[RP] Les Rives de la Loire

Enoralie

Tout avait continué ... Et tout s'était terminé très vite. Même pas eu le temps de réagir.

Ninou attendait patiemment que le type la supplie. Parce que oui, comme elle l'avait dit, elle aimait bien qu'on la supplie. Bon d'accord, ça n'arrivait pas souvent. Pour ainsi dire jamais. Mais bon. En fait, pour être précise, Ninou savait qu'elle adorerait qu'on la supplie. Mais je m'égare, revenons en au type que Ninou avait vaillamment mis à terre et qui était sur le point de la supplier. Dans ses rêves.

Mais ...

Trop d'inattention tuant l'inattention, le type n'ayant pas dit son dernier mot, et Ninou étant un peu trop fière de son truc, brusquement, sans qu'on sache comment, Alexandro l'envoya valser à quelques pas de là ... Même pas eu le temps d'enfoncer la dague dans son cou. Quel gâchis.
Mais le vil brigand ne s'arrêta pas là. Avant que Nini n'aies eu le temps de se relever il était déjà sur elle. Et il avait ramassé son épée. Etait ce la sienne ou était ce celle de Nini, vu qu'elle l'avait posé aussi ? Quitte à choisir, Nini aurait préféré que ce fusse la sienne à elle. C'était plus ironique de mourir de la lame de sa propre épée que de celle de son agresseur. Question de point de vue.

C'était l'heure. L'heure du destin ! Une dernière pensée pour sa fille. Son bout de chou qui devait dormir. Et une autre pour Alta. Alta qui devait être bien mal en point à l'heure qu'il était. Pour avoir croisé Mael en taverne, Ninou avait eu vent de ce qui s'était passé la veille. Mais elle avait peine à le croire. Alta ... Il ne pouvait pas mourir. Pas possible, pas lui. Non, il ne pouvait pas ... Voila pourquoi elle préférait ne pas y penser. Et quand Mael lui avait demandé de l'aider à l'enterrer ... Elle avait préféré oublier ce moment. Attendre. Attendre jusqu'à ce qu'on ne puisse plus attendre. Et y penser seulement quand cela serait nécessaire.

Et elle ferma les yeux, attendant le coup.

Pas de coup.

Juste le bruit de lames qui s'entrechoquaient. Et une voix. Nan ... Pas possible. Et si.

Elle ouvrit les yeux et là, elle vit Alta et le brigand. Le premier semblait mal en point. Le second semblait surpris de voir quelqu'un s'immiscer dans la bagarre, mais il ne voulait pas perdre sa concentration. Ninou les regardait faire, trop choquée pour y comprendre quelque chose. Mieux valait regarder et analyser après.

Mais tout s'est passé très vite.

Alta lui infligea une bonne correction. Le type allait s'en souvenir, ça c'est sûr. Blessé au bras, aux jambes, et à la tête après bon coup porté sur le crâne, le type fut confié aux bons soins d'un garde. Fin de l'histoire pour lui.

Ninou était restée là. Elle avait très mal au bras et passa sa main dessus en grimaçant. Elle releva les yeux quand Alta revint près d'elle. Elle cherchait ses mots, ne sachant pas exactement comment le remercier, quand soudain il s'effondra en gémissant ... Le brigand ne l'avait pas amoché mais il était dans un sale état. Elle se demandait où il avait trouvé la force de venir jusqu'ici pour la sauver.

Elle rampa à quatre pattes vers lui, évitant de demander si "ça va ? ", car de toute évidence, non ça n'allait pas. Ninou tenta de voir si une de ses blessures s'était ré ouvertes ... Impossible avec la nuit. Alors elle passa la main sur son front et lui sourit, d'un sourire qui se veut encourageant. Même si elle avait eu peur, il ne fallait pas le montrer.

Alors elle se pencha à son oreille et lui murmura :

Merci ... Merci pour tout.

Le pauvre devait souffrir le martyre ... Elle se releva, ne se préoccupant pas de son propre bras qui saignait abondamment et lui dit :

Je vais aller chercher de l'aide ... Ne bouge pas surtout.

Mais qu'elle était bête ... Où voulait elle qu'il aille dans cet état ? Etait ce la peur qui lui faisait dire des sottises pareilles ? Peut être ou peut être pas.

Avant que je trouve quelqu'un ... Tu as besoin de quelque chose ? Veux tu que je te ramène un truc en passant ?
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Les Rives de la Loire

Zafara

Bon, évitez de poster de longues réponses sous PNJ, il y a un bug...

balisage du titre
Poison
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Phyll

Les bords de Loire m’ont toujours èté chers de souvenirs n’est ce pas mon amour ?
Merci d’avoir reouvert cet endroit

Depuis quelques jours je la regardais
Elle était a son niveau le plus bas.
De véritables bancs de sable allaient jusqu’au milieu de son cours
Cela n’arrangeait pas mes affaires car ma zone de pèche avait réduite aussi ! de presque un quart !!
De 144 trous ou les gros poissons pouvaient se cacher
Il était passé a 100 et cela pour le même prix

Que je rappelle ici

Le sac de mais que je met en vente a 5,5 écus peut permettre 5 lancers ce qui equivaut a 0.5 écus le lancer puisque le pécheur peut revendre son sac sur le marché a 3 ecus
2 sacs 10 lancers ….etc……..

Pour faire plus simple, je résume
L’achat est au maximum de 2 sacs qui donnent droit a une carte de pèche pour 10 lancers
Il payera 11 ecus et pourra revendre ses deux sacs au prix qui lui conviendra sur le marché

Phyll

Lancer votre ligne un gros poisson de 20 ecus est dans l'une de ces cases

Est ce B6 D7 ou encore E8 ? de tout façon il est là
A vous de l'attraper
5 ecus pour 10 lancers et une belle emotion en perspective

Fostine

qu'il etait bon de revoir cet endroit!
apres s'etre arrete quelques minutes a l'eglise ,fostine se dirigea vers les bords de loire,rien avait changé,comme si le temps s'etait arreté les temps de sa retraite,
fostine respira profondement,s'adossa au vieux chene et comtempla les eux de la loire s'etirer lentement

--James_deliberances

Le soleil était presque à son zénith et j'attendais adossé à un arbre et assit sur une grosse branche, bordant la Loire. Qui était fort calme. Seul le chant des oiseaux et le clapotis de l'eau meublait le silence.
J'ouvrais encore une fois mon médaillon portant le portait de Bliss.
Oh Bliss, ce que j'aimerais te savoir envie!

Tu étais si belle lors de notre mariage! Dans ta robe bleue pâle, tu ressemblais à un océan de bonheur et de gaieté. Tes cheveux blonds miroitaient en tout sens et ton sourire faisait fondre tout le monde, même les hommes les plus froids succombaient à ton charme!

A un bal, tu portais cette longue robe de soie bleue nuit et ce saphir au cou, tu étais si belle! Et au bal masqué, fidèle à ton sang italien, tu portais une robe de Venise blanche et brodée de filins d'or, ton loup te seillait à merveille. J'étais ébahi par ta beauté.

J'étais si heureux quand j'ai su que tu étais enceinte! Je sautais presque au plafond! Tout allait si vite! La grossesse... Tu tricotais des pills au coin du feu et tu étais enceinte jusqu'au cou mais ça ne t'empêchais pas de bouger à ta guise! Tu montais encore, mais peu, à cheval, c'était Tornade du Vent, si je me souviens bien.

Je chassai ces souvenirs de mon esprit pour le moment, et me concentrai sur l'histoire de Phyll. Peu à peu, tout me revenait, et je réalisai alors que Phyll avait une soeur, une jumelle née juste quelques instants après lui.
Galbert... Galbert... Oui, ce bon moine. Je le connaissais!

Bref, j'attendis Zafara et son époux en remttant la chaine du médaillon autour de mon cou.

Fostine

lorsque fostine pris conscience du temps qui s'etait ecoulé ce fut avec regret qu'elle sorti de sa douce torpeur pour aller enfin retrouver ses amis

soudain,elle apercut ,immobile,perdu dans ces pensées,un homme,
elle s'approcha lentement et reconnut le pere de zaf

bonsoir mssir
lui dit elle en passant ,comment allez vous,vous me semblé soucieux,puis je vous aider ?

Phyll

Nous n'etions pas en avance , le rendez vous etait pour u n oleil au Zenith , et nous n'en etions pas loin
Je pressais tendrement ma douce , d'un coté Je ne voulais pas qu'elle trébucheson fardeau etait trop précieux !
il va falloir que je l'apprenne a se modérer , a ne pas courrir, a ne pas porter de choses lourdes
j'en faisais le maximum , mais je ne pouvais pas tout prevoir et cee n'est pas elle qui me demanderait quelque chose tant independante qu'elle etait

Nous aperçumes James de loi

Mais qui etait aussi sur le chemin ?? c'est Fosti !!

qu'est ce q u'elle faisait là ??
J'etais content de la voir !! je ne lui avait même pas dit: ce qui me taraudait depuis que

Galbert m'avait lancé dans une recherche aveugle!
De toute façon je ne crois pas que ma soeur soit plus près de moi !!! sans etre comme la soeur de gati !!! il y a des nuances !!

Je pressais le pas et de loin je criais :

hé !! JoliPapa !!

--James_deliberances

Je vis une dame aux cheveux sombres approcher, je reconnus en elle dame Fostine, elle me salua, je mis pied à terre et m'inclinai, comme un gentleman doit le faire en présence d'une dame. Je lui répondis:

Bien le bonjour, dame Fostine, ravi de vous voir ici! J'attends Zafara et Phyll, nous avons convenu de discuter de certaines choses en ses lieux, près de cette magnifique Loire que vous avez à Tours.

Je souris, elle me rendit mon sourire, puis, j'entendis une voix m'interpeller. "Hé!Joli Papa!"
Je reconnus aussitôt la voix de l'époux de ma fille, même sans le voir et sans que l'on m'appelle distinctement, je pouvais reconnaître quelqu'un en l'écoutant marcher, ou parler, sans le voir.
Je leur fis signe d'approcher et me réinclinai devant Fostine avant de lui déposer un baiser sur le dos de la main, en disant:

Dame Fostine, si vous voulez bien m'excusez, mon rendez vous viens d'arriver!

Je souris, amusé.

Fostine

fostine lui sourit

je vous prie d'excuser mon intrusion mssir james,je vous souhaite une bonne continuation

fostine s'eloigna lentement,attendit d'etre hors de vue pour enfin pouvoir se masser la nuque,depuis quelques jours deja quelques chose la genait,elle devra se resoudre a consulter un medicastre un de ces jours

--James_deliberances

Je regardai Fostine partir et je vis que quelque chose à sa nuque la génait, elle avait peut-être dormi dans une position inconfortable. Bref, si je la voyais tout à l'heure, je lui demanderai et pourrai peut-être l'aider...

Je marchai en direction de Zafara et Phyll, ils marchaient main dans la main.
Je leur fit trois bises à chacun et les invitai à s'asseoir sur l'herbe tendre.
Je pus déclarer une chose dont j'étais certain:

Phyll, même si ma mémoire me joue des tours, tu peux être sûr de ce que je te dis la, puisque la réponse a été puisée au fond de moi, à la source de mes souvenirs. Ta soeur jumelle est toujours vivante et je sais où elle se trouve!

Tout me revenais peu à peu, son apparence, son caractère, même si son nom m'échappait encore, je me souvenais, j'étais sûre à 200% de ma réponse, je le savais au plus profond de mon être.

"Rien ne part tant que l'on vit", disait Bliss. Oh Bliss! Bliss! Pourquoi es-tu partie pour rejoindre le Très-Haut? Tu m'as laissé seule, abandonné à mon sort...

--James_deliberances

Phyll

Qu’est ce qu’a pu bien lui dire Fostine ? Leur conversation n’avait apparemment duré que quelques secondes,
je la vis s’éloigner en se frottant la nuque
J’étais content de retrouver James et surtout d’effacer le malaise qui aurait pu naitre entre nous !
Cela a partir de notre dernière conversation, a savoir que je lui avais suggéré que sa mémoire était subjugué surtout par la boisson, je ne lui avais pas dit ouvertement, mais c’était tout comme !
Je m’en voulais un peu, peut être avais je mal compris ce qu’il voulais m’expliquer .
C’est vrai qu’il avait une verve intarissable, quand il était parti !! Je souris « ptit père je t’aime bien « pensais je
Je retrouve en toi des traits de caractère de ta fille adorée . pensais je
Mais qu’elle est cette tristesse que tu portes au fond de toi ?
Pouvons nous faire quelque chose pour l’effacer ?
Qu’allait il nous dire ?

Tenant toujours la main de ma bien aimée j’étais tout ouïe !!!
Ce n’était pas les premières paroles qui m’avaient frappé non !mais cette révélation
je me levai d'un bond
Dites , dites moi son nom je vous en supplie maintenant que j’aille, que nous allions la trouver

La chape qui pèse sur mes épaules se soulève enfin !!
Où ? Dans qu’elle ville réside-t-elle ? dis moi !!
je pars sur le champ !

J’étais déjà debout, impatient ! Prêt a enfourcher Seraphina qui tressaillit quand elle entendit que je prononçais son nom
S IL TE PLAIT JAMES !!! §§§§§§§ je m’étranglais

--James_deliberances

Holà, Phyll! Calme donc tes ardeurs! On dirait un Bocalow!je fis un clin d'œil à ZafaraBien, d'après les dernières informations qui sont parvenues à mes oreilles, ta sœur se trouverait encore à Paris, enfin, elle est peut-être en voyage, mais c'est la dernière information que me soit parvenue. Elle est passionnée par la peinture et peint elle même lorsqu'elle ne travaille.Elle écrit beaucoup de poèmes aussi. En souvenir de ton père qui traîne sa tristesse dans le royaumes...
Elle a une palette de couleurs impressionnante! Elle répond au doux prénom de Genièvre. C'est fou ce qu'elle peut te ressembler, même couleur de cheveux, même nez, même menton, lèvres fines, teint rosé surtout sur les joues. Et puis, elle a ses grains de beauté, un sur la tête, et un à ce que l'on dit sur le fessier! ^^Ses yeux... Ceux de ta mère alors que tu as ceux de ton père. Elle est vive et les hommes cherchent dans ses yeux un peu de réconfort. Elle a les yeux couleurs d'ambres, deux grands lacs d'or dans lesquels ont aimerait se noyer. Je crois qu'elle a tenu une auberge à Breda, Aux Trois Fers.

Je ne pouvais que dire la vérité. Mes souvenirs n'étaient jamais faussés, je ne buvais pas, ils étaient juste, parfois mélangés. Mais là! C'était différent...

Phyll

C’est vrai je m’emballai vite quand on me parlait de celle qui était ma sœur que je ne connaissais même pas, après tout

J’avais pourtant hâte de retrouver ce lien avec l’histoire de ma vie
Si elle était dans le besoin je me devais de la protéger

Allons !!!Voyons , voyons reprend ton sang froid Phyll
Zaf risque de porter ombrage sur ton emballement, ce qui est ridicule !

Je m’asseyais auprès de Zaf et l’entourait de mes bras
Et lui soufflait «
Ma cherie qu’elle est cette ombre qui passe dans tes yeux ?
Si tu pouvait lire en moi, tu y verrais que tu es la seule et unique
Mais que mon cœur a plusieurs pieces dans la maison!!
Toi tu es celle qui l’occupe en entier ! Elle est remplie d’un amour sans partage

Mais il y a aussi celle de mes amis avec qui je partage le pain et le vin
D’autres en construction comme celle des enfants à venir que tu vas me donner tout au long de ta vie
il y en a d’autres vides qui ne demandent qu’à être remplies
Comme celle de ma famille que je trouve atrocement déserte

James me regardait perplexe , tant d’emballement et puis d'un seul coup mon air dubitatif
Il paraissait si sur de lui !
Cependant trop de détails tue le détail !!!!

Il m’en parle comme s’il avait vu ma sœur la veille et vu qu’elle !alors que tous ces jours où nous étions ensemble il ne m’en avait soufflé mot !!
Me dit qu’il avait des informations comme si une enquête était menée !!

Il me gavait de détails ,comme si il avait fait une enquête préalable nous concernant , alors que je ne connaissait même pas l’existence de ma jumelle !
C’est vrai il avait raison ………..calme toi Phyll,……Pour ça OUI

Cher père , je ne doute pas de tout ce que vous me dites ! et dès demain je tenterai le voyage pour retrouver cette sœur qui m’échoit si l’état de Zaf le permet

Qu'n penses tu ma cherie ?

Qu’elle ville dites vous ? quel duché Breda ?? qu’elle province ?

Et Paris , Paris c’est vaste Paris ! vos agents devraient vous donner plus de détails
Des cercles qui reçoivent des femmes peintres ne doivent pas courir les rues !
[b]J’attendais sa réponse

J’attendais sa réponse

Fostine

fostine avait laisse mssir james a son rendez vous

elle n'avait cependant plus envie de retourner chez elle,
elle longea la loire pendant quelques centaines de metre
s'appuya contre le vieux chene,et medita a ce qu'etait sa vie,
que faisait elle a tours ? peut etre son destin etait il ailleurs ?
elle se sentait si seule parfois,peut etre devrait elle voyager,tout recommencer ailleurs
tout etait confus dans sa tete,,elle ne savait plus ou elle en etait......
les minutes passerent les unes apres les autres,elle ne se sentait pas l'humeur a rejoindre ses amis en taverne se soir...elle dcida de rentrer directement a son logis....

Phyll

La reponse de James tardait a venir !
de loin je vis Fostine , qui rentrait et semblait nous éviter , Je l'a suivais des yeux
Je chchotais à ZAf Qu'est ce qu'elle a Fosti ?
son air triste me chagrina!!!
je pensais ---

allons, allons un petit coup de cafard t'as envahi je vais t'emmen er a la peche un de ces jours promis je e te ferai voir quelques trous c'est bien rare si tu ne prends rien

--James_deliberances

Oh, tu auras plus de mal à la trouver, elle ne fait partie d'aucun cercle! Elle peint sur les murs de sa maison, quand elle a un peu de temps libre. Sinon, tu pourrais la trouver à l'ombre d'une fontaine en train de peindre des enfants qui jouent près de l'eau ou près des bois, à reproduire la nature et les couleurs de la saison. Je pense que peu de gens la connaisse, elle aspire plus à la solitude qu'à la vie en communauté. Ne cherches pas à Breda, cherches peut être près de Limoges et puis vers Paris. Ses parents adoptifs ont déménagés la bas.Elle est peut être aller les voir. Il me semble que leur nom de famille était Derosebourg, elle l'a peut être utilisé pour avoir une identité, après tout, elle était quasi orpheline.

Parler autant m'avait un peu essoufflé, je repris doucement une respiration normale.

Phyll

Il me fallait convaincre Zaf , maintenant de me laisser partir a la recherche de ma Jumelle

Après tout Limoges n’était pas si loin je lui proposerai de l’emmener Si elle veux venir !

Il me fallait être certain avant de tenter d’autres aventures, de ce que m’avançait ce vieillard !

Après tout j’avais une piste !!

Merci James !! je te suis reconnaissant de tes informations alors dis moi !!!
Tu me dis que ma jumelle s’appellerait Derosebourg et qu’elle se trouverait actuellement a Limoges ou à ses alentours ? qu’elle a une maison décoré par elle, que c’est une artiste , qu’elle doit aimer surement les enfants puis qu’elle les dessinent souvent ! qu’elle est un peu sauvage

Zaf ma cherie tu me semble si convaincue de ce que dit ton père,

Crois tu que je devrais suivre cette information ?

Zafara

Zafara avait gardé le silence durant les échanges d'informations, lorsque Phyll lui posa une question, elle savait déjà sa réponse. Elle faisait une entière confiance en son père, depuis toujours et cela jusqu'à sa propre mort, elle lui répondit:

Tu devrais y aller, je suis sûre de ce que dis mon père, à part quelques fois, il réfléchit toujours avant de dire quelque chose. Tu peux être sûr de ce qu'il avance, cela dit, je ne crois pas pouvoir t'accompagner, je suis fatiguée en ce moment et j'ai besoin de repos mais ne t'en fait pas pour moi, mes amis veilleront. Va donc retrouver ta sœur, tu seras d'autant plus heureux après.
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Phyll

Regarda Zaf dans les yeux !
Je te crois mon tresor !

James, Je te crois !je ne vais pas tarder a partir a la recerche de ma soeur
ares leeee concours de la cueillette des fruits
Si tu es dans les parages veille sur t a fille n'est ce pas !!!

Je rentre avec elle !! viens diner Ce soir si tu veux !

Tu feras conaissance avec Galbert mon père de Coeur !
Il pars cette nuit !! Il sera heureux de te revoir!! puisque tu dis le connaitre il sera heureux dee te voir

--James_deliberances

Fort bien fils, j'accepte!Maintenant, me reconnaitrai t'il après toutes ces années! Nous verrons bien cela, à tout à l'heure!

Après quelques signes de la main, je partis vers mon auberge pour me préparer pour ce soir. Me laver, changer de vêtements...

Ellana

Ellana était de retour à Tours, elle avait voyagé toute la nuit et l'idée de retrouver ses amis turons n'avait que facilité la longue marche
Apres s'être séparée du groupe de soldats qui étaient avec elle pendant le voyage, elle s'était dirigé vers les rives de la Loire, lieux qu'elle aimait beaucoup, surtout en periode d'insomnies
Aujourd'hui c'était le cas, elle s'instala alors dans l'herbe pres de l'eau, les genoux repliés contre son coeur
Mumbly lui manquait déjà, elle ne l'avait pourtant quitté que la veille au soir mais l'avoir loin d'elle une nouvelle fois l'atristait
C'est en pensant à lui qu'elle vit l'aube pointer, elle regardait ces si belles couleurs esperant que lui aussi pouvait admirer ce magnifique spectacle
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Si j'avance suivez moi! Si je meurs vengez moi! Si je recule Tuez moi!

Allista

Elle avait fait le compte de ses écus et malgré son ventre qui gargouillait, tant elle avait faim, elle avait constater qu'elle avait déjà un joli pécule. Il lui en fallait plus pour devenir paysanne, mais à chaque jour suffisait sa peine et elle patienterait !

Quelque chose lui trottait dans la tête, un je ne sais quoi qui la dérangeait. Sa marraine lui affirmait qu'elle n'avait pas d'éducation féminine, mais pourquoi lui fallait une éducation de ce genre ? Elle savait garder des moutons, cueillir des champignons et surtout les reconnaitre, grimper aux arbres, couper du bois, récolter des plantes qui soignaient, poser des collets, soigner les pattes des chiens et les moutons et manger ce que la nature lui offrait de comestible et chasser les oiseaux avec sa fronde. Elle haussa les épaules et se dit que les gens de la ville étaient bien difficiles !

Toutefois Allista avait une soif d'apprendre qui était considérable et elle s'appliquerait à devenir ce que sa marraine voulait faire d'elle, un jeune fille bien élevée. Aussi décidait-elle de devenir soignée et propre sur elle. Tout en se dirigeant vers la rivière, elle cueillit de l'herbe à savon. Bientôt elle n'en trouverait plus, l'hiver endormait tout ! Munie d'une grosse poignée, elle dénicha non loin du rivage un gros chêne et y posa sa besace.

- Bon allez, au bain petite bergère et frottes-toi bien derrière les oreilles. Elle rit en disant ça, avec une voix grave, elle venait d'imiter son père et pensant à lui, une larme coula sur sa joue pleine de poussière, y laissant une trace blanche ! Comme il lui manquait !

Elle entra dans l'eau toute habillée, inutile de laver ses vêtements à part, il lui fallait rester décente ! L'eau était glacée, l'automne arrivait à grands pas ! Elle grelottait mouillée jusqu'à la taille, mais elle continua à avancer.

- L'eau froide revigore l'esprit et éclaircit la mémoire petite ! lui affirmait son géniteur chaque fois qu'elle pleurait en prenant un bain d'eau glacée, aussi serra-t-elle les dents et commença-t-elle à se frotter vigoureusement.

Allista

Une fois débarrassée de la crasse qui souillait ses vêtements et son corps, Allista sortit très vite de l'eau. Elle se réfugia sous le grand chêne et sortit de sa besace de quoi faire un feu, et un tissu pour se sécher.

Ses cheveux blonds dégoulinaient et elle les frotta avec une force inhabituelle.

Puis elle partit à la recherche de bois sec, ce qui ne fut pas une mince affaire.

Elle dû s'enfoncer un peu dans un bois attenant pour trouver ce qu'elle cherchait, mais elle revint avec un maigre fagot certes, mais assez conséquent pour se réchauffer. Elle avait les doigts gourds mais réussit néanmoins à actionner son briquet à silex et à embraser les quelques brindilles qui lui servaient de petit bois.

Puis elle sortit sa plume et son parchemin et s'installa en tailleur aussi près de la flamme qu'elle pû le supporter. Là elle écrivit :

L’antre de la différence,

Seuls parfois sont ainsi les humains,
Même très entourés ils sont seuls.
Par accident ou par volonté, ils errent sur les chemins
Leurs âmes tourmentées bien plus qu’ils ne le veulent.

Ils se perdent dans les méandres du néant
Et comblent leur vie de petit rien
Ils souffrent en silence en faisant semblant,
En espérant un miracle, un meilleur demain.

Mais à quoi bon s’entourer des autres
Lorsque l’indifférence supplante tout !
Je suis différent est-ce ma faute
Dois-je souffrir debout plutôt qu’à genoux ?

Nul regard ne se posera sur moi
Nulle gentillesse, nulle attention
Que de l’indifférence ou des regards froids
Tel est mon quotidien, je dois m’en faire une raison…

La solitude est ma seule compagne sur terre
Et je dois l’accepter ainsi
Seul pour la vie, mon orgueil se terre
Entendez-vous mon silence qui pousse un cri ?

Une larme glissa sur sa joue et elle l'écrasa en reposant sa plume. Parfois les mots qui sortaient de son esprit lui faisait mal ! Elle resta là blottie près du feu, le regard dans le vide, épuisée par les émotions qui l'envahissaient.

Fostine

fostine alla se promener au bord de la loire
cela faisait bien longtemps qu'elle n'etait pas revenus ici
pour bien des raisons ,elle se sentait bien triste depuis quelques temps
heureuse de n'avoir rencontré personne sur son chemin,les yeux rougit, elle alla s'assoir dans son petit coin secret ,la ou personne ne la verrai pleurer et enfin elle se laissera aller..........

Robin_de_locksley

Rob' avait voyagé de nuit depuis Vendôme et atteint Tours au levé du jour. Après s'être présenté au lieutenant Feänor, ce dernier lui avait donné congés. Muni de son barda, Robin décida d'aller se reposer sur les bords de la Loire. Sur le chemin, il vit deux inconnues qui semblaient bien tristes et perdues dans leurs pensées. Le vendômois mit un petit moment avant de trouver l'endroit idéal: un gros chêne à deux pas du fleuve afin de pouvoir profiter de l'ombre et de la fraicheur. Il déposa donc son paquetage au pied de l'arbre et profita de la proximité de la Loire pour se débarrasser de la poussière du voyage. Une fois lavé, il alla s'adosser au chêne, rabattit son chapeau sur son nez et piqua un petit roupillon.
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Kathelle

La jeune femme était arrivée le matin même dans la cité, à peine quelques jours la séparaient de sa première visite. Quelque chose avait changé, elle n’aurait su dire quoi ; la ville semblait différente, l’accueil l’était aussi…à moins que la différence ne vienne d’elle ! Elle traversait les ruelles sans hâte, croisant les habitants sans les voir vraiment, marchant sans but précis, juste besoin d’un peu de calme, d’un peu de repos après la nuit passée.

Au détour d’une rue, derrière un moulin, elle découvrit le fleuve….Un sourire se dessina sur ses lèvres, le havre espéré se trouvait devant ses yeux ; elle se promena sur la berge un long moment et ne s’arrêta qu’en repérant une zone tranquille, à l’abri des regards. Bottes et bas ôtés, elle pénétra dans l’eau fraiche jusqu’à mi-cuisse….Brrr, un frisson la parcourue et elle sorti rapidement ; inutile d’attraper la mort, cette dernière la trouverait bien assez tôt.

Rapidement séchée, elle s’allongea dans l’herbe, songeuse ; l’astre solaire brillant de mille feux, elle baissa les paupières et s’endormit…
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Bragalan

Bragalan avait l'ame mélancolique ce soir, il avait besoin de réfléchir, et le meilleur endroit pour ça, ne pouvait être autre que le calme et la quiétude des berges de loire, où seul le clapottis de l'eau qui s'écoule inlassablement, épouse les silences environnents.

Il marchait lentement sans but précis, les yeux dans le vague et l'esprit vagabond, l'éclat du croissant de lune transpercait la pénombre, étalant son reflet jusqu'au grand saule quelque peu éffeuillé par les premiers stigmates de l'automne. Il s'y adossa, se laissant glisser jusqu'au sol, et scruta longuement le ciel parsemé d'étoiles, se demandant s'il serait pas venu le moment......le moment d'aller les rejoindre....

Fostine

fostine avait vu bragalan s'approcher de la loire,
il semblait bien triste lui aussi,elle l'observa un moment,
l'astre de la nuit eclairait son visage,il avait les trait fin mais elle ne saurai definir son age,il avait de magnifiques yeux noisette assombris par je ne sais quel secret ,mais remplis de chagrin

je le vis se laisser glisser de long du saule
il regarda le ciel puis ferma les yeux

je m'approche sans bruit

bonsoir bragalan , quel chagrin essaie tu de noyer ici

a mon tour je me laisse glisser le long du saule ,assise pres de lui,je regarde les etoiles,je ferme les yeux

peut etre qu'il est temps pour moi d'aller les rejoindres

aucun de nous ne dit mot,

la nuit etait maintenant tombé depuis longtemps,
il faisait froid, je fini par sombre dans une douce torpeur

Bragalan

Ses pensées s'octroyaitent ses tourments, le temps semblait comme stopper sa course, il était là depuis des minutes ou plusieurs heures peut être, il n'en avait plus la notion, cependant une voix, comme au loin se fit entendre et devint de plus en plus distinctible, une voix douce et tremblante.

Citation:

bonsoir bragalan , quel chagrin essaie tu de noyer ici

Il ouvrit les yeux sur le visage d'un ange, sur le moment, un frisson le parcouru, avait-il fait le voyage ? Déjà ?, ces yeux clairs et ce regard si doux semblait lui donner raison, il se frotta rapidemment les yeux...

Fos..Fostine ? C'est bien toi ? Il y a longtemps que tu es là ?

Sans même la saluer, tant sa surprise était grande et fort agréable, il lui sourit, essayant par la même de masquer son désespoir maladroitement, alors que sa question l'avait déjà découvert.

Euh....pas vraiment de chagrin, juste un brin de mélancolie saupoudré d'une pincée de solitude, voilà tout !
Et toi ? Ca fait longtemps...
Mais tu n'a pas l'air bien guillerette non plus !

Ils se tenaient là, assis tout deux sous cet arbre, ravi l'un comme l'autre de se revoir, malgrés leur tourments respectifs.

Fostine

fostine ouvrit les yeux

je t'ai regarder un moment,avant de venir troubler ta quiétude et quand je me suis approché j'ai eus l'impression que tu voyais un fantome
tes yeux ont brillés ,sans doute revais tu...

parfois j'aimerai aller rejoindre les etoiles........
je ne sais pas quoi faire de ma vie ,elle est si ...fade

je pensais que tu avais quitter tours...

Bragalan

En fait, cela m'a surpris de te voir, j'étais loin d'ici, tout la haut parmi elles, j'aime bien venir ici la nuit venue, comme tu le sais, j'y retrouve calme et sérennité.

Non, je n'avais pas quitté Tours, je suis bien là mais dans l'ombre, sans but précis, à la recherche de je ne sais quoi, je me dis qu'il suffit d'un rien parfois pour refaire surface...

Il lui sourit, se lève et lui tend la main pour l'aider à se relever.

Que dirais-tu d'aller faire un petit tour le long des berges, la nuit est belle profitons en ! Je vais te montrer mon tout nouveau champs de maïs, je l'ai pris là tout proche de cette loire que j'apprécie tant.

Il espérait bien se changer les idées, et par la même, les siennes en même temps, pour un soir, un soir au bord de loire.

Fostine

oui c'est une merveilleuse idee,l air est encore doux profitons de faires quelques pas

fostine pris la main qu'il lui tendait
etrangement et contre tout attente elle etait douce
elle se releva doucement

allons y montre moi ton champs

fostine aimait sa compagnie ,et les moments de silence qu'ils leur arrivait de partager

se soir elle esperait lui faire oublier , pour un instant le detresse dans laquelleil se terrait

tu devrais sourire plus souvent,le sourire te vas bien

Robin_de_locksley

Le soleil s'étant couché depuis un certain temps, la chaleur éclipsée avec lui, Robin commençait à avoir froid.
Il remit ses bottes puis sa pèlerine noire et rabattit le capuchon sur sa tête. Son paquetage atterrit une nouvelle fois sur ces épaules et le vendômois pu à nouveau prendre la route.
Direction, une auberge... La première rencontrée fera l'affaire.
En prenant le chemin de la ville, il croisa Fostine main dans la main avec une personne qui lui était inconnu. Il leur adressa un signe de main et reprit son chemin vers la ville, sourire au coin des lèvres .
_________________

Bragalan

Animés par une discution entrecoupés de sourires, ils semblaient heureux de se retrouver là, à un moment où l'un et l'autre en avait peut être le plus besoin.

A la croisée des chemins amenant à la ville, ils croisèrent un homme, encapuchonné et harnaché d'un sac imposant, sans doute un voyageur où un marchant ambulant, au demeurant fort sympathique, il leur fit un signe de la main pour les saluer.

Une petite brise à la fraicheur sensible se faisait resssentir à présent.

Tu n'a pas froid ?

Sitot dit sitot fait, Il ota sa capelline et la déposa sur les épaules de Fostine.

Ils reprirent leur promenade, lentement, tout deux côte à côte, elle dégageait un subtil et délicieux parfum tout à fait en harmonie avec les premières esquisses de l'automne, le temps semblant immobile dans l'indicible perfection de la nuit...

Fostine

il avait passé sa capeline autour de mes epaules,
je le regardais ,surprise de cette attention

le chaleur qu'elle me procura melée a l'odeur de son corp qui s'en degageait me troublerent quelques instants

il est vrais que la nuit c'est rafraichit,je ne pensais pas m'attarder autant mais tu vas prendre froid, peut etre devrions nous rentrer,nous verrons ton champs une autre fois....

pourquoi dis tu des betises ,tu n'as aucune envie de rentrer

il ne me repondit pas de suite
un large sourire se dessinait sur son visage que la lune me permettait parfois d'apercevoir

Bragalan

Fostine semblait troublée par son attention somme toute normale pour lui et dictée par la plus élémentaire des galanteries.

Citation:

je ne pensais pas m'attarder autant mais tu vas prendre froid, peut etre devrions nous rentrer,nous verrons ton champs une autre fois....

Ne t'inquiète pas de moi, le froid j'en ai l'habitude, et puis celui ci n'a pas le mordant de ceux que j'ai pu connaitre autrefois...

En espérant ne pas l'avoir genée outre mesure, il lui sourit, et l'invita encore à prolonger quelque peu cette agréable promenade en sa compagnie, ses derniers mots "une autre fois..." le ravi, lui laissant espérer d'autres lendemains...

Allez vient vite que je te montre ce champs magnifique !

Sans réfléchir , il rit et prit sa douce et fine main dans la sienne, et se mit à courir quelques dizaines de mètres en l'entrainant avec lui, fier et excité de lui montrer sa nouvelle acquisition.

Fostine

il me prit la main et se mis a courrir,nous devalions les sentiers tel deux enfants profitant des derniers instants de leur jeunesse ,il adapta sa course a la mienne

il riait

pour un instant nous etions heureux,oublié peines et chagrins,oublié la guerre qui menace,il n'y avait que nous...
nous et cette loire qui nous etait si chere......

il s'arreta soudain devant une clairiere,je faillit perdre l'equilibre
j'etais essouflé,decoiffé mais quelle importance

je riais toujours

pourquoi t'arrete tu ...je ne vois pas de champs ici.......

je tournais autour de moi essayant de distingué un champs mais malgré le clair de lune je n'y voyais pas a deux metres

ou sommes nous , je ne reconnais pas cet enfroit

Bragalan

Il stoppa net sa course éffrenée en reconnaissant l'endroit, juste derrière une bordée de peupliers aux feuilles déjà passablement marqués des premières caresses de l'automne, un petit lopin de terre se trouvait là et attendait semailles.

Fostine, reprennait doucement sa respiration, secoua la tête en riant pour remettre de l'ordre à ses cheveux ce qui me troubla sur l'instant, elle cherchait, de droite et de gauche, semblant comme égarée, le pourquoi de notre présence en ce lieu précis.

Regarde là ! Plus prés ! Juste derrière les grands arbres, devant toi, il se cache là mon champs !

Le petit terrain de quelques ares, parsemé de mauvaises herbes et jonché de plusieurs souches n'avait rien d'une terre de culture, mais il en était fier, c'était la sienne, et avec force et courage il en ferait probablement une terre fertile et prolifique.

Alors t'en pense quoi ? Y a du travail mais bon !

Il la regarde, lui sourit, comme un enfant excité de lui faire partager son enthousiasme devant la découverte d'un quelquonque trésor.

Fostine

apres avoir reprit son souffle,fostine s'avança vers l'endroit qu'il lui indiquait

juste derriere les arbres faisant face a la loire ,il etait la,certe il y aurai du travail avant de semer,mais elle savait, sans pourtant vraiment le connaitre,qu'il mettrait le coeur a l'ouvrage et que bientot de beaux epis remplaceront souches et autres mauvaises herbes

je fus touché qu'il est eu envie de me le faire decouvrir
il etait si fiere de son acquisition,a l'instant present j'aurai meme dis qu'il semblais heureux

alors voila ton tresor !
je t'aiderai a le defricher si tu veux
maintenant tu es un vrais turon !

fostine se rejouie interieurement , maintenant il avait une attache a tours,il ne fuirai plus.........

fostine entra sur la terre de bragalan

viens!
soit le vienvenus chez toi

elle alla s'assoir quelques instant au bord de l'eau
admirant le scintillement des etoiles sur la loire

la nuit etait belle,ses peurs avait disparuent,elle aimerait que le temps s'arrete,prit une profonde inspiration et se laissa tomber sur l'herbe deja humidifié par la rosée

je n'ai plus envie de rejoindre les étoiles pensa t elle

Bragalan

Il était ravi de voir quelle partageait son enthousiame, son visage s'illuminait, comme des perles ses yeux brillaient comme irradiants dans les méandres de la nuit, il en fut même gené de la contempler ainsi, mais ses chagrins d'hier semblaient avoir fait place à la quiétude et à une certaine sérénité retrouvée.

Il la rejoint, étendue qu'elle était sur l'herbe humide de ce bord de loire, la regardant quelques instants, un petit sourire égayait son visage, elle fixait les étoiles, puis ferma doucement ses paupières, ses pensées, dès lors, fut elles emplient de bien être.

Je restais là à coté d'elle, sans dire mots, en savourant ce moment, en me disant que rejoindre les étoiles n'était plus necessaire, l'une d'elle m'avait rejoint déjà.....

Fostine

les paupieres fermées,je l'entendis approcher......

je restais là, immobile, gouttant a la douceur de la nuit

je sens son regard sur moi

j'aurai aimé savoir a quoi il pensait a cet instant

puis il s'allonge a son tour,sa main effleura la mienne

je le regarde

pourquoi ai je l'impression de te connaitre depuis toujours ?

je lui sourit

une etrange lueur brillait dans ses yeux

qu 'y a t il ? demandais je, quelle est cette etoile que je vois briller dans tes yeux

Bragalan

Appuyé sur le coude, étendu prés d'elle, il la regardait toujours lorsqu'elle ouvrit doucement les yeux.

Citation:

pourquoi ai je l'impression de te connaitre depuis toujours ?

Il lui sourit, cette impression était aussi la sienne, comme si loin d'ici en d'autres temps, il s'était déjà connu ailleurs, tellement ils étaient proche en ces instants.

Peut être cette attirance commune pour cet endroit la nuit venue, ce besoin partagé de se ressourcer et de se confier aux étoiles, ou tout simplement la découverte d'un idéal...

Citation:

qu 'y a t il ? quelle est cette etoile que je vois briller dans tes yeux

Légèrement troublé par sa question, il ne dit rien, et se contente d'un petit sourire en guise de réponse, son silence en disant bien plus que des mots.....

Fostine

il lui sourit

peut etre devrions nous rentrer

dit elle sans grande conviction

ce fut la deniere image que fostine vit avant de refermer a nouveaux les paupieres

ses yeux devinrent lourds,la journée riche en emotion, ajouté a sa dure journée de labeur ,avait fini par avoir raison de ses forces

elle se laissa emporter doucement dans cette torpeur et fini par s'endormir

bragalan toujours accoudé a ses cotes,elle se promit de ne se laisser aller que quelques minutes avant de regagner son logis

Fostine

fostine constata avec regret que plus personne ne frequentai cet endroit

ces sentiers chargés de souvenirs elle ne voulait pas les voir disparaitre

un regard,en direction de l'eau,un autre vers le ciel.......puis , elle se mit a marcher le long de la rive,sans se retourner,elle passa devant le moulin de phyll,le champs de braga......

non cet endroitne peu pas disparaitre!

Hakon_

Håkon avait beaucoup regretté son départ du Danemark. Une des choses qui lui avaient le plus manqué étaient sans conteste la navigation, avec son père le long des fjords gelés et les longues soirées où toute sa famille mangeait les poissons péchés par les pécheurs de son père tout en félicitant le jeune garçon pour sa pêche miraculeuse. Il sourit en repensant à cette gentillesse faite alors à un enfant qui était fier de de ses actions dans une famille où tout le monde l'encourageait.

Son arrivée en Provence lui avait permis de retrouver les étendues d'eau, même si naturellement les fjords et les ours étaient bien loin et que la température de l'eau était presque "trop chaude" pour le jeune danois. Il avait pu apprendre à naviguer dans les eaux méditerranéennes et à pêcher du thon plutôt que de la morue. Les vents changeants de la mer du sud le changeaient des tempêtes hivernales rencontrées dans la Mer du Nord et les bateaux à gréements latins se manœuvraient autrement plus facilement et virevoltaient au gré des vents alors que les grands bateaux à voile carrée étaient lourds et se faisaient mieux aux grands mouvements nordiques.

Arrivé en Touraine, il avait pu découvrir les rives de la Loire et il avait été impressionné de voir un si grand fleuve. Aujourd'hui, il avait décidé de s'y rendre lorsqu'il avait appris l'ouverture prochaine d'un port à Tours, lequel accueillerait les bateaux venant charger passagers et marchandises. Le cœur de Håkon battait légèrement plus rapidement qu'à son habitude. Il avait hâte de voir ces premières voiles se lever et parcourir le fleuve. Il s'installa à l'ombre d'un arbre, son écritoire de voyage déplié et il commença à dessiner le port tel qu'il l'imaginait et prit des notes sur un projet qu'il imaginait sur la Loire.
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Fostine

chemin faisant,fostine s'arreta brusquement,

un port a tours !

elle se souvenait avoir entendu parler de se projet

vite elle rebroussa chemin,il lui fallait en savoir plus

ou allait il etre contruit...allait on detruire se merveilleux endroit

prise de panique elle se mit a courrir

elle devait en savoir plus

Zafara

Zafara passa près de la Loire en cherchant Phyll dans la ville, elle s'attarda un instant près des arbres aux feuilles jaunies et rougies. Se nettoya les mains dans l'eau et contempla cet endroit magique.
Tant de souvenirs résidait en ce lieu.

Amour passion et belle discussion, elle s'assit dans l'herbe en caressant du bout des doigts l'eau.
Elle était très fraîche. En prenant appui sur une branche, elle se releva et regarda la cascade,par une brèche, l'on pouvait la traverser mais elle ne pouvait espérer s'y glisser avec son tour de taille.

Son ou ses enfants, il était trop tôt pour le déterminer...Il faudrait attendre quelques mois...
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Arfast

Arfast arriva avec sa magnifique épouse sur les rives de la Loire. Il l'entraîna avec lui le long du fleuve en souriant. Aujourd'hui était un jour très spécial pour eux. C'était le jour anniversaire de leur premier bal, leur première sortie, et leur premier baiser ... Pour l'occasion il voulait l'emmener danser, bien qu'ils ne soient pas chez eux. Il espérait raviver ce souvenir si joyeux et il n'avait pas manquer d'emmener son luth, pour jouer la mélodie qu'il avait composer pour lui déclarer sa flamme le soir du Bal d'Automne.

Ils s'arrêtèrent un moment, loin des regards, et Arfast en profita pour l'embrasser avec tendresse. Les lèvres de son aimée le réchauffèrent et le revigorèrent dans la froideur d'automne.

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Joshin

Comme le temps avait passé vite depuis ce tout premier jour! Et comme les évènement s'étaient enchainés et succédés, pour arriver maintenant à cette vie si heureuse et si riche d'émotions et de bonheur.
Jamais elle n'aurait pensé, lorsqu'elle avait timidement accepté l'invitation de ce beau soldat, qu'il allait bouleverser sa vie à tout jamais, et lui apporter tant de joies.
Ils avaient parlé de cet anniversaire, échafaudé des projets: mais la vie, et leur condition de soldats en avaient décidé autrement, et ils se retrouvaient à Tours, loin de leur maison et surtout de leur enfant. Tous les deux avaient le coeur gros en y pensant, et cette escapade à deux, le long des rives de la Loire, était la bienvenue.
Lorsqu'ils s'arrêtèrent, son mari l'embrassa, et elle retrouva l'émoi de leur premier baiser, lors de ce bal d'automne. Elle espérait qu'il lui jouerait le morceau qu'il avait composé pour elle, il n'avait plus beaucoup de temps pour l'enchanter par sa musique et elle le regrettait.
La journée avait été magnifique, le soleil était encore assez haut et chaud, mais elle savait que la soirée deviendrait vite fraîche. Aussi, elle regarda son mari en souriant:

- Mon coeur, nous pourrions nous asseoir un instant, pour profiter de cette belle après-midi. Qu'en dis-tu?

Arfast

- Mon coeur, nous pourrions nous asseoir un instant, pour profiter de cette belle après-midi. Qu'en dis-tu?

Ce serait avec plaisir mon amour. Asseyons-nous.

Il aida son amour à s'asseoir sur un rocher, et fit de même. Il sortit ensuite son luth pour entamer la chanson qui était si chargée de sens pour eux. Le Goût de Vivre. Il plongea son regard dans le sien et gratta les cordes pour son amour. Une vive mélodie les enveloppa alors, un amour sous forme de sons tel qu'il avait jailli de son coeur le soir où il lui avait avoué son amour pour elle. Ils restèrent ainsi à se regarder et à se rappeler leur gestes, leurs paroles échangées sur le balcon ce soir-là. Lorsqu'il termina la mélodie, un moment de silence s'installa, rompu uniquement par le son des eaux du fleuve.

Il déposa alors son luth contre la pierre, et prit sa main dans la sienne.

- Mon aimée, m'accordes-tu cette danse ?

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Joshin

Assise près de lui, elle écoutait cette mélodie chère à son coeur. Elle revivait par la pensée cette soirée belle entre toutes, et qui s'était terminée, mais sans doute était-ce déjà un présage, par leur mobilisation et le départ d'Arfast pour Orléans, alors qu'elle-même partait à Blois.
Elle se souvint de la lettre encore un peu timide qu'il lui avait envoyée, avec une rose rouge prise dans les jardins du Château. Une rose blanche était ensuite venue rejoindre cette première fleur dans son coffret aux souvenirs, qu'elle emportait toujours avec elle dans ses déplacements. Les lettres de son mari s'y trouvaient aussi, et elle les relisait souvent, surtout les soirs où les devoirs de sa charge retenaient Arfast loin d'elle.
Le luth s'était tu. Ils restèrent main dans la main, et il lui demanda:

- Mon aimée, m'accordes-tu cette danse ?

Les yeux brillants, elle lui sourit et se leva:

- Rien ne pourrait me faire plus plaisir en cette soirée, mon coeur...

Pendant que son mari l'enlaçait, mille violons chantaient dans son coeur et elle eut en pensée une prière muette pour que leur bonheur, leur entente et leur complicité durent par delà le temps qui passait.

Joshin

La danse se terminait... la tête posée sur l'épaule de son mari, Joshin continuait son rêve éveillé....

Et puis, son mari l'embrassa doucement:

- Mon aimée, nous devons rentrer, nous sommes attendus à Chinon

Voilà, leur temps à Tours leur était compté. Ils allaient quitter la ville qui avait été accueillante pour tous les soldats, et le regrettaient un peu.

Ils rentrèrent lentement préparer leur maigre bagage.

Fostine

en route pour la taverne ,fostine decida de passer par les bords de loire

la ou elle avait retrouve celui qui avait fait battre son coeur,celui qui sait la rendre heureuse........

elle repensa aux merveilleux moment qu'ils avaient partagé ici meme et se depecha d'aller l'attendre en taverne

Kathelle

[EN VILLE]

Les semaines passaient mais finalement rien ne changeait…Après une chevauchée nocturne, elle avait rallié les remparts tourangeaux ; arrivée sans encombres, la peur au ventre de croiser quelques soldats zélés ou autres brigands peu scrupuleux. Le poste de garde ; la jeune femme met pieds à terre, habitude prise au cours du voyage…la sentinelle, fatiguée par la nuit blanche, n’aimait guère les cavaliers qui la toisaient du haut de leur monture. Ne pas attirer l’attention, se fondre dans la masse, pouvoir avancer.

L’indiscutable passage à la mairie…bien qu’elle connaisse la cité pour l’avoir déjà visitée, mais les événements étaient propices aux nouveautés diverses…rien, point de message, démerdez-vous ! Y-aurait-il un souci supplémentaire dans la ville ? Possible mais elle n’en avait cure, avancer encore. L’incontournable passage à l’hôtel…un bouge dans les bas fonds de la capitale, celle là ne dérogeant pas à la règle ; pas de vagabondage, ce qui, à bien y réfléchir n’était pas plus mal…ses reins lui rappelant douloureusement l’expérience de Chinon. Le taulier souriant et accueillant, sans doute trop heureux d’avoir clientèle dans un tel taudis ; ambiance bienveillante malgré la vermine grouillante, et l’homme affable de reconnaitre la frêle silhouette…rapide échange de politesses et l’artésienne repart au milieu des ruelles.

[AU FLEUVE]

Bien que sa dernière traversée date de…de quand d’ailleurs ? Pfiou, quelques temps déjà…elle retrouva sans peine l’endroit où elle s’était arrêtée ; les arbres perdaient doucement leurs feuilles, créant un tapis aux couleurs automnales le long des berges. L’humidité ambiante fit frissonner la cambrésienne qui, cette fois, ne se risqua pas à provoquer les flots…Inutile de facilité la tache de la faucheuse.

T’es la reine pour te mettre dans le bourbier ! La guerre, le froid, la flotte…que fais-tu là Kat’ ? Que fuis-tu Kat’ ? Que cherches-tu Kat’ ?...autant de questions dont tu connais les réponses ! Le souffle n’éteindra pas la flamme, il faut faire face. L’azurée secoua doucement la tête, un sourire aux lèvres ; elle suivait le vent, l’élément protecteur et jamais plus ne s’en détournerait…pas de cœur, pas d’attaches !
Reportant son attention sur l’onde agitée, elle prit le chemin du retour ; l’heure d’aller se réchauffer devant un verre approchait…le départ aussi.
_________________

Fostine

de retour de son escapade a chinon fostine s'empressa de se rendre au bord de la loire,

l'air etait tiede et le soleil brillait en ces dernier jours d'octobre

elle deambula,heureuse,sur les sentiers quelques peu escarpé pour certain,
les feuilles des arbres avaient pris de magnifiques couleurs rouge et ambre

fostine respira profondement

admirant cette loire, calme et sauvage qui, inlassablement s'ecoulait vers d'autres horizons, elle su que jamais plus elle ne se sentirai seule
et c'est ici,contre cet arbre bi centenaire que son bonheur avait commencé

fostine decida de passer par le moulin de phyll avant de rentrer,cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas vu et commençait a s'inquieter
elle voulait aussi partager son bonheur avec son ami de toujours

Fostine

comme souvent, apres l'office du dimanche, fostine alla se promener sur les berges de la loire ,

l'absence prolongé de bragalan commencait a lui peser, c'est donc avec un peu de nostalgie qu'elle se didigea machinalement vers son petit coin fetiche,la ou elle pourrai mediter en toute quietude

Bragalan

Bragalan tout juste rentré de Loches, s'en alla sur les bords de Loire dans l'espoir d'y retrouver son amour, il savait qu'elle s'y rendait régulièrement, qu'elle y adorait cet endroit, SON endroit, celui où elle aime s'y ressourcer, prés de ce saule qui porte aujourd'hui les stigmates des premières caresse de l'automne.

Elle n'y était pas, elle n'y était plus, mais il savait qu'elle était sans doute venue, il sent sa présence, son parfum, il s'assoit quelques minutes, quelques heures même peut être, là, ou il sait qu'elle était probablement assise, il la respire, il la vit, il l'aime tellement......

Fostine

en passant au marché,fostine avait entendu clementus annoncer son depart de tours,ses pas la menèrent naturellement vers les bords de loire,ou elle avait passé ses meilleurs moments

arrive pres de son arbre,doucement elle le caressa de sa main une derniere fois,ici tout avait commencé,

fostine versa une larme , qu'elle s'empressa d'essuyer du revers de la main....

elle pensa a ses amis,hermine,laurent , titoche.....ils allaient lui manquer...

sa derniere pensée fut pour bragalan........

sur le tronc de l'arbre,ou ils avaient ete heureux,elle grava
"je taime" de la pointe de son couteau

apres un dernier regard pour les lieux , fostine prit son baluchon ,elle ne savait pas encore jusqu'ou elle irai,mais elle savait qu'elle longerai la loire

Phyll

où etait donc FOSTINE ,,??? je passais , dans le coin ou elle revait pour voir par hasard si elle ne m'avait pas laissé un mot !
MAIS ou etait elle donc ?
e me preparais a partir cce soir avec BOUDICCA

Garlaban

Garla se rendait souvent sur les bord de loire dans sa bonne ville de Gien, de passage a Tours, une fois n'est pas coutume, il décida de s'y rendre à la nuit tombée, la leur serait-elle aussi belle et tranquille que la sienne en Orléans ?

Dès les premiers instants, à son approche, la magie était la même, les reflets de lune à la surface de l'eau, ce clapotis rythmé contre la berge, ce calme et cette quiétude caractéristique de l'endroit où il aimait venir se ressourcer.

Il s'adossa contre le tronc d'un grand saule qui portait les stigmates de gravures de quelques amoureux de passage, et restait là à revasser quelques instants avant de reprendre la route pour Loches.
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Lieutenant des Maréchaux de la maréchaussée.
Amoureux de sa tite fleur Jasmine.

Phyll

je restais a l'endroit preferé ou FOSTINE aimat rever Jusquau soi
l'ecoute et la chaleur des bras de Melli m'avaien permi d'arriver jusqu'ici

CE Bradagan !! ce bau tenebreux avec qui elle etait partie
Quel mal lui avait il fait a mon ange qu'elle s'enfuit ainsi !!!
ha celui là avait bien disparu
et je me pris encore a marteler le sol, a le mouiller de mes larmes jusq'au soir

FOSTine !FOSTine !FOSTine !FOSTine .................
la nuit arrivait je regagnait le moulin

Mellisandre

Melli était sortie de la ville mais ses pas se faisait hésitants...

allait-elle fuir encore ? fuir toujours ?

maintenant qu'elle avait trouvé des amis, pourquoi repartir ?

il l'avait repoussé, rabrouée.. disant ne pas se lier à des inconnus... et elle était toujours une inconnue puisqu'elle n'était là que depuis 2 semaines...

c'était désespérant ses doutes qui la rongeaient !

la nuit tombait et elle n'était qu'aux portes de la ville. Elle repère un pont sur la loire, ses alentours sont bordés de roseaux.

elle en arrache quelques brassées et se confectionne un lit sommaire et se couche, tremblante de froid.

Altaiir

La soirée s'annonçait sombre et glaciale, le départ semblait être bien parti pour refroidir sur la monture...
Se baladant près de la sortie de la ville, Altaiir regardait le paysage autour de lui qu'il n'avait vu pendant si longtemps. Penché au-dessus de la rembarre du pont, il admirait la clarté de la lune sur la surface de la rive.
Descendant un peu plus son regard assombri de par sa capuche blanche, il fixa un peu penseur son reflet, le faisant disparaitre sur des cercles formées par la plongée d'un caillou poussé du bout de sa botte.

Il fut surpris en se retournant quand ses yeux croisèrent ceux d'une jeune femme qui semblait installer... ce qu'on pourrait appeler un lit.
Revenant à lui même, il prononça en s'inclinant doucement :

Bonsoir demoiselle, je me nomme Altaiir, que faites-vous avec ces roseaux ?

Concentrant son regard, il s'aperçut qu'elle grelottait, allongée dans son lit végétal... Il lui tendit doucement une main pour la relever en esquissant un petit sourire :

Vous n'allez pas rester toute la nuit ici quand même, vous allez mourir de froid. Je vais repartir ce soir, je vous laisse ma demeure, vous aurez plus chaud à l'intérieur, venez avec moi...

Retirant sa légère cape, il la glissa autour des épaules de la demoiselle, et la conduisit à son logis pour qu'elle s'y installe avant son départ.

Mellisandre

Mellisandre fut surprise quand la surface de l'eau se voila de cercles. Levant les yeux, elle vit un homme, le visage enfoui dans le capuchon de sa cape.

au moment où elle levait les yeux vers lui, il baissa son regard et leurs yeux se croisèrent.

le froid était si piquant qu'elle n'arrivait point à dormir, grelottant dans ses guenilles.

Citation:

Bonsoir demoiselle, je me nomme Altaiir, que faites-vous avec ces roseaux ?

elle se concentre pour sourire sans claquer des dents et lui répond

une chose stupide probablement... je voulais partir de la ville sur un coup de tête.. tout en marchand j'ai réfléchi mais il était trop tard pour retourner en ville... et je ne veux plus déranger les gens si aimables qui m'avait hébergée

elle fut surprise quand aimablement il lui proposa de rester dans sa demeure alors qu'il partait le soir même...

Chaudement emmitouflée dans la cape de son sauveur, elle le suit jusqu'à sa maison

sir Altaiir, je ne sais comment vous remercier. Vous offrez l'hospitalité à une parfaite inconnue et en plus vous lui laisser jouissance de votre demeure durant votre absence... je me sens un peu confuse vous savez..

Elle lui sourit gentiment, reprenant courage et confiance en la vie...

Altaiir

Tout en se dirigeant vers son chez lui, il lui frictionnait par-dessus la cape les épaules pour la réchauffer, dérapant sur le dos et les avant-bras de temps en temps.

La pauvre semblait si gelée dans ses vêtements qu'il accéléra un peu le pas tout en continuant d'écouter ses propos jusqu'à ce qu'un sourire se laisse échapper sur l'expression de sa bouche, reprenant :

Pour remercier hein... Et bien si vous pouviez me donnez votre nom ça ferait un grand plaisir; et veillez bien sur vous durant mon absence, qui je ne sais pour combien de temps le retour se fera...
Profitez bien de ma demeure autant que vous le voulez, il n'y a pas grand chose à voler, à part des couteaux, des épées etc... toute la panoplie du forgeron en somme.

Il se mit à rire doucement, puis arrivant enfin à la dicte demeure, il ouvrit la porte pour la laisser entrer et la referma aussitôt derrière lui pour ne pas laisser le froid entrer.

Tout en lui présentant un peu les lieux, il rengagea la parole :

Dites-moi, vous habitiez chez qui avant juste par curiosité ? si ce n'est pas indiscret bien sûr...

Mellisandre

Mellisandre apprécie l'attention qu'il lui porte et se rechauffe lentement.

elle rougit violemment quand il lui fait remarquer qu'elle ne s'est pas présentée...

je suis navrée, je m'appelle Mellisandre, Sir Phyll m'avait prêté son moulin ou un lit était installé...

mon passé... est des plus douloureux et je préfère l'oublier pour l'instant

j'aurai peut-être la force de vous en parler à votre retour...

vous partez vraiment pour longtemps ?

elle le regarde, reconnaissante de son accueil mais déçue de ne pas avoir le temps de faire mieux connaissance

Enoralie

Il n'était pas si tard que ça, mais le soleil commençait à se coucher sur le village. Par la fenêtre de sa maison, peu habitée certes, mais nécessaire pour ces trois jours, Ninou regarda le ciel décliner. C'est vrai qu'elle n'avait même pas songé à visiter la ville, se contentant d'observer les rues dans lesquelles elle passait. Peut être était ce le moment.
Elle se retourna dans la pièce et chercha sa fille des yeux. La petite jouait avec sa poupée. C'est fou ce que les mioches grandissent vite, pensa Ninou.

Bon ma puce, tu viens on va se promener un peu toutes les deux ?

Regard enjoué de la gamine. Elle ne parlait pas encore, et Ninou commençait à trouver cela inquiétant. Pourtant, elle l'entendait souvent baragouiner quelques phrases la nuit, lorsqu'il lui arrivait de faire des cauchemars. Peut être était ce dû à la vie pas toujours facile que la jeune fille avait été obligée de lui donner. Elle la confiait souvent aux soins d'une nourrice, et puis elle la laissait parfois au couvent du village lorsqu'elle savait qu'elle repasserait par là. C'était ce qu'elle avait fait à Tours, d'ailleurs. Peut être faudrait il consulter quelques sorcières ou médicastres ... Ninou se sentait coupable si Wendy ne parlait pas. C'était sûrement sa faute, elle n'était pas assez présente. Mais cela allait changer.

Elle prit un petit manteau de laine que lui avait offert il n'y a pas si longtemps une amie périgourdine qu'elle lui enfila. Puis elle la leva, la prit par la main :

Hop ma poupée, on y va. On fait la course jusqu'a la porte ?

La petite ne se le fit pas répéter deux fois et évidemment, gagna la course haut la main.

Wah, t'es trop forte chérie ! Allez, on est parties.

Et les deux filles se promenèrent dans les rues, évitant les tavernes d'où sortaient pourtant des éclats de rire. Pas d'humeur à rire aujourd'hui. Hier soir, Wendy avait cependant pu voir son père, ce qui n'était pas arrivé depuis ... Depuis bien longtemps. Même pas sûre qu'elle se rappelait de lui. Qu'en pensait elle ? Aucune idée, malgré les questions de Ninou, la mioche restait muette, se contentant de la dévisager avec ses grands yeux verts.
Elles arrivèrent sur les rives de la Loire. Ninou prit la petite dans ses bras et lui murmurant à l'oreille :

Tu vois ma douce, ça, c'est la Loire. Tu as vu toute l'eau ? Quand tu seras grande, on ira faire un tour sur l'eau. Dans un bateau ! Un bateau, c'est comme une barque. Tu sais la barque où tonton Mundi monte et d'où maman adorait le faire tomber ? Tu te rappelles ma puce ?

...

Oui .. Je me rappelle pour deux, pas grave mon coeur.

Elles s'assirent sur la rive. Ninou déposa la petite contre un arbre qui était là, lui donna sa poupée qu'elle avait pensé à emporter, et partit dans un genre de monologue qui n'en était pas un, persuadée que Wendy comprenait malgré tout, tout en arrachant par poignées des brins d'herbes :

Bientôt, tu verras, on sera heureuses toutes les deux. Fini les méchants brigands qui nous font du mal sur les chemin, bébé. On emménagera dans une jolie maison dans un joli village. Avec un jardin où tu pourras t'amuser. On aura même un chien si tu veux. Et un chat. Et tout ce que tu veux. Mais ...

Elle prit son inspiration et la regarda.

Mais il faudra que tu le demande à maman. Tu pourras faire ça hein ? Je suis sûre que tu peux, chérie.

Wendy semblait avoir compris même si elle ne fit pas un geste d'assentiment, ni même de négation. Elle mordillait son pouce et Ninou n'eut pas le courage de le lui ôter, contrairement à son habitude.

Mais oui, tu pourras, bébé. Mais je ne sais même pas pourquoi je m'inquiètes. Tu es tite, encore. Les bébés, ça parle pas, et t'es mon bébé hein !

Elle s'interrompit pour arracher une marguerite et la dépouilla rageusement de ses pétales. Le sentiment d'être seule, trop seule devenait insupportable.

Et quand on aura trouvé un coin sympa, peut être que maman trouvera un gentil monsieur et qu'elle se mariera ... Ca te dit d'avoir des petites soeurs ? Des petits frères ?

Là, Wendy sourit. Pas de doute, elle avait compris. Pourquoi diable se murait elle dans ce silence ...

Bien, ma puce. Des petits frères et des petites soeurs, tout ce que tu voudras. Après, maman t'apprendra à lire et à écrire, et tu deviendras super intelligente. Et tu seras princesse. Ou aventurière. Peu importe, maman sera fière de toi mon chou.

Prenant conscience qu'elle parlait de choses dont la petite ne devait même pas saisir le sens, Ninou la prit sur ses genoux, s'adossa à l'arbre et contempla la rive.

Tu sais mon coeur ... Maman t'aime très fort.

Et elle essuya une larme qui coulait bien malgré elle sur sa joue.
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Paysans01

je cherge ou est l'endroit preferé ou FOSTINE aimat rever Jusquau soi
l'ecoute et la chaleur des bras

mais il le trouve â

fostine pour quoi???????????

pour quoi du veux mourir dit le moi je veux savois qui ta fait du male pour que le tuer sur place ses fumier de primer

et pleur pendant des d'heurs
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Enoralie

[Plus tard, quelques minutes, quelques heures après.]

La nuit était davantage tombée. Toujours adossée à son arbre, Nini avait contemplé le reflet de la lune sur la surface de l'eau pendant de longues minutes, laissant vagabonder ses pensées, et se rappelant tout ce qui lui était arrivé depuis qu'elle avait débarqué un beau jour à Bergerac, toute blonde, toute timide et totalement incapable. Ah elle en avait mis du temps à s'adapter ... Incapable de sortir de chez elle ... Mais une fois qu'elle avait trouvé le chemin, tout avait changé. Rencontre sur rencontre, amitié et désillusions avaient rythmé la petite vie tranquille et ses dix huit ans.
Puis tout s'était accéléré, et parfois même elle avait du mal à comprendre comment les choses étaient arrivées. Et maintenant elle était là, à Tours, assise sur les bords de Loire avec sa fille, son trésor, le fruit de son amour impossible, loin du Périgord qui l'avait vue évoluer, loin de tous, loin de ceux qui à présent l'avaient certainement oubliée ...

Wendy s'était endormie, elle reposait dans le creux de ses bras, suçant son pouce d'un air paisible. Probablement les longues heures passées ici avaient eu raison de son éveil.

Ninou soupira. Il était temps de rentrer ... Elle avait pensé à partir loin. A Cambrai, en Artois même. Y a pas mieux niveau distance. Mais ce foutu DR étant fermé, impossible de s'y rendre sans faire une montagne de paperasse. Et la paperasse ... Nini détestait ça. Plus que tout ! D'ailleurs de toutes façons, on ne lui répondait jamais. Ou très rarement. Et puis elle préférait passer sans demander la permission, après tout elle n'était pas méchante et n'avait pas dans l'idée de cambrioler des mairies ni tuer des gens ... Mais bon. L'administration ... Elle avait depuis longtemps renoncé à la comprendre.

Elle se releva délicatement pour ne pas réveiller son bébé qui dormait profondément. Soudain son regard fut attiré par un drôle d'éclat sur la rive opposée de la Loire. Intriguée, elle plissa les yeux pour mieux observer ... On aurait dit que les rayons lunaires se reflétaient sur quelque chose de ... métallique. Mais il faisait trop noir pour en voir plus. Un brin inquiète quand même, Ninou fit quelques pas avec sa fille vers le village. Un bruissement et un craquement se firent entendre, mêlés au clapotis de l'eau, se firent entendre. Elle pressa alors le pas, quand soudain elle aperçu Madeleine, la nourrice de Wendy, qui venait vers elles. Madeleine, sur la demande de Nini, les avaient rejointes à Tours, celle ci pensant y rester quelques temps.

Madeleine, que fais tu ici ? s'enquit Ninou, toujours inquiétée par l'étrange éclat et par des droles de bruits. Un regard sur la rive lui permit de voir que l'éclat avait disparu. Elle reporta son attention sur Madeleine.

J'ai vu que vous n'étiez plus à la maison, alors je vous ai cherchées. Et il se fait tard .. J'ai pensé que Wendy serait fatiguée et que tu voudrais peut être rester seule .. Donc je suis venue la récupérer pour la coucher, répondit la nourrice.

Ninou réfléchit quelques secondes puis acquiesça.

Oui en effet, c'est une bonne idée ... Tiens, prend là. Et elle lui tendit la petite. Elle s'est endormie ... Hé, Madeleine !l'interpella t elle alors qu'elle s'éloignait.

La nourrice revint sur ses pas en la regardant d'un air interrogateur.

Si jamais il m'arrive quelque chose ... Tu sais quoi faire n'est ce pas ? Pour Wendy ? Les Flandres, et tout ... Tu te rappelles ?

La nourrice lui sourit tout en hochant doucement la tête. Non, elle n'avait pas oublié. Et elle le ferait si le besoin était.

Ne t'en fais pas ... Je n'aurai besoin de rien faire vu qu'il ne t'arrivera rien.

Et elle partit, la petite dans les bras toujours endormie.

Ninou se rassit près de l'arbre en soupirant. L'éclat sur la rive opposée était revenu.
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--Alexandro.

Alexandro était un brigand. Pas un brigand gentil, qui se contente de voler les bourses sans faire de mal. Non, Alexandro faisait partie de ces gens qui ne se contentent pas de voler mais qui aimaient tuer leur victime. La satisfaction du travail bien fait ... C'était très important pour lui. Il avait des principes.
Depuis son plus jeune âge, il s'était entrainé sans relâche, aidé par ceux de sa "bande". Au fil des années, il n'éprouvait plus aucun sentiment .. Rien. Ni peur, ni amour, ni amitié, et encore moins pitié et éthique. Son plaisir était simple, il voulait tuer ces êtres arrogants qu'il croisait et qu'il exécrait.

Ce soir là, Alexandro s'était tranquillement posé sur une des rives de la Loire. Allongé, un bras replié derrière la tête, il réfléchissait à son prochain meurtre. Car ce genre de choses se planifie ! Il n'y a pas de place au hasard. Suffirait qu'il ai sous estimé son adversaire pour qu'il se retrouve lui même en fâcheuse posture. Tout était alors étudié au millimètre près. Mais ... Pour le coup il manquait quelque chose d'essentiel ... Une victime.
Dégainant son épée, il s'amusa à la faire miroiter à la lumière de la lune. Ce qui eut pour effet de produire une multitude de jolis reflets argentés. Il était perdu dans la contemplation de son épée, encore rougeoyante du sang de sa précédente victime - un homme sur le chemin entre Tours et Vendôme qui refusait de lui donner son cheval.
Soudain il entendit des voix. Des voix de femmes. Se redressant, il se mit aux aguets. Peut être une potentielle victime ?
C'était une jeune fille et une autre un peu plus âgée. La jeune fille tendit un bébé à l'autre, qui, après qu'elles aient échangé quelques paroles, s'éloigna. La première jeune fille semblait vouloir rester ... Parfait. On allait pouvoir s'amuser.
Sans bruit, il se leva, alla vers le pont le plus proche, le traversa et s'approcha de l'arbre ...

Alors mademoiselle .. On n'a pas peur, toute seule ?

Enoralie

Ninou sursauta.

Alors mademoiselle .. On n'a pas peur, toute seule ?

Elle leva les yeux vers cet inconnu aux habits noirs, discrets. Son visage, qu'elle ne voyait pas très bien pourtant, lui rappelait un vague souvenir ... Enfoui loin dans ses pensées ... Oui, elle avait déja vu cet homme. Mais où ... Peut être était il voyageur, ou peut être vivait il ici ... Mais quelque chose dans le ton qu'il avait employé glaça le sang de Ninou. C'était comme s'il lui avait jeté un seau d'eau froide dessus. Un ton ironique, cynique, lubrique ... Un ton qui ne présageait rien de bon. Et la jeune fille avait toutes les raisons de croire que cet homme n'était pas un ami.

Non ... Ca va.

Trois mots et elle détourna le regard, priant pour que cet individu bizarre s'en aille au plus vite, aussi loin d'elle qu'il le pouvait, et la laisse tranquille.
Mais non. Il sourit dans la nuit. Il porta une main à son visage et se frotta doucement le menton. Puis il s'assit. A côté d'elle. Ninou frémit. Mais qu'avait il donc derrière la tête ? N'allait il pas la laisser en paix ? Elle s'écarta légèrement et l'homme rit.
Elle reporta son attention vers lui puis baissa les yeux vers l'épée qui pendait à ses côtés. Pas une épée de chevalier, bien propre, bien présentée ... Non, une épée sale, rouge de sang, qui avait certainement servi il n'y a pas longtemps ... Peut être même quelques heures. Peut être minutes.
Mais pourquoi s'intéressait il à elle ? Il voulait quoi ? De l'argent ? Des vivres ? Elle pensa à sa fille ... Si son heure était venue ce soir, elle n'avait pas peur alors. Tout le monde meurt un jour non ? Elle y croyait, au destin. Et si son destin voulait qu'elle disparaisse ce soir ... Elle allait y aller. A fond. Même pas peur.

Elle le regarda dans les yeux, à la lueur de la lune. Il n'était pas vieux. Vingt cinq ans tout au plus. Une cicatrice sur la joue. Une autre au coin des lèvres. Des cheveux blonds, ni longs ni courts. Mais où l'avait elle vu ? Plus elle tentait de s'en souvenir, plus le souvenir qu'elle croyait tenir devenait flou, lointain, incertain.

Pourquoi riez vous ? demanda-t-elle avec un certain aplomb. Elle n'avait plus peur ... Et surtout, elle ne voulait pas que cet homme pense qu'il l'effrayait.

Il s'arrêta alors de rire. Il sourit, tout simplement. Pendant une bonne minute ...
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--Alexandro.

Alexandro était perplexe mais ne l'aurait laissé voir pour rien au monde. D'habitude elles pleuraient ou tentaient de s'enfuir avant même qu'il n'ai esquissé le moindre geste. D'ailleurs il s'en étonnait parfois ; c'était étrange que les gens devinent ses intentions alors qu'il ne faisait rien encore pour les mettre en application. Cela promettait d'être intéressant.

Il se mit à rire quand même quand la donzelle s'écarta. Elles faisaient toutes ça. Mais une certaine assurance dans la voix de celle ci quand elle lui demanda ce qui causait son hilarité le laissa songeur. La monotonie de sa vie, tuer tuer tuer, lui semblait soudain fade. Sûr, elle n'allait pas en réchapper non plus celle là, mais rien n'empêchait de se distraire un minimum un peu, pour une fois. Et puis il n'avait rien de mieux à faire, il faisait trop nuit pour chercher une autre victime.

Alors il sourit en réfléchissant à comment il allait pouvoir jouer un peu avec sa proie.

Vous savez vous battre ?

Grand sourire. Et ça lui arrivait rarement de sourire. Décidément ! Aujourd'hui était son jour de chance.
Il regarda la fille que sa question avait étonné. Elle devait hésiter à répondre, mais elle ne détourna pas le regard et lui répondit, d'un air tout aussi déterminé :

Ca se pourrait. Pourquoi ?

Le sourire d'Alexandro s'élargit. Un peu de divertissement. Marre de toujours gagner trop facilement. Et le fait que ce soit contre une fille ne le dérangeait nullement ... Au contraire. Un adversaire était un adversaire, et si cette bataille là n'était pas pour de l'argent, elle serait pour son bon plaisir.

Parfait.

Il se redressa sur ses jambes, dégaina son épée et la pointa vers la fille.

Debout.

Celle ci, qui l'avait suivi des yeux, semblait vouloir le tester en ne lui obéissant pas. Elle resta assise là. Alexandro avança un peu plus son épée vers elle et lui appuya sur le cou.

Debout, j'ai dit.

Cette fois ci le ton se voulait plus ferme et elle obéit. Elle se leva et prit le temps d'épousseter ses vêtements, ce qui fit encore plus sourire Alex.

J'explique les règles. On va jouer à un petit jeu qui va beaucoup m'amuser. On va se battre à armes égales. T'as une épée ?

Elle hocha lentement la tête.

Bon. Moi aussi.

Il agita son épée, pour la forme. C'est qu'il était de bonne humeur.

On va aller là bas, un peu plus loin sur la rive, là où personne ne pourra nous voir. Pas envie qu'un habitant vienne m'empêcher de faire mon boulot. Et puis on va se battre, et si je gagne, je te tue. Si tu gagnes ...

Il ricana, pour marquer son opinion : pour lui, impossible de perdre.

Au cas où tu gagnes ... Je te laisse partir tranquille. Peut être un peu amochée mais bon, c'est mieux que rien. Je ne te demande pas si tu es d'accord .. Ca n'est pas négociable. Et si tu refuses de me suivre, je te tue ici même. Alors avance.

Re-pointant son épée vers elle, il la fit avancer vers le lieu dit. Elle marcha sans broncher. Il espéra alors qu'elle savait se battre et qu'elle n'allait pas se contenter de se laisser tuer sans ménagements. Sinon ... Alexandro verrait sa perspective de jeu s'éloigner à grands pas et sa routine revenir.

Enoralie

Tout en se rendant vers le dit lieu, Ninou se demandait vraiment dans quoi elle était tombée. Qui était ce malade qui s'amusait à la terroriser ? Enfin terroriser était un bien grand mot finalement. D'accord, elle se posait des questions sur ce qui se passait. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que ça pourrait être marrant de se mesurer à un inconnu dangereux et surement pas bien dans sa tête. Une belle fin non ? Et puis pas dit qu'elle y passe. Mais vu la carrure du type, il devait être passé professionnel depuis pas mal de temps. Pas grandes chances d'en réchapper ... Mais bon. Le destin, on n'y peut rien.

Ils étaient presque arrivés à l'endroit que Alexandro avait désigné. C'était un renfoncement dans la rive, caché par un talus. D'ici c'est sur, personne ne les verrai. Heureusement, le ciel était très dégagé. La lueur de la lune, blafarde, ne permettrait pas une grande précision mais il fallait faire avec.

Elle passa la main sur la garde de son épée. Quelle présence d'esprit d'avoir pensé à l'emporter ce soir là ! Il voulait jouer ... On allait jouer. D'un coup brusque, elle la sortit de son fourreau, se retourna vivement et frappa la lame de son adversaire de toutes ses forces. Certainement qu'il ne s'y attendait pas, mais certainement habitué à ce genre d'esquives, il ne lacha pas son épée comme Nini l'aurait voulu et risposta par un autre grand coup droit devant lui. Mais ça, elle l'avait prévu elle ! Se baissant pour éviter lame, elle lui balança un coup de pied bien placé. Puis elle courut vers la rive, pendant que le pauvre mec, qui semblait souffrir -la bonne blague- la suivait. D'ici elle ne voyait pas ça tête mais si elle l'avait pu, elle aurait vu son visage crispé de douleur. Dès qu'il arriva à sa hauteur, il jeta son épée au sol et sortit sa dague.

Plus facile avec ça, commenta-t-il d'une voix étrangement douce.

Déstabilisée par le ton doucereux de sa réplique, Ninou ne vit pas le geste arriver. Et sentit juste la douleur qui se répandit immédiatement sur tout son bras, et la chaleur du sang qui coulait. Il lui avait fait une longue estafilade sur le bras gauche. Et ça faisait mal !
La douleur lui rappela l'agression par le brigand qu'elle avait subie sur la route de Tulle. Celui là non plus ne l'avait pas loupée. Mais de peur qu'il s'attaque à sa fille elle ne s'était pas défendue des masses. Rien à voir avec maintenant. Il n'y avait plus que elle et lui. Et un bras qui lui faisait mal !

Mais pas le temps de s'appesantir sur elle même. Et heureusement qu'elle était droitière aussi, et elle tenta alors un coup magistral, visant le cou du type. Ce fut son épaule qu'elle toucha, et le cri de douleur, que le type avait tenté de réprimer mais qu'elle avait perçu, lui fit savoir qu'elle lui avait surement fait mal. Et donc profitant du fait qu'il soit déconcentré, elle se jeta sur lui afin de le faire tomber au sol.

Ce ne fut pas chose aisée. Il avait de la force et Nini dû y mettre vraiment toute la conviction possible pour arriver à le faire basculer au sol. Tâtonnant, elle chercha sa main pour lui arracher la dague qu'il tenait toujours fermement. Mais il ne voulait pas la lâcher ... Aux grands maux les grands remèdes, elle se pencha et lui mordit la main jusqu'au sang. Hé oui. Alors là, le type ne résista même pas et lâcha instantanément la dague tout en la traitant de tous les noms les plus charmants qu'on puisse imaginer !

Ninou empoigna fermement la dague et la lui plaça sur le cou.

Alors ... Je me débrouille pas mal pour une fille, non ? Mais je te pensais plus fort que cela ... Tu me déçois. C'était presque trop ... facile.

Marquant une pause, elle fit semblant de réfléchir.

Qu'est ce que je dois faire ? Te laisser partir ou te tuer, comme tu as tenté de le faire pour moi ? J'hésite vraiment là ...

Et elle appuya un peu plus fort sur la dague qui commençait à transpercer légérement son cou.

Tu peux me supplier ... J'aime bien qu'on me supplie.
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Altaiir

Un peu avant tout cela, alors que le soleil commençait seulement à disparaitre, dans une demeure bien chauffée était allongé dans sa chambre un jeune homme portant une capuche étrangement même sur son lit.
Il était étendu de tout son être, calme, serein, comme s'il était endormi dans un profond sommeil.

Sa chemise était déboutonné pour laisser son torse apparaitre, avec autour des médecins qui s'activaient comme pas possible à attribuer des soins sur l'encapuchonné qui portait une sacrée plaie proche du coeur.
Tandis que les uns pansaient la gorge bien ouverte, les autres tentaient de relancer les pulsations du coeur.
Ca semblait peine perdue, il n'y avait pas de réaction depuis un moment, et les médecins commençaient à désespérer.

Pendant que tout ceci se déroulait, dans la tête d'Altaiir se trouvait un drôle de monde, se voyant lui devant un miroir.
Le miroir semblait fait d'une substance liquide tenant pourtant bizarrement droit sans couler. Il savait ce que c'était, seulement il n'avait pas envi de le traverser. Alors qu'il se contentait de regarder son reflet, le haut du miroir se cristallisait, devenant dur et se propageait lentement vers le bas.

Il ferma les yeux un instant, et à sa grande surprise, en les rouvrant, il aperçut d'autres personnes à travers le miroir liquide.
Plissant les yeux pour mieux voir de qui il s'agissait, il vit des amis, qui semblaient triste, et même sa soeur qui semblait sangloter de tout son être.
Soupirant en voyant cela, il se disait que ça doit être surement l'image de ce que ressentent pour soi les autres quand on décède.

Descendant son regard, il voyait une pierre tombale où l'on pouvait voir des inscriptions, avec son nom à lui.
Ramenant sa vision vers les personnes, il reconnut son frère, Mael et à sa grande surprise, Ninou. Elle était de retour ? Il pouvait apercevoir sa fille qui tenait sa main, et qui disait "papa". Cela le fit frémir, d'habitude elle ne disait rien.
Il avait envi de la rejoindre, mais il ne pouvait pas, ce n'était pas réel...
Il esseya de la toucher sur la paroi liquide, en baissant son regard vers le sol. Et là il eut une vision où des flashs de moments de fragments de secondes défilaient dans sa tête.

Il semblait voir Ninou et sa fille, proche du lac apparemment, la fille disparait et est remplacé par un homme. L'individu ensuite se retrouve de bout en train de combattre avec Ninou et la dernière chose qu'il voit avant que tout s'arrête est la lame de l'inconnu s'écrasant violemment dans la poitrine de Ninou.
Alors que la glace arrivait à la moitié, quelque chose d'enflammé vint suivre au début du miroir, laissant un paysage de terreur et rouge, voyant le début de son visage.
Il était pire que dans son imagination, et au moment où celui-ci croisa son regard, il murmura :

C'est pas pour tout de suite, tu vas devoir attendre...

Souriant en coin, il se mit à courir rapidement pour s'élancer à travers le peu du miroir à aspect liquide qui restait, passant de justesse avant que la glace bloque entièrement le passage, se réveillant à ce moment entouré des médecins.
Un d'eux lui sourit et laissa s'échapper un : "messire, vous avez une sacrée veine..."

Il ne lui laissa pas entamer une autre phrase qu'il tenta de se lever, remettant sa chemise tout en regardant à la fenêtre pour voir s'il était tard. La tombée de la nuit était déjà passée, il s'empressa de reprendre son équipement et partit vers la porte pour filer vers le lac.
Tout en se mettant à courir, il gémit, sentant les blessures qu'il avait oublié.
Mais il s'en fichait, il se força d'aller à l'endroit qu'il avait vu dans sa vision, se hissant sur son bâton à vive allure à chaque pas.

Il arriva enfin à l'endroit, cherchant des yeux les deux duellistes. C'est à ce moment qu'il les aperçut, sur le bord de la rive : Ninou semblait avoir gagné, mais pourtant l'homme semblait d'un tel professionnalisme que c'était doutant.
Se rapprochant discrètement, serrant les dents en se tenant le poitrail percé, il observait la scène.
Mais avec effroi il vit l'homme envoyer valser en un bref instant Ninou avec ses pieds, afin de se relever et courir vers elle, hilare dans sa course, ramassant son épée au passage et se jetant sur elle pour lui assigner un coup fatal.

Ninou avait fermé les yeux, attendant le pire, mais quelle sera sa surprise en les rouvrant...
Altaiir avait paré avec sa lame celle du brigand, se tenant devant Ninou comme rempart, regardant du bleu de ses yeux sombres sous la capuche l'individu avec un air tueur, ouvrant la bouche pour prononcer :

Tu ne feras pas de mal à la mère de ma fille... Je vais t'étriper pour ce que tu as osé faire !

Sur ce, il libéra une main rapidement de la poignée de son épée pour venir chercher un couteau à sa ceinture et le planter dans le bras de l'homme avant de lui assigner un coup de botte dans les rotules et l'envoyer valser avec un coup de poing dans son jolie visage de petite terreur.

L'allure de notre capuchonné pouvait en faire trembler plus d'un tellement son expression était assassine, s'approchant lentement en boitant du malfaiteur au sol, incapable de se relever avec ce que lui avait fait Altaiir aux jambes, agonisant au son de sa voix pendant que le bruit strident de la lame du protecteur de Ninou s'échappait en glissant sur le sol.

Baissant son regard vers cet homme qui avait peur maintenant, ironie du sort, Altaiir lui fit une petite frayeur de plus en mimant de le planter, la lame s'écrasant juste à côté de ses côtes, tranchant juste le tissu des vêtements et laissant un petit filet de sang coulée par une légère coupure.
Mais ne lui laissant pas le temps de croire qu'il n'aurait rien, il l'assomma avec pommeau de son épée sur le crâne.
Pour finir, il agrippa les vêtements de l'homme et le traina jusqu'à un garde qui patrouillait pas loin, lui laissant le soin de l'accompagner dans sa nouvelle demeure...

Puis, il revint sur ses pas, ramassant son bâton qu'il avait lâché et tourna son visage vers Ninou, lui esquissant un petit sourire. Mais la colère se noyant, la douleur revenant, il fut pris par l'éveil des blessures sous cette agitation, se laissant tomber à terre en sentant ses jambes le faire atrocement souffrir ainsi qu'aux nombreux autres endroits, gémissant.

Nom d'Aris... saleté de corps...
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Enoralie

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[RP] Les Rives de la Loire