Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 25, 26, 27, ..., 48, 49, 50   >   >>

[RP] Culte aristotélicien réformé, église dite "cathédrale"

Catelina
Catelina arriva danse cette ville, une région bien froide, elle enfonça un peu plus son visage dans sa capuche ainsi que son écharpe laissant parraître simplement ses yeux gris orageux... Elle vit alors une église... Eglise réformé pensa-t-elle? qu'est donc cette histoire?
Catelina ne s'y connaissait guère en religion.. Elle connaissait seulement les prières en latin, et croyait en la sainte vierge... Animée par une curiosité elle entra.

La bâtiment lui parut immense comparé à l'église de son village natal. Elle s'avança cherchant le saint christ. Ses pas résonnèrent en ces lieux.. Elle sentit le froid la mordre un peu plus.. Elle serra alors ses vêtements contre. Puis au final elle trouva le Christ. Elle eut un sourire s'affichant sur ses lèvres dissimulés. Elle s'agenouilla subitement, on vit alors qu'elle était fatigué de son voyage et qu'elle avait besoin de se confier. Joignant ses grandes mains l'unes à l'autres elle ferma les yeux, restant de marbre sur le sol.


Ave Maria
gratia plena
Dominus tecum
benedicta tu in muliéribus
et benedictus fructus ventris tui
Jésus
Sancta Maria
Mater Dei
ora pro nobis peccatoribus
nunc et in hora mortis nostrae
Amen

Je vous en prit sainte mère du christ, ainsi que le christ... venez moi en aide... Protégez mes amis.. ma famille...
Puis ses derniers mots furent des murmures, animés par un égoisme, voulant avoir ses mots que pour elle...


Sentant le froid du sol mordre ses genoux, elle posa sa paume de main brûlante et ne put fronce le nez sentant le contraste de température du sol à ses mains. D'un geste vif et souple elle se releva... Son moment de faiblesse fut vite terminé. Elle regarda attentivement le christ et une question vint alors à son esprit...

Eglise réformé ou non, qu'elle est la difference?? Il y a là une croyance en un être supérieur... Un espoir qu'il y est quelqun ou quelque chose qui veille sur nous...
Elle fronça le nez.. se disant qu'elle avait tellement de question à poser mais cela dépasser sans doute la raisonde l'être humain... Elle marcha alors dans l'Eglise regardant chaque détails, réajustant son col pour se proteger du froid, mais surtout pour rester une ombre furttive, et divaguant dans ses pensées.
Izaac
[Sous le pilier des anges, Eglise réformée n'était point église réformée. Les croyants en la réforme aristotélicienne n'avaient point d'Eglise, de clergé. Néanmoins, et parce que les prières y montent plus vite au Ciel, ils lisaient les livres dans l'église saint pierrot et y chantaient et y buvaient et y mangeaient aussi des fois. Une basilique, c'est ample, c'est pratique.]

Il n’est de Dieu que Dieu. En disant : « croyez en moi », le très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel. Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur. Aucune prescription d’Homme n’est légitime. Le Très haut transmet ses commandements par les rêves et par le verbe. C’est pourquoi le vrai croyant doit se défier de ceux qui usurpent la parole divine, et ce jusqu’à l’entrée dans le royaume des cieux.

Izaac marmonnait son credo et priait pour le salut de Medso, retenu en Savoie, bientôt promis au pilori pour avoir dit que l'Eglise soi-disant d'Aristote usurpait le Verbe du Seigneur.

Par les saints petits couillons du pape Eugène ! Deos, que dois-je faire cette fois ? Ils nous ont occis Ange, ils nous ont meurtri Nicbur, et en plus, ils ont dit que c'est eux qui avait attaqué leur armée ! A deux ! Toute une armée !

Bon d'accord, c'était Nicbur...

M'enfin, ils sont la porte ouverte des armées de la pucelle des français et maintenant ils veulent nous briser notre peintre ! C'est le combat de la barbarie contre la culture Seigneur ! On n'est plus aux âges moyens moyens Seigneur, quand même ! Si ? Nan ?


Quelque fois, le silence divin est assourdissant.

Oui, je sais, je sais, tu nous as donné le libre arbitre ! Mais bon, par le petit Christos, Aristote et Averroës ! Ils ont vraiment la tête dure les savoyards, Seigneur ! Et les autres oies pourprées de Rome qui agitent leur concordat ! Le goupillon et le glaive, Seigneur !

mmmm...

Oui Seigneur ?

Izaac, tu ne penserais pas que tous ces fracas avec les savoyards, c'est pas plutôt une histoire de fromage ? Avec trou, sans trou ? Du temps des guerres comtoises, c'était pas une histoire de concurrence déloyale des horloges de chez eux contre le coucou de chez toi ?

Même pas vrai Seigneur !


L'indignation du croyant, la main sur le coeur, c'est beau.
_________________
Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Baphomet
Dimanche. Littéralement dies dominicus, le jour du Seigneur. Les aristotéliciens réformés n'y croyaient pas, c'étaient plutôt une coutume de leurs frères et sœurs orthodoxes. Quoiqu'ici, même ce jour-là, ces derniers ne se bousculaient pas trop au portillon. Même la veille, la diaconesse rencontrait plus tôt ne semblait pas très enthousiaste pour une messe. L'évêchesse ne semblait pas plus pressée de revenir à son diocèse épiscopal ni d'y nommer le sacristain promis pour la suppléer. Sur le chemin, accompagné de sa belle, ils entendaient des aristotéliciens alémaniques scander : Der Gottesdienst wurde nicht vorbereitet! Dieser Pfarrer ist so faul! Ce qui, en bon français, voulait dire : La messe n'a pas été préparée ! Quel glandouilleur ce curé ! Pons d'Agoult n'avouerait jamais l'avoir au moins une fois crié ici. La cité était très sujette aux problèmes récurrents d'organisation cléricale. Enfin, il essayait de moins en moins d'y penser, car il commençait à devenir sérieusement paranoïaque. L'Église laisserait-elle donc volontairement se dégrader la communauté spirituelle ? Après il ne fallait pas s'étonner du nombre de réformés à Genève. Gravissant les marches du parvis de l'église cathédrale, il se tourna vers Gaia pour savoir si elle était toujours là... l'accompagner pour prier avec lui, le rendait des plus heureux.
_________________
Pons a trente-six ans.
Ses yeux bleus perçants vous scrutent sous des traits sévères travaillés par le soleil.
Des mèches de cheveux blonds paraissent parfois sous la toque qu'il porte sur le chef.
Gaia
Alors dimanche, oui.
Pons lui avait demandé auparavant de l'accompagner à l'église cathédrale pour prier ensemble avec lui,
un faveur, un souhait qu'elle ne pouvait pas lui refuser.
Le curé était absent, la messe pas préparée, une chose qui arrangeait la réformée, au moins elle pouvait prier comme elle voulait,
surtout ce qu'elle voulait et communiquer toute seule avec le Très Haut sans qu'un prêtre lui imposât ses paroles.

Trottant derrière son chevalier et perdue un peu dans ses pensées, Gaia s'aperçut qu'il se tournait vers elle et lui sourît


Mais je suis là, mon amour..

Elle fût un grand pas et saisît son bras pour rester à son côté, pas trop en derriere ça aurait fait trop servante,
savourant les moments communs de leur promenade domenicale.

_________________
Avoyère de Fribourg - Ancienne Chancelière des Helvètes / Ehem. Kanzlerin Helvetiens - II.Amirale Helvète
Cyrianna2002
Dimanche… la brune arpente les rues genevoises, lasse ; environ trois semaines qu’elle vit dans la cité et l’enthousiasme qui la caractérise habituellement n’est, déjà, qu’un vague souvenir.
La nuit précédente fut témoin de son sommeil agité ; le court échange avec le provençal résonnant dans son esprit… Mauvaise ritournelle, qui se joue dans la tête chaque matin de fin de semaine ; et, comme les semaines précédentes la messe dominicale ne sera pas.

Soupirs…

Dimanche… ses pas l’amènent naturellement devant l’église ; les jades observent le bâtiment tandis qu’elle rejoint le parvis. Nombre d’interrogations se posent sans y trouver réponses ; de la foi devrait naitre l’union et pourtant… que de palabres inutiles et improductifs pour un triste constat ; scission des croyants et mutisme assourdissant de ses pairs.

Soupirs…

Dimanche… elle pousse la lourde porte et pénètre dans l’édifice ; hésitation furtive et l’occitane de traverser lentement l’allée. Le regard balaye les lieux et le sourire serein d’éclairer le visage… atmosphère rassurante et éthérée.
Elle incline la tête dans un salut silencieux aux quelques personnes croisées ; s’assoit à bonne distance et de communier avec le Très Haut dans les prières entendues de Lui seul.

_________________
Catelina
Catelina vit entrer pas mal de monde.. Elle remit un peu plus prés son col, sentant le froid la mordre.. Une nausée se fit sentir au fond de son ventre, puis elle prit la décision de partir, mais avant cela elle alluma un cierge, en la mémoire de ses défunts proches, mais surtout pour apporter de la lumière à ceux qui le regarderons et de la chaleur à ceux qui s'en approcheront. Ravie de cette pensée, elle partie d'un pas léger.
Baphomet
[quelques minutes plus tôt]

Il lui fait un tendre sourire, à cheval sur des marches, et elle vint aussitôt lui enlacer un bras. Et à peine eurent-ils passé le portail monumental de l'édifice religieux que le Provençal lui dit :

Ma mie, tu sais, cela m'emplis de joie que de te savoir à mes côtés lorsque nous prierons ensemble le Très-Haut...



Une langoureuse marche s'entama aussitôt dans la nef ; après avoir franchi le narthex, ils remontèrent le vaisseau central jusqu'à la croisée du transept. Tout au long du pieux chemin, ils avaient pu admirer l'ésotérisme spirituel qui se cachait à chaque travée, à chaque chapiteau qui soutenait la nef, héritière de l'ancien plan basilical de nos églises. Puis enfin ils se portèrent au chœur – oui, c'est aussi le cœur du monument – où Pons s'agenouilla avec sa belle au bras devant le maître-autel. Là, il se signa et demanda humblement :

Jube, Domine, benedicere nobis.

Puis le chevalier tourna la tête vers Gaia pour lui en murmurer la traduction à l'oreille : « daigne, Seigneur, nous bénir » car nous le valons bien... Enfin, ils se relevèrent et il l'amena dans le déambulatoire. Cette galerie en forme d'arc de cercle faisait le tour du chœur précédemment cité, le séparant des chapelles absidiales, dites aussi rayonnantes, et il y avait de quoi. Un parcours silencieux, ponctué de quelques chuchotements amoureux, entre quelques prières personnelles ou en chœur.
_________________
Pons a trente-six ans.
Ses yeux bleus perçants vous scrutent sous des traits sévères travaillés par le soleil.
Des mèches de cheveux blonds paraissent parfois sous la toque qu'il porte sur le chef.
Gaia
Arrivée à l'église cathédrale, ils passèrent par le grand portail où Pons l'amenait jusqu'au fond devant le maître-autel.
Gaia aimait regarder, contempler les differents oeuvres, les figurines, les couleurs qui décoraient l'intérieur de cet édifice,
des grands artistes y avaient laissé leurs traces, honorant à leur manière ce sanctuaire.
Lorsqu'elle s'aperçût de Pons s'agenouiller, se signer devant ce maitre-autel, la réformée resta néanmoins débout,
baissant sa tête comme signe de respect,
mais pria pour elle même en murmurant presque inaudiblement :

Il n'y est Dieu que Dieu. En disant : « croyez en moi », le très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel.
Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur......


Et oui, elle se sentît plus libre sans prêtre, sans curé..libre dans sa foi et sa croyance en Dieu, libre en son amour pour Pons.
Elle lui sourît doucement sans briser le silence de ce lieu et lui suivît dans le déambulatoire loin des regards indiscrets.
Et ce fût là, adossée à un pilier de cette galérie où Gaia continua sa prière en chuchotant à douce voix :


Deos, s'il te plaît.. et oui, j'espère de tout mon coeur que ça va te plaire ... bénis notre amour, cet amour dont je te remercie de l'avoir trouvé en lui et en moi.
Et protège mes amis, mes frères et soeurs, protège notre Helvétie...
.. et veille sur Medso retenue chez les vils Savoyards ! Veille sur lui qu'il nous retoure sain et sauf !
Merci...


La genevoise ferma les yeux.. laissant place à ses pensées , ses prières,
Pons à ses côtés, sa main chercha la sienne.

_________________
Avoyère de Fribourg - Ancienne Chancelière des Helvètes / Ehem. Kanzlerin Helvetiens - II.Amirale Helvète
Baphomet
Quelques fois leurs mains se retrouvaient, puis se séparaient, se cherchaient, perdus dans leurs pensées, dans leurs prières, cette promenade entre piété et romantisme semblait irréelle. Un regard doux, furtif, à peine se croisant, ils étaient en la Maison de Dieu, et ne pouvaient se permettre un tel égarement. Et pourtant, Pons et Gaia s'étaient aimés devant Lui, sous Son divin regard. Il lui glissa un inaudible « Je t'aime toi! » au détour du déambulatoire. Un banc dans une chapelle voisine, personne, lui prenant la main, le chevalier la tira doucement vers ce lieu, loin des regards indiscrets. Là, posant ses mains sur les joues de sa belle, il déposa un chaste baiser sur ses lèvres désirables. Ô combien il l'aurait voulu. Mais il se retenait. Cette heure était vouée à Dieu. L'amant n'oublierait pas durant l'heure suivante à faire l'éloge de la beauté de Gaia, lui rendre encore et encore ses hommages.

Alors? Ma dame ne voulait pas venir? lui murmure-t-il coquin. Pourtant il n'y a pas foule, et l'endroit en est presque intimiste!
_________________
Pons a trente-six ans.
Ses yeux bleus perçants vous scrutent sous des traits sévères travaillés par le soleil.
Des mèches de cheveux blonds paraissent parfois sous la toque qu'il porte sur le chef.
Anacron
De l’avenir d’un Réformé récemment converti en la belle cité genevoise, telle était l’un des thèmes qui s’imposerait sans doute au Béarnais au cours de son temps quotidien de méditation …

Assis dans un des coins les plus sombres de l’édifice religieux, AnacrOn laissait images et idées venir librement émerger à la surface de ses pensées. S’il décidait des sujets qui feraient l’objet de sa réflexion, pour autant, il ne maitrisait ni la hiérarchie, ni la persistance ou au contraire l’esquisse d’une impression qui faisait subitement saillie … Ce que l’on nommerait bien plus tard inconscient prenait le pouvoir au cours de ces séances de transes léthargiques dans lesquelles le Maure parvenait à se plonger grâce, le croyait-il, aux infinis pouvoirs de Deos.

Le jeune homme était persuadé que pendant ces moments extatiques, Dieu avait un total accès à son âme et pouvait s’il le décidait, rien ne pouvait être imposé au Très Haut, lui insuffler si ce n’est des réponses, au moins des directions …

Yeux fermés, tête inclinée, nuque et muscles relâchés , assis en tailleur dans la douce pénombre de l’église, le Maure commençait à lâcher prise …

Rapidement, de premières images apparurent … sa petite ferme sous le chaud soleil béarnais … Isabella courant pieds nus sur cette plage de catalogne où ils firent l ‘amour pour la première fois … Elle était toujours présente dans ses pensées même si elle était morte depuis plus de 10 ans, elle était toujours là, avec lui.

Rapidement, ce ciel azur si caractéristique des paysages du sud se brouilla laissant place à un tableau aux couleurs et aux contours moins méridionaux … de hautes montagnes, de verts pâturages parsemés de grises rocailles anguleuses , une grotte émergeant d’ une paroi rocheuse, à l’intérieur un homme et autour de lui quelques fidèles priant dans une luminosité céleste … et la grotte qui semblait se fissurer, se lézarder menaçant à tout instant de s’effondrer et d’ensevelir ses occupants !

La grotte irréelle irradiait d’une lumière flamboyante, il se dégageait d’elle délicatesse et bonté que seule une force surnaturelle semblait parvenir à préserver de la noirceur froide qui partout, tout autour l’entourait et menaçait de l’engloutir …

L’image s’altéra … et AnacrOn sentit qu’il revenait lentement à la réalité des hommes.

Ne voulant pas quitter la tiédeur rassurante de cet univers parallèle, il chercha à le faire durer en fermant fortement les yeux et par un effort de concentration mais il savait pertinemment que seul Dieu avait la maitrise de ces instants magnifiques et qu’il lui fallait accepter la volonté du Très Haut…



- Deos, aide-moi ! Guide-moi … Montre moi le chemin !

_________________
Baphomet
Credo ergo sum, Seigneur, « Je crois, donc je suis » car Tu nous as fait ainsi. Notre Père qui est aux cieux, je Te salue. Je réaffirme ma foi, ma foi en Toi.

Pons d'Agoult était agenouillé depuis tôt ce matin sur les quelques marches qu'il fallait gravir pour accéder au chœur. Là, dans cette position ô combien inconfortable, il méditait en silence, marmonnant de temps à autre quelques prières. Encore quelques heures, puis ses pas le ramèneraient à sa demeure où à côté il bâtissait de ses bras, de mes mains, un oratoire pour le quartier. Aussi cherchait-il conseil auprès du Très-Haut pour une possible bénédiction divine du futur lieu.
_________________
Pons a trente-six ans.
Ses yeux bleus perçants vous scrutent sous des traits sévères travaillés par le soleil.
Des mèches de cheveux blonds paraissent parfois sous la toque qu'il porte sur le chef.
Thomas.cromwell
Elles sonnaient à toute volée. Sanctus était entré par la petite porte donnant sur la ruelle et qui permettait d'accéder directement aux clocher et donc aux cordes.
Il aimait bien ce son et encore plus être soulevé vers le haut par le poids du bronze au-dessus de sa tête




(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))
(((((Bong)))))(((((Bing)))))(((((Bong)))))



Il tira encore quelques secondes sur les cloches, puis il lâcha prise, entendant que le lourd balancier faisait seul son office.
C'était un grand jour aujourd'hui. Gaia l'avait choisi pour diriger la cérémonie de son mariage avec Pons, le juge. Ce dernier se disait encore orthodoxe. Mais nul doute qu'il s'agissait d'un malentendu. Son âme s'ouvrirait sans doute bientôt à la vraie foi et il se débarrasserait du clergé romain obscurantiste et vénal. D'ailleurs, n'avait-il pas déjà fait un premier pas en acceptant que la cérémonie soit célébrée à la manière réformée ?

Il revêtit une robe de bure verte, frappée sur la poitrine du lion ailé brodé au fil d'or. Cet or venait des caisses du Béarn, mais cela était une autre histoire. Quant il fut prêt, Il entra dans le choeur. Il fut alors surpris de voir Pons en train de prier. C'était de bon augure.
Il se dirigea vers lui et le salua.


Alors Pons... on cachait bien son jeu avec Gaia, mmm ? Je vous remercie de m'avoir invité à ce beau jour. Avez-vous les noms de vos témoins ?
_________________
Chancelier renversé de la Confédération Helvétique. Le Vieux Lion.
Baphomet
Les cloches, des pas, une voix. La messe serait-elle donc célébrée, enfin? Non, visiblement non. L'Évêchesse et son clergé restaient loin de l'église cathédrale, n'y prêchant plus. Et celui qui parlait, il commençait à bien le connaître : Cromwell, l'Accusateur public qui plaidait en sa Cour au nom de la République & Canton. Se relevant, le Provençal se retourna pour lui faire face et s'inclina légèrement pour le saluer poliment. Le ton de l'homme était amical et informel, et il aimait bien.

Je ne cache pas ma foi, et encore moins ce que le Très-Haut nous a donné à moi et à Gaia. Ce serait L'insulter, mon cher.

Des témoins, euh, j'aurais bien ma filleule. Quant aux autres. Bonne question.

_________________
Pons a trente-six ans.
Ses yeux bleus perçants vous scrutent sous des traits sévères travaillés par le soleil.
Des mèches de cheveux blonds paraissent parfois sous la toque qu'il porte sur le chef.
Thomas.cromwell
Pons... Vous devriez vous relever. Cela m'ennuie de vous voir à genoux devant moi.

Petit sourire.

Comment trouvez-vous ma tenue ? Epatante, non ? J'ai l'air d'un évêque avec ça...
Dame Gaia ne devrait pas tarder. Je l'ai croisé en venant, elle était tout excitée à l'idée de ce mariage. Je crois aussi que les témoins viendront sans doute bientôt. Pourvu qu'ils aient les anneaux.
Je vous ai surpris malgré moi en train de prier. Il est bon de purifier son âme avant un tel événement. Vous savez aussi sans doute, qu'il n'y a point de sacrement chez les réformés. Deos sera votre témoin au Ciel, tandis que deux de vos amis le seront devant les Hommes. Ainsi votre union prendra-t-elle une toute autre dimension.

_________________
Chancelier renversé de la Confédération Helvétique. Le Vieux Lion.
Orgetorix
Orgetorix a mis sa chemise la plus blanc et il a glissé ses cheveux avec de l'eau du lac léman...

Il se raproche et prends place pas loin de Pons.
_________________
Herr, sei mit uns! Hier stehen wir, wir können nicht anders!
Stauffachers Gebet vor der Schlacht zu Sempach
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 25, 26, 27, ..., 48, 49, 50   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)