Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

Juste avant de te retrouver

Ceraphin
L'automne est période d'exil vers des terres plus chaudes et des cieux plus cléments.
L'envolée d'oiseaux de toutes plumes s'observe souvent à cette époque.
Et ces deux là ne dérogent pas à la règle.

Deux moineaux.
Deux moineaux... et pas un couple de moineaux, la nuance est importante, à cet âge.

Migration entreprise depuis le Berry pour l'un et le Limousin pour l'autre.
Au cours d'une remontée aux terres natales, Ceraphin avait malencontreusement retrouvé le spectre de la guerre.
Hasard et coïncidence, c'était dans de telles circonstances qu'il l'avait connue... feue Maman.
S'en étaient suivis des voyages et des découvertes... et toute une vie à part, lumineuse, passionnante mais éphémère.
Mais ceci est une autre histoire.

Donc, au Berry, l'adopté d'Azayes s'était fait à nouveau prendre dans le tourbillon brutal des conflits armés.
D'un retour aux siens qu'il avait espéré paisible, il s'était retrouvé arme au poing à défendre sa terre natale puis à parcourir les terres ennemies au sein d'une armée vagabonde.
Une rencontre s'en était suivie... étrange entrevue entre deux camps ennemis, durant laquelle il s'était retrouvé confronté au capitaine ennemi, venu rendre hommage, à travers sa petite personne, aux liens qui le liaient à Diane D'Azayes... feue sa suzeraine.
Et revoici un gamin au centre de paradoxes improbables et d'antagonismes flagrants... la routine quoi.
Passons.

Fin des hostilités et retour à des projets plus personnels... Ceraphin envisage de redescendre vers le Périgord, chez un musicien de sa connaissance lorsque la requête d'une escorte jusque Mauléon l'interpelle.
Une jeune nobliote désirant s'en aller rejoindre son parrain.
Voilà comment un vol migratoire se modifie en fonction des courants aériens qui se profilent.

Isaure... le nom du second piaf.
11 ans et probablement toutes ses dents ainsi qu'une langue bien pendue.
Faut dire que la demoiselle devait s'attendre à voir s'en venir le prototype du prestigieux héros fringant en guise d'escorte.
Pas de bol, Ceraf' n'affichait que 13 années au compteur et à peine 45 kg sur la balance.
Mais il connaissait la route, avantage non négligeable...
Par contre la rencontre avait été un brin... hum... laborieuse mais ceci ne nécessite pas qu'on s'y attarde, n'est ce pas?

Un vol sans encombres, au final et ce malgré les troubles qui secouaient diverses régions traversées.
Ainsi, au moins celui qui aimerait tant devenir le Griffon d'Azayes et qui n'était encore que moineau pouvait s'enorgueillir d'avoir mené à bien sa mission protectrice.
Car les voici à Orthez.


Nous pourrons passer la nuit chez moi... annonce fièrement le gamin en désignant d'un doigt conquérant l'irréductible castel qui surplombe la ville, un peu à l'écart.
La bâtisse est lugubre et froide mais cela Ceraphin ne le voit plus... par habitude, il s'y est fait.
Et il gardera sous silence la présence d'un fantôme nommé Lucius et de ses drôles de visites.

Ainsi se déroule la migration des moineaux.
Pardon?
Les moineaux sont sédentaires?
Certes... mais il demeure bel et bien une migration chez ceux-ci, celles des jeunes s'envolant pour aller établir leur propre nid.

_________________
Isaure.beaumont
Une rencontre chaotique, une colère tumultueuse, une résignation fataliste. Voilà ce qu’avaient été les prémices de leur aventure. La suite n’avait pas été bien différente…

Jamais la fillette n’avait imaginé que ce grand défenseur serait un gamin de deux ans son aîné. Et qui plus est, un gamin tout aussi têtu qu’elle l’était. Le voyage n’était que compromis et conflits ; des querelles d’enfants en résumé.

Isaure n’avait eu que très peu de contact avec des enfants. C’était dans le monde des adultes qu’elle avait toujours évolué. Elle n’avait jamais eu de camarade de jeu et cette épopée était un apprentissage. Ceraphin était un peu comme eux, mais pas tout à fait. Il lui ressemblait aussi sous bien des aspects. Mais quoiqu’il fasse, cela ne satisfaisait jamais la petite Morvilliers. Il fallait toujours qu’elle le contredise, qu’elle donne son avis, ou plutôt qu’elle l’impose.

Elle s’attendait à voir un homme piquant, elle n’avait trouvé qu’un garçon imberbe. Elle s’attendait à voir un homme fort et riche. Elle n’avait trouvé qu’un garçon bien bâti pour son âge et dont la seule richesse semblait être ce couteau qu’il arborait. Mais au moins, et heureusement pour lui, il connaissait la route.

Petit à petit, Mauléon se rapprochait. Mais trop rapidement la nuit tombait et la fatigue commençait à avoir raison d’elle. Il leur fallait trouver pour une nuit encore un gîte.


- Nous pourrons passer la nuit chez moi...

Isaure commença à émettre un léger grognement, mais se ravisa. Quelque soit son chez-lui, elle ne dirait rien, elle sentait ses muscles se contracter de fatigue et ses yeux se troubler à chaque battement de cils.
Quelle ne fut pas sa surprise quand elle comprit que le bâtiment qui se dressait devant eux était en fait sa petite masure… Ce château était à lui ! Qui donc était-il ? Elle avait réellement pensé qu’il était un de ces gamins sans attaches et qui vouaient leur vie au vagabondage.
Elle aurait pu lui dire qu’elle s’attendait à tout sauf à ça, que ce serait un réel plaisir de passer une nuit chez lui, qu’elle l’avait peut-être mal considéré, qu’elle le remerciait de lui avoir servi de guide mais…


Mon château de Morvilliers est bien plus beau…

Pourquoi commencer à être gentille ?

_________________
Ceraphin
Son château devait effectivement être plus beau... Ceraf', goguenard, n'en doutait pas.
Forcément puisque c'était le château de "la demoiselle de Morvilliers".
C'est ainsi qu'elle se nommait toujours face à lui, regrettant surement d'ailleurs d'avoir révélé son patronyme, tant le gamin prenait un malin plaisir à l'appeler simplement... Isaure... faisant allégrement sauter particule et fief, revenant à une interpellation plus... prolétaire.
On ne se refait pas... enfant de la terre mais surtout disciple de la provocation taquine.
Mais cela demeurait bon enfant.

Pourtant elle l'agaçait tout de même un brin, la Morvilliers, à se comporter comme une mini parvenue, à discuter et donner son point de vue sur tout et rien.
Certes le départ avait été un peu manqué et le gamin se savait en tort... un rendez-vous donné à la porte nord de Limoges alors qu'il existait une porte nord est et une porte nord ouest, avec une suite s'imagine aisément.
De fait, depuis Isaure se pensait obligée de contester chacun de ses choix et décisions, sous l'œil amusé de sa gouvernante Madeline qui ne pipait pas mot mais n'en pensait pas moins.
Or, s'il s'était senti obligé de batailler, au début, Ceraphin avait fini par trouver la bonne méthode... il laissait dire, prenant un air absent, et s'en tenait à son idée.
De toute façon, dans ce groupe, il était le seul à connaitre le chemin menant jusqu'à Mauléon.
En contrepartie il concédait à la demoiselle, le choix des auberges pour s'arrêter... même si cela fut parfois douloureux pour les économies de l'enfant.
Mais ce dernier parvenait toujours à s'arranger et trouver quelque compromis financier avec le tenancier.
Radin?
Peut être... disons, pour le moins, qu'au delà de son immersion soudaine dans la noblesse, il conservait encore les réflexes de l'enfant de serfs, pour qui chaque écu avait une valeur non négligeable.

Face à l'irréductible catel, le regard de la petite semblait exprimer autre chose que ses mots.
Comme de la surprise, voir de l'admiration.
Cela amusa Ceraphin et renforça un peu la sympathie dissimulée qu'il éprouvait pour elle... comme il en ressentait pour tous ceux qui étaient plus jeunes que lui, révélant en lui son instinct protecteur et fraternel... même si là, vis à vis de cette petite prétencieuse, il n'en avouerait rien, même sous la torture.
De plus celle-ci semblait partager le point commun d'avoir perdu tout ou partie de sa propre parentée.

Et qu'aurait-elle dit si elle avait vu Margency?
A Orthez ce n'était qu'un petit castel fortifié, un peu à l'abandon et pas très avenant.
Une bâtisse achetée par Maman lors de son arrivée dans le Béarn, sans affiliation familiale avec ces pierres.
Mais Margency...
Sourire fugace et mystérieux.

L'installation pour la nuit fut sommaire.
Il proposa sa chambre à ces demoiselles, sans préciser qu'elle l'était.
Lui reprit la bonne vieille habitude de la paillasse au coin du feu, dans les cuisines.

Par chance pour elles, nulle visite ne survint cette nuit là.
Lucius ne fit pas d'apparition énigmatique.
Peut être s'en était-il allé définitivement, même Lucas n'était jamais réapparu.
Pas plus de Mamie confiote.
Ceraphin avait appris à se résoudre aux disparitions.

Le lendemain, n'ayant plus que vingt lieues à parcourir jusque Mauléon, ils se remirent en route, lorsque le soleil fut haut.
Ceraphin, pour l'occasion, ressortit l'épée maternelle et le bouclier d'Azayes qu'il avait, au cours de ce voyage, conservés à l'abri des regards indiscrets.
Il jugea que les arborer pourrait être utile, car il se racontait que les lions de Juda parcouraient le Béarn.
Cela ne présageait rien de bon pour Ceraphin car il les savait coutumiers du brigandage sur les chemins.
Il se souvenait aussi que Maman était allée les combattre à Genève, lors de la croisade, et qu'elel avait failli y laisser une jambe... et la vie.
Priant silencieusement Aristote de ne pas les croiser, l'enfant ceignit l'épée à sa ceinture et harnacha le bouclier dans son dos.

Faut-il conclure qu'Aristote l'entendit?
Toujours est-il qu'ils parvinrent tous trois sans encombre, jusqu'aux portes du domaine d'Arezac.
Enfin.

_________________
Isaure.beaumont
Les joues rosies, la peau glacée, l’enfant posait sur le paysage hivernal un regard lointain. Son esprit s’égara un instant sur ses terres champenoises que devait déjà recouvrir une épaisse couche de neige immaculée. Aurait-elle la joie de connaître un hiver aussi blanc dans ce pays qu’elle ne connaissait que sous ses beaux jours ?

Isaure avait, quelques année auparavant, séjourné plusieurs mois chez son Parrain ; à cette même époque où sa Marraine succombait sous le carreau d’un fou.

Catheolia… Gabriel… Richard ! Son père… Maman ! Tous les fantômes de sa vie ! Des larmes brulantes lui montèrent aux yeux. Elle qui ne pleurait jamais devait faire face à cette faiblesse inopinée. Elle avait toujours su repousser les signes de la tristesse en occupant son esprit par diverses activités ou par sa volonté de faire bonne figure devant les autres.
D’ailleurs, il ne fallait pas que Céraphin puisse deviner que la digue, qui retenait le flot de ses nostalgies, était sur le point de céder. Que penserait-il de tant de faiblesse ? Rien que de penser que les remparts qu’elle s’était bâtie tout au long de sa courte vie puissent s’écrouler en si peu de temps la révulsait ! Elle ne voulait pas devenir comme elles… Comme ces personnes que le moindre petit désagrément de la vie jetait à terre. Elle se voulait vaillante, et jusque-là, elle pensait s’en être pas si mal sortie !

Quoiqu’il en soit, sa priorité actuelle était de cacher ce trouble qui s’emparait d’elle. Le paysage lui devenait familier. C’était ici et là, qu’elle passait ses journées à traquer la grenouille, à cueillir les fraises, à flâner. C’était ici qu’elle avait comblé un autre trou béant, oui sur les terres de la Béarnaise comme elle aimait à appeler cette grande demeure acquise par son Parrain lors de son arrivée dans le Béarn ! Talonnant sa jeune monture, elle lança à son camarade :


Le dernier arrivé aux grilles de la Béarnaise est un Artésien mouillé !!

Quelques souvenirs de Champagne, sûrement…
_________________
Ceraphin
Un "narté" quoi?

La réponse ne viendra pas ou du moins pas assez vite pour qu'il sache ce pourquoi il devait concourir.
Quoiqu'en matière de concours, où de course, Petit Gris ne serait jamais à la hauteur de la jeune monture de la Morvilliers.
Petit Gris... comme les escargots du même nom, pour situer.
Bah, en même temps, on ne pouvait décemment reprocher à cet équidé qui n'était plus de prime jeunesse de ne plus avoir goût aux cavalcades intempestives.
Si celui ci s'était révélé à la portée de la bourse de Ceraphin, ce n'était pas pour rien et le gamin s'en satisfaisait bien depuis son départ du Berry.

Donc il serait un "narté" machin puisqu'Isaure était déjà aux portes du domaine d'Arezac et lui pas.
Amen.

Arezac.
Ceraphin en connaissait un peu le Comte Varden, pour l'avoir croisé et recroisé au gré des couloirs du casse tête... oups lapsus révélateur... du casteth de Pau, lors d'un petit passage instructif au sein du conseil comtal béarnais.

Parvenu enfin à hauteur de la demoiselle qui se moquait déjà, Ceraphin prit sur lui et se concentra sur la contenance à garder face aux propriétaires des lieux.
Pied mis à terre, ce pendant que la gouvernante allait s'enquérir de se faire annoncer, le gamin s'affaira à se donner une allure présentable, réajustant chemise, braies et tout le reste avant de rééquilibrer l'écu sur son dos, d'aligner l'épée à son côté et de replacer le couteau paternel récemment hérité à sa ceinture, sur la hanche droite.
Voilà, il était prêt.
Prêt à représenter l'honneur des Malherbe.
Prêt à honorer le nom des Azayes.

Un coup d'œil circulaire sur la campagne environnante, déjà changée par la venue de la saison froide.
Au loin les Pyrénées dominent, d'un règne immuable que beaucoup envient.
Imperceptiblement, Ceraphin s'incline pour leur rendre hommage... en espérant que cela échappe au regard de la petite peste sinon elle trouvera là un nouvel objet de moquerie.

"Narté" quoi déjà?
Un truc de gosse surement... peu importe.

_________________
Harlem...s
Béarn, lieu de passage des hirondelles de tout pays. Et des marchande butée.

Trotte discrète sur les chemins, une marchande s'en allait faire des emplettes comme de rien, ayant appris qu'il fallait bien mener son bout de route envers et contre tout. Les affaires ne venant jamais à vous, il fallait bien aller vers elles. Le cheval était frais, le temps aussi malgré la région. Harlem se réconfortait en songeant à la bise qui devait souffler à St Claude. Là dans le Nord Est. Quitté ...ça commençait à faire un bout maintenant.

La monture pila, les rènes bridées alors que la frontière naturelle présentait en contrebas son visage avenant d'accorte hotesse d'accueil. Ahem...


Un, deux, trois...Ca en fait tout de même.


Marchande qui n'etait pas sans se souvenir du déplorable accueil de sa dernière tentative de visite par ces monts et vaux prit le parti de temporiser. Rien ne sert de courir..( m'enfin ça dépend des fois hein ?)Le béarn et ses marchés inaccessibles, donc forcément irrésistibles, logique! Le béarn et ses Ours. Tout ça...

Soupir.....

Par delà quelques zones d'ombres brillait de quelques feux chaleureux la ville convoitée.
Harlem hésitait encore quelques heures plus tard, en passe de prendre racines et de geler sur place. Ce qui était un peu le cas. D'ailleurs son cheval devait trouver le temps long aussi car il renacla nerveusement, crachant sa buée blanche par tout ses naseaux.
Une charette lourdement chargé de victuailles et autres biens personnels, suivait en tenue de camouflage, prenant des chemins de traverse,à l'abri des regards et des doigts tout crochus qui aurait pu songer à surgir des noeuds avoisinants. Ca on lui ferait plus le coup! Un sourire éclaira la bouille le temps fugace d'une envolée de feuilles mortes et striées de gel.
Sereine donc, décidée à rallier cette ville plantée comme un défi pour en sortir cette richesse qui faisait défaut à bien des cités dépourvues.

Bon en même temps c'est pas comme si j'etais une ennemie, venue acheter 50 poissons qui serviront à mettre un peu de jugeotte dans le crane des simplets du Nord voisin...Elle sait que je viens. Oui mais! Les accidents sont si vite arrivés...
Rha j'aime pô les armées!


Et elle les regardait avec un air franchement méfiant. Se décidant enfin à pousser le destrier de l'avant. Au pas tranquille. Histoire de pas avoir l'air de charger non plus.

De toute façon au pire je serai reconduite à la frontière avec perte et fracas comme la dernière fois. Et je recommencerai!

Mode nonchalente, nez en l'air, sans siffloter tout de même ça aurait eu l'air bizarre et trop décontracté justement, Harlem tenta l'entrée.

Et réussit, croisant les défenseurs qui ne parurent pas lui vouloir clore la porte au nez. Elle eut bien une grosse frayeur à quelques mouvements impressionants et aux échos de métal qui accompagnèrent son arrivée aux porte de la ville.

ca y est je suis morte! Misère...Et dire que j'ai même pas léguer toute mes dettes à qui de droit! Mais où qu'elles vont ??? Ben ça...Ca va encore être la panique à la maison...

L'humour ça aide. Puis Harlem était d'AC maintenant. Regardant avec stupeur ces entités reluisantes prendre une direction innattendue! Sauf que quelques minutes plus tard elle n'y pensait déjà plus. Ayant rué sur le marché comme une bienheureuse, baignant dans une euphorie totale d'etals en étal.

Ca c'est du marché! J'achète! Rho qu'il est beau ce poisson! Et ceux là! Je le met où le bois ? Merci pour votre confiance ma bonne dame! Han! Pas cher les légumes!! J'en veux euh.. le tout! Non pas ceux là! Vu le prix c'est ceux de la mairie..Du savoir vivre quand même...

Quand Harlem fait ses courses et officie sur l'autel du commerce plus rien n'existe plus. Parfaitement autiste.
Don't disturb!

Elle trouverait bien cinq minutes pour aller débusquer la maire en taverne et concrétiser enfin ce négoce envisagé.
Bon Harlem avait un jour d'avance bien sûr. Impatiente qu'elle était...




[/u]

Je squatte, j'ai bien aimé le titre du topic. Si souci MP et je déplace

_________________
"Inévitablement, le problème du commandement se pose en ces termes :

Qui jouera le rôle de Dieu?"
Vanyel
Elle était dehors avec Aymeric. La pâleur et les cheveux blancs de son neveu semblaient s'accorder avec la saison qui était sur eux. Elle le suivait, à moins que ca ne soit le contraire, enfin tous les deux étaient occupés à chercher dieu sait quoi.

Ils cherchaient Cannelle. Si Cendre était toujours là, Cannelle elle avait disparue depuis quelques jours. Non pas en biscuit comme l'aurait suggéré Russo parce qu'elle avait décidé que son chat était une épice, mais simplement.. disparu.


Mais non Aymeric pas par là, un chat ca ne va pas vers une mare, c'est comme Zak un chat, allergique à l'eau.

Vient on va plutôt faire un tour vers le moulin, ou la forge, enfin dans un endroit où il fait plus chaud que dehors.


Et d'entrainer son neveu avec elle. Il avait grandi pendant son voyage, et il n'avait pas fini de lui raconter tout ce qu'il avait vu en montant là haut en Anjou chercher la sœur de Russo, enfin ils auraient le temps, ou pas. Ses pensées vagabondaient.. lettres pour les pioches, rangements dans les étagères de la bibliothèque.. rapports de fréquentations.. elle se demandait si ce qu'elle faisait était vraiment utile au final, enfin tant que le faire ne portait pas à préjudice, autant continuer, ca avait l'avantage de l'occuper.
Se concentrer sur ce qu'elle faisait présentement... regarder le petit nuage de vapeur qui se forme quand elle expire... frissonner. Elle resserra sa cape autour de ses épaules quand de l'activité vers l'entrée attira son attention.
De loin on dirait des enfants.


Tu attends de la visite Aymeric ?

Manifestement non vu son air aussi surpris qu'elle. Léger haussement d'épaule d'incompréhension avant de se diriger vers l'entrée et les deux jeunes visiteurs.

Bonjorn raté c'était un patois d'ailleurs, elle avait encore quelque progrès d'adaptation à la langue locale à faire, enfin passons. Puis-je vous aider ?

Et de les regarder, un peu curieusement mais pas trop pour éviter de les mettre mal à l'aise, se demandant ce qui les amenaient par là.
_________________
Isaure.beaumont
Un sourire moqueur au coin des lèvres, la fillette regarda son compagnon arriver à ses côtés. Sourire moqueur qui se mua en un sourire jovial. Elle avait gagné, quoi de plus normal ! Mais c’était surtout cette chevauchée qui la rendait heureuse, la vitesse et tout ça ! Et puis elle y était… Enfin ! Elle allait revoir son Parrain ! Puis elle ferait ses adieux à Ceraphin. Léger pincement au cœur. Finalement, elle l’aimait bien ce Céraphin machin, même s’il avait tendance à l’agacer parfois.

Laissant son cheval avancer à son allure, Isaure voyait se profiler la bâtisse tant rêvée. Plissant les yeux, elle essayait de voir si déjà il l’attendait, debout devant la porte. Elle fit stopper la bête, descendit et scruta quelques instants encore mais ne vit rien, ni personne.

Et soudain, deux silhouettes se dessinèrent. Pas de Valère. Juste une femme et un… enfant ? Isaure ne prêta pas tout de suite attention à la femme. Ce garçon… Il était… étrange. Etait-ce vraiment un enfant ? Ses yeux… et puis ses cheveux ! Blanc ! Etait-ce un vieillard à la peau lisse et aux yeux brûlés ? Les yeux plissés, elle le fixait jusqu’à ce que…


Bonjorn, puis-je vous aider ?

Isaure posa alors son regard sur la jeune femme qui se tenait devant elle .L’enfant la détailla. Belle allure, une dame de compagnie ? C’est alors que ses yeux pervenche se posèrent sur l’épée qu’elle portait à la taille. Et pas n’importe laquelle ! Salamandra… Elle devait être Vanyel, oui, Vanyel d’Arezac. Celle que son Parrain avait choisie. Celle qui avait unie son destin à celui de SON protecteur, et donc à son destin à elle aussi ! Et sans lui demander son avis ! Peut-être devrait-elle lui sourire… Sur son visage se dessina un air faussement ravi. Après tout, plus rien ne serait pareil avec cette femme dans les parages ! Certes, elle savait bien que son tuteur s’était marié. Mais entre savoir et voir, il y avait une grande différence…

Bonjour votre Grandeur …

Insistance sur le « votre grandeur » pour bien montrer la distance qui existe entre elles. Le sourire crispé qui s’affiche ne fait que renforcer l’hostilité naissante de l’enfant. Possessive ? Hmm peut-être. Elle avait déjà eu du mal à accepter le mariage de son frère les premiers temps… Alors celle de son Parrain, celle de celui qu’elle avait longtemps considéré comme le seul homme de sa vie !

Enfin je présume… Je suis Isaure, la jeune pupille de votre époux ! Ne vous avait-il pas prévenu de ma prochaine venue ? Et voici mon compagnon de route, Ceraphin d’Azayes.

La curiosité reprenant le dessus de son hostilité, la fillette laissa son regard s’aventurer vers le jeune garçon aux cheveux blancs. Qui était-il ? Un frisson parcourut l’échine de la petite fille qui détourna bien vite ses yeux.
_________________
Ceraphin
A l'énoncé de son nom, Ceraphin se contenta initialement de hocher du chef à destination de la noble dame venue les accueillir.
Et puis, l'esprit un peu engourdi par la température ambiante, il se reprit soudainement en ôtant vivement son chapeau.
N'étant pas plus convenable de demeurer ainsi à toiser autrui de haut, il descendit prestement de sa monture.
Et répéta bêtement ce qu'Isaure avait déjà énoncé...


Ceraphin d'Azayes... Dona.

Qui était-elle?
Il l'ignorait.
La Morvilliers semblait la connaitre.
Un jeune garçon l'accompagnait, silencieux et... intriguant.
Plus que la couleur de ses cheveux, somme toute assez inhabituelle, c'était l'impression générale qui se dégageait de cet enfant qui attira son attention.

Un enfant de la neige.

Voilà ce qu'il devait être.
Tout comme lui était un enfant de la terre et que Maman était une enfant du soleil.
Ou du moins c'est ainsi que Ceraphin analysa et qualifia silencieusement le jeune garçon qui leur faisait face.

Et maintenant?
Attendant la suite des évènements, Ceraphin jeta un œil en arrière pour observer la gouvernante d'Isaure finir par enfin les rejoindre.


Pas de soucis, la migration est ouverte à tous les piafs ... sauf ceux de mauvaise augure.

_________________
Aymeric_de_saunhac
Aymeric courait à droite à gauche cherchant tantôt dans des tonneaux tantôt dans les grands fourrés en sifflotant et en hurlant deux mots « Cendre! » « Cannelle! ». Pour sûr, il ne pouvait pas se permettre de ne pas résoudre cette affaire que Russo lui avait confiée en hâte avant de se diriger vers le Toulouse : « Aymeric, je compte sur toi pour découvrir ce qui est arrivé au chat Cannelle. À mon avis tu devrais commencer par te renseigner du coté des cuisines, je ne serai pas surprise d’apprendre qu’il ait pu finir en biscuit… »

Maintenant qu’il avait découvert la fameuse poudre orange que l’on désignait du même nom que le chat perdu, il s’était résigné à abandonner cette piste et à parcourir tous les recoins de la demeure et des jardins avec sa tante. Selon elle, Cannelle serait prête à mettre bas et se serait cachée pour cela. Lui imaginait des scénarios beaucoup plus morbides. Alors même qu’il exposait à sa tante la possibilité que le chat se soit noyé dans la marre en voulant se laver, celle-ci l’interrompit en lui expliquant que les chats étaient comme le Senher Zak. Il ne fallut guère plus de temps à Aymeric pour faire le rapprochement. Si les chats sont comme le Senher Zak mieux vaudrait chercher du coté des tonneaux de bière et de vin! Alors qu’il s’apprêtait à exposer son idée, sa tante attirée par des mouvements à l’entrée de la demeure.

- Vanyel : « Tu attends de la visite Aymeric ? »

S’il attendait quelqu’un ? À ça oui ! Mais depuis bien longtemps il avait cessé d’espérer la voir arriver ici. Même de loin il l’aurait reconnu, il n’y avait donc pas de doute possible il ne connaissait pas les deux arrivants. De toute évidence, Vanyel n’avait pas eu besoin d’attendre sa réponse pour comprendre que ce n’était pas le cas. La voyant partir à la rencontre des voyageurs, il lui emboita le pas. La curiosité avait toujours été plus forte que la raison. Cannelle pouvait bien attendre encore un peu, il était bien décidé à découvrir qui venaient leur rendre visite.

Laissant sa tante parler, il se contenta d’écouter attentivement. Du moins aussi autant qu’il le pouvait car bien souvent son attention avait tendance à être déviée par les vieilles histoires de chasses que lui narraient régulièrement le Senher Zak et Donà Russo.


- La jeune fille : « Bonjour votre Grandeur … »
« Enfin je présume… Je suis Isaure, la jeune pupille de votre époux ! Ne vous avait-il pas prévenu de ma prochaine venue ? Et voici mon compagnon de route, Ceraphin d’Azayes. »


- Le jeune garçon : « Ceraphin d'Azayes... Dona. »

Voila que son esprit était déjà parti à la rencontre des sirènes et grands chats tigrés futurs trophées de chasse de Russo si bien qu’il ne se rendit pas tout de suite compte qu’on l’observait. Attiré par le regard des deux jeunes voyageurs, enfin… pas plus jeune que lui visiblement, il se rappela qu’il ne s’était pas présenté à son tour. Sans doute était-ce pour cela qu’on le dévisageait. Essayant de rattraper son manque de courtoisie, il afficha un petit sourire timide et pris parole.

- Aymeric : « Bonjorn… je suis Aymeric de Saunhac… le… enfin… le neveu de Donà Vanyel. Je… suis enchanté de faire vostre connaissance ! »
_________________
Varden
[Dans sa demeure, en compagnie d'Astim et de Tristan.]

TRISTAAAANNNN !

Infernal ... L'enfant l'était assurément plus que de raison ... Et il n'en fallait pas davantage pour exacerber l'exaspération de Valère. Quelques pas précipités et voilà Astim qui débarquait, au même moment que Varden posait un regard noir sur le jeune homme.

Messer Marcelon !!! Cela suffit ! Ne t'ai je pas pas répété cent fois de cesser de jouer avec cet arc dans la maisonnée ?

Le regard baissé, Tristan jouait machinalement avec la corde de son arc en bougonnant des mots incompréhensibles ...

Que marmonnes tu encore ?

Le visage du jeune Tristan se releva alors vers le regard de Varden et plein de défi, la langue de l'ancienne terreur Varennoise claqua ...

Si vous m'emmeniez dans vos voyages avec vous, peut être n'aurais je pas à user de mes flèches ici !

Comme un instant d'hésitation ...

Puis, il fait froid dehors !

Ces derniers mots arrachèrent un rire de la part d'Astim pendant que Varden retirait la flèche planté dans la porte des cuisines du bois qu'elle avait transpercée en secouant la tête, désespéré. L'homme de la mesnie d'Arezac, compagnon depuis de longues années désormais, s'approcha, tenant dans ses bras deux longs manteaux ...

Vous êtes attendus messires. Vous aurez le temps de jouer avec vos arcs plus tard.

Tandis que le visage de Tristan s'éclairait de joie, Varden le regarda en faisant la moue, avant de laisser un sourire narquois prendre place au coin de sa bouche. Le jeune maître de maison se tourna vers son jeune protégé.

Parfaitement Tristan ! Même qu'Astim se fera la cible de nos jeux ! Avoue que cela est plus sympathique qu'une porte !

Le rire de l'enfant se mêla à celui de Varden face à la surprise non feinte de leur compagnon. Il faisait bon rentrer à Mauléon, il faisait bon être chez soi en cette maison qui avait toujours été lieu de vie et d'accueil pour tous, que ce fut son amie Klementein, sa filleule Isaure ou son neveu Aymeric. Reportant son attention sur Astim, Varden saisit les manteaux tendant le sien à Tristan.

Et qui donc nous attendrait ?

Le sourire mystérieux de celui qui longtemps fut le page de Valère fit hausser un sourcil à Varden.

Quelques oiseaux tombés de leur nid ... Sans aucun doute.

Regard incrédule vers Astim puis vers Tristan qui ne semblait pas trop saisir les mystères "Astimiens" non plus.

De la visite. Votre épouse et votre neveu sont déjà avec nos nouveaux hôtes.

Le Coms se hâta d'enfiler son long manteau d'hiver aux couleurs de la nuit et entreprit de filer vers l'entrée de leur domaine ... De la visite ? Auraient ils bravé ses injonctions concernant les dangers que les routes béarnaises représentaient ? Seraient ils arrivés ? Déjà ? Tout en passant ses suppositions en revue, un éclair vint le frapper ! Aurait il omis de prévenir Vanyel de la venue de sa filleule ? A cette idée, son pas s'accéléra, les jours précédents avaient été chargés, il avait pu oublier ... Derrière lui, Astim et Tristan, chaudement vêtus le suivaient en souriant.

Qu'il était bon de se retrouver chez soi ... Mauléon lui manquait, loin de son village, rien n'était vraiment pareil ...

Mais loin de ses pensées, déjà il pouvait voir le petit attroupement à l'entrée de leur demeure ... C'était elle ... Sourire ravi et pas qui s'accélère, encore, il avait hâte de la revoir ...

_________________
Vanyel
Misère et triple zut. Voilà qu'on se mettait à lui donner du "grandeur" chez eux. Oui oui, elle présumait bien l'enfant devant elle, elle connaissait même certaines règles de bienséances dont elle, Vanyel, se serait bien passée, préférant qu'on l'appelle par son prénom, plutôt qu'un protocolaire "grandeur" qu'elle trouvait au demeurant fort ironique vu qu'elle n'était pas grande justement. Surement que celui qui avait édicté ce carcan de règles avait une dent contre un quelconque Comte de petite taille et s'était ainsi perversement vengé, sur lui et tous les futurs comtes&comtesses dont la taille ne pouvait décemment pas être qualifiée de grande.

Isaure.. la filleule de Varden donc. S'il lui en avait parlé, elle n'avait pas souvenir qu'il ait évoqué sa prochaine visite.. ça lui ressemblerait bien ce genre d'oubli.. étrange comme elle repensait à une cérémonie d'anoblissement au casteth d'un coup... Le hasard la rattrapait parfois et la surprenait, c'était ainsi.

Et le jeune homme, à côté.. Ceraphin d'Azayes.. nom de famille qui ne lui est pas inconnu, lointain souvenir d'histoire bitteroise qui affleure sans vraiment réussir à prendre réelle substance dans ses pensées.

Et dans tout ça, elle ne s'est toujours pas présentée effectivement.. mais elle n'en a plus besoin, Aymeric s'en charge pour elle. Esquisse de sourire à son neveu.. pensée fugitive pour sa nièce en remarquant l'étrange réaction des nouveaux arrivés posant les yeux sur lui. Il est vrai que si elle n'y prêtait pas attention, son apparence était pour le moins singulière, avec sa peau pâle comme la lune, ses cheveux neige et ses yeux ambrés.

Bonjorn demoiselle Isaure et jeune Ceraphin. Je suis ravie de votre venue. J'espère que vous avez fait bonne route léger voile d'inquiétude bien vite mis de côté, ils étaient là et apparemment en bonne santé, ce qui tendait au moins à indiquer qu'ils n'avaient pas eu de soucis, du moins pas dernièrement.

Mais ce n'est pas vraiment l'endroit pour discuter, il vaut mieux rentrer au chaud pour cela, ne pensez-vous pas?

Déjà des pas se faisaient entendre, gravillons crissant provenant de l'allée menant à la maisonnée.. se retourner pour voir arrive Varden presque courant, Tristan et Astim sur ses talons.
_________________
Ceraphin
Demeurant un pas en retrait, Ceraphin acquiesce à la salutation de l'enfant de la neige, hochant du chef de façon presque martiale... il avait vu faire ainsi et le geste lui plaisant, il s'en était accaparé.
Sourire en coin, comme on sourit à un garçon, avec un brin de malice dans les yeux comme une invitation à l'aventure, dès que l'opportunité se présenterait.


Bonne route, oui... Dona.
Sans encombre
... s'enorgueillit-il discrètement... ou du moins rien qui ne vaille la peine d'être rapporté... regard en coin à la Morvilliers.
Qui sait si cette chipie n'irait pas encore ressortir cette fichue histoire de porte nord de Limoges...!?


A l'invitation de rentrer au chaud, le gamin opina vigoureusement de la tête et se frotta énergiquement les bras pour conforter cette excellente suggestion.
Bien que moins rude que l'hiver berrichon, le frimât béarnais était néanmoins bien saisissant... peut être la vue des cimes pyrénéennes enneigées avait elle son impact psychologique.
Il lui faudrait bientôt investir dans un mantel et délaisser cette vieille couverture de laine qu'il emportait dans toutes ses pérégrinations.


Y allons-nous?... s'enquit-il auprès d'Isaure.

Voici votre parrain, je crois... désignant la silhouette qui s'en venait vers eux.
Enfin un visage connu.


Bon "mademoiselle" Isaure Beaumont de Morvilliers, y allons-nous ou doit-on attendre la prochaine gelée?
Piétinant intérieurement, Ceraphin n'en laissa rien paraitre pour autant.
Question de fierté et d'honneur... enfin d'égo masculin, quoi.
Un frisson vint néanmoins le trahir… de ceux irrépréhensibles, qui vous secouent l’échine violemment.

_________________
Aymeric_de_saunhac
Les civilités semblaient s’étendre plus que nécessaire à l’entrée du domaine. Par le froid qui courait il était mal venu de rester inactif si longtemps au dehors. Observant avec attention les deux arrivants, Aymeric se dit qu’un peu plus de gens de son âge en ces lieux ne ferait pas de mal. Bien qu’il y ait déjà quelques enfants en la demeure, aucun ne partageait son temps avec lui. Finalement, il n’avait guère eu de compagnon d’aventure depuis… Astrid et Lakhdar. Les lointains souvenirs d’une chasse à l’ours s’effacèrent lorsque la compagnie se décida finalement à se diriger vers l’intérieur.
Alors que la perspective d’un foyer bien chaud et de quelques biscuits bien croquants semblait presser le pas d’Aymeric, il se frappa le front en se souvenant de la raison pour laquelle il se trouvait dans les jardins. Le chat avait disparu, et par ce froid, même s’il y a fourrure, mieux valait le retrouver au plus vite.


- (Aymeric) : Cannelle ! (Puis partant en courant) Tante Vanyel, je vous rejoindrai lorsque j’aurai retrouvé le chat !

_________________
Isaure.beaumont
[Désolée pour ma réponse tardive ! Et bonne année à tous ! ]


Isaure était un en train de dévisager l’épouse de son Parrain de son regard froid et pervenche quand Ceraphin lui fait remarquer : « Voici votre parrain, je crois... »
Ni une, ni deux, la fillette s’élança vers le Comte, SON Parrain et, oubliant les règles de bienséance, se jeta à son cou ; comme elle l’aurait fait avec son Père si elle l’avait connu.

Valère ! Mon Parrain ! Que vous m’avez manqué ! IL me tardait de vous retrouver enfin ! La route a été un peu plus longue que prévu à cause de… Enfin je vous conterai cela plus tard, ne pensons pas aux choses qui fâchent mais plutôt au bonheur que j’ai de vous retrouver !

La fillette qui avait retrouvé un comportement un peu plus convenable s’empara de la main de son tuteur, et sans en regard pour l’épouse de ce dernier, l'entraîna vers la demeure.

Rentrons ! Je ne sens plus mes doigts, et je ne parle même pas de mes orteils ! Quant aux chevaux, Madelin les mènera à l’écurie, elle trouvera bien quelqu’un pour lui prêter main forte !

_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)