Majoie
Majoie se présente au podium prend le lutrin y dépose ses parchemins tout gribouillés et se tourne vers les juges et l'assistance qui était ma foi assez nombreuse.
Alors hum,hum...bonjour à vous tous dames et sires juges,Monsieur La Connétaire...non pardon Monsieur le Connétable.Bonjour à vous aussi mes amis qui avez prit la peine de venir m'écouter.Ainsi que mon amour Adelphe qui est là-bas tout au fond de la salle.
Hé Adelphe tu m'entends bien parce que je veux que tu entendes tout ce que je dis...ça va?
Bon il me fait signe de lui foutre la paix qu'il entend...
Je voudrais d'abord faire une petite déclaration que j'aimerais que toute la Lorraine entende mais on fera avec ceux qu'on a.Et ensuite je vous lirais ce que j'ai préparée pour vous Lorrains...Oh oui et dans mes mots le féminin est inclu ça alourdi sinon.
Voilà ma déclaration s'adresse à Adelphe l'homme qui fait de moi la femme que je suis...vous verrez elle est brève mais elle frappe...
Mon amour si j'avais su que c'était ici, à Verdun, en Lorraine, en 1457 que tu étais il y a belle lurette que je t'y aurais rejoint et soit assuré que j'aurais fait en sorte que tu ne vives pas ce que tu as vécu et aurait été aussi heureux que maintenant.Je t'aime
Je presse mes doigts sur mes lèvres et lui souffle un baiser.
Bon quand à mon petit écrit hé bien voici:
La Lorraine de ces collines verdoyantes
Bordée de lacs et rivières regorgeant de poissons
Où sy trouve implantées de vastes forets luxuriantes
Personne à part les animaux ny lancent des sons
Que dire de ces châteaux à couper le souffle
De part leur architecture de bon aloi
Des couchers de soleil qui mépoustoufle
Je vous en conjure croyez-moi
Sil métait obligataire de devoir quitter
Cette Lorraine que jadore
De mes yeux nous verrions couler
Des larmes sur mon sort
Mais envoyons au diable cette mélancolie
Nous devons ici avoir du plaisir
En cette feste Ducale manifestement épanouie
Que nous appréhendions avec désir
Et si la chance métait donnée
Dun jour pouvoir visiter dautres lieux
Vous pouvez être assuré
Que je vous y décrirai comme des dieux
Ni de part mon père ou ma mère
Je ne suis lenfant de cette divine Lorraine
Grand bien men fasse et mindiffère
Cest ici que jy trouverai marraine
Je choisit cette patrie entre toutes les autres
Qui me verra mépanouir et être utile
Car si cest en son sein que je me vautre
Vous verrez que je suis très subtile
Pour faire passer mes messages
Je nhésite aucunement
À vous faire ombrage
Si je ne puis faire autrement
signé: Majoie de Verdun
Oh! j'ai faillit oublier... passez donc me voir à la Halle de Verdun, aux jeux de mots, dernière page ou je m'apprête à pendre un innocent Jojo.
Majoie se retourne,salue l'assistance qui semble pensive et quitte pour courir après le maire Tophe qui ne lui a pas encore répondu à propos de sa hache.
Alors hum,hum...bonjour à vous tous dames et sires juges,Monsieur La Connétaire...non pardon Monsieur le Connétable.Bonjour à vous aussi mes amis qui avez prit la peine de venir m'écouter.Ainsi que mon amour Adelphe qui est là-bas tout au fond de la salle.
Hé Adelphe tu m'entends bien parce que je veux que tu entendes tout ce que je dis...ça va?
Bon il me fait signe de lui foutre la paix qu'il entend...
Je voudrais d'abord faire une petite déclaration que j'aimerais que toute la Lorraine entende mais on fera avec ceux qu'on a.Et ensuite je vous lirais ce que j'ai préparée pour vous Lorrains...Oh oui et dans mes mots le féminin est inclu ça alourdi sinon.
Voilà ma déclaration s'adresse à Adelphe l'homme qui fait de moi la femme que je suis...vous verrez elle est brève mais elle frappe...
Mon amour si j'avais su que c'était ici, à Verdun, en Lorraine, en 1457 que tu étais il y a belle lurette que je t'y aurais rejoint et soit assuré que j'aurais fait en sorte que tu ne vives pas ce que tu as vécu et aurait été aussi heureux que maintenant.Je t'aime
Je presse mes doigts sur mes lèvres et lui souffle un baiser.
Bon quand à mon petit écrit hé bien voici:
La Lorraine de ces collines verdoyantes
Bordée de lacs et rivières regorgeant de poissons
Où sy trouve implantées de vastes forets luxuriantes
Personne à part les animaux ny lancent des sons
Que dire de ces châteaux à couper le souffle
De part leur architecture de bon aloi
Des couchers de soleil qui mépoustoufle
Je vous en conjure croyez-moi
Sil métait obligataire de devoir quitter
Cette Lorraine que jadore
De mes yeux nous verrions couler
Des larmes sur mon sort
Mais envoyons au diable cette mélancolie
Nous devons ici avoir du plaisir
En cette feste Ducale manifestement épanouie
Que nous appréhendions avec désir
Et si la chance métait donnée
Dun jour pouvoir visiter dautres lieux
Vous pouvez être assuré
Que je vous y décrirai comme des dieux
Ni de part mon père ou ma mère
Je ne suis lenfant de cette divine Lorraine
Grand bien men fasse et mindiffère
Cest ici que jy trouverai marraine
Je choisit cette patrie entre toutes les autres
Qui me verra mépanouir et être utile
Car si cest en son sein que je me vautre
Vous verrez que je suis très subtile
Pour faire passer mes messages
Je nhésite aucunement
À vous faire ombrage
Si je ne puis faire autrement
signé: Majoie de Verdun
Oh! j'ai faillit oublier... passez donc me voir à la Halle de Verdun, aux jeux de mots, dernière page ou je m'apprête à pendre un innocent Jojo.
Majoie se retourne,salue l'assistance qui semble pensive et quitte pour courir après le maire Tophe qui ne lui a pas encore répondu à propos de sa hache.