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[RP] Culte aristotélicien réformé, église dite "cathédrale"

Kirkwood
Peuple des croyants, tu avions petit pincement au cœur en les voyants partir, tous ces vaillants.
Mais je pouvions te dire que t’avions point à t’en faire, y reviendrons.

Passqu’le Deos, il estions z’avec nous, nom d’un ch’tit Averroes !
Si, si, j’en avions certitude et même preuve !

En r’venant d’la Comté z’avec mes sabots, lonla, lonla j’estions sur les bords du Salève, à la recherche d’un raccourci qu’je trouvions jamais, par contre, j’vous racontions point ! Ou plutôt, si, j’allions justement vous l’raconter par le menu !

Y commencions à faire nuit, et j’avions parié z’avec le Skiid qu’je rentrerions plus vite par mes raccourcis qu’lui z’avec Ordnung, sa grenouille-ninja.
J’avions perdu l’pari, mais j’regrettions point !

Pasque d’un coup, j’apercevions une entrée d’grotte que j’me souvenais jamais d’avoir vu avant. J’estions fatigué, j’avions p’têt picolé, mais j’connaissions les chemins du Salève, Deos bon !
Un dédale, c’te grotte, tellement que je m’y suis perdu !

Tout d’un coup, j’entendions du bruit pas clair, voir obscur et bruyant. J’me rapproche, l’épée prête.
Sur quoi j’tombions !?

Un grand chevalier en harnois noir comme la nuit.

Il combattait ennemi, lequel devait être spadassin car n’avait point d’armure et faisions moult galipettes pour échapper au premier.

Maugré fumées étranges et brouillard brumeux qui envahissaient tout, de leurs épées semblions émaner des lumières, lesquelles s’intensifiaient lors qu’elles se touchaient l’une l’autre !

C’estions magie, incontestablement !

Et je compris que j’avions été jugé apte à assister à duel divin !

Car incontestablement, c’estions l’archange Michel en cette armure noire, qui bougions peu alors que l’autre estions enragé, exercité, remuant sans nulle interruption.

Lors même que le Chevalier noir (car à cette heure ne sait toujours point si c’était Michel ou un de ses principaux capitaines, et préférions donc le nommer ainsi) restion noble et calme, et beau manieur d’épée, proférant en tendant ci et là la main en bénédictions incessantes, alors que son ennemi visiblement le morguait et s’en moquait cruellement par courtes saillies entre deux sauts !
Kirkwood
J’estions pétrifié de peur, j’vous l’disions ! Qu’étais-je face à tel combat ?! Et je m’exergitais les méringoises, me demandant ce que ma pauvre expérience du combat pouvait donner aide à serviteur de Deos en tel combat !? Que faire ?!
Tant et si bien que je les perdu de vue, et le temps que mon cœur me revienne, et que mes tremblements cessent, ils avions disparu de ma vue.

Néanmoins, en peu de temps retrouvions le Chevalier noir, calme et noble en sa démarche. Bien sûr, comme chacun ici l’aurions fait, je me mis à genoux pour lui bien montrer ma dévotion.
Il marqua étonnement et me laissa dire ma râtelée, freinant même d’un signe de la main des soldeniers lourds en harnois blanc, tous équipés d’escopettes, qui surgirent entre temps et qui estions de ses gens, pour ce qu’ils lui obéirent.

J’observais toutefois que le Chevalier noir avions, lors même que je parlais, respiration lourde et sifflante, quand et quand, et maugré tous mes efforts, n’avions point souvenir de l’entendre ainsi durant sa joute contre l’envoyé du Sans-Nom, et reste encore perplexe de cette différence.

De là ma pensée qu’il ne s’agissions point de Michel l’Archange mais d’un de ses capitaines, pour ce qu’il me semblions que les archanges ne devions point avoir problème en poumons ?

Mais trop peu savant en médecine et théologie suis, et laissions donc cela aux spécialistes !

Edit {Felicia} le 13 octobre: photo retirée avec l'accord de l'auteur.
Kirkwood
Lors que j’eu fini ma râtelée, le Chevalier noir me fit signe de me relever, et fit mander un chevalier étincelant, quoique fort balourd en ses mouvements, qui prit difficilement langue avec votre serviteur et traduisit nos paroles l’un à l’autre.

Et pour dire à quel point ce fut complexe, encore aujourd’hui n’estions guère sûr des paroles lancées par la voix étrange du chevalier étincelant !

Toutefois compris et appris de manière certaine que le Chevalier noir venions d’abattre ennemi de longue date, mais qu’il cuidait pouvoir encore rallier à lui et à la parole aristotélicienne, car Deos estions infiniment pardonnant pour qui se repend !

J’apprenions z’également qu’il espérait que j’allais porter sa parole et celle du Très-Z’Haut, ce à quoi ne faillis à le rassurer puisque j’estions Lecteur en Genève, phare du monde connu et à découvrir !

Edit {Felicia} le 13 octobre: photo retirée avec l'accord de l'auteur.
Kirkwood
Il sembla satisfait de cette déclaration et me laissa avec moult bonnes paroles, que me dit le messager étincelant mais balourd. Ce messager me déclara après que leur temps estions compté, qu’ils avions beaucoup à faire et que nous devions nous séparer et que soldeniers me raccompagneraient en l’entrée de la grotte.

Escorté ainsi qu’il l’avait dit, je regagnais l’entrée de la grotte, tout époustouflé.
Et si n’avions pu retrouver cette caverne qui donnions sur les limbes des puissances de ce monde, avions retiré certitude que Deos n’oublierai point sa belle ville de Genève !

Chantons les louanges de Deos !



Rapport aux Renseignements Impériaux de l’expédition de Dark Vador.

Prise de contact sur Hurluberlu 3, lors d’un combat contre Rebelles, avec autochtone. Stade de développement sans intérêt confirmé, à peine le n°3 sur l’échelle de Skonk.
Le contact, un grand prêtre d’une religion locale, a fait allégeance à l’Empereur et promis d’entraîner les siens.
Calamiteux sens de l’hygiène bucale.
Très vague connaissance d’un cousin barbare du galach standart, le droïde de protocole a failli renoncer.
Seuls intérêts perceptibles à ce stade : lieu de déportation, main d’œuvre arriérée à très fort taux de pertes, chasse à l’indigène pour l’entrainement des troupes de choc.
Guy_de_dampierre
Vanitas s'avança vers le pupitre et commença son discours.

Mes bien chers Frêres, mes bien chères Soeurs. Notre Kirkwood nous écrit des lointaines contrées où il est allé chercher ce faquin de Yohann au péril de sa vie.

Voici ce qu'il nous dit:


Citation:
Premier feuillet de deux.

Le 9 septembre

Bonjour z’et salutations z’en Deos et Ses trois prophètes z’à vous, ô combourgeois, réformés z’et autres aristotéliciens z’et concitoyens.

J’avions décidé de tenir petite chronique de notre voyage entrepris pour la plus grande gloire de notre cité, en nom justice tant aristotélicienne qu’humaine.
Chronique que je vous serions gré de porter et placarder en notre belle église St Pierrot où ne puis tenir le culte.

« Ils marchent dans la forêt
Ils sont de plus en plus laids
Même les coups de hache
N’arrêteront leur marche »

Même si j’apprécions modérément le 2e vers de cette strophe dédié à notre projet, par bûcherons berrichons de rencontre, l’élan final résumions bien notre volonté de fer.
Oui, les CRS estions là, et ils n’estions pas contents.
Ils allions chercher Yohann par la peau du cru à l’autre bout du monde…

Yohann, l’ancien curé de Genève.
Yohann, meurtrier criminel voire assassin de Petitced, lors de la Croisade contre les réformés du printemps 145.
Petitced le maire qui marchions avec un drapeau blanc, qui avions prévenu l’ennemi de sa volonté de négocier. Car Petitced estions le premier à se battre sur les murailles de sa ville, mais le premier aussi à souhaiter l’arrêt des combats.
Petitced assassiné par des meurtriers sans foi ni loi, sous les ordres directs de Yohann.

Yohann poursuivi par sa conscience, espéraient les plus optimistement fous, et surtout par la diplomatie genevoise, sans trêve depuis un an, obligationné de déménager sans cesse pour échapper à l’inépuisable vitalité du phare du monde connu et à découvrir, Genève.

Genève apprenions que Yohann s’était réfugié quelque part ?
Genève entamait des liens diplomatiques, commerciaux, et bien sûr juridiques. On obtenait le départ du curé meurtrier et assassin.

Mais pas cette fois-ci.
Cette fois-ci, on ne les avions point écoutés, les Genevois.
Alors, les CRS, les Compagnons Reitres Suisses, avaient reçu des lettres de marque de Genève.

Nous n’estions pas nombreux ; difficile de nous appeler « armée ». Sans artillerie à trébuchets ou à poudre, on ne pouvions attaquer une ville.

Mais on défendrait l’honneur de notre ville.

Quand tout est perdu, il reste toujours cela.

La défense de la civilisation, du bien-être moral, des prix chers (et nous n’en sommes point peu fiers, car comme le disions certains, en Confédération, on n’estions point riches, mais on estions aisés…) et de la propreté.

Bref, l’honneur genevois…


Vaniats tourna la page et continua sa lecture.

Citation:
Deuxième feuillet de deux
C’est qu’en plus, on l’avait jugé par contumace entre temps, le Yohann.
Et on avait appris, par les témoins…

Oh, toutes sortes de choses.
L’embuscade, visiblement montée de main de maître pour être sûr que Petitced ne puisse y échapper, et prolonger ainsi les combats pour étrangler (aussi) les libertés helvétiques.

Les relations ambigües entre Yohann et Lorgol, l’alors camerlingue luttant avec haine et lâche hypocrisie.

Et surtout, surtout…
Le récit de la meurtrerie de Petitced.
Les témoignages avions été monstrueux.
On disait, on disait… Que ne disait-on pas ?
Que Yohann estions un vampire. Qu’il avions bu le sang de sa victime. Qu’il avions demandé aux assassins d’écorcher leur proie pour qu’il s’en fasse une peau. Qu’il voulions prendre un bain dans le sang du martyr…

Billesvézées, racontars et fabliaux ! s’estions gaussés les honnêtes bourgeois genevois, peu enclins à la fantaisie et au romantisme…
Certes, Yohann estions un assassin. Certes le tribunal l’avions condamné à mort suivant les communes lois de toute l’Aristotélicité. Certes il estions une caricature vivante des reproches faits par tout un chacun parmi les gens raisonnables contre les émerveillables abus de l’Église Aristotélicienne.
Mais quand même, arrêtons de rire. Restons sérieux. N’en faisons pas trop…
Genève, vous savez, c’estions pas trop des rigolos portés sur l’imaginative, si vous les laissez faire…

Par contre, là où les bourgeois de Genève n’avions plus du tout souri de condescendance face aux racontars, c’estions quand l’enquête avions démontré deux ou trois trucs…

D’abord, que l’hygiène de Yohann estions déplorable.
Ensuite, qu’il avait placé ses économies dans le royaume de France.
Enfin, pire que tout. Il avions fait exprès de laisser la tâche de sang, témoin de la meurtrerie sanguinaire, dans la tente de l’embuscade.
Pour humilier les Genevois.
Alors même que durant le siège, nos murailles estions restées propres (un peu démolies ici et là, mais propres)…

Y’a des trucs qu’y fallions point faire, avec un Helvète…
Alors, avec un Genevois…

Je vous saluons bien !

Vot’Kiki


Prions pour le succès de si belle et si vertueuse mission et que Deos protège ces hommes et ces femmes si courageux...

A la fin de l'office, le Procureur alla afficher la lettre de Kirkwood à l'entrée de la cathédrale.
Merveille.du.mounet
Le battant de la cathédrale poussée silencieusement , Merveille s'installa comme à son habitude contre l'un des piliers du fond de la nef...
Elle s'attendait au mieux à entendre chanter de cantiques, au pire , à subir un prêche inspiré sur quelques textes sacrés..
Rien de tout cela.....Elle écouta attentivement la lecture des lettres faites pas un sire monté en chaire..

Ah bon.... murmura-t-elle pour elle même, c'est une église du Témoignage ici...
Hummmm, j'ai beaucoup de choses à apprendre sur cette Réforme.. Aristote, Averroes, Christo...mama mia....vous devriez ajouter Thomas d'Aquin pour faire bonne mesure!

et puis tien.... toute cette histoire de bataille de meurtre de sang....ça me rappelle une vieille chanson de mes aieux...me souviens pas de tout, il y avait trop de couplets...


Dans quel granit, ô terre souveraine,
Fut taillé ce peuple vainqueur ?
Quel sang avaient-ils dans les veines ?
Quel amour avaient-ils au coeur ?
l’Esprit de Christo était la vie
De ces pâtres émancipés,
Et dans le sang qui purifie
Leurs courages étaient trempés.

Esprit qui les fis vivre,
Anime leurs enfants
Anime leurs enfants
Pour qu’ils sachent les suivre.

Compagnons, le Dieos de nos pères
N’est-il pas notre Deos toujours ?
Servons-le dans les jours prospères
Comme ils firent aux mauvais jours ;
Et, vaillants comme ils surent l’être,
Nourris comme eux du pain des forts,
Donnons notre vie à ce Maître
Pour lequel nos aïeux sont morts.

Esprit qui les fis vivre,
Anime leurs enfants
Anime leurs enfants
Pour qu’ils sachent les suivre
.


Bien sur ceci est un emprunt... je serai bien en peine d'écrire un tel Hymne

_________________
Guy_de_dampierre
Encore une fois, en l'absence du conférencier habituel des lieux, l'honorable Kirkwood, c'est Vanitas qui s'avança pour lire ce que le pasteur leur avait envoyé.

-Mes biens chères soeurs et mes biens chers frêres, nous avons reçu des nouvelles de nos braves compatriotes partis laver l'honneur de notre cité, phare du monde connu.

Voila ce que nous écrit notre cher Kirkwood!


Le procureur déplia le message et commença à le lire aux fidèles de sa voix claire et bien timbrée. Il essayait de respecter au mieux le vocabulaire et la syntaxe de Kirk', mais l'accent n'y était pas...

Citation:
Le 17e jour d’octobre de l’Ère de réformation de la Foi 1457

Que je vous prions z’encore une fois humblement de bien vouloir afficher mes lettres z’et missives en l’église dite-cathédrale où je ne pouvions agir.

Chers combourgeois

J’espère que vous vous portions bien et que Genève restions bien le Phare de l’Aristotélicité.

Ici, nous progressons lentement mais sûrement.
Notre moral estions ferme et bon.
Je croyons que nous allions en pays de sauvages, mais non, les montagnes z’et les vallées se suivions, et si la végétation changions régulièrement, nous évitons pays de plaine ou fièvres chaudes et purulentes sont, dit la rumeur publique, si fréquentes et mortelles.

Nous avions découvert la mer.
Au pied d’une montagne d’ailleurs, ce qui prouve que c’estions bon pays…
C’est impression à nulle autre pareille.
Notre lac bien aimé est fort grand, et sans doute, le plus grand de la Confédération, mais incontestablement, la mer, c’estions plus grand !

Pour des raisons que je comprenions difficilement, les païens romains de l’Antiquité l’appellions Mare nostrum, « notre mer ». Alors que c’estions point la nôtre, c’estions la leur si j’avions bien compris, du temps de leur empire et de leurs Césars qui firent si cruellement souffrir les premiers aristotéliciens ?


On avions z’aussi découvert un truc dont on nous parlions déjà au sud de Lyon, c’estions l’olive.

C’estions z’un fruit, tout noir et fripé comme enfançon qui sortions à l’instant du ventre de sa mère, tout petit, genre fraise, fort gras et délectable. Il se vend à des fortunes en les montagnes, mais z’ici, au bord de la Méditerranée, on en trouvions presque partout !

Les natifs ici, quand ils ne sont point pauvres au point de se nourrir uniquement d’oignons et de pain, en ont grande usance, car c’estions merveille ce qu’on en peut faire.
En gastronomie, outre sous sa forme de nature, elle pouvions z’aussi servir en maintes farces de viande ou de légumes, certains z’ici la mangions z’avec poivrons, ou même en dessert.

Mais d’après les natifs (quand on les comprenions, car il fallions bien l’avouer, ils estions souvent incompréhensibles avec leur accent !), cet émerveillable fruit offre moult autres bienfaits. Il soigne les catarrhes, les corps aux pieds, certaines fièvres, donne l’haleine fraiche, soigne des humeurs trop chaudes et prolonge ainsi la vie de l’aristotélicien !
Nous en verrons les fruits ultérieurement…

Si nous n’avons point découvert de communauté aristotélicienne réformée sur notre chemin, nos discours sur le camouflet reçu par Genève et notre détermination nous ont valu beaux applaudissements ici ou là, et nos effectifs ont augmenté, recrutant gens de biens z’honnêtes z’et soucieux des bonnes manières.
En effet, et j’en conviendrons z’avec vous, nous devenons au fur z’et à mesure troupe nombreuse : nous voilà donc deux de plus !
Hosannah !
Le Très-Z’haut veille sur Genève !
Qu’il en soit béni et remercié, de toute éternité !

Pour nous quitter, je ne saurions que trop vous conseiller un psaume.

Allez, zou, psaume 24 !


Je propose que nous déclamions ce psaume ensemble:

Citation:
À Yahvé la terre et sa plénitude, le monde et tout son peuplement;
C’est lui qui l'a fondé sur les mers, et sur les fleuves l'a fixée.
Qui montera sur la montagne de Yahvé? Et qui se tiendra dans son lieu saint?
L'homme aux mains nettes, au cœur pur son âme ne se porte pas vers des riens, il ne jure pas pour tromper.
Il emportera la bénédiction de Yahvé et la justice du Dieu de son salut.
C'est la race de ceux qui Le cherchent, qui recherchent ta face, Dieu de Jacob.
Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portails antiques, qu'il entre, le roi de gloire!
Qui est-il, ce roi de gloire? C'est Yahvé, le fort, le vaillant, Yahvé, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portails antiques, qu'il entre, le roi de gloire!
Qui est-il, ce roi de gloire? Yahvé Sabaot, c'est lui, le roi de gloire.


Et c'est signé:

Citation:
Votre Kiki


Dès la fin de l'office, comme il l'avait fait la semaine précédente, Vanitas alla afficher le message sur la porte de l'église cathédrale, à côté des deux premiers feuillets.
Precye_
Precye s'arrêta devant la cathédrale et lit les feuillets envoyés par Kiki^^. Elle l'aimait bien cet énergumène malgré le fait qu'elle soit pas une réformée. D'ailleurs nombre de ses plus chers amis l'étaient et Precye ne s'en formalisait pas.
Ce qui l'inquiétait au plus haut point, c'était que les bruits courants sur la mort de l'évêque de Genève s'amplifiaient, alors qu'elle le pensait parti en pélerinage voila qu'il était apparemment mort.
Elle avait envoyé pigeons à qui de droit et ceux-ci se mettaient en route, direction Genève.
Ayant reçu des nouvelles de l'innénarrable Nicbur hier soir, Precye avait tout de même jugé bon de l'informer ce qui avait arraché apparemment un sourire au nicburissime.
Genève dormait et bien dans quelques semaines, Genève allait se réveiller !!
Oui l'était sympa le récit de Kiki!!!!Et ma foi, le sort de Yohann importait bien peu à Precye, il avait tué et ça même au nom de la Sainte Eglise, elle n'était pas d'accord. Surtout de la manière dont cela s'était passé.
Quelques regrets de ne pas être partis vite balayés par le fait d'être là pour ses deux meilleurs amis et celui de pouvoir oeuvrer tranquillement dans son coin.
Elle ne se rendait plus à la Garde que pour assurer ses tours et ne mettait plus un pied en avoyerie.
N'empêche que fidèle à elle-même, la jeune femme était informée de tout ce qui se passait dans la cité et aux alentours et peu lui importait d'ailleurs.

Elle pensait plutôt à protéger leur future progéniture. La petite Powerjiffissime d'amour se portait comme un charme dans le ventre de sa maman et commençait à donner des signes de sa présence assez éloquent, aura le caractère de son père à n'en pas douter.....Quelle déception se serait pour Precye qui espérait chaque jour que ce soit une fille....Si finalement c'est encore un garçon ....'fin bref, reprenant sa route elle se dirigea vers la taverne..
Guy_de_dampierre
Encore une fois, Vanitas se présenta devant le pupitre de la cathédrale pour lire le courrier envoyé par le lecteur habituel de céans, Krikwood.

Mes amis, nos compatriotes sont maintenant en Aragon, où ils continuent à porter haut l'Honneur de Genève. Voici ce que nous écrit Kirkwood.

Citation:
Premier feuillet de trois
Salutations z’en Deos et Ses trois prophètes à mes combourgeois

De Jaca en Aragon

Ici, le moral estions bons, car les Aragonais nous font bon accueil. Il est vrai que nous faisons tous efforts pour nous faire mieux comprendre.

Ainsi avons découvert un mérite à Helmut Tagueule, toujours insupportable par ses questions innombrables, mais qui baragouinons l’espagnol quelque peu.

Il a ainsi traduit la complainte que j’avions composé pour nous présenter aux Aragonais et habitants de Jaca. Lesquels ont l’air d’avoir grande pitié pour nous qui avons supporté la malice de Yohann et celle des Béarnais.
Adonc pour récompense, n’avons-nous point baffé Helmut et lui avons baillé piécettes pour boire à la santé de notre entreprise, à moins que ce ne soit pour conter fleurette aux damoiselles ibères.

Je me demandions si Izaac n’avions point mauvaise influence sur lui ?

Néanmoins, je me dois de vous avouer que nouvelles nous sont parvenus des sicaires du Lion de Juda qui m’avions d’abord annoncé leur volonté d’attaquer z’aussi le Béarn. Ils semblent être fort émus de l’attaque de Genève par la loudieuse Venesia.

Le fait qu’elle ait attaqué l’Helvétie et Genève l’avions profondément irrité, mais qu’elle se fasse passer paraît-il pour l’héritière de Sanctus l’a mis dans rage folle, m’a-t-on conté !
Il estions fort à craindre que notre opération sur le Béarn ait perdu ces alliés.

Néanmoins, avons bon espoir d’entraîner encore quelques volontaires espagnols, lesquels ont comme nous sang chaud face à l’injustice !
Tous nous croyons encore à notre mission et n’attendons qu’une occasion pour nous infiltrer entre les armées béarnaises ! Face à la guerre nocturne, asymétrique et moderne, ils devront baisser les armes !

La complainte composée pour l’attention pouvions fort bien, je pense, être affiché en notre bonne église dicte-cathédrale, ce dont je vous serai fort gré encore une fois.


Je vais vous lire la complaite qu'il a écrit, j'en ai encore la larme à l'oeil. c'est magnifique. Méditez bien ces paroles...

Citation:
Deuxième feuillet de trois
Complainte des Genevois à Jaca


Citation:
Écoutez, peuples d’Espagne,
D’Aragon et de Jaca
Genève vit de son épargne
Et prie Deos sans tracas

Mais cinq armées sont sous ses murs
Avril mille quatre cent cinquante-six
Elle se défend, oui ça c’est sûr,
Même seule à un contre dix !
Elle se défend, elle se défend
Même seule à un contre dix !



Citation:
Petitced héros guerrier
Est le maire de la ville
Il la défend à grands coups d’épée
Jamais Genève ne sera servile !

Mais il rêve aussi de paix
Pour les méchants comme les gentils
Alors sans lâcheté ni regret
Il va négocier avec l’ennemi




Citation:
Mais de Genève s’était enfui
Yohann le curé sanglant
Il a déjà rejoint l’ennemi,
Il est sale et il est méchant

La paix n’est pas dans ses projets
Et il ne prend qu’un bain par an !
Par le sang il est fasciné
Il est sale, il est dégoûtant

La tente où l’on va négocier
Yohann l’occupe prestement
Il place ses hommes et leurs épées
Ils vont tuer Petitced
Il place ses hommes, place ses hommes
Ils vont tuer Petitced en guet-apens !









Le Procureur tourna la page avant de continuer à réciter la litterature kirkwoodesque.

Citation:
Dernier feuillet de trois

Citation:
Écoutez, peuples d’Espagne,
D’Aragon et de Jaca
Genève et ses ennemis geignent
D’assister à tel trépas

La ville a perdu un héros
Et l’ennemi un digne ennemi
La paix n’a plus de héraut
Et cette guerre a bien repris !

Après héroïques combats
Vient une nouvelle paix
Les assiégeants arrêtent leurs bras
Malgré leurs cuisants regrets
Assiégeants arrêtent, siégeants arrêtent
Malgré leurs cuisants regrets !



Citation:
Poursuivi par Genève
Mais sans le début d’un remord
Sans cesse Yohann erre sans trêve
Toujours il craint de se voir mort

En Bourgogne il a cru s’aliter
Bavière l’a subit duc-brigand
Toujours a été pourchassé
Doit bien accepter ses tourments !

Le Béarn l’a accueilli
En a fait un nouveau curé
Un arbre se juge à ses fruits
Faut-il brûler la forêt ?
Un arbre se juge, arbre se juge
Faut-il brûler la forêt ?

Cette histoire a une morale
Bientôt je vous la conterai
Yohann poussera un grand râle
Et Petitced sera vengé
Yohan râlera (bis)
Et Petitced sera vengé !




Citation:
Que Deos vous ait en sa sainte garde

Votre Kiki









Je crois q'u'il n'y a rien à ajouter. Continuons à prier pour ceux qui défendent la gloire de notre peuple par delà les monts et par delà les vaux...

Vanitas alla ensuite épingler les trois feuillets qu'il venait de lire à côté des précédentes missives de Kirkwood.
_________________
Guy_de_dampierre
Comme très souvent ces derniers temps, Vanitas se présenta au pupitre de l'église cathédrale. Il s'adressa aux croyants rassemblés.

Mes biens chers Frères et mes bien chères Soeurs, nous avons de tristes nouvelles de Pau où nos forces se trouvent...
Citation:
De Pau, le troisième jour de novembre 1457


C'est un certain Diafoirus qui nous écrit, ce qui n'est pas très bon signe.

Le procureur continua sa lecture

Citation:
Moi, Diafoirus, médicastre, grand mireur d’urines et diplômé de l’école de Salernes, condescend à descendre de mon noble état par respect pour mon meilleur malade et ma plus grosse source de revenus, et à prendre plume en nom Kirkwood, Lecteur réformé de sa ville et conseiller de l’avoyerie, pour tenir informé la-dicte avoyerie de Genève, à sa demande.

La dicte-demande stipulant aussi qu’il souhaite et demande très sincèrement, très humblement et avec moult grande ardeur à ses combourgeois, que soit affichée cette missive par devant l’église dite-cathédrale, après lecture durant le culte, culte duquel son absence lui fait moult chagrin.


Comme vous le voyez, ce souhait est rempli!
Le procureur commença à lire la suite mais ne la prononça pas distinctement.

Citation:
Nonobstant les « argl » et les « gueuleugueuleu » plus ou moins informes, proféré par le cadav, pardon, le clien, pardon, le malade, voici ce qui se doit d’être retenu et expédié au Phare de l’Aristotélicité.


Hun, hun, blablabla.... Voila la suite mes amis:

Citation:
De prime, que la nuit de vendredi à samedi 30 et 31 octobre, la Compagnie de Reîtres Suisses du Sieur Meliandylus, soutenue par volontaires de nombreux duchés, de Guyenne jusqu’à Franche-Comté, Reîtres engagés ou sicaires du fameux Lion de Juda, a tenté de se saisir par subtile ruse de guerre de Pau, capitale du duché bérnais avec lequel Genève est en guerre.
Maugré belle volonté et forces engagements, les défenses paloises ont tenu et les Reîtres ont dû rebrousser chemin.

Dans les deux journées qui suivirent, la Compagnie et ses alliés ont mené combats sanglants et meurtriers contre les armées béarnaises entre Pau et Tarbes.
Fortune de guerre n’a point sourit aux Genevois, car on compte encore les blessés et je tente avec grand mérite d’en sauver encore quelques-uns, même si les Béarnais maudissent la vaillance et la bravoure des Reîtres qui ont chèrement fait payer la victoire à leurs ennemis, lesquels ennemis ont vu leurs armées durement frappées.

Il doit également être signalé la terrible disparition de l’arme secrète genevoise, Ordnung, la grenouille-ninja élevée par le Reître Skiid. Son cadavre n’ayant point été retrouvé, tout espoir n’est point perdu, et les prières des Genevois sont incessantes à cet égard. néanmoins, l’âme de Skiid en est visiblement troublée…

Qu’il soit su que sont, selon le cas, ou blessés en leurs chairs, ou entre vie et mort et odissant psaumes et paroles saintes en grande crainte d’être appelés devant Deos, les notables et braves Genevois suivants : Méliandylus, Océ, Phonya, Andrew, Massy, Philodendron, Nicbur, Skiid et Kirkwood. Ont également été navré cruellement moult des généreux alliés qui avaient pris fait et cause pour Genève.

Et qu’il soit su et connu que sauvegarde des-dicts navrés, de Genève ou d’ailleurs, n’avancera guère tant que le capitaine Méliandylus n’aura point accepté la hausse de mes tarifs, tant labeur me prend de temps que fatigue me gagne sans que repos ne puisse prendre, par doux mangier, vin profond et sommeil sommeilleux.

Que toutefois, soit su que le resplendissant, merveilleux et génial Kartouche, lequel a promis de faire mieux considérer mes très modestes, honnestes et très justes revendications auprès du capitaine Méliandylus, lequel Kartouche donc, avec quelques autres Reîtres, a réussi à faire captive l’avoyère de Pau, désormais otage au service des revendications de Genève.

De plus, que le chancelier Izaac porte également haut le drapeau de Genève du haut des monts Pyrénées, d’où chaque matin il agite ses pudendas par provocation au nez et à la barbe de l’armée béarnaise massée devant Lourdes comme procession en Compostelle, la-dicte armée ayant grandement failli à empêcher le passage des Reîtres de Jaca en Aragon jusqu’à Pau.

Ergo, qu’il soit donc hautement su, connu et proclamé la capacité du Phare de l’Aristotélicité à frapper moult durement ses ennemis et toujours se retourner pour faire d’un mal, un bien, le tout avec honneur et dignité.


Pour faire ce que de droit

Diafoirus, médicastre renommé, prestigieux et débordé par son superbe talent


Mes chers Frères, mes chères soeurs, il est du devoir de chaque Genevois de prier pour nos compatriotes partis combattre l'infamie et l'injustice. Priez, priez qu'ils nous reviennet en vie et remplis de gloire. Nul ne doit ignorer que Genève ne se laissera point marcher sur les pieds!

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Thekirk
De nouvelles nouvelles de Pau: la Réforme avance !

Citation:
Kirkwood arriva dans la salle que Bartoldi, le Lecteur réformé de Pau mettait à leur disposition. Belle générosité.

À l’annonce du culte, on se groupa comme on pouvait devant Kirk. Celui-ci regarda ses compagnons blessés, et devina deux ou trois tout petits groupes de Béarnais, curieux mais méfiants (on peut les comprendre !), plus ou moins encadrés de Genevois et de sicaires également méfiants (confère remarque précédente !).


Deos, accueille en Ta miséricorde et Ta bonté les frangins z’et frangines qui sont là, sincères z’et respectueux et voudraient te prier.
J’vous saluons tous, z’au nom du God, comme disent les Brittons, pis faut point oublier ses prophètes Aristote, Christos et Averroes, que la bénédiction du God soit avec z’eux .

On estions réunis z’ici après l’épouvantable bafferie d’la battle of Tarbes.
Faut point s’cacher les yeux dans l’trou du fût.
On s’en estions pris une bien bonne à travers les gencives.
On s’estions fait souffler dans les bronches. Poutrer, fumer, tout ce que vous vouliez…

J’continuons ?
Non, hein… Pas qu’on avions fait ça sans qu’y payons l’prix en face, mais quand même… L’essentiel d’entre nous, Genevois et sicaires, estions blessés plus ou moins gravement…
Alors, avant d’passer à la suite, j’voudrions vous proposer un psaume.

Je me suis permis d’modifier un tout p’tit peu l’psaume 87, qu’encensait ben naturellement Jérusalem, Sion, et j’croyons qu’exceptionnellement, en l’honneur d’notre cité et du sacrifice consenti, Genève pouvions remplacer d’nos jours Jérusalem. Car c’estions aujourd’hui Genève qui assurions l’héritage de Deos !

Citation:
Sa fondation sur les montagnes saintes,
Yahvé la chérit, préférant les portes de Genève à toute demeure de Jacob.
Il parle de Toi pour ta gloire, cité de Deos
"Je compte Rome et Babylone parmi ceux qui me connaissent, voyez Pau, la Germanie ou la Guyenne, un tel y est né."
Mais de Genève l'on dira "Tout homme y est né" et celui qui l'affermit, c'est le Très-Haut.
Yahvé inscrit au registre les peuples "Un tel y est né",
Et les dévots, comme les enfants.
Tous font en toi leur demeure.



Par contre, en ce qui concerne les quelques Béarnais présents, c’était plutôt le flop…
- Alors ?
- Bof… J’lui laisse encore quelques crédos, après j’me barre… ‘Fin, si les gros bras me laissent faire ?
- Je l’ai déjà, le coup de barre, moi. Déjà que ça me gonfle, les prêches des diacres et des curés, je suis pas venu pour me taper leur crise de patriotisme à deux écus…
- Tu m’étonnes, j’étais de garde sur les murs quand ils ont tenté de prendre la ville…
- Et tu es là ?
- Paraît qu’il y a des trucs intéressants question religion, je suis curieux et intéressé ; j’te demande du combien du chausses, moi ?…

- Avec ses trémolos dans la voix, ça me rappelle plutôt mes animaux en rut, autant que je retourne à la ferme…
- Si au moins on comprenait mieux ce qu’ils sont venus faire chez nous…
- Moi, j’trouve qu’il a une belle voix…

Silence. Là, aussi bien Béarnais que Genevois et sicaires se retournèrent, interloqués, vers celui qui avait prononcé une telle ineptie…
Ben, y’a des malades partout, hein ?
Thekirk
Citation:
La question, c’estions d’savoir pourquoi qu’on l’avions fait et si l’jeu méritait la chandelle (j’vous dit pas la tronche du jeu et d’la chandelle, mais bon, passons…).
Est-ce qu’on estions venus pour l’plaisir d’la guerre ?
Nenni !
On cherchions réparation d’l’honneur de Genève !

La voix de Kirk, jusque-là posée, reprit l'ampleur qu'il aimait et qui expliquait que les réformés genevois usent à ce point de persil, un de ses rares végétaux parfaitement adapté à l'oreille humaine (alors que la pomme de pin, par exemple, ou l'amanite phalloïde, par exemple, sont assez peu utilisables à cet effet)...

Est-ce qu’on estions venus pour l’pillage ? Nenni !
On coursions c’damné et réprouvé de Deos qu’est Yohann !
On estions bourgeois d’Genève, et à c’titre, comme le prouve la présence de quatre z’anciens avoyers, y disent maires z’ici, du bien, on n’en manquions point et on n’en cherchions point spécialement davantage !

Kirk ne s’en rendait pas compte, mais au fur et à mesure qu’il s’excitait, les liens de ses bandages se relâchaient, et certains s’écroulaient déjà résolument, tant sur sa face qu’à d’autres endroits…
Incontestablement, ce n’était pas très heureux…


Mais les négociations z’avancent, z’indéniablement, grâce au Brave-Capitaine Meliandylus, grâce lui soyons rendu…
Nous devrions être traités comme armée en campagne, et ça, c’estions ben l’minimum !

Cela étant, j’vous l’demandions, si c’estion point une guerre, j’vous l’demandions, quoi t’est-qu’il s’étions passé ?!
L’armée genevoise, l’armée d’une ville, menée en bonne compagnie franche, a livré bataille contre celle d’un duché, après déclaration de guerre en bonne et due forme !
Trois jours de combats meurtriers !
Et ce serions point guerre ?!

Les bandages de Kirk continuaient à se desserrer et à s’écouler résolument…
On devinait maintenant sur ses membres et sur sa face des tas de jolies couleurs assez intéressantes pour tout artiste qui se respecte : du bleu, du vert, du jaune, du mauve…Lesquelles couleurs se mariaient avec plus ou moins de bonheur avec le sang et le pus séché des bandelettes…
Horkos
Pfff pas moyen de dormir tranquille ici!

Harlem gromelle, de mauvais poil. Ce que ça jacte les Genèvois! Nan mais et le repos du corps, pendant que l'âme s'évade aux confins du néant sur un doux ronflement.. Connaissent pas ?
Et patati, patata, vas y que je dégoise. Blablabla tu l'as dit... Elle avait pensé que la litanie c'était le top nec plus ultra en berceuse pour s'endormir. Pis qu'il y aurait personne aussi.Que nenni!

Pourtant cet endroit c'etait la planque étape idéale pour piquer un somme avant de lever le camp. Ben non..Pas de bol pour la voyageuse.
Elle se leva donc de derrière une sorte de banc, lui même vaguement dissimulé derrière une sorte d'autel dont le drap faisait parfaitement office de courtines anti courant d'air. Bien situé pas à dire.
Dommage que le reste acoustique passe. Enfin elle ne se levait pas que fatiguée. Un peu moins bête aussi c'est certain.
Elle dira pas merci cela dit parceque tout de même blanche la nuit et y avait de la route à faire..La lecture aux croyants assemblés voilà une com épatante! Harlem plussoie le concept.

Pfff! N'empèche c'est mieux que l'AAP!

Remise d'aplomb après avoir jailli de dessous le lit d'infortune au sommier pavé, couverture repliée allant reposer sur l'épaule, elle jette un coup d'oeil furieux, ensommeillé et peu amène aux pies jacasseuses de ces lieux.
Y a du monde quand même..Harlem va éviter les commentaires et faire diplomate. Le temps de remonter la nef et de sortir.
Nan bonne gens c'est pas le nouveau messie apparu des pierres saintes de léglise. Harlem va son chemin, droit devant, l'air de rien, l'air discrete. Si si! Indifférente à tout ce qui n'est pas la porte. Ah la voilà!

"Té tu m'as manqué toi, t'appelerais pas désirée ?"

Pense t'elle. L'affiche est belle, la sortie aussi. Main levée sur un salut et une pieuseté pavée.

Amen! Qu'Aristote et le pape vous bénisse!

Ahem.. Ben quoi faut être poli dans la vie! Puis dans une église hein ? Elle y va de son obole pour les pauvres tiens! C'est bon pour la réputation...Ouais y a une éducation à refaire, Harlem a à l'évidence des lacunes en matière de religion.
Pour le moment elle disparait bien vite voir ailleurs si elle y est...
Sitôt dit sitôt fait! Pas la peine de lui en vouloir, c'est pas de sa faute si on peut plus pioncer tranquille là où on est sensé le faire.
Partout ailleurs...Sont trop bizarres ces gens de Genève...Hihi.


Citation:
26-11-2009 04:11 : Vous avez gagné 5,00 écus.
26-11-2009 04:11 : Vous avez gagné un point de réputation.
Thekirk
Citation:
On allions peut-être arrêter de se stirlipoter le schmilblick et de jouer des catagnettes z’avec les mots pour s’regarder la réalité en face et non dans les tréfonds du fondement !
Mouvements de bras, bandages qui s’effondrent un peu plus…

Mais j’avions confiance en le Brave-Capitaine Méliandylus pour faire au mieux, en fonction de ce que ferons les Béarnais.
Et s’il disions que c’estions bon, dans l’honneur de Genève, j’le suivrions !
Alors, j’vous l’disions en toute sincérité, point davantage de guerre entre Genève et l’Béarn ! La paix, tout bonnement ! Et l’retour dans nos foyers !

Mais bon, j’voudrions point qu’on me croyons pucelle pucellante et naïve !
Si on n’obtient point c’qu’on estions venus chercher, ben faudra s’y remettre, et p’têt ben que cette fois-ci, on s’livrera plutôt à la guerre asymétrique et nocturne !
On avions livré combat z’avec honneur, dans les formes z’habituelles !
Mais on savions trouver en nous la manière de faire autrement, si la nécessité s’présentions ! Et c’estions point pour dire, mais on estions toujours assez nombreux pour jouer les enquiquineurs format artillerie de siège !



Citation:
Sa voix commença à monter, sans avarice aucune de trémolos, alors qu’il tentait de prendre une attitude digne, inspirée et quasi-mystique…

Que se passerions-t-il, si duché du Béarn refusait droit de la guerre à combattants aristotéliciens venus noblement combattre, à un contre cinq ?
Si le duché méprisait aussi ouvertement les combattants aristotéliciens de Genève, je vous le disions, la colère du Ciel, du Très-Z’Haut, tonnerions z’avec violence contre les impies qui s’arrogeraient pouvoir immoral et indigne, digne des pires athéistes qui soient !
J’en tremblions d’avance !
Quelle fin indigne des principes qui mènent l’Aristotélicité !
Je me refusions à envisager tel manquement, qui serions nouvelle crucifixion de Christos !


Soyons clairs. Par rapport aux prêches habituels du Kirk, c’était presque beau.
Mais représentez-le vous un peu mieux.
Non, pas comme ça, comme ça…

Pasque, sincère, le ton y était, hein.
Et même Vere Botengegänger le commissionnaire ronchon et coincé de Genève n’aurait rien trouvé à redire au style, pour une fois.

Mais bon, franco de port, terminer sa diatribe les bras en croix, face vers le Ciel, avec des bandages sales, bruns et jaunes, pendouillant de partout, ses bras, son côté, sa face si curieusement colorée…

Les réactions des rares Béarnais présents étaient éloquentes.


- Mh, t’en penses quoi ?
- Ben, j’pourrais toujours amener les p’tits, ça les fera marrer…
- Ah ben non, le mien va encore faire des cauchemars et ça va encore me coûter une nuit de sommeil !
Thekirk
Citation:
Si vous n’avez jamais mis les pieds au culte aristotélicien réformé, rite huguenot, version genevoise, subdivision kirkwoodienne, vous en avez compris l’essentiel.

Après le blabla à destination de la communauté, cette dernière communie avec Deos et Ses trois prophètes, d’abord par des prières et des chants, puis par un toast de chacun. Ensuite, on boit et on mange.

Certes, beaucoup, et en particulier Verbotengeganger, le commissionnaire genevois, estiment à la suite d’Averroès, Troisième Prophète du Très-Haut, qu’une grande sobriété est indispensable à cet exercice, véritable marchepied dans l’élévation spirituelle, façon échelle de Jacob.
Mais en cela également, Kirkwood (d’autres aussi, hein…) est un rien hérétique et navigue souvent et méthodiquement vers la boulasse.

En résumé, ça picolait sévère, et Kirk en était à discuter des mérites théologiques comparés des crus du Jurançon et du Valais, en ayant totalement oublié les paroles prononcées quelques heures plus tôt, entre un Guyennais, un Béarnais, Coulondres le Montpelliérain et deux Genevois, au sujet des qualités métaphysiques des vignobles bordelais et bourguignon, mais pas seulement…

Quand on entendit un hurlement de rage, a priori longtemps réfréné et que des voix tentaient encore de museler quelque peu…

On vit alors surgir Sanctus, qu’on reconnu, malgré sa science légendaire du déguisement, et qu’on devina légèrement contrarié…


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