[RP] Auberge : Le fin'Amor

Une charrette pleine de bois et d'autre matériaux utile à la rénovation d'une auberge, roulait dans les rues de Cahors. Son chargement menaçait à tout moment de se fracasser sur le paver, mais cela ne semblait que très peu inquiété le conducteur de celle-ci. Sous les yeux rond et inquiet des passent, l'attelage tourna à gauche, puis à droite pour enfin stopper sa course folle devant l'auberge nommée : ''Le fin'Amor''. Le conducteur une femme âgée d'un certain âge sauta sur le sol et retira la poussière de ses vêtements, puis passant une main sur sa chemise, ses doigts caressèrent du bout des doigts la médaille noir Aristotélicienne soigneusement protégé sous le fin morceau de tissu.

Au boulot !

Ses mains remontèrent un peu sa ceinture et les divers souvenirs qui était accroché a celle-ci comme sa plume d'apprentie troubadour ou encore sa croix en bois, ainsi qu'une bonne dizaine de petites clés qui ouvrait différente salle de lieu tout aussi varié ! Mais aujourd'hui tout cela ne servirait à rien, aujourd'hui le travail n'était pas intellectuelle, mais bien manuelle ! Titca attrapa une planche de bois qui pesaient bien deux fois son poids et la ''chargea'' sur son dos.

La taverne pourrait devenir une auberge si les chambres du haut étaient réparé, mais Alrune était partie avant même de se mettre au travail et l'actuel tavernier ne semblait pas avoir le temps, cela n'était pas un souci, sauf que le jour de la Saint-Noel étaient attendus certaine personne très importante et qu'ils n'avaient aucun endroit pour dormir en dehors d'une roulotte ou d'une tente. Ceci étant hors de question ! Il fallait donc commencer de travail immédiatement ! Typhanie n'était pas très douée de ses mains, au contraire de son époux ou de sa mère qui étaient tout deux charpentier ! Elle avait bien eu un moulin quelques temps à Vanne, puis une boulangerie à Saint-Aignan, mais ce n'était pas vraiment la même chose !

Aieuh...ouille... aieuh ! Mais saleté de planche... J'ai maleuh !

Posant la première planche elle regarda ses mains pleine d'échine et sentie les larmes lui monter aux yeux, pourtant elle ne pouvait pas abandonner maintenant des centaines d'autre planche attendaient encore d'être rentrée ! Prenant son courage à deux mains et cherchant à ne pas penser à la douleur ! Elle refit ce trajet plusieurs fois, mordant ses lèves pour ne pas pleurer.

Quelques heures plus tard, voilà que la charrette était complétement vide et ses mains dans un état lamentable, s'approchant du comptoir Titca retira de son mieux toutes les échines planter dans ses paumes et trempa celle-ci dans un peu d'eau chaude dans une grimace à hurler de douleur. Ses petites connaissances en médecine ne permettrai pas de faire mieux pour le moment.

Bon il me faudrait des clous, un marteau ou deux .. et surement un peu d'aide !

En attendant, elle passa derrière le comptoir et attrapa une bouteille de génépi et en bu une longue gorgée avant de verser le liquide sur ses mains.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAieuh !

Rp ouvert à tous, amusons nous !

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Ses mains semblaient en meilleur état après un moment de repos et à son retour dans l'auberge, Titca était armé de clou et d'un marteau ! Regardant les planches et le travail, elle commença sans trainer. Clouant et ronchonnant sans relâche, après tout il fallait travailler pour espérer un jour voir cet endroit terminer ! La première chambre était fini en moins d'une journée de travail, un exploit pour cette Diaconesse sans le moindre talent.

Il restait encore à faire, comme monter les meubles et finir les autres chambres, mais seule c'était mission impossible ! Regardant dans la rue elle remarqua Hector et Nasty, deux amis des De Divonne ! Une chance ! Dévalant l'escalier elle courut les rejoindre et leur colla une bise sur chaque joues leur expliquant son problème de taille. La petite troupe fut rejoints par Lyes et Nolwenn. Les enfants semblaient très heureux de pouvoir aider tata Lune, c'est ainsi que Titca et Hector portèrent les meubles les plus lourds, Nasty les meubles comme les chaises assez légères aider de Lyes et Nolwenn la petite blonde les rideaux. Avant la tombée de la nuit, la première chambre de l'auberge était terminé !

Il en restera quatre ! Un bon début... Hector puis-je compter sur toi demain ? Ainsi nous irons plus rapidement.

C'est tous ensemble qu'ils retrouvèrent leurs maisons.
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[devant l'auberge]

Ils étaient arrivés tard ou tôt, peu importe d'ailleurs....
Cahors enfin ! Beaucoup d'amis à visiter et à saluer avant de partir.

Le voyage d'une journée s'était déroulé sans encombre.
Hoax avait suivi comme à son habitude courant par ci par là ne la quittant bien longtemps.
Xanthi espérait pour Messire Langelot que le voyage avait été pour lui tout aussi agréable .

Elle le regarde, même s'ils avaient un peu parlé, elle ne savait ce qui le conduisait également à Cahors.

Elle lui sourit :

Pensez-vous Messire que nous trouverons ici de quoi nous rafraichir, nous restaurer ? J'ai faim ! lui dit-elle appuyant sur les mots et dormir un peu ?

Elle était également lasse, il est vrai.
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Le voyage avait été épuisant pour moi. Non, pas la marche, ça ne lui faisait pas peur mais c'est plutôt les tournées d'hier qui avaient fini par lui faire tourner la tête. Xanthi ne semblait ne s'être aperçu de rien ou tout du moins n'avait pas fait de commentaire sur le sujet.

Pensez-vous Messire que nous trouverons ici de quoi nous rafraichir, nous restaurer ? J'ai faim ! lui dit-elle appuyant sur les mots et dormir un peu ?

je souris.

Bien sûr qu'on va pouvoir manger! J'ai une faim de loup! Ça nous a ouvert l'appétit cette longue marche!

Je me mis à tambouriner sur la porte!

TAVERNIERE! TAAAAAAAVVVVVVVVVERRRRRRRRNIEEEEEEEEEERRRRRRRRRREUUUUUUUUHHHHHHHHHHH!

Hoax qui était allé roder vers les écuries, revint au moment où le deux pattes qui voyageait avec sa maitresse cria :

TAAAAAAAVVVVVVVVVERRRRRRRRNIEEEEEEEEEERRRRRRRRRREUUUUUUUUHHHHHHHHHHH!

Il ne le connaissait pas, elle le lui avait pas encore présenté, mais il lui semblait avoir entendu souvent "mécirlangelo".
Son nom avait peu d'importance, il avait l'odeur d'avoir trop bu, comme elle parfois et il saurait s'en souvenir.
Il passe entre deux et s'assoit presque sur les pieds de sa maitresse.
Le deux pattes crie, elle peut avoir peur et alors, il le croque.....
Enfin pas avant qu'elle ne le lui dise.

TAAAAAAAVVVVVVVVVERRRRRRRRNIEEEEEEEEEERRRRRRRRRREUUUUUUUUHHHHHHHHHHH!
Xanthi sursaute un peu. C'est qu'il la surprend toujours.

Elle l'observe, le détaille un instant.
Tout en caressant les oreilles de son chien, elle remarque sous le hâle les traits tirés, les marques de fatigue. Quel âge peut-il avoir ?
Elle se demande dans quel état sont ses cheveux qu'elle ne sait toujours pas coiffer. Tiens depuis longtemps son apparence la laissait indifférente.
Elle se reprend, se tourne vers lui.

Parlez moi un peu de vous Messire Langelot ? Que faites vous dans votre belle ville de Montauban ?

Elle lui sourit tout en s'appuyant au mur de l'auberge, la fatigue se faisant sentir un peu.
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Jacouillet était à l'étage et aidait à installer les chambres à l'étage. Il y avait beaucoup de meubles à monter, tout ça pour le petit confort des gens de passage. En haut, ça se disputait pas mal, tous les gens mobilisés dans cette galère se marchaient sur les pieds. Chacun était pressé d'en finir.

Mais l'activité première de la taverne était de servir à boire aux gens, gens qui étaient en rendez-vous ce jour la. Jacouillet n'avait rien entendu, trop occupé à aménager l'étage. Il descendit dans la salle, afin de récupérer d'autres meubles à l'extérieur. Il fut surpris de voir autant de monde. Ne voulant pas les faire attendre plus, il décida de remettre son tablier de tavernier.


Mesdames et messieurs bonjour. Je me nomme Jacouillet, tavernier du Fin Amor. Pardonnez moi de n'être pas descendu plus tôt, mais à l'étage nous sommes en train d'aménager des chambres.

Il remit quelques buches dans la cheminée et revint à son comptoir

Alors, que puis-je faire pour votre service ?
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Xanthi n'y croyait plus. Son ventre criait famine et ses yeux se fermaient.

Bonjour Tavernier. Auriez vous de la soupe et une chambre s'il vous plait ?
Mon chien dormira à l'écurie, il ne fera aucun dégât.
Voulez une soupe Messire Langelot ?

Elle le regarde, il semble aussi fatiguée qu'elle.
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Alors, que puis-je faire pour votre service ?

Voulez une soupe Messire Langelot ?

je dodelinais légérement de la tête pour dire oui et je m'affalais à une table. Xanthi ne tarda pas à me rejoindre. La soupe arriva chaude et appétissante. Je me jetais dessus comme la misère sur le monde. Xanthi n'avait pas touché son écuelle que j'avais déjà fini. Les derniers vestiges de la soupe ornaient fièrement mon visage, il faut dire que léchouiller une écuelle de soupe n'était jamais chose facile.

Tu n'as pas faim Xanthi ?

Jacouillet prit commande, heuresement qu'il y avait de la soupe pas trop froide dans le chaudron, sinon ses clients allaient devoir attendre et ils avaient l'air bien fatigué. Jacouillet n'avait pas vu le chien qui accompagnait la dame. En attendant que la soupe chauffe, il lança à l'animal quelques os venant des précédents repas. Il se tourna ensuite vers ses clients.

Alors dîtes moi, d'où venez vous comme ça ? Vu votre état de fatigue, on dirait que vous venez de loin.

Il leur servit la soupe, en caressant la tête du chien au passage.

Au fait pour les chambres, il y en a une de prête déjà, enfin je crois. Faut que je vois avec ma femme si elle en a finit la décoration. C'est plus son domaine que le mien il faut dire.

Jacouillet sourit et servit trois verres de génépi, un alcool venant de Savoie, terre d'origine de Jacouillet.

Tenez, c'est offert par la maison, vous m'en direz des nouvelles.
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Xanthi regarde le jeune homme manger, elle a un léger sourire sur le visage.

Tu n'as pas faim Xanthi ?

Elle ne s'étonne pas qu'il la tutoie. Elle pousse son écuelle vers lui.

Mangez,
se tourne vers la cuisine
Tavernier, un autre bol, mon ami a faim !

Elle écoute le tavernier, il parle de chambre, de sa femme, de génépi.
Elle croise ses bras sur la table, pose sa tête dessus.
La fatigue des dernières semaines l'a surprend dans cette auberge de Cahors, elle s'endort dans l'instant.
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Jacouillet fut gêné, il essayait de faire la discussion mais ses clients n'avaient pas l'air d'être réceptifs, sauf pour commander des bols de soupe, sans même un "s'il vous plait". Il était un peu vexé aussi, peut être était-il un peu trop susceptible, allez savoir.

Il resservit un bol de soupe sans un mot et retourna à son comptoir pour le nettoyer. Sauf qu'il avait oublié un détail, il avait des meubles à remonter dans les chambres.

Erf, veuillez m'excuser, mais je vais devoir vous laisser quelques instants. Si vous avez besoin de quelque chose je serais soit à l'extérieur, soit à l'étage.

Sur ces mots, Jacouillet sortit de la taverne, afin de monter les meubles entassés prêt de l'escalier extérieur.
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[HRP]Il y a eu télescopage, les joueurs ont écrit au même moment. Vous pouvez ainsi choisir votre fin entre le post précedent et le mien jusqu' à ce que les joueurs décident entre eux [/HRP]

Apparemment, Xanthi n'avait pas faim. Elle lui donna son écuelle. Cette bonne soupe connût le même sort, rapide et direct. Je me sentais mieux. Jacouillet leur proposa un alcool. Pourquoi pas, ça fait toujours digérer!
Pendant qu'il nous servait nos verres et le sien, je me présentais.

Je m'appelle Langelot, je viens de Montauban. J'accompagne Dame Xanthi que voilà qui voulait se rendre à Cahors pour le mariage de Topheez et de Mimi. On repart aussitôt après.

Jacouillet avait fini de servir et nous poussa les verres devant nous. Il leva son verre. Je l'emboitais. Xanthi était la tête dans ses bras croisés sur la table. Elle était sûrement fatiguée, et pas que par le voyage. Beaucoup de pensées étaient en elles. Je souris à Jacouillet et trinquais avec lui.

A votre auberge Jacouillet! Pour la chambre, Xanthi la prendra, j'irais dans votre grange pour ce soir, ça ne me changera pas de chez moi

Je bus d'un coup sec le bon alcool. Ma vision se troubla instantanément. J'entendais mon coeur. De l'huile bouillante coulaient Quelques secondes me furent nécessaires pour revenir à un état proche de la normale. J'essuyais mes larmes avec mon haillon.

Sympa votre alcool, c'est quoiiii *ma voix s'érailla légerement sur la fin*

Hugo avait entendu qu'on avait besoin de bras supplémentaire à l'auberge, aussi il vint pour se proposer. Il aperçut un homme qui tentait de soulever seul un lour meuble qui devait être un bahut, extrèmement lourd, encombrant mais utile. Aussi il se mit à l-autre bout du meuble et fit au messire : Je viens donner un petit coup de main, je repars sans doute ce soir, autant que je soit un peu utile à cette ville! dit le troubadour en souriant
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Viae rectae itineraque clara sint : Que vos routes soient droites et vos chemins clairs

Xanthi lève la tête tout soudain, regarde et voit l'aubergiste et Langelot trinquer. Elle remarque la transformation de son ami et se dit que ça elle ne pourra jamais le boire.

Merci messire Tavernier.
Veuillez me pardonner, puis je abuser et vous demander de m'indiquer le chemin de la chambre ?

Elle se reprend, sourit. Prends sa bourse et pose quelques écus sur la table.
Elle se lève, se dirige déjà vers l'escalier.

Bonne fin de soirée Messire Langelot, Hoax vous tiendra compagnie.
Merci encore Messire Tavernier. Ne me tenez pas rigueur, je dors debout.

Elle salue de la tête un nouveau client et monte lentement.
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