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[RP] Chacun cherche son Faust.

Simone_de_beauvoir
Au cours de sa convalescence à Marmande elle avait reçu le rassurant courrier lui assurant que son chat Faust, disparu dans de mystérieuses circonstances, avait été retrouvé à Labrit. Sans doute son instinct lui avait-il enjoint de réintégrer la propriété où elle avait laissé tant d'affaires.

Aussi, dès sa remise sur pied, Simone avait-elle pris la route pour Labrit, et sitôt arrivée, arpentait-elle le village en beuglant.


FAAAAAAAAAAAAUUUST !! Faust chéri, où es-tu, je suis là, je suis de retour ! Angélus, où êtes-vous ?! Répondez !

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Grandelf
Grandelf qui venait d'arriver avec sa fiancée et une amie en pleine nuit, décide de se reposer avec sa douce au pied de son fameux chêne de Labrit, là où il y dort tous les soirs quand il est dans cette ville.

Bien emmitouflé sous la couverture, Toff entend une voix de femme, une voix qui lui est famillière.

FAAAAAAAAAAAAUUUST !! Faust chéri, où es-tu, je suis là, je suis de retour ! Angélus, où êtes-vous ?! Répondez !

Elf fait la liaison entre la voix et Faust. C'était Simone, sa maraine. Voulant faire son comique, il imite le bruit de Faust avec précision. MIAOUUU
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Simone_de_beauvoir
Rapidement à bout de souffle, Simone se tut et s'adossa contre un mur pour respirer. Elle avait perdu de l'endurance au cours de ses deux mois de repos forcé, et elle ne s'était pas arrêtée un instant pour manger, dans sa hâte et son inquiétude. Haletante, elle reprit malgré tout son errance dans les ruelles froides. Après une profonde inspiration qui lui glaça les poumons. elle rouvrit la bouche pour reprendre ses appels, mais un son familier l'interrompit.

Un miaulement.

Un large sourire illumina son visage d'illuminée, et elle souffla de nouveau, de soulagement cette fois. On ne l'avait pas trompée, on n'avait pas ignominieusement abusé de sa confiance, son chat était bien là qui répondait à son cri du cœur. Soudain guillerette, elle trottina en direction du bruit.


Me voilà mon Faustus, j'arrive, où te caches-tu ?

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Grandelf
Grandelf entend les pas s'approcher de lui.

Me voilà mon Faustus, j'arrive, où te caches-tu ?

À quelques mètres de lui, Elf sort la tête de sa couverture. Il regarde de ses propre yeux. Et oui, c'était sa maraine. Toff se lève d'un bond et s'approche de Simone.

Coucou Simone, tu es de retour? Comment s'est passé ton voyage? Je vois que tu cherches toujours Faust. Tu veux que l'on cherche ensemble?
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Simone_de_beauvoir
Un bruit de mouvement, une ombre... Simone tourna la tête et sursauta en voyant, en lieu et place du tas de poils roux attendu, une grande silhouette encapuchonnée se déplier, se redresser et s'avancer vers elle. Elle cligna des yeux. Ciel, mon filleul.

Par exemple ! Je cherche un greffier à poil long et je tombe sur un crâne d'œuf...

D'un geste elle fit glisser sa capuche pour révéler le crâne en question, qui s'avéra recouvert d'une épaisse tignasse brune. Elle éclata de rire.


Il y a bien trop longtemps que l'on n's'est vu tu vois, j'en avais même oublié que tu n'te rasais plus... Et ça te va fichtrement bien tu sais, tu es beau comme une charrette neuve.


Souriant de fierté attendrie, elle passait et repassait les doigts dans la chevelure susdite pour la démêler.

Mon voyage... Très court, rapidement interrompu par un cornard de vicomte, ou duc, je n'sais plus au juste... Enfin, un de ceux qui ne se sont donné que la peine de naître, ne mérite guère leur naissance, et pourtant s'imaginent que tout leur est permis. Bref, je ne sais s'il a enlevé Faust ou l'a chassé ou quoi ou qu'est-ce, toujours est-il qu'un labritois m'a écrit pour me dire qu'il l'avait retrouvé, le chat, pas le vicomte, et qu'il m'attendait ici. Je lui ai promis une récompense en échange mais ne le trouve pas, je viens à peine d'arriver à vrai dire... Angélus, tu le connais peut-être ?

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Grandelf
Par exemple ! Je cherche un greffier à poil long et je tombe sur un crâne d'œuf...


À ces dires, Grandelf n'a pu s'empêcher de rire. Lorsqu'elle lui enleva sa capuche, elle se mit à rire également. Croyant que c'est parce qu'il est dépeigné, il glissa ses mains à ses cheveux et sort un peigne de sa poche en prenant soin de sa chevelure.

Il y a bien trop longtemps que l'on n's'est vu tu vois, j'en avais même oublié que tu n'te rasais plus...


Ho oui, ça fait même trop longtemps que l'on s'est pas vu. Et pour mes cheveux, ben, on ne me dessine plus sur le crâne avec du charbon de bois brûlé, ça a son avantage. Alors j'en prend bien soin.

Et ça te va fichtrement bien tu sais, tu es beau comme une charrette neuve.

Grandelf rit de nouveau, ça lui rappelait sa foutu charrette à la reconstruction des remparts de Bordeaux.

Hum oui, je me sens encore plus regardé depuis que j'ai ces cheveux. Et beau comme une charrette neuve? Ben, si tu compares une charrette neuve à ma foutu brouette, et bien.... c'est tout un compliment. *rougit*

Écoutant ce qu'elle raconte de son voyage et surla disparition d son cher Faust, elle lui demande si Toff connait un certain Angélus.

Heu oui, je le connais, il est souvent en taverne. On a pu discuter quelque fois ensemble. Je ne sais pas s'il est en taverne à cette heure-ci. Et heu...Parles moins fort, tu risque de réveiller le voisinage
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Simone_de_beauvoir
Réveiller le voisinage ? Simone haussa un sourcil susceptible.

Stu racontes ? Personne ne pionce à cette heure-ci. Et merci bien, on croirait que je suis une mégère à voix de harpie...

Contrefaisant sa propre voix, elle emprunta un ton nasillard et criard auquel elle adjoignit un accent périgourdin, particulièrement vulgaire à son sens.

Et comme ça, j'vais l'réveiller, l'voisinage ?!! Nan mais ! Goujat ! Gougnafier !


Avec un haussement d'épaules exagérément agacé, elle reprit son timbre naturel en se mordillant anxieusement la lèvre.

Bizarre qu'il ne se montre pas, c'type... Je lui ai pourtant écrit que je venais aujourd'hui... Et que je repartais presque aussitôt... Enfin, j'ai entendu un miaulement t't à l'heure, j'ai d'abord cru que c'était Faust mais il se serait déjà pointé si c'tait l'cas. À moins...

Son petit cœur frémit paranoïaquement d'horreur et ses doigts se crispèrent sur le bras de son filleul.

À moins qu'on le retienne de force ?!

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Grandelf
Et comme ça, j'vais l'réveiller, l'voisinage ?!! Nan mais ! Goujat ! Gougnafier !

Entendant crier sa maraine, Grandelf serre les dents et regarde autour de lui voir s'il y a du monde qui se sont réveillé. Un soupire de soulagement se fit entendre par sa bouche n'ayant pas entendu de plainte du voisinage.

Lorsqu'elle se mit à parler de Angélus qui ne s'est pas pointé, Toff se souvient d'une maison dont le messire en était sorti la dernière fois qu'il avait mis les pieds dans cette ville.

Je crois que je sais où il habite. Nous n'avons qu'à aller le voir chez lui.

Enfin, j'ai entendu un miaulement t't à l'heure, j'ai d'abord cru que c'était Faust mais il se serait déjà pointé si c'tait l'cas. À moins...

À moins qu'on le retienne de force ?!


Tombé dans son propre piège, Elf se senti mal d'avoir fait de fausse impression à sa maraine qui lui serrait le bras. Avalant de travers, il essaya de trouver un bonne excuse.

Heu...Ben... Il se rappelle que l'endroit où semblerait habiter Angélus est tout près de leur emplacement.

Ben c'est bien possible que tu l'ai entendu, Angélus doit habiter tout près d'ici. Suis moi, on va y aller jeter un oeil.

Arrivée à cette maison, Gran cogne à la porte. Personne ne semble répondre. Il fait le tour de la maison et voit une petite remise. Essayant de l'ouvrir, la porte était bien verrouillé.

Des sons se font entendre comme un animal qui vire tout une chambre à l'envers.

Tu as entendu Simone? Tu crois que c'est lui? Faudrait trouver Angelus pour ouvrir cette porte, ou bien un forgeron, non? Tu ferais quoi toi?
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Simone_de_beauvoir
Il savait où habitait Angélus ! Elle lui sauta au cou en chantant ses louanges. Son filleul était décidément le meilleur, le plus malin, le plus fort, le plus beau. Arrivée devant la baraque objet de sa quête, elle laissa Grandelf y frapper, puis la contourner pour constater que la porte de derrière était également verrouillée. À bout de nerfs à force de se ronger les ongles et les sangs, elle éclata.

M'enfin !! Sont-ce des manières ? Je lui ai expressément écrit que je venais aujourd'huipour retrouver mon chat et lui remettre en échange sa récompense... Et au lieu de m'accueillir à bras, ouverts, comme l'exigerait la moindre des reconnaissances du ventre, non, messire préfère me montrer porte close ! Ah mais ça n'se passera pas comme ça.

Et, levant son bouclier au-dessus de sa tête, elle l'abattit sur la porte de bois, recommença et recommença, hystérique, jusqu'à ce que giclent les échardes et la sciure.
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Grandelf
La voyant prendre son bouclier et le poser devant sa tête, il a tout de suite compris son intention. Oula oula, je ne sais pas trop si c'est une bonne idée. C'est vrai que c'est ton chat et que tu dois repartir ce soir et qu'il ne se pointe pas, mais... Il n'a pu finir sa phrase qu'elle se mit en action et tente de défoncer la porte.

BANG! BANG! BANG! BANC, CRACK!

La porte se désintègre en morceaux. Grand eût le reflexe de la retenir afin qu'elle ne tombe vers l'avant. Il pose sa tête à l'entrée et jette un coup d'oeil dans la maison. Faust! Tu es là Faust?! Minou Minou!!

Soudain Elf voit deux points lumineux. Ce sont les yeux du chat. Ce minou s'approche en grondant, ce qui est pas très rassurant. Lorsqu'il se mit à sauter vers lui, Toff fait un bond derrière, manque la marche et tombe au sol.

Aiie! Méchant chat! Non mais,... on est là pourte sauver et lui qui...pff

Lorsqu'il vit Faust se tourner vers Simone lui sautant dans les bras, le maladroit marmonna...

Mouais...toi il t'a reconnu pff

Elf se releva etse dépoussièra.

Dit...heu...Simone...Tu n'oublieras pas de laisser quelques sous pour qu'il puisse réparer sa porte hein?
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Simone_de_beauvoir
Elle continue à frapper, avec une espèce de rage qui confine à l'acharnement, tant le manque lui creuse le ventre, tant l'absence l'angoisse, tant l'angoisse la ronge, tant elle a hâte de retrouver enfin son compagnon de galère. Ça ne semble pas vraiment du goût de son filleul, lequel doit redouter à nouveau qu'elle "réveille le voisinage".

Ah écoute, ne pinaillons pas ! Je suis venue chercher mon chat comme on me l'a promis, un point c'est tout et ce ne sont pas quelques bêtes planches de vulgaire bois qui vont m'en empêcher.

Les planches en question commencent à céder. Une brèche s'ouvre entre d'eux d'entre elles, brèche dans laquelle Simone introduit le tranchant de son bouclier. D'un coup d'épaule elle l'y enfonce puis s'y appuie de tout son poids. Une latte se tord et saute brusquement. Simone sursaute, lève le bras devant son visage pour ne pas se faire éborgner au passage. L'instant de frayeur passé, elle rit gaiement.

Hé ! Je me sers de mon bouclier comme arme et de mon bras comme bouclier... Marrant, nan ? Tu as saisi ? Allez, rigole quoi ! Tu vois bien qu'on a réveillé personne, et qu'on touche presque au but...

Nouveaux coups, nouvelle poussée, et cette fois c'est la porte entière qui se disloque. Simone lève les deux bras en signe de victoire, tandis que la porte démantibulée s'écroule tranquillement sur elle. Fort heureusement son preux filleul la rattrape in extremis, sauvant ainsi le jeune visage de Simone d'une terrible défiguration. La jouvencelle ne s'en formalise pas plus que cela, il lui doit bien ça après tout. Lui emboîtant le pas, elle pénètre dans la maison sombre et silencieuse, à l'exception d'un grondement familier et de deux lueurs topaze.

Touchant enfin au but, Simone sourit largement, béatement, une profonde paix intérieure lui inondant le cœur comme une lumière solaire, elle tend les bras... La magie de l'instant est légèrement brisée lorsque Grandelf se casse la gueule. Faust bondit tout de même dans les bras de sa maîtresse, qui les referme tendrement sur son pelage fauve tandis que son filleul persifle.


Ah, reste poli veux-tu, tu n'avais qu'à ne pas lui donner du "minou", ça fait tapette... Lui c'est un mâle, un vrai, un matou ! Comprends qu'il se soit vexé. 'videmment qu'il m'a reconnue, tu en doutais ? Regarde comme il est heureux de me revoir... Oui mon chéri, t'es heureux de me revoir hein ? Tu m'as tellement manqué s'tu savais... Tu vas voir on va tout de suite repartir sur les routes, et puis on dormira ensemble, et puis on s'fera des festins d'gaspard, et puis on cassera la gueule à tous les méchants vicomtes qui croiseront not'chemin, et là où on passera les vicomtes trépasseront, et après notre passage les vicomtes ne repousseront plus ! Il a l'air en forme non, que t'en semble ? La maison doit regorger de souris et autres, il a seulement dû manquer d'affection le cher amour. Quand je pense que ce coquin l'avait enfermé !

Son monologue achevé, elle daigne prêter l'oreille aux marmonnements inaudibles de Grandelf. Les sourcils haussés, elle émet un petit reniflement de mépris et hausse les épaules d'un air de suprême indifférence.

Hmpf ! Alors pour ce qui est du fric il peut se brosser, vois-tu ! J'étais prête à le couvrir d'or, si seulement il avait daigné procéder à l'échange comme prévu... ça lui apprendra les bonnes manières. Allons, viens mon cœur, mon bel adoré...

Tout en continuant à gâtifier et à gratouiller son chat entre les oreilles, elle débarrasse le plancher, laissant derrière le spectacle apocalyptique de la porte ravagée d'une maison à présent ouverte aux quatre vents.
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--Faustus


Faust tournait en rond depuis un moment dans cette maison inconnu, il avait tenté d'en trouver une échappatoire, mais tout était clos et bien clos. Il avait fini par se tapir dans l'ombre, et attendre patiemment que le propriétaire des lieux se ramène, ouvre la porte, et là Pschiiittt Floutch il bondirait vers la liberté !

Alors qu'il se faisait une petite toilette pour "tuer le temps", de terribles coups ébranlèrent la porte, ça résonnait partout dans la pièce, on aurait dit qu'un terrible monstre tentait de pénétrer... Faust se fit encore plus discret et prêt à se défendre contre toute créature parvenant à briser la porte.

Craaaaac.
La porte s'effondre, deux silhouettes chancèlent un instant, puis un homme encapuchonné se redresse de toute sa hauteur, il balance du "MinouMinou"... Faust s'avance vers lui, de son air le plus menaçant histoire de lui faire comprendre :
1. Que le MinouMinou il peut se le ravaler.
2. Qu'il est bien décidé à reprendre sa liberté.
3. Qu'il est prêt à user de la force de toutes ses griffes.

Mais c'est alors qu'il la voit, là, dans l'ouverture de la porte défoncée. La lumière extérieure l'enveloppe comme une apparition miraculeuse, mais c'est bien elle ! Faust, ni une ni deux, qu'importe messire, capuche, et autres peccadilles, il bondit dans les bras de sa maîtresse. Tous ses RonRon à puissance maximum, il furète de son museau tout froid contre le coup de Simone, se saoule de son odeur, de ses caresses, et de ses mots.

Elle est vivante ! Et ils vont repartir comme avant, sûr de sûr !

Faust n'a même pas envie de se dégourdir les pattes dans la nature tant les bras de sa maîtresse lui ont manqué, alors il se laisse tout simplement emporter à l'extérieur, humant l'air de dehors tout en passant quelques coups de langue râpeuse sur la peau de Simone.
Angelus3619
Angelus reviens de 3 jours de voyage dans la foret de Labrit est croisa simone

Ah je vois que vous avez récupérer votre chat desolé de me pas avoir été la pour les retrouvaille mais un probléme de sanglier dans la foret ma obliger d'etre 3 jours dans la foret de Labrit

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