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[RP] Ouvert à tous/ Scènes de la vie quotidienne à Lectoure

--Keir
Edit du titre pour mise en conformité par Adonia




Depuis bientôt six mois qu’il est à Lectoure, il parcourt les rues avec son carnet et sa plume.
Assis à l’ombre des arbres, il admire la souplesse et l’endurance des paysans et paysannes dans les champs.
Il longe les moulins admirant au passage le grain et la texture sans pareils des farines du coin .
Il hume les bonnes odeurs de pain frais, il écoute le bruit des enclumes battant le fer, il jette un œil admiratif par les fenêtres, observant la dextérité des tisserands.
Il traîne dans les tavernes, parfois tard le soir, il écoute, il regarde, il s’agace, il admire et il rit souvent.
Il se promène au marché, écoutant les ragots, les rumeurs.

Mais le soir à la lueur d’une chandelle , il transmet de son écriture souple et rapide tout ce dont il se souvient.

Des scènes de vie de Lectoure, vies ordinaires et pourtant uniques.

Il raconte à sa façon.

Il est le témoin…..

En ce bel après midi d’été, il affiche un parchemin sur les murs de la halle.


Braves gens de Lectoure :

Venez ici, conter vos journées, vos aventures, vos espoirs, vos peines…..


Kachina





Kachina


Elle a mis à bouillir sur le feu, malgré la chaleur de ce jour d'été, différentes préparations connues d'elle seule. Des remèdes à base de plantes.

Les pieds nus, les cheveux défaits, vêtue d'une simple chemise et d'un jupon blanc, elle est assise sur le grand coffre de bois.

La sueur perle à son front, tandis qu'elle s'applique à noter sur des parchemins les recettes de baumes et onguents, afin de ne pas les oublier.

Kachi pose sa plume un instant, se sert une infusion de cynorhodons, en boit une gorgée et se lève.

Elle vérifie la cuisson, pousse un soupir de satisfaction et verse les préparations dans des jarres.



- Bien, demain, j'irai porter tout ça au dispensaire de Jossc.
J'ai vu que les réserves diminuent.
Il me faudra encore fabriquer du sirop pour la toux, j' y ajouterai du miel pour l'adoucir un peu.

Mais, là, je vais commencer à réfléchir à un parfum pour Bee. Je lui ai promis ! Il sera fruité et doux comme mon amie.
Voyons, quel est le fruit préfèré de Piot, j'aurais du lui demander ?


Le rire de Kachi résonne dans sa chaumière.
Rires et chants retentissent souvent, entre les murs blanchis à la chaux.

Elle ouvre grand la porte, laisse entrer le soleil et la brise tiède de l'été.

Elle respire à plein poumons l'air vivifiant de sa ville : Lectoure. .....

Elle sourit et pense que la vie est belle ici.....



_________________
--Keir





Elles n’ont pas fait attention à lui.
Mais Keir les a observées, elles sont si jolies toutes les deux.
Il a entendu sans le vouloir leur conversation, essayant de ne pas attirer l’attention pour ne pas déranger, buvant sa bière sans bruit.

Ce soir, à l’aide de sa plume, il raconte cet instant.

Elles sont amies. D’après ce qu’il a compris, elles auraient pu être ennemies.
Un homme, le même !!! Histoire banale. Jalousie, rivalité. Elles ont fait fi de tout ça.
La jolie brune a pardonné. L’autre aussi mignonne a ouvert son cœur.
A elles deux, elles ont transformé tout ça en amitié profonde et vraie.

Il trouve ça magnifique.

La brunette prend l’autre dans ses bras, la console. Il entend parler de départ, d’absence, de souffrance. Elles murmurent....

La mignonnette est triste. Elle doit partir pour la grande ville. Des épreuves l’attendent, elle le sait, elle est courageuse.
Surtout, elle a un amour plus fort que tout qui l’aide à surmonter tout ça…….

La brune lui parle de résistance, de ne pas abandonner, jamais.
Elle lui murmure que Lectoure ne serait plus pareille sans elle, lui dit qu’elle est là, qu’elle pourra toujours compter sur elle, que la vie est belle, que tout ira bien.

Elles se disent leur amitié, se regardent, se sourient.

Il est heureux d’assister à cet instant.

Et puis, elles parlent d’amour, de leurs hommes, elles rient, plaisantent. L’espoir est là. La vie, toujours plus forte que tout.
Leurs yeux pétillent.
La seconde offre un verre à la première.
Elles trinquent à la vie, à l’amour.

Dans un dernier petit salut, la fille aux longs cheveux bruns quitte la taverne.
L’autre finit sa chope de bière, un léger sourire aux lèvres.

Lui, pense simplement, que l’amitié est un don précieux !!!!!

Kachina




Jour de lessive pour Kachina.

Elle arrive au lavoir, salue et embrasse quelques connaissances.
Elle pose son baquet rempli de linge, relève ses cheveux en chignon qu’elle attache avec un ruban mauve.

Elle s’agenouille sur la margelle. La pierre est lisse est fraîche.
Elle prend le linge, le met dans l’eau froide.
Elle savonne, tape avec le battoir, frotte, relevant par instant la bretelle de son caraco, s’essuyant le front du revers de la main.

Elle rince et trempe son linge dans le baquet dans lequel elle a versé une lotion parfumée, mélange de roses et de violettes …

Elle a peu dormi cette nuit, encore veillé trop tard en taverne.
C’est plus fort qu’elle, elle aime la nuit, les rencontres, les êtres qui se livrent plus facilement, les confidences.
Mais aujourd’hui, la fatigue est là.
Elle hausse les épaules, et commence à tordre le linge pour l’essorer.
Une paire de braies, quelques jupons et dessous,des bas, des draps……….

Elle s’arrête parfois, relève la tête et échange quelques plaisanteries ou quelques potins avec d’autres villageoises, courbées comme elle autour du lavoir.

Enfin, c’est terminé.
Elle n’a pas entendu les cloches sonner, elle a peut être encore le temps d’un instant en taverne, histoire de parler un peu, de tout et de rien …..

Elle se redresse, masse un instant ses reins endoloris, prend son baquet et le coince contre sa hanche.

D’un pas alerte, elle reprend le chemin pavé qui mène au centre du village.

C’est l’été, il fait chaud, très chaud. La sueur lui perle au front. Tant mieux, pense t-elle, ce soir le linge sera sec……Il fera bon se blottir dans les draps de coton parfumés, qui auront séché au soleil de l’été……



_________________
Kachina





Les retrouvailles


Minuit a sonné au clocher de l’église.

Il l’a enlevée à ses amis, a quitté la taverne en l’emmenant dans ses bras. Il la veut pour lui seul à présent.

Elle a noué ses bras autour de son cou et lui murmure des mots d’amour à l’oreille.

Il la porte jusqu’à sa chaumière. D’un geste du pied, il ouvre la porte, entre....
Il la laisse glisser à terre, la retient un instant contre lui, la regarde et lui embrasse le bout du nez.


Elle rit et se dégage doucement de lui, allume une chandelle.

Il remplit deux chopes de cette boisson qu’ils affectionnent tous les deux, lui en tend une.
Il trinquent, une lueur amusée dans les yeux, boivent, lui d’un trait comme d’habitude, elle plus lentement.

Elle croise son regard brûlant, baisse les yeux pour ne pas qu’il puisse voir son trouble.
Il lui a tant manqué. Il est encore plus séduisant que dans son souvenir.


Mais il relève doucement son menton et cherche ses yeux assombris de tendresse.
Elle est si belle, si douce, faite pour lui, il le sait, il est heureux.


Ils ne parlent pas, les mots sont inutiles. Ils savent tout l’un de l’autre.

Elle caresse sa joue, s’attarde sur ses lèvres du bout des doigts.

Il glisse sa main dans sa longue natte et doucement dénoue ses cheveux, laisse tomber les rubans à terre.
Il va refermer la porte, elle souffle la chandelle.


Seule la lumière de la lune, par la fenêtre, éclaire la chambre

Il la reprend dans ses bras, elle s’y blottit, pousse un soupir de contentement, se dit que là est sa place.

Leurs lèvres se cherchent, leurs yeux se ferment.

La nuit leur appartient. Ils sont seuls au monde……

Ils fêtent leurs retrouvailles…..



_________________
--Keir





Une fois, encore, tapi dans le fond de la taverne, sa plume à la main, le conteur a remarqué aux fils des jours, une figure intéressante à Lectoure : un homme jeune et fier.

Ce jeune homme a un rêve, il veut servir sa ville.

Il veut organiser, gérer, diriger.

Il sait qu’il est né pour ça.

Il sait que c’est son destin.

Jour après jour, inlassablement alors que tous croient qu’il dort en taverne, lui, il étudie, apprend, essaie de comprendre le pourquoi des choses.

Il y passe tout son temps, y laisse toute son énergie.

Il a un rêve.
Il sait qu’on va se moquer, lui dire qu’il est trop jeune, trop inexpérimenté .
Certains le prendront pour un fou, un inconscient….
Lui s’en moque. Il apprend, il comprend.

Mais il est courageux, volontaire et décidé.
Il aime sa ville, il a des idées.
Un jour il décide d’aller au bout de son rêve……

Des amis l’encouragent, le soutiennent.
Sa détermination sans faille inspire l’admiration de beaucoup.
Il puise sa force dans leurs paroles et leurs sourires.

D’autres le raillent, certains tentent de l’humilier .
Il reste debout, n’abandonne pas.

Il parcourt sans relâche les ruelles de la ville, le château, l’église, la place du marché.
Partout, il écoute, les soucis, les inquiétudes, les joies et les espoirs.
Il est intelligent et sensible, il découvre les failles, les erreurs, les choses à améliorer……



Il a un rêve.
Un rêve dans ce Royaume ?
Certains trouveront ça bizarre, impossible !
D’autres souriront, envieront son audace, le regarderont avec fierté

Un rêve !

Un rêve pour Lectoure !! ………………..Lectoure sa ville bien aimée !


A ceux qui lui disent : pourquoi,

lui réponds : pourquoi pas ?


Il a un rêve et que serait la vie sans rêve……?

Lui sait qu’un jour , son rêve sera réalité…….!







Kachina





Levée bien avant l’aube, Kachina ranime le feu, relève ses longs cheveux bruns en un chignon, les recouvre d’un foulard. En caraco et jupon de coton blanc, elle mélange la farine et le levain. Elle a choisi les meilleures farines de Lectoure, celle de ses amis meuniers, fines, tirées des blés mûris sous le soleil de la région.

Elle ajoute l’eau tirée du puits à l’arrière de la cour. Et patiemment, elle mélange, pétrit de ses mains,tout en chantonnant, s’arrête parfois un instant,le temps de relever une mèche de cheveux qui s’est échappée de sa coiffure.

Il fait très chaud dans la pièce. La sueur perle à son front. Elle ne s’en soucie pas entièrement concentrée sur sa tâche. Elle façonne la pâte en petits tas et la place dans des paniers en osier à fond toilé. La pâte n’a plus qu’à lever tranquillement.

Elle se verse un peu de lait et sort le boire dehors sur le banc de pierre. Le chat noir : Minuit, vient se frotter contre ses jambes. Elle lui laisse un peu de lait, le caresse, lui parle. Il ronronne dans ses bras. Fatigué de sa folle nuit de chasse, il ferme les yeux.
Lectoure dort encore. Ce moment est à elle. Elle regarde le soleil se lever. Elle respire l’air frais du matin, remercie pour tout ce qui fait sa vie ici à Lectoure. Comme chaque matin, elle attend la venue du petit rouge gorge qui vient chercher les miettes qu’elle a laissées sur le tronc coupé.

Elle se relève, tire à nouveau de l’eau au puits et rentre à l’intérieur. Elle prend le temps de faire sa toilette, démêle ses cheveux et les tresse. Elle change son jupon contre une paire de braies, enfile une chemise .

Elle pose un regard satisfait sur la pâte qui a déjà bien levée. De ses mains, elle la retravaille et lui donne la forme de belles miches rondes. Elle les laisse reposer et lever à nouveau.

Le feu est éteint, elle enlève les braises fumantes, nettoie le foyer encore brûlant et y dépose les patons. Une odeur délicieuse envahit la chaumière. A chaque fois, elle éprouve le même sentiment de joie. Le pain qui cuit, le pain, base de toute nourriture, le pain……. Elle imagine déjà la croûte dorée à point, la saveur sous la langue, le plaisir…..

Elle prépare encore quelques tartes aux fruits, quelques petits pains qu’elle réserve à ses amis.

Et puis, enfin, à l’aide d’une grande spatule plate en bois avec un long manche, elle sort le pain du four, le dépose dans des panières.
Les bruits de la ville qui s’éveille lui parviennent.

Elle entend non loin de là,des volets claquer, des portes qui s’ouvrent. Cloé bavarde avec un passant. La jolie blonde semble de bonne humeur aujourd’hui. Kachina, un sourire aux lèvres, met dans son panier quelques petits pains aux céréales et s’en va les partager avec son amie.

Trop longtemps déjà qu’elles n’ont pas eu le temps de bavarder toutes les deux. La qualité du maïs, le prix de la farine, les amis, les potins ,les étrangers de passage en taverne, les rencontres et l’amour bien sûr, tout ce que peuvent se raconter deux petites paysannes un matin d’automne à Lectoure……..



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--Keir
Il les contemple, un sourire amusé aux lèvres. Ces trois là viennent pratiquement chaque soir et elles apportent avec elles folie et gaieté.
Brunes toutes les trois, rayonnantes et belles, différentes et semblables à la fois
.

La première se nomme Eclipsel, Ecli pour ses amis .
Elle a toujours une chanson aux lèvres , elle ne tient pas en place. Ses beaux yeux bleus s'éclairent parfois d'une lueur moqueuse. Elle est dynamique, gaie.
Elle aime les voyages, les rencontres. Elle aime le même homme depuis longtemps, un homme qui a su la garder et l’aimer.


La seconde, c’est Théa, qui semble à priori plus réservée, plus sage. Mais lui sait depuis le temps qu’il les regarde, qu’en elle couve un grand feu. Elle est toujours prête à danser à faire la fête.
Elle n’est à personne, pas encore. Elle prend le temps, elle attend, l’amour, le vrai. L’homme qui la fera rêver, celui qui lui fera battre le coeur.
C’est une amie fidèle et loyale sur qui on peut compter.


La troisième, Kachina,, que tout le monde appelle Kachi, est douce et rieuse . Elle chante avec la première, danse avec la deuxième. Elle parle tout le temps, de la vie, de ses amis.
Elle veille souvent très tard en taverne, apprécie les longues conversations à ces heures sombres où les confidences viennent plus facilement . Ses yeux verts pailletés d’or. s’éclairent lorsqu’elle parle de l'amour.


Parfois, Eclipsel qui aime par dessus tout faire la fête, joue de son instrument, et chante de sa belle voix claire.
Kachina, en riant donne le rythme avec son tambourin et commence à danser, entraînant la jolie Théa aux yeux verts dans une ronde folle.

Un vent de folie souffle alors sur la taverne, faisant résonner l’écho de leurs rires et de leurs chants.
Peu leur importe , la politique, les jeux de pouvoir et d’ambition, les intrigues et le dur travail des journées . La nuit, elles ne sont que de jolies jeunes femmes célèbrant la vie et l’amitié.

Ces soirs là, parfois, il se mêle à leurs danses, partage leur délire......

Elles respirent la joie de vivre, croquent la vie à pleines dents, gourmandes, enjôleuses, chaleureuses et tendres.
Elles sont amies, fidèles, complices, toujours là l’une pour l’autre.

Il aime par dessus tout, ces soirs qui les voient toutes les trois réunies....
Cl0e
Rentrant de sa lessive hebdomadaire, Cloé rangea son linge propre et sec dans son armoire.
Elle remarqua qu'il manquait une couverture, et souria en se disant que, peut-être, était-ce Senzo qui était venu la chercher, comme elle le lui avait dit.

Stella, sa petite chatte blanche, vint se frotter contre ses mollets, ronronnant tout ce qu'elle savait.
Malvinae passerait peut-être pour s'amuser avec le félin, et voir son escargot, qu'elle cachait dans sa petite chaumière. Seuls Simonin et Malvinae étaient dans le secret, mis à part Cloé. Elle ne voulait plus que ces deux enfants se disputent à cause du mollusque.
Ils lui inspiraient la joie et l'entrain dont elle avait besoin. Et puis elle les trouvait si adorables.
Si Kachina avait décrété ne pas vouloir d'enfants en voyant ces deux petites tornades, Cloé n'avait pas été effrayée. La grossesse par contre oui, au plus haut point, et la présence de ces enfants lui suffisait.
Aussi espérait-elle qu'ils ne quittent pas le village. Leur présence égayait les tavernes, ennuyantes ces temps-ci, au goût de la jeune femme blonde.

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--Keir
Une fois encore, il prend la plume. Il a remarqué ce nouveau couple.

Amoureux. Eperdument amoureux. Leurs yeux se cherchent sans cesse, leurs mains s'étreignent . Ils brulent de la même flamme....


Lui, il l'a déjà rencontré. Il est arrivé , un jour, désespéré, désabusé, l' oeil triste , la mine sombre.
Il joue avec les mots, écrit des poèmes.

Kachina, a parlé avec lui , ils ont partagé leur amour de la poésie. Il lui lisait les poèmes, elle lui disait son ressenti.
Les poèmes étaient tous tristes et sans espoir. La jeune femme le suppliait de retrouver la lumière du jour et la beauté du ciel .....

Et puis un soir,enfin, il lui a parlé d'une femme.
Une douce lueur s'est allumée dans ses yeux.
Il était amoureux.
Son coeur brisé avait recommencé à battre.

Il est parti, a quitté la ville, et puis est revenue avec sa douce amie.

Elle est très jolie, gaie, et vive.
Douce et mutine, elle a su l'enchanter, l'ensorceler...

Depuis ce temps, le poète écrit de merveilleux poèmes d'amour. Un beau sourire éclaire son visage et ses yeux brillent de toute la passion qu'il éprouve pour sa tendre compagne.

Ils ont choisi Lectoure pour y abriter leur passion et Keir en est très heureux.

Ces deux amoureux sont chers à son coeur.

Lectoure, ville de l'Amour !
Liselotte*
Voilà quatre jours qu'ils étaient arrivés ici...
On leur avait dit que Lectoure était ville vivante, très animée, les tavernes ne désemplissant point.
Les avait on abusé?

Elle traînait sa langueur et son ventre qui s'arrondissait doucement par les rues de la ville, levant le nez vers les façades des maisons qui bordaient la rue qui menait à la mairie.

Fallait qu'elle trouve du travail. Il ne lui restait plus que cette solution pour se nourrir et vivre décemment.

Cela faisait belle lurette qu'ils avaient tout vendu, préférant la liberté de parcourir les chemins du Royaume.

La main droite vint caresser le ventre, tandis que l'autre massait la nuque fatiguée de la jeune femme. Bientôt une jeune vie s'ajouterait à leur deux vie. Bientôt...

Des pensées se bousculaient dans sa tête.
Avisant une fontaine, elle s'y reposa, massant ses reins douloureux, se rafraîchissant le visage d'un peu d'eau.

Un soupir, puis elle se mit en route vers la mairie. Elle trouverait bien son bonheur....
Malvinae
Sautillant dans les ruelles de Lectoure, la petite Malvinae se dirigeait en direction de la forêt. Elle devait y rejoindre Cloé. Là bas, elle y verrait Stella et puis son grand ami Poisseux qu'elle avait du abandonné pour Senzo. On lui avait dit que dans la vie, il fallait faire des sacrifices, c'était pour elle ce qu'elle avait fait avec son escargot.
Elle se hâta à l'entrée de la forêt, rejoignant la maison, arrivée devant, elle secoua ses cheveux dans tous les sens, elle adorait les avoir en pagaille, et enfin elle tocca trois coups à la porte d'entrée.


C'est Malvinae!
_________________
Liselotte*
[quelques deux jours après....]

Elle en avait trouvé du travail! Bien payé de surcroît!
Ses sentiments envers le village changeaient.

Après avoir accompli les tâches pour lesquelles elle était rétribuée, elle se mit à flâner par les ruelles, croisant ici et là quelques villageois rencontrés dans les tavernes environnantes, quand un pigeon vint se poser sur son épaule.

Attrapant le volatile elle le libéra de son message et s'assit à même la margelle d'un puit pour en prendre connaissance.

Tout dabord un froncement de sourcils
...

-Vous séjournez chez nous depuis quelques jours...Bla..Bla...Bla...malheureusement l'état de siège vient d'être décrété par le conseil comtal et je me vois dans l'obligation de vous demander de quitter le comté dans les plus brefs délais, de 24 à 48 heures...Bla...Bla...Bla...

La lecture terminée, elle enfouit le parchemin dans son corsage...

-Diou biban! Je ne peux repartir...Dans mon état...

Une main caressa le ventre qu'une ample jupe cachait à la vue des autres, tandis qu'elle marmonnait.

-Me reste une chose à faire! Déménager ici et illico! Mais je m'en vais de ce pas en avertir messire Cyke... Doit pas être mauvais bougre pour me refuser de faire partie des villageois et qui plus est d'agrandir la population...

Aussitôt dit aussi fait! Elle se dirigea vers le poste de douane....
Cl0e
Voguant à ses tâches ménagères, Cloé nettoyait sa chaumière. Hors de question que ce soit le foutoir. Elle avait trop trimé pour l'avoir, sa propre chaumière, alors pas question de laisser des affaires un peu partout, comme sa copine. Non, non, elle aimait pas ça.
Elle aimait pas non plus le ménage, mais bon, quand il faut, il faut !
Elle sursauta lorsqu'elle entendit de petits coups. D'où ça pouvait bien venir ?
Puis elle entendit la petite voix de Malvinae.
La porte d'entrée. C'est de là que venait le bruit, bien sûr. Quelle blonde.
Elle posa son nouveau balai, après que le fou de la forêt lui eût brisé l'autre, et ouvrit la porte en bois.


- Bonjour Malvinae !

Elle déposa un bisou sur sa petite joue rosie par le vent ou par la course, et lui fit signe d'entrer.

- J'ai préparé de l'eau à la framboise. Il m'en restait quelques une dans une boîte, alors j'ai testé. Et c'est pas mauvais ma foi !

Elle se tourna vers ses placards de cuisine.

- Est-ce que j'ai des biscuits ?
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Malvinae
Sans se faire prier, la petite brune entra dans la maison, s'emparant de l'eau à la framboise, la soif étant trop forte. D'un cul sec qu'on aurait pu dire pour un alcool, ce fut fait avec cette eau aromatisée.

Délicieux Cloé!
Un biscuit je veux...


Un bruit de miaulement se fit entendre, ce qui coupa la parole à Malvinae. Joviale à souhaite, la brune se retourne découvrant une chatte.

Oh c'est elle?
C'est Stella?
Elle est belleeeuh!


Il en fallait de peu pour que c'te petiote soit émerveillée.
Assise en tailleur rapidement, Malvinae se retrouve nez à nez avec l'animal. Loin d'avoir peur, elle prit la chatte sur ses genoux, commençant à la caresser et à lui parler, en oubliant que derrière elle se trouvait Cloé.


Tu sais que Lectoure c'est bien?
Moi je suis arrivée toute seule, et ben je me suis faite deux coupines, Cloé et Kachina et pis un coupain c'est Senzo, avec lui je rigole bien, il a presque mon âge. Tu sais j'ai suivi une troupe de crique c'est pour ça que je me suis retrouvée toute seule.
Je me demande si ça existe les chevaux qui volent?
En tout cas les oiseaux ça vole!
T'as rencontré sûrement Poisseux? C'était mon escargot, je l'aime beaucoup, mais j'ai du m'en séparer. Mais vous avez du devenir amis, p'tete qu'il est plus heureux ici avec toi?

En tout cas, mes poches, elles collent plus maintenant.
J'aimerais bien avoir un chat comme toi.

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