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[RP] A Sainte Bécassine, tout bois prend racine

Ygerne
Saltarius grommela. Elle ne comprit rien.

Regard de travers, elle ne pouvait pas le laisser la. Elle le secoua.

Saltarius revient sur terre, tu vas attraper la mort.

Après tout c’était un peu son ange gardien. Il avait toujours été la pour elle. Mais le jeune homme ne réagissait toujours pas. Elle lui flanqua une gifle.


C’est pour ton bien Salt.

Il grogna, ouvrit un œil. Elle le regarda avec douceur.

Salt, ta sainte bécassine attendra demain. Viens rentrons à l’auberge on en a assez fait pour la journée.

Elle le tira et l’entraina avec elle. Il somnolait. Elle se demandait bien quelle nouvelle illumination lui tombait dessus. Mais au moins à l’auberge il pourra rêver en paix !
Saltarius
[ où Saltarius se réveille bronzé et ne sait pas pourquoi ...]

Le lendemain matin, l'était tout bizarre le Salt : il avait chaud. Allez savoir pourquoi ? Il regarda ses bras : sa peau était rougie, comme s'il avait passé des heures au soleil.
Il ruminait de tendres sentiments, dans le vague, il avait comme le vague à l'âme aussi. Il ne se souvenait plus de grand'chose : la plantation, ça oui, les chapeaux, la descente à la taverne, le retour à la "chapelle". Non il n'avait pas rêvé, d'ailleurs ses pas le conduisait instinctivement vers l'endroit où ils avaient travaillé : de jolis saules étaient bien plantés en arc de cercle autour d'un muret qui n'attendait plus que ....
Ben son travail, encore.

Il soupira, d'un soupir à gonfler la voile d'une gabarre.
Pourquoi, il ressentait une douleur à la poitrine, comme si une flèche l'y avait transpercé?
Il alla dans la mansarde où il avait posé sa paillasse : il avait déposé là le beau morceau de poirier qu'il avait gardé pour y sculpter sa statue.

Il ferma les yeux, une fois de plus : retrouver les traits entr'aperçus dans la vive lumière, au début de l'histoire... Ouais pas facile. la voix, un peu criarde lui revenait plus facilement


- Salty chou ...tu peux le faire. Crois-moi ...

Ouais facile à dire.
Il prit une rape, une gouge et un ciseau.
D'abord ôter tout ce qui n'est pas notre sujet.
Au début facile... Dégager la tête, les épaules,les bras, le grand sac, le parapluie.
Plus difficile, maintenant, l'expression du visage, les yeux de vache, très important ça les yeux... la bouche.
Elle était bavarde la bougresse mais on ne voyait jamais beaucoup sa bouche.




- oh Boudiou nonnnnnnnnnnnn!

Salt sursauta et s'entailla le pouce
-Aîe.
Regarda autour de lui mais ne vit rien.
- Zetes où ?
- Ben là, tu ne me vois pas... mais moi non plus j'me vois pas!
- Comment ça ?
-Ben j'me reconnais pas ! C'est pas moi c'boudin !
- Ben c'est pas un boudin c't'une bigoude , héhé

L'était fier de son jeu de mots, c'était Gandrel, qui était savant qui lui avait dit que Bécassine était une Bigouden.
- Très drôle, mais ça ne me fait pas rire. Tu m'as fait tout droite, comme si j'avais avalé mon parapluie..
- Eh, oh, on fait c'qu'on peut, voudrais bien vous y voir, moi. J'suis pas sculpteur, j'suis simplet !
- Des excuses, tout ça, on peut être sculpteur et simplet, comme on peut être planteur aussi.
- Ouais, j'ai encore mal au dos... Et pis, je suis brûlé, vous savez pourquoi, vous ?
- Ben tu t'es promené hier, un peu trop près du soleil m'a dit Thérèse.
- C'est qui encore celle-là ?
- Tu ne t'en souviens pas ?
- Ben, non, je devrais ?
- Ben j'sais pas... Faudra que je lui demande, c'est une spécialiste, elle.
- Spécialiste de quoi ?
- Des escapades solaires. Elle m'a dit qu'elle t'avait rencontré... C'est rare, tu sais?
- Qu'est-ce qui est rare ?
- Ben d'aller vers le soleil sans être mort, faut être un grand saint... ou peut-être un simple d'esprit... J'sais pas... En tous cas, moi, ça m'est jamais arrivé.


Saltarius ne répondit pas, mais il n'en pensa pas moins. Sa Bécassine l'était sympa, mais peut-être un peu trop simplette aussi.

Tous comptes faits, lui, le Saltarius, ben, il n'était pas si simple qu'il voulait bien le dire. Ce n'est pas qu'il s'est mis à se prendre au sérieux à se monter du col, comme tous ces gens d'église, de pouvoir ou ces , comment on dit encore ? - ces Roleplayer, qui vous emmerdent avec la cohérence, c'est quoi, ça se mange ?-
Non, non, son col ne gonflait pas...
Mais il avait bronzé d'avoir plané trop haut.


- Bon, vous vous trouvez trop raide, c'est ça ?
- Oui !
- Ben vous avez d'la chance, c'est du bon bois que j'ai là, je vais arranger ça. Ca vous donnera un air plus coquin, ça vous va ?
- Ouiiiiiiiiiiii, Salty chou, après tu pourras me demander ce que tu voudras.
- Ouais, on dit ça.


Il travailla la journée.
Le lendemain, il ponça soigneusement au papier de verre, suivait toutes les courbes de son oeuvre, amoureusement, en douceur.
Il passa un doigt rêveur sur les traits tout simples de Sa Sainte. Elle avait l'air plus jeune comme ça.
Il soupira. Il se demanda s'il avait un avenir comme voyant.
- Bah qui vivra verra.
Et il sortit et la posa sur son socle.





Sainte Bécassine
beurrez nos tartines
et PPN.
Amen.

Saltarius fecit Anno Domini MCDLVII

_________________
Montamiou
A la Saint Corentin, qui tient les fils du pantin ?



Alors on danse ou pas pour la ste bécassine ?

tient regarde ma tennue est prête

Gandrel
Le cœur si chagriné de se voir refuser le baiser promit, la belle blonde pleura toute les larme de son corps pendant au moins une bonne dizaine de secondes. Mais déjà la carmine versait des larmes, regrettant son geste. Bon fond, l'travesti lui pardonna sa fourberie.

- Quoi qu'on doit faire maint'nant ?
Parce que j'ai pas prévu d'pousse et nul arbre au nom d'une Sainte n'sera planté par ces ptits bras si beaux...à moins qu'tu partages ton joli brin d'pousse avec moi?

- Qu'il soit pas dit aux portes du paradis qu'mon presque père m'renie pour avoir refusé ça à sa bourrelle préférée... et il en avait vu passer des pas mal, même une qui avait gagné la hache des bourreaux des Royaumes tu l'savais ?

Le jardinier, acceptant de partager sa pousse, décida que l'arbre serait un baobab, car c'étaient ceux là qui peuplaient la planète du petit Prince. D'un coup de lame, il signa la terre d'un "Gandrel & Ayerin".

- Humm... dans cet instant solennel j'crois qu'il aurait dit un truc sérieux du genre... Gandrel se tourna face à Ayerin et lui déclara en imitant la voix du vieil homme, feu son presque père, tout en désignant la solide plante qui deviendrait, des années plus tard, un arbre en bois plein de planche mais pas encore coupée. Et oui la nature est étrange. ... Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.

Le couple de femme, qui n'en était pas. Ni deux femmes ni un couple, désertèrent aussi les lieux et s'en allèrent boire à la santé de ce futur baobab et se remémorer quelques souvenirs du sud où la jeunette pouvait trancher des mains et pendre par la langue avec toute la reconnaissance de la justice qui n'était autre que la voix de l'omniprésent Prince.
Pas avant bien sûr d'avoir saluer tout les présent et surtout l'organisateur.

Soirée arrosée dans une taverne, à danser sur la table et dans une robe pour le blondinet qui, comme chacun le savait, aimait la discrétion... où la furtivité, on sait plus...
Après la fête à Sainte Bécassine ou on burine pour planter sa graine, le tour était venue à Sainte Beuve rie de nos péripéties.
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