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[RP] Église Saint-Nicolaïde de Montmirail

Esquimote
A la demande d'Irella, Esquimote s'approcha du pupitre où reposait le livre des vertus.

Elle laissa glisser ses doigts sur la page où s'étalaient les enluminures que les moines avaient dessinées durant de longues heures...

Elle parcourut l'assemblée du regard et leur adressa un sourire avant de commencer sa lecture...




Citation:
Aristote cheminait en Attique alors qu'il avait rendu visite à un lointain parent vivant à Thèbes. Il était seul, ayant laissé la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves. Mais à une bifurcation, il se trompa de chemin et au lieu de redescendre vers la plaine et la ville, il s'engagea dans les collines. Au bout de deux heures de marches, il se rendit compte de son erreur et avisa une habitation isolée. Il décida d'y aller demander conseil sur la route à suivre.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait, il se rendit compte que ce qui de loin passait pour une maison n'était une mauvaise cabane adossée aux rochers, masquant grossièrement l'entrée d'une grotte.

Il frappa à la porte et héla, on vint lui ouvrir. L'homme, âgé, était à peine vêtu, et seulement de haillons. Il était maigre et hirsute.

Aristote : Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare.

Ermite : C'est si tu y vas, que tu seras perdu.

Aristote : Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands.

Ermite : Qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d'humains. C'est déjà bien assez dangereux.

Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.

Aristote : Dis-moi, es-tu heureux ?

Ermite : Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux.

Aristote : Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement.

Ermite : Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes.

Aristote : Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?

Ermite : Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes.

Aristote :Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !


Une fois sa lecture terminée, elle adressa un petit signe à Irella puis revint s'assoir auprès de Squalow
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By esquimote at 2009-11-26
Irella
Mes amis,

Quand nous partons en voyage avec une vieille malle, portant toutes nos affaires précieuses, nous l’attachons solidement avec une bonne ceinture, une corde solide pour être sûr de ne pas tout perdre en route ! Et bien, cette ficelle, cette ceinture, c’est l’amour, qui nous permet de vivre en harmonie, de garder ce qui nous est indispensable pour vivre, ce qui nous est le plus cher... C’est lui aussi, et la paix, qui nous permettent d’être unis, de nous aimer les uns les autres, nous pardonner, dans la communauté, ou dans la famille.

Dans la communauté de l’Eglise ou du village, on n’est jamais seul : on s’accueille les uns les autres, on partage les fardeaux, les soucis et les craintes, on s’entraide, on se réjouit ensemble aussi. On partage également les différents et les querelles mais que cela ne nous voile pas l’essentiel. Christos a été crucifié pour nous sauver et par son sacrifice, le Messie a sauvé les Hommes de la colère Divine.
N’oublions pas cela, en cette période des débats qui font rage sur la place.

Allez ! Communions ensemble !
Christos, alors qu'il savait qu'il allait mourir, dit :

Citation:
Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.

Irella rompit le pain et le partagea avec tous les villageois qui s'approchaient d'elle.

Esquimote
Les différents, les querelles... d'actualités en effet...

Esquimote se retint d'applaudir le discours qu'Irella avait préparé.

Elle s'approcha d'Irella et vint partager le pain. Elle lui adressa un sourire et laissa la place.
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By esquimote at 2009-11-26
Bradwen
La discrétion ne devait pas être le fort du paysan... à moins que ce ne soit dû à cette porte qui grince trop fort. Bradwen se dit que la prochaine qu'il viendrait travailler à l'église, il faudrait qu'il pense à huiler un peu cette porte maudite... maudite... comment une porte de la maison du Tout-Puissant pouvait-elle être maudite ? Il sourit des idées saugrenues qui lui passaient par la tête. C'était le premier moment de détente qui apparut sur son visage depuis qu'il était entré dans l'église.

Bradwen tourna le regard vers la statut de Christos située derrière l'autel. Comme il le faisait souvent, il lui murmura ses pensées.

Ben l'bonjour l'Seigneur ! Tu vois, j'fais l'effort d'venir, d'assister à l'office... mais tu peux ben m'dire pourquoi il faut qu'on chante,qu'on déclame sans cesse les même paroles ? On dirait des nobles à la cour qui s'pavanent avec les beaux mots qu'y connaissent pour épater leur auditoire ! Ouais, tu m'dirais "Qu'est-ce que tu connais, toi Bradwen le paysan, des façons d'faire à la cour ?". Je t'dirais c'est juste c'que j'imagine.

Comme à chaque fois, Bradwen s'attendait à ce que Christos lui réponde. Mais un grand silence, seulement troublée par les paroles de la Diaconesse, succéda aux mots du paysan.

M'as-tu entendu Seigneur ?... Tu n'veux plus m'parler ?

Le paysan s'interrogea sur le silence de Christos. Ne voulait-il pas lui répondre pendant un office ? Était-il outré de son comportement de tout à l'heure ? Etait-ce une façon de lui transmettre sa façon de pensée ? Bradwen se dit qu'après tout le Seigneur avait bien le droit de faire ce qu'il voulait et il se reconcentra sur ce qui se passait devant et derrière l'Autel. Il aurait bien le temps de reprendre sa prière le soir quand il serait bien plus tranquille chez lui.

L'office arrivait à sa fin. Bradwen n'alla pas partager le pain avec les autres montmirallais. Il n'avait plus qu'une envie : celle de sortir dehors, celle de rentrer chez lui... mais il fallait passer par cette satané porte grinçante. Le paysan attendit donc la fin de l'office et sortit parmi les premiers. Enfin, le poids qui l'oppressait disparut et il put enfin retrouver une certaine sérénité. Dehors, le froid était encore plus vif, mais ce froid était une bouffée de vie pour Bradwen.
Ophion
Ophion s'en voulait d'être en retard a la messe ou il avait promit d'y assister.Mais il avait la tête ailleur..il ne pensait qu'a elle. Depuis son retour a Montmirail il n'avait qu'une envi la rejoindre. Mais comme l'amitié qu'il avait développé pour dame Irella et dame Essqui lui était cher il se décida a se présenté a l'Église,en retard.....Il entra et longeant les bancs et comme promit se glissant aux premiers rangs espérant ne pas trop s'être fait remarqué
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Juanny
Au petit matin Juanny se rendit à l'eglise du village... Elle poussa la porte et entra... Le calme régnait, comme toujours à cette heure et dans ces lieux, elle se signa et alluma un cierge... Elle avait besoin de se retrouver, les derniers évènements l'avait un peu perturbé... Ce voyage serait long et sans retour...

Dans sa prière elle demanda à Aristote de protéger ceux qu'elle aimait, puis elle laissa son regard remplir sa mémoire de toutes les beautés qui l'entouraient avant de quitter l'église pour faire un tour dans le village...

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Irella
Irella offrit le pain. Après l'eucharistie, elle proposa aux fidèles réunis de se donner un geste d'amitié quel qu'il soit.

Une poignée de main, une embrassade, un clin d'œil... Je vous sens inventifs! en signe de paix et d'amitié! Allez en paix dans l'amitié aristotélicienne!

La diaconesse rejoignit les villageois pour partager ce moment avec eux.
Elle déposa quelques bisessur les joues de ses amis fidèles, en profita pour remercier Esquimote qui avait fait une lecture des plus agréable à entendre, tendit la main à ceux qu'elle ne connaissait que très peu. S'approchant d'Anorion, elle l'embrassa tendrement et ajouta:


Je raccompagne nos amis et je fais la route au moulin avec toi. N'as-tu pas entendu les loups cette nuit? Je ne serais pas rassurée de faire la route seule. Peux-tu prendre la galette de Cilou?

Irella aurait voulu dire quelques mots à Bradwen mais celui-ci était introuvable. Elle raccompagna les fidèles sur le parvis tout en discutant et commentant les dernière nouvelles du bourg...
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Cilou73
Elle n'alla pas prendre le pain , préférant attendre le baptesme pour y gouter la première fois.
L'eglise se vidait tranquillement et alors qu'elle voulait faire un signe de paix à Bradwen ce dernier avait déjà prit la poudre d'escampette.
Elle alla congratuler la diaconesse...


Irella je vous tire mon chapeau , une fois de plus vous nous avez éblouie par vos mots si sage !
Je vous dit au baptesme alors je vex me hater de rentrer au moulin avant qu'il ne fasse trop nuit...


Elle les salua et rejoignit le jeune marmot à qui elle avait confié sa charrette ! Ce dernier s'était fort bien acquitté de sa tâche, le coeur léger Cilou regagna son moulin.
Bradwen
Après avoir quitté la rue du Maine, Bradwen était passé du côté du chemin de l'enceinte. Il espérait y trouver le logis de la Diaconesse. En vain. Aussi prit-il le chemin de l'église.

Alors qu'il arrivait en vue de l'église, le paysan maudissait son analphabétisme. Chaque jour désormais, il prenait la mesure de ce handicap qu'était l'impossibilité d'écrire, de laisser un message. Il bénissait dame Esquimote de lui avoir trouvé une maistresse en la personne de Casabianca et espérait que celle-ci saurait lui inculquer ce que ses parents n'avaient pas pu/su/voulu faire.

Sur le pas de l'église, un petit garçon sortait du batiment. Bradwen le reconnut. Ce petit gars avait aidé Irella lors de l'office auquel Bradwen avait assisté. Il le héla.

Hé petit ! Officies-tu avec la Diaconesse demain ?

Ouais, mon sieur !

Pourrais-tu lui transmettre un message ? Dis-lui que Bradwen le paysan aurait besoin d'lui parler d'quelque chose. Dis-lui d'être discrète. Dis-lui aussi qu'c'est important mais qu'c'est pas urgent. J'pense qu'elle sera ben ben occupée d'main. Qu'elle passe m'voir quand elle aura un peu d'temps libre. C'est d'accord ? Ah encore une chose... C'te message c'est pour la Diaconesse... pas la peine d'en parler à quelqu'un d'autre ? D'accord ?

Le petit gars, impressionné qu'un adulte lui confiât un message de cette nature, opina du chef et s'en fut en courant rentrer chez lui. La nuit était maintenant tombée. Contrairement aux nuits précédentes, aucun hurlement de loup ne se faisait entendre. Avant de rentrer chez lui, Bradwen avait encore un détour à faire.
Irella
Irella était passée à l’église au retour de sa patrouille. Auparavant, elle avait pris le temps de faire un détour par la forêt et avait trouvé quelques perce-neiges dont elle avait fait des bouquets afin de les disposer dans l’église pour le baptême de Cilou. Les traces de sang dans la neige à l’orée de la forêt confirmait ce qu’elle avait entendu la veille : Les loups avaient attaqué. Irella était restée à la lisière pour la cueillette, à l’affût et guère rassurée.
Poussant la porte de l’église, elle fut interpellée par le jeune enfant de cœur qui l’avait aidé la veille.


Dame Irella ! Dame Irella ! Y’a un sieur qui m’a dit de vous dire que c’est pas urgent mais qu’il faut en parler à personne et que vous êtes bien occupée… Heu… Il faut passer le voir et pis… faut pas que j’en parle à quelqu’un d’autre… Il veut vous parler !

Merci Jehan, fit Irella en riant du message ainsi transmis. Mais dis-moi, ce messire a-t-il laissé son nom ?

Heu… oui, il me l’a dit…
L’enfant chercha un instant et tenta, Bred… non, Brad… heu… je ne sais plus, rajouta-t-il confus.

Bradwen ?
proposa la jeune femme.

Oui c’est ça ! Bradwen !
sourit Jehan.

Merci, allez file chez toi, je te retrouve ce soir !


Irella entra et remonta la nef. Après avoir enlevé sa lourde cape de laine, et posé sa besace, elle sortit les petits flacons qu’elle garnit de sa cueillette et les déposa un peu partout dans l’église.

Il y avait encore le houx qu’elle avait cueilli la fois dernière.
Irella
L’église était prête depuis le matin. Irella arriva donc juste pour l’heure qu’elle avait fixée avec Cilou. Elle se glissa dans l’église, fit un tour par la sacristie pour revêtir des habits de cérémonie et ressortit prête à aller sonner les cloches.

Ce qu’elle fit avec enthousiasme. C’était toujours pour elle un moment de pur amusement que de tirer sur les cordes et d’entendre dans la minute qui suivait les cloches retentir

Enfin, Irella s’empressa d’aller ouvrir les portes et se tint sur le parvis, emmitouflée dans sa cape de laine. La température était plutôt clémente et le soleil offrait les dernières lueurs rosées de son couché.
Cilou73
Elle arriva à l'Eglise en compagnie de son futur parrain...Et oui dans quelques loooooongues minutes , Tak serait son parrain...
Elle avait du cacher son identité avec la complicité d'Irella, ce dernier voulant faire une surprise à son épouse...Quant à sa présence à Montmirail ce jour...




Sur le parvis de l'Eglise, Cilou réajusta sa robe, elle était nerveuse...Contre son gré des images lui vinrent à l'esprit...
Elle aurait du bientôt fouler le sol de l'Eglise , une fois de plus au côté de Tak qui l'aurait conduit jusqu'à l'autel pour prendre "le Scarabé" comme époux....
Le "papisson" n'avait plus lieu d'être autant le nommer par son véritable nom...un insecte perfide et dégoutant...


Elle n'arrivait plus à avancer et regardait perdu le vicomte...
The_undertaker
Le Vicomte descendit le prmier et lui tendit la main pour descendre.
A son bras , elle fit quelques pas... puis s'arrêta... le fixant...


Cilou ?... un problème ?... que vous arrive-t-il ?...

Il se doutait bien de ce qui pouvait lui traverser l'esprit...

Si c'est l'absence de Lysesl qui vous inquiète, soyez rassurée, elle ne va pas tarder, vous savez qu'elle est très occupée ...

Une façon pour lui de ne pas engager une conversation que seule Cilou pouvait demarrer...
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Cilou73
Oh je ne suis nullement inquiet pour votre épouse, je sais qu'elle sera présente dès que le temps lui sera permis...Ils seront pas nombreux les présents pour mon jour mais y aura uniquement ceux qui tiennent à moi et c'est ça l'essentiel....

Elle se tenait à son bras, peur de tomber ou pire de s'évanouir par l'émotion...

ce n'est rien...un petit pincement...au coeur...


Elle regarda la grande porte...

J'étais vraiment belle vous savez, j'aurai été une bonne épouse...

Un sourire forcé. Petit moment de faiblesse qui bien vite s'envole c'était son jour, seul la joie était de mise...

Un vrai sourire cette fois se dessine sur son visage...

Il sait pas ce qui perd celui là , tant pis pour lui ....

Cette fois d'un pas sur elle s'avançait avec tak à l'intérieur de l'Eglise.
Bradwen
Bradwen avait rejoint la foule massée devant l'église juste à temps pour voir arriver son amie. Il avait épousseté ses vêtements et avait recoiffé sa chevelure... en passant sa main gauche dans celle-ci.

Enfin, il aperçut Cilou. Il avait du mal à la reconnaître tellement cette dernière avait changer son apparence de la tête aux pieds. Il comprit alors toute l'importance que revêtait cette cérémonie pour la meunière. Même ses cheveux avaient perdu la couleur blanche qu'elle n'apprécie que peu.

Ce jour était celui de Cilou. Aujourd'hui, elle était le centre d'attraction de tout Montmirail. Bradwen se détendit. Il était heureux pour son amie.

Lorsque la foule entra dans l'église, il la suivit et se fondit dans son anonymat.
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