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[RP] Culte aristotélicien réformé, église dite "cathédrale"

Kirkwood
Puis Kirkwood fait un signe à Coulondre et Vittorio.

Sourire qui trahit la saveur anticipée de son triomphe. Après l’arrivée de l’œuvre d’art, le coup de théâtre qui restera dans les mémoires !

Par contre, Coulondre a une tête d’enterrement, et Vittorio un rictus mauvais.

Vittorio et Coulondre tirent alors sur deux cordes pendantes du plafond, passant dans des crochets et accrochées à l’autre bout à une planche, sur laquelle se tient Kirk, qui s’élève ainsi par à-coups dans les airs.

Regard perplexe, puis stupéfait de l’assistance, qui vire ensuite entre consternation et effarement joyeux.
D’une part pour ce qui est de la dignité nécessaire à une cérémonie religieuse, de l’autre du plaisir de voir Kirk dans ses œuvres.

Car si Coulondre et Vittorio tractent de concert le Lecteur, ils ne le font pas sur le même tempo.
Entre le colosse montpelliérain au crochet de fer, peu habitué à cette manœuvre, et le petit Italien issu d’un monastère et quand même vaguement rompu à la pratique, Kirkwood comptait sur une moyenne raisonnable…
Perdu !

Ça oscille, ça tangue, ça roule, modèle vent force 5 en Méditerranée…



Les, les, les horrâââââ, les horreurs de la guerre n’estions point finiiiiiiieuh. Namay, chien fouuuuuu de Mc Gro, Gro, Groar, estions avec les restes de son armée sous les murs de Sionnnnnnn.

Bon, ça allions comme ça, Vittorio et Coulondre, bonne altitude, merci, merciiiiiiii beaucoup, on s’arrêtions siouplaît ! Ouf…

C’est pas très droit, Kirk se déhanche pour rester droit et se raccroche désespérément à une seule corde*, mais au moins, c’est à peu près stable, à un petit trois mètres au-dessus du sol.

Où que j’en estions ? Ah oui, le goupil Namay à Sion.
Il y avions été défait deux fois par les Genevois bien sûr, mais aussi Bourbines, Bocans, Sédunois, Fribourgeois, et disons-le fort, altant aristotéliciens réformés que romains ! Ce qui nous unissions estions plus fort que ce qui nous divisions !

Hochements de tête approbatifs dans l’assistance.
Même si Kirk sur sa planche de guingois ne fait pas convaincant, dans le modèle « orateur militaire et politique ».


Ils nous ont ensuite délivrés de l’engeance du Sans-Nom en un siège éclair qui restera dans les annales de l’art militaire z’et poliorcétique ! Trois jours ! Prouesse digne d’Alexandre ze Grète, disciple d’Aristote !

Ayons pensée émue pour ces volontaires menés par ces fameux capitaines : Camy, Wahl, Cendres. Pour nos avoyers qu’avions lutté sous l’occupation, nos Powie et Lep !

* Pour la dignité, on cherche encore...
Kirkwood


Par contre, j’savions point pourquoi, j’pensions au psaume 28, vous savions, ces vers :

Citation:
Ne me traîne pas avec les impies, avec les malfaisants, qui parlent de paix à leur prochain, et le mal est dans leur cœur.
Donne-leur, Yahvé, selon leurs œuvres et la malice de leurs actes, selon l'ouvrage de leurs mains donne-leur, paie-les de leur salaire.


Pasque vous l’savions sans doute, reste quelques croisillons z’et Helvètes pervertis qu’avions préféré une carrière de vice et de crimes civiques, voire parfois la saleté disions la rumeur (frémissement d’écœurement dans l’assistance), au patriotisme helvète.

Y parliiiiiions… Regard d’appréhension de Kirk vers le bas. Auquel répondent regard chafouin et vague geste d’excuse de Vittorio.

Heu, y parlions de paix, les Freng, Blue et croisés, mais c’estions guerre qu’on avions subi ! Guerre religieuse, con, con, con, confessionneeeeeeeeeelle, alors qu’on sortions d’un conflit profane avec la Savoiiiiiiiiiiiiiiiie !

Kirkwood se tient des deux mains à une seule corde, alors que les oscillations ont nettement repris

C’estions des dépravationnés spirituels, de la bête à Sans-Nom, qu’avions refusé d’alleeeeeeeeeeeeeeeeeer à résipiscence une fois battuuuuuuuus !
Qu’avions provocationné la foule pour perturbationner la paix r’ligieuse enfin revenue en Genève !
Y sentirons le poids et la rigueur de ses loiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !

Mummyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !

Kirkwood se retrouve maintenant tête en bas, pieds coincés dans les nœuds qui maintiennent planche et corde solidaires.
La robe largement déployée dévoile bien sûr ses chausses.

Coup de bol, il a fait une grande lessive, pour fêter la reprise de la ville. Mais bon, c’est un peu comme les chaussettes, reste le côté « reprisé de partout », c’est moyen-moyen, question gloire…
Kirkwood


Bon, c’est clair, y’a des événements qui obligent à clore une action.
Mais si vous croyez que Kiki va en rester là, c’est que, franco, vous sous-estimez encore bien trop l’extrême bonne opinion qu’il a de lui-même.

Démonstration, alors qu’il est toujours la tête en bas et la robe découvrant ses chausses usées et rapiécées :


Frangines z’et frangins, j’croyons qu’il estions temps de clore le sermon !
Chantons z’en semble la Gloire du God tout-puissant, comme qu’y disions les Brittons, z’avec le psaume 8 :

Citation:
Yahvé, notre Seigneur, qu'il est puissant Ton nom par toute la terre! Lui qui redit Ta Majesté plus haute que les cieux
Par la bouche des enfants, des tout petits, Tu l'établis, lieu fort, à cause de Tes adversaires pour réduire l'ennemi et le rebelle.
À voir Ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles, que Tu fixas,
Qu'est donc le mortel, que Tu t'en souviennes, le fils d'Oane, que Tu le veuilles visiter?
À peine le fis-Tu moindre qu'un dieu; Tu le couronnes de gloire et de beauté,
Pour qu'il domine sur l'œuvre de tes mains; tout fut mis par Toi sous ses pieds,
Brebis et bœufs, tous ensembles, et même les bêtes des champs,
L'oiseau du ciel et les poissons de la mer, quand il va par les sentiers des mers.
Yahvé, notre Seigneur, qu'il est puissant Ton nom par toute la terre!


Passons sur les fous-rires de certains, la gêne incommensurable des plus crispés de la dignité.

On finit par passer à la Cène, le partage du vin et de viandes entre réformés.
Non, on n’oublie pas Kiki là-haut (quand même !). Vittorio et Coulondre, franchement hilares, le redescendent, vengeance goûté et publique.

Mais vous aurez quand même noté le choix du psaume :


Citation:
À peine le fis-Tu moindre qu'un dieu; Tu le couronnes de gloire et de beauté


Gonflé, non, dans sa situation ?
Raoulleglabre
[le narthex, adossé au pilier des Anges]

T'es réformé, toi ?

[...]

D'manière générale mon gars, j'préfère pas trop attirer l'attention du Seigneur. Des fois qu'i'me siffle. Et j'suis pas pucelle, le bon homme qui m'siffle, il prendra mon poing dans l'tarin. Dieu ou pas.

[...]

T'es helvète, toi ?

Tu m'prends pour qui ! Pour une serpillère ronchon qui râle quand on lui met pas les patins et qu'on vient laisser d'la boue sur ses carreaux ? Né en Helvétie, mort pour l'Helvétie ? 'Y a pas plus crétin comme raison pour se battre. T'es né là, par hasard, tu t'poses pas d'aut'question, tu tapes.

[...]

Ou alors, t'es pas né là par hasard ?

[...]

T'es réformé, toi ?

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Leo...
Même s'il priait chaque soir en prévision du combat qui les attendait, pris dans ses devoirs militaires leo... n'avait toujours pas trouvé le temps de visiter la cathédrale de Genève, ville de naissance de la réforme.
Il était temps de réparer cet oubli.

Il aimait l'ambiance qui y règnait, du moins quand personne ne se disputait son usage.
Aussi, après avoir supervisé la distribution des rations il prit le temps de s'y évader et pour profiter de son calme et de sa sérénité.
Lui même s'était contenté de percevoir sa ration et de la réserver pour le soir vu le jeûne qu'il s'imposait.
Il déambula un peu le long des murs en admirant les vitraux histoire de s'imprégner un peu de l'athmosphère du lieu puis alla s'asseoir sur un banc pour penser un peu au tournant qu'avait pris sa vie et à ce qui l'attendait dans les semaines à venir. Une chose était sûre en tout cas, même si les croisés arrivaient à tuer les défenseurs de genève la réforme ne mourrait pas avec eux, et le martyr de chaque croyant ouvrirait les yeux à 10 dupes du pape.

Il y pensa si bien que doucement, petit à petit il sombra dans le sommeil.
Un cathédrale n'est pas un endroit plus mauvais qu'un autre pour faire un somme réparateur pendant qu'on est en pleine introspection.
S'il existe un endroit où l'on peut espérer recevoir l'inspiration divine, c'est bien là.

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Zarathoustra
Zarathoustra vint visiter la cathédrale en ce dernier jour des humbles du mois d'Averroes. Il vit quelqu'un qui semblait vouloir vérifier que le Très Haut communique par le rêve.

Les murs semblaient se refroidir du manque des sermons du Lecteur Kirkwood. Zarathoustra rêvait de pouvoir imposer ses bêtises à tout le monde par le biais de prêches In Gratibus auxquels ne pourraient échapper tous les badauds, aussi pousse-bouton soient-il, en allant au marché. Mais ceci exigeait un cursus universitaire extrêmement complexe, à s'en faire péter la cervelle. Et puis il y avait la guerre, et toutes ces sortes de chose. Alors, il se contenta de héler dans la cathédrale Saint Pierre.


Mes frères! Pourquoi l’Unique a-t-il permis qu’on usurpe sa parole, et que l’on répande en son nom de fielleux mensonges ? Pourquoi laisse-t-il Rome la perfide répandre son venin, si ce n’est pour mettre à l’épreuve les croyants, ceux qui ont embrassé la vraie foi ? Pourquoi leurs armes trempées dans le péché parviennent jusqu'à nos hauteurs pour nous faire du mal?

C’est que la foi n’est point une simple affaire d’option. Qu’il serait doux, qu’il serait commode aux impuissants de dire : « voilà ma foi, car je l’ai choisie, comme on s’achalande au grand marché des croyances. Je l’ai trouvée bonne et belle, et l’ai soupesée, comparée avec d’autres et je l’ai choisie, et ce sera là ma foi. Je l’afficherai sur ma poitrine et brillerai par mon choix singulier. » Et l’impuissant s’en va discuter avec les menteurs, les considérant comme ses amis. Prions pour lui, car son âme est perdue.

Les reformés ne sont point chalands sur le marché. Ils sont les combattants choisis par le Très Haut pour que plus jamais sa parole ne soit pervertie. C’est pourquoi ils ne souffrent le mépris des orthodoxes qui partagent avec lui la Cité terrestre. C’est pourquoi ils ne relâchent pas le combat dont les a chargés Deos. Car Il a voulu que la foi soit un combat, et non une option. Et quand le croyant, au terme de sa vie, se trouve devant le Très Haut, il n’a en lui nulle crainte, car il sait qu’il a fait ce qu’il pouvait pour que Sa parole ne soit point déformée. Mais que la peur noircisse la bile du biaiseux qui pense qu’il lui suffit de laisser passer sa vie dans la paix et la tolérance du mensonge, il ira rejoindre l’enfer des abysses.

Car l’Unique est omniscient et connaît chacun de nos actes, chacune de nos pensées. Nul n’est besoin de se confier ses erreurs à un être de chair dans de sombres et puantes cabines de bois, aucune confession ne saurait se substituer à Son ultime jugement. Malheur à celui qui s’en remet au jugement des hommes pour en espérer le pardon et l’indulgence, car il s’expose au céleste courroux. Malheur à celui qui mime quelques génuflexions devant des pantins portant soutane, car il oublie qu’il ne saurait échapper au jugement ultime.

Car l’Unique est omnipotent, et la mort est son serviteur. En vérité, il n’est le moindre de nos actes qui ne soit par lui choisi et voulu. Et pourtant dans sa grandeur il a voulu que chacun de nous soit responsable de son sort. Et c’est là un mystère impénétrable. C’est l’amour, que Dieu a voulu insuffler dans nos cœurs. Point d’amour sans libre volonté. Quel sublime paradoxe : c’est par amour que nous devrons écraser les irréductibles partisans de l’engeance séculière. Et seulement les irréductibles, grande sera notre indulgence envers les aveugles qui renonceront sans fard à leur cécité. L’Unique peut tout, et la mort est son serviteur. S’il avait voulu anéantir sans distinction chaque pilier du grand mensonge, il l’aurait fait dans un soupir. Mais il s’en remet aux vrais croyants pour exercer leur magnanimité et leur intransigeance, ainsi expriment-ils leur amour, par quoi les hommes sont les enfants de Dieu, et ainsi reconnus par Lui-même.

Car l’Unique est Tout Puissant, il sait tout et peut tout. Les vrais croyants sont son instrument.

Osannah! Ohhhhhhh Lord! Est-ce que tu sens les vibrations de Christos? Oui je sens les vibrations de Christos! Est-ce que tu sens les vibrations de Christos? Ohhh Seigneur!


Zarathoustra agitait ses mains, les bras au dessus de la tête. Il était vraiment temps que le jeûne se termine.
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Eins thut Noth.
Izaac
[église Saint Pierrot. Sous le pilier des anges. Travée dextre, septième colonne.]

Les idolâtre de la pagode sont sous nos murs.
Nous sommes les pièces du jeu que joue le Ciel ;
On s'amuse avec nous sur l'échiquier de l'être,
Et puis nous retournons, un à un, dans la boite du néant.

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Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Izaac
[Même endroit. Chaire. Comme tout à Genève, remarquez.]

Mane nobiscum Domine ! Reste avec nous, Seigneur !

En cette Année Douloureuse, puissent les aristotéliciens s'engager avec plus de force pour témoigner de la présence de Dieu dans le monde ! N'ayons pas peur de parler de Dieu et de porter la tête haute les signes de la foi. [...]

Alors ?

Les Trois Prophètes lus et entendus, on ne peut que promouvoir une culture du dialogue et donner à cette dernière force et nourriture. On se trompe lorsqu'on pense que la référence publique à la foi peut porter atteinte à la juste autonomie de l'État et [...]

Ben rien...

[...] des Institutions civiles, ou bien que cela peut même encourager des attitudes d'intolérance. Celui qui apprend à dire "merci" pourra être un martyr, mais il ne sera jamais un bourreau. [...]

I'z'ont pas ????

Il nous est possible de reconnaître l'importance de préserver le droit fondamental à la liberté de religion et [...]

Ben nan ! Saison des basses douleurs, qu'elle m'a dit...

[...] à la liberté de conscience, colonnes essentielles sur lesquelles repose la structure des droits humains et fondement de notre confédération, seule société réellement libre de l'Aristotélité.

[...] Même pas un bisou ?

[...] Il n'est permis à personne d'annihiler ces droits en faisant usage de coercition pour imposer une réponse au mystère de l'homme.

N'ayons pas peur de parler de Dieu et de porter la tête haute les signes de la foi.

[...] Siiiiiii !

Allelhuia !

Allelhuia !

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Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Leo...
Allelhuia !

Leo... remerciait l'unique pour ces belles victoires qu'il leur avait accordées.
Pour la culture du dialogue avec les croisés, ça pourrait attendre la fin du siège une fois qu'ils seraient mis hors d'état de nuire. D'ici là il savait qu'il aurait à brandir tous les jours un certain signe de foi.


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Nicbur
[En la Cathédrale Saint Pierrot, le surlendemain de la veille du 7 juin 1459, jour de son poutrage]

Nicbur l'avait demandé, Lepam l'a fait... Lepam voulait parler au boss, dans la Cathédrale, alors Lepam l'y avait emmené, ou tout au moins ce qu'il en restait. L'Issime avait pris cher, très cher pendant la nuit, et c'est un Nicbur très diminué qui allait interroger son créateur.

Poufquoi? dis le moi? poufquoi que fu me fais fa? hein? ve fuis pas un bon ariftotélifien? ve fais pas affez pour pfomouvoir la fraie foi? Poufquoi qu'à faque combat, tu fais en forte que v'en pfenne pfein la tronfe?

Lepam écoutait, et ne disait rien, mais n'en pensait pas moins:

- Pour que tes chevilles désenflent mon ami... Tu étais la quand le jour des humbles a été créé, et te voila sans doute devenu le plus fier et le plus prétentieux d'entre tous. Tout le contraire d'un humble -

Il regardait son ami, et espérait qu'il se rendrait compte qu'il était en train de s'éloigner du droit chemin. Il vivait dans le passé, alors qu'il devrait vivre pour l'avenir, en travaillant pour la gloire de Dieu.

Féponds moi!!! dis moi fe que ve dois faire! fe t'en fupplie!!!

BANGGG! l'Issime tombe de son siège.

Et Lepam, d'une voix qu'il tente de faire la plus douce possible:

Je crois qu'il veut que tu redescendes sur terre, que tu arrêtes de te prendre pour lui et que tu redeviennes celui que tu n'aurai jamais du cesser d'être.

Ainfi foit il... Fi il le feut, fe le ferait...
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Qui qui c'est l'plus balèze? c'est bibi!!!
Leo...
Leo... était à la cathérdrale et il écoutait le prèche d'un lecteur qui reprenait queqlues versets des 52:

En vérité je vous le dis les trésors de l'Église ne sont ni suffisamment définis, ni assez connus du peuple.

AMEN!

Ces trésors ne sont que des biens temporels ; et loin de distribuer ces biens temporels, les prédicateurs en amassent plutôt.

AMEN!

Averroes a dit que le trésor du Très Haut est le très saint Livre de la gloire et de la grâce de Dieu. En cela il a parlé le langage de son époque.

AMEN!

Ce trésor est avec raison un objet de haine car par lui les premiers deviennent les derniers.

AMEN!

Nous disons sans témérité que les trésors de l’Eglise d’Aristote et de ses serviteurs zélés, doivent avec raison être recherché par le croyant ; car par lui les derniers deviennent les premiers.

AMÈNE!

Et tandis que le lecteur continuait son prèche, leo... songeait à combien de vérité il y'avait dans tout ce qu'il venait d'entendre.
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Izaac
[église Saint Pierrot. Sous le pilier des anges. Travée dextre, septième colonne.]

Mon bien est disséminé aux quatre vents,
Et je chevauche en tous lieux pour le rassembler.
Il n'est jamais donné à Deos que l'aumône que l'on consent aux pauvres.
Tout le reste est donné au monde et je viens prélever ma part.

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Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Leo...
Leo... venait d'emménager à genève, et il y'avait une visite qui s'imposait: l'église.
Ces derniers mois il s'était converti à un niveau qu'il n'aurait pas jugé possible auparavant: il avait vu la vérité et rejeté l'évêque de rome, il avait changé son nom et maintenant il avait même changé de ville.

C'était donc un homme nouveau qui entrait dans cette église, et qui allait remercier l'Unique de ses bienfaits.

Ce qu'ils se sont dit? C'était entre l'Unique et lui.


...
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Tibere
Le soir commençait à tomber sur Genève qui semblait somnoler, insouciante, comme le fait celui qui est sûr de son lendemain.
Monseigneur Bourrike lui avait donné les clés de l'église. Il poussa la lourde porte. Personne. Il avança à travers la nef puis monta les trois marches qui le séparaient de l'autel. Il se retourna et embrassa d'un regard circulaire les lieux. Il leva les bras au ciel, fit des sortes de moulinets, puis avança brusquement son bras droit, paume tendue, comme pour dire "halte" à un démon invisible. Son visage s'orna d'un discret sourire, ses yeux devinrent plus noirs que d'habitude.
L'endroit serait parfait pour les cérémonies à venir se dit-il...

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Leo...
Comme souvent au sortir de sa journée de travail, leo... était allé se baigner dans le lac pour se purifier.
Il était plein de sueur et de suie, il faut dire qu'il ne chômait pas à la forge, on s'arrachait presque ses produits.

Après s'être purifié, il en manquait pas d'aller à la cathédrale remercier l'unique de ses bienfaits. Mais ce soir là il eut la surprise de voir un homme qu'il ne connaissait pas en train d'agiter les bras au niveau de l'autel.
Qui était ce? Un membre de la guilde des tailleurs répétant pour le spectacle de fin d'année? Un gymnaste? L'adepte d'un culte étrange? Le membre d'une chorale procédant à des échauffements avant de chanter? Un prédicateur en pleine répétition de la gestuelle de son prochain sermon sur la place du marché? L'avenir le dirait.

Bah, leo... decida de le laisser en paix tandis que lui même s'assiérait dans un petit coin pour prier et remercier l'unique de ses bienfaits.
C'est ça qui était bien à Genève, chacun était libre d'y prier le seigneur comme bon lui semblait.

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