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[RP] La visitation: Divine rencontre

Foulques_de_st_pol
- Seigneur! J'en ai les nougats qui s'entrechoquent.
- Ça ira mon bon Foulques.
- Après si longtemps. Que vais je lui dire?
- Qu'elle n'a pas changé. Ça plait bien ça, en général.
- Et... si elle ne se souvient pas de moi?
- A mon avis ce n'est pas le cas... Je parie même que certains Armagnacs se souviennent de ta dernière visite.


Le presque Saint homme glousse au souvenir de l'annexion de l'Armagnac et de la création de la Marche des Taupes de Comminges. L'Hotel Dieu est là. Il va bientôt savoir.
- Bonjour ma soeur, je viens porter assistance morale à Mahaud... Mahaud de Sétongues. On la dit cruellement nâvrée.
La sœur plisse le nez devant l'infâme faciès du Presque Saint. Quand il prend cette expression chagrine, on dirait que le Sans Nom va surgir de sa bure où sans aucun doute il est tapis. Pauvre Foulques... Deos ne l'a vraiment pas gâté.
"Oui... d'ailleurs... j'estime que vous y allez un peu fort dans les épreuves que vous envoyez... Vous pourriez changer de cible... Philipaurus par exemple.... Ou son ami Tokagero.... vous pourriez les éprouver un peu pour rire..."
La soeur achève de consulter le gros registre tenu dans sa mémoire -faut pas déconner, on va pas investir dans un manuscrit qui coute bonbon pour une poignée de crevards sans le sou, même si on est dans les ordres- et son visage s'illumine...
- Aaah bien sûr mon....Frère.... Mahaud... elle était mourante.... il a fallu trois hommes pour l'aliter et encore, ils sont maintenant nos patients.
Elle est repartie dès qu'elle fut recousue. Emportant sur une charrette une certaine Nénu... ELles sont à l'auberge je pense.

- Mourante? Recousue?

Le visage zombifié, FOulques cherche appui à tâtons.
- Tu vois mon bon Foulques... je sais être magnanime. Ma Main est sur elles.... pour l'instant.
Foulques_de_st_pol
C'est une furie sortie de l'Hades qui irrupte dans l'auberge.
Irrupte, du verbe irrupter... barbarisme qui colle parfaitement à la situation.
Car le Presque Saint fulmine et érupte.
Erupte, du verbe érupter... barbarisme qui colle tout aussi bien.
D'une voix hystérique, Foulques interrupte les conversations des commensaux.
Interrupte... oui bon, interrompt est de meilleur aloi.


- Où!?! Je cherche Mahaud de Sétongue, je veux des réponses, et je les veux maintenant!


Dire que le ton est Inquisitorial, Impérieux, Insistant et légèrement trop haut perché serait en dessous de la vérité.
Mais visiblement le maistre de l'hostellerie en a vu d'autres et d'un pouce à peine sorti de la chope qu'il nettoie, il indique l'étage, suivant d'un oeil blasé la progression en bonds sautillants de la gargouille de St Pol.

- Seigneur... dans quel état vais je la retrouver?
- Caaaaalme, tu t'agites alors que j'essaye de te rassurer.
- Sa petite broigne était presque neuve...
- Elle a un accroc...
- Son petit corps était presque...
- Taratata.


VLAN! de la porte qui s'ouvre à la volée et percute un mur qui n'en sera que plus décrépi.
La chambre se révèle dans toute son horreur. Les murs sont couverts de bâtonnets griffonnés au charbon, de "Mort aux vaches" et autres "Mort aux cognes" en termes choisis pour certains.
Des cocottes en parchemins couteux... arrachés au Livre des Vertus habituellement mis à coté du lit d'un mourant... jonchent le sol par centaines.
Des dagues sont plantées dans une cible accrochées en face du lit, et où un portrait habilement dessiné caricature un Philipaurus assis sur un trône percé.

Et au milieu de ce capharnaüm... Foulques est ébloui.
Car le soleil lui cligne de l'oeil par la fenêtre. Et il croit voir à travers larmes et paupières plissées deux archanges, bras armés du Seigneur, préparer l'Affrontement final contre le Sans Nom.
une main noueuse chasse la buée devant les quinquets globuleux.

Nénuphar et Mahaud, en chemises blanches et amples, cheveux tombant bas sur les épaules, conversent avec énergie autour d'une carte en effet. Et tournent le visage vers un Foulques ratatiné qui laisse échapper un faible et aigu

- Mon Dieu...
Nenuphar
Dans la chambre, avec Mahaud, à refaire le monde...
Nénu s'enflammait en radotant pour la énième fois son refrain favori.


... un monde libre, sans demande de laisser-passer, sans demande d'autorisation pour monter une lance, sans demande d'autorisation pour vendre trois stères et acheter deux poissons...

... un monde parfait, pour se déplacer et commercer en toute liberté... sans liste noire, ni rouge, ni rose...


Elle avait toujours eu un coté naïf et utopique. Heureusement, sinon elle serait déjà morte d'ennui... Enfin elle était déjà morte deux fois dans sa vie, deux fois fauchée, deux fois rescapée après 45 jours de convalescence. Laval, il y a quelques années et Lectoure, aujourd'hui.

Ça ne faisait pas mal, c'était juste long... et ça n'était qu'un mauvais moment à passer... enfin c'est ce que disait le vieux Dode. Et avec l'expérience, elle se rendait bien compte qu'il avait raison. Ce qu'elle avait pris au départ pour un délire de vieux débile sénile était en fait la réalité. Ce monde était plein d'incongruités comme la mort...

...et comme Foulques! Qui venait d'entrer dans la chambre!

Elle l'avait déjà croisé et se demandait bien comment Mahaud avait pu tisser des liens avec un personnage si...étrange, bizarre, drôle et gargouillesque que Foulques.

C'était un plaisir de voir tant de bondieuseries réunies en un seul homme. Nénu avait toujours un faible pour l'étude des grenouilles de bénitiers, une prédisposition due à son prénom peut-être. Le voir ravaler sa salive et s'en remettre à son fameux Deos dès que ses sens était mis en éveil était un pur délice. Autant de laideur avait dû engendrer beaucoup d'aigreur chez le vieux rabat-joie et elle prenait un malin plaisir à provoquer le trouble chez lui.

Celui-ci fit donc irruption dans leur chambre. Et comme à son habitude, son affolement fut perceptible ce qui fit sourire Nénu et tout de suite il s'en remis à Dieu...

Elle se leva, claudiquant jusqu'à lui.


Votre sainteté, entrez donc...
Vous prendrez bien quelque chose? Je n'ose pas vous proposer ce liquide infernal qu'est la bière... qui risquerait de vous pervertir l'âme. Une tisane plutôt ou un caramel...


Elle eu soudain une pensée douloureuse à l'idée du caramel sur les chicots du saint homme.
Mahaud
Oh bordel que ça grattait !
Son index n'y suffisait pas et Mahaud s'était fabriqué une sorte d'éclisse arrachée au bois de son grabat, avec laquelle elle fourrageait énergiquement sous les bandages et sur les croûtes. Notre mémoire a cette singulière faculté de balayer les souvenirs dérangeants, nous permettant à chaque fois de redécouvrir avec émerveillement à quel point les choses pénibles sont pénibles, que les démangeaisons des plaies qui cicatrisent sont exaspérantes, que la lame d'une épée qui tranche la jointure d'une épaule peut être extrêmement ... désagréable. Presqu'aussi horripilant que l'expérience de la mort. Mourir c'est très énervant.

Depuis Luxeuil, elle avait oublié qu'il était rageant d'être confinée 45 jours dans une chambre minable d'auberge qui empestait le suint et l'urine, qu'il était douloureux d'être couturée et humiliant de devoir faire ses besoins allongée au-dessus d'un bassinet parce qu'on ne pouvait plus s'accroupir.
Vingt jours qu'elle était là à ruminer sa rage. Son état s'améliorait de jour en jour mais certainement pas son humeur. Heureusement, Nénuphar était là ! Sa compagne d'infortune.
Et justement, écouter Nénuphar réciter sa litanie aidait Mahaud à se concentrer sur d'autres projets plus constructifs que la lacération de la charpie des pansements.


... un monde libre, sans demande de laisser-passer, sans demande d'autorisation pour monter une lance, sans demande d'autorisation pour vendre trois stères et acheter deux poissons...

... un monde parfait, pour se déplacer et commercer en toute liberté... sans liste noire, ni rouge, ni rose...


Assise sur le bord de sa couche, coude posé sur la table, le menton dans la paume de sa main droite valide, sourcils froncés, Mahaud scrutait la carte dépliée devant elle.
On pourrait passer par là après ... Et une petite visite de courtoisie ... hum ... ici ... s'impose.

Ses yeux devinrent mauvais. Ses lèvres se retroussèrent en un vilain rictus. Un jour elle aiguiserait ses dents comme celles de Colin de Cayeux et elle déchiquetterait des joues. Pas seulement sur des caricatures poignardées au mur.

La porte s'ouvrit à toute volée. Il fallut à Mahaud quelques secondes pour s'extirper de ses pensées sanguinaires et ouvrir des yeux incrédules.
Sur la pas de la porte Foulques se dandinait, son visage émacié ruisselant de larmes. Son oeil gauche clignait convulsivement.

Nénuphar s'était déjà levée et invitait Foulques à entrer. Encore sous le coup de la surprise Mahaud l'entendit proposer à l'ascète ... un ... UN QUOI ?!! ... un caramel ?!!

Mahaud aussitôt coupa court aux mondanités :

- Mais non Nénu, nous ... N ...'avons ...PAS ... de caramel ici ! Et elle appuya sur les syllabes et du regard. Foulques est un Saint ! Voyons ! Il ne se nourrit que de sauterelles grillées, de pain sec et d'eau !

Toujours assise sur le rebord du lit, elle sourit à Foulques et ouvrit grand les bras ... enfin, autant qu'elle le pouvait :

- Mon plus que frère ...

Personne ne pourrait jamais prononcer ces quatre mots avec plus de tendresse qu'elle.
Nenuphar
- Mais non Nénu, nous ... N ...'avons ...PAS ... de caramel ici ! Foulques est un Saint ! Voyons ! Il ne se nourrit que de sauterelles grillées, de pain sec et d'eau !

Elle voyait bien que Mahaud essayait de lui faire comprendre un truc.

Ah bon!? pas de caramel...

Ce qu'elle ne voyait pas c'était pourquoi. Elle ne trouvait pas Foulques si « Saint » que ça, à la rigueur elle aurait accepté bigot... Moue dubitative et déçue. Le pauvre...
Est ce que ça risquait d'arracher le peu de dents qui lui restaient? Est ce qu'il suivait un régime sans sucre? Est ce que sa religion le lui interdisait? Etait ce trop doux pour son palais? Peut-être...


Pas de caramel, donc... Dommage...

Je suis pourtant sure que si je cherche bien dans mon sac...j'en trouverai quelques uns.
Avec une petite longueur de fil aussi...
C'est le prix à payer pour avoir bonne réputation. Un caramel et une ficelle et le salaire passe de 5 à 15 en un rien de temps. C'est l'accessoire indispensable pour tripler la misérable obole que paie l'église. 5 écus... même pas le prix d'une miche... faut pas pousser Foulques dans les orties quand même!
Alors qu'il y a un tronc rempli d'écus accroché à chaque pilier...


Tu sais Mahaud, même ton... plus que frère... connaît le truc. (Faudrait qu'elle pense à lui demander ce que c'était comme lien de parenté parce que physiquement ils avaient peu de points communs... voire pas).
Puis, se tournant vers le saint Tartuffe.


Ce que j'aimerai bien savoir, c'est si vous avez pratiqué?
Et aussi s'il y a prescription, parce que sinon ça craint pour vous... surtout si votre fameux Deos l'apprend, non?

A mon avis votre type là, celui qui vous parle, Deos comme vous l'appelez, il est pas aussi rigide qu'il veut bien vous le faire croire... je suis sûre que lui, il en mange des caramels...à l'occasion.
Et je serai surprise qu'il prenne des sauterelles grillées pour déjeuner...
Enfin je dis ça, hein...


Nénu sentant l'accolade "plus que fraternelle" venir et ne voulant pas troubler plus longtemps cette réunion de famille attrapa son sac et se dirigea en boitillant vers la porte.

Bon je vais aller voir si le tavernier à un menu spécial ascète, pas trop gras ni trop sucré, et si jamais il grille des insectes et je vous en rapporte... plus tard!
Vous avez besoin d'autre chose?
--Foulques_de_st_pol


Foulques continue de béer comme un poisson hors de l'eau.
Les mots de Nénuphar lui parviennent, mais comme à travers un vaste hanap qu'on lui aurait fourré dans l'oreille.
Cette dernière partageait l'enseignement du Dodecalogue. Elle voyait. peut être qu'elle entendait aussi?


- Reprends toi Foulques! Tu es grotesque.
Un dialogue muet s'instaure. Il se déroule à la vitesse de la pensée... ce qui chez Foulques est assez rapide. Surtout lorsqu'il est en présence de jolies jeunes femmes en tenues de convalescence.
- Seigneur je suis comme tu as décidé de me modeler. J'agis comme tu le veux. Ces histoires de libre arbitre sont pour les enfants, je ne suis plus dupe.
- Moui bon admettons. Donc, si je te commande de sauter sur Mahaud et de lui faire subir les derniers outrages, tu obtempères?
- Foin de l'illusion des mots, Seigneur. Je perçois vos intentions profondes et elles ne sont pas celles que vous dites.
- Brisons là! Tu me donnes mal au crâne.

Nénuphar, aussi légère qu'un moineau à l'aile brisée, sautille jusqu'à la porte, lançant un regard étrange au saint homme. Ce même saint qui s'aperçoit que sa paupière bat follement sur son œil plus mobile que jamais, que ses mains se tordent sur le pli de sa bure élimée, que ses dents s'entrechoquent et que ses genoux se mettent à la mode andalouse.

- Mahaud... mon cœur est un cabri qui bondit dans la verte prairie de ma poitrine....
- N'importe quoi.
- C'est que je n'ai pas l'habitude... Que devrais je dire?
- Que tu l'aimes, imbécile.
- Cela ne se peut. Mon vœu...
- MON vœu... je t'en libère. Elle me plaît.
- Dites donc. C'est quoi ces salades? C'est moi qui m'émeut pour sa gracile personne et sa gracieuse personnalité!
- Ah? Je te croyais mon jouet...
- Ouais ben écartez vous un peu... voyeur! Mahaud! Ma Colobelle! Ma Générâleuse! Le bucher m'attend pour les pensées colorées que tu m'inspires, mais je n'en ai cure. Je suis si ... ah! quel est le mot?
- heureux
- ... si heureux de te retrouver! Euh... vraiment heureux.... vous auriez un grand broc d'eau froide?


La jeune femme, pâle d'une claustration forcée, le regarde comme auparavant: sans détour et un franc sourire aux lèvres.
Mahaud seule le regarde ainsi.
Même Nénuphar exprime dégout et sarcasme quand elle pose son regard sur lui.
Un instant plus tard, la bure trempée, Foulques tombe aux pieds de la convalescente, emprisonne ses menottes dans ses doigts arachnéens et la fixe avec la ferveur d'un fanatique.


- Il va falloir vous requinquer bien vite. Vous devez faire un poirier sur l'Ours Bleu non ?
Général Nénuphar... des grillons pour moi. Les termites je ne les digère pas.
Nenuphar
Nénu regardait Foulques sans y croire. Le presque frère, trempé jusqu'aux os, lui passait commande.

- Pas de termites, ben voyons !
Uniquement des grillons grillés... Vous comptez faire bombance? Vous savez que ce n'est plus la saison des grillons! Vous connaissez le prix de la livre en ce moment? Décidément, Déos est trop bon, il ne vous refuse rien aujourd'hui!


Grand sourire plein de malice.
Elle le trouvait si amusant, aux prises avec son entité supérieure, le fameux Déos. A mesure que l'eau glacée du broc s'était répandue sur le sol, son trouble avait envahi toute la pièce. Mahaud le mettait dans un drôle d'état, lui qui semblait d'habitude si froid, tellement moralisateur. En proie a son dilemme, il perdait tous ses moyens. On aurait presque pu dire qu'il prenait visage humain... presque!

Afin d'aider Foulques, Nénu imita les plateaux d'une balance en écartant ses mains, paumes ouvertes vers le haut, penchant tantôt d'un côté, tantôt de l'autre.


- S'en remettre à Mahaud ou s'en remettre à Déos?
Écouter parler la voix ou écouter votre coeur? Et pourquoi ne pas boycotter votre entité supérieure pour une fois?
Raison ou sentiments? Il faut choisir...

- Des années dans le même village que le vieux Sigmund Dolto, y a pas à dire ça laisse des traces.
- Hein?

Surprise, Nénu se retourna vers Foulques et Mahaud, tout à leurs retrouvailles. Ça ne pouvait pas être eux, ils ne connaissent pas le vieux Sigmund d'Uzès. Mais qui avait parlé, alors? Coup d'oeil circulaire rapide dans la pièce pour voir si il y avait quelqu'un... mais non... rien.
Elle prit une respiration profonde et décida d'ignorer la voix, de faire comme si de rien n'était. Mais quand même, elle trouvait ça bizarre...


- Foulques, si j'étais vous, j'en profiterai... On dirait que Déos vous donne un peu de mou aujourd'hui... oh pardon, l'expression est mal choisie!
- Soeur Tréponème sort de ce corps!
- Mais qui parle *@!??**#@? C'est vous Foulques?... Une de vos collègues, cette Soeur Tréponème?

Devant le regard incrédule des deux autres, Nénu tenta une nouvelle fois de garder son calme, technique dite "de l'autruche". Elle ferma les yeux et se boucha les oreilles, tout en continuant de parler au presque Saint.

- C'est qu'il est si rigide avec vous d'habitude...
- Pfff, Nénu... Mais tais toi donc... Tu t'enlises!

Regard paniqué, déglutition difficile.
Le Dode lui avait bien dit, ça finirai par lui arriver à elle aussi... Elle l'avait écouté, d'une oreille distraite parfois (souvent!) et toutes ses théories lui avaient parues bien nébuleuses. Elle aurait du être plus attentive. Maintenant, elle ne pouvait plus ignorer cette voix... A la différence de Foulques, elle savait... qu'elle n'était pas en liaison directe avec Déos. Nénu sentait l'angoisse commencer à lui serrer la poitrine.


- Hep Nénu! T'as même pas relevé qu'il t'a appelée Général Nénuphar! Et qu'il va falloir peindre l'ours en bleu...
- Aaargh! Tais toi... s'il te plaît! Frisson puis tentative de digression... C'est Sibylle qui va pas être contente, pour l'ours!
Faut absolument que je voie le Dode!


Les deux autres lui jetaient des regards plus que surpris, comme si elle tenait des propos incohérents... Bon d'accord, elle tenait des propos incohérents... au sujet d'un ours, du cours de la livre de grillon, d'un vieux Dode et d'une Soeur dépravée.
C'était un signe, il était temps de prendre l'air.


- Cette fois je file.

Vite elle sauta dans ses braies et enfila une paire de bottes. Bah oui! elle allait pas sortir en chemise!
Elle irai voir le vieux. Lui seul aurait peut être des réponses.
Et puis après, elle irait trouver des grillons, ce qui à cette saison n'allait pas être chose facile.
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