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[RP] A Sainte Bécassine, tout bois prend racine

--Solaminor


Wééééé ! Yesss, solaminoorrrrrrrr !

La belle solaminor avait entendue dire que ce fou de salgia..Saga..Peu importe son nom, l’essentielle était qu’il cherchait des belles donzelles à chapeaux pour venir mater les beaux planteurs musclés, elle n’aurait q’à danser qu’on lavait dit. Qu’à il encore inventé cette ivrogne de saltarius ? Wéé ... le nom revient en force.

Solaminor se gouffre dans sa belle garde robe et trouva vite le chapeau idéale, c’était pas tout, fallait aussi touver la robe qui ira avec le chapeau.

Ouais !!

Elle trouva son bonheur

Ouais.... vais pouvoir m’en prendre plein la vue, wééé vais voir les tas muscles en sueurs.


Elle s’imaginait déjà déhanchant devant eux et elle qui leur faisais tourner la tête.

La belle s’habilla prestement et couru là ou elle devait se rendre ! Arrivé sur place y’avais les mâles qui piochait, qui gelait et qui buvait, la jeune danseuse demanda ou se trouver le chef du jardinage. Quand elle se présenta devant lui,


Sieur !C’est vous qui avait besoin de danseuse ? Puis je postuler ? J’ai les qualités nécessaires.

Ci dit elle virevolta avec son chapeau à la main pour qu’il puisse se rendre compte de ses talents.
Saltarius
[Où l’on voit qu’inspiration rime avec raison, ... comme Bécassine avec tartines : ]


Citation:
Alors ? …
avait dit la Fourmi.
Ben alors tout le monde s’est remis à creuser.
Yavait des cailloux et pis d’la caillasse, le travail était beaucoup plus dur que prévu.
Saltarius improvisait… le Simplet ne prévoyait jamais très loin à l’avance.
Il avait l’idée, il la mettait en route et pis … Après fallait s’débrouiller.
Là, ils avaient creusé en arc de cercle, et puis la Fourmi avait déposé les plants… On allait quand même pas obliger la blessée à rouvrir ses plaies par de trop lourds efforts.

Puis une demoiselle arriva qui esquissait quelques jolis pas de danse.

- Ah oui, bonjour Demoiselle.... Zavez sûr et certain les qualités qui faut...
Pour porter des chapeaux....
Dansez Cigalle, nous travaillons, n'est-ce pas Fourmi ?

Mais zavaient tous tout bu , et yavait plus d’vin dans le maigre tonnelet que Salt avait pu acheter avec ses fruits de la pêche … ou du péché, savait plus, l’avait oublié.

Bref, c’était dur, faisait soif …
Ca grommelait ferme et on commençait à entendre

- Mais qu’est-ce que j’fous là à bosser comme un fou … pour un dingue

Salt sentit l’inspiration le prendre, comme ça d’un coup…
Allez savoir, le chti vin de Loire, l’insomnie, … les filles rougissant sous l’effort et le chapeau de la jolie danseuse ?
Ya-t-il Une raison pour être pris ?


Saltarius se mit à chanter tout en bêchant :

Citation:
Quand tu plantes quand tu plantes ce n’est pas pour toi
Quand tu plantes quand tu plantes quand tu plantes ça va

Allez chantez avec moi :

Quand tu plantes ça va quand tu plantes ça va
Quand tu plantes ça va quand tu plantes ça va

Citation:
Tu plantes pour Bécassine, sonnez les matines
Ou bien pour saint Pasd’bol, chante le rossignol

Car si ta Bécassine
D’une humeur assassine
Te coup’ les roubignolles
Ca ne sera pas d’ bol –e-


Et tous reprirent en cœur :

Quand tu plantes quand tu plantes ce n’est pas pour toi
Quand tu plantes quand tu plantes quand tu plantes ça va
Quand tu plantes ça va quand tu plantes ça va
Quand tu plantes ça va quand tu plantes ça va

Tu plantes pour Bécassine, sonnez les matines
Ou bien pour saint Pasd’bol, chante le rossignol


Saltarius tout heureux continua, les paroles coulaient de source, il aimait ça, le Voyant Inspiré de Bécassine


Citation:
Et si le Saint pas d’bol-e-
Déçu par tes paroles
Te bouffe tes tartines
Ce sera la famine


Pasd’Bol et Bécassine
Vous voyez qu’on turbine
A creuser des rigoles
Pour y planter des saules
On manque pas d’bibine
Donnez nous d’ la farine
Du vin et des cougnolles
Car maint’nant on rigole


Zavaient arrêté de planter et s’étaient mis à chanter. A tue-tête.
Même que dans leur tête s’était tue la chtite voix qui leur disait de travailler.
Ils posèrent là leurs outils et se rendirent à la taverne, bras dessus-bras dessous…
De toutes façons, après avoir planté, faut arroser, c’est bien connu

Quand tu plantes quand tu plantes ce n'est pas pour toi
Quand tu plantes quand tu plantes quand tu plantes ça va
Quand tu plantes ça va quand tu plantes ça va
Quand tu plantes ça va quand tu plantes ça va
Tu plantes pour Bécassine, sonnez les matines
Ou bien pour saint Pasd’bol, chante le rossignol

_________________
Ayerin
"Marmonne vilaine bestiole,...
ronchonne Locarin tout c'que tu peux,...
t'as dit qu'tu ferais alors tu feras !"

Donc, la voilu, la voila... Mais ou ca?
A un bal?
Bô d'trou d'balle que cela!

Buzz', Buzz', et triple Buzz'
T'es trop en avance sur ton temps que lui rétorque, sa Sainte à elle, sa canonnée Adèle rien qu'à elle,... Trou de lame est c'que tu voulais dire n'est c'pas? Voix qui crépite sous d'la chevelure brune, tout hirsute alors que ses pas trainant en ville, se meuvent lourdement, de-ci, de-là, privés d'envie, ENCORE, ENCORE et encore mais la menant pourtant vers d'l'endroit qu'jamais elle n'aurait du connaitre au cour dsa bien triste, triste vie.

Mais depuis qu'elle errait l'âme en peine dans Chinon..elle ne savait plus ou elle habitait, cqui la faisait se lever au matin ou après midi ou en soirée, ou nuitée...se lever quoi en s'disant :

"Tiens mais ou jcrèche d'habitude?
Ou donc s'trouve ma zolie maisonnette?
Avec d'la fouine en pagaille qui coure vite, bien vite alors qu'môman veut leur donner du bain qui mouille, et qui colle car l'est agrémenté de miel"
s'demande chaque jour Locarinette...enfin nope juste depuis c'midi...alors qu'une aut'idée jaillit, bien bête, aussi bête que les aut' : et si son Saint n'était pas plutôt Saint Ozone...puisque asphyxiée elle était devenue, perdant souffle, inspiration, mais qui transpire vers un transpolaire abime...et c'n'etait pas la couche du saint ausone qu'en pâtissait, c'trou là étant encore un brin trop en avance..son trou à elle, l'était sous sa touffe, son poilu rien qu'à elle qui lui servait de tifs...ca n'allait plus en dessous, plus du tout, en dedans non plus fallait dire et ce depuis près de allez : dix, vingt ou pêtre bien deux semaines qu'ca nfilait pas droit dans sa caboche cabossée... m'auront eu les emplumés !

Dingue cque la vie peut être cruelle...pour d'la pov'ptiote toute frêle... "oui jsuis frêle que ce soit dit", et ce même si d'la donz' bien vilaine vous fait remarquer au ptit matin qu'votre apparente silhouette d'hier, était devenue celle d'une truie depuis vot'excommunication barbare -mise hors d'état de nuire au sein de la communauté Chinonaise, chinonoise, chignonerie...bref en Touraine quoi!-

Locarin avancait, timidement parce qu'elle n'aime pô être vue,... pas d'la sorte surtout...s'mettre ainsi en avant à faire sa nunuche à devoir planter d'la pousse, d'la graine...enfin faire d'la plantation et pour qui, pourquoi...ben elle n'sait pas trop, en fait, on ne lui avait rien dit...enfin si elle avait trop parlé, pêtre parce qu'enivrée contre son gré...elle avait lancé un "si tviens en blonde alors jle ferais,..." enfin un truc dans ce style!

Un pas, deux, puis trois...quand ca poussa d'la chansonnette..."mmoauis...mais qu'est ce que jfiche ici...jdevrais mtirer et vite,... marmonna-t-elle entre ses chicots dont l'un semblait toujours absent...haussa les épaules...cruche pour cruche, elle n'risquait pas de se faire plus mal...mourir ici en plus ben suffirait qu'on l'enterre sous d'la graine d'mauvaise engeance...alors inspira un coup, puis deux...et zyeuta alentour comme si elle attendait lA messie, fredonnant pour elle même, cette comptine en priant Sainte adèle de la sortir d'cette galère

    Si jamais une coquette
    Vous demande un jour
    Quell' saison est la plus chouette
    Pour rêver d'amour
    Ne dites pas qu' la meilleur' dat'
    C'est mars ou fin septembre
    L'époque la plus adéquat'
    C'est cell' que chant'nt les chatt's
    À la mi-Août
    C'est tell'ment plus romantique
    À la mi-Août
    On fera les quat' cents coups
    À la mi-Août
    Tous les cœurs sont en piqu' nique
    À la mi-Août
    Les fill's n'ont pas peur du loup
    Et si la bell' vous dit soudain
    J'adore les fourrures
    Quand donc aurais-je mon ragondin?
    Chantez d'un air badin:
    À la mi-Août
    C'est bien plus économique
    À la mi-Août
    Y'a d' la joie pour les matous. etc, etc...


EUREKA, j'ai crouvé!!!!
Locarin s'voulait soudain adepte du SAINT MACLOU, ou MATOU , nsavait plus mais : Maclou ou Matou nafoute j'en suis, j'en suis FOUuuuuuuuoUHHHHHHH... du moment qu'il me trou-perce parce que jveux pô qu'on m'fesse, confesse ! qu'ce soit dit, entendu, répété... ...

_________________
Gandrel
[Toujours à l'auberge, faisons nous beau pour semer les graines]

L'blondinet, discret, furtif dévala l'escalier de son auberge quatre à quatre et dans son festif élan sauta sur une table... hélas son pied marcha sur son vêtement qui dépassait et le jeune équilibriste voltigea par dessus trois table pour finir écrasé contre le mur opposé.

Silence consterné, surpris par l'excité les quelques présent dans l'auberge finirent par se pencher vers le trublion volant et contre toute attente, ils sursautèrent. Ils sursautèrent car l'artiste, cul par dessus tête se releva le visage couvert de sang perlant sur son front. Rien de grave, juste une égratignure, mais les extrêmes du corps ont ce pouvoir de pisser le sang plus qu'ils ne devraient. Ils sursautèrent car le goéland
1 se releva d'un bond en s'écriant le plus naturellement possible :

- Z'avez vu ça ? z'avez vu ? Quatre tables ! Ahaha , j'suis trop fort ! Même pas mal ! Quatre tables, non mais z'avez vu ?!?

La populace resta transie, probablement paralysée par l'évènement exceptionnel qui venait de se passer sous leur yeux. Certains diront plus tard leur fierté d'avoir assisté à un tel moment de l'histoire. Le genre de moment qui n'arrive qu'une seule fois dans votre vie. Un instant d'éternité...
Un blondinet habillé en robe, se prenant le pied dedans et dans une figure acrobatique que de nombreux athlètes de l'ancien temps, à l'époque révolue des jeux olympiques, ont tenté sans succès après une vie d'effort. Et voilà que sous leur yeux, lui, Gandrel, réalisait l'exploit... en robe... mais qu'est-ce qu'il foutait en robe ?






[Dans l'immense chapelle naturelle de Sainte Bécassine]

Habillé en robe, chapeau de paille vissé sur la tête, une pelle sur l'épaule et une pousse d'arbre dans la main gauche. Gandrel arriva sur le lieu indiqué. Regard qui parcourt l'assemblée, un sourire. Il souffle un baiser à la la couronne ailée. Un salut à la foule, il va vers l'organisateur, le simplet qui nous plait, Saltarius l'olibrius.

- Le temps est clément, prions Saint Doux que le vent souffle caresses et serve les saints de tes desseins.

Le blondinet entama à coup de pelle le sol afin d'y creuser un trou. Personne a enterré, seulement le trésor des générations futures : un arbrisseau. C'est à coup de pelleté que la terre vole autour de lui, un nuage de poussière, à croire qu'il ne fait rien proprement et que ça finit toujours par déborder et coller de partout.
Après suée de l'exercice jardiniste, le taquin en robe s'esclaffe en hurlant devant la mini-branche d'une coudée pas plus :


- J'ai planté un arbre, j'ai planté un arbre ! Il va d'venir immense, allez petit va s'y pousse !

Innocent le blondinet pose sa main en visière, déjà il regarde le ciel, s'attendant à voir d'un instant à l'autre la flore se transformé en arbre recouvrant de ses branches le ciel. Sûr que ce s'ra un chêne gigantesque qui servira de foyer à une flopée d'écureuil se dit le pépiniériste, il a déjà un gros gland à ses pieds. Hélas la croissance de l'arbre ne cavale pas aussi vite que l'imagination de l'écrivaillon.
Celui-ci, après un hochement de tête affirmatif répondant à une conversation privée entre lui et l'arbre... ou lui et lui qui répond pour l'arbre, fait volte face et d'un pas décidé se dirige vers une p'tite brunette qui s'renfrognait l'nez.
Celui-ci, insolent, glissa une main dans le vêtement de la ravissante mioche sans autorisation pour la ressortir aussitôt en tenant une flasque.


- J'te l'emprunte pour déssoiffer. dit-il a la carmine qui grognait déjà. Puis dans un geste ample il leva la flasque déjà débouchée et porta un toast.
- Aux dessins des seins ! ... non... aux seins des saintes... euh... aux arbres ! Ouais, ça c'est bien ça...

Le jeune alcoolique s'envoya une rasade et versa une goute sur la pousse, qui du coup deviendrait surement un pommier vu que le liquide était du calva. Après coup, il s'en revint pour restituer l'objet volé qu'il avait su trouver comme s'il avait su qu'elle le possédait. Mais alors qu'elle reprenait son bien il l'a saisit par la main, fermement mais sans violence aucune et fit un pas de plus qui l'a rapprocha d'elle enchainant tout aussitôt par un un chant de sa voix douce.

Deux femmes qui se tiennent la main
Ça n'a rien qui peut gêner la morale
Là où le doute s'installe
C'est que ce geste se fasse sous la table
Quand elles sont seules, comme elles n'ont rien à perdre
Après les mains, la peau de tout le reste

Un amour qui est secret
Même nues, elles ne pourraient le cacher
Alors, sous les yeux des autres
Dans la rue, elles le déguisent en amitié
L'une des deux dit que c'est mal agir
Et l'autre dit qu'il vaut mieux laisser dire

Ce qu'ils en pensent ou disent ne pourrait rien y faire
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux au ras du sol
Une femme avec une femme

Je ne veux pas les juger
Je ne veux pas jeter la première pierre
Et si, en poussant la porte
Je les trouve bouche-à-bouche dans le salon

Je n'aurais pas l'audace de tousser
Si ça me dérange, je n'ai qu'à m'en aller
Avec mes pierres elles construiraient leur forteresse
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux, au ras du sol
Une femme avec une femme

L'une des deux dit que c'est mal agir
Et l'autre dit qu'il vaut mieux laisser dire

Ce qu'ils en pensent ou disent ne pourrait rien y faire
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux, au ras du sol
Une femme avec une femme

Qui arrête les colombes en plein vol
A deux, au ras du sol
Une femme avec une femme


Fin de la chanson, fin du calvaire pour la petite, lui se tient droit, c'est qu'il a honte de rien le vilain. Cent fois qu'il s'rait mort déjà sinon.
Désignant sa tenue quelques peu originale, tout en prenant une pose aguichante, le blond, enfin, la blonde, releva son jupon pour laisser apparaitre ses mollets afin surement de troubler encore plus Ayerin.

- Alors belle enfant, t'aime ma tenue ?




1. Le goéland, surnom donné au très grand champion et recordman de triple saut : Jonathan Edwards.
Cymoril
Ca court, ça s'agite autour d'elle.

Que d'énergie débordante soudain. D'aller-retour entre taverne et chantier les esprits s'échauffent, des plans s'échaffaudent et comme une envie de repartir en maraude qui s'instille lentement dans l'esprit fourmiesque.
Une santé de nature fragile retrouvée, un patrimoine à faire fructifier...et l'apparition d'un canasson surmonté d'un fossoyeur à surveiller.

Et en attendant, on s'abîme les reins accroupie sur la terre meuble, à repiquer les boutures chéries du Saint Plet.
L'exercice n'est en lui-même pas particulièrement compliqué, mais la pose use une structure moléculaire relativement précaire à la base, et son centre de gravité tout chamboulé par le poison grandissant en son saint sein...

Ca commence à la perturber grave ces histoires de Saints mêlés d'ailleurs. Et la foule assemblée qui n'en finit pas de pousser la chansonnette, en choeur selon Saltarius, en sérénade selon la fausse blonde... Ca doit être ça l'enfer...

L'"une" qui s'active en remuant la terre de façon quasi animale, envoyant pelletée sur pelletée sur tous sans même s'en rendre compte et c'est comme ça qu'on se retrouve avec une apparence couleur terre, sans même l'avoir fait exprès. Vindiou... encore un tourangeau qui s'essaie à lui faire bouffer les pissenlits par la racine.
Grumpfff...

Une boule de terre argileuse s'envole en direction de la sainte moumoute, s'écrase en sommet de crâne en un Splach !! bouseux alors que la pseudo belle en était à roucouler.

Ca c'est fait !^^

Et une fourmi qui se reconcentre sur sa plantation, tassant la terre autour du plant non identifié... Qui sait, p'têt un peu de canebere qui aurait trainé au fond de sa besace, vestige d'un jardin sauvage orthézien.
Et on se marre en douce, parce que l'air de rien, le temps passe et que l'ouverture des portes est toute proche.
Et de guetter un osseux et son Ch'val légendaire.

Souriante, et ça ben c'était pas gagné quand même. Et sifflotant un air de "Un jour mon Prince r'viendra..."
Bordel...
C'est contagieux...^^

_________________
Gandrel
- Alors belle enfant, t'aime ma tenue ?

Pas le temps de répondre que... Splach !!
Après le sang après la sueur, voilà la boue. Gandrel en verra t-il le bout ? Affronter les éléments pour planter un arbre, tout ça pour saint s'taire de bois qui erre dans les sous bois. Mais pensez vous que ce petit tracas l'arrêtera là ? Que nenni.

- Aleluija, un message de Saint gadoue, je suis en plaine communion avec la terre ! Je fusionne avec la nature ! Z'avez vu mon degré de sainteté ! Aha !

La blonde bombe le torse, il s'écrit encore qu'il s'agit d'un signe du ciel.
- Qu'je l'veuille ou non, faut pas contrarier l'ciel et dame nature. Après un large sourire ou ses dents blanches déparent de son visage terreux il rajoute un je ne sais quoi dans l'œil adressé à la piote brunette. C'est qu'je vais devoir laver tout mes péchés... dans un bon bain.
Saltarius
Depuis un certain temps, notre ami Salt regardait les choses d'en haut..
Si, si, faut'l'dire ainsi, il planait...
C'est pas comme si un ange passait... nan, pas du tout !
Gandrel, cigale éternelle, s'amusait de la Fourmi et de celle qui chantait miaou tout l'automne...
Ca chahutait ferme sur terre. Dans le zoo terrestre. Et yavait pas d'gardien.

Saltarius, Saint Olibrius, s'était assis contre un arbre et regardait son oeuvre.
Et il vit que cela était bon.
Il voyait les créatures qui s'agitaient et s'amusaient.
Et il dit que cela était bon.
Il admirait les demoiselles en chapeau, la fausse demoiselle à gadoue et la folle qui dansait toujours devant les mâles.
Et il se dit que cela était ... très bon.

Il ferma les yeux et se sentit partir.
Vers d'autres cieux...
Il entendit d'autres chants et se sentit bronzer.
C'est qu'il se rapprochait dangereusement du soleil, le bougre d'extra-terrestre.
"'tain ça brûle !!! La prochaine fois faudra mettre de l'huile!

_________________
--Nondidju
[ dans l'immensité azuréenne qui, comme on le verra n'est pas peuplée que d'oiseaux qui font tchipeutchipeutchiiiip ou de ferrailles qui font bipeubipeubiiiiiiiip...]





Saltarius fut attrapé par quelque chose pendant son envol vers des cieux plus cléments.
Un citoyen, genre curé, se mit en travers de son rêve


-Hep !
'Tention, faut pas s'approcher trop près.
Zavez votre permis ?
Zavez combien d'heures de vol à votre actif ?
J'peux voir la licence ?
Ygerne
Elle avait froid, elle grelotait, pauvre petite Ygerne. Sa couronne de reine sur la tête, elle avait vu son prince. Beau blond, il volait tel un ange, d’un trou à l’autre pour y planter les germes de la vie qui d’ici quelques années feraient de ces racines un bel arbre fleuri. Il semblait satisfait de son travail. Il pouvait l’être.

Ygerne rêveuse, un peu moins timide ou un peu plus femme se disait qu’au moins, en ce jour de sainte Bécassine, les saints étaient honorés.

Mais il faisait froid. La pauvrette, repartait bien seule de son champ. Et oui il arrivait, que certaine graine ne prenait pas. Elle, elle tentait de casser sa petite coquille, et pousser du mieux qu’elle pouvait.

Elle allait rejoindre son propre nid quand elle découvrit un Saltarius dans un autre monde. Elle le secoua un peu, il semblait béat, aurait-il été touché lui aussi par la lumière divine ?

Elle le tira par le bras.


Viens Saltarius, t’as fait ce que tu pouvais pour ta bécassine, des arbres grandiront de cette journée.

Mais Saltarius grommela.
Ayerin
Il l'avait fait!

Etait v'nu en beauté fatale son bel animal...plante langoureuse aux formes à faire pâlir Sainte Virginité... Locarin s'en mordait la lèvre...elle savait pourtant qu'elle n'devrait jamais jouer avec le feu, ce feu follet, cette lumineuse petite flamme étant bien connue pour être fille d'esprits malins et d'âmes en peine juste là pour mettre aussi souvent qu'elle le désire sa caboche dans d'la dérive de pervertie !

S'offre sans peine un sourire sur sa trogne d'mal léchée qu'elle était depuis c'jour ou cette matrice sans nom, poussa, poussa si fort qu'elle en tomba sur du sol bien dur...sacrée fut cette apparition qui malgré le choc ne brailla guère.


- Alors belle enfant, t'aime ma tenue ?

"Humfrr"...s'renfrogne...le regarde minauder auprès de sa jeune pousse mise en terre...ne sachant ce qu'allait être la suite des évènements...la surprise, elle n'aimait cela...n'aimait que dalle en fait...tentait de trouver d'la chose qui la fasse être autre mais rien en c'monde n'aurait gout, saveur a ses émeraudes...

Mmouais!
C'est à moi qu'tu parles belle blonde?
A te voir ainsi fagotter, vrai qu'ca m'titille un brin l'dedans!


Le mire...étincelle s'colle à ses mirettes...
fera, ne fera pas d'la rondeur d'guiboles afin d'tenter d'séduire cette étrange femelle ?
C'est qu'elle semblait bien velue la poulette...n'en avait jamais connu ainsi couverte...mouv'ment de recul à l'approche de cette main qui vient à s'coller sous sa ch'mise...débraillée était Locarin...pudeur n'connaissait que peu...mais s'faire ainsi tâter son sein, et ce pour lui dérober flasque, cette flasque donnée au souv'nir d'un Prince, le sien, ne lui plaisait point.

S'mit à ronchonner...voyant les lèvres de cet aut' se faire limaces à c'goulot...


hey, t'manques pas d'air, ma caille !
Et dire que j'étais prête à t'proposer mon amour éternel dans d'la déclaration enflammée...
ben tpeux tbrosser maint'nant blondinette !


Moue dubitative...grogne, grogne la Locarin...se jetant sur la donz' blondasse, soiffarde lui arrachant des mains son précieux trésor...rien qu'à elle...et sans aut'mots fila d'ses lèvres gourmandes à la douceur du précieux métal...avant d'toussoter sentant c'nectar lui bruler les entrailles...noeils humides...elle ne larmouille pas hein...ca coule sans qu'elle puisse l'empêcher, voila tout!

Quoi qu'on doit faire maint'nant ?
Parce que j'ai pas prévu d'pousse et nul arbre au nom d'une Sainte n'sera planté par ces ptits bras si beaux...à moins qu'tu partages ton joli brin d'pousse avec moi?


L'était v'nue la merdeuse après tout...et ca lui ficherait un coup à la caboche si elle n'avait pu être utile en d'la si mémorable initiative...pas tous les jours qu'on la verrait louer d'la Sainte d'ou qu'elle soit !
_________________
Saltarius
Citation:
Viens Saltarius, t’as fait ce que tu pouvais pour ta bécassine, des arbres grandiront de cette journée.


Mais Saltarius grommela.
C'était fini, la plantation l'était finie.


Nan j'ai pas les papiers du véhicule !
Nan j'ai pas d'permis d'voler,
ni d'planter d'ailleurs.


Se remit en quête de sa lumière. S'éleva de nouveau le Saint Plet.
Qu'y s'débrouillent.

_________________
--Teresa_d_avila
[ dans l'immensité azuréenne qui, comme on le verra, n'est pas peuplée que d'oiseaux qui font tchipeutchipeutchiiiip ou de ferrailles qui font bipeubipeubiiiiiiiip...]





Aïeeeeeeeeeeee.
Pouvez-pas faire attention ?
Vous avez fait peur à mon âne !


Térésa arpentait l'azur près du soleil, elle vit planer un bizarre.
Un OPNI : un Olibrius Planant non Identifié.

Chblam, collision frontale. Ca a fait bouger la flèche qui lui transperçait le coeur. Lequel se remit à saigner.

- V'là autre chose ....
dit-elle en se tamponnant, non certes le coquillard, c'était une curieuse , la Térésa, mais la région où jadis- ou bien, plus tard? -, allez savoir c'est ça l'éternité, un jour est comme un siècle et un millénaire passe comme l'éclair.. Elle se tamponna, donc, pour faire bref, sa région cordiale qui fut jadis, - ou bien, plus tard - allez savoir etc etc ...-
tranpercé par l'amour divin...


A qui ai - je l'honneur ?
Ca fait toujours bien dans les recueils d'histoires édifiantes, c'est vrai quoi, on a beau être médiéval... ou renaissant, on n'est pas des bêtes... on a de l'éduc...

J'sais bien Thérèse d'Avila c'est plus tard,( un peu) mais que sont les impératifs de la chronologie en regard de l'éternité ?
--Nondidju
[ dans l'immensité azuréenne qui, comme on le verra... etc etc etc ...]






Le p'tit curaillon volant, le retour... tadââââm...
Citation:
A qui ais-je l'honneur ?

- A la sainte Inquisition. Ma Dame, ma soeur... Zetes sûre de pouvoir circuler dans les hautes sainctes sphères? Zavez un laisser-passer du Porteur des Clés ?

re-stoppa le Salt qui reprenait son envol
- Eh, vous qui allez et venez, oui avec vos yeux roses... m'avez l'air d'avoir fumé quelque chose de pas catholique....
Soufflez donc ici.

Et il tendit un petit nuage rose à Saltarius.

- C'est vrai, les gens ici sont inspirés, vaut mieux qui z'inspirent pas n'importe quoi.
--Teresa_d_avila
[ dans l'immensité azuréenne qui, ..., non mais des fois on n'est pas débiles, on avait compris]





- , Oh et toi, l'InquisEnquiquineur, raccroche, Monsieur est perdu. C'est pas difficile à deviner. Faut pas le perturber c'thomme, il n'est pas encore mort.

Dites, mon brave,
dit-elle en s'adressant d'une voix flûtée à Saltarius, m'est avis que vous planez un peu plus haut que vos fesses, faut faire attention, c'est pas donné à tout le monde.
J'ai beaucoup donné dans l'altitude de mon vivant, mais bon ça laisse des traces durables... pour ne pas dire éternelles.

Elle désigne sa flèche.

- Feriez-bien de revenir sur terre.
Vous n'aviez pas encore quelque chose à faire ? J'suis pas sûre, mais il me sembla avoir vu qu'il y avait une commande de statue pour Bécassine. Vous vous souvenez ?
Faut la faire, mon bon, elle serait trop déçue et c'tune bonne copine Bécassine.


Teresa regardait affectueusement Saltarius qui luttait visiblement partagé entre l'envie de bronzer ad vitam au soleil et le retour sur terre.
Elle soupirait, elle connaissait bien cette fatigue de l'âme après les grands travaux. Combien de fois n'avait-elle pas elle-aussi pris un peu d'avance sur son temps solaire....


- Allez, mon coco, au boulot... tiens un chti bisou pour t'encourager.

Elle le vit s'embraser comme une torche. Et puis s'en retourner vers la terre.

Saltarius s'éloignait, de légères flammèches dansaient autour de sa silhouette.

Térésa continua son chemin en chantonnant.

- Bécassine, c'est ma copine ....
Cymoril
De passages plus ou moins épars en taverne en séances de repiquage de jeunes plants, le moment tant espéré était enfin arrivé.

Et la toute jeune femme se satisfait de faire en quelque sorte partie d'un décor interchangeable et de pouvoir se carapater en douce sans que cela ne brise une action quelconque.

Se relevant et tapotant sa bure pour la débarrasser de quelques résidus terreux collés au niveau des genoux, tout en continuant de regarder tout autour d'elle sans en avoir l'air. Un instant tentée par une seconde volée de boue histoire de voir si la fausse blonde y trouverait encore une volonté divine. Mais non. Trêves de facéties.
Mains appuyées sur le bas du dos, mais pas trop fort pour cause de cicatrisation par trop récente, dans un geste nouveau elle fait craquer ses articulations.

Pas de Ch'val en vue. Haussement d'épaules. Nafout. Le temps perdu l'est à jamais, mais pas question d'en rajouter une couche.
Saluant au passage le Saint Plet et ses efforts pour donner à la ville un air un peu moins, enfin un air... ainsi que le blond animateur d'une foire dont elle n'a rien vu mais dont on lui a dit le plus grand bien.



A la revoyure les gens...
A la saint glinglin p'têt...


Avant de se diriger vers l'écurie locale pour y choisir un canasson quelconque. Terminé aussi les périples sur le dos de Bagual, compagnon camarguais parti rejoindre son andalou dresseur en un ailleurs meilleur.
Laissant ensuite Chinon derrière elle.
Demain elle sera loin.
'Fin elle croise les doigts quand même.

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