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[RP]Les bas fonds de Limoges

Vivelame


Oui tu fais bien de m'appeler Brune. Comment va-tu ma jolie? Il me tardais de te voir. Nos courriers échangés on attisé ma curiosité. ...J'étais en Sicile

La mystérieuse femme regardait celle qui était sa grand-mère, elle se demandait comment son vieux grand-père avait pu réussir à se trouver une femme aussi belle...Vive trouvait cela étonnant.
Elle oubliait presque que eux aussi avaient été jeunes.


Je vais bien Regarde ses ongles et d'un ton arrogant reprend...

Il me tardais de voir celle qui se présente comme ma grand-mère, mais en revanche je te pensais plus vieille je dois dire.

Vivelame regardait la femme en face d'elle et continuait


En Sicile? Là où l'Italie donne un coup de botte?

Ma belle. Racontes moi ton arrivée à Limoges....

On va commencer par le début grand-mère, tu auras tout en détails, mais après tu auras intérêt de vider ton sac, tu ne t'en tiras pas aussi facilement après tant d'absence.

Vive prit une grande gorgée de prune, se racla la gorge, prit une grande inspiration et commença..

Je suis arrivée suite a une lettre que Catalina Jovana,m'a écris. Avant cela je ne savait que j'avais une famille. Catalina est le portrait craché de Aelthys, elle lui ressemble comme une goutte d'eau ressemble à une autre.
Dans cette lettre elle me racontait ma famille. Ton mariage avec grand père. Votre séparation. la naissance de père. Ton fils Frederic.


Elle fixait Brunehilde et reprit...

Pour grand-père maintenant, je l'ai connu ici à ton refuge, alors que je suis partie à Chabrières suivant les indications d'un de mes hommes de main, qui depuis à perdu malencontreusement la vie.
Ton époux, est beau. Je l'adore il est magnifique. Comme toi il à quelques cheveux blancs et si au début j'avais peur de l'aimer, peu à peu à force de le côtoyer j'ai compris pourquoi tu l'aimes autant.


S'arrêtant de nouveau Vive fixe les yeux de Brune accentuant par se simple regard les mots qui suivirent.

Il est toujours celui que tu a connu. Le maître des apparences et des miroirs et je dois que je me rejouis d'en jouer avec lui. Ces derniers temps il était amouraché d'une
niaise qui vois des oiseaux et des fleurs bleues partout.


A ces mots Vive eut eclat de rire moqueur qui fini en ricanement en pensant à la femme qui tel un boulet s'accrochait à la cheville de son grand père.

Maintenant il s'appelle Titouan. au début Cat et moi on lui a pas fait confiance, il ne voulais pas avouer qui il était, mais on l'a forcé.
Et Cat lui ressemble tellement qu'il ne pouvais le nier longtemps.


Baissant de nouveau le regard vers son verre, Vive prit une grande inspiration, comme si ce qu'elle allais ajouter lui pesait.

Chais pas comment il va prenre ton retour. Il semble perdu. Une envie que tu reviennes,mais en même temps une gènes comme s'il ne savait pas
comment il allais gèrer cela. Alors soit pas surprise ,il risque d'être froid. m'enfin c'est homme.


Vive osa rire doucement, voulant détendre Brune qui ne la quittait pas des yeux. De grands yeux bleus dont l'iris glacé semblait s'être absentés
pour chercher des souvenirs lointains. Ne sachant quoi ajouter d'autre, Vive fini son verre et le posa doucement sur la table.


A toi maintenant. Racontes moi tout. Et pourquoi?

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Vivelame de Castelcerf Canabixas tite fillotte du Masque
Gwenola


Des rencontres des plus surprenantes, voir improbables étaient possible dans les bas fonds. Ceux qui s’aventuraient en ces lieux, pour peu qu’ils soient observateurs avaient assimilé ce fait.

Les faux boiteux, les faux lépreux, les faux riches même. Ceux-là qui portaient sur eux des tenues couteuses dérobées à un noble mais qui les portaient si mal qu’ils ne trompaient personne. Leur dégaine et leur parler vulgaire dénonçant leur appartenance à la vermine. Les fausses apparences flirtaient avec la vraie misère pourtant. Les parias de Limoges avaient trouvé leurs quartiers dans les ruelles les plus sombres, les plus malsaines des bas fonds. Là-bas pour y avoir ses entrées, il fallait montrer patte coupée, langue coupée, les mutilations infligées en châtiment à la mauvaise fortune des mal-nés. Ceux-là ne vivaient pas, ils survivaient à peine de leurs larcins car l’aumône ne suffisait pas à les nourrir.

Gwenola n’était pas à l’aise lorsqu’elle franchit la frontière entre les belles rues nettes et propres pour s’aventurer dans les bas-fonds. Elle se souvint des mises en garde que Titouan lui avait prodigué quelques mois plus tôt, alors qu’elle s’était aventurée seule jusqu’à la Taverne du Grêlé.
Une lame à sa ceinture, elle portait des vêtements passés afin de ne pas attirer le regard et se déplaçait d’un pas rapide et déterminé en contournent avec souplesse les passants. Quelqu’un d’observateur aurait comprit que la grâce et la tenue avec laquelle elle cheminait trahissait une éducation stricte des bonnes manières.

Elle se rendit chez le grêlé, à la recherche de son amie Vivelame. Lorsque Gwen avait résidé à Limoges quelques temps plus tôt Vive avait prit une chambre à côté de la sienne, qu’elle avait abandonnée lorsque Gwen était partie. Vivelame avait ses habitudes à la taverne, elle espérait la trouver là ou du moins obtenir des renseignements.

La salle était presque vide, il n’y avait pas trace de son amie, elle allait questionner le grêlé lorsqu’une Dame entra, attirant le regard. Elle n’avait pas prit les mêmes précautions que Gwen et portait des vêtements taillés pour elle. Souplement elle s’avança vers Gwenola et engagea la conversation. Gwen muette de surprise n’entendit pas ses premières paroles, son regard lui transmettait des informations que son cerveau avait du mal à analyser.

Elle bafouilla troublée par la ressemblance de cette femme avec son amie Vive !

- Brunhilde ? euh, vous vous appelez Brunhilde ?

cogitation : pas possible ce prénom et cette ressemblance ! ne manque que la cicatrice de Vive et les gants ! non, je rêve elle est morte la mère grand !
- Je suis Gwénola.
cogitation : Qu’est-ce qu’elle dit là ? vous êtes l’amie de vive ? bon sang c’est la grand-mère !
- Euhhh pardonnez ma surprise Dame, cette ressemblance vous êtes vraiment Brune ?
reprends toi ma belle c’est évident non ? et elle n’a pas l’air d’un fantôme !
- Oui ? vous revenez de sicile, Vive vous a écrit ?

Elles devisèrent longtemps. Brune lui apprit qu’elle venait reprendre contact avec ses petites filles et comptait s’occuper d’elles. Tache ardue selon Gwen, car elles avaient des caractères bien trempé !

Lorsque la Dame questionna Gwen au sujet de Titouan, elle eu une seconde d’hésitation réalisant soudain qu’ils étaient mariés ! Titouan et Brune ! oui ! Mariés !

Gwen par amitié pour Vive décida d’accorder sa confiance à la femme et lui révéla avoir eu des sentiments pour cet homme. Elle lui parla des nuits d’angoisse qu’elle avait passé auprès de Vivelame alors qu’elle était en proie à ses délires. Une confidence en appelant une autre, les deux femmes passèrent des heures à échanger leurs craintes, leurs espoirs et une réelle complicité s’installa entre les deux femmes. Complicité et amitié qui fut scellé par un engagement profond qui allait bouleverser la petite vie bien tranquille de Gwen ! …
--Lamouche
Depuis des jours, des semaines voir plus, il se promenait partout de villages en villages. Il fréquentait diverses personnes, aussi bien des artisans, des religieux, des nobles, des paysans que de simples voyageurs de la classe moyenne ou même des vagabonds.
Riches ou pauvres, ce sont de braves gens, apparemment honnêtes vivant de leur labeur ou du commerce. Bien sûr certains brigandaient et en faisaient leur métier mais ils le cachaient.
Tout le monde essayait de montrer leur bon côté en public à part quelques énergumènes.
Ce fut le train train quotidien.

Un jour il entendit parler des bas fonds de Limoges. Intrigué et par curiosité, il décida d'y faire un tour en incognito. Il n'avait plus son costume traditionnel noir pour les planques. Ce costume se trouvait sous une tonne de caisses et il avait la flemme de le ressortir.
Ce costume faisait partie de son ancienne vie passée à rechercher certains individus bien ciblés.
Qu'importe. Il en utilisera un autre.
Il attendit la soirée, se changea pour s'habiller tout en noir afin de passer inaperçu. Une capuche "un peu spéciale" sur sa tête, légèrement gonflée à gauche et à droite lui donnait l'air d'une mouche.
Un détail sans importance sauf pour celui qui a l'œil et voudrait l'attaquer.
Il pénétra dans un quartier réputé de mais ce n'était pas encore les bas fonds de Limoges où les crimes les plus terribles se produisaient et où les pires déchets humains (brigands, criminels, assassins, etc...) s'y réfugiaient à la nuit tombée.

Posté dans une rue remplie de mendiants, à l'arrivée du crépuscule, lorsque les villageois honnêtes n'osèrent plus sortir et préférèrent s'enfermer chez eux avec des volets en bois bien verrouillés, beaucoup de miracles "nocturnes" se produisirent. Un nombre non négligeable de soit-disant mendiants "estropiés", "boiteux" ou "aveugles" arrivaient à retrouver leur santé d'antan et voir leurs handicaps "s'évanouir" pour se diriger prestement vers des rues plus sombres, beaucoup plus sombres, .... les bas fonds.

Certains aveugles couraient en riant sans leur canne, d'autres boiteux sautillaient de joie sans leur (fausses) béquilles.
Tous étaient heureux de leur méfait de la journée : mendicité et SURTOUT les vols sur les passants et autres voyageurs malchanceux.


LaMouche les suivit de loin et atterrit dans les bas fonds.
Il était à la recherche d'une taverne par curiosité...
Brunehilde


Chais pas comment il va prendre ton retour. Il semble perdu. Une envie que tu reviennes,mais en même temps une gènes comme s'il ne savait pas
comment il allais gérer cela. Alors soit pas surprise ,il risque d'être froid. m'enfin c'est homme.
A toi maintenant. Racontes moi tout. Et pourquoi?


Ainsi il avait prit l'identité de Titouan. Aux affirmations de Vive, Brune poussa un profond soupire, plus pour reprendre sa respiration que parce qu'elle était surprise. Le Maître des apparences n'avait donc pas changé ou si peu. Vinrent ensuite les questions, Vive voulais tout savoir et Brune lui raconta. Le rendez vous " a la bonne franquette" taverne située à Ventadour avec Griffes. La mise au point du scénario, qui devait la faire disparaître. Les crimes qu'elle avait commis avant, Brune raconta tout. Son départ du Limousin, vers une destination qu'elle ne connaissait pas encore à l'époque. Sylvianne sa fille eue de son union avec Solstice qui devait quant à elle partir avec Chaton. Les yeux de Vive ne la quittaient pas tandis qu'elle parlait, elle sentait sa fillote attentive regrettant presque de n'avoir pas été la pour la défendre, ou tout simplement participer à l'aventure. Jeune et intrépide elle dévais être comme elle autrefois et Brune d' un élan de tendresse lui caressa la joue balafrée, se demandant pourquoi et qui lui avait fait cela.

Le temps passa et Vive du s'absenter et quitta la taverne souriante, des affaires dit-elle, et Brune l'accompagna un bout de chemin, puis elle revins vers la taverne et, y trouva une dame avec laquelle elle sympathisa.


- Brunhilde ? euh, vous vous appelez Brunhilde ?
cogitation : pas possible ce prénom et cette ressemblance ! ne manque que la cicatrice de Vive et les gants ! non, je rêve elle est morte la mère grand !
- Je suis Gwénola.
cogitation : Qu’est-ce qu’elle dit là ? vous êtes l’amie de vive ? bon sang c’est la grand-mère !
- Euhhh pardonnez ma surprise Dame, cette ressemblance vous êtes vraiment Brune ?
reprends toi ma belle c’est évident non ? et elle n’a pas l’air d’un fantôme !
- Oui ? vous revenez de sicile, Vive vous a écrit ?


Oui je suis Brunehilde en effet. Je suis également l'épouse de Titouan puisque c'est ainsi qu'il se nomme maintenant. Vive m'a écris , elle est terrible, c'est elle qui m'a trouvée elle a le bras long on dirais et le caractère tenace de son grand père.
Le soirée s'écoula tranquille, de bavardages en bavardages Brune, s'est sentie se rapprocher de Gwenola et a la fin de la soirée elle sentit une réelle amitié et même complicité entre elles.
Quand elle reprit la route de son refuge, Brune souriait confiante.

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse
--Lamouche
Lamouche poussa la porte de la taverne et entra.
Encapuchonné, il se mit à une table pas très loin des clients mais dans un coin d'ombre.
Il fit un signe discret à une serveuse pour l'appeler à lui. Lorsque celle ci se trouva à côté de lui, d'une voix grâve et déformée il commanda à voix basse :

Une bière et bien fraîche!

Il attendit que la serveuse s'éloignait pour aller chercher la bière du client.
Pendant ce temps, il tendit l'oreille et écouta la conversation des clientes.
Mais que font-elles ici? En ces lieux si peu fréquentables pour des dames?

Puis quelques instants plus tard...
Il reconnaissait les voix de ces 2 dames. Intéressant.
Brune et Gwen .... tiens donc....
Brunehilde



La Taverne du Grêlé

Un rêve irréel.

Gracile et irréelle, elle dansait au son d’une mélodie qu’elle seule pouvait entendre. Malgré une voute céleste étrangement sombre, elle se nimbait d’une douce lumière éthérée, amante énamourée qui suivait chacun de ses mouvements. La danseuse se mouvait, gracieuse, au-dessus du lac d’un bleu cobalt si profond, qu’on ne pouvait discerner ce qui se dissimulait sous cette étendue d’eau.

Elle flottait, légère, telle une plume.

Sa longue robe blanche, vaporeuse, accompagnait chacun de ses gestes, dénudant tantôt la peau laiteuse de ses bras et tantôt le galbe de ses interminables jambes. Les souples fils d’or de sa longue chevelure de blé caressaient ses courbes chaudes, ondoyant autour d’elle au rythme envoûtant de ses pas. Quelques fois, ses pieds nus, égal au toucher délicat d’un papillon, effleuraient la surface imperméable de l’étang où des ondes fines s’y dessinaient. Les remous déformaient alors le reflet de la jouvencelle, parcourant le lac avant de mourir sur ses berges.

Soudain la danseuse s'arrêta, ou non? Les yeux qui s'ouvrirent dans le clair obscur de sa chambre à coucher, était bleus et fixes, ceux de Brune qu'une rêve avait emportée loin d'elle,loin de tout.
Tournant la tête sur le côté Brune rencontra l'éclat doré des rayons du soleil qui entraient dans sa chambre aux travers des rideaux d'un fenêtre restée ouverte, sur la nuit d'abord et sur l'aube ensuite qui s'en irait allongeant une journée sans fin.

Le regard perdu sur sa droite se baissa un peu plus sur l'oreiller réduit en boule à côté de celui ou reposait sa tête à l'instant. Oreiller difforme dont la seule utilité était de faire paire avec l'autre et d'être ensuite le compagnon serré dans les bras d'une dormeuse que les heures accompagnaient souvent dans une insomnie, avant de tomber de fatigue l'esprit ne pouvant plus lutter contre le corps qui s'endormait de lui même.
Profond soupire qui passe des lèvres esseulées des baisers dont elle voulait, désirait, connaitre, retrouver, le gout encore sur les lèvres de son cavalier masqué.
Brune avait rêvé cette danseuse, pourtant elle s'était crue elle même dans ce rêve, et se demandait maintenant réveillé, ce qui avait arrêté la danse de la nymphe.
Une main porté au front ,Brune grimaça. Comme si elle ne savait pas pourquoi la nymphe avait arrêté de danser. Tout comme elle, elle n'avait pas de cavalier. Elle l'attendait il ne venait pas.
Tant de soirs abruptes, tant d'insomnies sans espoirs, conjurés sous l'onde des rêves dont le fil conducteur la menait toujours à Lui.


Jusqu'à ce que la force de t'aimer me manque...autant dire que ça n'arrivera que le jour de ma mort.. Mais je t'aimerai surement encore bien au delà...

Brune sursauta en entendant la voix. Sursaut suivit d'un ricanement qui sortit de sa gorge. La voix c'était le sienne. D'un mouvement de colère contre elle même Brune bourra l'oreiller de coups de poins avant de se glisser hors de son lit.
Quelques ablutions dans l'eau d'une bassine parfumée et elle se crut prête,mais non son corps la poussait à la lascivité. Elle l'écouta et s'y adonna sans regrets.
Avant de sombrer dans le sommeil elle eut une pensée pour deux voyageurs qui lui manquaient plus que jamais. Vive et Arga.

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse
Chatonne


Chatonne qui avait eu une matinée très chargée avec tous les verdicts que la juge venait d'annoncer, décida de se promener un peu au gré du hasard. Elle se retrouva comme de raison dans les bas fonds, lieu où voilà bien des années, elle était aussi à l'aise que dans un bal avec la noblesse, et parfois même plus.

Tout en pénétrant plus en avant dans les ruelles de ce quartier, elle se remémora les années où le masque était encore en Limousin, le temps où elle avait dû aller chercher sa soeur de coeur à la Cour des Miracles, à toutes les fois où elle avait combattu au côté de cette dernière et même seule. Elle soupira de nostalgie mais aussi de satisfaction mais soudain la respiration lui coupa car elle se souvient d'une des phrases qu'elle lui avait dite au Coeur Vert.

C'était impossible qu'elle l'est retrouvé, qu'il soit encore en vie, mais étais-ce aussi impossible que cela? Avait-il fait comme Brune et Chatonne se faire passer pour mort? S'il était encore en vie et qu'il vivait en Limousin, il devait surement se cacher par ici, seul lieu où il pourrait passer inaperçu pour le moment. Elle continua donc son chemin quand elle vit la taverne du Grelé, elle eut un petit sourire.
Lalasama


Son Oncle avait partagé avec elle des débris de sa mémoire....elle qui..dans pas loin était seule au monde....sans famille....seul son compagnon et quelque amis , porté ce nom. Mais cela à bien changer...elle a maintenant une grande famille ....un héritage....elle comprend maintenant l'origine de sa soif sanguinaire....ses petites escapades à la Cour des Miracles...son excitation à la senteur du sang ....le délice de bien taillader un corps encore vierge de toute imperfection...

Entouré de sa cape bleu sombre , elle remonte son capuchon, et déambule lestement entre les bedeaux des bas-fonds....filles de joies....voleurs...escrocs...tueurs...mendiants....elle se fondit dans cette masse impressionnante ...qui normalement fera fuir toute jeune fille..mais pas elle....elle est venue dans ses lieux..revendiquer son héritage...un héritage sanguinaire.

la rumeur cour qu'il est toujours en vie.....elle a pu le constaté...hier...dans les bois de Ventadour....elle a eu l'honneur de le frôler....de lui parler...de le regarder droit dans les yeux...chose que rare peuvent s'en venté....elle ne le fera point....esquissant un sourire , elle aperçoit une échoppe 'la taverne du Grêlè'...sans attendre elle s'y engouffre....il l'avait dit: '
[i] Laissez vous guidez par votre intuition...Cela vous mènera aux réponses que vous cherchez...
...elle suivra son conseil....[/i]

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Brunehilde


Installée dans un coin sombre de la taverne Brune épiait l'entrée sans en avoir l'air. Limoges tout le Limousin grouillait de brigands et son sang coulait avec force dans ses veines.

La haine grognait dans sa tête telle une bête furieuse prête à bondir. Elle posait son verre de prune vide sur la table quand la porte s'ouvrit laissant place à une jeune femme qu'elle reconnu sans peine.

Un grand sourire remplaça aussitôt les crispations qui contractaient son visage quelques secondes plutôt. Sa voix fusa douce au milieu de la salle dont le bruit à cette heure de la journée ne remplissait encore pas l'espace.



Sylviane? Viens prends place à la table des Castelcerf.

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse
Lalasama


Les yeux plissé elle fit quelque pas à l'intérieur de la taverne , pas beaucoup de monde..mais c'était chose normal à cette heure...l'endroit était encore ensommeillé...soudain , elle entendit une voix clair appelé..

Sylviane? Viens prends place à la table des Castelcerf.

...Sylviane...voilà son nouveau Prénom....elle n'arrive pas à se le coller dans le crane...elle soupire légerement...puis se dirige vers la voix..celle de sa mère...on avait vue juste..les castelcerfs peuplent les bas fonds...comme le castel...une famille qui porte deux lourde charge...sans se presser elle s'incline respectueusement devant sa mère:

Contente de vous revoir , mère...elle prit place à coté d'elle , face à la porte de la taverne..Appelez moi donc Lala...jamais je n'arrive à m'habituer à se nom...'Sylviane'....enfin bref...appelez moi comme vous voudrez...

Elle lève la main , fit signe à une serveuse de lui apporter un verre...puis se tourne pour contempler sa mère...


Cette femme...dont le sang coule dans ses veines...elle lui ressemble un peu..même yeux...même ovale du visage...la même crispation sur la joue...signe d'énervement...pourra t elle la considérer comme sa mère...elle lui inspire le respect..mais rien de plus...elle en conclut qu'elle lui devait courtoisie...les sentiments viendront après....

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Cloud


Les bâtiments changeaient, se faisant plus délabrés au fur et à mesure que ces pas le menaient de plus en plus profondément dans les bas fonds de la capitale limousine. Les regards s'attardaient sur sa silhouette, tentant de repérer quoique ce soit à dérober... en vain... L'odeur de pain frais de la place du marché laissait place à la puanteur de la pisse et des excréments. L'atmosphère se faisait lourd, chargé de suspicion et d'inavouables sentiments...

Tout changeait, sauf lui, sifflotant, fredonnant gaiement, tel un garnement naïf qui ne se rend pas compte qu'il fait une bêtise. Il s'arrêta net fit quelques pas en arrière, et s'attarda devant une porte semblant tenir par la simple opération du Saint Esprit.

Il réussit à déchiffrer difficilement.

"Taverne du Grêlé".

Un petit rafraîchissement ne lui ferait pas de mal tant la chaleur était étouffante et insupportable à cette heure de la journée. Il passa une main dans ses cheveux rebelles et entra, l'air toujours aussi enjoué...

Sans vraiment savoir ce qu'il allait trouver là.

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la vie c'est comme une boite de chocolat on, ne sait jamais sur quoi on va tomber...
Cloud
Amère déception...

Quelques informations glanées ici et là. Mais rien qui ne lui permette de répondre aux question qu'il se pose.

Il sort de la taverne. Il est temps pour lui de retourner à Ventadour, là où tout a commencé...

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la vie c'est comme une boite de chocolat on, ne sait jamais sur quoi on va tomber...
Brunehilde


promenons-nous dans les bois.....

Chansonnette insidieuse et prenante qui ne lâchait pas l'esprit de brune alors qu'elle déambulait dans les ruelles sinueuses des bas fonds.
Désertées par les badauds qui la peuplaient dans ces journées brûlantes d'été, elles se peuplaient petit à petit le soir venu, et plus que jamais il était dangereux de s'y attarder, les brigands et autres assassins étaient aussi assoiffés d'alcool que de sang.

Les pieds de Brune touchaient à peine le sol alors que délicatement elle mettait un pied devant l'autre d'un balancement égal des hanches. Son pas dansant et gracieux, celui qui avait tant de fois foulé les pavés et la terre boueuse des ruelles des bas fonds de Limoges. Par cette cuisante chaleur il n'était pas question de porter une cape sous laquelle auraient été cachées ses palash, aussi sa seule arme était sa dague. Pendue a sa ceinture le rubis rouge brillait sous les rayons du soleil. Véritable joyaux il avait la couleur du sang, aussi vif et épais que le liquide métallique des quelques victimes dont les gorges furent ouvertes par le lame fine et aiguisée.
Un frisson parcourut soudain le corps de Brune, comme si elle sentait dans l'air quelque chose d'inhabituel, elle savait Sylviane inquiète et il lui tardait de la voir, la retrouver, lui parler, pourtant ce frisson ne lui était pas venu de l'absence de sa fille et de son désir de la voir. Non autre chose reprenait vie en elle. Le besoin viscéral de sang. Il lui faudrait le satisfaire c'était vital pour elle, elle le savait,encore plus depuis qu'un vent lui avait soufflé qu'Agathion avait agit. L'organisation n'était pas morte elle ne demandait qu'à revivre, et elle serait là. L'Ange de la mort n'avait pas terminé son œuvre. Une ombre au loin sombre et massive, elle sourit et alla vers elle.


Agathion, il nous faut agir je m'ennuie ferme. Quelques petites gorges fines comme ça juste pour nous amuser qu'en dis tu?

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse
--Aghation




De sa démarche négligée l'assassin revenait du monastère où il s'était vengé du Capitaine qui l'avait torturé en Italie, l'homme se rendait dans la ville et marchait d'un pas lourd, sur son passage les gens s'écartaient, souriant légèrement devant tant de faiblesse il poursuivait son chemin sous le regard inquiet des habitants...L'homme en noir comme il était connu laissait des sueurs froides lorsqu'il passait quelque part, cela le satisfaisait...
Quelques instants plus tard une silhouette d'amazone se dessinait...La maîtresse de la rumeur était revenue, elle était enfin revenue de son refuge...
Aghation se stoppait et la laissait approcher, ses bras étaient dissimulés sous sa cape, son capuchon recouvrait parfaitement son visage, seule elle pouvait le reconnaitre...Ganaelle également...


Agathion, il nous faut agir je m'ennuie ferme. Quelques petites gorges fines comme ça juste pour nous amuser qu'en dis tu?

On pouvait apercevoir un sourire se dessinait sur le visage de l'assassin, le maître des souteneurs n'attendait que cela...Pouvoir s'amuser tranquillement...Semer la mort et la noirceur...Il était d'humeur froide et il lui en fallait peu pour qu'il devienne en rogne, il était temps pour eux d'agir...Comme la fois où ils avaient interceptés un convoi de nobles...Il n'avait fait qu'une bouchée du dernier cavalier...L'homme se souvient encore du cri étouffé qu'il avait poussé...Frissonnant il répondait à la maîtresse de la rumeur...

La question ne se pose même pas Brune...

Aghation avançait de quelques pas et commençait à marcher attendant les instructions...
Sa main se posée sur le pommeau de son arme, il observait autour de lui un endroit pittoresque qui méritait d'être nettoyé...
Aghation avait une véritable soif de vengeance et de sang, comme en Italie...Il était connu comme un véritable sanglant, aujourd'hui il avait acquis de l'expérience, il n'était plus le mercenaire fougueux d'autrefois...Maintenant il était un assassin et maître des souteneurs, il agissait avec réflexion et savait analyser les situations dans lesquelles il se trouvait.

Le Masque avait été des plus bénéfiques pour lui et il comptait bien semer la terreur avec Brunehilde aujourd'hui...


Lily-jane


On pouvait dire que le voyage n'avait pas été de tout repos. Pourquoi avait il fallut qu'elle décide de couper à travers bois ? Oui elle l’aime la forêt, ce côté inquiétant et mystérieux et tout ce qu'elle ne révèle qu'à qui sait bien regarder...
Heureusement elle n'avait pas fait le chemin seule. Mais à alors qu'ils croyaient leur route terminée et que au loin derrière les arbres ils apercevaient les couleurs de la ville, ils tombèrent presque nez à nez avec deux personnes se battant ouvertement.
De toute évidence l'un tentait de voler l'autre. Et étrangement il semblait bien jeune.
Mais le problème c'est que ni elle, ni ses amis ne purent rien faire pour les aider.
La fière monture de la comtesse s'emballa quand elle reçut une pierre d'un des deux combattants par mégarde, et après s'être cabrée et mit quelques coups de sabots à droite à gauche, histoire d'énerver les chevaux des autres, elle fila droit devant elle et entra dans la ville au triple galop.

La brune avait beau tirer sur les rênes au risque de lui faire mal, la jument ne ralentissait même pas d'un poil.
En plus d'être rapide, elle était imposante.
Un shire était connu pou sa grande taille et sa musculature qui en impose. Crème de surcroît, elle passait pas inaperçue.

La jeune femme dessus s'accrochait comme elle pouvait, se demandant si un jour elle arriverait à entrer dans une ville de façon discrète.

Sa coiffe s'était fait la mal et sa longue chevelure noire volait librement. Sa tenue teutonique blanche n'aidait pas non plus à la discrétion...

Le bruits des sabots dans les ruelles devaient sûrement ameuter toutes la ville et Lily tenta d'attirer la jument vers des ruelles plus discrètes.

Aussi, après quelques virages à gauche, à droite etc.... Elle finit par ralentir d'un coup.
La brune observa d'un oeil inquiet l'environnement...

Rues sombres et malodorante, des ombres se profilaient dans les recoins et parfois retentissaient des cris à vous glacer le sang.
Elle faisait aussi déplacée ici qu'un diamant sur une bouse de vache...

Bon c'est pas tout ça, mais il fallait qu'elle arrive à trouver le moyen de se sortir de ce qui semblait être les bas fonds de Limoges...

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