Armand.
[Campagne Lochoise, quelques jours après l'affront de Jules]
Il était essoufflé, crevé, vidé et pourtant sa course folle à travers la campagne lochoise navait pas soulagé son esprit. « Tu cogites trop » lui avait dit Sélene, il le savait mais il narrivait plus à se défaire des pensées qui hantaient son esprit. Son entrainement régulier nétait même plus un réconfort, plus il sentrainait et plus il avait envie dhurler. Alors il sépuisait à la tâche, sentrainant le matin, travaillant à la mine jusquà la nuit tombée dans lespoir que le soir venu, Morphée vienne lemporter rapidement pour un sommeil sans rêve, un sommeil réparateur. Mais chaque fois les cauchemars revenaient, chaque nuit il se réveillait en sursaut couvert de sueur, incapable de se rappeler lendroit où il se trouvait, les odeurs nauséabondes de Joinville embrumant son esprit. Des années quil imposait à son corps un régime strict, sentrainer tous les jours pour être plus fort, plus souple, plus endurant, et ca navait servit à rien.
Ce nétait pourtant pas la première fois quil visitait des geôles, mais cétait la première ou cela sétait fini par de la torture. Et Armand sen voulait dêtre aussi faible, de sêtre laisser avoir et aujourdhui de laisser de simples cauchemars lui pourrir la vie. Lui, le beau gosse aimant charmer les nobles ne voulait rien de plus que de redevenir le jeune con insouciant quil avait été il ny a pas encore si longtemps. Il nétait plus que lombre de lui-même perdu entre un rêve et une voie qui soffrait à lui. Devait-il abandonner ce qui le motivait à se lever chaque matin depuis bientôt 5 ans, pour devenir un mercenaire comme tous ces autres ? Ou aurait-il le courage de seffacer dans la nuit pour redevenir ce gamin lisse et roublard qui pouvait se fondre nimporte où ?
Perdu, le blond était perdu davoir fait un choix, part deux fois, quil nétait pas sur de maitriser. « Je deviendrais le plus fort des mercenaires simplement pour ne pas te perdre !» Est-ce là sa seule motivation ? Renoncer à ses rêves pour ne pas perdre la femme quil aimait ? Pathétique. Surement autant que son entrée dans la zoko. A ce souvenir, il brisa son bâton dentrainement. Doù venait cette rage, cette colère quil ne maitrisait plus. Doù venait donc cette impression doppression, de senfoncer sur un chemin qui nétait pas le sien, de voir séloigner tout ce qui avait constitué sa vie pour une chimère. Quétait-il devenu ?
Epuisé, il était épuisé de se justifier. ils ne pourraient jamais comprendre, comment leur expliquer. « Pourquoi refuses-tu de te battre contre jules ? », « pourquoi le détestes-tu ? ». Les poings du blond se serraient, ses mâchoires se crispèrent et sans raison il laissa son poing sabattre contre le tronc dun arbre hurlant quil ne le détestait pas. Seul un craquement sourd vint répondre à sa rage, la douleur de sa main venant contre balancer la douleur de son âme lui apporta étrangement un répit. Répits de courte duré alors que déjà se tenant la main meurtrie il sadossait contre larbre avant de se laisser tomber dans lherbe.
Jules Jules avait réussit là ou lui il avait échoué. Il avait su se faire une place dans la zoko, il avait su changer. Et dire quil y a encore quelques semaines de cela, jules nétait pour lui quun villageois banal, vivant dans un village tout aussi banal avec femme et responsabilités municipales. Un type irréprochable, un « gentil ». Et aujourdhui il était devenu ce jeune homme fougueux, ayant soif dapprendre, dêtre le meilleur, de prouver sa valeur quitte à se battre contre tous juste pour savoir... Savoir ou se placer, apprendre . Et il était respecté. Il avait vue la façon dont Selene ou Félina le regardait, il avait discuté avec mira.
Lui, avait refusé le combat, lui était entré à la zoko parce quAdye navait pas tenu ses promesses, lui navait réussit à se lier à personne lui avait peur, avait fuit navait rien de tout ce quun mercenaire doit avoir. Il naimait pas tuer, blesser sans raison. Il ne prenait pas de plaisir à massacrer ou à écraser un adversaire. Lui, il aimait voler et avec classe en plus. Il nétait heureux quaprès avoir réussit à embobiner des grosses huiles trop sures delles.
Mais il avait fuit pour un combat, le premier depuis Joinville il navait pas tenu une arme depuis être tombé . Pathétique une fois de plus pour lui qui sétait fait la promesse de devenir un jour un grand mercenaire, un mercenaire que le colosse lui-même respecterait comme un égal.
Jules, le nouveau jules lui ny avait vu quun entrainement, deux contre lui, il aurait appris Mais pour Armand, il avait vu dans cette proposition le signe de sa faiblesse. Comment Jules pouvait accepter de se battre seul contre Félina ou Lucie ou encore Sélene mais pas contre lui. Etait-il si insignifiant qu'on lui donne de l'aide et quil ne méritait pas même que sa volonté soit entendue ? Et comment regarder les autres en face sil se faisait écraser, sil était incapable de se battre de nouveau ?
Un coup de pieds rageur lancé sur le premier caillou à sa portée vînt répondre à sa question alors que le blond portait ses mains à ses tempes devenues douloureuses. Il était en train de sombrer et il était bien trop fier pour le montrer à quiconque.
Il soupira enfin, plus fatigué que jamais et sorti la bague zokoïste de sa poche . Voila ce quil était maintenant . Un mercenaire sans aucune originalité, il était de nouveau le chien-chien de quelquun comme il lavait toujours été à Lodève, avec Adye et maintenant avec Eikorc Il navait même pas réussit à faire tenir sa couverture de jeune noble auprès des mercenaires, navait rien réussit du tout, pas même à retenir celle qui avait volé son cur. Il n'était rien pour les autres de la troupe,sans aucun intérêt, une simple présence égarée.
Regardant la bague, il la posa près de lui sur un petit rocher, resta un instant à la contempler puis se leva. Il savait ce que ce geste signifiait... Autant par sa lâcheté que par ses conséquences, mais la honte de lui-même, de ce quil était devenu lavait emporté sur ses ambitions de jeune coq mercenaire, zokoiste, ami, amant, noble . Tout ca navait plus dimportance il sen alla
Affaire classée... ?
Il était essoufflé, crevé, vidé et pourtant sa course folle à travers la campagne lochoise navait pas soulagé son esprit. « Tu cogites trop » lui avait dit Sélene, il le savait mais il narrivait plus à se défaire des pensées qui hantaient son esprit. Son entrainement régulier nétait même plus un réconfort, plus il sentrainait et plus il avait envie dhurler. Alors il sépuisait à la tâche, sentrainant le matin, travaillant à la mine jusquà la nuit tombée dans lespoir que le soir venu, Morphée vienne lemporter rapidement pour un sommeil sans rêve, un sommeil réparateur. Mais chaque fois les cauchemars revenaient, chaque nuit il se réveillait en sursaut couvert de sueur, incapable de se rappeler lendroit où il se trouvait, les odeurs nauséabondes de Joinville embrumant son esprit. Des années quil imposait à son corps un régime strict, sentrainer tous les jours pour être plus fort, plus souple, plus endurant, et ca navait servit à rien.
Ce nétait pourtant pas la première fois quil visitait des geôles, mais cétait la première ou cela sétait fini par de la torture. Et Armand sen voulait dêtre aussi faible, de sêtre laisser avoir et aujourdhui de laisser de simples cauchemars lui pourrir la vie. Lui, le beau gosse aimant charmer les nobles ne voulait rien de plus que de redevenir le jeune con insouciant quil avait été il ny a pas encore si longtemps. Il nétait plus que lombre de lui-même perdu entre un rêve et une voie qui soffrait à lui. Devait-il abandonner ce qui le motivait à se lever chaque matin depuis bientôt 5 ans, pour devenir un mercenaire comme tous ces autres ? Ou aurait-il le courage de seffacer dans la nuit pour redevenir ce gamin lisse et roublard qui pouvait se fondre nimporte où ?
Perdu, le blond était perdu davoir fait un choix, part deux fois, quil nétait pas sur de maitriser. « Je deviendrais le plus fort des mercenaires simplement pour ne pas te perdre !» Est-ce là sa seule motivation ? Renoncer à ses rêves pour ne pas perdre la femme quil aimait ? Pathétique. Surement autant que son entrée dans la zoko. A ce souvenir, il brisa son bâton dentrainement. Doù venait cette rage, cette colère quil ne maitrisait plus. Doù venait donc cette impression doppression, de senfoncer sur un chemin qui nétait pas le sien, de voir séloigner tout ce qui avait constitué sa vie pour une chimère. Quétait-il devenu ?
Epuisé, il était épuisé de se justifier. ils ne pourraient jamais comprendre, comment leur expliquer. « Pourquoi refuses-tu de te battre contre jules ? », « pourquoi le détestes-tu ? ». Les poings du blond se serraient, ses mâchoires se crispèrent et sans raison il laissa son poing sabattre contre le tronc dun arbre hurlant quil ne le détestait pas. Seul un craquement sourd vint répondre à sa rage, la douleur de sa main venant contre balancer la douleur de son âme lui apporta étrangement un répit. Répits de courte duré alors que déjà se tenant la main meurtrie il sadossait contre larbre avant de se laisser tomber dans lherbe.
Jules Jules avait réussit là ou lui il avait échoué. Il avait su se faire une place dans la zoko, il avait su changer. Et dire quil y a encore quelques semaines de cela, jules nétait pour lui quun villageois banal, vivant dans un village tout aussi banal avec femme et responsabilités municipales. Un type irréprochable, un « gentil ». Et aujourdhui il était devenu ce jeune homme fougueux, ayant soif dapprendre, dêtre le meilleur, de prouver sa valeur quitte à se battre contre tous juste pour savoir... Savoir ou se placer, apprendre . Et il était respecté. Il avait vue la façon dont Selene ou Félina le regardait, il avait discuté avec mira.
Lui, avait refusé le combat, lui était entré à la zoko parce quAdye navait pas tenu ses promesses, lui navait réussit à se lier à personne lui avait peur, avait fuit navait rien de tout ce quun mercenaire doit avoir. Il naimait pas tuer, blesser sans raison. Il ne prenait pas de plaisir à massacrer ou à écraser un adversaire. Lui, il aimait voler et avec classe en plus. Il nétait heureux quaprès avoir réussit à embobiner des grosses huiles trop sures delles.
Mais il avait fuit pour un combat, le premier depuis Joinville il navait pas tenu une arme depuis être tombé . Pathétique une fois de plus pour lui qui sétait fait la promesse de devenir un jour un grand mercenaire, un mercenaire que le colosse lui-même respecterait comme un égal.
Jules, le nouveau jules lui ny avait vu quun entrainement, deux contre lui, il aurait appris Mais pour Armand, il avait vu dans cette proposition le signe de sa faiblesse. Comment Jules pouvait accepter de se battre seul contre Félina ou Lucie ou encore Sélene mais pas contre lui. Etait-il si insignifiant qu'on lui donne de l'aide et quil ne méritait pas même que sa volonté soit entendue ? Et comment regarder les autres en face sil se faisait écraser, sil était incapable de se battre de nouveau ?
Un coup de pieds rageur lancé sur le premier caillou à sa portée vînt répondre à sa question alors que le blond portait ses mains à ses tempes devenues douloureuses. Il était en train de sombrer et il était bien trop fier pour le montrer à quiconque.
Il soupira enfin, plus fatigué que jamais et sorti la bague zokoïste de sa poche . Voila ce quil était maintenant . Un mercenaire sans aucune originalité, il était de nouveau le chien-chien de quelquun comme il lavait toujours été à Lodève, avec Adye et maintenant avec Eikorc Il navait même pas réussit à faire tenir sa couverture de jeune noble auprès des mercenaires, navait rien réussit du tout, pas même à retenir celle qui avait volé son cur. Il n'était rien pour les autres de la troupe,sans aucun intérêt, une simple présence égarée.
Regardant la bague, il la posa près de lui sur un petit rocher, resta un instant à la contempler puis se leva. Il savait ce que ce geste signifiait... Autant par sa lâcheté que par ses conséquences, mais la honte de lui-même, de ce quil était devenu lavait emporté sur ses ambitions de jeune coq mercenaire, zokoiste, ami, amant, noble . Tout ca navait plus dimportance il sen alla
Affaire classée... ?