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[RP] Église Saint-Nicolaïde de Montmirail

Irella
Bien! Mes frères, mes sœurs, voici venu le moment de nous séparer.

Allez dans la paix du Très-Haut! Et cultivez, cultivons ensemble l'amitié et l'entre-aide! Vous ne vous en sentirez que bien mieux!

La prochaine messe aura lieu mercredi 13 janvier. D'ici là portez vous bien!

Irella de dirigea vers les bancs occupés par les villageois et les invita à la suivre sur le parvis.

Irella rejoignit prestement son bien-aimé qu'elle s'empressa d'embrasser tendrement...
Et répondit aux sollicitations des uns et des autres.

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--Samson
Cela faisait des lustres que le père samson n’avait franchit les portes de l’église. Mais depuis quelques semaines, ayant reprit son habitude de venir s’assoir sur le banc de la place, il avait remarqué que de nombreuses cérémonies avaient reprit à l’église…

Poussé par la curiosité plus que par la foi, il faut bien l’avouer, il pénétra dans l’église. Sa canne résonnait sur les pavés, et le fit s’assoir au fond de l’église afin de ne pas trop se faire remarquer.

Les bras croisés, il observait l’assemblée présente… Tiens y a l’brave p’tit gars dl’a mairie..L’est enfin sortit d’son bureau l’bougre… C’est sa p’tite mignonne qui doit être contente. héhéhé..

Aah j’l’aime bien la nouvelle Diaconnesse, l’a d’l’humour la donzelle.
Mais j’vas pas chanté son crédo, v’la ben longtemps qu’ja oublié c’te chose…

Ravit de voir du monde, il écouta la voix de la Diaconnesse parlant de défendre la ville… Ben c’est t-y qu’on va tous s’entraider ??... j’vas leur prêter mains fortes à ces p’tits jeunes même si ma gibolle n’est plus aussi vaillante héhéhé…

Irella les invitant à se témoigner leur amitié, Samson décidé s’approcha de la Diaconnesse..

C’est d’mander si gentiment ma belle, que j’vous bise sur les deux joues…J’aime bien vous écouter parler.

Puis s’approchant d’Annorion, il lui fit une accolade en lui précisant Ah mon gars, l’est bien gentille ta p’tite dame.
Se tournant vers Esquimote, il l’attrapa par les épaules et lui colla une bise claquante sur chaque joue. Toi aussi ma mignonne j’t’aime bien. Et ton homme, c’est un brave p’tit gars. Vous êtes bien mignons tous les deux. Il serra la main de Squalow.

Il continua son tour embrassant Christinella, Thyra, Swanhilde… ah mes mignonnes vous êtes des rayons de soleil… Serrant la main de Luidji.
Il bisa également Missnyny.. J’vous connait pas, mais j’vous bise quand même..

Tout heureux, Samson sortit sur le parvis et décida d'aller à la taverne.
Anorion2
Messire Samson, ravi de vous revoir céans.
Je vous souhaite une Bonne et Heureuse Année !
Qu'elle vous soit propice en or comme en santé !

Anorion présenta son bras à sa bienaimée et, après avoir salué les personnes présentes, l'accompagna pour une petite promenade dans la belle cité de Montmirail
Squalow
A la demande de la diaconesse, Squalow se leva , et commença à donner des poignées de main...

C'était en effet un beau témoignage d'amitié, il n'en embrassa pas moins Esqui, Swan et Irella, Christi , Missnyny...

Anorion avec qui bambins ils avaient courus les rues de la cité, Luidji, Dryk et le vieux Samson... L'instant qui leur était offert était magique et on ne peu plus fraternel...

Samson, comme il m'est plaisant de vous revoir! Il lui serre la main bravement ,

Voilà quelques temps que je ne vous voie plus à la mairie..Ma derniére goute était elle éventée?


Ce disant il tendit son bras à Esqui, salua une dernière fois tout le monde avant de sortir de la belle et majestueuse église de Montmirail
Swanhilde.
Swan embrasse chaleureusement sa Nana et son Papa Ours quand Irella les invita à embrasser les proches. Son coeur était empli de joie.

Les derniers mots de la diaconnesse était plein de bon sang.
Un vieil homme inconnu s'approcha d'eux et il embrassa Swan chaleureusement. En d'autres temps, la jeune fille aurait été méfiante d'un tel geste mais en ces circonstances, elle accepta avec grand plaisir la gentillesse du vieux Samson.

Puis elle suivit l'assemblée jusqu'au parvis où tout le monde se retrouvait pour discuter.
Swan se faufila jusqu'à Irella.


Félicitations pour ta première messe Irella, elle fut très émouvante ! Merci !

Puis Swan s'éclipsa parmi la foule.
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Missnyny.
Mathilde avait religieusement écouté cette messe fortement bien officiée. Encore egarée quelque part entre reve et realité elle aperçue Anorion qui venait la saluer. Grand sourire et lui fit un enorme calin pensant fort que ce bougre et ses taquineries lui manquerait enormement comme toujours.
De tout son coeur elle adorait cette homme, il lui rappelait tant son feu frere de par leurs chamailleries incessantes et à la fois si legeres et amusante. A coup sure de par sa gentillesse il devait etre une des seules personnes capable de calmer la tigresse qui est en elle lors de ses emportement.
Ravie d'avoir pu rencontrer sa femme Irella elle lui fit un gros bisou les laissant se rejoindre en amoureux mais ne pu s'empecher d'aller la remercier egalement. Une femme fort aimable avec le coeur sur la main et surtout avec la foy... Elle reconnut que Ano avait fort bon gout pour avoir trouvé une si tendre epouse.

Une fois le couple salué elle se fit surprendre par le salut de sire Squalow qu'elle failli prendre en ralant comme a son habitude mais cette messe lui avait rendu un sourire qui resta figé sur son visage.
Un sejour a Montmirail qu'elle n'était pas prete d'oublier aupres de 'son jumeau' , sa fiancé, et ses amies, notamment dame Esquimote.
Il n'y avait pas a dire Montmirail était une ville ou le bon vivre se faisait ressentir bien plus qu'a Mayenne... En etait elle la cause? Elle espera que non.. il y a avait pas mal de gens aigri a mayenne et elle ne ralait que pour la bonne cause..

Dernier salut particulier a dame Esqui puis elle quitta l'eglise ne manquant pas de donner une tape derriere la tete d'Ano pour l'embeter.. comme d'habitude, elle sortit et reprit sa route vers Laval.
Routard13
Routard s'approcha de la porte de l'église, puis il sortit de son sac un marteau et des clous et enfin un parchemin qu'il déplia et cloua sur l'huis
puis il se recula et admira ce qui y était écrit:


PUBLICATION DE BAN

En ce lieu, le Samedi 30 Janvier 1458
sera célébrée l'union de:

Messire Routard13, Charpentier , de Montmirail
d'une part
et de dame Nikilt, tisserande de Montmirail
d'autre part

lestémoins seront
Dame Feuilllle, Diadconesse de Vendome pour le marié
et Dame Missnelly, boulangére à Montmirail pour la
mariée

Toute la communauté aristotélicienne est conviée à
venir s'accocier à leur bonheur
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Bradwen
La nuit commençait à tomber sur Montmirail. La légère neige qui était tombée quelques heures auparavant s'était maintenant transformée en une fine pluie. La lune elle-même semblait se protéger de ce temps maussade et ne daignait pas se montrer la face. S'approchant furtivement de l'église de Montmirail, Bradwen jeta un coup d'oeil à droite, à gauche, afin de s'assurer que personne ne le remarquerait.

La porte de l'église s'ouvrit sans problème. Était-elle seulement fermée à clef pendant une partie du jour ou de la nuit ? Bradwen entra subrepticement dans le lieu de prière. Il laissa ses yeux s'habituer à la pénombre et s'assura qu'il n'y avait personne à l'intérieur. Qui, d'ailleurs, aurait bien pu rester ainsi tapis dans le noir, le soir, dans une simple église ?

Bradwen s'avanca alors au centre de l'église. Il contourna l'autel et fit face à la réprésentation du Prophète

Ben l'bonjour Seigneur !... Ouais, j'me doute ben qu't'es tout étonné d'me trouver dans ton église. j'sais qu'j'ai pas l'habitude d'venir dans ta maison, mais tu l'dis toi-même : t'es partout à la fois. Alors, j'peux ben t'parler d'chez moi quand j'en ai envie. Et pis, j'sais que tu m'entends pareil ! D'ailleurs, les meilleures discussions qu'on a eu ensemble, c'est jamais dans ta maison qu'on les as eues !... Quoi ? Ah, tu vois ! Tu es d'accord avec moi !

Mais tu sais, j'suis jamais à l'aise avec ceusse de ta famille, tous ces prélats, abbés, moines, moniales, soeurs, frères, curés et aut'prédicateurs. On dirait qu'y servent plus leurs propres intérêts qu'les tiens. Quoi ? Oui, j'sais, y sont pas tous pareils, c'est vrai, j'l'admet ben franchement, mais admet qu'c'est dur pour un pauv'paysans comme mouais d'faire la différence. Ah, tu vois ! Toi aussi parfois tu y perds ton latin ! Ah ben... elle est ben bonne celle-là ! L'Seigneur qui perd son latin ! ... Hein ?!?!?!?... Ah oui, c'est vrai ! Tu parlais pas latin touais ! C'est v'nu après ça ! Quand ceusse qui parlent en ton nom ont soit-disant commencé à prêcher TA bonne parole ! ... Chut ! J'entends un bruit !....


Bradwen se tait, ses oreilles dressées, essayant de déterminer la cause et l'origine du bruit suspect qu'il venait d'entendre. Quelques minutes se passe, puis il reprend

Bon, c'devait être juste un habitant qui passait dans la rue... J'te disais en fait tout le bien que j'pensais des représentants, qu'j'trouve que la plupart se comporte comme les laics, comme ceusse du siècle : ils ne pensent qu'au pouvoir, à la richesse et à la gloire. Y s'foutent ben d'nous, pauv'paysans ! Ils gardent jalousement leurs secrets et leurs privilèges. C'est pour ça que j'viens jamais assister à la messe Seigneur, que j'préfère t'parler et t'prier ailleurs, que... Chut ! Crédiou ! Encore un bruit !

Puis chuchotant en se retournant vers le visage du Seigneur, tout penaud
Oups... Pardonne-moi Seigneur !
Irella
Irella était restée tard ce soir-là en l'église Saint Nicolaïde. Elle avait tout d'abord rangé les quelques décorations qui fanaient ici et là puis avait entrepris un rangement de fond dans la sacristie.
Elle était tombée sur des parchemins qu'elle avait déroulés un à un et les avait lus avec attention.

A plusieurs reprises, il lui avait semblé entendre du bruit, mais rien qui puisse la sortir véritablement du labeur qu'elle s'était fixé. Elle archivait sur les étagères grossières taillées dans le bois les parchemins selon leur catégorie.

En haut, comme pour être plus près du Très-Haut, Irella avait rassemblé tous les certificats de décès. Sur l'étagère du dessous, elle avait déposé ceux concernant les mariages. Et encore plus bas, ceux certifiant d'un baptesme.

Ses mains étaient poussiéreuses et sa gorge était quelque peu irritée par les envolée des fines particules. La jeune diaconesse commençait à penser qu'il serait raisonnable de rentrer si elle voulait être sur pied aux aurores pour sa patrouille quotidienne sur les remparts.

Elle avisa une vasque remplie d'eau claire laissée par un jeune vagabond qui avait travaillé à l'église ce jour. Après s'être lavé les mains, elle posa sur ses épaules sa lourde cape en laine et poussa la porte qui la menait à l'église.

Irella fit un temps d'arrêt.

Ce qu'elle avait pris pour du bruit sans importance, s'avérait être quelqu'un qui parlait. Son bougeoir à la main, elle s'avança prudemment.

Qui pouvait bien traîner encore ses guêtres icelieu?
Les portes du lieu de culte étaient toujours ouvertes et elle n'avait pas connaissance que des vols aient eu lieu dans cette bonne église auparavant.

D'une voix chuchotée plus que parlée, elle crut entendre:

Pardonne-moi Seigneur !

Irella se sentit rassurée. Quelqu'un qui s'adressait au Très-Haut ne pouvait avoir foncièrement l'esprit mauvais. Elle toussota, de crainte d'effrayer le quidam. La chandelle devant elle, la jeune fille, découvrit l'homme qui faisait face à la statue de Christos.

Je vous baille le bonsoir messire. N'ayez criante, je suis Irella, la diaconesse de Montmirail. Je ne m'attendais pas à trouver une âme à prier à cette heure tardive!
Avez vous besoin de mon aide? Si c'était le cas, je me ferai un plaisir de vous aider!


L'homme était visiblement surpris de sa présence.
Bradwen
Bradwen fit un saut en attendant les paroles de la diaconesse. Il ne s'attendait pas à se retrouver nez à nez avec un être vivant, quel qu'il soit. Il dirigea son regard vers la chandelle vacillante. Cette faible lumière obligea ses yeux à s'habituer au contraste de clarté. C'était bien une voix féminine qui l'avait surpris dans son dialogue nocturne avec le tout-puissant. Cette voix prétendait appartenir à la diaconesse. Bradwen scruta l'ombre et reconnut effectivement le visage qu'il avait croisé à quelques reprises dans le village.

Une panique incontrôlable s'empara de lui. Ce n'était pas la première fois qu'il entrait ainsi subrepticement dans une église à la nuit tombée, mais jamais auparavant, il n'avait été surpris. La diaconesse l'espionnait-elle ? L'avait-elle vu entrer dans l'église ? Milles pensées se bousculèrent à cet instant dans l'esprit du paysan. Il ne put s'empêcher de bégayer.

D..Dia..Diaconesse ? Est-ce bien vous ? dit-il en regardant tout d'abord Irella, puis en jetant des regards furtifs dans toutes les directions, visiblement à la recherche d'une échappatoire.

Mais d'échappatoire, il n'y en avait point : derrière lui, l'autel. Entre lui et la porte, la diaconesse... A gauche et à droite, des bancs, en nombre suffisant pour que, dans une pénombre pareille, il termine les quatres fers en l'air s'il décidait de passer au travers pour rejoindre la sortie. Bradwen n'avait pas le choix, il lui fallait affronter son interlocutrice. Son émotion incontrôlable se transforma vite en une logorrhée assourdissante.

Mais qu'est-ce qu' vous faites ici à c't'heure avancée d'la nuit ? C'est pas ben ben prudent ! Y pourrait y avoir des voleurs ! l'simonisme, ça existe pas qu'dans les liv', vous savez ! En plus, d'ce temps-ci, le froid est mordant, c't'un truc à attraper la crève d'rester ici ! C'est pas ben ben raisonnable.

Reprenant peu à peu le contrôle de soi, Bradwen réalisa alors que le dialogue qu'il entretenait avec Christos avant de se faire interrompre pourrait être mal, très mal perçue par Irella si elle l'avait entendue. Mais il comprenait également que sa présence ici, seul, à cette heure avancée de la nuit, pourrait aussi être interprétée comme criminelle.

Et pis, ça fait-tu longtemps qu'vous êtes ici ? J'vous assure que j'avions pas de mauvaises intentions en venant ici !
Irella
L'homme, la surprise passée, porta un regard affolé autour de lui puis s'assura qu'il avait bien affaire à elle. Irella avait déjà croisé cet homme. Il avait fait une apparition au banquet donné à la salle des fêtes, elle s'en souvenait.

Oui, Messire, pas d'affolement! Je suis bien Irella, la diaconesse.

La jeune femme approcha la flamme afin qu'il distingue mieux son visage.
Il parut reprendre de l'assurance et se lança dans une tirade où celui-ci s'inquiétait des mauvaises rencontres que l'on pouvait faire la nuit venue ainsi que du froid mordant qui sévissait en ce soir d'hiver.


Oui, da! Vous avez raison, Messire. Il faut rester prudent soit, mais il faut aussi raison garder. Je ne peux pas me résoudre à ne point mettre le bout de mon nez dehors, que ce soit à cause de la peur, comme du froid. Quant au mauvaises rencontres, et bien sachez que j'attends de pied ferme celui qui voudrait se frotter à mon bâton! ...


Et pis, ça fait-tu longtemps qu'vous êtes ici ? J'vous assure que j'avions pas de mauvaises intentions en venant ici !

Je travaille depuis un moment, il est vrai et je n'ai guère vu le temps passer. Quelques rangements s'imposaient. Mais... Vous parliez à Notre Seigneur, je crois et je ne vois aucune mauvaise intention à cela, bien au contraire! Cette maison reste ouverte à ceux qui veulent se rapprocher de Dieu.


Irella jeta un coup d'œil aux alentours.


Vous souhaitiez qu'il vous pardonne... Elle chuchota plus qu'elle ne parla. Auriez-vous besoin d'une confession? Voulez vous me confier ce qui vous pèse? Quel est votre nom, messire?
_________________
Bradwen
Bradwen plus détendu maintenant, prit un air plus suspicieux... Comprenant alors que la Diaconesse ne le reconnaissait pas - et pour cause ! - , une porte de sortie sembla alors naître dans son esprit.

J'me nommions Codbras.... Euh... J'viens d'arriver à Montmirail c'te nuit. J'avions froid et j'avions pas un seul écu pour m'payer un chamb' dans une taverne. Alors j'me disais que Christos voudrait bien partager sa chamb' avec un pauv'vagabond comme mouais.

La pénombre ambiante simplifiait le discours mensonger de Bradwen : le rouge qui lui montait aux joues était bien plus discret que si la rencontre avait eu lieue en pleine journée. D'un regard rapide vers Christos, Bradwen salua le Seigneur comme si c'était lui qui lui avait soufflé l'idée d'attendre la tombée de la nuit avant d'entrer dans l'église. Sentant le sang affluer sur ses joues, il se frotta le visage de la main. Voyant la diaconesse continuer à le scruter, il se frotta ensuite les mains l'une dans l'autre.

Brr....' commence vraiment à faire frette ici ! Bon, c'est pas tout ça, mais j'vais vous laisser maintenant !

Il se retourna, faisant mine de chercher quelque chose dans la pénombre. Puis le discours d'Irella défila à nouveau dans son tête. Comme dans un rêve, une phrase revenait encore et encore, au point de devenir agaçante, perturbante... inquiétante même !

Citation:
Vous souhaitiez qu'il vous pardonne... Auriez-vous besoin d'une confession? Voulez vous me confier ce qui vous pèse?


Que se cachait-il sous ces phrases sybillines ?...

Citation:
Auriez-vous besoin d'une confession?


Une confession ? Pourquoi une confession ? ...

Citation:
Auriez-vous besoin d'une confession? Voulez vous me confier ce qui vous pèse?


Se peut-il qu'elle ait entendu tout mon discours ?

Citation:
Je travaille depuis un moment


Un moment ? Un moment !

Citation:
Auriez-vous besoin d'une confession?


Elle a tout entendu ! C'est sur !

Citation:
Auriez-vous besoin d'une confession? Voulez vous me confier ce qui vous pèse? ...Une confession ! ...Une confession !


Bradwen était maintenant certain que c'était Irella qui avait l'avantage dans cette conversation... même s'il était convaincu qu'elle ne connaissait sincèrement pas sa véritable identité. Mais quel avenir pourrait-il maintenant avoir à Montmirail s'il quittait ainsi l'église ? Bradwen se retourna vers Irella. Son visage prit un air contrit.

Vous savez, j'pensions ce que j'ai dit à Christos tantôt, mais mon discours visait plus l'église comme institution plutôt qu'les gens qui ont font partie...
Irella
Irella écouta le jeune homme. Il se présentait comme vagabond arrivé ce jour à Montmirail. Elle aurait pourtant juré l'avoir vu, rapidement certes, mais vu ,au banquet de l'an neuf... Elle ne voulait le mettre dans l'embarra pour le moment, il avait l'air quelque peu soucieux, se tournant une fois vers la statue du prophète, une autre fois semblant chercher quelque chose, mais elle se promit de tirer cela au clair plus tard...
Son étonnement fut à son comble quand elle l'entendit se justifier sur les propos qu'il avait tenus face à Christos. Était-ce un septique? Qu'entendait- il par "mon discours visait plus l'église comme institution"? Qu'était-il arrivé à cet homme qui le plongeait ainsi dans le doute? Mais doutait-il d'ailleurs?


Messire Codbras, je ne peux point vous laisser dormir dans l'église par ce froid. Je vous propose de vous conduire chez un bon ami à moi pour qu'il vous trouve un petit endroit où vous pourrez passer la nuit, voire quelques jours. Et de grâce, ne refusez pas!
Et puis... Vous et moi aurions le temps de comprendre ce qui vous gêne dans le fonctionnement de notre Église.
Puis-je vous demander de me suivre? Mon bon ami se nomme Anorion et son moulin se trouve à l'extérieur des remparts. Nous aurons le temps de converser en chemin... Et j'avoue que je serais rassurée de faire la route avec vous. Qu'en dites-vous?
Bradwen
Anorion... Anorion... Bradwen se rappelait de ce nom-là ! Oui... un moulin... Il se rappelait justement avoir pris le chemin des remparts pour se rendre chez Anorion... Pour quelle raison ? ... oui... pour se renseigner sur la défense civile de Montmirail... Cet Anorion avait aussi une autre fonction. Bradwen cherchait à rassembler ses souvenirs. Quand on arrive dans un nouveau village, on rencontre souvent beaucoup de personnes en un court laps de temps. Se rappeler des noms de chacun était une tâche ardue pour le paysan. Oui, il s'en souvenait... Cette anorion devait être... PROCUREUR DU COMTÉ !... ou quelque chose comme cela...

Bradwen comprit alors soudain dans quel embarras grandissant il se trouvait. Son séjour à Montmirail finirait-il dans une geôle putride et fétide, avec pour seule compagnie quelques rats à la recherche d'un maigre festin ? Bradwen cherchait une façon de s'en sortir, mais aucune idée ne naquit dans son esprit très peu habitué à livrer une bataille de mots, de discours feints, et de plan retors.

Le paysan baissa la tête, ne regardant plus son interlocutrice. Le ton de sa voix fut empli de lassitude.

Diaconesse, J'me nommions point Codbras et je suis point vagabond. Mon père m'a appelé Bradwen, j'suis un habitant de Montmirail d'puis peu.

Puis, il leva le visage et regarda Irella

Oui, tantôt, j'ai pêché. J'ai menti... mais j'vous assure que j'venions pas ici avec d'mauvaises intentions. Ca, c'n'était point un mensonge. J'pense qu'il était tard. Vous d'vez avoir sommeil et j'ai besoin d'méditer à tout ça. J' requiers de vot'part la bonté de m'laisser retourner chez moi ce soir. Les geoles sont pleines d'gens ben plus dangereux qu'moi.
Irella
Irella vit l'homme baisser la tête et avouer sa véritable identité.

Bradwen? Mais qu'aviez vous dans la teste pour bâtir un tel mensonge? J'espère que je ne vous inspire frayeur!
Bien sûr que je vais vous laisser rentrer dans votre demeure et cela sans passer par la case de la geôle! Et si vous le voulez bien, nous reparlerons de vos doutes et embarras dans les jours prochains. Promettez-moi de le faire.
Mais... Dites-moi... Ne réciteriez-vous pas avec moi une petite prière pour demander le pardon?


Avant même qu'il ait pu lui répondre la diaconesse commença...


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