Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 43, 44, 45, 46   >   >>

[RP] Église Saint-Nicolaïde de Montmirail

Gaelant
Gaelant était perdu dans ses pensées. Il n'avait suivi que d'une oreille la messe et repensait a tous ces moments où il avait côtoyé Doby.

Se rendant compte d'un petit blanc c'est un peu tard qu'il se leva, s'excusant auprès d'Irella. qui avait commencé a se mettre debout pour rejoindre Honoré.

Il vint près de l'autel et entama d'une voix chargée d'émotion.


Je ne suis pas très doué pour ce genre de discours. Pas très doué quand il s'agit de parler de ce qu'il y a dans mon cœur.

C'est pour cela que je suis là aujourd'hui. Doby était quelqu'un qui savait toucher le cœur des gens. Je gage que s'il a pu atteindre le mien, il en aura touché d'autres. Toujours prompt à aider. Toujours prompt à écouter. C'était quelqu'un qui faisait passer l'autre avant lui.

Un homme de qualité, un homme que je respectais, un homme que...


Gaelant fit une petite pause les mots s'étranglant dans sa gorge.

... je pouvais qualifier d'ami. Peu sont les gens sachant regarder par delà ma façade. Il en faisait partie, et je ne saurais l'en remercier suffisament.

Regardant vers l'extérieur, la porte de l'église encore ouverte, les rayons de soleil dardant à l'intérieur de l'édifice réchauffant faiblement l'endroit.

Tu nous manqueras mon ami.

Gaelant voulu prononcer quelques mots de plus mais en fût incapable. Ce moment il l'avait redouté et était heureux que Mary ne soit pas là.
Les yeux rouges, une larme pointa sur sa joue. Embarrassé, il s'en retourna a son banc, rattrapant la main de sa filliote et la serrant plus que de raison.

_________________
Irella
Irella avait commencé à faire quelques pas un direction du lutrin quand elle vit Gaelant se lever. Elle lui céda la place et refit un pas en arrière.

Le bourgmestre fit un éloge du défunt poignant. L'émotion à l'évocation de l'homme et de ses qualités était visible. Sa voix le laissait entendre et l'on put voir une larme rouler sur sa joue. A la fin de son hommage, Gaelant se rassit attrapant la main d'Eloin.

Irella déglutit et inspira profondément. Elle ne connaissait pas l'homme pour qui tous étaient réuni ce jour, mais elle ne pouvait rester indifférente à tant de peine.
La diaconesse ne savait si elle devait attendre qu'un autre des amis de l'oblate prenne la parole ou si elle même désirait le faire. Elle regarda l'assistance afin de déceler un mouvement.
Lysesl


Le témoignage de Gaelant était émouvant... Elle se leva à la suite.
Elle n'était pas très douée avec les mots, et encore moins dans ces circonstances...


Gaelant a bien décrit Doby...
Il était un ami sincère, disponible...
Se retrouver avec lui autour d'une table, à boire un bon verre, à discuter de tout et de rien... c'était des moments très agréables...
Sa santé a fait qu'il était moins présent, les derniers temps, mais il était toujours là pour écouter si on en ressentait le besoin...

Oui... tu vas nous manquer, mon ami...


La gorge nouée par l'émotion, elle reprit sa place, sortant discrètement un mouchoir pour essuyer ses yeux humides.

_________________
Irella
Irella vit s'avancer Lysesl qu'elle écouta attentivement. Quand celle-ci eut terminé et se fut rassise en essuyant ses larmes, Irella regarda le prélat qui lui fit signe d'avancer. La diaconesse se rapprocha du lutrin et ouvrit le livre des vertus chapitre IV « Le doute ».

Partis parcourir le monde à la rencontre des autres espèces, le groupe composé des créatures de Dieu, s’attristait sur son sort.
Citation:
Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.

Il n’est ni évident, ni facile, lorsque quelqu’un que nous aimons s’en va, et encore moins lorsqu’il s’en va à jamais de ne point nous attrister sur notre sort ou sur celui de l'être qui nous quitte. Si quelqu’un de jeune meurt, on a un sentiment d’injustice profond, sa vie n’était pas achevée. Si quelqu’un de plus âgé vient à mourir, on est souvent bien conscient des côtés plus difficiles de sa vie, des souffrances qu’il a enduré. Tout cela nous remet en question aussi : peut-être avons nous fait des choses que nous regrettons à son égard, que nous n’avons pas eu le temps de nous faire pardonner. Peut-être lui avons nous dit des choses que nous n’aurions pas dû dire ou n’avons nous pas dit des choses que nous aurions dû dire. Tout cela peut rendre douloureux le moment de la mort.
Quand la mort de ceux que nous connaissons nous afflige et nous plonge dans la tristesse, il nous est bon de pouvoir nous tourner vers le Très-Haut et de trouver dans la foi des raisons d’espérer. En prenant appui sur la parole de Dieu, nous voulons, même en cette heure, le louer, le bénir et lui rendre grâce.

Pour se souvenir de cela, récitons tous ensemble de Credo aristotélicien.


Honore.saint_cyr
Tandis que le regard du prélat était rivé sur la diaconesse qui s'avançait, Gaelant se leva pour entamer l'éloge tant attendu, Irella s'interrompit dans son élan afin de le laisser s'exprimer, le prélat quant à lui ne bougea pas d'un centimètre, il était suspendu aux lèvres du maire de Montmirail. Les paroles de Gaelant émurent particulièrement l'évêque, c'était sobre et plein de dignité, cet homme a tout de même du charisme se dit Honoré, d'autant plus que l'exercice n'était pas aisé pour celui qui débutait les discours, du coup, ça incita Lysesl à également dire quelques mots...Après les deux interventions, il régna un grand moment chargé de nostalgie, ça eut un effet bouleversant sur la diaconesse et le reste des personnes présentes, même l'évêque n'en menait pas large mais il était temps de poursuivre, il fit donc un petit signe discret à irella afin qu'elle reprenne le cours de la cérémonie et c'est ce qu'elle fit avec tout le professionnalisme qui la caractérisait...le prélat était ravi de lui avoir demandé de l'accompagner durant cette office funèbre...et à sa sollicitation de réciter le crédo, il le répéta:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN

_________________
Evêque du Mans
Eloin
Douloureux instant que celuy des témoignages, qui mit la larme à l'oeil de tous les présents dans l'Eglise pour ce dernier hommage.

Douloureux mais nécessaires souvenirs qui défilent devant les yeux de la veuve tandis qu'elle escoute avec attention les mots prononcés par le vescomte de Gorron et la vescomtessa de La Ferté Bernard.

Douloureux mais poignant hommage de la part d'amys sincères, qui n'hésitèrent point à dévoiler un peu de leur fragilité afin de saluer une dernière foys le disparu.

Et sourire de remerciement qui affleure sur les lèvres de l'oblate lorsque chacun retrouve sa place, tandis qu'elle-mesme reste rivée à son siège. Incapable de prononcer un mot tellement sa gorge estoit serrée et son visage inondé par les larmes silencieuses, elle ne s'offusqua point de voir la messe suivre son cours sans luy avoir laissé le loisir de s'exprimer. L'aurait-elle voulu qu'elle se serait retrouvée debout devant tous, la gorge nouée par l'émotion et muette de douleur.

Son hommage à Lorenzo, elle le fict donc en silence, dans une utime prière en sa mémoire, ayant en mesme temps une pensée pour Beren, Morgauth, et tous ceux dont la présence luy fut chère, et que la mort luy enleva ces derniers moys.

Le souvenir de la navarraise s'imposa également à son esprit endeuillé, et elle plongea sans s'en rendre compte la main dans la petite bourse pendant à sa ceinture, allant se saisir d'une broche offerte par la défunte duchesse au jour de ses espousailles.
La facilité avec laquelle Izarra avoit accepté la présence de Lorenzo dans le coeur de sa dame de parage, et le bon accueil qu'elle avoit assuré à celuy-ci lors de sa prime visite en le castel de Beaumont l'avoit surprise, en ce que la duquessa pouvoit estre fort possessive envers les gens de sa famille et ses proches amys.
Son absence laissoit un grand vide dans l'existence de la Bellecour, à demy comblée cependant par la gaieté et l'entrain d'Elianor, et la fougue d'Aélis. Mais il restoit tout de mesme ce manque, qui petit à petit s'effacerait, mais qui pour l'heure restoit assez important pour provoquer en elle de trop fréquentes crises de larmes à son goust.

La voix de soeur Irella entonnant le crédo la fict revenir au présent, et elle récita la prière aristotélicienne par excellence avec un temps de retard sur le reste de l'assemblée.



_________________
Honore.saint_cyr
Après que le crédo eût été récité, Honoré allait pourvoir clôturer l'office funèbre mais avant, il s'adressa à la veuve:

- Soeur Eloin, la messe va prendre fin, voulez-vous vous exprimer et peut-être dire un dernier au-revoir symbolique à votre époux?
_________________
Evêque du Mans
Eloin
Elle faillit sursauter en oyant l'évesque s'adresser à elle, ne s'attendant point à estre sollicitée. Mesme si elle avoit souvent vu des veuves parler de leur mary lors des funérailles, pour sa part elle ne vouloit point s'exprimer.

Le souvenir de Lorenzo, elle le gardoit en elle, et elle considéroit que parler d'un homme aymé serait par trop présomptueux. Parce qu'elle n'aurait pu évoquer les défaults de son espoux en public, et l'encenser n'estoit point non plus la bonne chose à faire devant ses proches, ceux qui l'avoient connu chaque jour.

Aussi secoua-t-elle la teste en signe de négation en regardant Monseigneur de Sainct-Cyr.

_________________
Honore.saint_cyr
Eloin sembla plutôt étonnée que le prélat l'invitât à dire les derniers mots, elle fit signe non de la tête et l'évêque n'insista pas, elle avait sans doute ses raisons, il n'était pas nécessaire qu'elle les expliquât, il était temps de terminer cette office:

- Mes enfants, maintenant , nous pouvons souhaiter que "Doby" repose en paix, nous allons aussi pouvoir faire place à la la sérénité, ce qui ne veut pas dire oublier, ça veut dire continuer à vivre avec son souvenir gravé en nous, il continuera ainsi à faire partie intégrante de nos existences.

Cette prière terminera mon homélie:

Citation:
Aristote,

Aujourd’hui, devant toi,
Simples humains que nous sommes,
Nous ne te demandons rien de futile.

Juste de protéger tes anges,
Tes fils, tes ministres,
Aujourd’hui sur les routes,
Et certainement dans le doute

Certains sont en quête d'un avenir meilleur.
D'autres cherchent à te prouver leur foi,
Donne leur le courage, qu'ils n'aient point peur,
Et par la lumière montre leur la voie.
Amen



Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Honoré procéda à l'élévation, Il prit le pain le rompit, lui rendit grâces, Il prit le vin et lui rendit grâces, présentant le Calice aux fidèles Honoré leur dit :




-« Heureux les invités qui partagent le repas! »

Certains fidèles vinrent vers l'Autel, il leur offrit le pain. L’eucharistie terminée, il déclara :

-« Allez dans la paix d’Aristote, donnez-vous chacun un signe de paix et d’amitié, au nom de la fraternité aristotélicienne ! »

Le prélat invita les personnes à se recueillir une toute dernière fois avant que de quitter l'église de Montmirail.
_________________
Evêque du Mans
Irella
Irella écouta les dernières paroles de l'homélie du prélat et dit avec lui la prière.

Aristote,

Aujourd’hui, devant toi,
Simples humains que nous sommes,
Nous ne te demandons rien de futile.

Juste de protéger tes anges,
Tes fils, tes ministres,
Aujourd’hui sur les routes,
Et certainement dans le doute

Certains sont en quête d'un avenir meilleur.
D'autres cherchent à te prouver leur foi,
Donne leur le courage, qu'ils n'aient point peur,
Et par la lumière montre leur la voie.
Amen


Elle vint partager le pain et le vin. Enfin, l'évêque invita l'assemblée à donner un signe de fraternité. Irella quitta l'autel et tendit une main à Lysesl puis à Gaelant.

Irella s'approcha d'Eloin, prit ses mains entre les siennes. Elle aurait voulu lui dire quelques mots, mais le regard triste et rempli des larmes de la peine de l'oblate, l'arrêta. A la place de mots de réconfort qui étaient le plus souvent bien maladroits dans de telles circonstances, elle préféra un sourire et une pression dans ses mains. Ce geste, ce sourire portaient un message... "Nous sommes dans la tristesse de cette vie qui s’est arrêtée trop tôt mais aussi dans l’espérance fragile que nous pouvons continuer de vivre... J'aurais aimé vous revoir dans des circonstances moins douloureuses"... Pourtant, elle ne dit rien de tout ceci, laissant le soin à ses amis d'utiliser les mots qui conviendraient mieux à cette femme qu'ils connaissaient.
Irella se retira avec discrétion.

Ce soir, elle partait en retraite et pourrait méditer longuement sur la fragilité de la vie...
Honore.saint_cyr
L'évêque observa les gestes de la diaconesse, ça lui confirmait pourquoi il aimait tant s'entourer de femmes ecclésiastiques, elles avaient ce petit plus que les hommes ne possédaient pas, elles savaient par des gestes simples faire preuve de compassion, les hommes ne possédaient pas ce talent, sauf peut-être à quelques rares exceptions...
_________________
Evêque du Mans
Eloin
L'attention de la veuve fut attirée par ceste prière récitée par l'évesque et qu'elle n'avoit jamais entendu jusqu'à présent. Elle se concentra pour en graver les mots en sa mémoyre, escomptant bien la coucher sur le papier en vue de l'ajouter à son livre de prières.

Eloin partagea le pain et le vin d'un air absent, sa gorge se dénouant un peu lorsqu'elle prit une gorgée du breuvage. Elle vict alors s'approcher la diaconesse, et sourit entre les quelques larmes qui couloient encore le long de ses joues lorsqu'icelle saisit ses mains entre les siennes.

Instant de partage vécu en silence, l'une comme l'aultre des deux femmes ne souhaictant point troubler ce moment par la parole, avant que soeur Irella ne se retire silencieusement. Un dernier hochement de teste luy fut adressé avant qu'elle ne détourne le regard, puys elle reporta son regard sur l'évesque. S'approchant de luy, elle murmura quelques mots à son attention.


Je vais rester un peu icelieu avant de m'en retourner à l'auberge, Monseigneur. J'ay besoin de prier...
_________________
Honore.saint_cyr
C'est alors que soeur Eloin se dirigea vers l'évêque, elle vînt lui murmure rà l'oreille une requête totalement légitime, Honoré lui prit la main et tout en la tapotant, il lui répondit:

- je comprends ma soeur, nous allons vous laisser seule en ce lieu sacré, restez le temps nécessaire, le recueillement est salutaire!

Puis il se tourna vers les autres personnes pour leur demander:

- Mes enfants, nous allons quitter l'église, Soeur Eloin nous rejoindra un peu plus tard!

Honoré tendit les bras pour indiquer la sortie, ensuite, il empoigna sa canne et boitilla dans l'allée centrale jusqu'aux portes de l'église, sa soeur Irella sur ses talons...
_________________
Evêque du Mans
Lysesl


Elle récita presque machinalement le crédo...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN


La cérémonie se poursuivit avec une belle prière, puis la communion.
Juste avant de partir, elle alla rejoindre Eloin, la serrant doucement dans ses bras.
Un seul mot, murmuré... courage...

Elle comprenait son besoin d'être seule. Elle-même ressentait ce besoin.
Elle salua discrètement les gens présents puis quitta l'endroit, dirigeant sa fidèle jument Athena vers La Ferté.

_________________
Eloin
Elle remercia l'évesque d'un simple hochement de teste, et salua ceux qui avoient assisté à ceste messe, et qui maintenant se retiroient, suivant là l'invitation de Monseigneur de Sainct-Cyr à quitter l'Eglise pour la laysser se recueillir.

L'oblate respondit à l'étreinte de Lys sans pouvoir prononcer un mot, mais son regard parla pour elle, lorsque ses yeux croisèrent ceux de la vicomtesse.

Lorsqu'elle fut seule dans ceste Eglise qu'elle avoit un temps connu comme sa poche, elle se laissa choir à genoux aux pieds de l'autel. Et les larmes, ces maudites larmes qui n'avoient cessé de couler durant toute la cérémonie, ces larmes qu'elle avoit crues taries après le torrent versé en sa chambre de Lesparra ; les larmes revinrent la secouer un long moment, troublant la quiétude du lieu sainct...

Puys les larmes se tarirent, la laissant sans forces, hébestée de se rendre compte qu'elle avoit probablement passé une bonne heure à s'abandonner à son chagrin.
Elle s'installa alors sur un banc, joignit ses mains et s'abisma en prière, avant de quitter l'Eglise, une estrange mais bienfaitrice sensation de paix l'ayant envahie.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 43, 44, 45, 46   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)