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[RP] Culte aristotélicien réformé, église dite "cathédrale"

Tatoumi
La mine triste, le coeur lourd, Tatou errait ce soir.
Lasse, elle monta les marches et poussa les portes de la cathédrale désertée à cette heure.
Dans la pénombre, elle s'assit, ferma les yeux et songea.
Non, elle ne voulait pas rentrer en sa vide demeure cette nuit.
Elle s'emmitoufla dans sa cape et revécut cette étrange journée.


Il va me revenir, dis ? Tu vas me le renvoyer ?

Silence...

Il était bien entouré pourtant, qu'est-ce qu'elles ont fichu ?

..... ?

Heu non, je veux pas dire que j'aurai préféré que ce soit Barba ou Mari qui se prennent une lame, non !
Mais enfin, je peux même pas aller à son chevet...

....

Ah si, c'est vrai, je pourrai... Merci de me rappeler le coup de poignard dans le dos...


Seule, dans l'obscurité, elle sourit. Effectivement, l'annonce de la blessure de son mari aux aurores l'avait rendue cotoneuse toute la journée et elle avait étrangement peu souffert quand elle s'était sentie trahie.

Oui, je sais, je m'apitoie sur mon sort. Mais que veux-tu que j'y fasse ?

....

Non, il ne serait pas content de me savoir là, prête à abandonner alors qu'il est parti combattre.
Oui, il n'aura pas à rougir de moi quand il va revenir, je vais me reprendre, tu as raison, les chemins ne sont pas pavés de pétales de fleurs....


Elle sombra peu à peu dans un sommeil peuplé d'images de Barkus à l'air kirkwoodien. On lui avait fait savoir que le médicastre de Kirkwood s'occupait de son mari. Cela ne l'avait que moitié rassurée, il avait fait des prouesses sur le lecteur mais que cela donnerait sur le meunier.....
_________________
Kirkwood
Citation:
À tous ceux qui liront ces lettres, salut et bénédiction

Annecy est tombée.

L’Empereur assiège Genève.

Avec les OMR, il argue faussement d’une agression surprise et religieuse de Genève. Alors que la Savoie abattait à vue les notables genevois, confondant marchands de poissons et chevaliers brigands, au mépris de la charte aristotélicienne du Juge. Que la diplomatie genevoise s’est démenée comme diable en eau bénite pour négocier avec les dirigeants savoyards.
L’empereur, sous la dictée de Victor de Cernex, a menacé de destituer tous les nobles de l'empire qui ne prendraient pas part à l’éradication de Genève et ses habitants.
Belle conception des libertés germaniques ! Bel augure de son règne !
Les armées impériales sont ainsi payées par les impôts des paysans, artisans et notables des villes d’Empire. Outre appauvrir ses sujets, il les mène donc à la boucherie face à l’infanterie la plus redoutable du continent, qui a ridiculisé trois grasses semaines durant à Annecy les armées savoyardes, sept fois plus nombreuses, avant de tomber !

Armoria, princesse vanillée française, assiège Genève.
Elle vient de reprendre Annecy à l’armée genevoise, victorieuse il y a un mois. Armoria, qui avait déjà humilié l’Empire lors de sa prétendue croisade l’an passée. Où pour paraît-il sauver le Béarn, elle attaquait une Genève sans défense en foulant aux pieds les libertés germaniques de Franche-Comté et de Savoie. Avant d’aller ravager inutilement la Provence d’une guerre de six mois. D'où elle a dû rentrer défaite et pantelante, toute honte bue.
Pendant que le Béarn, malgré les menaces réitérées d’excommunication romaines, accédait avec bon sens aux très honnêtes et modestes demandes genevoises. Il voyait aussitôt finir avec soulagement la guerre qu’il avait provoquée.

La Savoie continue de pratiquer la seule diplomatie qu’elle connaisse : « Moi vois, moi tue ». Alors que les offres de négociations genevoises n’ont cessé à aucun moment, en vain hélas ! Faut-il croire qu’en Savoie, les dirigeants se nourrissent de sang ? Il est vrai que leurs armées déplorent une belle et bien grasse centaine de morts depuis le début des hostilités.
Voilà des dirigeants bien gras donc, qui ne craignent pas de faire mourir les autres à leur place, orgueil oblige.

Il ne s’agit pas de se battre pour Annecy ou de combattre pour Genève.
Non, il ne s’agit pas d’une guerre pour la domination, pour l’agrandissement de Genève ou pour un profit matériel. Car Genève a toujours proclamé qu’elle cesserait toute guerre avec la Savoie et se retirerait d’Annecy avec la fin des iniques proscriptions savoyardes.
Il s’agit, désormais, et uniquement parce que les OMR, Armoria et l’Empereur interviennent au mépris de toute religion, légitimité et légalité, d’une guerre destinée à rétablir, par notre résistance, sur des fondements inaltérables, les libertés de l’Aristotélicien, bafouées par ces princes qui se pensent nobles et cherchent des jouets dans leur chambre pour remplir leur âme.

Vous demandez ce qu’est notre politique
? Je peux vous le dire : c’est faire la guerre, sur mer, sur terre, par tous les moyens, avec toute la puissance et avec toute la force qu’il plaira à Dieu de nous donner ; faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse, sans égale dans le sinistre et lamentable catalogue du crime humain.
Vous me demandez quel est notre but ? Je vous réponds d’un mot : la victoire, la victoire à tout prix, la victoire en dépit de toute terreur, aussi longue et difficile que puisse être la route, la victoire.
Seuls s’il le faut, pendant des années s’il le faut.

Nous réunissons des femmes et des hommes de toute la Confédération, tout duché, tout parti, aristotéliciens réformés et orthodoxes. Nous avons pu être en désaccord et nous opposer par le passé, puisque sont parmi nous de nombreux Comtois et des Béarnais ; mais un même et unique lien nous unit à présent ; la volonté de conduire la guerre jusqu’à la victoire, et de ne jamais nous soumettre à la servitude ni à la honte, quels qu’en puissent être le prix et la souffrance.

Car nous ne faiblirons ni ne faillirons.
Nous tiendrons jusqu’au bout. Nous nous battrons dans les étables et les jardins. Nous nous battrons dans les prairies, nous nous battrons dans les forêts et dans les rues, nous nous battrons dans les maisons, dans les cuisines, dans les potages, dans les fromages, sous l’orage, les nuages ou dans la neige, dans les marais et les pics.

Nous ne nous rendrons jamais.
Et si –ce que je ne crois pas un instant possible-, nous nous trouvions défaits, alors, nos amis au-delà des montagnes poursuivraient le combat jusqu’au moment choisi par Dieu où ils obtiendraient enfin l’objet absolu de notre quête : le rétablissement des libertés, le signal tant attendu du retour à la paix grâce à notre victoire.

Tatoumi, avoyère de Genève


Syllys
Oh Dieu...
Faites cesser ce conflit imbécile !
Kirkwood
Kirkwood arrive en vitesse.
Enfin, de toute la vitesse que lui permettent ses bandages multiples.
'Faut avouer que c'est quand même assez rapide, il commence à être doué. L'expérience, ça aide...
Et là, Kiki, de l'expérience, il en a un paquet...

Les envahisseurs ne tarderont plus.
Pas Helvètes pour l'essentiel.
Donc sales.
Aristotéliciens, pas garantis.
Bon, si, d'accord, aristotéliciens orthodoxes.
Des romains, quoi.
Berk...

M'enfin, bon, si ça peut permettre aux habitants de Genève attachés à ce qui est devenu incontestablement une hérésie de prier dans ce bâtiment genevois qui est donc aussi le leur...

Finalement, une fois les hypocrites des OMR repartis, on pourra peut-être enfin faire fonctionner le simultaneum, le partage de l'église entre les deux cultes, qu'avaient refusé avec tant de morgue les autorités romaines et les paillassons qui leur servent d'envoyés le plus souvent ?


Il fait le ménage.
Époussète, nettoie, récure, dégraisse, fait briller sans rayer, la totale quoi...
'Pourrons pas dire qu'on l'a pas respecté, le lieu saint.
'Enfin, s'ils sont honnêtes, c'est pas encore rendu !

Petit regard vers le grand crucifix


Désolé, p'tit Christos, comme tu le savions, le roseau plie mais ne cède pas.

'Vont pas être déçus, s'ils croient prendre l'âme de la ville en même temps que ses murs !
Hobb


Le Commandeur des Armées Saintes arriva sur le parvis de la Cathédrale. il était entouré d'une partie de la Garde d'Honneur du Saint Crâne d'Aristote. Il venait rendre la Cathédrale au seul culte vrai et reconnu, Romain.

La ville de Genève était libérée de la malveillance Réformée, mais il savait que ça ne serait pas suffisant. Mais le nid était pris, les larves de la bête immonde n'iraient plus de cette ville répandre la misère et l'hérésie. Il en était fini de cette République de brigands.

Le Teutonique, enleva son heaume à tête de molosse Anglois, remis son épée à son écuyer et gravit les marches de l'édifice. Il irait bientôt demander à l'évêque si il ne fallait pas refaire une cérémonie pour rendre sa pureté originelle au lieu.


_________________
Vereboten



Le commissionnaire Vere Botengänger savait que l’instant était dramatique…
Les envahisseurs avaient pris les remparts et commençaient à occuper la ville. Les ordres Militaro Religieux, les séides bornés de Rome, venaient répandre leur hérésie immonde.
Pour l’instant, la force était leur. Il fallait céder.
Le roseau cède, mais ne plie pas…
Les Genevois auraient leur heure, à nouveau.

Pour l’instant, il savait ce qu’il avait à faire pour protéger l’honneur genevois face à la bête immonde, face aux représentants zélés du Sans-Nom…
Il venait de rassembler tous ses amis.
Enfin, disons ces connaissances.

On arrivait là à un moment où quelqu’un fait le point sur sa vie, et se demande s’il a vraiment réussi son coup. Alors, amis ou connaissances ?

En tout cas, Genevois.
Certains mêmes étaient du culte romain et il n’avait pas eu le moindre mal à les persuader de se joindre à lui, quand ils apprirent de quoi il était question. Eux-aussi avaient défendu la ville, les armes à la main, malgré leur distance vis-à-vis de la politique de l’avoyerie.
Ils étaient Genevois !
Même Kirkwood, cette immonde larve qui faisait office de Lecteur en la ville.

Heu, Kirkwood ?
Hésitation de Vere Boten…
Bon, d’accord, même lui, malgré toues ces préventions vis-à-vis de ce, de cette, de ce..
Bon, d’accord, même Kirkwood…
Heureusement qu’il n’est pas là, lui, se dit Vere Boten. Il semble que Deos ait pitié des abrutis comme lui et lui ait insufflé la bonne idée de ne pas se montrer face à ceux qui lui ferait subir, à tout le moins, une démonstration complète de leurs capacités à faire avouer au pape Eugène qu’il était averroïste…
Là, Vere Boten eut un moment de tentation.
Qu’est-ce que ce serait agréable…
Non !
Il se signa !

Puis il rejoint enfin, avec tous ses camarades, le parvis de l’église « dite cathédrale », saint Pierre.
Ils se réunirent devant le grand portail et firent front…
Heu, personne ?
Z’avaient l’air malin, tiens !

Ouf, si, un détachement des OMR arrivait.
L’heure était grave.

Et s’ils se faisaient massacrer par ces brutes ?
On échangeait des regards d’appréhension.

Il arrive que Deos ait pitié de Ses créatures.
Vere se tourna vers ses compagnons et compagnes. Tss, même des femmes ?! Hé, peuple de Deos aussi, se morigéna Vere Boten…
Les nuages se dégagèrent et la lumière les éblouit.

Vere Boten ne fut pas courageux.
Ça demande un minimum de conscience, paraît-il.
Il se contenta d’un souffle :


Frères et sœurs genevois ! Nous sommes frères et sœurs aristotéliciens, en Deos, à Genève ! Prions !
Les romains, leur credo ! Les réformés, notre profession de foi !

Et ils se mirent à prier, à genoux, pendant que les occupants s’arrêtaient devant l’église.
Kirkwood


La voix du vieil Uewen tonna :

Depuis quand un Genevois, réformé ou romain, prie-t-il ses ennemis à genoux ?!

L'ordre claque.

Debout, tous !

Effet immédiat.
C'est beau le sens de l'ordre...
Ça explique peut-être pourquoi Uewen, d'origine flamande, se retrouve à Genève
Bigmamma_fwi
Debout au milieu des genevois, Bigmamma arborait fièrement son casque fendu !
Voyant arriver le détachement des saintes Armées, elle eut un sursaut de dégout :

Comment, c'est cet infâme traitre à ses frères helvètes qui vient oter à mes frères Genevois reformés leur lieu de culte ! N'avez vous aucune retenue pour mieux choisir votre représentant ? N'aviez vous que ce matamore sans finesse pour investir un lieu sacré que l'on vous rend avec dignité et en excellent état !
Jamais, moi, Aristotélicienne, je ne me reconnaitrai en lui et ses semblables qui, par leur intolérance crasse, font honte à ma foi !

_________________
De la discussion nait la lumière.

Mun
Quand il se réveilla s'est sous une tente qu'il se trouvait, entendant les râles et cris dehors.
Ils n'étaient pas de joies mais bien de douleurs voyant quelques médicastres autour de lui tournoyer comme des mouches autour d'un morceau de viande mort.

Essayant de lever un coté de la toile voyant les tentes montées.
Ne comprenant rien, alors que hier il était sur les murailles.
Le sol était rouge de sang, puis plus rien le noir complet quand sa chaire fut transpercée comme si un moustique venait de le piquer .


[Quelques jours plus tard]
Retrouvant un peu son esprit. Demandant à un des militaires près de lui
]Ne sommes nous pas le jour de la prière
Crachant sur le sol une remontée de sang de son ventre.

Voyant un signe de tête ne comprenant que trop peu ce ui lui était demandé

Nous verrons bien
Malgré le gel qui recouvrait la toile de la tente de l'infirmerie le Vice Dominus vétéranus n'allait pas rater une de ces journées, il n'en n'avait jamais ratée une seule depuis sont entrée dans la Garde Episcopale.

S’apprêtant malgré ses blessures multiples des derniers jours de combat, il avait la foi en lui cette flamme qui ou qu'il soit ne le retiendrai pas allongé .
Les médicastres furieux essayèrent bien de l'en empêcher mais ne purent venir à bout de l'humeur du vieux Vidame, bon nombre de missives lui étaient arrivées depuis plusieurs jours lui fessant part de témoignage et des prières qui lui étaient destinées.
Il se devait de les remercier et de prier pour ses frères plus souffrant que lui.

Les plaies avaient été recousues et par chance aucun membre amputé.
Juste la tête qui tournait un peu peut être du au sang qu'il avait perdu dans cette bataille.
Mais un remède l'accompagnait la liqueur du pays, se servant un verre de Mirabelle qui le réchauffa rapidement parcourant son corps comme une trainée de poudre qui s’enflammait ses yeux pétillèrent.

La cuirasse lui fessait mal malgré les étoffes qui protégeaient les parties de son corps meurtri.
Cherchant en vain son épée, s'est là qu'il se souvint que celle ci fut brisée dans l'affrontement.

Sa dague glissée sous son armure marquée aux armoiries de sa famille .
Il attrapa un des montant de la tente et d'un mouvement précis de la jambe le rompit en deux , soupesant le bâton le trouvant peut agréable mais bon il devrait l'aider dans son déplacement et qui sait pourrait peut être aussi servir à chasser quelques bêtes féroces de la région.
La tente s'était écroulée sur les médicastres ce qui lui permit cette fois de quitter le camps à pieds passant par une des chemins qui s’enfonçait dans les bois;

Le temps passait le froid était de plus en plus intense et les plaies semblaient s'écarter entre elles laissant une douce chaleur liquide passer sous les vêtements.
Reprenant son souffle un instant, il vit le clocher de l'église devant lui une dernière rasade de mirabelle qui le réchaufferait pensant au campement qu'il avait laissé ainsi que ses frères blessés.
Profonde inspiration ne voulant faire demi tour, il se devait pour eux .
Cette fois le chemin descendait, mais la souffrance fut encore plus pénible ses membres le fessait souffrir à chaque mouvements.

A nouveau s'appuyant contre un chêne avant d'entrer dans la ville.
L'effervescence y était à son comble toutes les langues y résonnaient et prises à parti étaient courantes.
Cherchant du regard un de ses frères d'armes mais sa vue se troublait un peu, la faim certainement le tiraillait.
Cherchant un morceau de miche dans une de ses poches de vareuse se l’engouffra dans la bouche le suçant doucement au lieu de le manger, la nourriture était rare et ceux qui la vendaient devaient être riche maintenant à dormir surs les écus.

Personne ne semblait lui prêter attention, il est vrai que tous les uniformes étendards remplissaient de couleur la ville.

Se redressant pour prendre une attitude militaire lorsqu'il arriva devant les marches de l'église.
Serrant les lèvres comme pour chasser sa douleur.
Il les monta une à une puis arrivé devant les portes entrouverte, se retourna vers la place du marché.
Chercha sous la cuirasse un instant et en ressorti taché de sang, le sien, une étoffe.
L'attacha à son bâton


Le vent fit le reste,le tissus claquant comme un coup de fouet, appelant tous ceux qui voudraient prier en cette journée le Très Haut
Korrigans
[Campement des blessés...Dimanche matin, alors que l'air sent encore l'odeur nauséabondes des combats.]


Le Sergent était allongé dans une tente de bonne fortune, rêvassant à moitié d’une nuit qui n’était visiblement pas qu’un rêve, mais un cauchemar bien réel, un cauchemar où beaucoup de ses frères et lui-même fut blessés par les hérétiques, quand soudain… une main insidieuse s’aventura sur sa jambe, une main plutôt lourde, celle d’un forgeron ? Où peut-être d’un maçon ? Le bougre ne put rien faire, étant dans un état de convalescence où il nageait entre la vie et la mort, laissant cette main lourde parcourir sa jambe en faisant je ne sais pas quoi, la tripotant limite avec perversité…quand vint le moment où les lourds doigts de celle-ci appuyèrent sur ses blessures…

AIIEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!

Son corps se cambra pour mieux apercevoir l’individu qui l’avait fait hurler comme un animal piégé.

Mais vous êtes malade !!!...prononça-t-il dans un élan de douleur, surpris.

Ses sourcils se froncèrent en voyant que c’était en faite un médicastre, remonté, le jeune homme n’eut d’autres choix que de se rallonger pour ne pas éveiller la colère d’un médicastre qui ressemblait plus à un boucher, ce qui n’avait pas le don de rassurer le sergent épiscopal.

Après plusieurs minutes à se serrer les dents devant une amertume souffrance qui s’était transformée en véritable torture, le jeune Garde , exaspéré, vint à taper la main du médicastre avec la sienne, lui faisant gentiment comprendre qu’il n’aimait pas qu’on touche à son corps avec des gestes aussi brutales.et oui, c’est qu’il était sensible le Korrigans.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, ses oreilles réussissent à entendre un bruit de cuirasse qui venait dehors, intriguer, il bloqua l’avancé d’une jeune femme avec son bras pour lui poser la question.

Euh…Damoiselle…savez vous d’où vient ce bruit et ce quel est son but ? il faut oser pour faire un tel bouquant un dimanche matin !...dit-il d’une voix plutôt grave.

La Jeune damoiselle répondit d’une voix timide, sûrement intimidée par le ton sévère d’un sergent ronchon dû à ses blessures !

C’est….C’est…C’est Monseigneur Mun qui ….qui…

Le sergent, pressé, voulut accélérer l’arrivé de la réponse en serrant doucement, sans méchanceté, la main de la dame.

Oui ?... dit-il en lui lançant un regard des plus pressant, il fallait aussi dire que la patience était une vertu en cours d’acquiescions pour le jeune homme, bientôt acquise, mais pas tout à fait cependant.

Qui…armé d’un bâton tape sur sa cuirasse pour qu’on vient prier avec lui.

Il lâcha soudainement la main de la jeune femme, se rallongeant sur le dos après l’avoir remerciée d’un signe de la tête, réfléchissant hâtivement si il devait se rendre là-bas…la réflexion ne prit que quelques secondes, un jour de prière était sacré !

Il se cambra une seconde fois, puis déposa un pied à terre, puis prit son épée pour la déposer au sol et s’appuyer dessus pour enfin pose son second pied qui lui faisant mal au sol, et vint prendre un bâton pour s’appuyer dessus, laissant son épée tranquillement dans son fourreau, au cas où il resterait deux-trois hérétiques qui tenteraient d’empêcher cette messe.

En sortant de la tente, le Sergent aperçut le regard subtil d’un médicastre qui lui faisait comprendre indirectement qu’il n’aimait pas que ses patients partent en pleins soins, mais Korrigans s’en contre-fichait de ses regards, du moment qu’il n’était plus touché par ses incessantes mains qui ressemblaient d’avantages à celles d’un forgeron plutôt qu’à un médicastre.

Le temps pour aller de la tente à la Cathédrale fut multiplié par 3, de façon à ce que le sergent marche en s’appuyant sur son bâton qui faisait office de canne améliorée à sa façon, passant inaperçu à travers les autres personnes…en même tant, il ne portait pas l’étendard des saintes armées…oublié dans la tente, mais cela le rassuraient d’un côté de passer inaperçu…

Arrivé à La Cathédrale, il vit Mgr Mun, qui souriant en laissant le vent taper le bâton sur sa cuirasse, petit sourire en coin, le sergent savait bien que monseigneur Mun masquait ses douleurs derrière un sourire qui en disait pourtant beaucoup, mais il comprit rapidement que le jour des prières méritaient moultes sacrifices…

Il monta à son tour les marches de la cathédrale, se croyant déjà à la fin de sa vie, âgé, grimaçant aux douleurs qui apparurent lorsque les marches s’accentuaient, pis, enfin, il était arrivé !

Il salua poliment Monseigneur Mun.

Bonjorn Monseigneur, qu’elle belle journée pour les fidèles, n'est-pas ?... Question certes pas très importunes, au vu des nombreux blessés, mais la journée du seigneur aurait le moyen de tous les réunir.

Je suis venu assister à la messe, et c’est grâce à vous, si je puis dire.

Puis, il sourit d’un air niais, sachant qu’il avait oublié de dire quelque chose.

Ah…et…désolé pour vos blessures, j’espère que vous vous remettrez vite….j’en doute pas cependant.

Il se tourna vers la place du marché, attendant avec hâte la messe prochaine.
Bourrike
L'évêque, ses bagages déposés au palais diocésain, prit la route du campement. L'odeur âcre du sang la prit aux narines, tentant de lui soulever l'estomac. Faisant le tour des tentes, elle déposa une caresse sur un front brulant, enroula quelques pièces de charpie pue donner un peu d'aide aux soignants, prononça quelques paroles d'encouragement avant d'être attirée par un tintouin qui provenait de la maudite cathédrale dont les réformés s'étaient emparée.
Réflexe de pensée qui provenait de l'époque où l'évêque avait subi les affres de l'accusateur public genevois.
Elle prit la direction du bruit, persuadée d'y trouver une quelconque échauffourée, et s'agenouilla à l'extérieur, reconnaissant les combattants de la foy, pour entonner avec eux le credo.


_________________

** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Kirkwood
Kirkwood termine de balayer. Il se parle tout seul.
L'âge, c'est un peu tôt, mais dans son cas particulier, l'héritage familial, question intellect, explique beaucoup, et bien mieux, le n'importe quoi de sa conduite...


On pourra rien r'procher z'aux Gen'vois, question entretien d'laboutique, nom d'la !
Bien plus propre que les chapelles que j'avions visité à Rome !
'Faut avouer qu'on sentions bien que c'estions pour attirer les dons des pélerins, soyons z'honnêtes...

Il entend du bruit dehors, sur le parvis.
Trop calme pour des combats.

Quoi qu'y s'passions ?

Armé de son seul balais, le Lecteur de Genève, sicaire du Lion de Juda, se dirige vers la porte monumentale.
Hobb


Hobb observa l'édifice et fit une moue. Il ne fit pas attention aux murmures de certains.

Il se tourna vers ses proches compagnons.

-" Mes frères, il me semble que ça n'est pas bien d'entrer. Je crois que cela sent le souffre, ou autre chose d'ailleurs. Même si certains essayent de rendre cela plus propre.

Mes amis, Monseigneur Mun, mon Frère Korrigans, je crois qu'il faudra reconstruire un lieu plus décent.
"

C'est alors que l'évêque Bourrike arriva et entama le Credo. Le Commandeur le reprit avec ferveur et de haute voix, qui portait jusqu'aux sommets enneigés n'en doutez pas !

_________________
Mun
Mun fut heureux de voir un de ses frères d'armes, blessé comme lui il y a de cela plusieurs jours .
Les combats avaient fait rage et bon nombre de ses frères avaient versé leur sang au nom du Très Haut . Mais la foi était forte et permettait à se dépasser soi même . La douleur était une épreuve dans l'accomplissement de leur devoir.
Préférant la parole à l'épée, mais parfois les enfants sourds et égarés devaient être ramenés dans la lumière du chemin.

Après avoir salué militairement le Sergent malgré la douleur à l'épaule.

Merci de votre venue Sergent , Belle journée froide serte mais notre foi nous réchauffe
Quand à mes blessures,

un mensonge lui serait bien pardonné .
Elles ne sont que superficielles, le métal,
touchant sa cuirasse,
à bien absorbé les coups.

Regardant le sergent,
Les vôtres ne sont t elles pas trop profondes, j'ai appris que les combats furent rudes aussi pour votre lance.
Se souvenant des rapports journaliers.
Quand à la messe, je ne sais si s'est le jour mais il ne nous faut point de lieu pour prier.
En tou lieu l'amour du Très Haut est présent.

Réfléchissant à sa charge et si loin de sa chapelle .
Je ne puis la donner mais nous pouvons néanmoins prier et protéger tous les fidèles qui viendront se joindre à nous .

Une voix forte et gutturale Mun l'aurait reconnu parmi milles .
Son ami et frère était là, ils s'étaient croisés entrevus écrit mais n'avaient eu le temps de se revoir vraiment.

Hochmeister Quelle joie de vous voir si je puis me permettre . Dire que nous avons traversé ces contrées bien plus calme il fut un temps .Acquiesçant de la tête à la reconstruction de l'édifice tout en se penchant vers Hobb
Pour la reconstruction il nous faudra des corps, ....
Son front se plissa

Bruit à peine perceptible dans le dos du Vidame itinérant tournant légèrement le regard s'est qu'il vit l’Évêque, l'ayant croisée quelques fois à Rome ou en d''autres lieux ne se souvenant ou .
La voyant s'agenouiller, Mun n’eut le temps de la saluer de se présenter ni même de l'aider que le credo fut entamé.

Regardant le Sergent dans les yeux, comme pour lui dire soyons vigilant.
Le Vice Dominus Vétéranus se plaça derrière l’Évêque tout en restant debout le Gonfanon de la croisade dressé et la main posée sur sa dague
Regardant au loin les personnes qui arrivaient.
Korrigans
Après avoir atteint les marches, le sergent dût tenir son épée et son gonfanon pour ne pas que ceux-ci s’envolent dû au vent qui soufflait fort, peut-être un signe du très-haut pour dire qu’il est fier que les hérétiques ne pervertiront pas les fidèles de nouveau ?

Pis ses yeux se froncèrent en écoutant attentivement le vice Dominus lui dire que ses blessures n’était que superficielles, le jeune homme savait bien que le vétéran mentait pour ne pas l’inquiétait, mais on ne dupe pas un Nîmois qui voit dans les yeux et lis sur les lèvres qui affichaient tout le mal que monseigneur Mun subissait actuellement, sans se plaindre.

Apparemment, on répond toujours à un mensonge par un mensonge, il répondit donc au Vice Dominus en utilisant euphémisme.

Merci de vous en inquiétez monseigneur, mais heureusement, ce n’est rien, juste quelques coups d’épée qui m’ont égratignés…prononça-il en souriant.

Il se tourna vers la cathédral pour admirer la splendeur de ce lieu quelques instants, ne pouvant masquer une légère déception en sachant qu’elle était encore aux moins des hérétiques, mais heureusement, le sergent savait se reprendre vite, et sait ce qu’il fut en se tournant de nouveau vers le vice Dominus.

Oui, j’espère que nous serons nombreux à venir prier pour l’amour du très-haut, et peut-être nous fera-t-il l’honneur d’éclairer ses hérétiques pour qu’ils nous rendent la cathédral

A peine ses phrases prononcées qu’il salua poliment le Commandeur de sanctes armées.

Bonjour Monseigneur, ravi de vous revoir !

Il attendit donc l’arrivé d’autres personnes aux côtés de ses frères.
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