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[RP] Culte aristotélicien réformé, église dite "cathédrale"

Kirkwood
Ainsi, quelques trente Genevois récitaient leur croyance, ce jour-là, sur le parvis de l’église « dite-cathédrale »*.
Ils tentaient ainsi de se donner du courage devant les envahisseurs des armées savoyardo-omeressques qui venaient de prendre la ville.

Ainsi, les aristotéliciens romains donnaient-ils du Credo :


Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;

En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.


* Suivant les mœurs des réformés qui seuls y officiaient depuis deux longues années que les romains avaient refusé le partage dit simultaneum, voté en l’avoyerie**
** En « mairie » comme on dit en français de France
Kirkwood
tandis que les aristotéliciens réformaient donnaient de la [quote]Profession de Foi aristotélicienne réformée

Citation:
Je crois Deos Créateur du monde
Depuis l’Enfer qui est sous l’onde
Au paradis où volent les colombes
La Réforme

Il nous jugera à l’heure du trépas
Sur nos actes et surtout notre Foi
Son sourire déjà nous donne de la joie !
La Réforme

La Réforme, la Réforme
Proclame Oane, ancêtre vénéré
La Réforme, la Réforme
Car de tous, il fut le premier.
Il soupesa en sa chair, les belles vertus de l’Esprit
Et l’essence de Deos, si Aimant, il comprit
C’est la Réforme

Aristote fut premier prophète
Les lois divines, il décachète,
Et cette sagesse, c’est vachement chouette
C’est la Réforme !

Christos a toujours voué sa vie
À pointer l’chemin du Paradis
Même si c’est pas toujours du sucre candi
C’est la Réforme !

La Réforme, la Réforme
Averroès fut dernier prophète
La Réforme, la Réforme
Ce fut le dernier de cette belle brochette
Vivr'au mieux ici-bas, comment savoir faire les choix ?
Il nous l’a montré, entre émois et tournois !
C’est la Réforme !

La Réforme, la Réforme
Si c’est un rêve, je veux rêver
La Réforme, la Réforme
Si c’est un rêve, je rêverai


Vous imaginez le cauchemar à comprendre pour le type qui cause pas avec l’accent local, qui éventuellement porte un heaume de compétition format cloches de Pacques...
N’oubliez pas de rajouter, aux voix d’alto d’une perfection quasi archangelesque, les voix des vieillards et vieillardes, celles de crécelle, celles des ivrognes et ivrognesses, sans oublier les quelques mômes qu’on n’a pas réussi à caser quelque part.
Enfin, notez la présence de deux Bourbines, un romain, un réformé, le premier en credo, le second en profession de foi, bien sûr, qui chantent avec plus ou moins de bonheur dans leur langue maternelle.

Voyez déjà le tableau ? La bande sonore à décrypter ?
Et encore, Kirkwood n’est pas là.
Ben quand même…
C’est vous dire.
Kirkwood
Mais il serait dommage d’oublier le clou de la chose.
Les patriotes genevois profondément indifférents à la chose religieuse.
Oh, on priote de temps en temps, comme ça, pour faire plaisir, aux mariages, tout ça… Franchement sans plus, voire jamais…
Ben ils sont là aussi, hein. Genevois avant tout.

Alors ils font la tête, de ne pas avoir d’hymne à entonner qui les reconnaissent en tant que tels.

Mais l’un d’eux se souvient d’un refrain pour les cérémonies militaires, quand il était en service de garde civique.
Un truc du genre :

Citation:
Genève toujours belle et glorieuse
Notre épée toujours sera joyeuse


Mais dans l’oreille de ceux qui entendent mal (distance, problèmes ORL, distraction, helzheimer…), ça finit par donner :
Citation:
Geneviève, si belle et joliment chaloupeuse
Mon épée te rendra heureuse


Sans même se rendre compte de ce qu’on peut y trouver…

Alors, on vous laisse méditer sur ce que subissent les pauvres conquérants, qui certes ne sont pas des anges, mais indéniablement, n‘ont pas mérité ça.
‘Bon, c’est sûr, ils ne vont pas fuir.
Mais quand même…
Ca avait l’air sympathique et rigolo, la conquête de Genève…
Pas sûr que l’impression reste longtemps, en définitive…
Acar
Crédo terminé...

Messieurs dict-il, l'heure est grasve !

Ce jour, nous allons resprendre ce lieu de culte. Néanmoins, point de massacre en ce vaisseau de lumière, nous desvrons composer.


Il observa ceux qui chantaient, indifférents à nos regards... Peu importait la foy tant qu'elle pousse en asvant, songea t(il

Garde, allez presvenir leur meneur que nous voulons esviter massacre et qu'il serait de bon ton de trouver bonne solution.

Patientons mes frères, voyons la suite de cesla, sans tirer nos espées.

_________________
Nicolas_track
Sam priait avec ferveur et finit de réciter le crédo :


Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;

En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.


Elle rouvrit les yeux et se signa nullement perturbée par le chant des réformés.

Elle se leva lentement, grimacant un peu de douleur, et se placa aux côtés du chancelier Acar

_________________
Mun
Le Vidame itinérant failli s'étouffer entendant le credo des réformés .
Au mon l'homme ne semblait pas une menace lui évitant ainsi une dextre en plein visage .
Respirant fortement puis vis un gonfanon arriver .

L'écoutant un instant tout en gardant un œil sur l'homme qui était arrivé.
Son sang bouillonna en lui et oui s'était un von Frayner et sa langue jamais il l'avait eue en poche entendant le mot garde, le prenant pour des volatils allant déposer requêtes. L'OCF il connaissait l'ordre ainsi que ces membres.

Se redressant sortant les épaules malgré la douleur.

Chancelier Acar nous ne sommes point vos coursiers et répondons à notre serment comme Garde Épiscopal,ne bougerons de ce lieux et de sa protection tant que les murs seront debout, ainsi que tous prélats ou aristotélicien voulant s'y présenter .
S'est pour cela que nous nous sommes mis sur les marches

Serrant encore plus fermement le bâton ou le Gonfanon flottait
Regardant le Sergent à ses côtés comme pour lui intimer l'ordre de rester sur place
Korrigans
Le sergent était un peu gêné, ne sachant quoi faire, d'un côté, mgr Ascar qui disait d'aller voir l'ennemi pour négocier le faite qu'il nous rende le lieu de culte, puis d'un autre, monseigneur Mun qui insistait du regard.

Il décida tout compte fait de se pencher vers son supérieur pour lui murmure quelque chose.

Monseigneur, Si nous y allons nous pourrions peut-être récupérer notre lieu de culte, non ? tout en protégeant les clercs et cette cathédrale ?

Il sourit doucement, sans rien dire d'autre.
Nicolas_track
Le sergent de l'Ocf fronca les sourcils en entendant le ton employé par l'homme a l'encontre de son chancelier qui ne chercait qu'a trouver une solution a cette situation complexe.

Commencant légèrement a être agacée par le brouhaha des réformés,elle se tourna vers Acar et l'interrogea du regard

_________________
Acar
Ma sœur, qu'un de nos gardes se desplace comme je le desmande.

Puis il se penscha vers monseigneur Mun : Mon frère, je pense que vous ne comprenez pas ma desmande, qui je le rappelle concerne nostre garde Franche et de plus, personne ne partira d'isci, cesci est bien la raison de nostre présence commune, nul douste.

Plus bas : Néanmoins, je vous desmanderai de moderer vostre ton devant un membre du Haut Conseil des Sanctes Armées.

De facto un garde Franc alla donc voir le meneur des réformés et lui indiqua la desmande...
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Bourrike
Ah non, on était pas ici pour se quereller entre Aristo! L'évêque se tenait prête à lancer le plus doux de ses regards, comprenez par là un truc à glacer sur pied le plus ardent des défenseurs, lorsque, se relevant, elle s'aperçut avec bonheur que les choses étaient calmées.

Voyant le garde de l'OCF s'avancer, elle lui emboîta le pas, voulant pénétrer en la demeure du Très-Haut calmement, sans que le sang ne soit versé dans le Saint Lieu.

La prière des réformés émettait un bourdon immonde selon elle, et si possible, elle avait l"intention de faire comprendre à ces gens que si le lieu devait revenir à l'église de Rome, eux ne subiraient aucune violence.

C'est donc les mains levées dans un geste de bénédiction que la Nivellus avançait d'un pas mesuré, priant pour ne pas se prendre un nouveau coup d'épée et cherchant du regard l'appui des membres des congrégations présents.

"allons mes frères, avançons pour la gloire du Très-Haut"
_________________

** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Hobb
Hobb savait combien ses Milites ... . Oui il pensait "ses ", cela n'était pas de la vanité, ni du paternalisme, mais il était très fier d'avoir été nommé à leur tête, pour cette Sainte Mission. Comme il avait été fier déjà à leur côtés, en tant qu'écuyer de l'Ordre Teutonique en 1456, déjà contre la République Réformée de Genève.
Il les connaissaient tous, depuis le temps.


Et il comprenait que les esprits s'échauffent devant un édifice souillé par une foi renégate, associée à la briganderie, au vulgaire.

-"Mes Frères je vous prie de garder votre sérénité face au sans nom. Nous lui avons botté le train. et nous devons, même après ces jours de combats et maintenant d'attente, respecter les manières Chevaleresques.
C'est vrais que nous avons tous nos prérogatives, mais nous avons surtout à faire don de soi.
Notre Frère Acar a réagi avec son coeur et notre Frère Mun, a réagit avec sa force.
J'aurai dû donner des consignes clairs quand à cette bâtisse.
Si il est acquis que jamais nous ne ferons lieu commun avec quelque idéologie que ce soit, je dois dire que je laisse à nos clercs la prérogative de décider de cette question.

Aussi joignez vous à moi et suivons Monseigneur Bourrike."

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Kirkwood
Une fois credo, profession de foi et ode à Genève (hum) récitées, y’a un moment où même le bourgeois le plus borné, comme le moine-soldat le plus fanatique, se rend compte qu’il faut aller au charbon.

(hrp : tout le dialogue avec l’accent du Léman, bien sûr)
- Bon, qui c’est qui s’y colle ?

- …

- …

- Hilda ?

- Ah non, je me suis déjà tapé les seaux des latrines à déverser sur les assaillants durant tout le siège…

- Ouais, c’est sûr.

- T’as fait ta part des trucs durs…

- Sans compter que ça risque de les froisser, si qu’y prennent conscience de l’odeur…

- Ce serait pas très diplomatique…

- Vaut mieux pas, alors… Toi ?

- Ah nan, ma femme dit toujours que j’ai une haleine d’ours…

- Y’a peut-être d’autres raisons…

- Ah oui, et lesquelles, s’il te…

- Bon, les envahisseurs attendent… Un peu de politesse s’il vous plaît, on est en Helvétie, pas chez les sauvages… Toi ?

- Nein, ich spreche nur Deutsch…

- Ah, alors…

- Ben, attends, y t’a compris la question, là ?

- Oui, mais là, faut que l’autre comprenne qu’y comprenne pas qu’y comprenne.

- …

- Laisse, j’me comprends. Et toi ?

- J’ai un ongle incarné, et une excuse du médicastre Diafoirus.

- Et toi ?

- Volontaire !

- Ah nan, pas elle, veto !

- Ben pourquoi ?! Maintenant qu’on en a enfin un, de volontaire ?!

- N’a toujours pas remboursé la dette de l’oncle du beau-père de la cousine germaine de sa sœur, au voisin de palier du demi-frère de la bru du grand-père de ma femme.

- Ah, Roger ?

- Nan, Thomas voyons !

- C’est le demi-frère…

- Non, non, il s’est remarié avec Babette, l’ancienne domestique de Vere Boten.

- Mais non, c’est pas Babette, c’est Annie !

- Mais non !

- On joue ça ? à pile ou face ?
Kirkwood
- Heu, y z’ont l’air de s’impatienter, en face ?

- Envoyons-leur Vere Boten, y’peuvent pas se vexer qu’il ait l’air agressif ?

- Hein, mais je ?!

- (Tous les autres) Très bonne idée.

Quels instants plus tard, Vere Boten, encouragé par quelques coups de pied et de coude plus ou moins discrets, quitte avec un indéniable regret la masse rassurante et chaude des Genevois.
Lesquels défendent toujours l’entrée du portail par leur masse inerte mais qui bruisse de ce qu’on appelle en Confédération « Qui Berne gagne »*.


Ce qui est sûr, c’est qu’en effet, Vere Boten le commissionnaire ne risque en aucun cas d’être utilisé par les envahisseurs comme légitimation d’un massacre par « légitime défense ».

La hampe de son drapeau blanc (il en a toujours un en réserve) est plus épaisse que lui.

Par contre, sur ses habits noirs et sévères qui trahissent l’aristotélicien réformé à cent pas, son visage l’emporterait presque, en blancheur, sur le drapeau, pourtant lavé de frais*.

Il s’approche des guerriers, certains qui portent encore heaume en chef, ce qui ne les rend guère rassurants, d’autres non, mais aux visages durs qui portent un je-ne-sais-quoi qui évoque dans l’esprit de Vere les carnages façon Béziers***.
Sans oublier les tâches de sang sur leurs vêtements.
Ça, un Helvète ne peut pas laisser passer.
Déjà, sur lui, il a beaucoup de mal (sauf quelques rares excentriques), mais alors, sur des étrangers, c’est profondément impossible.

Désespéré et pétant de trouille, il se tourne vers une des rares femmes présentes, pourtant une représentante du Sans-Nom, puisqu’il s’agit de l’évêque romaine !

En fait, dans son ignorance, il n’a aucune idée du caractère de Bourrike, et il a oublié que c’est un évêque qui paraît-il a lancé le fameux : « Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens »…


On, on, on, on, on... Vere se concentre et finit, suprême preuve de la supériorité de l'humain sur le reste de la Création, par réussir à arrêter de claquer des dents et finir sa phrase qui justifie sa présence ici :
On, on, on est à vous tout-de-suite, un peu de patience, s'il vous plaît ?

* C’est peut-être, selon certains doctes, la raison de l’unité de la Confédération, mais ça en laisse perplexe un paquet d’autres…
** On est en Helvétie, quand même
*** Joyeux massacre d’hérétiques albigeois, mais je vais pas cafter les responsables…
Bourrike
Et là, les mains de l'évêque, toujours dans un geste de bénédiction descendent pour venir se poser chacune sur une des rondeurs qui servent de hanche à la Boubou.
Elle se penche, voulant comprendre ce que vient lui dire le fantôme qui s'est avancé.

Citation:
On, on, on, on, on.


"vi, mais encore?"

Avance un peu plus pour se mettre à la hauteur du bégue.

Citation:
On, on, on est à vous tout-de-suite, un peu de patience, s'il vous plaît ?


"euhn, faut voir à pas exagérer tout de même, ça fait quelques années que vous z'y êtes, plusieurs semaines qu'on est en combat, plusieurs jours que les Saintes Armées sont entrées dans la ville, z'aviez pas le temps de vous aménager un truc potable ailleurs que là, hein?"


Prend un immense plaisir à taper du pied d'un coup sec, histoire de montrer qu'elle pourrait se fâcher et que les gens derrière elle ne sont pas là pour rien, tout en priant intérieurement les 7 archanges de ne pas avoir à demander leur intervention. Déjà qu'il va falloir évacuer les miasmes putrides de la réforme, si en plus faut nettoyer les giclures de sang sur les vitraux, on a pas fini.
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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Gontranius
Gontranius arriva en toute hate, des rumeurs en ville disaient qu'il y avait battaille devant la Cathédrale .

Visiblement, c'était faux , aussi, se calma-t'il .
Le Teutonique se fraya une place dans la foule pour se placer a coté de Samaellle .
Comme il était grand de taille, il pu voir la scène qui se déroulait sous ses yeux

Monseigneur Bourrike en conversation avec un etre frèle tout de noir vétu .

Certains dans la foule murmuraient

Celui en noir, c'est un hérétique , un nommé Verboten

N'étant point du coin, le Reiter était enclin a les croire.
La main sur le pommeau de son épée , il continua d'observer les deux personnages
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