comme si de rien n'était ce qu'elle faisait.
Le genou droit de la gauchère touche le sol.
Les deux mains se rejoignent sur le genou plié.
Ne reste que cette tête, qui hésite entre se courber ou regarder droit devant elle, droit vers l'avenir...

Peut être qu'une indication discrète, voire muette, viendrait l'y aider.
Et pour l'heure, en attendant d'être fixée, elle préfère regarder devant elle. Pour lever ou descendre le regard à souhait. Pour ne pas montrer d'hésitation alors qu'elle en est la proie. Pour paraître ce qu'on attend simplement d'elle...

_________________

Absente Samedi 21/11 dès la fin d'aprem
Aeldred
Un murmure à son oreille. Lulue qui lui explique.

C'la Cap' 'lors ? J'vais 'fin voir à quoi qu'elle r'ssemble !

Mais déjà une main lui propose de s'asseoir devant. L'enfant hésite puis la blanche insistant, il se faufile à nouveau et se retrouve assis sur un banc à attendre. Aeldred se retourne, mais Lulue a disparu. Il l'aurait bien invité à les rejoindre là. Verra ça plus tard, car la porte s'ouvrait.

Une femme, mais ça devait pas être la bonne, parce qu'elle était sortie un peu avant. Puis la jeune dame de la forêt. Le gamin écarquilla les yeux. Elle était belle avec sa tenue bizarre. Il en baverait presque et rougit de la tête à la pointe des cheveux quand elle lui décocha un clin d'oeil. Mais là maintenant, celle qu'il attends c'est la fameuse Cap'.


Je suis fière de vous présenter à présent, celle qui rejoindra le cercle peu nombreux des Chevaliers du Royaume.
Notre Cap… Capitaine


Abasourdi le gamin se lève d'un bond et court vers la nouvelle venue.

C'tait toi l'Cap' et t'm'd'sais rien !

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)