Vereboten
Culte réformé du 6 février 1457 de lÈre de la réformation de la Foi
Kirkwood pénétra dans la nef dun pas lourd. Même pour un Vere Botengänger qui frémissait de gène à sa vue, il faisait pitié. Les traits tirés, la démarche trainante, les bras pendants
Malgré sa mansuétude, Vere se réjouissait intérieurement.
Peut-être allait-on enfin avoir un culte digne de ce nom, sans forfanterie, calme, posé, discret, digne de Deos ? Et non ces déclarations à lemporte-pièce, ses indignités davantage à leur place dans limmonde boulasse. Bon, il nespérait pas que le Lecteur ait appris à parler un latin digne de ce nom, ni quil soit devenu un autre homme. Mais peut-être enfin serait-il devenu pondéré, serein, moins, moins, moins heu, enfin, moins Kirk quoi !
Deos, ce serions bien que Tu accueille en Ta miséricorde et Ta bonté les frangins zet frangines qui sont là, sincères zet respectueux et qui voudrions te prier.
Il continua, dune voix qui trainait de plus en plus : Jvous bénie tous, ouais, zau nom du God, comme disent les Brittons, pis faudrions point oublier ses prophètes, les zAristote, Chrestos pis Averroes.
Il y eut un moment de silence A vrai dire, Vere nétait pas le seul, lensemble des réformés, commençaient aujourdhui à être gênés vis-à-vis de celui qui leur servait de Lecteur. Aujourdhui, ce nétait visiblement pas la grande forme

Kirkwood pénétra dans la nef dun pas lourd. Même pour un Vere Botengänger qui frémissait de gène à sa vue, il faisait pitié. Les traits tirés, la démarche trainante, les bras pendants
Malgré sa mansuétude, Vere se réjouissait intérieurement.
Peut-être allait-on enfin avoir un culte digne de ce nom, sans forfanterie, calme, posé, discret, digne de Deos ? Et non ces déclarations à lemporte-pièce, ses indignités davantage à leur place dans limmonde boulasse. Bon, il nespérait pas que le Lecteur ait appris à parler un latin digne de ce nom, ni quil soit devenu un autre homme. Mais peut-être enfin serait-il devenu pondéré, serein, moins, moins, moins heu, enfin, moins Kirk quoi !
Deos, ce serions bien que Tu accueille en Ta miséricorde et Ta bonté les frangins zet frangines qui sont là, sincères zet respectueux et qui voudrions te prier.
Il continua, dune voix qui trainait de plus en plus : Jvous bénie tous, ouais, zau nom du God, comme disent les Brittons, pis faudrions point oublier ses prophètes, les zAristote, Chrestos pis Averroes.
Il y eut un moment de silence A vrai dire, Vere nétait pas le seul, lensemble des réformés, commençaient aujourdhui à être gênés vis-à-vis de celui qui leur servait de Lecteur. Aujourdhui, ce nétait visiblement pas la grande forme