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Enquête sur le feu à la Mairie de Toulon

Spada
Spada entra dans la pièce, un peu hésitante. Elle ressentit un certain malaise face à tout ce monde, dont si peu de visages familiers… Son regard passa sur deux jeunes femmes, l’une d’elle en uniforme, l’autre toute décharnée. Elle cilla.

Yunette ?

Oubliant un instant où elle se trouvait, elle s’avança vers son amie, dans un geste pour la serrer dans ses bras. La pauvre avait si mauvaise mine ! Elle s’était tant inquiétée pour elle, la voir belle et bien vivante dans cette salle était… Cette salle ? Mince, elle devait avoir l’air horriblement stupide parmi tous ces gens qu’elle avait tout bonnement ignoré. Se détournant de Yunette, elle se racla la gorge et fit face à l’assistance.

Bonjour, mesdames, messieurs. Je me présente : je me nomme Spada, et je suis lieutenant en formation dans la ville de Toulon. Je viens ici apporter mon témoignage quant à l’incendie qui a dévasté notre mairie, étant donné que la police n’a pas encore laissé entendre sa voix sur cette affaire.

Tout d’abord, je vais rappeler les faits, tels qu’on les a perçus à Toulon.
Le 3 juin, le village se réveille et constate que la mairie est en cendre. Une taverne aussi, mais on se concentre sur la mairie car elle abritait les richesses communes. De ces richesses, aucune n’a survécu au ravage. On a retrouvé des aliments calcinés, des peaux brûlées, rien de récupérable. Non, pardonnez moi, j’ai omis qu’on a retrouvé une boîte métallique renfermant quelques 200 écus, et aussi une demi-douzaine de sacs de maïs.


Spada fit une pause, détaillant l’assemblée. Assise près du colosse, c’était la Mathi, la maquerelle de Toulon. Elle l’avait en horreur. Elle reconnut le charismatique Rethy, rencontré une ou deux fois en taverne. A côté de lui se tenait une dame distinguée qui devait être son épouse, et une jeune femme, sûrement leur fille. Un peu plus loin elle aperçut Santiago, qu’elle voyait pour la première fois réveillé… Il y avait plusieurs autres individus qu’elle rencontrait pour la première fois. L’un d’eux avait l’air complètement frustré, elle se demandait de qui il s’agissait.

Tout cela pour dire, mesdames, messieurs, que cet incendie, s’il n’est pas accidentel (après tout en pleine nuit on ne peut envisager que le soleil embrase ainsi la mairie), n’avait aucune fin pécuniaire. Quelqu’un d’intéressé par les biens conservés à la mairie aurait emporté ce butin avec lui. Hors, j’ai pu observer avec d’autres personnes ces ressources carbonisées. Non, ce désastre est soit l’œuvre d’un fou, soit d’une personne ayant momentanément… elle déglutit, perdu, par quelque moyen que se soit, le sens des réalités. L’alcool ou la drogue pourraient être responsables plus que la main ayant déclenché le feu.

Elle observa Yunette. Elle mourrait d’envie de se précipiter dans ses bras, lui dire que Galaad allait bien, qu’elle la soutenait, que tout s’arrangerait… Elle fut légèrement rassurée en reconnaissant la marraine de son amie à ses côtés. Elle guetta les réactions de ceux qui l’avaient écoutée, prête à argumenter si cela était nécessaire.

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Procuraire de Prouvenço Lièure
Lieutenant de police de Toulon
Maire de Toulon
Ebrion
Ebrion observait l'effet de son annonce, pour une fois qu'on le regardait, ce serait sans doute le moment de passer le chapeau, histoire de se faire quelques sous. Quoique le chapeau là, c'était pas la meilleure idée en fait.

- Ben ouais en c'h'mise ! 'Croyez vraiment que j'ai qu'ça à faire d'inventer des conn'ries ?

Il grommela un moment, mécontent qu'on ne le croie pas...

- Pis pourquoi qu'j'irais raconter des conn'ries ? J'l'aimais bien la jeune moi, quand el'tait maire...
Eavan
Eavan écouta avec attention les dires de Spada. Intéressants. Elle sourit brièvement à la toulonnaise pour écouter ensuite la réponse du, .. enfin du témoin quoi.
Après une seconde de relatif silence la jeune femme prit la parole. Nulle agressivité, nulle colère ne transparaissait, une volonté de ne pas brusquer ce personnage par contre. Elle en avait tellement vu qui crachait sur les gens avec une rapidité époustouflante qu'elle préférait y aller avec des pincettes.


Messer, n'avez vous rien remarqué d'étrange dans son attitude ? Hormi le fait qu'elle soit en chemise.

Eavan espérait une réponse précise, bien qu'il soit d'une part, peu aisé de répondre à ce genre de questions et d'autre part, fortement subjectif comme détail.

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Ebrion
La dame en uniforme lui posa une question, il la regarda un instant, dire que dans la rue il aurait fait monnayer chacune de ses réponses... Il soupira et reprit, au moins, là, il serait un honnête habitant, et peut être même qu'on lui laisserait garder son chapeau ?

-Ma bonne dame, j'vous assure qu'l'était pas n'rmale la d'moiselle. D'hab'tude elle marchait vite pis... pis là, elle marchait c'me un p'tin, des pas lents et tous... pareils.


Il tenta alors d'imiter la démarche de la jeune fille, la nuit où elle était droguée. Une démarche d'automate. Tout en déambulant, il continuait ses explications.


- Donc v'voyez, el'marchait c'me ça, pis l'avait un s'rire qui m'f'sait peur... J'vous jure, j'la voyais c'me j'vous vois vous zaut' Par cont' j'voyais pas s'zyeux, y f'sait trop noir pour...
Pis pourquoi qu'vous zy d'mandez pas à elle ? C't'elle qu'tait là d'vant l'flammes, c'pas moi, quand j'ai v'lu m'rappr'cher, l'était r'partie.
Rethy
Eavan avait posé sa main guerrière sur l’épaule fragile de Yunette, effleurant la chair meurtrie de sa tendre compagne. Alors que les autres provençaux regardaient le vieux bouc delonien, Cianfarano se mit à rêver de félinités lascives, le tout avec en arrière plan une mairie en feu ! Toulon brûlait, dans une éruption volcanique d’amours interdits ! Violences pompéiennes, fontaines éternelles suintantes dans un mouvement rotatif ! Cosmogenèse ! Adam est Eve, Caïn est désormais Belle, et Dieu semble courtois !

Il alluma une nouvelle Réthyrighette, et s’adressa au puantissime gueux…


Bon. Yunette était quasi nue et marchait lentement. Victime de transe hypnotique ? Magie noire avec moultes épingles dans une vessie de porc ? Drogue champignonesque ? Car j’en suis persuadé en ce jour…Il est clair que mon Amie n’était pas dans son état normal !

Il retint son souffle, puis expira lentement, laissant s ‘échapper la fumée par ses narines. Ensuite, il se tourna avec théâtralité vers l’homme laid qui accompagnait La Mathi…

Et vous, qu’en pensez-vous ? Vous tremblez tel un poil pubien sur la tête à Teter ! Nous vous écoutons !


Avant que la larve ne réponde, Cianfarano alla baiser la main de Dame Spada, une Charmante rencontrée il y a quelques jours dans la Cité meurtrie.

Spada, vous mériteriez que je vous adopte...Mais mon arbre généalogique est pour le moment bien vaste! Ref allant se marier avec Chacha, il est clair que je dois laisser de la place à mes futurs petits enfants!

Il lui fit un somptueux clin d'oeil, puis décida d'attendre l'intervention suivante en se plaçant près de son Yluxe.
Ignitio
Ignitio tremble. Depuis des jours, il tremble. Et le fanfaron, le sous-homme qui l'interpelle, il tremblerait encore plus si la créature sur laquelle il s'appuie lui avait fait subir le même traitement qu'elle lui a réservé à lui, Ignitio.

Même sa seule amie, la Mathi, a été dépassée par les réactions de sa fille. Qui aurait pu croire que cette femelle stupide aurait la force nécessaire pour lui résister. Cette idiote de maquerelle a sûrement forcé la dose de datura. Et la victime s'est transformée en bourreau.
Nul doute qu'elle avait déjà en elle ce germe. Suffit d'une étincelle.

Pourtant Ignitio sait faire jaillir l'étincelle qui embrase. La peur qu'il engendrait, avant cette nuit là, incendiait les âmes qu'il violait sans vergogne, avec la violence qui l'accompagnait à tout moment.

Ignitio est une victime maintenant. Victime.

La maquerelle lui souffle de se lever, de répondre. Il n'a plus de volonté propre. Il s'exécute. Se lève péniblement, exhibe sa face criblée de blessures infligées par la démone, exhibe son orbite vide, exhibe ses muscles saillants, maintenant inutiles. Le mouton va à l'abattoir.

Sa voix rauque sort péniblement, sa glotte s'agite.

Je... je suis venu rendre visite à mon amie, Marthe. Elle hébergeait sa fille, qui avait des problèmes, qu'elle m'a dit, et m'a emmené la saluer. Et là, cette furie s'est jetée sur moi, avec une force démoniaque. Sûr qu'elle était possédée ! Jamais j'me suis laissé battre, par qui que ce soit ! Elle m'a déchiré de sa dague, éborgné, laissé pour mort. Même pas pu me défendre. Possédée j'vous dis ! J'la connaissais même pas, cette créature de l'enfer ! Faut la brûler ! y a que ça à faire !

Il parle, sans regarder personne, évite avec soin de regarder du côté de Yunette. Il tremble encore d'effroi. Puis se rassied, vidé.
Oursaring
Oursaring regarda tour à tour les personnes présentes dans la pièce. Il sortit un bout de charbon et un morceau de parchemin de sa poche. Il écrit rapidement quelques observations:

Citation:
Yunette, coupable de l'incendie, aucun doute: preuve de Ulynaie + témoignage du poivrot

Coupable, mais pas responsable, elle était drogué: témoignages Ref + Poivrot

Conclusion, le but était de nuire à Yunette.

Potentiels: Ulynaie: elle a l'air de vouer une haine tenace à Yunette
Eavan: très proche de Yunette, elle a pu la droguer facilement... Ref parle d'un complot politique, une des possibilité...
Ref: Semblait très empressé de mettre l'accusation sur Rethy pour la drogue, mais en aurait 'il parlé? De plus, pas de mobile
Rethy: Peu probable, mais l'opinion de ref, bien que disparut, court toujours
La Mathy: mère de Yunette, elle la déteste plus qu'elle ne la regarde... Sans oublier la brute qui lui colle aux jupes... Elle aime voir Yunette comme ça...
Yunette: La coupable et victime elle même: elle cause les dégâts, et se drogue pour espérer qu'on lui passe son forfait.


Il rajouta des notes, des impressions, puis regarda Yunette. Qu'on se drogue est une chose. Qu'on se détruise complètement en est une autre. Sans hésitation, il raya son nom. Puis regarda Rethy. Toujours ridicule, il n'avait rien à y gagner... Il raya aussi se nom.
Yluxe
Il commençait à faire très chaud dans la salle des plaintes, vu le nombre de nombre de personnes présentes. Les narines de la marseillaise avaient subi à nouveau les relents de l'alcool à l'entrée du seul et unique témoin de la culpabilité de Yunette. Ses traits prirent une expression froissée, et elle tenta de décortiquer jusqu'au bout son discours quelque peu difficile à suivre. Le bougre semblait beaucoup tenir à son chapeau...quelqu'un avait-il menacé de lui retirer à un moment ou un autre? En échange d'aveu...hum

Yluxe se tenait toujours en retrait, cependant très attentive à tout ce qui se disait. Elle doutait que cette histoire serait résolue ici, puisque personne ne semblait prendre l'enquête en main. Peut-être son passé de lieutenant qui reprenait le dessus, avide de vérité et de justice...

S'éventant de la main, elle glissa à son mari, revenu près d'elle

Aristote soit loué, je n'ai jamais eu à traiter d'affaires si complexes lorsque j'avais la charge de la lieutenance. J'admire le détachement de Spada, elle semble apprécier Yunette, ce doit être ardu pour elle de rester objective.

Elle se tut un instant, posant son regard avec insistance sur la brute qui venait de prendre la parole puis sur la frêle Yunette avant d'ajouter, plus haut, pour que le reste de l'assistance puisse l'entendre
Je ne voudrai pas remettre en cause ce qui vient d'être dit mais je vous fait part de mon ressenti. Peut-être l'un d'entre vous a-t-il réponse à mes questions.

Elle inspira, fixant des yeux l'homme qui venait de parler. Risquait-elle quelque chose à affirmer tout haut ce qui allait suivre? Il paraissait abattu mais cela n'allait-il pas l'énerver? Il ne semblait pas du genre à faire dans le détail...pour vouloir brûler l'accusée comme créature du diable...
Le fait qu'un homme de cette carrure puisse être effrayé par Yunette, ou même, n'importe quelle femme me parait très surprenant! Même armée, il est difficile de faire le poids... Si ce messire dit vrai, qu'est-ce qui aurait pu pousser et donner une telle force à une frêle jeune femme?
Une drogue? Un choc de la conscience? La réponse à une agression?


Nouvelle inspiration, avant d'enchaîner, laissant son regard vagabonder su le reste de l'assemblée
Une autre question me vient aussi à l'esprit: qui est la dernière personne à avoir vue Yunette dans son état normal? Une femme peut être? Puisqu'apparement seuls des hommes l'ont vue droguée, ou plutôt, si l'on s'en tient aux témoignages, dans un état second.


Un pas en arrière pour rentrer dans les rangs, retrouver la présence chaleureuse de Rethy. On aurait presque pu voir une goutte de sueur perler sur son front...Elle se demandait presque ce qui l'avait poussée à intervenir.
ref1
Ref réfléchissait dans son coin tranquillement. Il écoutait d'un oreille un peu distraite, toujours pour ne pas oublier son idée principale.

Cependant, une phrase parvient à ses oreilles... Depuis quelques temps elle résonnait encore et encore dans sa tête...

Ref allant se marier avec Chacha, il est clair que je dois laisser de la place à mes futurs petits enfants!
Ref allant se marier avec Chacha, il est clair que je dois laisser de la place à mes futurs petits enfants!
Ref allant se marier avec Chacha, il est clair que je dois laisser de la place à mes futurs petits enfants!
Ref allant se marier avec Chacha, il est clair que je dois laisser de la place à mes futurs petits enfants!
Ref allant se marier avec Chacha, il est clair que je dois laisser de la place à mes futurs petits enfants!.....

Ref.... se marier.... Enfants.... Ref.... Enfants... se marier... Ref.... Moi.....

Il regarda Rethy avec de grands yeux... Il n'avait clairement pas pensé aussi loin que lui en parlant de cet échange de bons procédés !
Même s'il faut l'avouer, sa fille était loin d'être un mauvais parti.

Son regard passait de Rethy à sa fille sans cesse...

Il n'entendit ni la brute, ni Yluxe... Seul le mot enfants bourdonnait inlassablement...

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Eavan
Eavan serra le poing. Bruler Yunette. Et pis quoi encore ? Elle aurait bien pu lacher à cet instant qu'il semblait bon a bruler aussi mais ce n'était pas la bonne chose à faire.
Toutefois une information très importante faillit tracer un clair sourire à la limite du carnassier sur son visage ...


Elle se retint pourtant Yluxe avait fait mouvement et prenait la parole. Oui c'était bien là la bonne question, les bonnes questions. Et Eavan a rajouté là dessus d'une voix tranchante comme la lame qui dormait dans son fourreau, les yeux fixés sur le grand borgne.

Ce Messire ne vient il pas de nous dire que Yunette était chez sa mère ce soir là ?

Le regard se décale légèrement pour venir accrocher la Mathi.

Etait elle habillée en arrivant chez vous ?

Le sourire s'estompa dans l'attente d'une réponse.

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Oursaring
Oursaring s'arrêta de griffonner à la question de Eavan... Une hypothèse commença à monter en lui, mais tellement ignominieuse... impossible qu'une mère... Pourtant... Non, impossible! Il attendit malgré tout la réponse de la vieille. Si la réponse concordait, il tenait peut être le fin mot de l'histoire...
La Mathi
Et voila! On y est donc. Cette satanée bonne femme... elle sait qu'elle doit s'en méfier. Prête à dégainer son arme, mais qu'elle s'y essaie donc, la garce, elle ne connaît pas les ressources de la Mathi, sa grande connaissance des herbes et des rites qui les accompagnent.

Pas impressionnée le moins du monde, Marthe se lève et s'avance vers la femme glaciale, soutenant son regard, puis se lance avec emphase :


Bien évidemment que ma fille était habillée en arrivant chez moi ! Pour qui la prenez-vous ? Elle s'est rendue dans ma demeure, car c'est là qu'une fille qui a du chagrin se rend. Et son chagrin était tel, son désespoir même, que je n'ai pu que la garder près de moi, contre mon coeur, pour extirper d'elle ce malheur qui lui faisait tant de mal.

Elle se tourne vers Yunette, pose un sourire amical sur ses lèvres, et continue :

Comment aurais-je pu rejeter ainsi ma fille, le fruit de mes amours avec le fils de votre évêque, alors que j'étais venue à Toulon pour la retrouver ? Et je vois bien que vous, vous tous, n'avez pu veiller sur elle comme il l'aurait fallu. La laisser se trancher la gorge elle-même.... La laisser s'amouracher d'un brigand qui l'abandonne lâchement...

De nouveau vers la femme :

Oui, Dame, oui, elle était habillée, mais lorsque je l'ai vue ainsi, vidée de toute substance, que croyez-vous que j'ai fait ? Dites le moi, vous qui semblez tout savoir, tout connaître! Je vais vous répondre. Je l'ai câlinée, comme lorsqu'elle était enfant, je l'ai bercée contre moi, je lui ai fait préparer une chambre, je l'ai aidée à se déshabiller, embrassée tendrement et l'ai couchée.

Voila votre réponse!

Satisfaite de sa prestation, elle se recula un peu, attendant la suite.
Oursaring
Et vous avez conduit un homme dans la chambre de votre fille, alors qu'elle état déshabillée et malheureuse?

La vieille commençait à lui sortir par les trous de son nez, surtout après son petit manège de mère tendre, après le regards de joie qu'elle avait eut en regardant Yunette rentrer dans l'état où elle était...
La Mathi
Elle a à peine terminé que ce type vulgaire l'interpelle. De quoi se mêle t-il celui-là ? Encore un qu'il lui faudra traiter comme il le mérite. Il faudra d'ailleurs qu'elle songe à faire appel à ses amis, qui se feront une joie de s'occuper de ce sbire.

Elle fixe un regard noir sur l'homme et lui répond :


Oui, j'ai mené un homme dans la chambre de ma fille. Lorsque son enfant ne va pas bien, une mère entreprend tout ce qu'il est possible de faire. Cet homme que vous voyez maintenant dans un état lamentable est un ami très cher, qui m'a toujours soutenue, et qui a, enfin, qui avait, des talents certains pour remettre d'aplomb une âme perdue.

Oui, je vous vois douter! et ce n'est pourtant que vérité. Malgré son allure patibulaire, et la peur qu'il inspirait à sa vue, c'est un homme bon et tendre.

Satisfait, Sieur dont je ne connais pas le nom ?
Oursaring
Non.

Il sortit sans lui lancer un regard à la vieille. Il devait demander confirmation sur un doute qui lui trotait dans la tête
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