[RP Fermé] Quand le chat dort les souris dansent...

Clothylde

L'étrange missive avait eu le mérite d'éveiller sa curiosité, ce qui, vu l'humeur de la Clothylde en ce moment, tenait quasi du miracle.

Elle avait pourtant failli ne point l'ouvrir, la jeter au feu comme les autres, mais sans qu'elle ne sache bien pourquoi, elle avait pourtant décacheté le courrier et après l'avoir lu plusieurs fois avait décidé qu'une petite sortie ne pourrait peut-être pas lui faire de mal cette fois.

Juchée sur un percheron faisant peine à voir tant il semblait aussi fatigué que sa propriétaire, elle arriva lentement au lieu du rendez-vous, se demandant qui serait présent.
Sans un mot, elle s'approcha de la compagnie, hésita un instant puis se décida à rejoindre le groupe non sans avoir pris soin de laisser à la pauvre bête, une longe suffisante pour qu'elle puisse se rassasier de l'herbe fraîche.

D'un léger sourire, elle salua Angélique et Saxaltesse, et s'inclina devant la Princesse. Elle adressa un signe de tête aux hommes présents.
Ne sachant que dire, elle lâcha un "bonjour" laconique d'une voix que le silence de ces derniers mois avait rendue rauque.
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Stephandra

Stephandra avait vu sa maîtresse sortir de la demeure en cette nuit, Dame Armoria était seule!

Stephandra se faisait du souci pour elle qui en ce moment était triste même si elle était bien entourée. Elle ne savait que faire mais la voir partir seule ainsi , elle ne put pas se retenir et la suivit.

Bien entendu, elle aurait du mal à suivre vu qu'Armoria était à monture et elle à pied...mais tant pis elle enfila une sorte de cape sombre et se lança à sa "poursuite".

Stephandra l'avait perdue de vue mais tenta d'aller jusqu'aux ruines qu'elle avait vu une fois en se promenant.

Arrivée, non loin des ruines, elle entendit des bruits lointains, elle se cacha derrière un arbre et regarda en pinçant et plissant les yeux pour voir plus loin.

Elle scruta tant que possible et reconnu la princesse, elle scruta plus encore et reconnu Messire Snell et Rochefort, d'autres étaient présents mais elle ne les distinguait pas bien.

Steph soupira rassurée, avec Snell et Rochefort Dame Armoria était en bonnes mains.

Elle sourit en se disant que si Son Altesse la voyait là , elle se ferai réprimander sans nul doute de ne pas rester à sa place, mais c'est bon personne ne l'avait vu.

Steph reprit discrètement le chemin qui la ramènerait à la demeure, elle était trempée jusqu'aux os et devait se sécher avant le retour de sa maîtresse. Elle hâta donc le pas...

Eusaias

Le Balbuzard regarda Rochefort d'un oeil amusé avant de lui tenir ce discourt :

Saches l'ami qu'en ces ruines va se jouer une partie de l'avenir de la Bourgogne. Si nous ne comptons pas Snell, toi et moi, douze nobles bourguignons devraient être présents ainsi que Marie.

Les invités arrivaient les un après les autres, les femmes semblaient bien plus ponctuelles que la gentes masculine. Le Mauvais salua tour à tour les arrivants. Il était ravi de revoir les visages ici présent.

Mesdames sachez que je suis fort surpris de vous voir les premières, sur nos treize invités surprises six sont des femmes et sept des hommes. Sur les six femmes, cinq sont déjà présentes alors qu'aucun des sept bestiaux n'a pointé sa truffe.

Il sortit une outre de vin de la cuvée Maussac, se rafraîchit le gosier et envoya l'outre à la dernière arrivée pour qu'elle puisse se désaltérer également.

Je risque d'avoir fait des impairs en invitant certaines personnes plus que d'autres, mais mon choix fut ainsi. J'espère qu'on ne se chamaillera nullement.

Il inspira puis souffla.

Nous attendons encore, La baronne de Mervans, Le baron de Luzy, le Duc de Corbigny, Le Duc de saint Fargeau, le vicomte de Sombernon, le vicomte de Clamecy, Le duc de Courtenay ainsi que le Beau duc de Beaujeu.

Puisse Dieu les faire hâter.

Le Mauvais descendit du dôme afin de rejoindre ses hôtes.
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Vaxilart

Si le Duc en était encore à ses premières couches, il n'y aurait point à dire, il serait repartit bien loin de cet endroit... C'était sombre, froid, rocheux, et puis, les ruines, ça sert à rien bon! Qui plus est, il avait dû faire le voyage à la pluie, qui au moins, avait eu la grâce de s'arrêter avant que l'affaire (à défaut de savoir pourquoi il était là exactement) ne débute.

À vu d'homme, il débarqua de cheval et s'avança vers le groupe... M'enfin, il s'attendait à une réunion de brigands, un truc louche, un truc "Arquian", mais c'était là la belle fleur de la noblesse qui se présentait... Étrange que tout cela... Une réunion pour brûler un païen? Depuis le temps qu'il en rêvait! L'organisation d'une jacquerie contre le vol des pouvoirs nobles? Contre le Bourgeoisie? Ah, ce serait bien, mais malheureusement, il n'avait qu'une seule parole, du genre qu'on ne peut pas trahir! Par d'Arquian, il n'était pas lui!

Saluant du chef les divers congrégateurs, il s'arrêta devant une surprise! La Baronne de Couche! Fronçant les sourcils, il ne puis que laisser échapper un petit:

-Vous?
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Clothylde

L'outre de vin arriva jusqu'à elle mais Clothylde la refusa d'un geste poli, un peu d'eau lui suffirait. Il valait mieux pour elle d'ailleurs, éviter ce genre de boisson qui aurait tôt fait de lui tourner les sens. Elle avait besoin de garder la tête claire et ne voulait pas que l'euphorie due à l'alcool lui fasse prendre des décisions qu'elle regretterait le lendemain.

A l'énoncé des personnes encore attendues, elle contint une légère grimace. Que pouvait-il se passer avec une réunion pareille ? Bon c'est vrai que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes mais elle ne voyait toujours pas ce qu'on allait leur proposer.

Resserrant son manteau autour d'elle, elle s'appuya contre le vestige d'un mur en attendant les retardataires.
L'un deux d'ailleurs ne tarda pas à arriver et la mine surprise qu'il affichait en la découvrant séant lui arracha un nouveau sourire.

Plongeant son regard dans celui de son interlocuteur, elle lui répondit à voix basse.

Le bonjour à vous également, Vaxilart. Oui moi aussi je suis ravie de vous revoir en pleine forme...

La Couches se pencha pour ramasser un brin d'herbe qu'elle se mit à mâchonner négligemment, observant le vieux grigou d'un air goguenard.
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Mariealice

Un petit sourire était né sur les lèvres de Marie en regardant la manège d'Armoria. Snell s'était fait avoir comme un bleu. Ah il avait perdu de sa superbe l'Infâme sur ce coup là, rien vu ni rien compris, jusqu'à en oublier toute prudence. La brune connaissait leur secret depuis le cortège et jamais celui-ci n'avait franchi la barrière de ses lèvres. Cela ne regardait personne, pas plus elle que quiconque.

Son regard se reporta sur les derniers arrivants, petit salut de la tête à chaque fois, visages inconnus pour la plupart. Elle se rapprocha de l'Ogre et vint s'asseoir sur un rocher, refermant sa cape de voyage sur ses épaules pour lutter contre la froidure de l'aube, battant des pieds pour faire circuler le sang. C'était certes un endroit discret mais on était plus à la belle saison. Ah les hommes et le côté pratique des choses...
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Angelique0309

Angélique lança un regard perçant à Eusaias, qu'il ose ne serait-ce qu'avancer une main en direction de son posterieur, et il couinerait tel un castrat pour le restant de ses jours!!

Elle salua tous les autres nobles qui petit à petit les rejoignaient, notant au passage que la plupart n'avaient pas l'air d'en savoir plus qu'elle, ce qui la rassura.

Angélique était ravie de revoir la Baronne de Couches qu'elle n'avait point rencontré depuis fort longtemps et s'inclina devant la princesse, retenant un sourire devant l'empressement du borgne.

La Baronne chercha du regard un rocher dont la forme était arrondie et y posa son séant tout en lissant ses jupes afin d'attendre elle aussi les retardataires, elle avait hâte de connaître la raison de cette réunion en ce lieu secret.
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Eusaias

Le Mauvais venait de rejoindre ses hôtes à l'entrée de la salle vestige et offrit une main à sa suzeraine pour l'entrainer vers l'intérieur. Au passage il saisit sans aucune retenue l'avant bras de la Baronne de Couches, deux tu as c'est mieux qu'une tu auras.

Allons allons, ma demeure n'est pas la plus jolie, mais au moins on sera à l'abri.

D'un signe de la tête il invita les autres à suivre. Un dernier regard pour son homme de main.

Rochefort, il manque quelques convives, à la première approche tu me siffles, je te dirais si on laisse entrer ou si tu lui ôtes la tête.

Lâchant la main de Marie il fait un signe de décapitation en se passant la tranche de la main sur la gorge.
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Armoria

Ah, ce regard promettant maintes punitions si elle se montrait vilaine... C'était bougrement tentant... S'il n'y avait eu ce sourd élancement dû au manque de Gaborn, elle se serait faite diablesse pour continuer en si bon chemin. Mais ses rares moments de sourire finissaient invariablement sur la vive morsure de la culpabilité. Elle savait que cela passerait avec le temps, mais pour l'heure... Que faire sinon subir ?

Il est bien doux de retrouver certains visages, annonça-t-elle en regardant Clothylde. Elle aussi refusa le vin d'un geste machinal : le seul plaisir qu'elle s'autorisait depuis le décès de Gaborn, c'était celui de la chair, pour se sentir encore vivante malgré ce froid dans son coeur.

Elle s'approcha de la flambée, tendit les mains d'un air frileux vers les flammes, non sans dresser une oreille intéressée quand Eusaias parla de Cardinal.
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Vaxilart

Le Duc, vis à vis ce sourire qu'il n'avait pas vu depuis un moment déjà, resta interloqué...

-Plaisir partagé Baronne. Et bien ravi de vous revoir en vie.

À ces mots, il évita tout reproche sur les conséquences de maintenir de mauvaise fréquentation avec la crasse racaille - après tout depuis le mort du Pi il avait fait son deuil. Regardant les restes de nobles alentours, il ne put que se questionner sur qui était l'idiot ayant eu l'idée d'organiser quelque réunion mondaine au milieu de ruines suant l'aube de tout leur pores, alors que chacun aurait sans doute pu offrir un bout de son chaud castel...

-Mouais, faudrait peut-être partir un feu... avant que le maquillage craque sous les grelottements. M'enfin, un gros feu! Car celui là ne serait même pas suffisant à cuire un rat...
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Rochefort

Le géant comptait à l'aide de ses doigts, les sourcils froncés, pour savoir combien de personnes on attendait encore, lorsqu'Eusaias emmenant les invités à l'intérieur, vint l'interrompre, manquant de peu, et sans s'en douter, la ire de Rochefort...

Il ferma les yeux un instant pour se contenir et écouta les consignes... Fatigue, à moins que ça soit le rouquin... Lorsqu'il ouvrit les yeux, il n'y avait déjà plus personne...

Refléxion intense... suivi d'un murmure...

Alors...heu... Je tranche et je siffle... Non... je siffle et je tranche... Rahhhh... Bah on verra bien !

Il releva le tonneau entamé qui trainait là et d'une traite en vint à bout...
Puis, il s'étira et prit sa hache... Il la fit tournoyer, pour vérifier ses réflexes... Puis entreprit le tour des ruines...
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Rochefort en musique

Asdrubaelvect

Asdru quant à lui était venu dans sa voiture -de compet'- accompagné de plusieurs gardes. Son domaine de Sombernon n'était certes pas loin, une dizaine de kilomètres tout au plus, mais hors de la guerre, il dédaignait à se rendre aux réunions mondaines à cheval -car oui, la guerre est une réunion mondaine en elle même.

Il passa bien deux fois devant ces ruines avant de se résoudre à penser que la fine fleur de la noblesse bourguignonne s'était rassemblée ici... Quel manque de goût ! Il croyait à une réunion secrète des attardés du Lion de Juda.

Le Duc approcha de la cabane accompagné de deux de ses gardes. En voyant un homme gardant l'entrée, il l'interpella.

Salut mon gars, dis-moi est-ce pas là que les nobles se sont donnés rendez-vous ?

L'endroit ne lui inspirait aucune confiance et bien qu'il appréciait Eusaias pour son franc-parler, ce n'était pas entre ses mains qu'il aurait confié sa vie. Il vérifia donc d'un geste furtif de la main que son épée courte était bien dans son fourreau, cachée par sa longue houppelande noire.
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Clothylde

Sans avoir le temps de comprendre ce qui lui arrivait, la Clothylde se vit entraîner à l'intérieur, enfin intérieur c'était vite dit, difficile de savoir précisément dans quoi elle entrait, mais bon bref, elle se vit donc entraîner disais-je ou plutôt trainer par Eusaïas.

Elle aurait bien eu envie de faire un commentaire sur la manière dont elle était traitée, mais tenter de garder son équilibre et ne pas se tordre les chevilles dans les pierres qui jonchaient le sol requérait toute son attention.
Gaffe la Clo, pensa-t-elle, évite de t'étaler devant tout le monde ça ferait mauvais genre !

Elle dégagea son bras dès qu'Eusaïas le lui permit et grommelant quelques mots que la décence ne permet pas de répéter à haute voix, elle tenta de retrouver sa contenance.
Elle récupéra discrètement le brin d'herbe qui pendouillait le long de son menton, rajusta ses jupons, fusilla au passage le malotrus du regard puis se réinstalla le long d'un mur en attendant que le reste du groupe les rejoigne.
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Rochefort

Le géant, alors assis sur un rocher, devant la grande porte, entendit quelques craquements... Trois hommes s'avançaient, deux armés, un autre affublé d'une longue houppelande... Sans doute leur chef...

Salut mon gars, dis-moi est-ce pas là que les nobles se sont donnés rendez-vous ?

Rochefort observa les deux hommes d'armes... Des soldats, sans doute expérimentés, mais qui ne feraient pas le poids... Il posa ensuite son regard sur celui qui avait pris la parole, et le jaugea... Celui-ci, faudrait sans doute s'en méfier...

Hola l'étranger, fallait pas te donner la peine de ramener tes loufiats ! Bon à qui j'ai à faire au juste ?

Tout en causant, il se releva, et prit sa hache en main. Il n'aimait pas l'idée d'avoir deux hommes d'armes à ses côtés, pendant la réunion, encore moins l'idée de devoir partager la bectance et le rouquin... A coup sûr ça finirait en rififi...
Il essaya de siffler tant bien que mal... Rahhh au diable les codes, il attendit la réponse, tout en tambourinant du pied à la porte.
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Rochefort en musique

Mariealice

Cela s'appelait se faire alpaguer mais bon elle lui avait donné sa confiance alors sa main pour quelques pas cela n'était pas la mer à boire non plus. Elle ne pût s'empêcher par contre de se demander si l'indication donné à Rochefort de siffler pour savoir si passage ou coupage était du lard ou du cochon. Parce qu'il en était bien capable. Sans doute ce qui était intéressant en lui, enfin en partie. Le fait qu'il soit incontrôlable si tenté qu'elle eut voulu contrôler qui que ce soit l'était aussi. Bon il parvenait du coup à la rendre chèvre par moment.

Une fois à..... L'intérieur... Oui on pouvait dire cela ainsi. Bref une fois à l'intérieur donc, elle se pencha et murmura à l'oreille du Mauvais.

Je dois rester près de vous ou bien puis-je me mettre dans un petit coin? Après tout je ne suis là que parce que vous y êtes Eusaias.

Regard sur son vassal dans l'attente de sa réponse avant de le promener sur la bâtisse ou du moins sur ces restes. Qu'est-ce que ce bâtiment avait été avant ce qu'ils avaient devant eux? Ces pierres avaient vu quoi? Entendu quoi? Des réunions de ce genre? Elle laissa son esprit vagabonder, se perdant dans les méandres d'un passé qu'elle n'avait pas connu jusqu'à ce que des coups portés sur le bois lui fassent tourner la tête.
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[RP Fermé] Quand le chat dort les souris dansent...

Eusaias

Aux abords de Dijon.

La pluie venait de s'arrêter, l'astre solaire pointait timidement. La lumière bien que faible projetait deux silhouettes sur les murs blancs de la vieille ruine. La ruine surplombait le chemin qui menait de Sémur à Dijon. Les deux ombres glissaient entre les ruines pour atteindre ce qui devait être une pièce centrale. Ce seul vestige tenait encore debout et offrirait un dôme afin que les discutions internes ne puissent pas être entendu à l'extérieur.

Le Balbuzard tira son épée et pénétra dans la salle afin de voir si elle n'était pas occupée. Ses yeux d'oiseau de proie balayèrent le "gîte" nulle âme y vivait. Les bancs qu'il avait disposés la veille ainsi que la table n'étaient ni souillés ni abimés. "Victoria" retrouva son fourreau et le Mauvais l'extérieur.

Rochefort mon ami, tout semble bon. Peux-tu prendre place sur le dôme ?

Eusaias regarda l'ami Rochefort. L'homme accompagnait depuis quelques temps le Mauvais à travers le pays. Rochefort avait la carrure et la force d'un ours, l'estomac d'un ogre et les bonnes manières d'Eusaias.

J'ai pâste, cervelas, pain et vin. On va casser la graine en attendant nos invités.

Eusaias tira sa besace et grimpa le long de la paroi. En haut il planta l'étendard de Saint-Robert comme signe de ralliement et posa séant au sol afin de ripailler avec son ogre. Il fallait prendre des forces avant les négociations.
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Rochefort

Le géant avait grande peine à rester en équilibre sur cet étroit vestige... Il s'était installé, tant bien que mal, les fesses à terre, la hache posée sur les genoux, faisant office de table...

Il machouillait un morceau de cervelas, et regardait Eusaias... Il n'avait pas été mis au fait des détails de cette réunion, mais peu lui en importait... C'était une occasion pour lui de se divertir autrement que de se bigorner en taverne, ou chercher la ribaude...

Après une longue lampée de vin, il se décida à l'ouvrir.

J'espère qu'ils vont pas tarder... Je me vois mal pioncer là...

Il réajusta sa position...

Et puis, niveau bectance, je crois que tu as mal calculé, on tiendra pas la nuit ! Surtout s'il faut partager !

Il tapa alors brutalement sur l'épaule de son ami, un sourire aux lèvres, puis s'étira et observa les alentours, à l'affut du moindre bruit.
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Rochefort en musique

Eusaias

Pour la bectance ne crains rien, ce qui reste là est pour toi.
Le borgne doit porter le vin.

L'homme au faciès d'oiseau de proie preta aussi attention à ce qui pourrait arriver.

Par contre ne laisse personne venir écouter ce qui se dit. Un coup de chausse au c** si c'est un mioche, du fer dans la gueule si c'est un adulte. Du moins si c'est un adulte pas invité.

Son regard se reporta sur le chemin, quelqu'un arrivait.
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Snell

Un cheval avec un cavalier suivit d'un mulet tirant un petit chariot contenant un tonneau pénétrèrent dans le champs de vision des deux hommes. Le cavalier se tenait nonchalamment malgré l'heure tardives et les alentours peu rassurants.

Holà du camp! J'ose espérer que j'arrive avant nos invités.

Snell sauta au sol et mena ses deux bêtes pour les attacher près des ruines. Ensuite, il désigna Rochefort, puis le tonneau.

Que diriez-vous de me donner un coup de main avec ceci, messire Rochefort? Le plus rapidement il sera descendu, le plus rapidement nous pourrons en boire.

Confiant d'avoir ainsi assuré l'aide du géant, le Borgne se tourna vers son frère.

Ai-je été devancé?
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Angelique0309

Une jument blanche arriva au galop aux abords des ruines, près du chemin reliant Dijon à Sémur, elle avait du faire plusieurs détours avant que sa cavalière ne trouve son chemin.

La Baronne fut rassurée en apercevant la monture du Seigneur Snell et descendit à terre, une longue houppelande surmontée d'un capuchon la dissimulait aux regards indiscrets, c'est qu'elle n'était point très rassurée la Dame de s'aventurer sur les chemins toute seule....

Elle attacha sa jument près des ruines et s'approcha des trois hommes

Salutations! me voilà enfin!!! et entière!!! je vois que vous avez pensé à apporter de quoi nous sustenter, hum...pour ma part je n'ai pensé qu'à porter ma modeste personne....
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Mariealice

Marie avait eu droit à la même missive que tout le monde. Non pas en tant que noble bourguignonne, elle était noble, bourguignonne mais pas les deux accolés. Plutôt en tant que suzeraine du Mauvais et au courant du projet formé par le duo infernal.

Elle s'était demandée ce qu'elle pourrait faire ou dire une fois sur place pour finir par cesser de se poser des questions. La brune verrait bien une fois arrivée et suivant les interventions des présents. Elle ne s'occupa donc que de monter sur sa jument et de trouver le lieu de rendez-vous sans rien apporter de plus qu'elle et ses armes habituelles. La clairière une fois en vue, elle fit arrêter le pas à sa monture, glissa à bas et s'approcha du petit groupe en marchant. Les 3 hommes lui étaient connus, la femme en revanche, elle en ignorait le nom. Après tout même si sémuroise depuis un moment, la Vicomtesse avait été tellement sur les routes qu'elle ne connaissait finalement que peu de monde en Bourgogne.

Bonjour tout le monde.
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Eusaias

Oh oh voilà mon frère à l'oeil mort ! Bievenue à toi seigneur de Moulin-Engilbert et éternelle second du Mauvais.

Il se couvrit l'oeil gauche de sa main lorsqu'il parla du borgne.

Comment vas-tu infâme vieille bique ?

Eusaias lui sourit et salua la Baronne Angelique.

Le bonjour douce Angelique, apporter donc vos petites fesses icelieu afin que nous puissions débâtre de ce que nous allons en faire.

Le Balbuzard se tourne vers Rochefort et à mi-voix :

Je crois qu'elle est folle de moi, mais je n'en suis pas certain.

Un rictus mauvais éclaira son visage et s'embellit lorsque sa suzeraine arriva.

Le bonjour Marie Alice, comment se porte mon amie et suzeraine ? Je suis ravi de vous voir présente !

Le Mauvais resta perché sur le dôme, tel un orateur allant faire son discourt. Il resta là, sans mot attendant les autres invités.
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Armoria

Elle avait - bêtement - pensé que Snell et elle se rendraient ensemble à cette... invitation. Mais au moment de partir, pas plus de Snell que de beurre au fondement : son palefrenier lui apprit qu'il était parti bien avant elle. Aussi avait-elle passé une bonne partie du trajet à méditer sur une leàon à lui donner. Quoi, il était son garde du Corps, oui ou non ? C'est vrai, quoi, mince !

Avant de parvenir au lieu de rendez-vous, elle s'affala sur l'encolure de son cheval, comme quelqu'un peinant à demeurer conscient après un rude coup. Et si sa vêture n'était pas celle, féminine, en rude toile blanche, du deuil, c'était parce que pour ce genre de déplacements - à dos de cheval, rholala, on suit un peu, les rangs du fond, là ! - elle préférait braies, chemise, cape et bottes. En guise de couronne, la blonde chevelure se détachait sur la tenue bordeaux.

Elle ne fit même pas mine d'arrêter son cheval, lequel vint rejoindre ses camarades à quatre jambes - oui, les chevaux ont des jambes, et pas des pattes - sans qu'elle fît le moindre geste.
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Eusaias

Le Mauvais fixa le borgne et désigna du menton Armoria qui venait d'arriver avant de sortir de son mutisme. La petite avait la mine fatiguée, sans nul doute dû au deuil qu'elle portait.

Ma petite tête blonde préférée nous fait l'honneur d'être arrivée. Comment allez vous ma jolie ?

Il lui offrit son plus beau sourire, gage d'amitié et de soutien.
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Armoria

Pas la moindre réponse, pas la moindre réaction, de la part de la petite tête blonde en question, laquelle restait inerte sur l'encolure de sa monture... Un peu comme quelqu'un qui aurait été attaqué, somme toute. Ahem.
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Snell

Si le frère aux deux n'avait pas remarqué que la nouvelle venue paraissait mal en point, le Borgne le vit clairement! Quel fou il avait été de croire qu'elle pouvait parcourir la courte distance entre Sémur et les ruines seule! Les pires visions lui traversèrent l'esprit. Des bêtes sauvages, des brigands, des armées, Eikorc lui-même, quel malheur avait pu la terrasser ainsi?

Le Borgne se précipita vers la forme affaisée de la femme qu'il aimait.

Anaëlle!

Il en oublia toute convenance et toute façade publique qu'ils montraient habituellement. Ses bras la saisirent avec un mélange d'empressement et de douceur, et il la glissa doucement au sol, essayant de repérer des traces de blessure mais n'en trouvant aucune. Avait-elle été foudroyée par Aristote comme punition pour leur péché?

Anaëlle, parle-moi! Je t'en prie!
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Armoria

Elle ouvrit un oeil. Puis le second. Et fit à son borgne préféré le plus beau des sourires, puis se releva d'un bond.

Tu vois ce qui pourrait arriver, quand un corps perd son garde ?

Elle lui tapota le bout du nez d'un doigt taquin.

Je suis arrivée !

Il allait la détester. Sûr.
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Snell

Il détestait l'aimer. Sûr.

Ses yeux se rétrécirent en minces lignes convoyant clairement leur message: 'C'est bon, j'ai compris, mais ne t'avise pas de recommencer...sinon gare à tes fesses'. C'était long comme message, c'est vrai, mais son oeil restant était très expressif, voyez-vous. Un vrai bavard.

Snell se releva, s'épousseta avec le peu de dignité qu'il lui restait, puis regarda les autres.

Ahem... bien, heureux de vous avoir parmi nous, duchesse. Que diriez-vous d'un verre de vin en attendant les autres?
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Saxaltesse

La Vicomtesse avait chevauchée après avoir fini son travail en mairie et arrivait près de tout le monde.
Elle descendit de cheval et le laissa a la charge de la personne qui venait de se présenter

Bonsoir, Excusez moi, j'espère ne pas être trop en retard
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Rochefort

Rochefort sourit aux mots du Mauvais, puis s'intéressa au tonneau apporté par le borgne. Comme d'habitude, il ne manqua pas d'être impoli, et passa, sans un mot devant les personnes présentes qu'il ne connaissait pas, les observant, les jaugeant... la hache sur l'épaule.

Petit salut de la tête à sa furie préférée, puis à la princesse qu'il avait déjà croisé en taverne.

Semblant apaisé, il détacha le tonneau du borgne, et l'emporta près des ruines, un large sourire sur les lèvres.

Bon, Eusaias, est-ce qu'on attend encore du monde... Faudrait me mettre au jus, un minimum... Je voudrai pas en cogner un par erreur... Tout ce beau monde, moi ça me rend nerveux...

Il scrutait les alentours et vu une autre dame arriver... Il se retint de grogner, la main serrée sur la hache...
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Rochefort en musique

Clothylde

Stephandra

Eusaias

Vaxilart

Clothylde

Mariealice

Angelique0309

Eusaias

Armoria

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Vaxilart

Rochefort

Rochefort en musique

Asdrubaelvect

Clothylde

Rochefort

Rochefort en musique

Mariealice

Eusaias

Mais ma belle Suzeraine c'est à ma droite que vous allez sieger, ne vous inquie...

L'art de siffler selon Rochefort :

BAM BAM BAM !

... tez pas je vais m'occuper de vous.

Le Mauvais prit donc la peine de sortir et lorsque son museau passa la porte il ne vit tout d'abord qu'un garde. Il lança donc son signe favori de la main : un mouvement du pouce, tête en bas, vers le bas.

Décapi...

Il aperçut Sombernon.

Duc ! Non laisse passer Rochefort, c'est l'un des meilleurs.

Il alla rejoindre Asdrubaelvect, afin de l'inter à le suivre. Il se permit cependant quelques conseils à ses gardes.

N'approchez pas vos doigts de mon homme ou de ses provisions au risque d'y perdre les doigts. Il nous a estropié deux sympathisants de la licorne lors de la guerre en Berry, pour une histoire de bruit lorsqu'il buvait. C'est pour dire comme il est délicat de rester avec lui.

Sourire amusé sur le visage du Balbuzard qui se tournait vers Asdrubaelvect.

Ravi de vous revoir l'ami, le voyage fut bon ? En tout cas soyez le bienvenu en mes terres ! Il nous manque donc Juliette, Le beau Cardinal, Le pet-Pair, Talensac et Maathis.

Eusaias comptait sur ses doigts en allant rejoindre "la salle."

[edit pour racommodage ]

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Vaxilart

Le Duc suivit la file vers l'intérieur de la "chose" (à défaut de pouvoir clairement cerner cette chose)... Étrange comme endroit, meuh bon... Et étrange comme personnage, il avait bien changé cet Eusaïas...

Se rendant à une place pour s'y asseoir, il ne put (sans obsession, mais depuis le temps qu'il l'avait pas vu) que passer près de Clothilde et son air courroucé, il laissa aller une petite bavure au passage:

-Allons ne faites pas cette tête, vous semblez bien aimer les brutes d'ordinaires... Non?
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Asdrubaelvect

La tenue et la mine du gardien le laissèrent plus que circonspect. Il l'avait l'habitude de voir ce genre de personnes lors des différentes guerres qu'il avait menées : de bons soldats mais tellement sûrs d'être supérieurs aux autres que cela en devenait leur principal faiblesse.
Il fit un signe de la main à ses deux gardes pour leur demander de reculer un peu, ils étaient nerveux et Asdru le sentait.

Avant qu'il n'ait eu le temps de répondre, ce fut Eusaias qui sortit des ruines pour calmer le demi-ogre.

Mes gardes vont rester un peu plus loin, ils ne nous dérangeront pas. Mais ne crois pas mon cher qu'il existe sur le champ de batailles des hommes éminemment supérieurs aux autres. J'ai vu des hérétiques se battre plus farouchement que des ours...
Enfin soit.

Il s'avança vers les ruines et continua à parler un peu.
Tu aurais tout de même pu choisir une bâtisse plus convenable... les nobles ne sont toujours pas des gueux dans ce royaume de scribouillards !
J'aurai pu proposé mon hôtel particulier en plein cœur de Dijon pour cette réunion...
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Eusaias

Ah non Duc ! Le choix ne pouvait pas être plus judicieux ! Car nous sommes icelieu en plein coeur de la Bourgogne. De plus cette terre n'est baillée à personne et lui donne donc un statut de neutre, chose plutôt intéressant lors de négociations.

Eusaias ouvrit la marche jusqu'à l'entrée de la pièce.

Bon, mes amis, il y a malheureusement quelques retardataires, mais ne perdons pas espoir ils viendront je suis confiant. De plus Erik m'avait dit ne pas être certain de pouvoir venir et le Beau Cardinal m'avait informé qu'il serait quelques peu en retard. Je vous propose donc de bien vouloir prendre place autour de la table afin que nous commencions, sans doute ceci les fera venir.

Le Balbuzard fit comme les convives en prenant place à table, exactement à gauche de Marie, vu qu'il lui avait dit la mettre à sa droite.

Dois-je vous faire l'affront de vous présenter ? Ou on se passe de ce genre de baliverne et on rentre dans le vif du sujet ?
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Toultoutim

Alors que les invités et leur hôte commençaient à trouver l'attente un peu longue, Talensac, arrivant de Joinville entra dans ce lieu qui lui paraissait étrange, se demandant qui pouvait bien s'y trouver.

Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus quitté Joinville, son lieu de retraite, et il n'était plus du tout au fait des nouvelles bourguignonnes, vivant tel un ermite, entouré seulement d'un champ de quatre vaches, mais surtout ruiné par les ravages d'un incendie de son château de Givry qui ne serait jamais reconstruit. Clamecy son vicomté n'avait point les mêmes atouts économiques et ne lui assurait donc que de maigres rentes.

Peu lui importait de toute façon, lui qui avait tout connu, la gloire d'être Duc, les responsabilités au plus haut niveau bourguignon, et les nombreux scandales qui avaient entaché à de trop nombreuses reprises sa réputation.

Il avait donc cru tomber dans l'oubli après tant de mois retiré du monde, mais Eusaias, cet inconnu, l'avait convié, pour la Bourgogne, et c'est bien celle ci qui lui importait le plus, soucieux de savoir quel problème pouvait bien nécessiter sa présence.

Les traits tirés, le regard froid mais l'allure toujours impeccable, Talensac se présenta au premier venu, curieux de voir qui avait été convié avec lui.

Armoria

Ce fut toujours frileusement - eh oui, on l'avait séparée de la flambée - qu'elle était allée rejoindre les autres à l'intérieur. Place prise, donc, au milieu des convives/conjurés/compères/com-pairs, allez savoir, non sans souhaiter qu'ils soient nombreux, la chaleur humaine étant ce qu'elle était.

Sans compter qu'elle n'était pas épargnée des éléments par quelque grâce divine, et que par conséquent, elle était non moins trempée que les autres.

Eusaias, si je m'enrhume, gare à vous...

Une nouvelle arrivée dans ce... ce quoi, d'ailleurs ? Cet antre ? Allez, cet antre. Toultoutim. Lequel avait payé ses égarements au prix fort. Elle avait suffisamment pu le constater lorsqu'ils s'étaient retrouvés à Fougères, et avait, de ce fait, jeté au panier ses griefs d'alors.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Clothylde

Clothylde décida d'ignorer Vaxilart, elle n'était pas d'humeur aujourd'hui à se quereller sur ce genre de sujet.
Aussi, lorsqu'Eusaias revint accompagné d'Asdrubaelvect, rejoignit-elle une place à la tablée en se contentant d'écraser soigneusement le pied du duc au passage.

Quand la porte s'ouvrit à nouveau sur Toultoutim, elle pâlit, ne s'attendant pas à le voir sortir de sa retraite même pour cette mystérieuse réunion...
Après tout ce temps, il lui était encore difficile de rester sereine en sa présence, même si bien sûr les sentiments s'étaient effacés, la Couches n'en gardait pas moins des cicatrices encore douloureuses.

Repoussant l'envie soudaine de fuir cet endroit, elle prit une longue inspiration et tourna son regard vers leur hôte, attendant qu'il s'explique enfin.
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Rochefort

Rochefort s'amusa de la remarque du "Duc" et retourna à son poste, après qu'Eusaias ait amené le nobliau, si sûr de lui, à l'intérieur.

Il s'installa, fesses contre terre, et s'imposa une pause bien méritée, attaquant le reste de viande qui trainait là...

Machouillant, tout en dévisageant les deux hommes d'armes qui s'étaient installés plus loin, il fut à nouveau dérangé...

Bon, vu comment t'es lingé, j'imagine que toi aussi, t'es de la haute?...

toussote ... Et que votre seigneurie est attendue ?

Il cria alors, d'une voix si forte qu'elle en fit sursauter les deux gardes...

EUSAIAS ! ENCORE DU MONDE POUR TOI !
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Rochefort en musique

Eusaias

Comme pour les autres, Eusaias rejoignit son nouvel invité et lui désigna une place à table. Lui opta du coup pour rester debout au risque de se voir épuiser à se lever et s'asseoir sans arrêt. Il entama donc une ronde, main dans le dos, autour de la table afin de pouvoir voir le visage de chacun au fur et à mesure de la discussion.

Percevant une tension sur la Baronne de Couches, il posa une main sur son épaule. Main qui se voulait rassurante.

Voilà, je pense que la plupart d'entre vous me connaissent ne serait ce que pour mes coups de sang et a grande gueule. Mais si ce soir je vous invite ce n'est pas pour parler de moi, mais de la Bourgogne.

Il retira la main de l'épaule de la Baronne et reprit sa marche. Marche marquée à chaque pas par le cliquetis de ses pièces dans sa poche.

Vous n'êtes pas sans savoir que l'Ost Bourguignonne c'est atrocement vidée de ses éléments. D'ailleurs avant que cela tourne au débat je tiens à préciser qu'on ne parlera pas de passé, mais de futur, donc les raisons passées on s'en moque.

Il tira son mouchoir de son mantel et le posa sur la table juste devant la princesse.

Tenez madame, je ne voudrais pas être fouetté s'il arrivait que vous vous retrouviez avec la goutte au nez.

Il réprima un rire et continua son tour de table.

Aujourd'hui, ce soir même il faut que nous aboutissions à un accord. Etant quelqu'un de difficile en affaire je dois avouer que je sais déjà sur quoi je veux qu'on aboutisse, mais il est évident que nous devons travailler ensemble pour y arriver.

Il se mordit l'intérieur des joues avant de se lancer :

Alors, attaquons le premier point de la soirée : Je pense que trop de bureaucratie tue l'armée. Toutes ces paperasses épuisent nos soldats et les démotive, nous devons sincèrement revaloriser leur fonction, leur fait d'arme. Comment d'après vous pouvons-nous palier à cela ?

Il pointa son regard d'oiseau de proie dans l'oeil unique de son frère.
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Snell

Snell grimaça en retourna le regard d'Eusaias.

Tu commences avec un point trop pointu, mon légendaire frère. Nos invités vont croire que nous voulons faire un procès à l'Ost, ce qui est nullement le cas. Permets-moi de présenter le contexte et le sujet de la rencontre de ce soir.

Le Borgne se tourna vers le reste de l'assemblée.

La plupart, pour ne pas dire la totalité, d'entre vous se demandent pourquoi nous vous avons conviés ici. Ces ruines sont délabrées, sales et exposées. L'absence de toit nous rend vulnérable à la pluie, qui heureusement est absente. Les murs qui tombent en morceaux permettent le passage du vent qui n'est pas trop chaud à cette période de l'année, et l'odeur de pourriture nous irrite les narines.

Bref, c'est sans doute le pire endroit pour une réunion, mais il y a une raison pour laquelle nous l'avons choisit. Mon frère vous a dit que nous sommes au coeur de notre chère Bourgogne, mais ces ruines représentent aussi ce qui arrive lorsqu'on n'entretient pas notre demeure.

Il y a un problème fondamental en Bourgogne. Nous en voyons tous les symptômes un peu partout dans le duché. Vous connaissez tous l'état de l'Ost. Les meilleurs éléments quittent et le recrutement est difficile, mais il y a d'autres symptômes. Au conseil ducal, il n'y a pas plus de deux personnes qui ont des affinités militaires, le reste étant des diplomates, des économistes et des légistes qui voient l'armée comme une dépense ou un projet de loi. À l'Assemblée, lorsqu'on parle des armées, c'est pour trouver des moyens de punir de chefs militaires plutôt que d'en trouver. Chez les toisonnés. on vote à l'unanimité des récompenses aux étrangers qui viennent nous défendre mais on s'abstient en majorité lorsque vient le temps de récompenser nos propres militaires. J'ai récemment pu scruter les archives du Collège de la Noblesse et même là, j'ai remarqué des symptôme du mal qui ronge la Bourgogne. J'espère que vous ne m'en voudrez pas de le relever. Lorsque vient le temps de choisir de nouveaux nobles, on demande si les candidats ont occupé des postes au conseil, si le candidat est posé et articulé, mais personne pose de questions sur ses qualifications militaires même si on des devoirs de la noblesse est bien de prendre les armes pour le duché.

Partout en Bourgogne, la voie des armes est de plus en plus oubliée, mise de côté, même dénigrée. Si cela arrivait partout en Europe, nous pourrions peut-être espérer voir le début d'un ère de paix universelle, la fin des armées et des guerres.

Mais il n'en est rien.

De toute la France, la Bourgogne est l'un des plus grand duchés, or il est l'un des moins défendus. Le minuscule Comté du Maine compte plus d'armées que le Bourgogne en a jamais eu en un seul moment.

Lors du dernier appel aux armes, pendant les troubles au Berry, nous avons été capable de rassembler une impressionnante armée de... trente-cinq soldats... en quinze jours.

Bref, nous n'impressionnons personne. Ni nos alliés et surement pas nos ennemis.

Snell prit une gorgée de vin pour désaltérer sa gorge sèche à force de parler.

Voilà donc l'état de la situation. Si nous ne voulons pas un duché ressemblant aux ruines qui nous entourent en ce moment, il nous faut l'entretenir. Il nous faut agir.

Nous voyons donc deux grands volets pour nos discussions. Un: Que pouvons-nous faire pour revaloriser la voie des armes? Et deux: Que pouvons-nous faire pour protéger la Bourgogne?
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Toultoutim

Introduit dans la pièce par une espèce de gros balourd puant et vulgaire, Talensac se tourna et découvrit la tablée dont la plupart des visages lui étaient familiers.

Eux n'avaient pas changé. Toujours les mêmes visages avec les mêmes rictus. Il ne les avait pas oublié et devina aux furtifs regards en sa direction qu'eux non plus, malgré tout.

Il s'installa donc à une chaise à l'invitation d'Eusaias puis écouta... Ainsi c'était donc de ça qu'il s'agissait ? De l'armée ? D'une armée mourante ?

Talensac ignorait quels chemins avait emprunté l'Ost depuis qu'il avait été général, et comme le précisa Eusaias, il n'était point question de ressasser mais davantage de se projeter.

Quoi qu'il en soit, ils connaissaient tous à peu près son opinion à propos d'armée, lui qui était passé pour un tyran lors de son règne. Mais il laisserait d'autres plus au courant que lui des affaires récentes prendre la parole avant d'exprimer l'idée fondamentale que l'armée est au coeur de tout et qu'un Duché, aussi grand soit il, ne peut rayonner sans armée digne de ce nom.

Là dessus, ses idées de grandeur n'avaient point changé, et le sujet lui paraissait suffisamment complexe et passionné pour que la discussion dure de longues heures.

Cardinal

il y a quelques jours le beau cardinal avait reçu une mystérieuse missive du charismatique eusaias l'invitant à se joindre à une énigmatique réunion visant à sauver la bourgogne ... bien qu'il eût peine à croire que l'éternelle bourgogne doive être sauvée, le beau cardinal accepta de quitter sa douce ataraxie et l'humble nuits-saint-georges pour se joindre à la petite assemblée, sans doute plus charmé par l'idée de revoir ses vieux amis et surtout la mignonne armoria que par la perspective d'avoir à nouveau à sauver l'éternelle bourgogne ...

après une agréable chevauchée, le beau cardinal, vêtu de riches et magnifiques habits, arriva au milieu de nulle part dans un endroit sale et sombre, sa destination ... là un grossier géant semblait s'amuser avec une hache qui dans sa main avait plus l'air d'une hachette ... armé d'un désarçonnant sourire et une main sur son épée, le beau cardinal s'adressa au charmant monstre :

bonsoir mon petit ... le beau cardinal a rendez-vous par ici avec quelques-uns de ses amis ... peut-être savez-vous où il pourra les rencontrer ...

tout cela manquait de lumière, le beau cardinal qui avait toujours fui tant l'obscurité que l'obscurantisme aimait à penser que sa simple présence -simple et belle- illuminerait la soirée et les lieux ...
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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse

Maathis

Enveloppé dans un grand manteau noir, qui pouvait le faire prendre pour un Teutonique, monté sur son petit pur-sang arabe préféré, on eut pu le prendre pour un de ces moines-ermite qui sillonnaient les mondes connus à la recherche d'on ne sait quoi de spirituel.

S'avançait dans la pénombre des bois de Bourgogne, le duc de Courtenay, qui avait décidé après cette surprenante missive, d'y tenir là sa première sortie en public, non forcée par les circonstances, après la douloureuse perte de son épouse, il y avait déjà quelques mois.

Arrivant au lieu de rendez-vous, il se dirigea vers le colosse qui semblait manifestement interdire l'entrée de l'enclos où avait lieu le rendez-vous.

Athanase Maathis. Mon brave, je suis attendu... Pouvez-vous me montrer le chemin ?

Devant lui, il aperçut la silhouette presque oubliée du beau Cardinal. Finalement, revoir ce grand personnage justifiait à soi seul le voyage qu'il avait entrepris. Et pour le reste, eh bien, il verrait.
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Armes en cours de réfection.

Rochefort

Le géant n'en avait pas fini d'être dérangé... Plus grand malheur encore, il n'avait plus rien à manger...

Il s'étira et regarda le beau noble devant lui, suivit de peu d'un autre seigneur... Il soupira, plus du tout d'humeur, et leur adressa pour seule réponse un grognement, suivit d'un signe de tête leur indiquant la porte close.

D'un geste brusque, il leva sa hache, puis dans un râle effrayant, la dirigea fermement vers le sol, la lame s'enfonçant de plusieurs centimètres, dans une terre pourtant rocailleuse.

Il la laissa là, plantée, et se dirigea vers le tonneau... S'il le rouquin venait lui aussi à manquer, il perdrait tout contrôle... Les deux caves non loin, les deux hommes d'armes précisons ^^, trinqueraient !
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Rochefort en musique

Eusaias

Un BAM significatif d'agacement de son colosse préféré attira l'attention du Mauvais. Priant silencieusement pour que Rochefort de fasse pas de barouf avec les hommes de Sombernon, il s'arma d'un tonnelet de vin et sortit les lui porter.

Rochefort c'est l'heure du Bourgo...

Eusaias sourit ravi. Le Beau Cardinal ainsi que Maathis étaient là. Le Balbuzard se souvint de cette discussion en taverne avec son frère : si on pouvait choisir sa famille, j'aurai pris le Beau Cardinal pour père. Mais nombreux bourguignons feraient ainsi, avait rétorqué le Borgne.

Eusaias tendit le tonnelet à son garde.

Du vin contre ta patience, si tu es sage, tu iras chercher toi-même des tonneaux chez Morgane que tu mettras ma note.

Puis il fit face à ses deux hôtes.

Duc Maathis, je suis ravi de vous accueillir chez moi, ne vous fiez pas au désordre ce n'est dû qu'à un manque de personnel.

Il appuya sa phrase en désignant les ruines.

Beau Cardinal, mon bel ami, sachez ô combien je suis heureux de vous voir ici. Voilà bien longtemps que je n'avais eu la chance de vous croiser.

Il marqua une pause pour réfléchir.

La dernière fois ça devait être en Berry, lorsque nous marchions avec le terrible Erik, afin que le triducaillon face ravaler sa fierté au poilu Berrichon.

D'un revers de la main il les invita à rentrer.

Duc et Duc, prenez place je vous prie. Nous commencions à peine à discutailler entre gens de bonne compagnie, sur un sujet sensible : l'Ost.
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Cardinal

le beau cardinal fut ravi de voir que le sympathique géant avait compris son langage ... bien que désireux de le remercier de lui avoir indiqué la porte, le beau cardinal craignit d'exaspérer le grognon portier en prolongeant la conversation qui avait tôt fait de virer au monologue ... peut-être que le monstre à la hachette serait sensible à un grognement se dit finalement le callipyge cardinal avant d'éructer un peu original 'groumpf' accompagné d'un sourire ... sourire sans doute dédié à un fougueux ami ...

pendant cet instructif échange arriva un authentique noble bourguignon dont l'apparition emplit de joie le beau cardinal ... un saut pour descendre de cheval plus tard, le beau cardinal -que son agilité étonnait presque- accueillit l'authentique maathis d'un chaleureux

bonjour l'ami, quel plaisir de vous voir en ce pittoresque et incongru endroit ... peut-être saurez-vous dire au beau cardinal la fin de ce conciliabule et si cette fin justifie les moyens mis en oeuvre ... et si tel n'est pas le cas, entrons et voyons, authentique maathis ...
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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse

Cardinal

avant que l'authentique maathis n'ait pu répondre, le charismatique eusaias fit son apparition ...

bonjour l'ami ... ravi d'avoir la chance de vous revoir ... le beau cardinal vous saura gré de pardonner son retard et espère que vous aurez eu l'outrecuidance de ne pas l'attendre ...

le beau cardinal pourrait s'étendre en civilités et vanter ... l'originalité du décor ... ou encore l'affabilité du petit bonhomme préposé à l'accueil ... mais il préfère entrer dans le vif du sujet et savoir ce qui lui vaut l'honneur de se retrouver en si agréable et noble compagnie ...

un rapide coup d'oeil sur les convives permit au beau cardinal de voir qu'une grande partie de la fine fleur de bourgogne était présente ... cette dernière fut sobrement cueillie d'un :

salut la compagnie ...
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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse

Maathis

Maathis vit le beau Cardinal mettre pied à terre, et venir à lui. Il avait enlevé le capuchon de son manteau de laine noire, et descendit également de son cheval.

Cher ami, votre plaisir est bien partagé, et j'espère comme vous que ce voyage inédit nous apportera quelque réponse à cette question qui nous hante tous deux : pourquoi ? Car, pas plus que vous, je ne connais la raison de cette surprenante réunion. Après vous, duc...

Et le vicomte de désigner l'entrée au plus illustre des nobles de Bourgogne. Puis le maître des lieux parut :

Ah messire notre hôte, je suis bien aise de vous voir, vous parlez de l'ost, dites-vous ?
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Armes en cours de réfection.

Snell

Snell sourit en voyant les deux derniers arrivants. Il y avait longtemps qu'il n'avait vu l'un ou l'autre. Surtout Cardinal. Le Borgne jeta un oeil, son seul, à Eusaias qui avait réussit le tour de force de sortir le duc de Beaujeu de son isolement. Son frère le surprendrait toujours.

Snell regarda rapidement vers l'entrée. Le seul qui manquait à l'appel était son suzerain, Erik, mais les chances étaient bien minces qu'il ne vienne.

Il se tourna vers ceux qui venaient d'arriver.

Bonsoir vos grâces, c'est un réel bonheur de vous revoir. Je vous en prie, joignez-vous à nous. Comme Eusaias l'a dit, nous parlons des forces armées. Plus précisément de la défense du duché et de la culture des armes qui est en nette régression en Bourgogne.
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Mariealice

Assise à la droite d'Eusaias donc, enfin le temps qu'il était resté assis hein, ce qui ne dura guère bien évidemment. Silencieuse donc elle resta à observer, resserrant les pans de sa cape autour d'elle parce qu'il ne faisait tout de même pas très chaud dans ces ruines. Elle se mit à taper du pied pour se réchauffer un peu et la réunion commença enfin tandis que les arrivées continuaient.

Marie saluait à chaque fois de la tête tout en écoutant de son mieux les exposés du duo infernal. Elle n'avait aucune idée de l'état de l'OST bourguignon en dehors de ce qu'elle entendait à droite et à gauche, dans les discussions et de ce qu'Eusaias et Snell lui avaient rapporté. Difficile pour elle de donner donc un avis à part extérieur.

Elle ne put s'empêcher de marmonner que l'organisation de cette petite sauterie laissait tout de même à désirer parce qu'il faisait un froid de canard.
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Cardinal

le beau cardinal baisa les blanches mains de chacune des ravissantes damoiselles présentes ... puis s'installa d'autorité aux côtés de la mignonne armoria ...
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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse

Armoria

... Laquelle Armoria ne put défendre à ses joues un léger rosissement, dû non à la fraîcheur des lieux, mais à la - pas si secrète - joie de revoir le plus beau des Bourguignons. Rosissement qui s'accentua quand il prit place auprès d'elle. Elle se morigéna, se découvrant là des réactions de pucelle, retenant juste à temps un sourire d'auto-dérision, l'oeil pétillant.

Eh bien, constata-t-elle avec un sourire que cette fois elle ne retint pas, parce qu'il ne devait rien à la moquerie, que la chose soit sue : pour réunir la fine fleur de la noblesse bourguignonne, il suffit de quelques ruines...
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Eusaias

Pour ce qui est de revaloriser la voie de l'armée, je ne vois pas beaucoup de solutions envisageables. M'est d'avis que de récompenser, d'une médaille ou autre, un simple soldat ou un gradé pour son assiduité aux missions, ne serait pas un luxe ! Ceci encouragerait sans nul doute nos valeureux soldats, qui se sentent bien souvent abandonnés, à persévérer. Sans doute aussi, nous pourrions inviter le conseil à donner plus de liberté sur les manoeuvres de notre armée. Quelqu'un de plus connaisseur que moi, il porte son regard sur Toultoutim puis Vaxilart, pourrait approfondir et parler de son expérience.

Mine affichant la réflexion, son regard onyx se braqua sur le plafond lézardé avant que le Balbuzard reprenne :

Aussi, j'ai pas mal approché de soldats afin de recueillir ce qu'ils avaient sur le coeur. C'est souvent le manque "d'activité" qui ressortait. Sans doute que reprendre des campagnes comme avait lancées le triducaillon, je parle là, pour exemple, de la campagne dite "Mars de sang" donnerait du baume au coeur de nos soldats.

Il avala sa salive avant de reprendre.

Je pense aussi que la méconnaissance freine de futurs volontaires. Sans doute n'osent-ils pas s'engager au risque de devoir faire parjure à leur serment, si l'Ost ne leur plait pas.

Il s'arrêta sur ce point précis et regarda tour à tour les convives, en espérant que cette élite apporte des solutions, des idées novatrices.
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[RP Fermé] Quand le chat dort les souris dansent...