--Le_comte
[RP ouvert à tous!]
Il faisait nuit, la ville était bien silencieuse. Les fenêtres des tavernes laissaient passer des flots de lumière sur lesquelles dansaient des ombres. Des éclats de rire, des éclats de voix s'échappaient des antres où querelles et ripailles s'entremêlaient. Quelques villageois dans les rues, les uns rentrant chez eux après une dure journée de labeur, les autres trainant, rongés pas l'alcool et la pauvreté.
Dans une ruelle, des bruits de pas. Un homme avançait, jetant de temps en temps de brefs regards derrière lui. Arrivé au coin d'une rue, il rabattit sa cape à mi-visage et fit glisser sa capuche sur sa tête pour ne pas être reconnu. La nuit, on l'appelait le Comte, le jour il cachait la longue cicatrice qui courrait le long de son épaule.
Tout parassait bien calme, bien silencieux. Quelques personnes passèrent; c'est alors qu'il en profita pour quitter sa cachette et avancer jusqu'à la grande place. Méfiant, il balaya les alentours du regard. C'était pour ce soir. Un plan élaboré depuis déjà plusieurs semaines, un vol pensé et repensé, des rencontres à l'ombre des tavernes. Il chercha des yeux les deux gardes qui devaient en principe se trouver là; il les aperçut près de la porte principale de la mairie. Pour l'instant tout se passait comme prévu.
Serait-t-il seul à tenter de rentrer dans la mairie et traverser les couloirs bien gardés? Des complices? Des gardes? Des traitres qui l'auraient dénoncé? Qui se cachait sous cette lourde cape?
Minuit. Les cloches de l'église se mirent alors à sonner. C'est le moment d'y aller, souffla-t-il. Il avança discrètement jusqu'à la mairie, à plusieurs mètres de la grande porte et se cacha sous un porche qui abrittait une porte condamnée. Alors qu'il entendait distinctement la voix des gardes, il ne se priva pas de les surveiller. L'un d'eux, le plus jeune, se retourna brusquement vers la cachette du Comte et dit à son compagnon, d'un air nerveux.
-Je crois avoir entendu quelque chose par là.
-Certainement un rat. Y'en a plein par ici. De vraies saletés. D'ailleurs avant...
Un peu rassuré par son aîné, le jeune garde commença à écouter les dires de l'ancien et finit par oublier ce qui l'avait inquiété. Le Comte laissa échapper un léger soupire. Il s'en était fallu de peu. Il fallait à présent qu'il parvienne à passer la porte principale.
Il faisait nuit, la ville était bien silencieuse. Les fenêtres des tavernes laissaient passer des flots de lumière sur lesquelles dansaient des ombres. Des éclats de rire, des éclats de voix s'échappaient des antres où querelles et ripailles s'entremêlaient. Quelques villageois dans les rues, les uns rentrant chez eux après une dure journée de labeur, les autres trainant, rongés pas l'alcool et la pauvreté.
Dans une ruelle, des bruits de pas. Un homme avançait, jetant de temps en temps de brefs regards derrière lui. Arrivé au coin d'une rue, il rabattit sa cape à mi-visage et fit glisser sa capuche sur sa tête pour ne pas être reconnu. La nuit, on l'appelait le Comte, le jour il cachait la longue cicatrice qui courrait le long de son épaule.
Tout parassait bien calme, bien silencieux. Quelques personnes passèrent; c'est alors qu'il en profita pour quitter sa cachette et avancer jusqu'à la grande place. Méfiant, il balaya les alentours du regard. C'était pour ce soir. Un plan élaboré depuis déjà plusieurs semaines, un vol pensé et repensé, des rencontres à l'ombre des tavernes. Il chercha des yeux les deux gardes qui devaient en principe se trouver là; il les aperçut près de la porte principale de la mairie. Pour l'instant tout se passait comme prévu.
Serait-t-il seul à tenter de rentrer dans la mairie et traverser les couloirs bien gardés? Des complices? Des gardes? Des traitres qui l'auraient dénoncé? Qui se cachait sous cette lourde cape?
Minuit. Les cloches de l'église se mirent alors à sonner. C'est le moment d'y aller, souffla-t-il. Il avança discrètement jusqu'à la mairie, à plusieurs mètres de la grande porte et se cacha sous un porche qui abrittait une porte condamnée. Alors qu'il entendait distinctement la voix des gardes, il ne se priva pas de les surveiller. L'un d'eux, le plus jeune, se retourna brusquement vers la cachette du Comte et dit à son compagnon, d'un air nerveux.
-Je crois avoir entendu quelque chose par là.
-Certainement un rat. Y'en a plein par ici. De vraies saletés. D'ailleurs avant...
Un peu rassuré par son aîné, le jeune garde commença à écouter les dires de l'ancien et finit par oublier ce qui l'avait inquiété. Le Comte laissa échapper un léger soupire. Il s'en était fallu de peu. Il fallait à présent qu'il parvienne à passer la porte principale.