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[RP] Culte aristotélicien réformé, église dite "cathédrale"

Nicbur
Nicbur, toujours les bras en croix contre la cathédrale, sentit un corp se coller au sien, puis un souffle rauque sur sa nuque.

Citation:
Je suis avec vous Lieutenant général, tenez bon!


Le soldat Alain... Il avait toujours su que ce type avait pas inventé le fil à couper le beurre, et louait les talents de devin de ses parents qui l'avaient nommés ainsi.

FOUS MOI LE CAMP DE LA IMBECILE!!! TU FAIS QUOI LA? TU TE CROIS DANS UN BORDEL OU QUOI?

Il sentit le soldat sursauter.

Vas préparer de quoi tenir le siège! Un moment ou à un autre, ils vont sortir, et là, on pourra les cueillir!

Désespérant, se dit le sublimissme... Des centaines de soldats à Genève, et c'était lui qui arrivait le premier sur les lieux... Ont n'était pas rendu...
Uewen
La garnison descendait de sa caserne et ahanait en rangs très propres et ordonnés -donc helvétiques- tout en se régalant de son chant d’entraînement (hrp : sur l’air de l’entraînement des marines)


Si Nicbur est pas content,
Les Dolois n’auront plus d’flancs !
Si Nicbur se fâche tout rouge
Chez les Dolois plus rien ne bouge !



Spectacle grandiose ! Malgré le danger évident, pas un bouton de guêtre ne manquait. Les colonnes de l’ost et de la garde martelaient d’un pas ferme le rythme, toutes à leur devoir, leur unique pensée : la gloire.


- Et alors, qui s’est qu’y a foutu l’feu, alors, c’est Izaac ?
- Mais non, c’est Aurélien, voyons ! T’as encore rien compris toi !
- J’croyais qu’on suspectait Chaos ?
- T’as rien compris, c’est les sicaires !
- Mais non, c’est la Noblesse Noire !
- Elle existait déjà ?
- Fermez vos mouilles ! Sinon, j’vous balance à Nicbur !
Silence dans les rangs.
Uewen
Spectacle grandiose !

Les éléments légers étaient déjà « au contact », comme on dit dans le vocabulaire militaire.

Nicbur soutenait les portes, aidé (?) par Alain.

Les 10 cavaliers de la garnison tournaient autour de « l’église dite-cathédrale ». Ils avaient cessé de se disputer pour savoir si ça avait de l’importance pour leur mission.

Ils avaient aussi cessé de se demander à quoi servait cette technique.
C’était dans le manuel d’instruction impérial 1322, basé sur Végèce, modifié 1389 et confirmé confédéral 1455 :


Citation:
Les éléments légers tels qu’archers, hommes d’armes à cheval et clercs de notaire fixent l’ennemi par leur mouvement pour permettre au gros de la troupe de l’engager par son tour pour que dégagent la victoire et la fondue.


Même si quelqu’un avait souligné qu’on aurait du mal à qualifier Nicbur de « léger », déjà parce que ça ne lui aurait pas plu, et que quelqu’un d’autre avait émis l’hypothèse que la traduction n’était peut-être pas de la meilleure qualité, il fallait suivre les ordres.

Wulfram, qui en était à son 9e tour, se surprit à lancer un
Ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya ya !

Pourquoi ai-je crié ça, se demanda-t-il ? Et pourquoi ai-je envie de me coller des plumes supplémentaries sur le casque ? Bizarre, se dit-il encore avant d’entamer son 10e tour…
Uewen
Spectacle grandiose !

Les archers se « positionnaient », ainsi que baragouinent les vieux militaires comme Uewen : sous la couverture de l’un qui visait le bâtiment, l’autre progressait d’une encoignure de porte à l’autre.
Un « quasi sans faute », comme aiment à se féliciter les généraux après une bataille avec moins de 45% de pertes.



Spectacle grandiose !
La marine genevoise, peut-être la plus puissante du Lac, le prenait comme on prend la mer (ce qui reste assez logique).


- Heu, capitaine ?
- Oui, matelot ?
- Qu’est-ce qu’on fait là, exactement ?
- Vous êtes idiot, mon vieux. On vous l’a dit et répété ! En cas de besoin, nous servirons « d’appui-feu », comme on nous l’apprend à l’école de guerre, grâce aux tirs de nos balistes et catapultes.
- Ah…
- Un problème, matelot ?
- Ben, l’aurait fallu nous le dire avant… On aurait embarqué les munitions… Là, on peut tirer du poisson, mais… (Devant l’air profondément déprimé de l’officier) Heu, les tonneaux de poissons, à la limite, si vous voulez, ça peut peut-être les décourager, les attaquants ? Leur faire peur ? (Officier qui pleure)
Uewen
Pendant ce temps, à Berne.
Par principe de précaution, Genève avait envoyé un pigeon à Berne. Une catapulte doloise dans un édifice religieux genevois.
Consternation. Regards en coin. Supputations. Hésitations. Démangeaisons. Procrastination.

Comme d’hab, quoi.
C’est vrai que Berne, à part la justice…

Mais justement, on se dit qu’il fallait peut-être faire quelque chose.
L’unité helvétique, ça commence par l’ordre et la propreté.



Alors, les stocks vestimentaires pour l’armée confédérale virtuelle, heu… Carton 148/56-a, non, b…
Oui, c’est ça. Alors :
- lacets pour les braies : 123 ;
- braies : 36 ;
- lacets pour chemise : 45 ;
- chemises : 3 ;
- plumes pour casques : 60 ;
- insignes de grades, caporaux : 5 ;
- insignes de grades, généraux : 150 ;
etc…
Uewen
Les premiers colonnes de la garnison défilent et entourent « l’église-dite cathédrale ».
On dresse des barricades.
On met en place les armes lourdes.
D’ailleurs, certains balistaires grommellent pas mal à l’idée qu’ils ont remonté ce matin leur baliste chez eux, l’ont amené à la caserne pour l’entrainement et se retrouvent à 100 toises à peine de leur domicile : on aurait pu s’économiser quelques efforts…

On vérifie qu’on couvre toutes les issues avec des archers, arbalétriers ou manieurs d’escopettes qui surveillent les vitraux d’où pourraient partir des tirs ennemis…


Nicbur empêche toujours le bâtiment de s’effondrer de la seule force de ses bras.
On lui apporte un porte-voix, et il apostrophe l’ennemi, sans cesser de soutenir les portes :


Je suis le célèbre nicburissime Nicbur !
Je m'adresse à ceux qui tiennent l'église dite-cathédrale.
On est entre aristotéliciens, on doit pouvoir se comprendre, hein ? On va trouver un arrangement, on va forcément pouvoir trouver un arrangement.
Déjà, on va se calmer. Et ne touchez surtout pas aux otages, ou je ne réponds plus de rien par contre !
Mais j’ai déjà vu ça, tout va bien, ça peut encore très bien se terminer, pour vous comme pour nous !

À voix basse, à deux messagers qui font le lien entre lui et le reste de l’État-major : Alors, quoi de neuf ? Rien ? Lancez les commandos, alors, et virez-moi cette andouille d’Alain… Tiens, il n’est plus là ?
Ah, le revoilà, dommage… Mais, mais, mais qu’est-ce que toutes ces raclure qu’y porte, se demande le nicburissimesque ?
Uewen
Alain revient en effet, couvert des pieds à la tête de petites croix romaines et d’autres objets que Nic reconnaît plus ou moins…

- C’est quoi tout ça ? lui lance-t-il éberlué.

- Ben, Chef, je me suis dit que si j’arrivais à rentrer dans la cathédrale, Chef, autant me camoufler pour passer inaperçu, Chef, jusqu’au moment où je prendrais en otage l’officier dolois pour les obliger à se rendre, Chef. Alors, outre toutes les croix romaines que j’ai pu trouver, j’ai rajouté des pattes de lapin, des morceaux de miroirs cassés, un doigt de St Antoine, un os de mâchoire d’Oane, un morceau du sac de toile de St Suaire, une écharde de la croix de Christos, un…

L’énumération continue encore quelques minutes, Nic est noyé, c’est pire qu’avec Kirk, puis il parvient à interrompre Alain :

- Ta gouuuuuuuuuuuuule ! Tu vas me faire 50 fois le tour du bâtiment en courant !

Et Alain d’aller aussi-sec à contre-courant des cavaliers qui continuent leurs propres tours du bâtiment, toujours aussi service-service…

Purée, c’est vraiment un boulet, celui-là ! ‘Y serait peut-être temps qu’il apprenne deux ou trois trucs sur la religion, lui !
Ou peut-être qu’y faut surtout pas ?!
Uewen
Les volontaires, tous de solides montagnards habitués à chercher leur brebis dans des crevasses ou autres facéties alpines, jettent leurs échelles de cordes et progressent suivant le redoutable entraînement formateur subi à la caserne :
Oï, oï, oï, oï, oï, oï, oï, oï…, font-ils en rythme.

Pour couvrir leur voix et leur progression, les redoutables cors genevois retentissent.


J’ai connu un trouvère qui chantait comme ça, quand j’étais en garnison en Bretagne, fait un réformé italien.

Les premières cordées arrivent à leur objectif.

Immédiatement, suivant un plan mûri cent fois -même s’il concernait plutôt la prise d’un moulin-, on s’occupe de trouver des accès.

Ils peuvent, ce sont des volontaires.

Il y a un inconvénient, on leur a refilé un plan, mais ils sont quand même vachement analphabètes…

Ils se débrouillent quand même.
C’est ça, Genève !

Les groupes commencent à s’infiltrer.

Une porte arrière s’ouvre sur un réformé hurlant
: Au secours ! Vite, des renforts, y’a des tas de croyants sous les échafaudages !
Nicbur
edit
Uewen
kirkwood a écrit:
Citation:
De Kirkwood, Lecteur aristotélicien réformé, conseiller en l'avoyerie, ambassadeur en Dole, à ses combourgeois en Genève, salutations z'en Aristote, Christos et Averroès.

Que je vous serai mille grâces de bien vouloir accrocher ces feuillets en l’église dite-cathédrale Saint Pierre, n’y pouvant assurer le culte de par ma présence icelieu.

De Dole, le 7e jour de septembre 1457 de l'ère du renouveau de la Foi

Feuillet Premier de Quatre

Que si les dictons disent les Helvètes peu obéissants et querelleurs, c’est que leurs auteurs n’ont jamais mis les pieds en Dole ! Oncques ne vit jamais peuple si rebelle, mutin et maillotinier !

Peu après avoir clos le courrier à vous destiné hier, nous avions procédé au culte aristotélicien en notre camp, dédié bien sûr aux morts de la nuit entre vendredi et samedi. L’âme en paix, quelques-uns d’entre nous avions gagné la ville. M’accompagnaient Skiid et sa grenouille Ordnung, Uewen le Vieux et Helmut Tagueule, le jeune valet badois aux questions incessantes.

Devisant sur la beauté des statues ornant la collégiale de Dole, qui méritions assurément le coup d’œil (sans tomber pour autant dans l’idolâtrie romaine des saints !), les cloches nous abasourdissent les oreilles.
Nous nous retirons en petite rue au nord pour continuer notre devisement, découvrant ainsi la rue des tanneries qui peu nous chaud, adonc tournant à main dextre en rue des bouchers.

Nous voyons procession arriver, portant belle statue mais combien visiblement bien plus idolâtre encore que les précédentes, de Maria mère de Christos.
Nous nous poussons sur le côté et voyons défiler diacres, chanoines, et bouchers portant la statue (dont Maria était, nous le sûmes plus tard, patronne de leur corporation) avec grand concert de peuple derrière.
Uewen
kirkwood a écrit:
Citation:
Feuillet Deuxième de Quatre

Et si certains étions forts dévots et priaient avec ferveur, d’autres huchaient à gueule rompre qu’ils allions meurtrir, tourmenter et occire athées, païens, réformés, spinozistes !

Uewen nous fit signe de nous découvrir et nous signer pour ces gueux ne point offenser, ce que fîmes, mais point Skiid, lequel j’appris ultérieurement qu’il rassérénait Ordnung la grenouille, fort tremblante des cris des furieux.

Lesquels nous tombèrent sus, exhibant couteaux et fortes lames, criant que nous insultions leur sainte patronne et qu’ils nous allions tuer.
Tout ce tumulte n’arrangions point les frayeurs de la grenouille, et Skiid étions tout occupé à ce qu’elle ne se jette pas sur la meute des furieux qu’elle aurait pu fortement meurtrir de son merveilleux cri de guerre qui paralyse et inflige terreur aux victimes.

Ce que mal-voyant, un de ces marauds cria que Skiid abritions serpent en son pourpoint et que nous étions bien envoyés du Sans-Nom, à navrer de mille morts, brûler, pendre et cent autres façons cruelles !

Dégainant épées et braquemarts, nous faisions moulinets pour éviter de navrer ces pauvres fous, mais furent de plus en plus pressés contre une porte fermée qui nous coupait toute retraite, face à meute hurlante et vociférante de garces et de gars persuadés de faire œuvre pie !

Nous en estions là, hésitant à meurtrir voire occire ces furieux idolâtres quand enfin surgit aide :
Uewen
kirkwood a écrit:
Citation:
Feuillet Troisième de Quatre

Que je vous serai mille grâces de bien vouloir accrocher ces feuillets en l’église dite-cathédrale Saint Pierre, n’y pouvant assurer le culte de par ma présence en Dole.

Par les breloques d’Aristote, qu’est-ce cela ? Trouble en ville lors qu’y réside le Franc-Comte ? C’est crime capital ! Place, place !

C’était grand et fort gaillard, de six pieds quatre pouces, qui fendit la foule comme Moïse la mer Rouge, vêtu d’un fort bel habit aux armes de Macricri, comtesse de Nozeroy, lequel sergent avions voix de stentor quand il voulions se faire entendre, et y réussissions fort bien !

Des voix haineuses lui expliquèrent notre crime, et en particulier la grenouille. Ce à quoi répliqua :


Que me chantez-vous là ? Cet animal, s’il n’est point beau, n’est qu’honnête grenouille commune ? Il n’y a là mi serpent ?!

Pour ce qu’en effet, Skiid, toujours perdu en ses brumes ordnungiennes, avions persuadé de moult mots doux la grenouille de sortir de son pourpoint, l’intervention virile de l’officier ayant calmé la foule, et rassuré le batracien.
Uewen
kirkwood a écrit:
Citation:
Feuillet Quatrième et Dernier

De là insistèrent les furieux sur l’offense de n’ôter point son bonnet devant sancte statue. Ce à quoi répliqua :


Que me chaulez-vous là ? Ce gentilhomme va à la mode qui trotte, il n’a point de bonnet ?

En effet, Helmut, profitant que les yeux estions tous braqués sur le géant, Uewen et moi qui cachions Skiid, lequel restait rencoigné en sa porte, en avions profité pour lui subtilisé prestement son bonnet et le cacher en ses fontes, ou plutôt son pourpoint.

Mais la foule ne s’appazima pas autant qu’on l’aurions espéré, et rechignait encore quand et où, à tel point que je fus obligé de braire romaines farces.
Je fus proclamant que si Skiid avions grenouille et point serpent, et que ne portait point le bonnet qu’on lui reprochait à l’instant encore de ne point ôter, c’estions certainement grâce spéciale de Notre Dame de Dole, qui le voyant tant rassoté de sa grenouille, l’avait voulu aider alors qu’elle l’aurait pu navrer.

Et si discours tant stupide porta, en remercions encore le Seigneur Deos, mais me rebelute encore sa naïve et hypocrite faconde, quoique qu’il permis qu’on s’en tira sans mal.
Car la foule toute entière, l’instant auparavant meurtrière et haineuse, devint admirative et cajolante et toute convaincue, nous fit mille mercis et saluts.

Et vous fit cet étrange conte, tel qu’il nous fut arrivé.
Et si l’on me disions que pour la paix d’Aristote, il se faudrait redevenir aristotélicien romain, si jamais je l’aurai pu auparavant, jamais ne le pourrais maintenant, même en les dents de la mort, tant ait vu ce jour les sinistres et détestables superstitions que cette superstition engendre.

Et vous conterai autre fois du sergent de la comtesse qui tant nous aida, car pour l’instant suis sollicité par Helmut Tagueule, et dois m’interrompre pour lui mettre grosse buffle en sa grosse face.

Que la bénédiction de Deos soit toujours vôtre.

Votre Kiki


Hrp : directement pompé à Robert Merle dans le chapitre 5 de "Paris ma bonne ville", série "Fortune de France", grand merci à lui, qu’il soit en la paix de Deos


hrp : Nicbur enlèvera d'ici peu sa version, à laquelle manquait un feuillet
Izaac
Tôt, ce matin là, il entre dans la nef. Le chantier avance tout doucement...

Il n’est de Dieu que Dieu.
En disant : « croyez en moi », le très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel.
Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur. Aucune prescription d’Homme n’est légitime.
Le Très haut transmet ses commandements par les rêves et par le verbe.
C’est pourquoi le vrai croyant doit se défier de ceux qui usurpent la parole divine, et ce jusqu’à l’entrée dans le royaume des cieux.

Amen.

_________________
Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Kirkwood
Culte aristotélicien réformé à Genève, le 25 septembre 1457 de l’Ère de la réformation de la Foi

Deos, accueille en Ta miséricorde et Ta bonté les frangins z’et frangines qui sont là, sincères z’et respectueux et qui voudrions Te prier.
J’vous bénissions tous, z’au nom du God, comme disent les Brittons, pis faut point oublier ses prophètes Aristote, Christos et Averroès.

Citation:
Vous savions qu’je revenions d’la Comté. Comment faire un résumé succinct (et c’estions point z’un gros mot) ?
Disons qu’le relationnel z’avec s’estions clairement amélioré et que j’augurions bien du futur. Même si j’restions modeste, j’signalions simplement que mes odes z’aux personnalités politiques comtoises avions été ben appréciées.
Des gens de goût.

Par contre, y’avions point accord précis puisqu’on y était allé pour obtenir l’extradition de Louvela la loudieuse.
Or, elle avions trouvé la mort en chargeant noctambulement les gardes du corps de notre ambassade. Pas de bol, on estions pour la plupart bons soldats, vu qu’j’y étais z’aussi et qu’j’y ais aussi mis plein la tronche, à celle qui nous agressions.
C’estions qu’après seulement qu’on a identifié la gueuse…

En tout cas, c’estions preuve, soit qu’y fallions ben faire attention aux problèmes de vision, passqu’elle avions sans doute cru que c’estions convoi de marchands qu’elle attaquait, la brigande. Soit, autre explication, elle avions sous-estimé la garde comtoise et elle avions vraiment peur des résultats de l’ambassade.
Bon, on aurions préféré nettement qu’elle soyons condamnée en bonne justice, mais à défaut, si elle nous lâche les chausses, ça faisions toujours plaisir…



Changement d’sujet, mes bons croyants !

C’mardi, c’estions expiration du délai laissé aux Béarnais qu’avions accueilli l’immonde Yohann. Vi, vi, celui qu’avions lâchement meurtri par embuscade l’bon PetitCed, avoyer qui négocions alors z’avec blanc drapeau. Le même Yohann qu’avions été condamné à mort suivant nos lois.

C’mardi, début de l’expiation pour les Béarnais, car départ d’la CRS, d’la Compagnie des Reitres Suisses, les ceusses de la Compagnie lémanique.
V’nez tous célébrer le départ de la main fière d’la vengeance vertueuse du retour annoncé de la digne et terrible colère genevoise !
Genève envoie ses bourgeois z’unis, réformés z’et orthodoxes, chercher la tête du traître.

Prions, frangines z’et frangins, pour tous ces vaillants qui portions haut les couleurs g’nevoiseset la fierté d’la ville qu’estions le Phare aristotélicien du monde connu et à découvrir !

Citation:
Yahvé, qu'ils sont nombreux mes oppresseurs, nombreux ceux qui se lèvent contre moi,
Nombreux ceux qui disent de mon âme "Point de salut pour elle en son Dieu!"
Mais toi, Yahvé, bouclier qui m'entoure, ma gloire! tu me redresses la tête.
A pleine voix je crie vers Yahvé, il me répond de Sa montagne sainte.
Et moi, je me couche et m'endors, je m'éveille : Yahvé est mon soutien.
Je ne crains pas ces gens par milliers qui forment un cercle contre moi.
Lève-toi, Yahvé! Sauve-moi, mon Dieu! Tu frappes à la joue tous mes adversaires, les dents des impies, tu les brises.
De Yahvé, le salut ! Sur ton peuple, Ta bénédiction !
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