Le crieur, incarné par Zoyah
[HRP : Ce RP s'inscrit dans celui intitulé "Parce quil vaut mieux en rire qu'en pleurer ». Il se passe au même moment. J'ai préféré faire deux topics différents pour que cela reste claire. Tout le monde peut intervenir en respectant la logique]
A la demande de léplorée de la rue du Chevalier Marzïn, un crieur se posta en plein milieu de la place du village. A lendroit exact où une légère brise qui soufflait les feuilles dautomne, porterait au gré des vents sa forte voix ainsi que le message quil avait à faire passer. La bourgeoise lavait grassement payé pour quil exécute louvrage. La dame navait eu comme seule exigence quil sache lire et que son timbre porte loin, loin, loin, loin, loin, loin. Sait-on jamais...peut-être que ça irait jusqu'en Hongrie, au cas où le Ash aurait une môman pour s'offusquer du comportement de son rejeton.
Le crieur sobrement vêtu dune chemise en laine blanche et de braies brunes sétait juché sur un tonneau, parchemin en main. Il était prêt à le dérouler afin de le lire à haute et intelligible voix. Néanmoins, la consigne était claire. Le message était essentiellement à destination dun dénommé Ashlaan.
A côté du tonneau, un chien était assis en remuant lentement la queue. Langue et oreilles pendantes, il tombant ainsi quune truffe frétillante. Tel était le portrait du gros animal. Un chien de Saint-Hubert de fort belle allure ceci dit, pour qui sait apprécier ce type de canin. Le pauvre crieur avait dû aller le chercher de toute urgence au domaine de Meillant à la demande de Zoyah. Cétait vraisemblablement un cadeau que la jeune femme souhaitait offrir à la pauvre victime. Lhomme avait un peu pesté au départ. Cest vrai quoi ! Il était crieur, pas livreur ! Mais les écus qui vinrent alourdir considérablement la bourse, avaient eu raison de ses protestations. Dautant plus, que la dame navait pas lair dans son état normal il préféra donc sexécuter sans attendre. « Quel étrange cadeau » songea-t-il. « Le messire doit être chasseur certainement et vu la teneur du discours que m'a fait la bourgeoise il doit être amateur de chasse à la bécasse...certainement pour changer de la grue qu'il a la maison »...se dit-il, un brin railleur.
Le crieur toussota afin dattirer les derniers badauds et chalands. Il relut une dernière fois le parchemin, ne comprenant pas vraiment pourquoi la dame souhaitait rendre public une liste dexigences qui avait lair privé.
« Certainement, quelle veut avoir des témoins afin que son queutard de mari les respecte sous peine de subir une humiliation publique » pensa-t-il alors quil ignorait tout de laffaire et des liens qui unissaient nos deux amants.
« Cest vicieux une femme » se dit-il en cherchant du regard le pauvre Ashlaan pour qui il ressentait quelque pitié par pure solidarité masculine certainement.
Zoyah lui avait bien expliqué que la personne à qui il devait délivrer ce message, était : grand, beau, brun, beau, les cheveux fins et mi-long, beau, les yeux verts, beau, le teint pâle, beau.... Elle lui avait également indiqué que vers la fin de laprès-midi, il nétait pas rare de le voir errer devant les étals des pâtissiers en quête de sollicitations gustatives et de découvertes gastronomiques cest quil avait le palais fin le bonhomme.
Il crut apercevoir la silhouette de laccusé pas vraiment sûr de lui le crieur mais quimporte. Il donna alors de la voix
Oyez, oyez gentes dames et beaux seigneurs, manants et maraud de la bonne cité de Chastelroux et des contrées avoisinantes.
Que pour un moment lattention de messire Ashlaan est expressément mandée !
Quil ouvre bien ses esgourdes et quil prenne note de ce qui va suivre !
Et que sil ne peut ouïr les exigences de sa gente dame, que toute personne présente ici les lui-rapporte !
Le crieur patienta un moment afin dêtre sûr que toute lattention était reportée sur lui.
Il déroula alors le parchemin et en fit la lecture
A la demande de léplorée de la rue du Chevalier Marzïn, un crieur se posta en plein milieu de la place du village. A lendroit exact où une légère brise qui soufflait les feuilles dautomne, porterait au gré des vents sa forte voix ainsi que le message quil avait à faire passer. La bourgeoise lavait grassement payé pour quil exécute louvrage. La dame navait eu comme seule exigence quil sache lire et que son timbre porte loin, loin, loin, loin, loin, loin. Sait-on jamais...peut-être que ça irait jusqu'en Hongrie, au cas où le Ash aurait une môman pour s'offusquer du comportement de son rejeton.
Le crieur sobrement vêtu dune chemise en laine blanche et de braies brunes sétait juché sur un tonneau, parchemin en main. Il était prêt à le dérouler afin de le lire à haute et intelligible voix. Néanmoins, la consigne était claire. Le message était essentiellement à destination dun dénommé Ashlaan.
A côté du tonneau, un chien était assis en remuant lentement la queue. Langue et oreilles pendantes, il tombant ainsi quune truffe frétillante. Tel était le portrait du gros animal. Un chien de Saint-Hubert de fort belle allure ceci dit, pour qui sait apprécier ce type de canin. Le pauvre crieur avait dû aller le chercher de toute urgence au domaine de Meillant à la demande de Zoyah. Cétait vraisemblablement un cadeau que la jeune femme souhaitait offrir à la pauvre victime. Lhomme avait un peu pesté au départ. Cest vrai quoi ! Il était crieur, pas livreur ! Mais les écus qui vinrent alourdir considérablement la bourse, avaient eu raison de ses protestations. Dautant plus, que la dame navait pas lair dans son état normal il préféra donc sexécuter sans attendre. « Quel étrange cadeau » songea-t-il. « Le messire doit être chasseur certainement et vu la teneur du discours que m'a fait la bourgeoise il doit être amateur de chasse à la bécasse...certainement pour changer de la grue qu'il a la maison »...se dit-il, un brin railleur.
Le crieur toussota afin dattirer les derniers badauds et chalands. Il relut une dernière fois le parchemin, ne comprenant pas vraiment pourquoi la dame souhaitait rendre public une liste dexigences qui avait lair privé.
« Certainement, quelle veut avoir des témoins afin que son queutard de mari les respecte sous peine de subir une humiliation publique » pensa-t-il alors quil ignorait tout de laffaire et des liens qui unissaient nos deux amants.
« Cest vicieux une femme » se dit-il en cherchant du regard le pauvre Ashlaan pour qui il ressentait quelque pitié par pure solidarité masculine certainement.
Zoyah lui avait bien expliqué que la personne à qui il devait délivrer ce message, était : grand, beau, brun, beau, les cheveux fins et mi-long, beau, les yeux verts, beau, le teint pâle, beau.... Elle lui avait également indiqué que vers la fin de laprès-midi, il nétait pas rare de le voir errer devant les étals des pâtissiers en quête de sollicitations gustatives et de découvertes gastronomiques cest quil avait le palais fin le bonhomme.
Il crut apercevoir la silhouette de laccusé pas vraiment sûr de lui le crieur mais quimporte. Il donna alors de la voix
Oyez, oyez gentes dames et beaux seigneurs, manants et maraud de la bonne cité de Chastelroux et des contrées avoisinantes.
Que pour un moment lattention de messire Ashlaan est expressément mandée !
Quil ouvre bien ses esgourdes et quil prenne note de ce qui va suivre !
Et que sil ne peut ouïr les exigences de sa gente dame, que toute personne présente ici les lui-rapporte !
Le crieur patienta un moment afin dêtre sûr que toute lattention était reportée sur lui.
Il déroula alors le parchemin et en fit la lecture
Citation:
Pour réparer laffront
Liste dexigence vous avez demandé
Pour oublier lhumiliation
Mes revendications vous aurez !
Ainsi, selon vos vux, Ashaan, mon cher et tendre amour,
Moi, Zoyah Aurel-Novotný exige ce qui suit :
Donc, tant que vous aurez des sentiments à mon égard, voici ce que je vous demande de respecter.
Et dans le cas contraire je ne veux pas y penser ...mais vous risquez de marcher en canard pour un long moment et d'être privé de descendance à tout jamais.
Pour réparer laffront
Liste dexigence vous avez demandé
Pour oublier lhumiliation
Mes revendications vous aurez !
Ainsi, selon vos vux, Ashaan, mon cher et tendre amour,
Moi, Zoyah Aurel-Novotný exige ce qui suit :
- Que vous me disiez toute la vérité,
Parce que le dialogue a parfois du bon.
- Que vous aimiez séduire, cest un fait. Néanmoins jexige que ce petit jeu de drague cesse avant même quil puisse prendre une allure autre que celle du simple divertissement dadolescent boutonneux
on sait tous comment cela se finit généralement !
- Vous devrez obligatoirement repousser avec hargne et vigueur toutes les avances que pourraient vous faire des femmes, quelles soient légères, faussement farouches ou visiblement en manque de chaleur masculine
dans le dernier cas
même par pitié, cest non ! Je sais que vous êtes un homme merveilleux, dune rare élégance et dune grande générosité, mais il ne faut pas distribuer vos largesses à torts et à travers.
- Vous devrez proscrire définitivement de votre alimentation les fruits de mer. Pourquoi aller à la pêche aux mollusques quand vous avez à loisir de cultiver un si beau jardin ?
- Pour vous faire pardonner, vous devrez également me faire un enfant avant Nowel 1458. Voyez, vous avez largement le temps de vous y mettre. Donc à léchauffement et que ça saute ! () Il va de soi que je serai votre unique entraîneur.
- Et comme je tiens à vous, je vous offre Grognon, le Saint-Hubert qui vous suivra comme son ombre puisque vous lemmènerez partout dès que vous quitterez la maison. En effet, ce chien possède la particularité de ne point supporter la gente féminine. Il nest pas agressif, mais il bave beaucoup et grogne lorsquil est agacé. Et selon le vicomte de Meillant, les femmes lagacent beaucoup. Note : Cest un excellent chien de chasse paraît-il.
Donc, tant que vous aurez des sentiments à mon égard, voici ce que je vous demande de respecter.
Et dans le cas contraire je ne veux pas y penser ...mais vous risquez de marcher en canard pour un long moment et d'être privé de descendance à tout jamais.
Le crieur venait de faire sa lecture qui nétait pas sans provoquer quelques réactions chez les badauds. Il descendit de son tonneau, placarda la liste destinée à Ashlaan afin que ce dernier puisse la récupérer si besoin est et attendit avec le chien.
Ce fameux Saint-Hubert que Zoyah avait mendié à Icyblue et oui, ça sert davoir des amis issus de la haute-Noblesse avait été baptisé Grognon par la donzelle.
Et non pas, parce quil grognait en présence des dames, mais plutôt car sa fonction première était de faire fuir les « grognasses », comme la brunette le disait si bien. Et pour être sûre quil ne perde pas Ashou dune semelle, elle avait donné à lanimal une vieille chausse du Magyar afin quelle lui serve de « Pouic-Pouic » et simprègne de son odeur.
Le clebs, fort de son port altier, patientait tranquillement.