Les étrangers ou le carnleibr et son sbire

Hanon_wolfen

[quote="Hanon_wolfen"]N'ayant pas eu vraiment l'occasion d'intervenir, Isys ayant parfaitement maitrisé la situation et s'étant occupé du bretteur avec une facilité déconcertante, enfin bon, ce qui étais fait, ne pouvait pas être défait. Tant mieux.. Voyant son amie s'occuper de Richard, Hanon accouru en direction de Charlotte, qui n'étais pas franchement dans ce que l'on peut appeler un bon état. Crispée par la douleur, convulsant et pleurant sous ce mal qui lui avais étais fait. Inconcevable de faire ça a une femme. Le bretteur méritais ce qu'il lui étais arrivé.

Il prit la femme au sol, la fit s'assoir et détacha de sa ceinture une gourde de Calva, et lui en fit boire un peu, histoire de la requinquer.

En raccrochant la gourde, il tenta de réconforter la blonde dame de ces mots.

- Calmez vous... Tout va bien se passer, il sont tout les deux morts.. Allons, plus de raison de s'inquiéter, ils sont morts. Disait-il sur un ton posé.

Elle avait été ruée de coup, il fallait l 'envoyer voire un médicare ou lui procurer des soins le plus rapidement possible.

Isys

Avec un immense soupir de soulagement Isys voyait que son ami respirait plus profondément, il retrouvait des couleurs et reprenait conscience. Elle lui offrit son plus beau sourire emprunt d’une sincère amitié, Richard le lui rendit avec beaucoup d’effort, il se releva tenant son bout de tissu qui lui comprimait sa plaie

Citation:

Comment va Charlotte ?
Isys, va vite voir Charlotte, il faut qu’elle bouge sinon les rats vont vouloir en faire leur repas.

Isys posa sa main sur la joue de son ami pour etre sur qu’il était bien reveillé et le regarda un instant
Puis se leva rassurée pour aller vivement vers sa jeune amie qu’Hanon tentait de rassurer, elle bougeait pleurant sans doute de douleur. L’homme ne l’avait pas raté elle avait le visage tumefié, et saignait des coups qui lui avait asséné

Charlotte ma belle c’est Isys, .. t’en fais pas tout vas bien

Posant doucement ces mains sur les parties qui semblaient avoir eté frappés, Isys jugea que l’etat de son amie était assez grave, sans doute des cotes cassés, mais elle ne pouvait rien faire ici, elle n’avait rien pour les soigner

Hanon, prend charlotte, on va les mener chez moi,je pourrais mieux les soigner la, surtout fait bien attention elle a sans doute des cotés cassés..

Elle laissa Hanon prend la jeune femme et s’occupa de Richard, qu’elle aida comme elle put pour le relever, Il s’appuya un peu sur les epaules d’Isys, . La jeune femme semblait inquiète pour Charlotte, elle était vraiment amochée.;; Un dernier regard lancé vers les deux morts .. les rats commencaient leur repas..

Au 110 chez Isys

Entrant vivement chez elle avec Richard qui la tenait, Isys parla a Hanon qui la suivait avec Charlotte dans ses bras

Ma chambre est la bas, elle designa du menton une porte, met la dans mon lit j’arrive, richard assis toi la

Elle ouvrit les portes de ces armoires sortant pansement, et diverses potions, en tant que bonne infirmière qu’elle faisait elle-même, et se mit a genoux a ses cotés enlevant le pansement plein de sang, ca semblait moins grave que prevu, la sang était de bonne couleur, si il avait eté foncé ca aurait voulu dire qu’un organe avait eté touché, elle le regarda et lui offrit un sourire

T’en fait pas mon ami ca va aller, par contre je vais te faire un peu mal..

Se relevant, elle prit une fiole, dont elle versa le produit sur un linge propre

T’es prêt ?

Sans attendre sa réponse elle appliqua le pansement sur la plaie.Le pauvre fit une drole de tete, il reblanchi un instant avant de retrouver une couleur un peu normale

Voilà voilà c’est tout

Charlotte se mit a hurler dans la chambre, un regard approbateur de Richard, et Isys l’abandonna, et partit en vitesse dans sa chambre ou elle vit sa jeune amie qui hurlait se tenant le ventre

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Charlotte.

[Au lavoir]

Elle sursauta violement alors qu’on la faisait assoir. Le regard brouillé de larme, elle mit quelques secondes à reconnaître le visage qui se penchait sur elle, persuadée que c’était Romain.
Une gorgée de calva…
Elle toussota, ce n’était pas un breuvage de gamin ce truc ou c’est peut être qu’elle avait du mal à respirer. Sa respiration, d’ailleurs, n’était pas très régulière, saccadée de par la douleur.

Hanon tentait de la rassurée, si rassurement il pouvait y avoir, car elle était… soyons franc… Morte de peur.

«Mort? Ils? Il n’y avait pas que Romain?» Qu’elle pensait

Mort? Ils ? [i] Qu’elle lui demanda dans un murmure rauque.

Évidemment, elle ignorait que Robert (le Carnleibr) avait été présent. Souvenez-vous, le sbire lui avait fait voir les prunes d’un violant coup de point dans la tronche.

Pas le temps d’avoir de détails, voilà que la belle Isys arrivait, rassurante elle aussi. Elle toussa et un drôle de son sifflait entre ses lèvres. Décidément, elle ne respirait pas bien et le corps lui faisait tellement mal. Pas une parcelle, qu’elle eut l’impression, n’était pas sous l’effet de la douleur.

La mine sévère d’Isys la convainquit, elle n’allait pas bien et ne devait pas être belle à voir.

Isys… Elle n’arrivait plus à parler, la tête lui tournait.

Hanon la souleva. C’est alors qu’elle vit que Richard était là… Blessé! OHHHH S’il arrivait quoi que ce soit à Richard…

Charlotte perdit conscience.

[Chez Isys]

Elle s’éveilla dans un lit, parfumé à ce qu’il semblait, c’était sans doute le paradis qu’elle respirait, difficilement, pourquoi souffrait-elle encore? Cette fois, c’est son ventre qui lui faisait mal… Et de plus en plus…

«Non mais affreux!!!!!!»

Elle gémis, se tenant le ventre à deux mains, les larmes roulant sur les joues. Crispée par le mal, la douleur qui ne cessait d’augmenter…

AHHHHHH! AIEEEEEEEE!!! AHHHHHHHHHHHH!!!!

Elle se tordait littéralement de douleur, hurlant à plein poumon, malgré le souffle court, prête à rendre l’âme ou à basculer à nouveau dans l’inconscience
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Isys

Refermant doucement la porte, Isys regarda Charlotte qui semblait souffrir le martyr, meme avec des cotes cassées, elle ne devrait pas autant souffrir.. c’est alors que le jeune infirmière remarqua une tache de sang sur ses draps..elle s’avanca et regarda Charlotte, se pourrait-il que.. ??Pourtant elle est si fine et menue.. ce n'est pas possible

Hum.. Hanon tu peux aller me faire chauffer de l’eau s’il te plait

Elle avait dis cela juste pour l’eloigner de la chambre, Quand il fut sortit Isys parla d’un douce voix a son amie, tout en lui ecartant un peu sa chemise, pour tatonner son ventre qui formait une petite boule

Charlotte ma belle tu attend un bébé c’est ca ?

Elle se crispait tant la douleur était intense, Isys lui donna la main, la tache de sang commenca a s’etaler, la mine grave elle attendait la reponse de la jeune femme, si jamais c'etait cela...

Charlotte?
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Isys

(hop un petit up avec l'autorisation de notre censeur)

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Les étrangers ou le carnleibr et son sbire

--Carnleidr

RP ouvert à tous... Allez! Pas de gène... tous sont les bienvenues... seules contraintes... plus que 3 phrases, de la cohérence et un peu de patience le temps que l'histoire se place. Bon jeu!

La nuit était tombé depuis un moment, le ciel sombre, sans lune ni étoile était couvert. L’air lui-même semblait étouffé sous le bas plafond qu’offrait ce ciel nocturne. Seul le clap clap de sabots s’entendait sur le chemin alors que deux sombres montures et leurs cavaliers franchissaient, au pas, l’enceinte du village. Les deux ombres apparentes semblaient des hommes, compte tenu de la stature des deux étrangers. Le duo, large d’épaules et paraissaient sensiblement plus grand que la majorité bien que ce pouvait n’être que de l’illusion compte tenu des deux hongres sur lequel ils étaient monté.

Ils avaient traversé près de la moitié du village lorsqu’un mouvement furtif provenant du premier individu, une main gantée, levée, donnant probablement une indication. Les deux destriers s’arrêtèrent au centre de la place du marché.

Un murmure rauque…

La gamine ne peut pas s’être rendu bien loin…

Un sourire pervers défigurait ses traits alors que l’autre intrus rigolait tel un ignare au souvenir de la blonde. Chacun avaient eu droit au plaisir… puis son rire glauque se tut, subitement, alors que le poing du carnleibr s’abattait sur son épaule pour lui intimer le silence.

On aurait du la tuer la bas… la sale gosse va nous dénoncer et nous seront bon pour la potence, elle en sait beaucoup trop… Avait commencé le premier.

Le deuxième enchaîna. Je parie qu’elle se cache ici… où veux-tu qu’elle soit? On ne l’a pas manqué…

Le carnleibr descendit de son cheval, tenant la bête par la bride.

Séparons-nous, nous en saurons d’avantage demain, en plein jour… Il sera facile de savoir si elle se trouve ici ou non … Et nous termineront cette histoire une fois pour toute.

L’autre en fit tout autant, descendant de son hongre et repoussant son capuchon sur ses larges épaules.

Oui… Et soyons discret… ce s’rait bien inutile d’éveiller les soupçons de la fille et qu’elle nous file entre les doigts… finissons-en!

Le premier gaillard avait commencé à marcher et s’arrêta, pour se retourner vers son acolyte.

Demain, au même moment, ici même… Je te dirai quand frapper

Les deux sbires disparurent chacun de leur côté pour trouver somme toute une auberge pour y terminer la nuit.

Erlande

Erlande était las. Sa journée, il l'avait passé à la mine. Pourtant il aurait du se réjouir ensuite. Il avait retrouvé damoiselle Iklil devant chez le boucher. Il avait d'ailleurs faillit la renverser tant il avait remonté son col pour se protéger du froid. Puis de genepi en genepi, ils s'était découvert un peu plus sans pour autant se dévoiler complétement. Taciturne, ainsi que mal à l'aise vis à vis de ses sentiments, il ne la comprenait pas vraiment, lui qui arrive pourtant bien souvent à sonder l'âme humaine comme le lui avait appris son Père.

Elle l'avait quitté, laissant trainer une main serrée sur son épaule auparavant. Il avait sans doute compris le message. Quoi qu'il en soit, il était resté un moment seul. Un dernier genepi pour la route ne pouvait point faire de mal s'était il dit.
Au dehors il faisait sombre désormais et c'était bien calme. Juste le bruit de sabots.

Des sabots... à cette heure ci...

Il s'approcha d'un carreau mal dépoli qui renvoyait une image floue. Il vit passer une masse sombre devant la taverne.

Merisse

Merisse était de mauvais poil, d'abord le matin elle était tombée de l'échelle et s'était salement amochée la cheville. Quelques souvenirs avaient fusé, Nimoy, Montel, le bandage et puis, et puis, elle avait chassé bien vite tous ces souvenirs et avaiT quitté le verger avec seulement deux fruits.

Ensuite elle s'était assoupie sous l'épais édredon de plumes pour ne se réveiller qu'à la tombée de la nuit. Maugréant d'avoir été si feignasse elle s'était levée, cheville toujours douloureuse, et était partie pour rejoindre les tavernes qui....pour cause de rénovation étaient "toutes" fermées.

- sont vraiment bons à rien ces savoyards grommela t'elle en quittant la rue de la Cours des Miracles

Mains dans les poches, démarche nonchalente, Merisse sifflotait comme unvulgaire palefrenier et elle s'en moquait royalement croyez le bien.

Elle allait se mettre à chanter quand au détour d'une ruelle elle remarqua deux montures et leurs cavaliers. Trop loin elle ne put entendre ce qu'ils se disaient.

Inévitablement la rousse se mit à trembler, avec tout ce qui s'était passé depuis les derniers jours, elle en avait oublié le reste. Son père, l'Italie et tout ce qui allait avec.

Elle traversa la petite ruelle et se mit à courir comme une damnée aussi vite qu'elle le pouvait. Vite il lui fallait rejoindre le Cours des Miracles. Les gitans seraient là, là bas elle n'aurait rien à craindre, elle allait rejoindre la petite rue lorsque sa cheville douloureuse, qu'elle avait presque oublié, vint frapper à sa mémoire. Grimaçante elle fût obligée d'arreter sa course folle et, posant son dos contre le mur d'une maison elle releva le pied.

- c'pouvait pas arriver à un autre moment ça, y'a des jours où vaut mieux rester coucher !

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--Carnleidr

[L’un]

À présent que son sbire était parti pour la nuit, il pouvait penser à se détendre un peu. L’autre énergumène se serait saoulé tant et si bien qu’il aurait tout gâché, dévoilant quasiment ce qu’il ne fallait pas. Il n’avait jamais eu de contrôle tant qu’à ses cuites et souvent ils avaient eu nombreux ennuis. Parfois, le Carnleibr se demandait pourquoi il traînait avec lui depuis des années. Il était, certes, loyale mais autant que peut l’être une hache à double tranchant mais le poids des années justement avait son rôle à jouer.

Il sortit de ses réflexions alors qu’il apercevait une enseigne de taverne, il n’arrivait pas à voir le nom, mais peu lui importait, l’alcool, c’était de l’alcool et ce qu’importe le lieu où il était servi. Il attacha son hongre à l’endroit prévu à cet effet.

Peut être y aurait-il de belles serveuses, à qui pincer les fesses et entraîner dans l’étable la plus proche. Il salivait déjà, rien n’égalait les courbes fermes des jeunes filles et … La gamine lui revint en mémoire. Décidément, il devra repenser au plaisir plus tard et surtout faire attention de garder la tête bien froide.

Il entra dans la taverne, se composant un visage avenant tout en repoussant son capuchon sur ses épaules. Un homme s’y trouvait, debout près des fenêtres.

L’autre

Depuis cette histoire sur les terres Italiennes, il ne s’amusait plus vraiment. Ce n’était pas supposé être ça mais tout était de sa faute à présent. C’est lui qui en avait pincé pour la blonde en Provence et qui avait suggéré de l’emmener. De prime à bord, elle était trop jeune mais encore une fois, il était trop saoul et il la voulait malgré l’écart important d’âge.

Des pas de course … Il se retourna… mais rien… Un haussement d’épaule et il entra dans l’auberge, déposant sa bourse sur le comptoir, bien rondelette cette bourse et la tenancière ne la loupa pas. Deux gars buvaient dans un coin et le lorgnait comme s’il avait la peste. Lui, il s’imaginait facilement des choses, il était capable de les imaginer entrain de penser du mal de sa personne. Il fit la sourde oreille…

La tenancière l’accueilli avec son décolleté bien garni, bien alléchant d’ailleurs, où, évidemment, il avait les yeux.

m’Dame Il porta la main à son chapeau en guise de salut. Une chambre m’Dame… et vot’ plus grande chopine de bière.

Erlande

[dans la taverne, avec Carnleidr]

Il était encore debout près de la fenêtre lorsque la porte s'ouvrit. Une bourrasque froide entra en même temps qu'un homme qui s'empressa de baisser sa capuche et sourit.
Erlande porta son godet à ses lèvres observant d'un œil le nouveau venu. Le visage semblait avenant, mais le reste de sa personne indiquait qu'il fallait s'en méfier comme de la peste.

Tiens, tiens, tiens... Voilà qui va sans doute animer le quartier...ses pensées défilaient à toute vitesse.

Bonjour Messire. Erlande, Enchanté.

Sans attendre comme à son habitude, Erlande salua l'homme. Il ne sera point dit qu'un Wolback soit un rustre à éviter qui que cela soi. Un sourire s'afficha sur son visage. Et puis, il en avait vu de ses personnes alors qu'il fuyait. La fange, il connaissait. La prison aussi. Rien ne lui avait été épargné. Pas même la traitrise.

Il ne fait point chaud à chevaucher de ces temps ci, n'est il point?

Il dégusta une nouvelle gorgée de genépi en scrutant l'homme. Cette boisson, il en avait fait sienne. Un mélange de douceur et de dureté. Elle lui rappelait... Cette pensée l'assombrit quelque peu et il reposa son regard dur sur l'arrivant qui s'installait.

--Carnleidr

[Dans la taverne avec Erlande]

L’intérieur de la taverne était propice aux bons échanges. Un feu brûlait dans l’âtre et une odeur de viande était restée dans l’air, l’endroit semblait chaleureux. Il détacha sa cape et la posa sur le rebord d’une chaise lorsque l’homme près de la fenêtre se présenta.

S’inclinant à son intention. Une chemise de bonne facture, une étoffe solide et en excellent état, un mantel d’un bleu nuit, braies assortis, une épée ceignait le côté gauche alors qu’une dague était passé à la ceinture, caché sous le mantel.

Enchanté messire Erlande, je me nomme Robert du Ravin Dombles.

Il se redressa lentement, il souriait. C’est qu’il avait pensé à tout, sachant que des vêtements de noble induiraient en erreur n’importe quel badeau.

En effet messire… j’aurais préféré voyager de jour, mais ce qui me mène à Annecy est important… Et peut être pourriez vous justement, me renseigner à ce sujet

Robert s’empressa de commander au tavernier la même chose pour Erlande et lui-même, l’invitant d’un geste, à prendre place à une table. Il avait l’intention de commencer dès maintenant ses recherches. Et, soyons franc, quelques verres arrivaient à délier les langues plus rapidement qu’une bande de femmes qui frottaient le linge dans un lavoir en quête de potins croustillants.

Il s’installa lui-même à la dites table, où sa cape était soigneusement déposée. Le but était bel et bien de paraître plus noble qu’un noble. Il étira ses jambes sous la table, s’installant et sortit une pipe de son mantel qu’il bourra de ce merveilleux tabac Italien qu’il avait « gagné» de par la sacoche de selle d’un noble et tendit la pochette de cuir à Erlande pour qu’il remplisse sa propre pipe s’il fumait.

Erlande

L'individu prenait ses aises. Il semblait bien sur de lui. Erlande le détailla. Lui qui n'avait point grand chose à se mettre sur le séant se demanda ou le sieur avait bien pu se trouver toutes ses affaires flambant neuves. Pour sur qu'il avait bonne apparence. Mais comme on dit chez les Wolback, l'habit ne fait point le moine. L'homme l'invita à sa table. Il n'avait rien d'autre à faire alors il accepta. d'ailleurs son godet était terminé.

Messire du Ravin Dombles... Merci pour le godet.

Il admira la lame que l'animal avait exhibée un peu trop à son gout. Une belle facture en n'en point douter. Il s'assit donc en face de lui prenant soin de ne pas buter dans la paire de botte qui dépassait un peu de son côté et déclina l'offre de tabac qui commença à envahir l'espace au dessus de leurs têtes.

Je vous remercie, mais je n'ai point encore ce vice, messire.
Vous aidez dites vous... Diantre, cela serait avec plaisir si je le puis.

Il prit le godet que le tavernier avait apporté. Un genépi comme il se doit. On commençait à connaitre ses gouts à Annecy. nez au bord du verre, il respira un peu le liquide tentant de faire la différence avec l'odeur puissante du tabac fumé. Ses yeux ne quittaient point le sire en face de lui alors même qu'il but sa gorgée. Les questions se bousculaient dans sa tête. Pourquoi être aussi bien habillé et venir dans un bouge s'enquérir de renseignements alors qu'il semble être bien éduqué... et pourquoi tout ce cérémonial... Et pourquoi... la dernière resta en suspend.

--Carnleidr

[L’acolyte, dans l’auberge]

L’infâme avait toujours le regard dans le décolleté de la tenancière, attiré par un grain de beauté qui semblait le premier d’une suite qui plongeait bien au-delà du tissus qui drapait la poitrine généreuse de la femme. Elle toussota d’ailleurs pour attirer l’attention de l’homme un peu plus haut, ce qu’il fit, avec regret, cela va sans dire.

La femme lui chargea le plein prix pour la chambre, cinq écus et quelques deniers supplémentaire pour la chopine mais pour le spectacle, il en déposa quelques autres en quittant le regard de la femme vers la chute de gorge. Il but d’un trait la chopine, la bière Savoyarde avait bon goût, cela, il ne pouvait dire le contraire mais il savait que s’il prenait une deuxième chope, il en viderait le tonneau et ce qu’il avait à régler était bien trop important pour se laisser distraire de la sorte. Ainsi donc, il désirait à présent aller dans la chambre. Il sourit, se disant qu’il basculerait bien la fabuleuse en face de lui sur le lit de plumes pour quelques moments d’extases en faisant trembler ces montagnes de grâce… mais alors qu’il refusait une seconde chopine, il suivit la femme jusqu’au second où elle lui ouvrait une porte donnant sur une chambre petite mais à l’ordre. S’inclinant légèrement, il referma la porte derrière lui pour la nuit.

[Robert, dans la taverne]

Il en faisait peut être trop, mais là il était trop tard pour en enlever. Lentement, il remit la pochette de cuir à sa place et alluma sa pipe. Il sourit, alors que le mot vice fut prononcé, tout homme avait des vices, bien entendu et celui là ne devait pas échapper à cette règle. Il aspira une bouffée qu’il projeta vers le plafond avant de reposer son regard sur l’homme en face lui.

Le tavernier apportait enfin les breuvages, et c’était réellement de bon augure… Il en prit une gorgée avant de reposer son verre en face de lui et de commencer sa tirade. Il devrait peser ses mots, l’homme en face de lui ne semblait pas tout à fait convaincu du rôle qu’il tentait de jouer.

Messire… Il s’agit de ma jeune sœur…

Il fit une courte pause, regardant Erlande, à peine pour tenter d’y percevoir un certain intérêt à la conversation, ou, un réel désir d’aider… allez savoir. Il enchaîna…

La demoiselle du Ravin Dombes a un chic pour se mettre dans d’étrange situation…

Une jeune rebelle voyez-vous… Il sourit, pour souligner les propos

Seulement, voilà, la demoiselle s’est enfuis, en direction de l’Italie et mon enquête s’est avéré qu’elle n’a que traverser ce royaume et que la dernière trace était en direction de la Savoie… Et… J’ai à croire, qu’elle peut se trouver ici… Une autre pause… une gorgée, une dernière bouffée avant d’écraser sous sa botte le tabac consumé et de déposer la pipe sur la table.

Voilà donc le but de ma demande de renseignement, peut être avez-vous vu une étrangère ici? Une jeune blonde, âgée entre 15 et 20ans? Il sourit à nouveau, se voulant curieux et de visage inquiet, comme il serait louable si l’histoire était véridique.

Il est impératif pour moi de la retrouvée… Notre mère est si inquiète… Et le déshonneur sera sur notre famille si je ne la ramène pas au près des siens…

j’imagine que vous comprenez la situation…

Erlande

Ainsi donc il était à la recherche de "sa sœur". Vraiment Erlande avait du mal à l'imaginer avec une sœur mais bon, pourquoi pas après tout. Lui même en avait alors pourquoi pas cet homme. Il dressa un sourcil intéressé alors que Carnleidr lui décrivait la jeune fille.

Jeune donc... Blonde... Etrangère... Hmmm...

Il faisait tourner son godet entre ses mains. Le liquide ainsi réchauffé perdait de sa dureté mais gagnait en senteur florale ce qu'appréciait particulièrement notre ami.

C'est toujours ennuyeux le déshonneur d'une famille... en effet... je puis comprendre le désarroi de votre pauvre mère.

Il avait dit cela en ponctuant sa phrase d'un sourire narquois. Cette fois, il en était certain, rien à voir avec un frère et tout le tralala qu'il venait de lui sortir prestement. Toujours aussi stoïque, Erlande n'avait que faire finalement d'une querelle avec un sicaire ou quoi que cela puisse être d'autre. Il sonda l'homme qui le regardait.

Mais pourrais je connaitre la raison de ce déshonneur... on ne s'enfuit point de chez soi comme cela, à cet age là surtout...

Il se frotta le menton. Il était dubitatif. Une blonde qui n'était point de Annecy, voir même de Savoie. Ici il avait rencontré bien du monde. Il est vrai qu'il s'intéressait aux femmes, pas aussi jeune que décrite tout de même. Les jouvencelles ce n'était franchement pas sa tasse de... son godet de genépi plutôt. Il poursuivit.

Et quand bien même je connaissais cette jeune fille... Qu'est ce que j'aurais à y gagner si je vous donnais ce renseignement?

--Carnleidr

[Toujours dans cette taverne]

Il fronça les sourcils en terminant le verre. Il garda tout de même le sourire qu’il s’était fait. Il était conscient, bien conscient que l’homme en face de lui le scrutait comme s’il avait une loupe et prêt à trouver une faille quel qu’elle soit. La situation commençait sérieusement à lui déplaire. Il s’était préparer, certes, à des questions… mais ça devenait interminable avant d’avoir les réponses escomptées. Il s’était tout bonnement imaginer que ce serait plus facile. Ailleurs, ça aurait pu être facile ou peut être que ce n’était que ce type qui était suspicieux de nature. Enfin, il devrait à présenter tricoter ses réponses plus serrés.

Changeant sa posture sur le siège

Elle est promise à un noble de bonne famille, un homme qui peut être bien néfaste à l’honneur et notre mère ne s’en remettrait pas d’être la honte de toute la Provence.

Son esprit bouillonnait tant de rage que d’idée, il n’avait qu’une envie, en terminer.

Il va de soi, qu’elle doit tenir son engagement…

Il soupira, espérant que dans ce soupire, l’autre y voit un quelconque désappointement.

Ce que vous auriez à y gagner? Il réfléchit, rapidement, les écus n’étaient certainement pas une solution… était-il homme d’honneur? Sa mine lui laissait présager le contraire…

Vous disiez vouloir me rendre service si vous le pouviez… Certes, vous le pouvez si vous détenez ses informations et par la même occasion, vous rendrez une fille à sa mère et m’éviterez bien des ennuis.

Il espérait que cette fois ce serait suffisant… Il avait tout de même près d’une semaine de route de faites à dormir dans des campements sommaires, il apprécierait un bon lit de plume à présent et un sommeil bien mérité… Pourvu qu’il parle…

Erlande

Le bougre donnait des signes d'impatience et ne voulait apparemment point le payer. Dommage, cela aurait sans doute mis du beurre dans les légumes qui étaient bien secs ses derniers temps.

Alors... j'avoue que suivant la description que vous me faites je ne vois que ... Gabia.. Une jolie plante blonde.

Il laisse tout juste l'homme ouvrir la bouche pour continuer.

Et puis aussi Sanada, bien mignonne dans la fourchette d'age que vous m'indiquâtes. Sans parler de Ermaelle, et Kanil.. ah non point elle... elle est chatain... Lioma pourrait également être votre "sœur"

Erlande insiste bien sur le mot.

Tout comme damoiselle Charlotte, elle est armée en plus. Si elle est partie sur les routes elle doit forcément l'être je suppose... Jasmin, tout comme Isys et Edelwhen sans parler de Ange line, ni Finael.
Mais je vous embrouille sans doute avec tous ces noms.
Elle s'appelle comment cette personne déjà?

Hop, ni vu ni connu je t'embrouille. Il avait glissé la question qui le taraudait depuis un moment ne perdant pas une miette des réactions de l'homme à la pipe éteinte.

--Carnleidr

Il écoutait à présent l’énumération complète des prénoms de femmes. Il n’eut aucune peine à rester froid et ce même à l’évocation du prénom de celle qu’il cherchait. Il n’allait certes pas avouer qu’il l’avait nommé, mais il venait de lui donner la preuve qu’elle était bel et bien ici.

Il sourit, aimablement.

Aucun prénom énoncé n’est celui de ma jeune sœur, elle se nomme Maelle…

mais je vous remercie grandement de l’effort que vous avez octroyer pour m’aider à la trouver. Fort probable, qu’elle n’est pas resté ici… elle a peut être pris la route vers Genève ou encore vers le reste de la Savoie.

Il se leva, lentement, faisant mine d’être lasse, ce qu’il était réellement. Il prit soin de cacher sa satisfaction, grand soin à vrai dire.

Il demanda au tavernier d’apporter la même chose au sieur et que lui-même désirait prendre une chambre. Il était conscient que s’il était ressortit de la taverne le soir même, il aurait éveillé d’avantage de soupçons à son égard. Il prit sa pipe, la glissa dans la poche intérieure de son mantel et s’inclina au devant d’Erlande.

Je vous remercie d’avoir sacrifier un de vos moments précieux. Je vous prie de m’excuser, mais demain, j’aurai à prendre la route tôt pour continuer mes recherches.

Il termine de se redresser.

Je vous souhaite une bonne fin de nuit messire Erlande

Et Robert quitta la tablée… S’approchant déjà du tavernier, lui murmurant à l’oreille des indications particulières pour la chambre qu’il aurait besoin et il disparut du champ de vision en franchissant une porte à battant derrière le tenancier.

Erlande

L'homme l'écoutait débiter son récit sans mots dire. Pas d'émotions sur son visage alors que Erlande se triturait les méninges afin de trouver des noms qu'il pouvait connaitre.
Et puis il lui indiqua un nom. Maelle. Erlande le regarda avec atention tandis que l'homme rangeait presque rapidement ses affaires et le saluant.

A la revoyure alors, messire...

Robert chuchotait une chose au tavernier. Erlande termina son godet lentement comme à son habitude. Il regarda la porte se refermer derrière l'étranger. Le godet résonna contre le bois de la table. Il passa sa main sur son menton. Il pensait

Lui aurais je dit le nom de celle qu'il cherche... Il est parti bien vite.

Il suivit l'ombre passer devant le carreau. Il restait sur sa fin. Une chose le chagrinait. Mais quoi. Puis il haussa les épaules. Après tout ce n'était point ses affaires. Il en avait des plus urgentes. Il se leva à son tour, salua le tavernier avant de rentrer chez lui.

Charlotte.

[Au petit matin, pas bien loin de la place du marché, le lavoir]

Charlotte était matinal ce matin là, elle avait si bien dormi, pour une fois, son sommeil n’avait pas été agité par les ombres de cauchemars plus effrayants les uns que les autres et lorsqu’elle voulu se vêtir pour affronter la journée, il lui était évident qu’elle avait été trop paresseuse car il ne lui restait guère plus que ce qu’elle avait porté la veille qui était encore en état. Le moment était donc venu d’aller au lavoir, s’atteler à cette tâche qu’elle détestait au plus haut point.

Mentalement, elle calcula qu’elle avait le temps avant d’aller s’enfoncer dans le trou béant qu’est la mine. Dur boulot, mais son salaire lui assurait sa survie, un jour peut être elle aurait de meilleur avantage mais pour l’heure, mieux valait se consacrer à cette horrible réalité. Elle n’était pas convaincue encore de vendre cette vieille épée et son bouclier pour aider à ses économies pour s’acquérir une terre à Annecy. Ce n’était pas l’envie d’une vie normale qui lui manquait.

Elle roula ses haillons en un seul ballot et se rendit d’un pas rapide au lavoir. Bel endroit avec un large bassin où femmes et enfants se côtoyaient. Légèrement à l’écart de la place du marché mais proche des habitations, des étales étaient installées ici et là pour le séchage du linge. Le bassin était muni d’un system de canalisation qui permettait le changement d’eau, naturellement. Des bancs en bois avaient été aménagés et plusieurs pierres saillantes à surface plane qui pouvait servir à nombreux usages.

Personne n’y était, il était encore tôt et immédiatement se mit à la tâche… Elle trempa, frotta et frotta à nouveau le linge avec énergie. La journée promettait d’être pluvieuse, depuis la veille le ciel était couvert et lourd d’humidité. C’est alors qu’elle se demandait si son linge parviendrait à sécher convenablement. La tâche désobligeante faites, elle étendit le tout et s’installa non loin, sur un bloc de pierre presque plat, pour déguster un bout de pain qu’elle avait acheté la veille. Elle rêvassait et réfléchissait à tout, à rien et surtout à sa nouvelle vie, aux possibilités qui s’offraient à elle, à l’anonymat à laquelle elle s’apparentait si bien. Beaucoup plus calme comme vie, certes, mais qui lui semblait plus vraie, plus normale, si normal était le terme approprié.

Charlotte entendit du bruit, elle s’apprêtait à regarder dans sa direction quand son bout de pain roula de ses mains jusqu’au sol, grommelant, elle se pencha pour le ramasser et maugréant entre ses dents sa maladresse, elle tira le morceau de pain au loin sachant que les oiseaux le picorerait, puis elle se retourna à sa première préoccupation, son linge …

Quand soudain…

… Elle se leva d’un bond, tant et si bien qu’elle bascula de l’autre côté du rocher plat, passant bien près de se rompre le coup sous le choc… Totalement saisit et transit par la panique, elle eut du mal à se relever debout, la bouche sèche et la gorge serrée…

Se tenait devant elle un des anciens acolytes… Un de ceux qui …

L’horreur.

--Carnleidr

[Le Sbire, de fort bon matin]

Il s’était enfermé dans la chambre, sobre, ce qui lui value de voir le matin se lever. Ce qui était rare depuis les dernières années. Pour une fois, il prenait soin de ne rien faire foiré, trop conscient que ses beuveries apportaient plus de troubles qu’autres choses. Quoi qu’il en soit, c’est au levé du jour qu’il avait ouvert les yeux.

Il connaissait le programme de la journée, trouver des informations au sujet de la blonde. À savoir premièrement, si elle se trouvait ici, ce que lui, ne doutait pas.

Il se demandait où le Carnleibr avait trouvé refuge pour la nuit…

Il descendit à l’étage et s’installa à une table pour manger. Une journée ne pouvait bien commencer qu’avec la panse bien pleine. Chose faites, il sortit…

Il se retrouva semblerait-il sur la place du marché, où déjà les marchands étalaient leur marchandise… évidemment, vu l’heure, aucune trace de la blonde. Il regardait les gens passé, personne ne levait vraiment le regard sur lui, les voyageurs ne devaient pas être rare…

Il tourna les talons, s’enfonçant entre deux habitations, les rues pavées devenaient un peu moins large et… tient… un terrain un peu plus découvert. Il se devait de faire le tour de toute manière, il n’aime pas ignorer où il pose les pieds et ce même si le séjour est court.

Il se penche pour ramasser une brindille d’herbe qu’il mâchouille, du coin de la bouche. Un grommellement audible… Il fronce les sourcils… Ah bien ça alors!

Son visage se mua en quelque chose de bien malsain, en reconnaissant ce qui se trouvait devant ses yeux….

Comme on se retrouve…

je t'ai manqué?

La gamine sursauta tant et si bien, qu’elle se retrouva cul par-dessus tête et totalement étonnée de l’autre côté du rocher. Ni une ni deux, il l’empoigna par les cheveux, la faisant se relever avec force.

À présent, tu vas être bien sage, bien gentille et tu vas me suivre…

Il accompagna la parole avec son geste, un poignard à lame recourbée qui sortait précipitamment de sa ceinture pour se coller à la gorge de la jeune fille. Il ne pouvait s’empêcher de rigoler mais comment traverser le village avec elle sans éveiller les soupçons? Il ne pouvait pas la mener au bout de ce poignard devant tout le monde.

Il l’attira plus près de lui, respirant le parfum de ses cheveux avant d’abandonner la grosse mèche qu’il tenait en main, main qui d’ailleurs, ne se gêna pas pour se souvenir qu’elle aimait ce type de formes à palper. Il se pencha vers son oreille, la lame toujours appuyée contre la gorge. Il pouvait sentir la peur de la gamine, qui se retrouvait littéralement paralysée sous sa poigne. Il savait pertinemment comment la conduire où il désirait… il sourit, à travers ses cheveux…

Tu vas m’emmener chez toi… doucement, par le chemin le moins fréquenter…

Je sais qui est ta jeune sœur… je sais où elle vit… et je t’assure…

Je ne suis pas seul ici, tu t’en doute… un faux pas… et j’envois quelqu’un à ta sœur… et je te promets que ce sera pire que ce que je te réserve…

Charlotte.

Charlotte se sentait au plus mal avec cette lame prête à lui transpercer la chair. Oui, elle avait déjà connu situation encore pire que celle là... mais cette odeur putride qui lui parvenait aux narines ne faisait que lui donner la nausée d'avantage. Déjà que ça faisait quelques jours que ça perdurait, toujours au même moment le matin.

La blonde tremblait de tous ses membres, trop de souvenir pour ne pas dire des cauchemars lui remontaient à la mémoire et lui broyait l'estomac.

Il lui semble que voilà pas si longtemps que ça, ses réflexes étaient mieux calculés... voilà que comme une bleu, elle se retrouve avec une lame sous la gorge et ... quoi ?

Il n'en fallait pas plus, comme si l'ancienne Charlotte venait de réapparaître soudainement.... Elle éclata de rire tant et si bien, que la lame laissa un petit sillon de sang glisser contre la gorge.

Tu n'es qu'un pauvre imbécile Rom... Je n'ai pas de soeur... Ne me dit pas que tu y as cru?

Elle riait toujours, comme prise de folie et c'est là qu'elle s'aperçut qu'elle aurait peut être dû se fier qu'elle avait son arme avant de tenter de lui piquer du nez mais trop tard.... Elle lui balança un coup de pied... Un rire glauque sortit de la gorge du type et cette fois, c'est un coup de poing qui lui traversa le visage et la propulsa un peu plus loin sur le chemin.

Richard

Lever de bon matin, j’étais encore de garde ce jour. J’avais prit le premier tour, celui de l’aurore. Il permettait d’avoir sa matinée et je comptais bien en profiter pour aller chasser. Vétu d’une chemise, noir, braies, bas et chausses, je prie mon arc, mon carquois et je me dirigeais vers les bois. Quel belle matinée pluvieuse qui s’annonçait. J’adorais la pluie, surtout pour la chasse, elle permettais de suivre facilement le gibier et surtout elle masquait son et odeur.

Le chemin le plus court passait par le lavoir. J’achetais une bonne miche et un morceau de fromage au marché puis empruntais la petite ruelle.

Tu vas m’emmener chez toi… doucement, par le chemin le moins fréquenter…

Je sais qui est ta jeune sœur… je sais où elle vit… et je t’assure…

Je ne suis pas seul ici, tu t’en doute… un faux pas… et j’envois quelqu’un à ta sœur… et je te promets que ce sera pire que ce que je te réserve…

Cette voix glaçais le sang. J’avais tout entendu bien distinctement. Par reflexe j’encochais une flèche dans mon arc et me mit à me faufiler discrètement jusque la scène. Je voyais la pauvre charlotte une lame contre le coup, un homme la tenant par les cheveux…

Je pris ma respiration, visait la tête. Je ne pouvais le manqué, au font de moi je me demandais si c’était la bonne chose à faire. Je m’apprêtais en effet à prendre la vie d’un homme. Mais qu’aurait-il fait lui à ma place ? Sans aucun doute il m’aurait tué et ceux sans hésiter. De plus, il mettais en danger la pauvre Charlotte et la menaçait de lui faire vivre encore un cauchemar. Non cela était trop pour moi et puis Sainte Kyrène, elle n’aurait pas hésité.

Je lâchais ma corde demandant à Aristote de me pardonner au moment ou l'homme envoya son poing dans le visage de charlotte propulsant celle-ci bien loin de lui.
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--Carnleidr

[Toujours le sbire]

La gamine venait à peine d’être immobilisée, pour un moment du moins, il n’y était pas allé de main morte et au même moment, une douleur lui vrilla le crâne. Il n’eut guère le temps de réfléchir, il tomba à genoux, les deux mains sur la tête où … une flèche passait d’une extrémité à l’autre…

Une flèche?

Il paraissait abasourdi, surtout qu’il n’avait rien entendu, mais c’est vrai que la belle blonde avait capté toute son attention. Il eut à peine le temps de voir qui lui avait lancé ça… que son regard se brouillait déjà… tout ça avait le coup? Parce que mourir de cette façon… il n’avait pas prévu ça… Il n’avait pas prévu que ce serait aujourd’hui… S’il était capable de bouger pour lui en siffler une raclée… s’t’oiseau de malheur qui lui avait tiré dessus… Il avait un goût de sang dans la bouche et ce même sang lui coulait de la tête en sombre coulisse. Il s’écroula lourdement sur le sol, rendant son dernier soupire.

[L'autre, pendant ce temps]

Il savait maintenant qu'elle était dans le village, évidemment, la nuit fut bien courte mais il s'en contre fichait étant donné qu'il avait eu les renseignement qu'il voulait.

Restait à savoir maintenant dans quel coin de ce village elle pouvait bien traîner celle là... Assurément une taverne, une trainée pareil ça ne va pas plus loin que là.

Il sortit de l'auberge, après avoir manger un copieux petit déjeuner, composé de saucisse, oeuf, morceau de jambon bien gras, de quoi tenir des heures. Une pinte de bière commençait bel et bien la journée.

Il commença par la place du marché, évidemment, c'est l'endroit qui se trouvait le plus près de l'auberge où il avait passé la nuit. Il regarda également, juste pour voir s'il se sentait surveiller ou quoi que ce soit d'autre, le type d'hier, ne semblait pas convaincu par son histoire et lui même s'est trouvé réellement poivrot d'être parti si rapidement. L'emballement, quoi dire d'autre pour ajuster son comportement? parfois il a l'impression qu'il est un bleu tout droit sortie d'une armée avec sa première déception de mauvaise paye qui lui pends au bout du nez.

La place du marché... peu de gens aussi tôt le matin... Il s'étire... batinsse qu'il avait mal dormi... toute cette histoire prenait trop d'importance à ses yeux... Il fallait qu'elle meurt... avant que ce soit lui qui se balance au bout d'une corde.

Un type attira son attention, il portait arc et carquois, de si bonne heure... ce devait être soit un milicien, soit un militaire, soit un ... chasseur... Oui pourquoi pas... Il chassait quoi? Il ne semblait pas avoir encore de proie accrochée à sa ceinture.

Lèvres pincées, il décida qu'il pourrait le suivre, mine de rien, ça pourrait lui révéler un endroit plaisant pour la chasse... Bon, il aurait toujours le temps de revenir sur les lieux un peu plus tard.

Discrètement, il le suivit... Une ruelle puis une autre... un endroit découvert...

-OH! et... OHHHHHHHH

Il aperçoit justement son sbire avec la petite oie.... Décidément... la chasse serait excellente... mais voilà que le type à l'arc.... il a vu lui aussi... assurément...

Il reste à l'écart.... surveille de près... Ah! son sbire tombe... raide mort... il ne va quand même pas laisser cette gosse s'en sortir de la sorte... Il saisit une roche qui traînait sur le bord de la route.... Tente de viser malgré l'énervement... BANG!

Richard

Ma flèche avait fait mouche. Je n’éprouvais aucune joie d’avoir prit la vie de cette homme, il le fallait simplement. Pendant un instant je me recentrais sur moi-même, demandant pardon à dieu. Ce fut un moment de trop. Je sentis un choc sur ma tête. Violent, il venait de derrière. Je mis quelques instants à reprendre mes esprits. Je regardais l’homme non loin derrière. Je n’aurais sans doute aucune chance de vivre. J’attraperais néanmoins une flèche tant bien que mal. Je tachais de la mettre en place malgré ma tête qui tournait.

Trop prêt pour viser et tirer, je me préparais à me défendre tant bien que mal avec mon arc en guise d’arme. Piètre défense contre une fine lame de la pire espèce. Au moins je mourrait dignement dis-je…

A l’aide…. A l’aide…

J’avais hurler afin que l’on nous entende, surement la dernière chose à faire avant de faire face à ma destinée. Une main passa machinalement sur ma tête. Humide elle était. Je regardais. Pleine de sang elle était.

Mon regard s’intensifia. Je me préparais au combat avec comme seul espérance qu’une bonne âme ai entendu mon cri.

Sauve toi Charlotte... Sauve toi...
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Isys

Isys deambulait tranquillement , faisant quelques affaires en negociant serré quelques brioches, gourmande comme elle etait; elle ne lachait rien. Ruelle, après ruelle, la jeune fille marchait sans trop faire attention aux sons qui l'entourait, elle etait un peu perdue dans ses pensées; elle se retrouva pas très loin du lavoir, pourquoi ces pas l'avait-il meneés ici.. son linge n'etait pas sale pourtant...

Un cri cependant la sortie de ces songes..

Citation:

A l’aide…. A l’aide…

Elle stoppa sa marche, l'air inquièt, cette voix elle la connaissait.. celle de Richard son ami.. que pouvait 'il se passer?, Isys se mit a courrir et arriva la ou se trouvait Richard et un individu qui le menacait. Son pauvre ami avait la tete en sang, Lachant brioches et viande, isys s'elanca tout en sortant son epée, et se mettant entre l'individu et son ami, le protégeant ainsi derrière elle

Je te conseille de reculer si tu ne veux pas gouter a la lame d'un soldat de l'Empire, meme femme Je n'aurait aucun mal, ni aucune pitié a te trancher la gorge

Isys parlait d'une voix seche et qui ne souffrait aucune contestation, elle me mit en garde prete a se battre et meme donner sa vie pour son ami, son regard ne quittait pas l'individu
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Hanon_wolfen

Annecy, belle ville, plusieurs gens des plus sympathiques, mais toujours ça Normandie mère lui restant en tête, Hanon, le viking, se baladait, tranquillement, apaisé. Rien de très intéressant pour l'instant.. Des échoppes vides, d'autres pleines. Des forgerons travaillant sur des fers a chevaux, d'autres sur des lames etc.. etc.. Rien de bien passionnant, juste la vie d'une ville plutôt animée, rien de plus.

Au détour d'une ruelle, le Normand marchait tranquillement, sa hache rebondissant sur sa jambe le dérangeant, mais sans plus. Qu'un cri, enfin un appel au secours vint le déranger.

Citation:

A l'aide.. A l'aide..

Une voix déjà entendue, mais bon, il n'avait juste la mémoire des visages, pour le reste.. Un vrais poisson, mais bon, il fallait agir. Les appels a l'aide lui rappelaient vaguement une scène plutôt sanglante de sa vie, ou un passage en taverne.. Bref, il pris sa hache, l'agrippa fermement et s'élança vers la provenance du cri.

Après un court détour, un saut au dessus d'une barrière, après avoir évité un marchand ambulant.. Envahissant et s'être baissé pour éviter de se prendre une branche, qu'il arriva en plein millieu d'une scène plutôt spéciale, Isys, rencontrée quelques temps auparavant, Richard, le barbu vu en taverne ayant le crâne en sang, et un homme, inconnu jusque là, tenant fermement sa lame. Il se mit en position de combat, prêts a en découdre, enfin, plutôt prêt a réagir a la première mauvaise attention de l'un des deux armés.

- Isys.. Il se passe quoi là ?

Demanda Hanon d'un ton limite proche de l'inquiétude.

--Carnleidr

… Et il était visiblement sonné… Le Carnleibr en profita pour lui balancer un coup de pied dans le côté droit de la mâchoire, ce qui le déstabiliserait un court lapse de temps.

La blonde gisait toujours dans les prunes sur le chemin un peu plus haut, il ne lui suffit que de quelques grandes enjambées pour la rejoindre. Une fois à son côté… Là également un coup de pied, un bon dans le ventre.

Allez… Réveille-toi sale gosse de malheur! C’est pas à moi que tu vas faire avaler tes prunes!!

Voyant qu’elle ne bougeait décidément pas, il se pencha vers elle, lui empoignant la tignasse fortement, la forçant à se lever, mais rien à faire. Il la laissa retomber, la tabassant à coup de pied à multiples reprises. Tout ce qui en ressortait, c’était des gémissements. On dirait bien que la blonde s’éveillait dans d’atroce souffrance. Ce qu’elle ignorait, c’est qu’elle n’en avait pas terminé… puisque notre Carnleibr était prêt à y remettre un peu d’énergie.

Le type qu’il venait d’assommer criait à rendre l’âme

À l’aide…. À l’aide…

Et il n’eu guère le choix que de se précipiter vers lui… Il sortit de sa ceinture son large poignard, il scintilla légèrement au soleil, presque en une illumination divine de la mort. Oui, notre Carnleibr avait une imagination plutôt morbide au sujet de ses armes, surtout ce poignard, qu’il tenait de son père, mort depuis belle lurette mais dont il était si fière de porter le nom et de suivre les traces. La gamine gisait non plus dans les brunes, mais dans sa propre marre de sang, immobile et il ne tenait qu’à lui d’immobilisé celui là également…

Sauve toi Charlotte... Sauve toi...

Elle n’ira guère plus loin que toi … lui grinça-t-il entre les dents.

Lui, n’était pas un type loyale, laisser son ennemis se parer et reprendre son souffle n’était pas de ses vertus, donc, rapidement, il planta sa lame dans le flanc droit de l’homme, dont celui-ci fut surpris, évidemment et lui-même… Par une femme qui arrivait tout à coup!

Dressée comme une tigresse, belle comme un fruit mur … si juteuse et … bon… Le Carnleibr avait bons goûts en matière de femme mais celle là… avec ses airs de sauvageonne… Il la mordrait bien au moment propice…

Femme! Ne te mêle pas de ça… Un clin d’œil et un sourire narquois

C’est ton homme ça? Si tu reste… tu le verras mourir sous tes yeux… et je n’imagine pas de si beaux yeux voir ça… Son sourire se mua en une grimace perverse

Il n’est pas digne d’une tigresse dans ton genre… viens par ici la belle… et je te montrerai comment jouer à saute mouton Il joint la parole à un mouvement de bassin lubrique en faisant mine de tenir les hanches de la femme. [/b]

Au moment où il en terminait avec sa tirade… Un autre homme arrivait sur les lieux… celui là, semblait un peu plus coriace, armé d’une hache et des airs qui provenait de bien loin à l’ouest… Il haussa un sourcil… Il y aurait un peu de remue-ménage, pour faire changement. Un haussement d’épaule… Il se para… près à aborder l’offensive

Isys

Citation:

Femme! Ne te mêle pas de ça…
C’est ton homme ça? Si tu reste… tu le verras mourir sous tes yeux… et je n’imagine pas de si beaux yeux voir ça…

Il n’est pas digne d’une tigresse dans ton genre… viens par ici la belle… et je te montrerai comment jouer à saute mouton

Isys s'attendait a un tel discours.. que les hommes pouvaient etre puèrils et machos.. Ils ne se doutaient jamais qu'une femme pouvait pire qu'une bande de soldats quand elle etait en colère, et entrainé. La haine monta en son coeur envers cet etranger qui semblait la narguer et la prendre pour une femme quelconque, elle serra le pommeau de son épée avec vigueur, prete a en decoudre , un sourire marqué de haine et hautain se dessina sur son visage d'habitude si amical envers tous

Et toi approche ici Homme!! et tu verra comment je joue avec ta tete au bout de ma lame

Sans peur et la haine au coeur elle s'avanca . Tout ce qu'elle voulait c'est qu'il s'eloigne de Richard, elle avait eu a faire un bien d'autre partie plus dur que cet etranger , a l'armée on ne l'épargnait guère, elle etait soldat et fine lame avant d'etre femme

Viens ici montre que tu es un homme au moins et que tu n'es pas effrayé par une faible femme, montre que tu n'es pas un lache!!

Lache oui.. le mot etait lancé, Elle planta bien ses pieds dans le sol attendant l'attaque qui, sans nul doute viendrais.. un homme n'aime nullement qu'on le defie et le traite de lache

Hanon n'hesite pas si il fait un geste envers Richard, coupe lui la tete, je m'occupe de lui sinon
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--Carnleidr

Il éclata de rire, décidément, c’était le genre de demoiselle avec qui il aimait danser et pas n’importe quelle danse. Celle-ci serait vraiment intéressante. Il reprit son sérieux, si sérieux il y avait à reprendre, un sourire tant moqueur que provocateur étirait ses lèvres avant de répliquer à la jeune brunette.

Homme hein!!?? Je serai bel et bien ton Homme avant la fin de se jour… et crois moi... Beauté… Tu m’en redemanderas et tu me supplieras de recommencer encore et encore!!!!

Il souriait toujours, un sourire si pervers, qu’une bonne sœur se serait signée du coup, priant Aristote d’enlever cette vision du sans nom de sa vue. Puis notre bien arrogant mais si sûr de lui Carnleibr continua…

Tu vois la gamine là bas ma belle?

Un signe de tête en direction de Charlotte, en bien mauvais état d’ailleurs

Elle a voulu me suivre, elle ne pouvait pas se passer de moi …

petit sourire en coin

mais elle a voulu me jouer dans le dos aussi… Elle se croyait plus maline que moi…

Au final… c’est moi qui l’a bien eu…

Un petit rire mesquin

Rectification la belle … On l’a tous eu!

Évidemment, il mentait comme il respirait, jamais la gamine n'avait aimé l'un ou l'autre, elle n'avait voulu que vivre des aventures, comme les hommes les vivaient, comme les "robins des bois" ou les "princes valeureux", une élève docile et habile de plus est... mais ça, le carnleibr et ses sbires s'en contre-fichaient, eux aussi avaient eu un plan bien en place... quoi qu'il avait été légèrement contre-carré mais...

Il s’approcha au même moment qu’il terminait sa phrase, la lame de sa large dague en position. Il sentait d’ici la nervosité de la belle brune et avec raison… On ne se frotte pas au Carnleibr sans se sentir toute chose. Quelques pas de danse… sa parodie préférée… Et le bellâtre se retrouvait à tourner en rond autour de sa proie… Elle, telle une biche prête à se faire mordre par un lion affamé. Il parvint à la désarmer… Elle échappa son épée, bien malencontreusement sous son coup de poignard… Un fracassement de métal qui, si nous avions été de nuit, aurait fait des étincelles.

Et quelle étincelle il y avait dans ce regard… Il en bavait déjà… Un bras qui entourait la belle alors que de sa main libre il lui tripotait salement le popotin et ces divines montagnes gracieuses qu’elle exhibait si chastement à son regard.

Une langue glissa du cou à la joue…

Et Quel parfum!!! La diablesse savait plaire aux hommes pour sûr! Et elle y goûterait mais une douleur cuisante lui traversa la cuisse et il abandonna sa proie aussi soudainement.

Une foutue flèche lui traversait la jambe, il pouvait voir la pointe ensanglantée, luisante de son sang alors qu’il grimaçait de douleur. Encore ce bougre d’archer qui n’en avait pas eu assez… Il cassa la tête de la flèche et tira d’un coup sec pour en sortir l’autre morceau, grimaçant tant sous l’effort que sous la douleur.

Il grogna bel et bien, tel un animal en rage mais voilà que la belle avait saisit sa lame à nouveau.

Richard

Je me faufilais le long des maisons, j’avais senti cette odeur comme aucune autre. Il y aurait un bon repas ce soir. Surtout que depuis un moment les villageois mettaient leurs grains hors de ma portée… Des bruits de lames qui sortent de leur fourreau. Splendide, plus les humains s’entretueront plus il y aura à manger pour moi et ma horde. J’arrivais enfin sur la scène. Un des humains étaient en train d’agoniser non loin une flèche dans la tête. Parfait un bon petit déjeuner en perspective.

Je me faufilais jusqu’à destination et commençait à lécher doucement la plait… Je sentais l’excitation du sang et poussais un petit cri de jouissance… Puis je m’attaquait doucement à son œil avec plaisir. Je pouvais voir que l’humain n’était pas encore mort. Cela m’amusait d’ailleurs et rendais le repas encore plus délectable. Je relevais la tête pour voir ou l’on en était…

L’homme me faisait face désormais. Je ne vis rien venir et senti sa lame transpercer mon flanc droit. Il allait me porter une autre attaque après avoir donner un autre coup à Charlotte lorsque Isys fit son apparition, ainsi qu’un colosse que j’avais croisé quelques jours auparavant en taverne. Je regardais autour de moi, perdant peu à peu le sens de la réalité. Je voyais un rats bouffer le premier brigand, puis se relever et me regarder. Je finirais sans doute comme lui me dis-je.

Le combat faisait rage. Mais Isys ne faisait pas le poid, elle fut vite désarmer et l’homme commença à lui raconter des insanités et à la ploter. Quand à moi je prenais mes dernières forces pour me baisser et ramasser mon arc. Assis je bandais, visais et lâchait ma flèche. Bien trop bas pour le tuer, mais il se retrouva avec mon projectile dans la jambe. Ceci avait permis à Isys de reprendre son épée. Le combat était désormais plus équilibrer. Ma vue se troubla, puis plus rien mis à part le bruit de lames qui s’entrechoquaient.

Chic, chic, chic, un autre humain à manger, y en aura pour toute la famille… Et si j’allais les chercher, j’ai déjà bien manger…

Le rat parti en courant dans la ruelle…

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Isys

Isys regardait ce vil individu qui avancait vers elle, il la devorait du regard.. regard repugnant tout comme l’homme.. Il parlait avec tant de suffisance, et de moquerie qu’Isys bouillonait, les dents serrées, les mains tremblantes de haine, il était rare de la voir aussi en colère, mais la ca depassait tout, elle l’écoutait déverser ses immondes paroles quand il parla d’une autre personne.. jetant un coup do’eil, Isys reconnut avec effarement sa jeune amie Charlotte, qu’elle n’avait pas vu en arrivant, trop accaparé par Richard , la pauvre n’était pas en bon etat non plus, mais bon sang que signifiait tout ca ?

Cet être immonde profita de ce moment de distraction pour frapper avec sa lame, l’epée de la jeune femme vola sur quelques metres et alla se planter dans le sol, il l’entoura de ces bras et posa alors ces mains répugnantes sur elle, elle en frissonnât d’horreur. Son bras l’a maintenait plaqué contre cet homme, et Isys était prète a utiliser la dernière arme qui lui restait.. ses dents, quitte a lui arracher une partie du bras, mais il la lacha d ‘un coup emettant un grognement a peine humain ; isys tomba a genoux et ni une ni deux elle rampa jusqu'à son épée et se releva , regardant l’etranger qui avait une flèche plantée dans le jambe, le pauvre richard avait usé ces dernières forces pour l’aider, il gisait dorénavant inanimé.

L’homme cassait la flèche et la retira en grimaçant, . Isys ne lui laissa pas plus de temps pour se remettre, et fonça sur lui avec haine, rabattant son épée avec furie sur lui, il para plusieurs fois, les bruits sourds du métal qui s’entrechoquaient, isys frappait de plus en plus fort et rapidement, elle ne le laissait pas tranquille, tel un moustique qui vous em ***** les nuits d’été, plus rapide, plus leste que ce balourd estropié, elle le blessa a plusieurs reprises, lui offrant une belle balafre sur son visage bestial.
Isys lanca sa dernière attaque, l’homme voulant parer eu la lame trop courte et Isys lui trancha la main, main qui l’avait si ecoeuré quelques minutes plut tot en la touchant,

L’homme émit un hurlement d’animal plus qu’un cri, n’ayant aucune pitié la jeune femme enfonca sa lame dans son torax, qui emit un bruit d’os broyé. Le cri s’ettouffa tandis que la lame s’enfoncait encore le transperçant de part en part.. Il regardait Isys etonné que celle-ci est plus lui faire une telle chose, Il tomba a genoux, l’épée toujours planté en lui, elle se rapprocha, enfoncant la lame jusqu'à la garde, le visage d’Isys n’était a peine qu’a quelques centimètres de celui de l’homme,, elle le regardait qui haletait au bord de la mort

Et maintenant mes jolis yeux de tigresse vont te regarder rendre ton dernier souffle , Homme

Un sourire haineux se fit voir sur son visage, cependant la jeune femme n’aimait pas voir souffrir, peu importe qui, elle posa son pied sur l’epaule de l’homme puis poussa retirant sa lame de son corps.. l’achevant sur le coup, son corps retomba lourdement sur le sol.. ca en était fini de lui, . Elle le regarda un moment , ce n’était pas le premier homme qu’elle tuait, meme si elle n’y prenait pas gout, elle était heureuse qu’il ait trepassé. Laissant tomber son épée au sol elle tentait de reprendre son souffle, puis se retourna regardant ses amis , elle marcha vers eux un air depité sur le visage ; ils etaient pleins de sang, sans doute mort.... .. Mais regardant bien Richard bougeait encore, elle se mit rapidement a genoux et dechira un bout de sa chemise pour en faire un pansement, en l’appliquant sur la plaie

Richard ?? !!. ???? Repond moi allez reveille toi par tout les saints !!!

Il était blanc comme un linge, mais il respirait encore, Isys ne le ménagea pas, il fallait qu’il se reveille, elle lui donna quelques claques pour tenter de lui faire reprendre conscience, alors qu’elle appuyait encore sur son flanc, afin de stopper l’hémorragie

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Richard

J’étais au bord de la plénitude, je sentais la rivière douce me guider, m’emmener vers se lac si calme, si doux. Quelques instants de conscience je revoyais la ruelle lugubre qui me servirait de dernier lieu de vie. Et si il y avait un espoir, une vie possible malgré la blessure et le sang qui s’écoulait rougeoyant sur le sol pavé noir de crasses et de poussières.

Je m’attachais à la vie. J’y tenais dur comme fer à cette vie que ma mère m’avait offerte, malgré sa solitude et son mal être. Je me souvenais de son sourire, de ses paroles douces et sages. Et pourtant, je sentais en elle cette tristesse dans son regard. Qu’avait il bien pu se passer.

Richard ?? !!. ???? Repond moi allez reveille toi par tout les saints !!!

Une voix, un visage, un touché contre moi. Le voile blanc devint plus limpide, un sourire, Isys se tenait là. Souriante… Se pourrait il qu’elle est gagné ? Je lui rendais un simple sourire. Vivant j’étais, je sentais à nouveau la vie affluer en moi et ne plus me fuir.

Comment va Charlotte ?

Se fut mes premières paroles. Notre amie était elle saine et sauve, voilà ce qui m’importait en ce moment. Mon regard se porta vers l’autre côté de la ruelle. Je n’en croyais pas mes yeux lorsque je vis la scène. Une dizaine de rats arrivait par ici, l’odeur du sang et d’un bon repas à venir sans aucun doute. Je tachais de m’assoir. Tenant d’une main le linge qu’Isys avait maintenu contre ma plaie.

Isys, va vite voir Charlotte, il faut qu’elle bouge sinon les rats vont vouloir en faire leur repas.

Déjà il se dirigeait vers les deux hommes gisants sans vie. Faim ils avaient…
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--Carnleidr

Il manqua de temps...

Quand la lame s'enfonça dans sa chair, broyant ses os... Que son âme hurlait plus que son propre corps...

Il avait manqué de temps...

Le sang lui monta rapidement dans la bouche, il eu beau retourner la situation de toutes les façons...

Il avait manqué de temps...

Il gémis... quand la femme enfonça l'épée jusqu'à la garde.

Il avait manqué de temps...

Il grogna comment pouvait-il penser ça à quelques minutes de mourir? Il n'avait pas manqué de temps, il n'avait pas été assez habile, ou rapide...

Comment avait-il pu en arriver là? Se faire occire par une femelle?

Il s'effondra... Alors que la belle lui donnait sa dernière réplique... Il toussa, plus que du sang dans la bouche, la mort... il ferma les yeux...

Charlotte.

Charlotte tenta d'ouvrir les yeux...

La lumière était on ne peut plus aveuglante. Elle n'y arrivait pas, ça lui faisait mal et décida de les garder fermés. Elle tenta de remuer un peu mais AIE! Elle gémis, bon sang qu'elle souffrait. Que c'était-il passer? Sur le moment, elle ne se souvenait pas. Elle se demandait surtout c'était quoi ce goût étrange et salé dans sa bouche.

Ce n'était qu'un étrange rêve, un rêve trop bizarre où l'on croit fermement être éveillé alors qu'on a conscience que l'on rêve... où est-ce le contraire? La blonde ne sait plus.

Elle tente de remuer encore, mais décidément, il s'est passé quelque chose, elle a l'impression qu'un troupeau de vache lui était passé sur le corps. Et ce goût dans la bouche... Elle se mit à trembler... C'était plus fort qu'elle, elle n'arrivait même pas à contrôler ses spasmes mais plus elle tremblait, plus elle souffrait et c'est à force qu'elle compris, qu'elle se rappela ce qui s'était passé...

Ses yeux s'ouvrirent d'un seul coup...

OH NON!

C'est aujourd'hui qu,elle allait mourir...

mourir ici et maintenant alors qu'elle avait trouvé ce qu'elle cherchait, qu'elle avait compris ce que devait être sa vie dorénavant.

Elle pleura, mais ça aussi ça lui faisait un mal de chien.

Elle ne voyait pas Romain... ce sale type ... Il ne pouvait pas être parti et l'avoir laissé vivante, c'était impossible...

Elle tremblait toujours... pleurait... bon sang qu'elle avait mal...

Hanon_wolfen

N'ayant pas eu vraiment l'occasion d'intervenir, Isys ayant parfaitement maitrisé la situation et s'étant occupé du bretteur avec une facilité déconcertante, enfin bon, ce qui étais fait, ne pouvait pas être défait. Tant mieux.. Voyant son amie s'occuper de Richard, Hanon accouru en direction de Charlotte, qui n'étais pas franchement dans ce que l'on peut appeler un bon état. Crispée par la douleur, convulsant et pleurant sous ce mal qui lui avais étais fait. Inconcevable de faire ça a une femme. Le bretteur méritais ce qu'il lui étais arrivé.

Il prit la femme au sol, la fit s'assoir et détacha de sa ceinture une gourde de Calva, et lui en fit boire un peu, histoire de la requinquer.

En raccrochant la gourde, il tenta de réconforter la blonde dame de ces mots.

- Calmez vous... Tout va bien se passer, il sont tout les deux morts.. Allons, plus de raison de s'inquiéter, ils ont rejoins l'He.. L'enfer. Disait-il sur un ton posé.
[i]
Elle avait été ruée de coup, il fallait l 'envoyer voire un médicare ou lui procurer des soins le plus rapidement possible.[/i]

Hanon_wolfen

Isys

Citation:

Comment va Charlotte ?
Isys, va vite voir Charlotte, il faut qu’elle bouge sinon les rats vont vouloir en faire leur repas.

Au 110 chez Isys

Charlotte.

Isys

(hop un petit up avec l'autorisation de notre censeur)

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Les étrangers ou le carnleibr et son sbire