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[RP] Ixtacuixtla, le retour

Zazanilli
Les prunelles noires fixent le "dessin" de Koyld. Un sourcil se hausse, l'autre se fronce légèrement.

Bon, pour le beau, c'est raté. Tu dois être plus fort à la course qu'avoir un talent artistique.
Quoique... C'est vrai qu'en fermant les yeux, on voit presque un pécari...
Et de pointer un endroit du dessin de boue. Là.

Hein, pulque ? Elle a dit ça, elle ? Malheur ! Soit il y a une marionnettiste fatiguée dans les parages (drôle d'idée), soit voilà que sa langue ne lui obéit plus. Lapsus révélateur de rien du tout. Ou sinon, d'une grosse soif de chocolat.


Nan, Koyld, j'voulais dire choco. Le pulque, c'est trop monstrueux, et je suis sure que c'est encore plus dégoutant avec de délicieuses sucreries. Évidement que je t'en passerai, au fait. C'est pas drôle de les manger toute seule.


Pas drôle, non. Mais bon, certainement.
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Atl
A cause des enfants autour, de la femme qui s'approche, il ne sourira pas. Ne répondra même pas vraiment. Parce la distinction est fastidieuse, entre la pensée et l'acte ; et parce qu'il faudrait bousculer tout ce petit monde brillant de jeunesse. Y prendre la parole. Et une place.

Atl s'abstient, saine paresse.

Hochera la tête, tout de même : privilège, etc, on vous a déjà expliqué.

Par ailleurs, sur un plateau d'argent : paraît qu'il boude. Une (bonne ?) raison de ne pas lâcher le moindre son à l'adresse de la femme inconnue, s'il en était besoin.

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Regard hyalin, silhouette râblée - ordinairement indifférent, résolument moralisateur - très jeune, trop jeune homme, mais il se soigne. Et c'est efficace.
Zazanilli
L'échange terminé, elle assure à la gamine qu'elle se verront en pulqueria, la salue, ainsi que Castor et l'autre femme, puis s'éloigne, avec Koyld et son incessant babillage, et Atl, qui lui d'ailleurs ne se fait pas trop remarquer par ses prises de paroles, mais la Vérole a l'habitude : il est même vrai qu'il se trouve être assez bavard, lorsque le monde se fait rare en taverne, et qu'elle et lui discutent seuls.
Petite visite d'Ixtacuixtla, on quitte Koyld, se trouve un toit sous lequel dormir, et après le temps habituel attribué à Papalotl -la changer, la nourrir, l'endormir, tout ça ne se fait pas si rapidement que l'on pourrait croire-, on s'endort, enfin.



[Des jours plus tard... Ouais, là, maintenant.]


Il y eut la prise du calpulli. Temps soudain incertains. Allait-on s'amuser réellement ?
Le jour suivant l'assure que non (et crotte!). Elle ne reconnait plus Baya. Peur pour Koyld.
Une Rose qui fane peu à peu la hante constamment. Sans compter Papalotl qui grandit.
C'est trop, peut-être. Trop pour l'adolescente qui, il y a peu encore, clamait à tout va que s'attacher à quelqu'un, à quelque chose, ne ramène que des ennuis. Trop de se répéter encore une fois qu'elle aurait mieux fait de s'écouter.

Alors elle grommelle, s'arrache touffes sur touffes de cheveux, affiche un faux visage décontracté avec Koyld, regarde étrangement sa Larve, tourne une mine revêche aux autres, sauf à Atl, qui lui a droit à de francs sourires.

Peut-être est-il temps de repartir.

Repartir...


Grrrlllnmuuurfl ! Papalotl, tu m'as encore dégueulassé mon huilpil !

... De bonne humeur, of course.
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