Nessty
[Elle arrive pour son lâcher de SALes clOPortes]
Nessty n'avait cessé de danser la farandole autour du Vénérable Vieux Con visiblement fort convoité
sans se laisser pour autant approcher et brassant toujours son sempiternel vent d'arrogance.
Malgré des noisettes pétillantes et quelques souffles pour dissimuler une approche discrète,
elle se contenta une fois de plus de distiller une fausse légèreté pour camoufler l'interdit.
Des jours s'étaient écoulés depuis son arrivée à Tours et toujours aucune nouvelle de ce cher Doudounier. Etrange situation qui la jetait dans l'illégalité puisque son Laissez-passer était arrivée à échéance. Elle saurait le rappeler au moment venu c'est à dire pas plus tard que cette nuit puisqu'elle avait décidé de mettre à profit son espièglerie pour faire comprendre à ses "hôtes" tourangeaux ô combien elle était pleine de gratitude. La voici donc à foncer au travers des ruelles de la ville en direction du château, sobre cette fois ci pour éviter la même maladresse qu'à Poitiers. Besace grouillante de porcelets Saint-Antoine sur le dos, négligeant le Vénérable Vieux Con qui devait surement l'attendre pour partager une chopine, souriant sur tout le chemin en s'imaginant l'effet provoqué, râlant de s'être fait traiter d'insupportable et surtout ravie de se débarrasser enfin de ses armadilles afin qu'un noblion ne la soupçonne plus d'en avoir jusqu'entre les seins.
La donzelle ne manquait jamais de s'amuser à jouer outrageusement de son corsage devant un fin connaisseur,
qui en perdait une once de sa vénérabl'Idée à en juger le regain de vitalité qui animait soudainement le collecteur de miettes.
Mais la Vilaine qu'elle était gardait en mémoire son objectif du moment, la vidange d'une besace pleine de cloportes,
dispensant toute fois avec parcimonie quelques douceurs et quelques bouderies pour ne point se faire oublier.
Arrivée au château, elle repéra tout de suite les gardes ducaux, de vrais troufions à glandouiller en tapant le carton ou à cuver leur trop plein de vinassse, de vrais trous d'fion aussi à lever le menton uniquement pour mater le potron de la greluche audacieuse. Faut il préciser que l'enchignonnée n'avait même pas pris la peine de se dissimuler sous une cape et une capuche malgré le froid ambiant ? Non. Car elle aurait entravé l'usage de ses formes et aurait pris le risque de se voir décoiffée. La Vilaine passa donc le guet sans soucis, distribuant sourires et maugréant quelques banalités au sujet de l'arrivée de l'hiver. Intérieurement, elle ruminait après cet attroupement de soldeniers dont la vulgarité les assimilaient plus à des porcs dont même Saint Antoine n'en voudrait pas plus qu'à de valeureux guerriers. C'était un ramassis d'hères propulsés plantons car même en s'approchant, ils ne se bougeaient pas. Ils restaient là à baver devant la visiteuse, qu'ils prenaient pour une fille de joie, n'imaginant même pas que le lendemain ils allaient se faire tirer... les oreilles ! La farceuse se sentit tout fois obligée de leur mettre un coup de pied au séant et, pour leur éviter d'aller à la boucherie, elle versa généreusement une poignée de cloportes dans le chaudron contenant leur soupe. Bah quoi ? Mine de rien Nessty était généreuse et comptait bien faire profiter de sa récolte à tous.
En parfaite diablesse, cette gueuse tentait de maintenir en exergue ce qu'elle ne savait vouloir et ce qu'elle n'espérait obtenir.
C'est donc avec l'aide de son chignon et de quelques mots incisifs pour faire le vide autour d'elle en taverne tourangelle
qu'elle avait oeuvré afin de focaliser une fois de plus l'attention à elle de celui qu'elle était venue sortir de sa léthargie habituelle.
Mais l'heure n'était point à rendre l'âme soldatesque à un troupeau de gueux ou de les émoustiller. Il lui fallait partir à l'assaut d'autres huis .
Hep là ! Toi ! Que fais tu ici ?
Un garde, plus judicieux que les autres et surement plus zélé, probablement l'un de ceux appartenant à la race des véritables guerriers à en juger la balafre qui lui barrait le visage. La gueuse savait les reconnaitre : ils se mouvaient le fion, tenant l'ennemi au loin avec leur braquenard levé et ne se faisait jamais tirer... les oreilles. Celui ci était bien plus ragoutant que les autres rien qu'à en juger l'odeur de sueur qui en émanait. Pouark. Nessty se rapprocha tout de même de lui, conet en mode balancier, poitrail en avant et mirettes clignotant à outrance. Elle retint sa respiration pour éviter de vomir son aversion sur les chausses du gaillard lorsqu'elle lui susurra quelques mots à l'oreille. Elle voulait ainsi lui confirmer que ce ne serait pas ce soir qu'il irait à la pêche à la greluche lui.
J'viens amuser l'duc, lui faire un ptit cadeau si t'vois c'que j'veux dire... T'vas pas l'priver d'une partie d'plaisir, hein ?
L'enchignonnée, plus aguicheuse que jamais et point menteuse, posa un doigt sur sa bouche en coeur en faisant :
Chut... secret ducal...
La triste capitale baptisée Tours et certains de ses résidents semblaient n'attendre qu'un assaut qu'elle n'envisageait point.
Pendant qu'elle déployait lascivement ses atours à la vue de tous, masquant ainsi sa malice belliqueuse et un supplice délicieux,
elle entamait inconsciemment le compte à rebours de son incroyable destin qui la vouait sans cesse à une Reconstruction.
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Adoratrice des MP d'insultes de LdJ Theudrik.
Nessty n'avait cessé de danser la farandole autour du Vénérable Vieux Con visiblement fort convoité
sans se laisser pour autant approcher et brassant toujours son sempiternel vent d'arrogance.
Malgré des noisettes pétillantes et quelques souffles pour dissimuler une approche discrète,
elle se contenta une fois de plus de distiller une fausse légèreté pour camoufler l'interdit.
Des jours s'étaient écoulés depuis son arrivée à Tours et toujours aucune nouvelle de ce cher Doudounier. Etrange situation qui la jetait dans l'illégalité puisque son Laissez-passer était arrivée à échéance. Elle saurait le rappeler au moment venu c'est à dire pas plus tard que cette nuit puisqu'elle avait décidé de mettre à profit son espièglerie pour faire comprendre à ses "hôtes" tourangeaux ô combien elle était pleine de gratitude. La voici donc à foncer au travers des ruelles de la ville en direction du château, sobre cette fois ci pour éviter la même maladresse qu'à Poitiers. Besace grouillante de porcelets Saint-Antoine sur le dos, négligeant le Vénérable Vieux Con qui devait surement l'attendre pour partager une chopine, souriant sur tout le chemin en s'imaginant l'effet provoqué, râlant de s'être fait traiter d'insupportable et surtout ravie de se débarrasser enfin de ses armadilles afin qu'un noblion ne la soupçonne plus d'en avoir jusqu'entre les seins.
La donzelle ne manquait jamais de s'amuser à jouer outrageusement de son corsage devant un fin connaisseur,
qui en perdait une once de sa vénérabl'Idée à en juger le regain de vitalité qui animait soudainement le collecteur de miettes.
Mais la Vilaine qu'elle était gardait en mémoire son objectif du moment, la vidange d'une besace pleine de cloportes,
dispensant toute fois avec parcimonie quelques douceurs et quelques bouderies pour ne point se faire oublier.
Arrivée au château, elle repéra tout de suite les gardes ducaux, de vrais troufions à glandouiller en tapant le carton ou à cuver leur trop plein de vinassse, de vrais trous d'fion aussi à lever le menton uniquement pour mater le potron de la greluche audacieuse. Faut il préciser que l'enchignonnée n'avait même pas pris la peine de se dissimuler sous une cape et une capuche malgré le froid ambiant ? Non. Car elle aurait entravé l'usage de ses formes et aurait pris le risque de se voir décoiffée. La Vilaine passa donc le guet sans soucis, distribuant sourires et maugréant quelques banalités au sujet de l'arrivée de l'hiver. Intérieurement, elle ruminait après cet attroupement de soldeniers dont la vulgarité les assimilaient plus à des porcs dont même Saint Antoine n'en voudrait pas plus qu'à de valeureux guerriers. C'était un ramassis d'hères propulsés plantons car même en s'approchant, ils ne se bougeaient pas. Ils restaient là à baver devant la visiteuse, qu'ils prenaient pour une fille de joie, n'imaginant même pas que le lendemain ils allaient se faire tirer... les oreilles ! La farceuse se sentit tout fois obligée de leur mettre un coup de pied au séant et, pour leur éviter d'aller à la boucherie, elle versa généreusement une poignée de cloportes dans le chaudron contenant leur soupe. Bah quoi ? Mine de rien Nessty était généreuse et comptait bien faire profiter de sa récolte à tous.
En parfaite diablesse, cette gueuse tentait de maintenir en exergue ce qu'elle ne savait vouloir et ce qu'elle n'espérait obtenir.
C'est donc avec l'aide de son chignon et de quelques mots incisifs pour faire le vide autour d'elle en taverne tourangelle
qu'elle avait oeuvré afin de focaliser une fois de plus l'attention à elle de celui qu'elle était venue sortir de sa léthargie habituelle.
Mais l'heure n'était point à rendre l'âme soldatesque à un troupeau de gueux ou de les émoustiller. Il lui fallait partir à l'assaut d'autres huis .
Hep là ! Toi ! Que fais tu ici ?
Un garde, plus judicieux que les autres et surement plus zélé, probablement l'un de ceux appartenant à la race des véritables guerriers à en juger la balafre qui lui barrait le visage. La gueuse savait les reconnaitre : ils se mouvaient le fion, tenant l'ennemi au loin avec leur braquenard levé et ne se faisait jamais tirer... les oreilles. Celui ci était bien plus ragoutant que les autres rien qu'à en juger l'odeur de sueur qui en émanait. Pouark. Nessty se rapprocha tout de même de lui, conet en mode balancier, poitrail en avant et mirettes clignotant à outrance. Elle retint sa respiration pour éviter de vomir son aversion sur les chausses du gaillard lorsqu'elle lui susurra quelques mots à l'oreille. Elle voulait ainsi lui confirmer que ce ne serait pas ce soir qu'il irait à la pêche à la greluche lui.
J'viens amuser l'duc, lui faire un ptit cadeau si t'vois c'que j'veux dire... T'vas pas l'priver d'une partie d'plaisir, hein ?
L'enchignonnée, plus aguicheuse que jamais et point menteuse, posa un doigt sur sa bouche en coeur en faisant :
Chut... secret ducal...
La triste capitale baptisée Tours et certains de ses résidents semblaient n'attendre qu'un assaut qu'elle n'envisageait point.
Pendant qu'elle déployait lascivement ses atours à la vue de tous, masquant ainsi sa malice belliqueuse et un supplice délicieux,
elle entamait inconsciemment le compte à rebours de son incroyable destin qui la vouait sans cesse à une Reconstruction.
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Adoratrice des MP d'insultes de LdJ Theudrik.