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Info:
Baptême de Soeli Margny-Riddermark.

[RP] Baptême de Soeli

Artmaniak
[quote]Artmaniak arriva à pied devant l’église. Une jeune personne vint vers lui, et sans même lui laisser le temps d'arriver, lui reprocha de trainer en chemin. C’était Don Camillo qui l’avait précédé... Quelle impatience ! D'un autre côté, Artmaniak n'était pas mécontent d’être accompagner de son grognon de compagnon et tout comme lui, le Père avait lui aussi hâte de continuer sa route. Malheureusement cela irait d'autant plus lentement qu'il avait appris qu'il n'y aurait bon nombre de baptême à célébrer, et cela sur tout l’archidiocèse. Le soleil inondait la cité, l’église resplendissait dans cette clarté, tel un joyau. Devant l'autel, tout ceux qui allaient recevoir le sacrement du baptême attendait nerveux.



Le curé de Vesoul fit signe à Don Camillo pour qu’il aille au clocher faire sonner la grosse Berta. Peu après on entendit le :


>> >> >> >> >>



Tout les Fideles s’empressaient de pénétrer dans l’église. Le père Artmaniak qui avait tout préparé s’installa prés du bénitier et de ceux qui aller recevoir le sacrement.

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Soeli
Ce fût en compagnie de la jeune Alterac que Soeli s'était préparée physiquement pour la cérémonie du baptême. Levée avant l'astre du jour, elle fit sa toilette avant d'enfiler, avec son aide, la robe blanche qu'elle avait fait faire pour l'occasion. Sans grands apparats, aucun tissu noble, aucun froufrou ni fanfreluche, pas de broderie dorée non plus, juste ce qu'il fallait pour l'emploi qui lui était destiné. En réalité, c'était surtout ce qu'elle avait pu se permettre de s'offrir, rien de bien glorieux ni extravagant. Mais suffisamment en tout cas, pour que la belle se trouve obligée, une fois de plus, de reporter ses projets d'échoppe à plus tard.
A cette heure là, éclairées par la seule lumière provenant des quelques chandelles parsemées dans la pièce elles peaufinaient les détails s'aidant mutuellement dans ce tumulte de frivolités vestimentaires. Ficelles que l'on tirait avec force, à s'en couper le souffle, afin d'ajuster le bustier, Jupons qu'on levait et rabaissait une infinité de fois pour obtenir le résultat escompté, dont on percevait à peine la différence avec la tentative précédente, et tirage de cheveux afin de s'attifer. Devant son miroir, elle observait sa silhouette l'air grave et insatisfait, passant de son reflet à celui de Maeve cherchant une approbation sur son jeune visage susceptible de la rassurer. C'est qu'elle n'était pas...
Entre les préparatifs et autres imprévus, ses pensées se tournèrent vers ses parrains. Et s'ils ne venaient pas? Que ferait-elle face à ce scénario improbable mais au combien craint? C'étaient des personnalités importantes et respectées et elle, elle n'était que Soeli après tout... Leandre, lui, il viendrait ne fusse que pour voir sa promise, mais le Comte de Beaufort? Consentirait-il pour une fois à faire un effort et montrer à son égard un semblant d'estime en daignant faire une apparition?
Le soleil se leva sans surprises amenant dans son sillage son lot de lumière et avec elle son lot d'espoirs et d'inconnu. Parce que c'est aussi ça la vie. Au loin retentissaient déjà les cloches de l'église sonnant l'appel divin. Il n'en fallait pas plus pour que la Margny déraille... attrapant au vol son châle en dentelle, seule folie budgétaire qu'elle s'autorisa, elle pressa la rouquine tout en fixant l'accessoire sur sa tête. Quelques instants à peine plus tard, alors même que les cloches sonnaient encore, Soeli était dehors., gelée par le vent glacé venant du nord mais trop coquette pour se couvrir d'une cape.


Dépêchons nous Maeve! Ce n'est pas un mariage, je n'ai pas le droit d'être en retard.


Ce fût à pied qu'elles rejoignirent l'église, évitant avec soin de salir la belle robe d'un blanc immaculé. Quelques instants plus tard elles pénétraient dans la bâtisse pour aller rejoindre le père Artmaniak qu'elle trouva non loin du bénitier.

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Jontas
Rah que c'était enrageant d'être dérangé et qui plus est, pour un baptême ! Le Comte n'était décidément pas de bonne humeur en ce jour et le fait de devoir se rendre à l'église pour y voir celle qu'il appelait tout le temps sa "bonniche" rejoindre le cercle précieux des fidèles aristotéliciens n'y changeait rien. C'est donc après avoir violemment poussé un de ses serviteurs qui venait de lui ouvrir la porte de son carrosse s'étant arrêté devant l'église, que le Comte se dirigea vers l'entrée de la maison du Très-Haut.

Mais soudain, sans qu'il ne l'ait vu venir, une sensation pris le pas au plus profond des entrailles du Comte qui le fit stopper net. Et si... Il n'avait point oublié la fameuse scène qui s'était déroulé il y a de cela quelques semaines dans son château mais ce ressenti était tout nouveau pour lui. Il prit donc une inspiration profonde, secoua vivement la tête et reprit sa marche vers l'entrée de l'église, il ne fallait pas paraître différent.

C'est l'air presque toujours hautain qu'il pénétra dans le bâtiment et, directement après avoir franchit les portes, se plaça dans un des coins de la nef, non loin d'un des piliers soutenant l'édifice massif. Il ne fallait pas être vu de trop près. Ainsi, le Comte assisterait à la cérémonie.

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Erine
A Salins-les-Bains

La Comtesse était réveillée de bonne heure en ce jour si important pour une damoiselle qu'elle appréciait énormément. Tant pour sa gentillesse que pour son audace.
Elle appela sa servante pour qu'elle l'aide à s'habiller et réajuster son houppelande. Le ventre de la Comtesse grossissait de plus en plus et la date de l'accouchement était encore bien lointaine.

Elle s'apprêta et ordonna d' atteler son carrosse. En chemin, elle pensa à sa filleule pour qui ce jour était important.
Un bruit lourd et puissant l'a sorti de ses pensées, les cloches de l'Église retentissaient.


Allons, plus vite!! Ne me mettez pas en retard !! dit-elle à son cochet


Arrivée à Dôle


Elle descendit de son carrosse et se pressa d'entrer. Elle pénétra dans le lieu saint et marcha d'un pas élancé. Elle aperçut au loin une ombre, sans doute quelqu'un qui ne voulait pas être reconnu. Elle ne s'y intéressa pas et poursuivit vers l'autel. Elle enleva son capuchon et sourit à Soeli. Elle remarqua une jeune dame qui l'accompagnait.
La Comtesse de Salins-les-Bains s'approcha du Père Artmaniak et le salua


Bonjour mon père, je me présente Erine de Sparte, la marraine de la jeune Soeli

Elle se retourna ensuite vers Soeli et la jeune dame qu'elle ne connaissait pas. Elle salua cette dernière et adressa à Soeli un large sourire.

Comment te sents-tu? Pas trop nerveuse? Tout se passera biendit-elle en lui déposant une bise sur la joue
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Debenja
Le Comte était présent à Dole depuis un long moment déjà. Il savait de par ses renseignements que la Comtesse Erine n'était pas encore arrivé. Heureusement qu'il avait des hommes postés sur la route arrivant à Dole et venant de Salins.

Assis à la taverne de sa marraine, Zyanya la belle, il était en train de déguster une bonne blonde, une bière bien entendu non mais vous pensez quoi vous. Hum qu'elle était bonne, toujours la bière hein. Ah le comte de Beaufort devait venir, hum Deb avait toujours une revanche à prendre sur lui et tout le monde le sait, la vengeance est un plat qui se mange froid.

Mais voila que Gauvin, le fidèle homme de main du Comte, arriva pour lui annoncer la nouvelle tant attendue. Oh elle devait surement avoir passer des heures et des heures à se pouponner mais elle était enfin arrivée.

Mais on ne surnomme pas Debenja le bon pour rien, c'est donc dans sa grande bonté qu'il décida d'arrivé après la marraine, pour ne pas que les gens remarquent qu'elle était en retard. Quoi que, peut être que ce retard valait le coup.

C'est donc après l'entrée de la comtesse de salins les bains que le comte de villers buzon arriva. Il salua bien entendu la comtesse, mais alla directement vers sa future filleule lui demandant si elle allait bien, s'il ne lui manquait rien et la rassurer de sa présence.

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Artmaniak
Le père Artmaniak décida de procéder au baptême. La fatigue générée par les confessions et sacrement de Dole avait fortement réduit son activité lors des derniers jours.
Une fois de plus les guerres reprenaient tout le long du royaume, principalement au Bearn,l’ecclésiastique essayait de prier dans la sacristie, attendant patiemment que les fidèles s'installent pour la messe dominicale.

Don Camillo avait fait sonner les cloches, invitant les paroissiens à se présenter à l'église.
Les notes s'envolèrent soudain Le père rejoint l'autel.


Artmaniak sortit de la sacristie, se dirigea vers la croix qui ornait le fond de l'église, fit une génuflexion.


Une fois que tout le monde était en place, il commença.


In nómine Domini, et Christos, et Aristotelis
Au nom du Seigneur, de Christos et d’Aristote

Amen

Gratia Dei Altissimi Omnipotentis et Prophetarum sit semper vobiscum
La Grâce de Dieu, Très-Haut tout puissant et des Prophètes soit toujours vous

Et cum spiritu tuo
Et avec votre esprit

Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, Nous allons donc commencer


Le Curè de Vesoul se dirigea vers l' ambon pour lire un extrait du Livre des Vertus.



LIVRE DES VERTUS -Livre 1, le Mythe Aristotélicien- Partie VII, l'amour a écrit:
“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes .


Artmaniak alla ensuite se mettre face à Dame Soeli.

MA fille! Soeli, pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le péché?

Reconnaissez-vous en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde ?

Reconnaissez-vous l'Église Aristotélicienne comme votre guide dans la connaissance de Dieu, et jurez-vous de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'être divin ?

Acceptez-vous tout cela de votre propre volonté pour le salut de votre âme en vue de votre résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté ?

Désirez-vous que votre nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant ?

Ces questions seront votre serment d'allégeance.




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Fleur.


[Sur la route entre Poligny et Dole]

Fleur. avait bien reçu l'invitation de Soeli pour assister à son baptême. La jeune femme se mit donc en tête de rejoindre Dole au plus vite, espérant ne pas arriver trop tard pour la cérémonie. Elle mit une tenue confortable mais endimanchée qui ne la gênerait nullement dans ses mouvements. Elle confia ses enfants à Élie qui lui avait déconseillé de prendre la route, mais entêtée elle était, entêtée elle resterait. Elle fit seller sa jument, Tempête, et partit au galop. La route n'était pas bien longue mais n'empêche elle ne voulait surtout pas arriver à la fin de la cérémonie. Élie devait suivre un peu plus tard avec les enfants en carosse.


[Église de Dole]


Fleur descendit de cheval, l'attacha près de l'Église et entra sans faire de bruit dans l'Église. La cérémonie débutait apparemment. Elle soupira de soulagement et se faufila sur un banc, après avoir adressé un sourire à Soeli.

Citation:
In nómine Domini, et Christos, et Aristotelis
Au nom du Seigneur, de Christos et d’Aristote

Amen

Gratia Dei Altissimi Omnipotentis et Prophetarum sit semper vobiscum
La Grâce de Dieu, Très-Haut tout puissant et des Prophètes soit toujours vous

Et cum spiritu tuo
Et avec votre esprit

Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, Nous allons donc commencer

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Maeve.
A croire qu'elles n'avaient attendu que l'occasion d'être seule à seule, ou qu'il avait fallu que Maeve grandisse un peu, allez savoir, mais depuis leurs retrouvailles humides sur le domaine de Beaufort, les deux jeunes femmes ne se quittaient plus.
Soeli se faisait baptiser. La jeune Alterac avait sourit, amusée, devant l'appréhension et l'effervescence dont la Margny-Riddermark faisait preuve. Faut dire que Maeve venait de finir sa pastorale, le baptême aurait lieu d'ici peu, et qu'elle comprenait un peu l'importance que pouvait revêtir l'évènement.

C'est pourquoi elle s'était présentée, aux aurores, ou même légèrement avant que le soleil froid de la fin d'automne ne se lève, à la porte de la petite maison qu'occupait sa nouvelle amie. Guidée par la flamme tremblotante des chandelles, sans presque parler, elles attaquent les préparatifs.
Chose amusante pour la petite Alterac... Maeve, fille de pair de France, de vicomtes, avait été habituée dans sa plus tendre enfance à être aidée et habillée. Ensuite, elle avait grandi avec sa nourrice, à Dieppe. Ce n'est que lorsqu'elle avait commencé à voyager avec Leandre qu'elle avait du prendre soin d'elle seule, et il faut bien l'avouer, sans grand succès au départ. Marie avait été effarée lorsque Maeve était enfin revenue en Bourgogne devant l'état de la tignasse rousse et de ses vêtements. Puis les caméristes avaient de nouveau fait leur travail... Limousin, puis Louhans où elle avait passé sa convalescence...

Mais les années en Lorraine l'avait faite murir. Elle avait appris à tenir une maison, à s'habiller seule, même si du coup elle avait troqué robes et dentelles pour braies et chemise de laine, plus pratique. N'empêche, c'était quand même la première fois qu'elle allait jouer le role d'une chambrière, et cela l'amusait beaucoup.
Il suffisait de voir comme son sourire étirait sa cicatrice alors qu'elle coinçait son genou sur le dos de Soeli pour tirer avec force sur les lacets du bustier pourtant sobre et simple de la future baptisée. Sourire transformé en rire quand elle secoue les jupons pour qu'il adopte la corolle de belle forme.
Alors que le sommeil quitte totalement la jeune fille -qui n'est pas du matin- la langue se délie, et babillage, discussions décousues et secrets de filles s'échangent tandis qu'elle attaque la coiffure de Soeli, essayant de ne pas arracher les soyeux cheveux bruns. Clins d'oeil échangés via le miroir qui les reflètent, rassurant... C'est qu'elle est parfaite, comme ça, la jeune Margny-Riddermark.

Enfin vient le temps de se présenter à l'église.


Dépêchons nous Maeve! Ce n'est pas un mariage, je n'ai pas le droit d'être en retard.

L'information ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde.. Ainsi donc aux mariages on peut arriver en retard ? Bien... Maeve, qui elle n'a rien d'une fille coquette, s'enroule dans une lourde cape bien chaude, frissonnant malgré tout en voyant Soeli s'avancer dans l'étoffe blanche, sans autre rempart face au vent froid qui balaie Dole...
Enfin le parvis... En entrant, la jeune Alterac se signe. Puis avance dans l'allée avec Soeli, saluant d'un signe de tête poli le prêtre qui a béni sa dague il y a quelques jours. Elle s'installe sur un banc, pas trop devant, mais pas au fond, et regarde les gens arriver, les laissent profiter de son amie, se faisant discrète. Surveillant la porte, bien sur, elle attend son chevalier. Alors que la cérémonie commence, elle récite silencieusement le credo en même temps que la baptisée, révisant ainsi ses classiques.

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Au revoir, Fab.
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