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Premier message posté le: 06 Déc 2009 17:07 Dernier message posté le: 09 Déc 2009 20:52

[RP] Lettre Bearnaise

--Messager_bernois


Premier feuillet de quatre
De Pau en Béarn, le dimanche 6 décembre 1457 de l’Ère de la Réformation de la Foi.

Moi, Kirkwood, combourgeois notable et Lecteur réformé de Genève, Compagnon-Reître-Suisse, sicaire du Lion de Juda, à ceux qui liront ces lettres, à mes combourgeois estimés, aux dignes représentants des nobles cantons confédérés, salutations en Deos et Ses Prophètes !

Ces missives ont été portées sur papier pour défendre l’honorabilité de Genève et de ceux qui portent haut son nom. De répondre aux mensonges proférés pour des raisons indignes par leurs auteurs. De solliciter la cité pour l’honneur de laquelle ils ont versé leur sang et couru risques innombrables, pour qu’elle proclame haut et fort sa dignité et la leur !

En ce qui concerne mensonge, qu’il soit su, connu et proclamé hautement ce qui suit.
De prime, que nul en Béarn ne meurt de faim. L’économie est certes bouleversée, mais comme dans tout duché meurtri par guerre. Le Béarn est, à tout prendre, toujours plus fort que la Touraine, d’après ce que m’ont écrit coreligionnaires qui la traversaient récemment, et où ont vu toutes mines fermées, gens chercher vainement emploi et vivre difficilement d’un marché chichement approvisionné et sévèrement contrôlé.
Qu’on m’apporte les noms des morts de faim ! Nul en Béarn parmi nos ennemis ne l’affirme pourtant ! Alors ?!

Ensuite, qu’on sache bien que nul d’entre nous n’est venu pour piller expressément le Béarn. Tous, nous y sommes venus pour porter la guerre, certes, et nous nous en faisons une gloire !

Comment !?
Il ne le faudrait pas ?
La cité-État de Genève déclare publiquement et par grands sons de trompe la guerre à un duché éloigné de trois semaines, en laissant porte ouverte aux négociations.
Sans la moindre réponse du Béarn.
La ville des alpages, seule, sans rien demander à quiconque, envoie la plus grande part de ses combattants, lesquels livrent bataille 3 jours durant avec honneur, y subissent défaite sanglante, se reprennent et saisissent la capitale ducale de l’ennemi le mois suivant !
Tout cela à 40 hommes d’armes au plus !
À des lieux et des lieux de leurs bases !
Mettant à genou l’économie de l’ennemi !

Et ce serait vilénie ?!?!

À propos d’Alexandre le Conquérant, César, Constantin ou Roland, ce serait exploit mémorable, digne d’être chanté par ménestrels, raconté aux veillées comme mérite épique.
Les cantos des troubadours feraient naître des vocations de courage, on y trouverait matière à réflexion sur les horreurs de la guerre, les hésitations des hommes, leur orgueil et leur crainte. Ce serait belle leçon de choses, de courage et d’humilité, comme « l’Iliade » le fut pour les Grecs.
Mais parce qu’il s’agit de Genève, de ses simples pâtres, ses pauvres jardiniers, ses laborieux artisans, ses subtils marchands et ses honnêtes soldats, voilà que tout d’un coup, cela devient l’objet de la honte universelle ?

Qui oserait affirmer telle risible clabauderie, sans crainte que son nom soit pour l’éternité synonyme de menteur, de malhonneste, de méchant, de jaloux, de craintif, de vil ?!
--Messager_bernois


Deuxième feuillet de quatre
Oui, Genève est en guerre, et Genève fait la guerre. Depuis quand guerre se fait-elle avec galanterie ou gentillesse ?
Que ceux qui la font en fortes armées recrutées dans un duché entier, voire dans plusieurs, s’équipant de mercenaires de toute origines, affrontant leurs ennemis en sièges ou batailles ne fassent point la leçon à Genève !

Ils sont riches !
Tant mieux pour eux, je ne les en blâme point !
Mais qu’on ne me blâme point non plus de me battre, pour les mêmes raisons de politique et d’honneur, avec les armes qui me restent ! Je n’ai pas les moyens, moi, Nobles Dames et Messires, d’engager compagnies de soldeniers étrangers, de routiers et pillards.

Je me bats avec mes combourgeois, et avec mes alliés, dont ceux du Lion de Juda.
La plupart de ces alliés sont réformés, mais point tous les Genevois.
Est-il bizarre que j’ai alliance avec Helvètes, avec réformés d’autres duchés, avec sicaires qui sont réformés altant que moi ? Car si cela est étrange, que dire alors d’Armoria qui engage, quand elle livre bataille, outre ses chevaliers et membres des OMR, des mercenaires, qui combattent pour icelle princesse, en nom solde et pillage ?

Oui, je suis sicaire et participe à des actions du Lion. Cela a été proclamé hautement par moi jà depuis 6 mois au moins !
Mais je suis aussi Lecteur réformé de Genève, et aie toujours prêché pour la paix civile entre aristotéliciens des divers cultes, altant romains que réformés. Qu’on vienne affirmer le contraire devant la justice !
On perdrait. Certains me jugent mou au sein même de la Réforme aristotélicienne.

Je suis aussi combourgeois genevois, et ai participé à la récente ambassade de paix genevoise envers la Franche-Comté, laquelle si elle n’a pas totalement abouti, a toutefois permis bel apaisement de nos dissensions !
Maugré tensions orchestrées par le Lion en même temps.
« Crétin, balourd et sot, ou hypocrite » me chaulez-vous alors ?

Hé, dames et messires, d’abord, on est toujours l’idiot d’un autre, et si j’ai moult prétentions, point n’ai celle d’être le plus intelligent coq de la basse-cour, juché sur le tas de fumier !
Et surtout, en ces temps où certains nous veulent raconter notre identité, je ne crois pas trouver en Magenoir, pourtant ennemi notable et notoire des miens, un contradicteur là-dessus, quand je dis être alternativement et à doses variables, notable genevois, sicaire, patriote helvète, Lecteur réformé mais toujours créature de Deos !
Magenoir, cet ancien Genevois, courageux combattant à l’époque de la croisade, n’est-il pas, selon ses propres dires et à plusieurs reprises, alternativement Helvète patriote, représentant laïc du pape, Noble Noir, et j’en oublie sans aucun doute ?
--Messager_bernois


Troisième feuillet de quatre
Ce n’est en effet point en nom Lion de Juda que la Compagnie du Brave-Capitaine Méliandylus a franchi monts et forêts, combes et vallées, et rallié le Béarn, sur les ressources de ses membres mêmes ! C’est en nom Genève !
Non, jamais il n’a été question d’annexer le Béarn ! Contrairement aux guerres des princes, il n’y a là-dessous nulle volonté de gain territorial. Non, il n’a jamais été question de bouleverser les institutions béarnaises !

Soyons sérieux !
Que les Béarnais aient eu peur d’être spolié de leur duché, quoi d’anormal ? ils étaient au milieu des combats, les dirigeants n’avaient pas cru Genève capable d’accomplir de tels exploits, et ils sont traversés de dissensions internes.
Mais les autres ? Comment croire à la naissance d’une république réformée au bord des terres du royaume de France ?!

Qui a cru à cela ?
Ceux qui ont lu sans réfléchir peut-être… Qui, sans aller plus loin que le bout de leur nez, y ont vu leurs craintes, leurs fantasmes, leurs cauchemars, leurs délires.
Tant qu’ils ne font pas de politique, ma fé, pourquoi non ? Mais s’ils en font, qu’ils reposent donc leur hanap et entament une diète, laquelle sera moult salutaire pour leur corps, leur âme, la paix des nations.

Moi, j’y ai entendu le grand éclat de rire des minuscules atomes de la matière, se pliant à la volonté de Deos lors de la création de l’Univers. Faisant d’une multitude de petits rien un grand sourire. Se moquant de la volonté des Grands d’imposer leur volonté grave et impérieuse. Débarroulant en cascade pour chambouler le monde, en nous chantant des possibles, des probables, des rêves, des espoirs, des futurs, des fantasmagories.

Il est par contre bien criminel celui qui rêve de la guerre.
Mais les choses humaines sont ainsi faites que souvent ils s’opposent et se lèvent les uns contre les autres.
Orgeuil peut-être ? Sans doute ? D’autres, moins plongés dans les affaires du siècle, pourront sans doute trancher.
Mais nous tous qui sommes en plein dedans, devons nous contenter de la simple sagesse des nations, et nous rappeler avec humilité que cela s’appelle « politique ».
--Messager_bernois


Quatrième et dernier feuillet de quatre
La guerre de Genève est stricte affaire temporelle, d’État à État. À distance raisonnable, y trouver matière spirituelle est affaire de philosophes, non de politique sérieuse et sincère.
La guerre est situation mouvante qui oblige à décisions lourdes de conséquences. Celle-ci a connu des hauts et des bas pour chaque camp. Certaines décisions sont sans doute regrettables, mais il est temps de les assumer et de trancher, cette lettre est longue assez.

Que Genève me condamne si elle le juge ainsi nécessaire ou profitable.
Ce sera sans doute un de mes pires cauchemars ainsi réalisé. Je suivrai la décision de ma ville, âme heureuse ou brisée.

Mais que nos Confédérés arrêtent d’y voir ce qu’il n’y a pas à y trouver.
Nos cantons se sont confédérés pour y trouver profit, en sécurité et liberté de chacun. Point pour se faire les jouets d’appétits immoraux ou de puissances étrangères, point pour se faire les champions d’une morale sans cesse mouvante, selon à qui s’adresse reproches ou louanges.

Genève a fait la guerre, suivant des objectifs politiques, non pour s’enrichir mais par fierté ! Elle l’a fait avec les armes dont elle disposait, comme tout État avec ses moyens propres.
Avec des alliés, plus ou moins proches d’elle, avec lesquels elle ne se confond pas, avec lesquels elle est parfois en désaccord grave.
Dans un conflit déséquilibré, que nul autre n’aurait osé, elle a été à la hauteur des enjeux.
Que la juge, du haut de la morale, le Juge suprême Seul.
Que les humains, honnêtement, sans procès d’intention, arbitrent en vertu de la politique et de ses méandres, communs à nos ambitions, parfois mesquines, parfois nobles, souvent mélangées, mais toujours soumises enfin à la vérité du Temps et au couperet des volontés de Deos ;

Puisse-t-Il vous guider, car toutes choses Lui reviennent au final. Mais ce final est affaire des philosophes, non des gens versés en la politique.
Tchantches
AAaaaaah Sanctus, belle plume, tu volerais un paysans en lui faisaint croire que c'est sa faute, et il pleurerait avec toi de sa coupable innoncence.

Le béarn n'a commis aucune faute contre Genève, et une belle prose n'y changera rien.

Je n'ai pas besoin de quatre feuillets pour étaler ta concupiscence.

Le talent n'est pas une autorisation d'être mauvais et cupide.

Tu es un mauvais, et tu le seras jusqu'à ce que ton âme soit présentée devant le créateur.

J'espère être celui qui accélèrera sa montée.

_________________
Ulrichvonliechtenste
Ben quand même, eux, ils ont pas froid aux yeux. Ils savent boire, ils savent séduire les filles, ils savent manger, ils savent écrire, et en plus ils savent faire danser les béarnais.

Liechtenste souriait béatement devant l'honneur de l'helvétie sur quatre bout de papiers. L'humour a du bon.

Vous savez que j'ai un cousin en Normandie qui connait Genève ? Il a même très envie de venir s'y installer. Il me dit que chez nous, au moins, on sait s'amuser.
Lorad
Lorad qui écoutait depuis longtemps, se dit la tanche ne sait pas lire des les premiers mots on sait que s'est un message du kiki, le gentil avocateur a qui il manque des dents......

Lorad avait bien envie de poser d'autres courriers, mais pourquoi le faire de suite, la tanche les pieds dans l'eau n'avait même pas lu les premières lignes.... Peut être devrions nous y mettre un résumé,..... Ou alors demander au messager Bernois d'expliquer au poisson noire les beaux écrits.... Ou alors à la dame Grinderche qui pue du bec.....

Pas facile de les voir brasser du vents, ses NN sont juste la pour brasser du vent.....
--Messager_bernois


    A ceux qui viendraient encore à douter de la bonne foy des combattants en Béarn et du bienfondé de leurs décisions stratégiques


    Vous n'êtes pas sans connaître les affres de la guerre, et les décisions qu'il faut savoir prendre, même à contre cœur. Certains ont des doutes quant à nos actions et leur but initiale et unique. Il est certain que ces même personne n'ont aucune idées claires des événements qui se déroulent depuis de longues semaines dans le Béarn, devant se ou préférant se contenter, c'est selon, de bribes d'informations avant de se prononcer, de crier au scandale ou d'appeler à la révolte contre Genève.

    De ceux dont le doute s'est emparé, j'en connais certains, je connais leur courage, je connais leur fierté, celle que chaque helvète, chaque genevois a toujours clamé haut et fort.
    Et de ceux là, je sais que malgré ces doutes qui les taraudent en cet instant, chacun aurait réagi de la même manière que moi ou que n'importe lequel des combattants actuellement en Béarn

    Certains viendraient sans doute à le remettre en cause, et pourtant je suis bien dans le Béarn, ainsi que chacun des nôtres, au nom de la République de Genève. Je pense que vous me connaissez suffisamment à présent, pour ne plus douter de mon implication, pour ne pas remettre en cause les choix qui ont été et seront encore fait. J'affirme, et Déos m'en serra témoin, que chacune de mes actions, que chacun de me propos, le sont dans l'intérêt de Genève, et que chacun de mes choix l'ont été en toute connaissance de cause, après mûres réflexions, et dans le seul et unique but de servir notre grande et belle République.

    A tous mes concitoyens, j'ose vous le clamer. Il en va de notre honneur, de notre crédibilité et de notre fierté. Ces notions ont encore un sens pour moi, elle me porte et me porteront encore bien après le Béarn. Et c'est pour elle que je me bats et que je continuerai à me battre J'ai grande peine parfois à percevoir dans le discourt de certains d'entre vous, le vacillement de ces notions.

    Mais cessons donc les grands discours, je n'ai sans doute pas la verve ou la plume aussi agile que certains de mes auguste compagnons. Je vais donc me contenter d'évoquer les faits. De simples faits qui parleront d'eux même, dénués de tout sentiments ou de toute opinion. J'ai ouïe dire que Magenoir ou Tchantches, à leur habitude, gesticulent, agitant à outrance bras et langue sans avoir connaissance de ce qu'il se passe réellement dans le sud ouest, sans avoir idée de la traitrise béarnaise que nous avons du affronter au pieds des Pyrénées

    Je mets au défi quiconque, Magenoir et consort, n'importe lequel de ces beaux parleur, de ces porteur de messages funestes, déversant leur discours haineux contre Genève, eux qui sans jamais prendre de répit, sans jamais s'essouffler, ourdissent contre notre cité. Oui, je les mets au défi, tous autant qu'ils sont, eux qui sont bien loin du Béarn, de venir contredire mes propos, ceux d'un combattant embourbé dans le marasme d'un conflit à des lieux de chez lui, d'un combattant vivant ces sombres évènements en chaque instant de l'intérieur.

    Les faits donc.
    Durant de long mois, notre chancelier tente d'obtenir du Béarn, par l'intermédiaire de son homologue Varden, l'extradition du tristement célèbre curé Yohann, défroqué et refroqué depuis (certain ne semblant pas le savoir)

    Aucune réponse ne viendra. Les semaines passant, notre avoyer de l'époque, Nicbur et son conseil adressent un ultimatum au Béarn, leur laissant 15 jours avant de déclarer officiellement leur comté comme ennemi de la République et territoire de guerre. La démarche se faisant avant tout dans le but d'obtenir ne serait-ce qu'une réaction même minime de nos interlocuteurs. Toujours le silence pigeon.

    Le jour fatidique arrive et nos compagnies en armes se mettent en route pour le Béarn. Ce qui, au vu de la longue route, laissera encore une quinzaine de jours avant de voir les genevois aux portes du comté en question. Cherchant à adopter la meilleur stratégie possible, nos troupes montent donc campement à Jaca et en Armagnac.

    Preuve que les béarnais avaient bien pris acte de nos déclarations, nos troupes semblent attendues bien avant que nous donnions l'assaut initiale. Étendard béarnais flottant à Tarbes et à Lourdes, prêt à nous accueillir.

    Après plusieurs jours de réflexion, nous nous mettons donc en marche vers Pau, passant leurs frontières sans soucis, et plus étonnant, passant leurs armées en encombre. La première tentative de prise de leur Casteth, il faut le reconnaitre, fut un échec.

    Nombre des nôtres, cherchent alors à rejoindre Tarbes. Et l'armée qui nous avait regarder pénétrer sur leurs terres sans sourciller deux jours auparavant, se montre cette fois ci belliqueuse, nous empêchant de quitter Pau. Plusieurs de nos compagnons seront alors poutrés.

    Suite à cela, j'entame au nom de mes compagnons, des pourparlers avec celle qui était encore comtesse au moment des faits, Caro Maledent de feitya. Nous obtenons la garantie que Yohann ne serra plus le bienvenu en Béarn et que les soldats genevois seraient libre de partir une fois requinqués, sous réserve qu'ils ne remettent plus les pieds en Béarn. Vous vous en doutez, à ce moment là, le conflit touche à sa fin, et sans qu'aucun richesse béarnaise n'ait été saisie au titre de prise de guerre.

    La fin de nos négociations coïncide avec celle de mandat de la comtesse Caro. Les nouveaux puissants en place dans le Béarn désavoueront pourtant ses décisions pleine de bon sens et d''intelligence, et empêcheront par la même la fin du sanglant conflit. Pire, ils reprennent ce silence pigeon qui fut préjudiciable à la genèse de toute cette affaire. Notre Chancelier Izaac, m'ayant relayé dans la difficile tache des pourparlers, n'obtenant même plus de réponse à ses propositions de paix. Les discussions, volontairement ou non, sont rompues.

    L'ancienne comtesse Caro, si sage et déterminée à mettre un terme à ce conflit, aura d'ailleurs à subir le même traitement que les genevois ont pu subir. Certains l'accusant même de traitrise. Vous en tirerez vous même les conclusions qui conviennent. Traitrise pour le seul motif valable qu'elle avait su laisser entrevoir accalmie et paix...

    Suite à ce dialogue complètement rompu, suite à ces garanties qui ne sont plus et à ces promesses de paix perdues, et seulement suite à cela, le second assaut est décidé et serra couronné de succès.
    Le comportement des hautes instances béarnaises ne nous a guère laissé le choix une fois de plus...



    Mélian du Lys,
    Capitaine pour la Compagnie des Reitre Suisses
Tchantches
Moi je dis, par devant ou par derrière, un viol est un viol. non ?
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Metalpark
alors moi je dis plutot... "tu vois la marmotte ? ben elle met le chocolat dans le papier brillant et le plie soigneusement... pour que tu t'en empiffre et t'ai plein de dents pourries aprés !"

Ben en gros, à bien y regarder... C'est un peu ça... Bien emballé, mais au final, ben ça fait mal !

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Sieur Metalpark - Futur époux de Séva - Membre de la Noblesse Noire - Capitaine de la Garde Noire
Djock
Djock fut surpris par se qu'il venait de lire. Puis il se dit,
[i]Au moins il est clair au yeux de tous que le lion de juda travailler pour Genève, plus qu'un soutien une reconnaissance, il en fut vraiment très surpris........
Ulrichvonliechtenste
(Le bel Ulrich observait dubitatif, l'homme dubitatif qui marquait son étonnement comme une poule qui trouve un couteau).

Allez va, quand on habite à Genève, on est informé, et même très bien. La campagne du Béarn est expliqué régulièrement, il faut juste pousser la porte de la mairie.

Alors pour Genève, vous prenez la route de Lausanne, plein ouest. Ou alors, vous pouvez nager aussi. Mais le Rhône est un peu frais. C'est pas bien compliqué, même les français disent qu'ils connaissent le chemin.

(...)

Bon, c'est vrai que ce que dit un français, des fois...
Powerjeff
Mon épouse m'a chargé de vous transmettre ce mot.

Citation:
Bon, je me permets d'intervenir, je suis tout cela en silence depuis un bon moment et je suis indirectement concernée par tout cela. Pourquoi ? Tout simplement, parce que mon grand frère, Erel de Dénéré, seigneur du Béarn a péri lors de la première attaque du château par les genevois sur place. Je tiens à saluer l'intervention de Dame Asphodelle. Je suis en route pour le Béarn; tout d'abord pour aller rendre un dernier hommage à mon frère et ensuite pour aller tenter d'aider mes amis genevois. Oui, vous m'avez bien entendue. Je suis aristotélicienne, baptisée et je n'ai jamais eu un mot de travers que ce soit pour le Lion de Juda ou la NN. J'ai des amis des deux côtés. Je ne vais donc pas en Béarn pour les lions de juda, mais uniquement pour aider des amis qui se trouvent en ce moment emprisonnés, sans écus et affamés.Oui mes deux meilleurs amis sont réformés... Oui ils ont attaqué le Béarn, oui mon frère en est mort et je pourrais les hair pour cela or, c'est à Yohann que j'en veux, à cause de sa lâcheté mon frère à payé en tant qu'innocent.
Je suis mariée à un genevois, j'entrerais en Béarn en tant que genevoise bien que je sois une Dénéré. J'espère pas grand-chose ou si peu dans le sens que s'ils peuvent repartir en hommes et femmes libres du Béarn, c'est ce qui m'importe..Certains répondront de leurs actes ici-même mais dans l'immédiat il faut que les discussions reprennent et c'est ce que je m'emploie à faire avec mes petits moyens. Je ne suis plus ambassadrice de Genève mais je suis écoutée par les béarnais car ils estimaient mon frère et savent quelle est ma souffrance et où est également leur intérêt. Je ne dis pas que je ferais des miracles mais juste permettre à nos genevois de manger et de reprendre la route sans être tués. C'est déjà énorme à mes yeux..De plus, je suis en mesure de vous dire qu'il faudrait arrêter de paranoier pour certains, Genève ne sera pas attaquée, pas mal d'armées ou groupes armés sont en marche oui mais en direction du béarn.
Arrêtez de vous prendre la tête les uns et les autres, et au nom de la patrie helvète, unissez-vous!!! car là, vous êtes en train de faire le jeu de beaucoup d'autres et croyez-moi certains se gaussent pas mal en ce moment!!

voila, mes paroles ne sont que goutte d'eau mais j'ai pris la route, accompagnée par un béarnais, un ami de mon frère comme quoi, béarnais et genevois même genevoise par alliance peuvent s'entendre...L'important est de sortir de cette crise, il sera temps ensuite de régler cela devant les hautes instances de Genève...je vais rencontrer l'assassin de mon frère pour parler avec lui et non pour le trucider ou animée par la haine...

La haine n'est pas bonne conseillère...à bon entendeur...

Precye
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